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Cheminée
d’équilibre
Ballon
Echange d’eau dans anti-bélier
les deux sens entre
Protections la conduite et ces
appareils.
passives Appareils à
Réservoir à
capacité Régulation
Automatique d’Air
CONTRÔLE DU ou cheminée ARAA
BELIER
HYDRAULIQUE
Protections
actives Clapet d’admission
d’air
Echange d’air entre la
conduite et l’extérieur
Ventouse simple ou
Appareils sans triple effet
capacité
Soupape de décharge
Echange d’eau entre
la conduite et
l’appareil dans un seul
sens
By-Pass
IV.Soupape de décharge
Une soupape dans sa forme la plus simple, est constituée d'un ressort à forte
raideur qui plaque un disque obturateur contre un orifice pratiqué sur la
conduite.
Lorsque la pression à l'intérieur de la conduite est inférieure à la pression
exercée par le ressort sur le disque, la soupape reste étanche, mais dès que
cette pression devient supérieure à la pression exercée par le ressort sur le
disque obturateur, appelée pression d'étanchéité de la soupape, ce dernier
commence à ce soulever laissant passer un certain débit vers l'extérieur.
La loi de variation du débit en fonction
de la pression est similaire à celle d'un
orifice en charge lorsque la soupape est
complètement ouverte, par contre
lorsqu'elle est partiellement ouverte
cette loi est assez mal connue, en
première approximation on peut
supposer qu'elle est linéaire comme
indiqué sur la figure ci-contre.
●Les quatre équations sont des équations linéaires, on peut par un processus
d’élimination résoudre ces équations une à une.
●En éliminant QPi, QPD entre les deux équations de compatibilité et l'équation
de continuité on obtient une relation entre la charge HPi et le débit de la
soupape QPS
En éliminant le débit QPS entre ces deux dernières équations, il en
résulte :
● Pour une pression supérieure à la pression de saturation Ps, le carré du débit est
supposé être proportionnel à la pression P dans la conduite, soit :
Cette équation permet de déterminer le débit entrant dans le réservoir aval lorsque
la pression à l’intérieur de la conduite est supérieure à la pression d’étanchéité de la
soupape.
Si la pression à l’amont immédiat de la vanne reste inférieure à la pression
d’étanchéité, le débit échangé au cours de la fermeture de la vanne entre la conduite
et le réservoir, est défini par l’équation du second degré :
Une conduite de 3000 m de long, reliant deux réservoirs où les niveaux d’eau sont
aux cotes respectives Z1 = 50 et Z2 = 10, a un diamètre D = 0.3 m et un coefficient de
perte de charge linéaire λ = 0.02.
Une vanne de sectionnement initialement ouverte totalement, de 0.3 m de diamètre
est placée à l’extrémité aval de la conduite et dont la loi de variation de son
coefficient de débit en fonction du degré de son ouverture est donnée dans le
tableau ci-dessous.
Les résultats de simulation sans protection dans les deux cas de figure : fermeture
lente en 6 s, et fermeture instantanée, indiquent que les valeurs des surpressions
maximales sont respectivement :
Hmax1 = 232.04 mCE, et Hmax2 = 250.19 mCE.
En fermant la vanne en 6 secondes, la surpression maximale à l’amont immédiat a été
réduite de 18.15 mCE.
Application 1:
61.85 mCE
Variation en fonction du temps de la charge à au pied de la soupape, et du débit de déchargé pour une
durée de manœuvre de la vanne de six secondes
67.74 mCE
Variation en fonction du temps de la charge au pied de la soupape, et du débit déchargé pour une manœuvre
instantanée de la vanne
Variation en fonction du temps de la charge à au Variation en fonction du temps de la charge au
pied de la soupape, et du débit de déchargé pour une durée pied de la soupape, et du débit déchargé pour une
de manœuvre de la vanne de six secondes manœuvre instantanée de la vanne
Une conduite de 500 m de long, reliant deux réservoirs où les niveaux d’eau sont aux
cotes respectives Z1 = 30 et Z2 = 10, a un diamètre D = 0.2 m et un coefficient de perte
de charge linéaire λ = 0.02.
Une vanne de sectionnement initialement ouverte totalement, de 0.2 m de diamètre
est placée à l’extrémité aval de la conduite et dont la loi de variation du coefficient de
débit en fonction du degré d’ouverture est reportée dans le tableau ci-dessous.
● Dans les deux cas, la pression dans la conduite diminue assez rapidement à la fin du premier cycle des
oscillations. La diminution de la pression est beaucoup plus importante dans le cas de la manœuvre
instantanée par ce que le volume déchargé par la soupape est beaucoup plus important que dans le cas où
la manœuvre est lente
● Noter qu’en écrêtant les surpressions, la soupape écrête également les dépressions, et qu’en phase de
dépression, la pression minimale au pied de la soupape est positive dans le cas de la manœuvre brusque,
alors qu’elle est négative dans le cas de la manœuvre lente. Ce paradoxe s’explique par la différence des
quantités d’eau déchargées par la soupape dans les deux cas. Le volume déchargé lors de la manœuvre
instantanée est beaucoup plus important que dans l’autre cas.
La figure, ci-dessus présente les variations de la charge à l’amont immédiat de la vanne suite
à une manœuvre en 2 secondes avec comme protection une soupape de 5 cm et 12 cm de
diamètre.
On note que la pression maximale la plus forte correspond au plus faible diamètre de la soupape
et que la pression reste inférieure à la pression d’étanchéité de soupape au delà du premier
cycle des oscillations.
V. By-pass ou aspiration auxiliaire
● En éliminant HP1 entre ces deux équations, on obtient une équation du second
degré en QP1:
● En prenant la pression atmosphérique comme pression de référence, la relation
ci-dessus se réduit à :
Débit, (l/s) 0.00 3.6 7.2 10.8 13.2 16.8 20.4 24.0 27.6 31.2 34.8 38.4 42.0
Charge, (m) 65.19 65.09 65.04 64.94 64.70 64.24 63.47 62.29 60.62 58.37 55.44 51.75 47.21
Solution :
La première étape consiste à déterminer en premier le point de fonctionnement de la
pompe en résolvant simultanément l’équation de la caractéristique de la pompe et
celle du réseau.
En éliminant Hn, entre les deux équations, on obtient une équation du second degré
en Q0 :
● Au retour de l’onde vers l’extrémité amont de la conduite la pression piézométrique dans la conduite devenant
positive, le débit fourni par le by-pass s’annule
● Notez qu’à t = 4.84 s, le débit à l’extrémité amont de la conduite est positif alors qu’il est
négatif à son autre extrémité, signifiant qu’il y’a eu inversion du sens de l’écoulement. Cette
inversion n’a pas eu lieu au temps t= L /a= 2 s, mais beaucoup plus tard à cause du débit
fourni par le by-pass.