Vous êtes sur la page 1sur 20

GENERATEUR DE VAPEUR

ONCE THROUGH
Albin JOSSE
9 septembre 2021

1
Table des matières
1 Architecture de l’échangeur 2

2 Paramètres Physiques des fluides 3


2.1 Températures et Puissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.1.1 Températures Gaz Echappement . . . . . . . . . . . . 4
2.1.2 Température Intermédiaire Gaz Chaud . . . . . . . . . 5
2.1.3 Puissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

3 Géométrie Echangeur 6
3.1 Paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Constantes Géométriques issue des Paramètres . . . . . . . . . 7

4 Corrélations 9
4.1 Gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.2 Eau Liquide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.3 Eau Vapeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4.4 Coefficients d’échanges K . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

5 Etude Paramétrique 11
5.1 Diamètre Virole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.2 Nombre de Serpentin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.3 Pas Axial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

6 Choix Echangeur 14

7 Pertes de Charges 15
7.1 Entrée et Sortie GV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
7.2 Serpentins phase liquide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
7.3 Serpentins phase vapeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
7.4 Parois virole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
7.5 Pertes de charges coté eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
7.6 Serpentins coté gaz chaud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
7.7 Résumé Pertes de Charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1 Architecture de l’échangeur
Ici, le client souhaite un générateur de vapeur vertical. De plus, les sur-
faces d’échanges doivent être issues d’un ou plusieurs serpentins. Ainsi, pour
l’étude de cet échangeur nous allons nous concentrer sur l’architecture de
l’échangeur représenté sur la Figure 1.

Figure 1 – Schéma de principe Générateur de Vapeur

L’eau saturé arrivant à une pression de 45 bar rentre dans l’évaporateur


par dessous, puis ressort par le haut sous forme de vapeur. L’eau est en
contact avec les serpentins. Quant au gaz chaud, ils évoluent à 60 bar dans
les serpentins. Les serpentins sortent orthogonalement à la surface de la virole
qui est un cylindre.

2
2 Paramètres Physiques des fluides
Pour évaluer les échanges thermiques il est indispensable de posséder les
caractéristiques physiques et thermiques de chaque fluide et pour chaque ins-
tant (entrée échangeur ; interface eau liquide et eau vapeur ; sortie échangeur).
Nous possédons des contraintes connues pour l’eau c’est pourquoi il est tri-
viale de déterminé les caractéristiques de l’eau à l’aide de tables thermody-
namiques (toutes les données thermodynamique de l’eau provienne du livre
Properties of Water and Steam in SI-Units d’Ernst SCHMIDT). Cependant,
pour satisfaire ces besoins la température d’échappement de gaz n’est pas
connue. Ainsi, pour caractériser l’échange thermique coté gaz la température
de gaz doit être déterminé dans un premier temps. Cette température est
déterminé dans la partie suivante.
On suppose que les propriétés du gaz fourni dans le mini-projet sont en
fonction de la température en 0 C.

Propriété Eau Vapeur Eau Liquide Gaz


ρ (m3 .kg 1 ) 19.47 787.9 18.40
cp (J.kg 1 .K 1 ) 2500 4866 2209
λ (mW.K 1 .m1 ) 54 625 88
µ (P a.s) 1.99.105 – 2.14.105
Pr 1.12 – 0.53
P (bar) 45 60

2.1 Températures et Puissances


L’évaporateur suit un schéma particulier de réchauffe (Figure 2) puis-
qu’il doit dans un premier temps évaporer une masse d’eau, puis surchauffer
la vapeur produite. Il y a donc coté eau une évolution de la température
constante suivant la hauteur d’eau liquide dans l’échangeur. Quant à l’eau
vaporisé, elle verra ça température évoluer suivant la hauteur de l’échangeur.
De plus, pendant que l’eau s’évapore les gaz chauds perdent en température.
Or, pour dimensionner correctement l’échangeur dans les parties eau liquide
et eau vapeur la température des gaz chauds entre ces deux parties est indis-
pensable, puisque la méthode de dimensionnement sera appliqué deux fois,
respectivement pour l’eau liquide et l’eau vapeur.
Ici, nous allons donc déterminer les deux températures inconnues.

3
Figure 2 – Evolution des températures au seins du GV

2.1.1 Températures Gaz Echappement


Pour établir cette température un bilan thermique s’impose. L’eau est en
saturation, il faut ainsi prendre en compte l’énergie nécessaire à l’évaporation
de l’eau c’est-à-dire la chaleur latente de vaporisation.
D’où,

Dgaz ρgaz cpgaz ∆Tgaz Deau pρliquide Lv ρvapeur cpvapeur ∆Teau q  0 (1)

On peut remarquer le besoin d’utiliser quelques caractéristiques man-


quantes au gaz pour aboutir à la résolution de ce bilan thermique. Pour
l’eau l’utilisation des tables thermodynamique de référence à déjà été fait.
Cependant, les caractéristiques du gaz nous sont fournis en fonction de la
température du gaz. C’est pourquoi l’équation précédente est une équation
d’ordre 6.

Dgaz ρgaz pTgaz qcgaz pTgaz q∆Tgaz Deau pρl Lv ρv cpv ∆Teau q  0 (2)

Pour simplifier les calculs nous supposons que le gaz possède des ca-
ractéristiques moyennes entre l’entrée et la sortie du gaz. Ainsi, on détermine

4
les propriétés avec la température moyenne établit en fonction de l’entrée et
la sortie du gaz. Pour déterminer la solution de (2) nous allons procédé par
dichotomie. On calcul une première fois le membre de gauche de (2) avec
une température d’entrée fixée, si le résultats est très proche de zéro alors
nous arrêtons le calcul et nous retenons la valeur fixée, sinon on continue
le calcul avec une autre valeur de température d’entrée jusqu’à trouver une
valeur correcte pour la température.

Figure 3 – Dichotomie sur Excel

Le résultat de ce calcul se trouve dans le Tableau 2, ainsi qu’un récapitulatif


des paramètres de réchauffe. L’échangeur est configuré en contre-courant.

Paramètre Entrée Eau Sortie Eau Entrée Gaz Sortie Gaz


Température (0 C) 257.41 357.5 410 312.2
Pression (bar) 45 60
Débit (m3 .h1 ) 0.6 200
h (kJ.kg 1 ) 3109.9 1122.1 521.5 736,4

2.1.2 Température Intermédiaire Gaz Chaud


Pour déterminer la température intermédiaire nous appliquons la même
méthode de calcul. Cependant, par rapport au bilan précédent nous suppri-
mons l’énergie liée à la surchauffe de la vapeur d’eau.
D’où,

Dgaz ρgaz cpgaz ∆Tgaz Deau ρliquide Lv 0 (3)

5
Toujours par dichotomie, nous obtenons une température intermédiaire
du gaz de Ti  409, 580 C.

2.1.3 Puissances
Après avoir résolu le problème des températures nous pouvons établir les
puissances nécessaire à l’évaporation et et à la surchauffe.
Puissance évaporation,

Pevap  Deauρl Lv (4)

Puissance surchauffe,

Psurch  Deauρv cp∆T (5)

Ce qui nous donne,

Evaporation Surchauffe
Puissance 220 kW 942 W
Pourcentage (en %) 99,57 0,43

On peut ainsi remarquer que la majorité de l’échange sert à l’évaporation


de l’eau.

3 Géométrie Echangeur
3.1 Paramètres
Pour dimensionner un échangeur beaucoup de données géométriques in-
tervienne. De plus, la recherche de ces données ne peuvent pas se faire en
un seul calcul car beaucoup d’hypothèses sont faite. C’est pourquoi il est
important de déterminé les paramètres variables pour faciliter les calculs sur
un tableur ou un programme. Nous allons donc décrire les variables de ce
problème.
– Nombre d’enroulement
Le nombre d’enroulement correspond au nombre de rangé de serpentin.
Sur la Figure 1 on peut distinguer deux rangé, ainsi l’échangeur de la Figure
1 possède un nombre d’enroulement de 2.

6
– Nombre de serpentin
Le nombre de serpentin comptabilise le nombre de tube mis en forme de
serpentin dans un seul et même rangée d’enroulements. A titre d’exemple sur
la Figure 1 nous pouvons en compter 4.
– Pas axial
Il s’agit de la distance entre deux spires dans un même serpentin. Dans
cet échangeur nous posons un pas fixe dans tout l’échangeur.
– Diamètre Virole
Cette longueur caractérise le diamètre de l’échangeur, car la virole contient
tout le circuit d’échange tel que les serpentins. Ainsi, la virole est une enve-
loppe cylindrique.
– Hauteur Virole
Sachant que la virole est un cylindre simple ici, le paramètre manquant à
ce cylindre est bien évidemment sa hauteur. Cependant, cet échangeur doit
remplir deux rôles dont le premier est d’effectuer une évaporation de l’eau et
la deuxième de surchauffer la vapeur produite.
Dans le chapitre suivant il s’agira de liée les calculs géométriques aux
échanges de chaleur à l’aide de corrélations bien choisit.

3.2 Constantes Géométriques issue des Paramètres


Pour pouvoir avancer dans les calculs d’échange thermique il nous reste
plus qu’une étape. Il s’agit de déterminer les constantes géométriques utiles
aux corrélations d’échange convectif dans les tubes et dans la virole. Le but
de cette section est ainsi de voir comment est calculé ces constantes à partir
des paramètres.
– Les diamètres de et di sont imposé dans ce problème donc nul besoin
de les placer en tant que paramètres.
– Isthme
Il s’agit de la distance séparant les rangées d’enroulement. elle se détermine
de cette manière,
isthme  de  pasaxial
– Diamètre noyau
Il s’agit du cylindre vide au milieu de l’échangeur, et est dépendant de
plusieurs paramètres,
dnoyau  dvirole  2pNenroulement 1qisthme  2de Nenroulement
– Diamètre enroulement
Ici il y a possibilité d’avoir plusieurs enroulement, ainsi un premier diamètre
est déterminé puis les i suivant dépendent du premier,

7
denroulement1  dnoyau 2isthme de
denroulementi  denroulementi1 2isthme de
– Nombre de spire

Nspire  pasN
Hechangeur
serpentin

– Longueur spire
Lspire1
a
 pπdenroulement q2 ppasNserpentinq2
1

Lspirei
a
 pπd enroulementi1 q2 ppasNserpentinq2
– Longueur hélice
Lhelice1  Lspire Nspire
1

Lhelicei  Lspire  Nspire


i 1

– Section de passage eau

Spassageeau  pd2virole  d2noyau q  πde


π n °
denroulementi
4 i1

– Section de passage gaz


2
Spassagegaz  Nserpentinπ d4i
– Surface d’échange gaz

 diπNserpentin ° Lhelice
n
Sechangegaz

i
i 1

– Surface d’échange eau

 πdeNserpentin ° Lhelice
n
Sechangeeau

i
i 1

Pour les deux constantes géométriques suivante il faut prendre en compte


le fait que le générateur de vapeur contient une partie eau liquide qui s’évapore
et une partie eau gazeuse où nous surchauffons la vapeur.
– Surface d’échange eau liquide

Sechangel 
Hl
Sechangeeau
Hechangeur
– Surface d’échange vapeur

Sechangev H Hv
Sechangeeau
echangeur

8
4 Corrélations
4.1 Gaz
Pour les échanges convectifs du gaz plusieurs modèles existes. Il y trois
scénarios le régime laminaire, le régime de transition et le régime turbulent.
Le régime turbulent possède le plus grand coefficient d’échange en convection
forcée. De plus, ce régime permet de prévenir les phénomènes d’encrassement.
Nous allons donc faire en sorte de se placer dans ce régime.
Les étapes à suivre pour déterminer le coefficient h sont dans un premier
temps la vitesse du fluide, puis le nombre de Reynolds de l’écoulement qui doit
être supérieur a 104 . Ces deux paramètres ainsi que quelques paramètres du
fluides vont permettre de déterminer le nombre de Nusselt. Puis, le coefficient
h s’obtient à l’aide du nombre de Nusselt.

Nu 
di h
(6)
λ
Cependant, pour déterminer le nombre de Nusselt plusieurs corrélations
existes. Dans le support support de TD nous en dénombrons 5. D’après celles-
ci une seul correspond aux données du problème posée. En effet, seul la
corrélation Colburn est utilisable à la vu du nombre de Prandtl coté gaz.

N u  0.022Re0.8 P r0.6 (7)

4.2 Eau Liquide


Pour l’ébullition de l’eau nous prenons en compte directement un coeffi-
cient d’échange h moyen, obtenue dans le livre Echangeurs Thermiques de
J.PADET.

gρv λ3v Lv
h  0, 62p q0,25
νv DpTp  Tv q
(8)

9
4.3 Eau Vapeur
Le coefficient h est obtenue à partir du nombre de Nusselt. Et pour la
corrélation du nombre de Nusselt nous prenons l’hypothèse d’un écoulement
perpendiculaire à un cylindre. Cette corrélation est donnée par Yves JAN-
NOT dans Transferts et échangeurs de chaleur .

N u  CRen P r1{3 (9)

Où C et n dépendent de la valeur du nombre de Reynolds. Puis nous


appliquons la méthode utilisé pour le coefficient h coté gaz pour en déduire
le coefficient de convection coté vapeur.

4.4 Coefficients d’échanges K


Pour déterminer la surface d’échange du générateur de vapeur et inclure
toutes les données d’échange il est indispensable de déterminer le coefficient
K tel que,

ϕ  KS∆TLN (10)

Il y deux cas dans cet échangeur, l’évaporation et la surchauffe. Ainsi,


deux K sont à déterminer répondant à ces équations,

ϕevaporation  Kl Sl ∆TLNl
(11)

ϕsurchauf f e  Kv Sv ∆TLN v (12)

Pour déterminer le coefficient K nous suivons l’équation suivante,

1 1
K  p dde h1 Rencrassemente
di de
λ
ln
di
Rencrassementi
hi
q (13)
i e

10
5 Etude Paramétrique
Le facteur important dans cette étude est la compacité. Il s’agit du rap-
port entre la surface d’échange et le volume de l’échangeur. On peut voir à
travers ce nombre que plus il est élevé plus la surface d’échange est impor-
tante par rapport au volume de l’échangeur, il est alors compact. Ici, trois
paramètres peuvent interférer sur la compacité. Nous nous proposons de les
étudier dans ce chapitre.

5.1 Diamètre Virole


Pour étudier l’effet du diamètre de virole nous somme parti d’un échangeur
avec un diamètre de 250 mm jusqu’à 1000 mm. Voici la courbe associée à
cette étude,

4
Compacité

0
0 200 400 600 800 1000 1200
Diamètre Virole

Figure 4 – Compacité en fonction du diamètre de virole

Il n’a pas été possible de descendre en dessous des 250 mm car il n’y
aurait plus de place pour la tuyauterie intérieur. On peut ainsi remarquer

11
que plus la diamètre est petit plus l’échangeur est compact. Cependant, les
hauteurs d’échangeurs associé seront d’autant plus grand ce qui peut nuire à
la stabilité de l’appareil d’autant plus que celui-ci peut-être amené à vibrer.
Pour exemple, pour un diamètre de virole de 250 mm il faut à l’échangeur une
hauteur de 4 m 60, cet échangeur possède des caractéristiques incompatible.
Ou alors il faut prévoir des systèmes d’encrage qui augmenteront le volume
nécessaire au fonctionnement de cet échangeur. Nous allons donc étudier
d’autres paramètres pour pouvoir affuté notre choix d’échangeur.

5.2 Nombre de Serpentin


Ici, le nombre de serpentin dans l’échangeur est étudié à un pas entre les
spires de 35 mm. Voici les résultats de cette étude,

5
Compacité

0
0 200 400 600 800 1000 1200
Diamètre Virole (mm)

Ns = 5 Ns = 8 Ns = 10

Figure 5 – Compacité en fonction du diamètre virole et du nombre de


serpentin (Ns)

La figure 5 montre bien que le nombre de serpentin fait fluctuer la com-


pacité avec des diamètres de virole petit, et que cet effet n’est plus remar-

12
quable après un certain diamètre. Nous avons vu précédemment qu’avoir un
diamètre faible n’est forcement idéal, de plus le nombre de serpentin n’est
pas un paramètre important lorsque les diamètres virole sont plus grand.Un
facteur décisif est aussi le coût de l’échangeur, fatalement plus il y aura de
serpentin plus il y aura d’étape de fabrication. Ceci, nous aiguille un peu plus
quant aux paramètres de l’architecture proposé.
Ainsi, on peut supposé qu’un tel échangeur possèdera un maximum de 5
serpentins et un diamètre virole supérieur à 500 mm.

5.3 Pas Axial


Il ne nous reste plus qu’à étudier le décalage entre chaque serpentins.
Cette étude est faite à un diamètre virole constant et un nombre de serpentin
constant, car nous cherchons à voir la tendance de la compacité par rapport
au pas axial. Comme auparavant voici les résultats,

3,4

3,2

3
Compacité

2,8

2,6

2,4

2,2

2
34 36 38 40 42 44 46
Pas (mm)

Figure 6 – Compacité en fonction du pas

A priori plus les spires sont rapproché plus la compacité augmente. Un

13
effet qui peut être indésirable est le pourcentage de la hauteur en vapeur.
plus les spires sont rapproché plus cette hauteur est faible comme le montre
la figure 7.

18

16

14
Hauteur Vapeur (%)

12

10

2
34 36 38 40 42 44 46
Pas (mm)

Figure 7 – Pourcentage de la hauteur de la vapeur

Il peut être judicieux de garder de la hauteur pour la vapeur car il y a


surement un phénomène d’inertie thermique grâce à cette hauteur. Au cas où
le débit d’eau ne serait pas constant ce paramètre est surement intéressant à
prévoir.

6 Choix Echangeur
Ce chapitre va enfin pouvoir nous éclaircir sur les paramètres choisi. Les
paramètres ont été choisi en fonction des études précédentes. Le générateur de
vapeur présente deux enroulements comme le montre la figure 1. Le tableau
suivant récapitule tout les paramètres du générateur de vapeur,

14
Paramètre Valeur Unité
Diamètre Virole 500 mm
Hauteur GV 2 224,5 mm
Pourcentage Hauteur Eau 89,91 %
Pourcentage Hauteur Vapeur 10,09 %
Pas axial 38 mm
Nombre d’enroulement 2
Nombre de serpentin 4
Compacité 2,84 mm1

Et voici les constantes géométriques issues des paramètres,

Constante Valeur Unité


Diamètre noyau 339,4 mm
Diamètre enroulement 1 381,7 mm
Diamètre enroulement 2 424 mm
Nombre de spire 14
Longueur spire 1 1209 mm
Longueur spire 2 1341 mm
Longueur hélice 1 17 690 mm
Longueur hélice 2 19 620 mm
Surface d’échange 15,8 m2

7 Pertes de Charges
Pour que le générateur de vapeur soit fonctionnel il faut bien sur un
système de pompe. Pour dimensionner ce système de pompe un calcul de
pertes de charges est indispensable. Dans le GV il y a deux types de pertes
de charges. Il y a les singulières issues des changements de directions du fluide
ou des obstacle sur le chemin du fluide, puis il y a les régulières issues des
parois ou de la gravité. Nous allons essayer tout d’abord de lister toutes les
pertes calculable, puis nous procéderons au calcul des pertes.
Pertes de charges singulières :
– Entrée eau : ici il y a un changement de direction du fluide
– Sortie vapeur : idem entrée eau
– Serpentins phase liquide : l’eau liquide passe à travers un faisceau de
tube qui provoque bien-sur des pertes de charges
– Serpentins phase vapeur : idem serpentins phase liquide
Pertes de charges régulières :
– Parois virole

15
– Gravité
– Serpentins coté gaz

7.1 Entrée et Sortie GV


Dans le cas de l’entrée de l’eau nous somme en élargissement brusque
sans déflecteur. D’après l’Idel’Cik,

ζ  p1  SSentree q2
entree2

On émet l’hypothèse d’un DN100 pour l’entrée et la sortie du générateur


de vapeur. D’où,
2 2
ζentree  p1  πr
πr
q
entree 2
2
 p1  entree
d
d2
q2  0, 9216
virole virole

N’ayant pas trouvée de manière convenable d’effectuer le calcul de perte


de charge au niveau de la sortie échangeur nous allons supposé que les pertes
de charges sont identiques à l’entrée comme à la sortie de l’échangeur.

7.2 Serpentins phase liquide


Pour la résolution de cette perte de charge des hypothèses sont nécessaire.
La première est que le fluide s’écoule entre deux plaques la première étant la
paroi de la virole et la seconde plaque le noyau. Ainsi, on suppose aussi
que l’entrée et la sortie du fluide est un rectangle ayant la longueur du
périmètre de la virole et pour épaisseur la distance séparant la virole du
noyau. Deuxièmement, le fluide parcoure un faisceau de tube en files alignées.
Nous pouvons retrouver les corrélations de pertes de charges dans le manuel
de TD échangeur page 27.
Nous sommes dans le cas faisceau de tubes cylindriques disposés en files
alignées où,

isthme
de
 Sd1   Sd2  pas
d
e e e

L’équation qui nous intéresse est,

ζ  ψARemz (14)

16
Où, ψ, A et m sont des constantes établi d’après l’IDEL’CIK. Nous obtenons,

ψ 1
A 0,97
m -0,2
z 13

Ainsi, avec le reynolds de l’eau liquide nous obtenons,

ζ  0, 68
7.3 Serpentins phase vapeur
Ici, nous procedons de la même manière que précédemment. Nous avons
exactement les mêmes constantes ψ, A et m. Seul le nombre de tubes par-
couru et le reynolds change. Ce qui nous donne pour la partie gazeuse,

ζ  0, 41
7.4 Parois virole
Les pertes de charges s’écrivent de cette façon,

∆P  p° ζ f
L ρU 2
q
DH 2

Ici, ρ n’est pas constant nous allons donc par la suite séparer les problème
en deux. Pour faciliter les calculs dans cette section nous allons déterminer
L
f pour chaque phase. A l’aide du diagramme de Moody et avec une
DH
rugosité ε  0,0018 de l’acier pour déterminer f on obtient,
– Phase liquide :

f
L
DH
 0, 24
– Phase vapeur :

f
L
DH
 0, 032
Il n’y a plus qu’a faire le calcul total !

17
7.5 Pertes de charges coté eau
On a,

∆Peau  ∆Pliquide ∆Pvapeur ∆Pgravite

Avec,

Lliquide ρliquide U 2
∆Pliquide  pζentree ζserpentinl f
DH
q 2
Lvapeur ρliquide U 2
∆Pvapeur  pζsortie ζserpentinv f
DH
q 2
∆Pgravite  pρliquidezliquide ρvapeur zvapeur qg

Après calcul,

∆Peau  0, 05 8, 5.104 72 084 = 72 084 P a

On peut remarquer que la faible vitesse de l’eau nous donne des pertes
de charges ∆Pliquide et ∆Pvapeur faible devant les pertes de charges dû à la
gravité.

7.6 Serpentins coté gaz chaud


Même calcul que pour la paroi virole,

ρU 2
∆P  f DL
H 2

Ainsi,

∆Pgaz  205 767 P a


Cette perte de pression est la pression total perdu coté gaz pour tout les
tuyaux.

7.7 Résumé Pertes de Charges


∆Peau 72 084 P a
∆Pgaz 205 767 P a

18
Annexe Notations
ρ masse volumique kg.m3
cp capacité calorifique J.kg 1 .K 1
λ conductivité thermique W.K 1 .m1
µ viscosité dynamique P a.s
Pr nombre de Prandtl sans unité
Re nombre de Reynolds sans unité
P pression bar
Pevap , Psurch puissance W
Lv chaleur latente de vaporisation J.kg 1
h enthalpie J.kg 1
de , di , dnoyau diamètre mm
T température 0C
Deau , Dgaz débit m3 .h1
f coefficient de pertes de charges régulières sans unité
ε rugosité sans unité
ζ coefficient de pertes de charges singulière sans unité

19

Vous aimerez peut-être aussi