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TRAVAUX DIRIGES
DE TRANSFERT THERMIQUE
(Module En311)
(Edition 2019-2020)
10 ALPHABET GREC 33
11 OPERATEUR VECTORIEL 34
12 GRANDEURS THERMIQUES 35
1. Force de Stokes
Un viscosimètre à bille est composé d'une éprouvette thermostatée contenant un liquide dont
on veut mesurer la viscosité. Une bille sphérique en acier, de rayon r, est lâchée sans vitesse
initiale dans cette éprouvette. L'expérience montre que la force de frottement subie par une
sphère immergée dans un uide en mouvement dépend :
du coecient de viscosité η du uide,
du rayon r de la sphère,
de la vitesse de la sphère par rapport au uide.
Le coecient de viscosité ou viscosité dynamique d'un uide, noté η ( ou µ), mesure la résistance
d'un uide au mouvement sous l'eet d'une contrainte τ le long d'un axe x. Une contrainte est
une force par unité de surface (pression).
dv
τ =η
dx
a) Montrer que lorsque la bille atteint sa vitesse limite vlim la viscosité dynamique η est
donnée par :
2r2
η= (µB − µL )g
9vlim
g est l'intensité de la pesanteur.
µL représente la masse volumique du liquide.
µB représente la masse volumique de la bille.
b) Application numérique :
g = 9.81 m · s−2
hauteur de chute h = 0.80 m
Bille en acier : r = 2.5 mm µB = 7.85 g · cm−3
Liquide : glycérine µL = 1.29 g · cm−3
Mesures :
θ1 = 15.0◦ C ∆t1 = 20.9s
θ2 = 20.0◦ C ∆t2 = 13.3s
Rép : η1 = 2.33 P a · s et η2 = 1.49 P a · s
1.4 Calorimétrie.
Exercice 4. Calorimétrie.
1. Capacité thermique ou chaleur massique
a) Quelle quantité de chaleur faut-il fournir à un bloc de cuivre de masse 1.25 kg pour élever
sa température de 20 ◦ C à 80 ◦ C ?
b) Quelle serait la température nale d'une masse de 1.25 kg d'eau prise à 20◦ C si on four-
nissait la même quantité de chaleur ? Conclusion.
Données :
ccu = 384 J · kg −1 · K −1
ceau = 4.18 kJ · kg −1 · K −1 = 1.0 cal · g −1 · K −1
2. Méthode des mélanges
Un calorimètre à l'équilibre thermique contient 95 g d'eau à 20 ◦ C . On ajoute 71 g d'eau à
50◦ C .
a) Quel serait la température d'équilibre si on néglige la capacité thermique du calorimètre ?
b) La température d'équilibre observée est de 31.3◦ C . Calculer la capacité calorique du
calorimètre et en déduire sa valeur en eau.
c) Dans ce calorimètre contenant 100 g d'eau à 15◦ C , on plonge un échantillon métallique de
masse 25g sortant d'une étuve à 95◦ C . La température d'équilibre est de 16.7◦ C . Calculer
la capacité thermique du métal.
Données :
ceau = 4.18 kJ · kg −1 · K −1 = 1.0 cal · g −1 · K −1
FORMULAIRE
CINEMATIQUE MECANIQUE
~
dl Force : F~ = m~a
Vitesse : →
−
v=
dt
~ →
− mA mB
dv Force de Newton : F A/B = G ~uA→B
Accélération : →
−
a= r2
dt
... 1
Energie cinétique Ec = mv 2
2
... Energie
Puissance P =
T emps
→
− 1 qA qB Chaleur :Q = m c ∆θ
Force de Coulomb : F A/B = ~uA→B
4π0 r2
→
− ~ δQ
Force : F = q E Entropie : ds =
T
~ = I · dl
Force de Laplace : dF ~ ∧B
~ Énergie interne : dU = δW + δQ
M a = aReb
longueur L = 1 m,
conductivité thermique λ1 = 380 W · m−1 · ◦ C −1 ,
rayon intérieur R1 = 6 mm,
rayon extérieur R2 = 7 mm.
La température T1 de la paroi intérieure du tube en cuivre sera prise égale à celle de l'eau chaude
qui circule en régime permanent, loin de la paroi soit T1 = 80◦ C . On note Ta = 20◦ C la température
de l'air ambiant loin du tube et h = 10 W · m−2 · ◦ C −1 , le coecient d'échange par convection à la
surface extérieure du tube.
1. Conduite non isolée
(a) Faire un schéma et indiquer les transferts thermiques mis en jeu.
(b) Faire le schéma électrique équivalent et calculer les diérentes résistances thermiques et
la résistance thermique totale. Conclusion.
(c) En déduire le ux thermique perdu par mètre de conduite.
(d) Déterminer la température sur la paroi extérieure du tube. Conclusion.
2. Conduite isolée
On réalise à l'aide d'un matériau isolant de conductivité λ2 = 0.10 W · m−1 · ◦ C −1 une gaine
coaxiale de rayon intérieur R2 et de rayon extérieur R3 = r. On appellera T3 la température en
r = R3 .
L'objectif est d'étudier l'inuence du rayon extérieur de la gaine sur l'isolation du tube en
cuivre.
(a) Faire un schéma et indiquer les transferts thermiques mis en jeu.
(b) Faire le schéma électrique équivalent et calculer les diérentes résistances thermiques en
fonction de r.
(c) En déduire la résistance thermique totale en fonction de r.
(d) Déterminer l'expression du rayon extérieur de l'isolant r = R0 pour lequel le ux thermique
perdu est maximal.
(e) Calculer numériquement ce rayon ainsi que le ux thermique perdu par unité de longueur.
(f) Donner l'allure de la résistance thermique totale en fonction de r.
(g) Donner l'allure du ux thermique perdu en fonction de r.
(h) Conclusion générale.
T1 − T2
Résistance thermique : Rth = U nités : K/W ou ◦ C/W T1 ≥ T2 .
Φ
T (t) − T0 mc
θ(t) = = e−t/τ et τ =
Ti − T0 hS
(a) Montrer que τ est une constante de temps et déterminer sa valeur.
T (t) − Ti
(b) Montrer que la formule précédente peut s'écrire : = 1 − e−t/τ
T0 − Ti
(c) Quelle est l'évolution de la température T1 (t) du thermocouple en fonction du temps ?
(d) Combien de minutes s'écoulera-t-il avant que l'excès de température du thermocouple par
rapport à la température initiale T1 (t) − Ti ait atteint :
50% de TG − Ti ?
90% de TG − Ti ?
99% de TG − Ti ?
2. Cas d'un refroidissement
Le thermocouple, préalablement à la température uniforme chaude Ti = 18◦ C est placé sou-
dainement dans un courant gazeux froid à la température T0 = TG = −64◦ C .
(a) Quelle est l'évolution de la température en fonction du temps : T2 (t) ? Conclure.
(b) Répondre à la même question que 1.(d).
3. Analyse graphique
L'objectif de cette partie est de représenter les évolutions T1 (t) et T2 (t) en fonction du temps
sur le papier millimétré (voir annexe).
(a) Avec les données disponibles, graduer l'axe des abscisses et celui des ordonnées et posi-
tionner les grandeurs calculées.
(b) Représenter T1 (t) et T2 (t).
(c) Donner l'interprétation graphique des deux phrases suivantes :
Dans le cas d'un échauement, après une période de temps écoulée égale à tc , la diérence
de température (T1 − Ti ) atteint 63.2% de sa valeur nale (TG − Ti )
Dans le cas d'un refroidissement, après une période de temps écoulée égale à tc , la diérence
de température (T2 − TG ) atteint 36.8% de sa valeur nale (TG − Ti )
hL̃
Bi =
λ
Le nombre de Biot est un nombre adimensionnel, il mesure le rapport entre la résistance thermique
de conduction du solide et la résistance thermique de convection entre le uide et le solide. Si le
nombre de Biot est inférieur à 0,1, la variation de la température dans le solide est négligeable et on
considère dans ce cas que la température est uniforme dans le solide.
λ conductivité du solide, L̃ longueur caractéristique.
Attention : Ne pas confondre avec le nombre de Nusselt
hd
Nu =
λ
Le nombre de Nusselt est un nombre adimensionnel, il caractérise le transfert de chaleur par convec-
tion entre la surface du solide et le uide. L̃
λ conductivité du solide, d longueur caractéristique.
Sphère de rayon R V= S= L̃ =
Cube d'arête a V= S= L̃ =
TÉRIAU.
2. Montrer que :
Données :
erfc
u petit ; erf c(u) = 1 − 1.1u
Condition de Dirichlet :
t=0 x>0 T (x, 0) = Ti
t>0 x=0 T (0, t) = T0
Solution :
T (x, t) − Ti x
= erf c(u) u= √
T0 − Ti 2 at
Formule de la dérivée :
d[erf (x)] 2 2
= √ e−x
dx π
C1 λ−5
Mλ0 (T ) = C2
e λT − 1
Soit le rapport :
Mλ0 (T )
y=
Mλ0m
Ax−5
y= δ
ex − 1
Déterminer les expressions littérales de A et de δ .
Déterminer l'expression littérale du coecient B de la seconde loi de Wien.
2. Calculer les valeurs des coecients C1 , C2 , δ , B et A ?
Données :
h = 6, 626 10−34 J · s : constante de Planck
k = 1, 38065 10−23 J · K −1 : constante de Boltzmann
c = 2, 998 108 m · s−1 : vitesse de la lumière dans le vide
En utilisant la fonction :
R λ·T 0
M (T ) dλ
F0−λ·T = R0 ∞ 0λ
0
Mλ (T ) dλ
On trouve alors :
ΦI
= F0−λ2 ·T − F0−λ1 ·T
Φ
On obtient alors l'exitance totale émise dans l'intervalle de longueur d'onde I.
Application 1 :
Calculer l'exitance émise dans l'intervalle I = [0, 4 ; 0, 8] µm pour un corps noir d'une surface
de 2 cm2 , porté aux températures de 1500◦ C et de 2000◦ C .
En annexe, valeurs tabulées de la fonction F0−λT
Rx
y(x) · dx
z(x) = R0∞
0
y(x).dx
On montre que la fraction de l'exitance totale émise dans un intervalle de longueur d'onde
I = [λ1 , λ2 ] est donnée par :
I2 = [0, 4 ; 0, 8] µm ( visible).
λm · T = 2898 µm · K
Mλ0m = B T 5
4. Loi de Planck.
2πhc2 λ−5 C1 λ−5
Mλ0 (T ) = hc = C2
e λkT − 1 e λT − 1
Mλ0 (T ) Emittance monochromatique d'un corps noir à la température T et pour une longueur
d'onde λ.
avec :
h = 6, 626 10−34 J · s : constante de Planck.
C1 = 2π hc2 = 3, 7413 10−16 W · m−2 .
hc
C2 = = 1, 438777 10−2 m · K.
k
c=const.c
cusi=const.unit(u'speed of light in vacuum')
print("vitesse de la lumière c = ",c,cusi) # imprime célérité + USI
Vitesse de la lumière c = 299792458.0 m.s−1
h=const.h
husi=const.unit(u'Planck constant')
print("constante de Planck h = ",h,husi)# imprime cste de Planck + USI
Constante de Planck h = 6.62607004 10−34 J.s
k=const.k
kusi=const.unit(u'Boltzmann constant')
print("constante de Boltzmann k = ",k,kusi) # imprime cste de Boltzmann+ USI
Constante de Boltzmann k = 1.38064852 10−23 J.K −1
pi=const.pi
print('Pi=',pi)
Pi= 3.141592653589793
sigma=const.sigma
sigma2= 2*pi**5*k**4/(15*c**2*h**3)
sigmausi=const.unit(u'Stefan-Boltzmann constant')
print("constante de Stephan-Boltzmann sigma =" ,sigma2, sigma,sigmausi)
Constante de Stephan-Boltzmann σ = 5.670366816083269 10−8 W m−2 K −4
C1= 2*pi*h*c**2
C2=h*c/k
delta = C2/(2898*10**(-6))
B=5*C1*x0**4/(C2**5*exp(x0))
A=(C1/B)*(delta/C2)**(5)
B1=C1*delta**5/((C2**5)*(exp(delta)-1))
B= 1.2866919965118618 10−5 W.m−3 .K −5
A= 142.26916782340652
Hypothèses
Il y a du vide entre la surface noire de l'absorbeur et la vitre.
L'équilibre thermique est atteint.
Le soleil émet comme un corps noir à TS = 5800K . Le ux solaire arrivant sur le capteur est
égal à : ϕ = 1000 W · m−2 .
Les caractéristiques du vitrage sont les suivantes :
A) ABSENCE DE VITRAGE
Le ux solaire incident sur la vitre est réparti dans les 3 bandes spectrales 1 , 2 et 3 · Les quantités
ϕ1 , ϕ2 et ϕ3 sont respectivement la partie du ux incident dans chacune des 3 bandes spectrales.
HYPOTHÈSES :
Toute la puissance du rayonnement émis par l'absorbeur se trouve dans la bande spectrale 3 .
Le rayonnement de l'absorbeur se situe donc dans l'infra-rouge et au-delà pour une température
inférieure à 560 K (à valider a posteriori ).
L'absorbeur n'émet que du côté de la vitre, l'autre côté étant isolé.
Rappel :
On appellera 3 , l'émissivité de la vitre. L'application de la loi de Kirchho conduit donc à α3 = 3 .
Pour un corps noir = α = 1.
1. Donner une représentation schématique du ux solaire dans le capteur en présence de vitrage.
2. Écrire les bilans des ux thermiques pour la vitre et pour l'absorbeur.
3. En déduire les températures de la vitre TV et de l'absorbeur T . Les calculer.
4. Conclusion.
On pose :
Rx
y(x) dx
z(x) = R 0∞
0
y(x) dx
On obtient alors :
ϕ1
= z(x) avec x = λ
λm
ϕ
λm est donnée par la première loi de Wien. En utilisant le courbe de Planck réduite intégrée
on peut alors calculer ϕ1 .
On obtient alors :
ϕ2
= z(x2 ) − z(x1 )·
ϕ
avec
x1 = λ1
λm
et x2 = λ2
λm
λm est donnée par la première loi de Wien. En utilisant le courbe de Planck réduite intégrée
on peut alors calculer ϕ2 .
On obtient alors :
ϕ3
= z(x2 ) − z(x1 )·
ϕ
avec
x1 = λ1
λm
et x2 = λ2
λm
λm est donnée par la première loi de Wien. En utilisant le courbe de Planck réduite intégrée
on peut alors calculer ϕ3 .
En utilisant le tableau des valeurs de la courbe réduite de Planck intégrée, sachant que le soleil
émet comme un corps noir à TS = 5800K et que le ux solaire arrivant sur le capteur est égal à :
ϕ = 1000 W · m−2
1. Déterminer la longueur d'onde λm correspondant au maximum de l'émittance pour la tempé-
rature donnée.
2. Déterminer la densité de ux ϕ1 partie de la densité de ux incident dans la bande spectrale
1 0 < λ < 0, 4 µm .
3. Déterminer la densité de ux ϕ2 partie de la densité de ux incident dans la bande spectrale
2 0, 4 < λ < 2, 5 µm .
4. Déterminer la densité de ux ϕ3 partie de la densité de ux incident dans la bande spectrale
3 λ > 2, 5 µm .
A l'intérieur, l'air a une température Ti = 294 K (21◦ C), le coecient de transfert par convec-
tion étant hi = 11 W · m−2 · K −1
A l'extérieur, l'air a une température Te = 272 K (−1◦ C), le coecient de transfert par
convection étant he = 34 W · m−2 · K −1
Le toit se comporte comme un corps noir et reçoit une densité de ux rayonnant solaire incident
ϕsol = 785 W · m−2 . De plus, on suppose que la température de l'espace environnant est
Tesp = 253K .
1. Faire une schématisation du toit en y portant l'ensemble des ux thermiques sur la face exté-
rieure.
2. Après avoir écrit le bilan énergétique sur la face extérieure du toit, déterminer :
(a) la température sur la face extérieure du toit TS ;
(b) Le ux de chaleur qui traverse le toit.
Données : σ = 5, 67 10−8 W · m−2 · K −4 constante de Stefan-Boltzman
TRAVAUX DIRIGES
DE TRANSFERT THERMIQUE
Échangeurs et ailettes
(Module En322)