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Libellé de l’action

« Technologie et maintenance des pompes centrifuges »


 Situation projetée :
 Maîtriser la technologie des pompes centrifuges;
 Améliorer la disponibilité et standardiser les modes opératoires de
démontage t remontage des pompes centrifuges;

 Objectifs de formation :
 Connaître la technologie et les paramètres de bon fonctionnement des
pompes centrifuges;
 Connaître les règles d'installation des pompes centrifuges;
 Identifier les facteurs de dégradations des pompes centrifuges;
 Maîtriser les modes d'entretien de routine et de détection des pannes.
GRANDES LIGNES DU CONTENU :

 Notion de calcul hydraulique


 Courbe de réseau et point de fonctionnement
 Couplage des pompes (en série et en parallèle)
 Nomenclature des pompes centrifuges
 Etude technologique des systèmes d’étanchéité des pompes centrifuges
 Montage des tuyauteries d’aspiration et de refoulement
 Principe de fonctionnement des pompes centrifuges
 Amorçage des pompes centrifuges
 Problème de cavitation
 Problème du coup de bélier
 Avaries, causes et remèdes
 Démontage, expertise, montage et réglage d’une pompe
 Plan de maintenance

Instruction de montage de pompe WARMAN type 500 & 600


Risques mécaniques liés au Motopompe Centrifuge

Moteur Accouplement Pompe


Electrique Centrifuge

• Ecrasement, • Ejection de fluides sous pression,


• Cisaillement, • Projection de pièces, poussières …
• Coupure, sectionnement, • Brûlure,
• Happement, enroulement, • Électrocution…
• Chocs,
TECHNOLOGIE DES POMPES

Classement en 2 catégories basées sur le mode de transmission de l’énergie au fluide


LA POMPE ?

Une pompe pour quoi faire ?


• Arrosage.
• Alimentation domestique.
• Surpression collective, industrie, anti-incendie.
• Transfert.
• Relevage...

Où est l’eau ?

• Puits.
• Forage.
• Rivière.
• Bâche, bassin, citerne.
• Reprise sur réseau communal...
En trouve deux cas:
•EXCÈS D’EAU
Il faut évacuer l’eau Pompes de relevage

•MANQUE D’EAU Pompe centrifuges PUISARD


(Vide cave)
Il faut rechercher l'eau :
Jusqu'à 7 mètres de profondeur Toutes pompes de surface
Jusqu'à 8 mètres de profondeur Pompes à amorçage automatique
Au-delà de 8 mètres de profondeur Pompes immergées de forage

Pompe centrifuges auto amorçage Pompe centrifuges auto amorçage avec pompe à vide intégrée Pompe centrifuges immergée
Les pompes centrifuges sont des machines tournantes qui
transforment l’énergie mécanique fournie par un moteur (généralement
électrique) en énergie hydraulique qui assure le transport des fluides.

Energie Energie Energie


Electrique Mécanique Hydraulique

GROUPE
ELECTROPOMPE
CENTRIFUGE
Réglage du débit

Vanne de réglage située au voisinage Variation de la vitesse de rotation


du refoulement de la pompe de la roue de la pompe

Pas de réglage à l’aide d’une vanne à l'aspiration

↓ de pression en E et risque de cavitation


1. L’HYDROSTATIQUE :
1.1 Définition :
C’est la branche de la physique qui étudie les propriétés des liquides au repos.
L’hydrostatique étudie en particulier la transmission des pressions.
1.2 La pression :
La pression indique la force par unité de surface. L’unité légale de pression est le pascal
(Pa). C’est la pression exercée par une force de un newton uniformément répartie sur
1m2 :
1 Pascal (Pa) = 1 Newton / m 2
Cette unité étant très petite, elle n’est pas utilisable couramment. En pratique elle est
remplacée par le bar qui correspond à la pression exercée par une force de 1 décanewton
par cm2 :

1 bar = 1 daN / cm2 = 10 5 pascals


1.3 Les différentes pressions :
Les différentes pressions que nous rencontrons en hydrostatique sont :
• La pression atmosphérique (Pa), qui s’exerce généralement dans les réservoirs
et qui permet l’alimentation des pompes. Elle varie autour de 1 033 millibars.
• La pression dans un liquide au repos, due au poids de la colonne de liquide :

p= .g.h
Où : p= pression en pascal
 = masse spécifique en kg / m3
g = accélération de la pesanteur
= 9.81 m / s / s (prendre 10)
h = hauteur en mètre
Exemple 1:
Pression au bas d’une colonne d’eau de 1 mètre de hauteur (=1000kg/m3) :
p= .g.h=1 000 x 10 x 1=10 000 pascals = 0.1 bar.

Ce qui se vérifie, puisque dans l’eau la pression augmente de 1 bar tous les 10 m. Cette
pression est très faible par rapport aux pressions utilisées en hydraulique.

La pression due à une force extérieure agissant sur un fluide dans un volume fermé. C’est la

pression relative lue sur un manomètre.

Exemple 2 : Une force de 8000 daN agissant sur une section de s=100cm2 exerce une

pression de :

F 8 000
P= = = 80 bars
S 100
2. L’HYDRODYNAMIQUE
2.1 Définition :
L’hydrodynamique étudie les propriétés des fluides en mouvement.
Un fluide en mouvement est caractérisé par sa pression et son débit.
Il fait apparaître la pression dynamique, qui est la pression créée par l’énergie cinétique du
fluide :

2
p dynamique =  V / 2
2.2 Le débit :

C’est le Volume de fluide qui s’écoule au travers d’une section droite durant l’unité de temps.
L’unité est le m3 / s.
En pratique, cette unité est trop grande. Elle est remplacée par le litre par minute ou le cm3 par
seconde.
On pourra considérer le débit volumique en m3 / s et dans certains cas le débit massique
en kg/s :
Débit volumique :
Q vol = S.v moyenne. avec :
Débit massique :
Q mas = ρQ = ρ S.v moyenne. avec :
Q vol en m3 / s, S en m2, v en m/s, ρ en kg/m3.

2.3 Conservation du débit


Le débit Q est constant en tous les points d’un même circuit. Les vitesses varient en
fonction des sections :
Q = S1. V1 = S2. V2 = S3. V3
C’est l’équation de continuité.

V1 V2 V3

S1 S2 S3
Utilisation des turbo-pompes et pompes centrifuges
Installation de pompage
Circuit ouvert

Système de pompe destiné


à relever de l’eau à un
niveau supérieur
Installation de pompage
Circuit de chauffage fermé

Système de circulation d’eau


utilisant l’exemple d’un
circuit de chauffage
Les pompes équipées de moteur à « rotor noyé »

(circulateur ou accélérateur)
Une pompe est dite montée en charge si,
elle se remplit toute seule du produit à pomper
(bac d'aspiration situé au dessus de la pompe,
ou bac sous pression par ex).

Le schéma détaillé d'une pompe centrifuge


montée en charge doit contenir:
- des vannes d'isolement amont/aval et une
vanne de purge
- un clapet au refoulement, pour empêcher un
retour de produit en cas d'arrêt
- une mesure de pression au refoulement,
pour contrôler son fonctionnement
Une pompe est dite montée en aspiration
si son bac d'alimentation est situé en dessous
du niveau de la pompe. Si elle est initialement
vide de tout produit, elle doit donc se remplir
de liquide avant de démarrer.
Dans le cas ou elle se remplit toute seule
après démarrage, la pompe est dite auto-
amorçante.
Les pompes centrifuges ne sont généralement
pas auto-amorçantes, elle doivent être
remplies manuellement à l'aide d'un dispositif
approprié (entonoir, produit pris au
refoulement...)

Le schéma d'une pompe centrifuge montée en aspiration doit contenir:


une vanne d'isolement en aval et une vanne de purge, un clapet au
refoulement un clapet (et éventuellement crépine) à l'entrée de la ligne
d'aspiration pour éviter son désamorçage lors de l'arrêt de la pompe une
ligne d'amorçage permettant de remplir la ligne d'aspiration avant
démarrage, si besoin une mesure de pression à l'aspiration et au
refoulement.
COMMENT DÉTERMINER LES CARACTÉRISTIQUES
D'UNE POMPE ?

Deux éléments déterminent une pompe :

Le débit
C’est la quantité d’eau nécessaire au bon fonctionnement de l’installation.

La pression ou HMT (Hauteur Manométrique Totale)

C’est la force qui permet le transport de l’eau dans la tuyauterie et son


utilisation au point le plus élevé de l’installation.
SCHÉMA D'INSTALLATION POMPE DE SURFACE
Calcul de la pression = HMT :

TRÈS IMPORTANT
1 kg de pression = 1 bar = 10 m de colonne d'eau (m.c.e.)

Trois éléments principaux permettent le calcul de la pression :


Ha : Hauteur géométrique d'aspiration.
+ Hr : Hauteur géométrique de refoulement.
+ P : Pression résiduelle : pression utile dans l‘installation (le point le plus
haut et le plus loin), (généralement 1,5 bar).
HMT = Hauteur Manométrique Totale
valeur à laquelle il convient d'ajouter les pertes dues aux frottements dans la
tuyauterie.
Si les diamètres des tuyaux sont respectés on peut prendre 15 % pour les
frottements.
Les pertes de charge sont fonction de :
• la longueur de la tuyauterie,
• du diamètre du tuyau et de sa qualité (fer - polypropylène - cuivre),
• du débit de l'installation,
• des coudes, clapets, vannes et autres accessoires.
(voir tableau).
pertes de charge singulières
Perte de charge
Définition
"variation brusque de vitesse (norme et/ou direction)"
 changements de section de conduite, coudes, embranchements, vannes, débitmètres, …

Changements de section

• élargissement brusque

• rétrécissement brusque
pertes de charge singulières
Coudes

• coude brusque 

• coude arrondi 
pertes de charge singulières
Jonctions entre 2 conduites

Confluent symétrique
Séparation symétrique
1 2 1 2

3 3

Connexion par brides Connexion par raccords


pertes de charge singulières
Jonctions entre 2 conduites

Confluent latéral
1 2

Branchement (latéral)
1 2
pertes de charge singulières
Accessoires

• vannes et robinets
– k dépend du type de vanne, de sa technologie
et de l'ouverture de la vanne

• organes de sécurité et de mesure /obstacles


 clapets, soupapes, débitmètre, …
 grilles, chicanes, filtres, garnissages, …
– k dépend de la géométrie
pertes de charge singulières
Accessoires
Vanne à papillon

Robinets à Boisseau
pertes de charge singulières

Clapet à battant
COEFFICIENT DE PERTES DE CHARGE EN MÈTRES,
CALCULÉ POUR 100 MÈTRES DE TUYAUTERIE (exemple)
nombre de Reynolds - régimes d'écoulement
LES REGIMES D’ECOULEMENT

35
courbe caractéristique HMT fonction du débit volumique

Une pompe centrifuge a pour vocation de pomper un fluide d'un point A,


nommé aspiration (bac d'aspiration par exemple), à un point B, nommé
refoulement (colonne, autre...).
SCHÉMA D'INSTALLATION POMPE DE SURFACE
(Etude de cas)
Exemple 1 de calcul de la pression :

Pour un puits dont l'eau Calcul :


est à 4 m de profondeur, Ha : Hauteur géométrique d'aspiration 4m
la hauteur de refoulement + Hr : Hauteur géométrique de refoulement 12 m
est de 12 m. + P : Pression résiduelle
La pression minimum Rappel : 2 bars = 2 kg = 20 m 20 m
dans le robinet le plus haut
et le plus éloigné sera HMT: Hauteur Manométrique Totale 36 m
au minimum de 2 bars. + 15 % pour les frottements 5,4 m

HMT : pression : 41,40 m


CHOIX DE LA POMPE

• Selon la profondeur de l'eau, choisir une pompe de surface ou une pompe immergée.
• Choisir la pompe dont la courbe passe au-dessus ou par le point d'utilisation.

Exemple 1 : 2,4 m3 /h avec une HMT de 42 m C.E.


Exemple 2 de calcul de la pression :

Pour un réservoir dont la Calcul :


pompe est en charge, Ha : Hauteur géométrique d'aspiration 0m
la hauteur de refoulement + Hr : Hauteur géométrique de refoulement 12 m
est de 12 m. + P : Pression résiduelle
La pression minimum Rappel : 2 bars = 2 kg = 20 m 20 m
dans le robinet le plus haut
et le plus éloigné sera HMT: Hauteur Manométrique Totale 32 m
au minimum de 2 bars. + 15 % pour les frottements 4,8 m

HMT : pression : 36,80 m


CHOIX DE LA POMPE

• Choisir la pompe dont la courbe passe au-dessus ou par le point d'utilisation.

Exemple 2 : 2,4 m3 /h avec une HMT de 36,80 m C.E.

36,80
Courbe de réseau et point de fonctionnement
La hauteur manométrique totale fournie par une pompe est en fonction du débit de
liquide circulant: elle diminue toujours quand le débit augmente.

Le point de fonctionnement de la pompe est l'intersection de la caractéristique de la


pompe et de la caractéristique du réseau: fixer un débit impose automatiquement la
valeur de la hauteur manométrique totale.
Roue radiale Roue semi – axiale Roue hélice
ou hélico centrifuge
100 m 60 m 30 m 15 m 5m
H

15 20 50 100 200 N

N< 20 30<N<120 N >150


Q : petit Q : moyen Q :grand
H : grande H : moyenne H :faible N=nxQ
H
Couplage des pompes :

Pour parvenir à obtenir certaines conditions de fonctionnement impossibles à réaliser


avec une seule pompe, les utilisateurs associent parfois deux pompes dans des
montages en série ou en parallèle.

POMPES ASSOCIEES EN SERIE POMPES ASSOCIEES EN PARALLELE


On considère deux pompes P1 et P2 ayant des caractéristiques différentes.

Qv Qv
a/ Couplage en série P1 P2

Les pompes P1 et P2 montées en série sont traversées par le même débit de liquide Qv.
A un débit donné, la hauteur manométrique totale de ce couplage Hmt série est la
somme des hauteurs manométriques totales Hmt1 et Hmt2 des deux pompes
fonctionnant séparément à ce même débit:

Hmt série = Hmt1+Hmt2

Le couplage en série permet d'augmenter fortement la hauteur


manométrique totale:
il convient donc bien pour un réseau présentant des pertes de charge importantes.
Qv1
P1
b/ Couplage en parallèle: Qv Qv= Qv1+Qv2

P2
Qv2
Les pompes P1 et P2 montées en parallèle montrent la même hauteur manométrique
totale Hmt.
Les deux pompes n'étant jamais totalement équivalentes, la somme des débits des
pompes utilisées séparément pour une Hmt fixée est inférieure au débit total QV
obtenu par couplage à cette même Hmt. Une des pompes a toujours tendance à
"freiner" le liquide au refoulement de l'autre pompe; cette tendance peut aller jusqu'à
entraîner la rotation de la pompe en sens contraire.
Les pompes sont souvent équipées d'un clapet anti-retour sur la canalisation de
refoulement pour éviter le retour de liquide au refoulement d'une des pompes.

Le couplage en parallèle permet d'augmenter le débit dans le réseau:


Il convient bien pour un réseau présentant des pertes de charge assez faibles.

Les pompes sont parfois montées en parallèle (by-pass) avec une seule des deux
fonctionnant. En cas de panne ou pour une action de maintenance le montage permet
alors de continuer à fonctionner en démarrant la deuxième pompe.
Caractéristiques pour différents modes de fonctionnement :
En bleu : pompe en fonctionnement individuel,
En rouge: montage de pompes en parallèle,
En vert : montage de pompes en série;
p : pression,
Q : débit
Moto-Pompe Centrifuge

Moteur Pompe
Accouplement
Electrique Centrifuge

Entrainement Liaison Machine

Energie Energie Energie


Electrique Mécanique Hydraulique
Roue, diffuseur et volute

Les roues radiales génèrent des HMT plus élevées pour des débits moindres.

Roue radiale ou centrifuge Roue fermée Roue semi-radiale


ou hélicocentrifuge

Roue de pompe centrifuge


(de type hélico-centrifuge)
Roue, diffuseur et volute

Plusieurs roues peuvent être associées en série sur un même arbre de manière à
augmenter la HMT globale de la pompe que l'on appelle pompe multicellulaire.
On trouve parfois une roue double en parallèle, l'objectif étant alors d'augmenter le
débit.
Les roues des pompes centrifuges sont également appelées impulseur, turbine, ou
hélice (selon forme)

Arbre avec double roue radiale pour pompe centrifuge double étage
L'association de deux roues en série sur un même arbre permet
d'augmenter la HMT globale de la pompe
Roue, diffuseur et volute

Types de roue pour les pompes centrifuges:


les roues axiales sont plutôt utilisées pour des débits élevées et de faibles HMT.

Roue axiale ou hélice Roue ouverte Roue semi-ouverte


Diffuseur de pompe centrifuge

Son rôle est de canaliser le fluide accéléré par la roue


et de le diriger vers la volute et la tubulure de refoulement.
Roue, diffuseur et volute

Plusieurs roues peuvent être associées en série sur un même arbre de manière à
augmenter la HMT globale de la pompe que l'on appelle pompe multicellulaire.
POUSSEE AXIALE

Sans Equilibrage Chambre Equilibrage


POUSSEE AXIALE

Ailettes Dorsales Disque d’équilibrage


PRESSE ETOUPE
But :

Le but du presse étoupe est de réduire les fuites vers l'extérieur qui se
produisent au passage de l'arbre à travers le corps de pompe, et d'empêcher
les entrées d'air du côté aspiration.
Le presse étoupe se compose d'un boitard, d'un fond de presse étoupe, d'un
chapeau et d'une garniture.
1. Boitard :

Le boitard est le logement dans lequel est placé le presse étoupe. Il peut faire
un ensemble avec le corps de la pompe. Dans certains cas, il peut être
amovible, ce qui permet le démontage facile.
2. Fond de presse étoupe :

Le fond de presse étoupe est constitué par une pièce amovible pour les petites
pompes et fait partie intégrante des corps de pompes de dimensions importantes.
Le rôle de cette pièce est de servir de butée à la garniture et de palier.
3. Chapeau ou Fouloir
Le rôle du chapeau est de maintenir en place la garniture et de régler son serrage.
Le chapeau -de presse étoupe se fixe au corps de pompe au moyen de boulons,
dans le cas de petites pompes il se visse directement sur le corps de pompe.
4. Garniture
Une garniture peut être
•Un bourrage plastique
•Une garniture textile tressée Une garniture
moulée
•Une garniture semi-métallique
4-1. Facteurs d'emploi •Une garniture métallique Une garniture
mécanique
L'emploi de telle ou telle garniture est conditionné par La pression de service,
la température d'emploi et la nature du fluide pompé.
4-2. Bourrage en plastique

Un bourrage plastique est placé entre deux anneaux de tresse carrée.

4-3. Garniture Textile Tressée:

Les garnitures textiles se présentent en tresse carrée d'un calibre adapté


aux dimensions du boitard. Cette tresse est découpée en anneaux dont le
diamètre intérieur est déterminé par le diamètre de l'arbre. deux anneaux
successifs sont placés avec leurs joints diamétralement opposés. Le chapeau
doit être serré modérément et permettre une légère fuite du liquide pompé.
Les produits de base de garnitures textiles et leurs conditions d'emploi sont :

Amiante suiffée : eau, température limite 80°c


Amiante graphitée : eau, huile, température limite 400°c
Amiante bleue : tous les acides jusqu'à 120°c y compris l'acide nitrique.
Coton suiffé : eau et saumure jusqu'à 90°c.
Coton graphité : eau chaude jusqu'à 150°c.
Téflon graphité : acides, produits chimiques, température d'emploi 80 à
200°c.
Coton avec couches caoutchouc vulcanisées : eau chaude et froide jusqu'à 150°c.
Lin graphité avec âme en caoutchouc : eau froide, pression jusqu'à 300
bars, température limite 90°c.
4-4. Garniture moulée:
Les garnitures moulées sont en caoutchouc naturel ou synthétique, en
matières plastiques (Téflon, silicones), en cuir, en tissu de coton ou
d'amiante.
Leur emploi est limité par:
• La température :
exemple :
 Caoutchouc entre 20° et 60°c ;
 Téflon entre 80° et 200°c ;
 Silicones entre 60° et 250°c.
• La pression : ces pièces peuvent résister à des pressions très grandes.
• La nature du fluide véhiculé

La forme de ces joints dépend de leur emploi. Ils ont une forme de tore
(anneaux d'étanchéité statique ou dynamique), ou une forme d'anneau ; dans
la forme en U, les lèvres tendent, par leur élasticité, à répondre leur forme
plane et à se presser sur l'arbre.
4-5. Garnitures semi-métalliques

Elles forment dans le presse étoupe une surface métallique douce, continue qui
conserve les arbres lisses, le revêtement assurant la compression. Ces garnitures
sont constituées par un empilage de laminés métalliques doux et très fins
(cuivre, aluminium, antifriction) toronnés et manufacturés en anneaux dans la
partie centrale est en fils d'amiante n'ayant aucun contact avec le fluide et les
pièces mobiles.

Les garnitures semi-métalliques se présentent :

• En cordons.
• En bagues prêtes à être posées.
• En vrac (amiante graphité - paillet de cuivre)
Types de Presse Etoupe

Chambre d’arrosage

Lanterne d’arrosage
Douille Lanterne

Sans arrosage extérieur


4-6. Garnitures métalliques

Ces garnitures sont rarement employées comme presse-étoupe de pompes


centrifuges. Elles sont constituées par des bagues d'étanchéité en antifriction,
en deux ou trois parties, en profil axial biconique, portant sur la tige ou l'arbre
et par des bagues de pression en bronze.
4-7. Garnitures mécaniques :
Le principe de ces garnitures est toujours le même. Les surfaces formant joints
sont situées dans un plan perpendiculaire à l'arbre. Elles tournent avec l'arbre.
La garniture s'appuie d'une part sur la bride du presse-étoupe.
Pour éliminer les frottements, les surfaces de contact sont lubrifiées à l'huile ou
refroidies par l'eau ou baignent dans le fluide lui même.
Le serrage est assuré par un ressort.
Ce genre de garnitures permet d'obtenir une étanchéité pratiquement absolue
sous condition que la pompe travaille dans des bonnes conditions.
Ces presse-étoupes mécaniques sont particulièrement utilisés pour le pompage
de liquides corrosifs ou inflammables.
GARNITURES MECANIQUES

Gardez les mains et


outils propres
Nettoyez l’arbre moteur
et vérifiez les dommages
qui peuvent faire fuir le Appliquez quelques
joint torique gouttes d’huile sur la
surface de la
garniture mécanique
afin de prévenir le
collage avec l’autre
surface
Appliquez de la graisse sur
l’anneau de retenue afin de
le protéger de la corrosion Lubrifiez l’arbre moteur
5 - MANUTENTION

Les groupes électropompes doivent


être manipulés avec soin.
Pour toute manutention de groupe
procéder comme indiqué sur le croquis
ci-dessous, à l'aide des ouvertures
prévues à cet effet sur le socle.

6 - STOCKAGE
Ce stockage doit être réalisé à l'abri des intempéries, des poussières, des vibrations, des
chocs, dans des locaux secs et fermés.
Après un stockage prolongé du matériel, il est recommandé de refaire le presse-étoupe
sur les pompes qui en sont équipées, celui-ci ayant vraisemblablement séché pendant
cette période.
Toutefois, avant d'effectuer le changement, laisser tourner la pompe pendant 24 heures,
presse-étoupe desserré et le resserrer progressivement.
Si des fuites importantes persistent, le changement des tresses s'avère obligatoire.
7 - INSTALLATION

Disposer le groupe le plus près possible de la réserve d'eau dans un endroit facilement
accessible.
Les tuyauteries d'aspiration et de refoulement doivent être montées de façon à ne pas
créer d'efforts mécaniques sur le corps de la pompe.
Le groupe doit être installé dans un local aéré, protégé des intempéries.
7.1 - Scellement et calage du groupe

Le parfait alignement des arbres de la pompe et du moteur est une condition indispensable
à la bonne tenue des paliers et de l'accouplement.
Le socle du groupe présentant obligatoirement une certaine élasticité, son bridage sur une
surface gauche détruirait l'alignement des deux arbres, entraînant :
- une usure rapide des pièces de l'accouplement,
- un échauffement et une usure rapide des paliers des deux machines,
- des vibrations.
Le groupe devra reposer sur un massif non déformable présentant une surface plane et
horizontale.
7.2 - Montage des tuyauteries :
Une pompe ne doit jamais constituer un support de tuyauterie.
Les tuyauteries ne doivent pas exercer de contrainte sur les brides des orifices de la
pompe. Ces contraintes pourraient être la cause de déformations de la pompe et
de désalignement pompe-moteur.
7.2.1 - Tuyauterie d'aspiration
Cette tuyauterie doit être d'un
diamètre suffisant pour ne pas créer
de pertes de charge trop importantes.
Elle doit résister à la dépression et
doit être parfaitement étanche et
posée de telle manière qu'il ne puisse
se former de poches d'air nulle part
(ne pas présenter de point haut).
Un clapet de pied crépine étanche doit être
monté à son extrémité.
Une pente de 2 % montante vers la pompe est
préconisée afin de purger parfaitement la
conduite.
La crépine ne doit pas permettre le passage de
particules supérieures à 2 mm. Elle doit être
située à une profondeur en dessous du niveau
des plus basses eaux ne permettant pas le
siphonnage de l'air extérieur, et être éloignée
des parois et du fond du puits.

Convergent
L=5xD

Côté conduite Côté pompe


aspiration
Niveau du fluide avant
la mise en service
Réservoir d’aspiration Tuyau de remplissage

Robinet d’arrêt

Clapet anti retour

Orifice liquide

Vanne d’aspiration
avec fermeture
hydraulique

7.2.2 - Tuyauterie de refoulement :


Son diamètre doit être choisi après avoir soigneusement calculé les pertes de
charges de l'installation.
Prévoir sur cette conduite une vanne de réglage de débit et un clapet de retenue
placé en amont de la vanne.
Cette conduite sera munie, si besoin est, de purgeurs d'air situés aux points hauts.
III. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :

Généralités :

1. 1 Éléments constitutifs d'une pompe centrifuge mono-étage

La figure 2, représente les éléments constitutifs d' une pompe centrifuge.


Les pompes centrifuges comprennent. généralement, l es éléments suivants :
Un conduit d' aspiration du fluide vers la roue (impulseur) de la pompe.
Une roue, qui est l'élément essentiel de la pompe. La totalité de l'énergie est
apportée au fluide sous deux formes distinct es:
₋ d'une part, directement, sous la forme d'un accroissement de pression statique ;
₋ d'autre part, sous la forme d'un accroissement d'énergie cinétique, qui est lui-même
transformé en pression dans les organes situés en aval de la roue.

La roue est munie d'aubes, qui sont décalées angulairement de façon régulière.
Elles sont en nombre variable, elles sont inclinées en arrière.

une volute qui a le rôle de recueillir le fluide sortant à grande vitesse de la roue, de le
canaliser, puis de le ralentir, transformant ainsi en pression une part importante de son
énergie cinétique.
Des dispositifs d'étanchéité internes sont destinés à limiter le retour vers l'aspiration et à
réduire les débits de fuite internes.
Un arbre a pour fonction de porter la roue, d'assurer son centrage dynamique et de
transmettre la puissance.
Un système d'étanchéité vers l'extérieur a pour fonction d'empêcher une fuite externe ou
tout au moins, d'en limiter l'importance.
L'étanchéité externe peut aussi être assurée par une garniture mécanique.

Diffuseur Canaux vers


aspiration de
Il existe également des Roues la roue

pompes multi-étages suivante

avec un nombre de roue Aspiration


définie par une hauteur
manométrique voulue, tel
qu'indiqué à la figure 3.
1.2 Fonctionnement :
L'énergie du fluide augmente en lui donnant une accélération tangentielle (ou rotation
par rapport à 1' axe de 1 'écoulement) durant son passage dans la pompe.
Cette énergie est fournie par la roue, qui elle, est entraînée par un moteur.
Pour donner cette accélération tangentielle au fluide, les aubes de la roue poussent le
fluide vers l'extérieur tout en lui permettant de conserver ses composantes de vitesse.
AMORCAGE DES POMPES CENTRIFUGES :
1. Nécessité d'un amorçage :
L'amorçage d'une pompe consiste à chasser de l'intérieur du système d'aspiration l'air, le
gaz ou la vapeur qui s'y trouve.
L'amorçage est nécessaire à la mise en service chaque fois que la pompe est remplie d'air, à
moins qu'à l'orifice d'aspiration la pression du liquide à pomper soit suffisante pour chasser
l'air. Cette condition n'est réalisée que dans le cas où la pompe et que la conduite
d'aspiration ne comporte aucun point plus haut.
Dans la majorité des cas, les pompes doivent être amorcées. Cette opération peut
s'effectuer manuellement ou automatiquement.
• Soit par remplissage d'eau par une conduite auxiliaire ou par le refoulement.
• Soit en faisant un vide par une pompe à vide.
Si l'eau pompée est émulsionnée, la caractéristique des pompes centrifuges est rapidement
affectée; d'où la nécessité d'une tuyauterie d'aspiration parfaitement étanche et d'une prise
d'eau étudiée pour éviter l'entraînement d'air par formation de tourbillons. L'orifice
d'aspiration dans le bassin, devra être au moins à 0,40 ou 0,50 m au-dessous des plus
basses eaux. Si une poche d'air importante arrive à la pompe, celle-ci se désamorce ; d'où
l'obligation d'une tuyauterie d'aspiration complètement purgée d'air à la mise en route.
2. Clapet de pied et crépine
Pour réduire la fréquence des amorçages sur les petites et moyennes installations de
pompages, on utilise un clapet de pied placé à l'intérieur de la crépine.
Le clapet de pied est une soupape placée à l'extrémité inférieure de la tuyauterie
d'aspiration et destinée à ne laisser passer le liquide que dans le sens de pompage. Lors de
l'arrêt de la pompe, le liquide ne peut refluer par la conduite d'aspiration de la pompe;
alors elle est prête à fonctionner de nouveau sans amorçage.
3. Problème des fuites à l'aspiration :
3-1. Cas d'une fuite franche :
On appelle fuite franche une entrée d'air telle que la perte de charge à travers l'orifice de
fuite.
3-2. Cas d'une fuite légère :
Une fuite légère est une entrée d'air passant par une grosse résistance, c'est à dire que les
pertes de charge de l'orifice de fuite sont élevées (fissures dans la tuyauterie d'aspiration,
porosité du métal de la tuyauterie, joint non étanche).
3-3. Conséquences de la rentrée d'air
• Une rentrée d'air se traduit par une diminution de la courbe caractéristique, hauteur
débit entraînant une diminution de rendement.
• Une marche irrégulière caractérisée par le battement du manomètre d'aspiration.
• Un désamorçage très rapide de la pompe.
3-4. Précautions à prendre :
Pour éviter le risque de désamorçage de la pompe par rentrée d'air il faut :
• Avoir une conduite d'aspiration étanche
En particulier, la porosité des flexibles, surtout vieux, facilite les rentrées d'air. il faut
éviter donc l'emploi des flexibles d'aspiration à poste fixe et, dans les autres cas, il faut
prendre les flexibles très courts, 5 mètres aux maximum, avec une hauteur d'aspiration
ho faible 2 à 3 mètres.
« Ne jamais avoir le point haut dans la conduite d'aspiration »
Mais avoir une conduite d'aspiration en pente montante continue de 2 à 3 % au
maximum vers l'ouïe. Si on a un rétrécissement à l'installer entre tuyau et pompe, on
gardera la génératrice supérieure horizontale.
Purger la pompe avant le démarrage, en particulier la tourner 2 ou 3 tours
à la main pour chasser les bulles emprisonnées à l'ouïe.
PROBLEME DE CAVITATION

1. Expérience
Soit une pompe installée suivant le schéma ci-dessous, on fait débiter cette pompe à
un débit normal (manomètre de refoulement indique 0,6 à 0,7 bar).

Crépine à clapet
On constate que la pompe se désamorce dans les cas suivants :
• Si on étrangle la crépine d'aspiration par un tube bouchant progressivement la
crépine (on crée un obstacle dans le circuit, d'où augmentation des pertes de
charge).
• Si on ouvre progressivement la vanne de refoulement, ce qui entraîne une
augmentation de débit (vitesse du fluide accrue d'où pertes de charge plus
fortes).
• Si pour un débit donné supérieur au débit normal, on augmente la hauteur
d'aspiration ho.
2. Cavitation :
Si à l'ouïe de la pompe, la pression absolue P2 à tendance à devenir inférieure à la
tension de vapeur TV, le liquide va s'évaporer. Il y aura donc à l'ouïe des bulles
gazeuses au sein du liquide. Ce phénomène s'appelle cavitation.
2-1. Conséquences de la cavitation :
Les bulles gazeuses se comportent comme l'air. Si la pression P2 (à l'entrée de l'ouïe)
est voisine de TV (TV - P2 faible), elles se ressemblent à l'ouïe, provoquent des
tourbillons et des pertes de charges dans la pompe, ce qui entraîne une diminution des
courbes de « hauteur de débit et de rendement ». En plus, les bulles de gaz sont
entraînées par l'eau, on aura de ce fait une marche irrégulière.
Si P2 diminue (TV - P2 augmente) le dégagement des bulles devient de plus en plus
rapide, le débit et le rendement diminuent de plus en plus et la pompe se désamorce.
2-2. Signes caractérisant la cavitation :
Les phénomènes de cavitation sont détectables aux signes suivants :
- bruits et vibrations :
Ces inconvénients sont occasionnés par la brusque disparition des bulles de vapeurs à
leur arrivée dans une zone de haute pression.
Lorsque la cavitation est généralisée, la pompe émet un bruit de bétonnière
extrêmement intense. Ces chocs violents sont dus aux variations de vitesse entre le
liquide contenant les bulles gazeuses et le liquide pur, ce qui entraîne des vibrations et
même des corps de bélier.
- chute de la courbe pression-débit :
La cavitation a pour effet une chute de la courbe caractéristique pression en fonction
du débit. Ce phénomène se présente d'une façon différente suivant le type de pompe
considéré. Dans le cas d'une pompe à faible débit et à grande hauteur totale, la chute
de la courbe est extrêmement brutale dès l'apparition de la cavitation.
Au contraire, pour une pompe à gros débit (pompe à hélices), la décroissance de la
courbe est beaucoup progressive.
- attaque du métal du rotor :

Quand une pompe fonctionne pendant un certain


temps en donnant lieu au phénomène de cavitation, il
en résulte une attaque du métal des ailettes du rotor.
L'importance d'un tel incident est fonction de la nature
du métal attaqué et de la durée de la cavitation.
Cette attaque du métal est purement mécanique et due
au phénomène de coups de bélier occasionné par la
formation et la disparition des bulles de vapeur.
2-3. facteurs agissant sur la cavitation :
Les facteurs intervenant dans la cavitation sont :
• Les pertes de charge à l'aspiration qui dépendent du diamètre de la conduite
d'aspiration (diamètre de la conduite d'aspiration au moins égal à celui de la tubulure
d'aspiration de la pompe).
• Les pertes de charge locales qui se rencontrent aux coudes (réduire le nombre de
coudes au minimum et prendre des coudes de grand rayon de courbure),
• Les pertes de charge au niveau de la crépine (la section totale des trous de la crépine
doit être égale au moins 5 fois la section de la tubulure d'aspiration : la crépine peut
s'encrasser = morceau de bois, chiffons, boue).
• Les pertes de charge au niveau du clapet de pied dont la section de passage doit
être égale à 1,2 fois celle de la tubulure d'aspiration.
• Le fluide pompé (attention aux liquides volatils et la température du fluide).
• La hauteur d'aspiration ho qui dépend des conditions d'utilisation de travail (peut
atteindre 7m pour des pompes à eau claire et froide ; en général on ne dépassera
pas 5m pour les pompes à eau froide).
CAVITATION (résumé)

Vaporisation, à l'entrée de la roue (P la plus basse), d'une partie du liquide pompé


Pression statique tombe en dessous de la pression de vapeur saturante du fluide
pompé Création de bulles de gaz dissous dans le liquide (cas de l'eau) : cavitation
apparente
CAVITATION (résumé)

Effets très néfastes pour la pompe :


- création de bulle de vapeur à l'aspiration avec condensation brutale dans ou en
sortie de roue lorsque P ↑,
- implosion des bulles de vapeur au niveau de la roue,
- vibrations, bruits anormaux,
- destruction des garnitures d'étanchéité,
- arrachement de matière dans les zones d'implosion,
- ↓ Q pompé lorsque apparaît le phénomène de cavitation.
CHEMISES D’ARBRE
Dommages de la cavitation

percement
COUP DE BÉLIER

Qu'est-ce qu'un coup de bélier?


Un coup de bélier est une augmentation momentanée et importante de la pression. Il
ne dure que quelques fractions de secondes, mais les pointes de pression qui
apparaissent à cette occasion peuvent atteindre un multiple de la pression de service.
Ces surpressions se propagent dans l'ensemble du réseau des conduites sous la forme
d'une onde jusqu'à ce qu'elle soit réfléchie à un endroit quelconque et revienne sur le
lieu de son apparition.
Ce processus se répète jusqu'à ce que l'onde de pression soit freinée consécutivement
aux pertes de frottement.
Conséquences :
• Endommagement des instruments, de la robinetterie et des équipements du circuit
• Rupture de conduites
• Bruits
• Vibrations
• Desserrage et fuite des raccords et des brides
Comment les éviter?
Dans toute installation sujette à coups de bélier, l'installation d'un amortisseur
correctement dimensionné et la réponse adéquate.
Amortisseurs de coups de bélier

Purgeur
Où utilise-t-on les amortisseurs ?
Modes de maintenance

Démontage

Nettoyage

Expertise visuel Expertise dimensionnel

Décision Rejet

Réparation Commande

Remontage

Essai
DEMONTAGE, MONTAGE ET REGLAGE
Démontage d’une pompe centrifuge monocellulaire :

Avant toute intervention sur le groupe :


• Débrancher l'alimentation électrique du moteur.
• Fermer les vannes à l'aspiration et au refoulement.
• S'assurer que le corps de pompe n'est pas sous pression.
• Vidanger la pompe.

La volute peut, durant le


démontage, rester sur la plaque
d'assise (pour les pompes avec
pieds venus de fonderie) et bridée
aux tuyauteries.
Lorsque l'on dispose
d’accouplement à douille
intermédiaire, le moteur peut rester
sur la plaque d'assise
Fig. 24

Le moteur a été enlevé de la plaque d'assise (accouplement normal

Pour un accouplement normal, enlever le moteur de la plaque d'assise (fig. 24).


Lorsque l'on dispose d'un accouplement à douille intermédiaire, démonter la
douille intermédiaire. Le cas échéant, enlever les tuyauteries de liquide de
refroidissement .
Extraire la chaise de paliers et le corps de
Desserrer les vis du corps (fig. 25)
presse-étoupe ainsi que le rotor - (fig. 26).

Fig. 26
Fig. 25
Desserrage de l'écrou de roue Extraction de la roue

Fig. 27 Fig. 28
Extraction du corps de presse-étoupe Extraction d'un demi-accouplement

Fig. 30
Fig. 29
Enlèvement du couvercle de palier Extraction de l'arbre de la chaise de paliers

Fig. 31 Fig. 32
Extraction d'un roulement de l'arbre Montage d'une bague d'étanchéité

Fig. 33 Fig. 34
Remontage :
Le remontage de la pompe a lieu dans l'ordre inverse des opérations décrites précédemment.
On observa les points suivants:
Les joints plats, toriques ou en feutre) à changer .
• De nouveaux roulements à billes seront éventuellement mis en place après chauffage
préalable au bain d'huile à environ 80°C, puis montés sur l'arbre.
Veiller durant ces opérations à travailler dans des conditions de propreté satisfaisantes.
• Faire le plein de graisse des roulements .
• Dans le cas d'une usure trop importante du Joint hydraulique entre le col de roue et la
bague d'étanchéité, de nouvelles bagues d'étanchéité (502.1 et 502.2) doivent être
montées sur la volute et dans le corps de presse-étoupe.
2. Expertise :
Mise en route :

La pompe centrifuge est une machine mécaniquement simple qui ne comporte comme
points délicats que les bagues d'étanchéité, les paliers et les presse-étoupes.
Après un montage, ou remontage, s'assurer qu'il n'y a pas de frottements
intérieurs sur les bagues en faisant tourner la pompe à la main pour les petits
groupes, ou à l'aide d'un levier pour les groupes plus importants.
Se méfier, au cours du montage, des déformations dues au blocage des boulons de
fixation ou aux efforts des tuyauteries sur la pompe, qui peuvent être l'origine de
frottements mécaniques internes.
Vérifier les paliers et garnitures de presse-étoupe.
Vérifier le sens de rotation du moteur avant de l'accoupler à la pompe.
Procéder à l'amorçage : si l'amorçage a lieu par remplissage avec robinet entonnoir ou

mise en communication de l'aspiration avec le refoulement, ouvrir les purgeurs d'air

qui doivent exister à tous les points hauts, et qui doivent donner de l'eau sans bulles.

Pendant l'amorçage, tourner à la main la pompe pour libérer l'air retenu dans les

aubages.
Procéder au démarrage, dans la plupart des cas, vanne fermée et s'assurer, par

l'augmentation progressive de la pression au refoulement en fonction de la vitesse, que

la pompe est bien amorcée.

Ouvrir ensuite la vanne sur le refoulement. Pour les pompes centrifuges, la pression au

refoulement baisse alors jusqu'à la valeur de la pression du réseau.

Vérifier la puissance au cours de l'ouverture pour s'assurer qu'elle ne dépasse pas celle

du moteur.
Fonctionnement irrégulier de la pompe :
Les aiguilles des manomètres et wattmètres oscillent irrégulièrement.
Le bruit de la pompe change.
C'est l'indice d'une entrée d'air à l'aspiration.

Débit nul ou insuffisant : les causes peuvent être :


• Une hauteur d'aspiration plus grande que prévue, la pompe cavite.
• Une hauteur manométrique totale trop grande par suite d'une erreur, soit sur les
hauteurs géométriques, soit sur les pertes de charge, soit à cause d'une obturation
des conduites.
• Une vitesse de rotation inférieure à celle prévue; glissement de la courroie.
La pompe est anormalement bruyante : un bruit anormal peut provenir :

• De la cavitation (claquement plus ou moins forts et irréguliers).

• De la présence d'un corps étranger dans la roue (bruit régulier, généralement peu

intense, à fréquence élevée proportionnelle au nombre de tours).

• D'un fonctionnement dans la zone vanne fermée ou à hauteur trop faible (bruits très

variables en intensités suivant les pompes, analogues aux claquements de la

cavitation).
Usures :

Dans le cas de pompage d'eau non chargée, les usures se localisent :

• Aux arbres, en général dans la traversée des presse-étoupe, d'où l'intérêt de les

chemiser ou d'augmenter la dureté par chromage par exemple.

• Aux bagues d'étanchéité qui prennent du jeu, d'où augmentation des fuites.

• Aux roues.

Les corrosions sur les autres pièces proviennent de la nature chimique de


certaines eaux, ou de la présence de sable ou de grains abrasifs.
PLAN DE MAINTENANCE :

Inspections courantes (journalières /hebdomadaires) :


Les vérifications suivantes doivent être effectuées et les mesures appropriées doivent être
prises pour remédier à tout dysfonctionnement :
a) Contrôler le comportement de la pompe en fonctionnement : niveau de bruit, vibrations,
température des paliers, débit et pression.
b) S'assurer qu'il n'y a aucune fuite anormale, ni sur la pompe, ni sur les paliers/étanchéités
statiques et dynamiques et que les dispositifs auxiliaires d'étanchéité (si existants) soient
bien alimentés et fonctionnent normalement.
c) Vérifier que les fuites au niveau du joint d'étanchéité de l'arbre sont dans les limites
acceptables.
d) Vérifier le niveau et l'état de l'huile lubrifiante.
e) Vérifier le bon fonctionnement des dispositifs auxiliaires, par exemple le système de
réchauffement/refroidissement (s'il est installé).
Sur les pompes équipées de graisseur, vérifier le nombre d'heures de fonctionnement depuis la
dernière recharge en graisse ou depuis le dernier remplacement complet de la graisse.
Contrôles périodiques (tous les six mois) :
a) Contrôler la fixation et la corrosion éventuelle des tiges et boulons d'ancrage.
b) Consulter le cahier de fonctionnement pour déterminer si l'huile/graisse du palier doit être
changée.
c) On doit vérifier que l'alignement de l'accouplement est correct et que les éléments
d'entraînement ne sont pas usés.

Lubrification à l’huile :
Des vérifications visuelles régulières sont nécessaires pour assurer que le niveau d’huile reste
constant.
Lubrification à la graisse :
Il est important de ne pas injecter une quantité excessive ou une quantité trop faible de
graisse dans le palier, car ceci conduira à une surchauffe et à une rupture prématurée.
Remplacement de la graisse :
touts les 2 ans ou plus tôt selon la sévérité de l'application.
a) Enlever le corps de palier de la pompe.
b) Brosser le corps de palier avec du kérosène chaud (100 à 115 °C/212 à 240 °F) ou
avec un autre solvant non toxique.
c) Nettoyer et rincer le corps avec une huile minérale légère.
Démontage et expertise du presse-étoupe :
a) Enlever les grilles de protection.
b) Reculer le fouloir.
c) Extraire les anneaux de tresse à l'aide d'un extracteur conçu à cet effet (y compris la
lanterne si elle existe ; repérer sa position et son sens de montage).
d) Contrôler avec soin l'état de surface de la chemise ; la présence de nombreux sillons
marqués implique son remplacement.
e) Nettoyer avec soin les différents éléments constitutifs du presse-étoupe.
Montage tresses :
L'anneau tressé doit être coupé de façon à
obtenir un léger serrage sur le diamètre extérieur
et un jeu initial entre la chemise et l'anneau
tressé.
Pour cela, enrouler la tresse en hélice à spires
jointives autour de la chemise d'arbre ou d'un
mandrin de même diamètre. (Prendre toute
précaution pour ne pas rayer la chemise).

Mise en place des anneaux:

Après avoir mis en place le dernier anneau,


accoster le fouloir sur les tresses en resserrant les
écrous à main.
A la fin de cette phase de serrage, on doit
pouvoir tourner l'arbre à la main sans plus
d'effort qu'avant le montage des tresses.
COUPE TRESSE 45 °

Caractéristiques :

La longueur des anneaux de tresse est réglable jusqu'à 310 mm et la largeur de la


tresse jusqu'à 32 mm.
Coupe tresses
Extracteurs de tresses
Coupe joints à commande manuelle

Coupe joints à commande électrique


MAINTENANCE PREVENTIVE :
Turbine Volute Arbre d’entrainement

Fissures Déformation
Usure moyeu
Usure logement
de clavette Désalignement
Desserrage
Usure portée
Etanchéité Usure filetage
Usure ailettes de roulement
joints du bout
Mauvais
fonctionnement de la
pompe centrifuge

Usures Desserrage
Manque
Ecaillage refroidissement
Grippage

Roulements Presse étoupe

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