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Régulation et automatisme des stations de pompage

1- Commande manuelle
Le remplissage du/des différents réservoir(s) se fait par commande manuelle
moyennant les boutons poussoirs marche et arrêt.
Le commutateur à 3 positions doit être sur la position "M". Les boutons de commande
sont tous installés sur la façade de l'armoire de commande. Pousser le bouton noir =
marche, le bouton rouge = arrêt de la pompe.
Le gardien remplit d'abord, chaque matin le réservoir R1, avant de fermer la vanne de
refoulement 1 et diriger l'eau à travers le refoulement 2 vers le réservoir R2, puis vers
RB1 etc…
Le gardien pompiste constate les pleins des réservoirs chaque fois où la HMR
(pression groupe en service) vers R1/R2/RB1 est dépassée, le réservoir concerné est
plein, étant donné que cette augmentation de pression est causée par l'étranglement
ou la fermeture du robinet flotteur.
Pour l'alimentation gravitaire de la bâche de reprise RB3, le gardien pompiste remplit
la bâche en ouvrant la vanne de la canalisation d'adduction. Il constate le plein sur le
compteur d'eau qui s'immobilise quand le robinet à flotteur est fermé.
Nota : en cas d'inexistence des robinets flotteurs, le texte précédent est à
remplacer par une alimentation ou pompage par volume ne dépassant pas
la capacité de stockage du réservoir/bâche à alimenter.
Exemple :
Le gardien pompiste après avoir évalué le volume manquant au réservoir R1/R2/RB3
démarre la pompe de refoulement et laisse passer le volume d'eau nécessaire
moyennant le suivi du compteur d'eau, de même pour une alimentation gravitaire en
ouvrant la vanne de l'adduction.

2- Commande automatique
La mise en service en automatique est réalisée moyennant un système de régulation
manostatique/par ligne pilote ou radio avec des sondes au réservoir (rayer l'inutile).
Le commutateur à 3 positions (M-O-A) est installé sur la façade extérieure de la
porte de l'armoire de commande. Il doit être sur la position "A"
La régulation automatique est faite (rayer l'inutile) :
 sur niveau au refoulement à l’air libre (ligne pilote, radio), ou
 par obturateur (exemple : robinet flotteur) placé au réservoir et un relais sur la
ligne de refoulement de la station de pompage (régulation manostatique).

a) Régulation par ligne pilote /radio

La régulation par ligne pilote est basée sur le fait que la mise en marche ou
l’arrêt du groupe est fonction du niveau d’eau dans le réservoir (ou la bâche
de reprise) de refoulement, à condition que le niveau d’eau dans la bâche
d’aspiration (ou forage) soit assez élevé pour permettre le fonctionnement du
groupe électropompe.
Chaque station de pompage est équipée d'une paire (ou plus) de détecteurs
des niveaux (NH1, NH2, NB1, NB2, NTH, NTB, etc..) au réservoir de
refoulement et un relais ou un ensemble de relais de commande dans
l’armoire électrique, suivant le descriptif du système d'automatisation de
chaque projet.
La ligne pilote reliant l'armoire de commande avec le réservoir/bâche, peut
être remplacée par une communication par voie hertzienne, c'est-à-dire par
radio avec un émetteur au réservoir et un récepteur au niveau de la station de
pompage qui se communiquent les informations de chaque détecteur de
niveau (ex. vide-plein-intermédiaire ou en débordement).
Régulation manostatique

Ce système est composé de deux appareils principaux :


 le premier, un robinet flotteur raccordé sur l'extrémité de la conduite d’arrivée
dans le réservoir de régulation, obture la conduite d’alimentation une fois le
réservoir rempli et modifie ainsi le point de fonctionnement du groupe
électropompe.
 le second, un manomètre à contact électrique, installé sur la ligne de
refoulement de la station de pompage, contrôle le remplissage du réservoir
moyennant la mesure de la pression dans la conduite de refoulement. Il arrête
la pompe une fois la pression pré-réglée d'arrêt de la pompe atteinte (réservoir
rempli, robinet à flotteur étranglée ou fermé).
Principe de fonctionnement
A la mise sous-tension (commutateur sur la position automatique), le groupe de
pompage démarre instantanément quelque soit le niveau d'eau dans le réservoir.
Un temporisateur de masquage est inséré dans le circuit de commande mettant
hors service le contact du manomètre électrique durant la période de démarrage
du groupe électropompe, afin d'éviter l'arrêt de ce dernier, si la surpression due au
coup de bélier dépasse la pression pré-réglée de l'arrêt de la pompe.
Si le groupe électropompe s'arrête suite à la réaction d'un des relais de protection
tels que relais de tension, relais thermique, la marche à sec, manque d'eau de
javel, etc…, le redémarrage est effectué instantanément et automatiquement
après le rétablissement du défaut qui a créé cet arrêt.
La mise à l'arrêt de l'électropompe est commandée par le manomètre à
contact électrique, qui agit sous l'influence de la caractéristique modifiée du
point de fonctionnement de la pompe, suite au remplissage du réservoir de
régulation et par conséquent l'augmentation des pertes de charge créées par
l'étranglement du robinet à flotteur. La pression d’arrêt est réglée à la HMR,
plus une perte de charge (DH) comprise entre 0,3 à 0,6 bar maximum.
Le redémarrage automatique s'effectue après un temps prédéterminé par un
deuxième temporisateur à temps réglables entre 0 et 120 heures. Ce dernier est
réglé en fonction de la consommation moyenne journalière des habitants
desservis à partir dudit réservoir.
 Exemple n°1 : Régulation type manostatique (cas d'un refoulement vers
deux réservoirs en série).
Le système de pompage fonctionne comme suit :
- La pompe de la station de reprise refoule un débit Q1 vers le réservoir R1 et
Q2 vers le réservoir R2 et ce, à travers une conduite de refoulement en PEhd
DE….PN….., d'une longueur de …….ml jusqu'à R1 et ……ml jusqu'à R2
avec des dénivellations altimétriques respectives de ……m et de ……m
entre la station de reprise (TN : …) et les crosses d'arrivée respectives des
réservoirs R1 (TN = …………mNGT) et R2
(TN = ……….mNGT).
- L'eau est pompée de la station de reprise vers les deux réservoirs. Une
fois le réservoir R1 plein, la vanne hydrostop avec flotteur pilote installée
au niveau de la chambre de vannes ferme automatiquement l'arrivée. (En
variante, à la place de la vanne hydro-stop, on peut utiliser une vanne
motorisée commandée par deux sondes : NB et NH, si on a de l'énergie
électrique à partir du réseau STEG à côté du réservoir R1.
- L'eau est alors dirigée vers le réservoir R2. La commande de tout le
système se fait alors sur la base du niveau d'eau dans le réservoir R2.
Une fois le réservoir plein, le robinet à flotteur raccordé sur l'extrémité
de la conduite d'arrivée obture cette dernière et le manomètre à contact
électrique, pré-réglé à la pression d'arrêt P1, arrêt de la pompe.
- Le redémarrage de la pompe est effectué par un temporisateur horaire
réglé à N1 heures (temps de vidange du volume de régulation du réservoir
le plus sollicité).
En marche manuelle, la pompe démarre par le bouton poussoir "Marche"
et s'arrête par le bouton d'arrêt ou par le manomètre à contact électrique
une fois la pression de réglage atteinte (réservoir rempli, robinet à flotteur
étranglé).
Pour les deux modes de fonctionnement de la pompe (automatique et
manuel), le poste de chloration est lié au fonctionnement de l'électropompe
par un commutateur à deux positions (en service "A"/hors service "O") ou
à 3 positions (automatique "A"/hors service "O"/essai nouvel "M"), (rayer
l'inutile).
 En service (commutateur sur la position "M") : la pompe doseuse
fonctionne en parallèle avec le groupe de pompage, en cas d'arrêt de
la pompe doseuse suite à une panne, l'électropompe s'arrête aussi et
vice-versa.
 Hors service (commutateur sur la position "O") : en cas d'arrêt du
groupe de pompage suite à un défaut de la pompe doseuse, le
redémarrage de l'électropompe se fait automatiquement après le
changement du commutateur sur la position hors service "O".
 Nouvel essai (commutateur sur la position "M") qui permet de faire
des essais de fonctionnement et de réglage indépendamment du
fonctionnement de l'électropompe (rayer l'inutile).

 Exemple N°2 : Régulation par ligne pilote (cas d'une station de pompage
sur forage vers un réservoir R)
Le système de pompage entre le forage et le réservoir R fonctionne comme
suit :
- La pompe immergée refoule un débit de Q1 l/s vers le réservoir R sur
piliers et ce, à travers une conduite de refoulement AC/PEhd, d'une
longueur L1 avec une dénivellation altimétrique H1 entre cote TN
Forage (TNF m) et la cote d'arrivée au réservoir R(TNR).
- L'automatisation de fonctionnement est assurée par ligne pilote, basée
sur le principe que la mise en marche ou l'arrêt du groupe est fonction
du niveau d'eau dans le réservoir R.
- Au groupe de pompage seront associés trois détecteurs de niveaux
(niveau haut, niveau bas et niveau très haut dans le réservoir R), et un
ensemble des relais de commande dans l'armoire électrique.
- Le volume de régulation est déterminé sur la base d'un nombre de
démarrage du groupe au maximum égal à n fois/heure.
Exemple : Pendant n minutes, et en supposant un soutirage maximum
de tous les ouvrages de distribution (n potences, n dispensaires, n
écoles, n BI et une bâche de reprise, soit Q m 3/h), le volume soutiré
sera de Qt m3 et le niveau baissera de H1 m. A ce rythme de
consommation, le nombre de démarrages maximum est de N
fois/heure.

- Les trois sondes de détection de niveau très haut, haut et bas sont
placés comme suit :
 La première sonde NB (niveau bas du réservoir) assure le
démarrage de la pompe. Elle est calée en fonction volume-
réservoir/consommation de pointe à environ 100 cm plus haut que
la crépine de départ.
 La deuxième sonde NH (niveau haut du réservoir) assure l'arrêt de
la pompe. Elle est calée à 20 cm plus bas que le trop-plein du
réservoir, soit un volume de régulation de Q m3/h.
 La troisième sonde N.T.H, calée au-dessus de la sonde NH (en
fonction du réservoir de 5 à 10 cm environ plus bas que le trop-
plein) assure le secours du NH avec alarme sonore (sirène
temporisée à deux temps) et voyant de signalisation. Ce dernier doit
être maintenu allumé, quelque soit le niveau dans le réservoir,
l'effacement se fera exclusivement par un bouton de réarmement
(signalisation continue du défaut du relais de niveau ou de la sonde
NH).
- En marche manuelle, la pompe s'arrête manuellement par le bouton
d'arrêt (A) ou automatiquement au niveau NH.
- Le redémarrage manuel par le bouton poussoir marche (M).
Pour les deux modes de fonctionnement (automatique et manuel), le
poste de chloration est lié automatiquement au fonctionnement de
l'électropompe par un commutateur à deux positions (en service
"A"/hors service "O") ou trois positions (A – 0 – M) (rayer l'inutile).
 En service (commutateur sur la position "A") : la pompe doseuse
fonctionne simultanément avec le groupe de pompage. En cas
d'arrêt de la pompe doseuse suite à une panne, l'électropompe
s'arrête aussi et vice-versa.
 Hors service (commutateur sur la position "O") : En cas d'arrêt du
groupe de pompage suite à une panne au niveau de la pompe
doseuse, le redémarrage de l'électropompe se fait automatique
après le changement du commutateur sur la position hors service
"O".
 Nouvel essai (commutateur sur la position "M") qui permet de faire
des essais de fonctionnement et de réglage indépendamment du
fonctionnement de l'électropompe (rayer l'inutile).

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