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Contreventement des Structures en Béton Armé

M’hamed Ali KARRAY


Professeur à l’ENIT
Mhamedali.karray@enit.utm.tn

1
Plan du cours
•Introduction
• Chapitre I: Distribution des Efforts Horizontaux entre les
divers Refends
appui élastiquehorizontal :élément vertical
vent : H i U

U
élément vertical
plancher e.l 3
I  I Gz 
12
semelle
l
e vent y
G
H i  Ki .U z
Ki : raideur del ' élément vertical
2
Chapitre I: Distribution des Efforts Horizontaux entre les divers
Refends

I-1) Généralités:

- Résumer et préciser les opérations qui peuvent être effectuées pour


s’assurer que les bâtiments à refends présentent une sécurité suffisante sous
l’action des forces horizontales

-Eléments de contreventement : Refends, cage d’ascenseur, cage d’escalier

- Etude de la distribution de la résultante générale des forces horizontales


entre les différents refends

3
I-2) Systèmes isostatiques
On désigne par:
-H : la résultante générale de l’action du vent sur le bâtiment
- Ri : Effort repris par le refend « i »
a b

a) Cas de deux refends parallèles


l

1 l 2
b a
R1  H ; R2  H
a b l l

R1 H R2

4
b) Cas de trois refends disposés en U
3 R3
Couple ( R2 , R3 )
M  H .d 
1 l bras de levier : l
R2

R1 d 2
H

Eléments de réduction au niveau d’un point de l’axe du refend (1) seront:


Résultante: R1 = H
Moment: M = H.d : Ce moment est repris par les refends (2) et (3)
d
Ainsi: R3   R2  H
l
Remarque: Dans un système isostatique, la distribution de la résultante de
l’action du vent est indépendante des inerties respectives des éléments de
contreventement formant le système isostatique 5
I-3) Systèmes Hyperstatiques
Hypothèses de calcul

-Les planchers sont indéformables horizontalement

- Les refends sont parfaitement encastrés à leur base

- L’inertie des refends est constante sur toute la hauteur, ou bien la variation

d’inertie suit la même loi pour tous les refends (il s’agit généralement du

produit EI, lorsque les refends sont construits en matériaux de qualité

décroissant avec la hauteur)


Remarque: L’hypothèse de l’indéformabilité des planchers n’est valable que
si le bâtiment comporte un certain nombre d’étages. Si les refends sont
pleins, on peut considérer que cette hypothèse est justifiée lorsque le nombre
d’étages est au moins égal à quatre. 6 6
1er cas: Refends parallèles, cas général
•L’effort dans chaque refend est à la fois proportionnel à son inertie et au
déplacement qu’il subit
•Hypothèse de l’indéformabilité horizontale  Equivalence à un
Problème de flexion composée de poutre .

Equivalence à un problème de flexion composée?


-Section résistante  Ensemble des refends (chaque refend étant affecté
d’un coefficient égal à son inertie propre)
- Indéformabilité des planchers  l’hypothèse de Navier- Bernouilli
- Proportionnalité des efforts et des déplacements subis par les refends 
la loi de Hooke dans la théorie des poutres
-

7
I1 I2 I3 I4 Ii
x1 x2 x3 x4 xi

R1 R2 R3 R4
O Ri
d H

O : origine des abscisses  Centre de gravité des inerties des refends


I i : Inertie du refend de rang « i »
xi : abscisse de ce refend par rapport à l’origine « O »
Ri : Effort dans ce refend
d : Abscisse de la résultante « H » de l’action du vent par rapport à
l’origine « O »
8
Calcul de l’effort dans un refend: Ri

F M .v
Formule classique de la flexion composée:  
S I

- F  H; M  Hd; v  xi

- S   Ii et I   I i xi2
Ainsi:
Ri H H .d .xi  1 d .xi 
   Ri  H .I i   2 
I i  I i  I i .xi2

 i I  I i i 
x
9
Deuxième cas: Bâtiment comportant une cage à une de ses extrémités
La rigidité des autres murs étant considérée comme négligeable.

a
I4 R4

I1 I2
O b
R1 X0 R2
Y0
I3 R3
d H

10
Position du centre de gravité des inerties des refends considérés deux à deux: O
La position du centre O est déterminée par (voir la figure ci-dessus)
 I2
X0  a I  I
 I i xi  (  I i )  X o  1 2

Y0  b I 4
 I3  I 4
Eléments de réduction du torseur des actions horizontales au centre O: T(O)

 Résul tan te : H
T(O): 
 Moment en O : M (O)  H .d
Déformation du bâtiment
 H (appliquée en O)  Translation

 M (O)  H .d  Rotation autour du centre
11
O
4 2
1 O
3

Efforts dans les refends


•Sous l’action de la force H appliquée O, les efforts seront repris par les
refends (1) et (2) et ainsi proportionnels aux inerties ( I1 et I 2 )
• Sous l’action du couple Hd, les efforts sont proportionnels aux inerties des
refends et aux déplacements qu’ils subissent, c’est-à-dire à leur distance au
centre O

12
En conséquence, les efforts totaux dans les refends seront:

 I1 I1 I1.I 2
 1R  H  k . X I  H  k .a
I1  I 2 I1  I 2 I1  I 2
0 1


 I2 I2 I1 .I 2
 R2  H I  I  k (a  X 0 ) I 2  H I  I  k .a I  I
 1 2 1 2 1 2

 R3  I 3 .I 4
k .Y0 .I 3  k .b
 I3  I 4

R  I 3 .I 4
 k (b  Y0 ) I 4   k .b   R3
 4
I3  I 4

13
On pose: I1.I 2 I 3 .I 4
  et 
I1  I 2 I3  I 4

Valeur du coefficient « k »
Equilibre des moments en « O »

k
Ainsi:

H .d   R1. X 0  R2 (a  X 0 )  R3 .b
H .d
D’où k 2
a .  b 2 . 14
Ainsi:

   
 d   d 
R1  H    ; R2  H   
 I2 a  b 2
   I1 a  b 2
 
 a   a

H .d
R3   R4 
a2 
b
b 

15
I-3) Application
I-3-1) Exemple isostatique

2,50 m
V3
R3
0, 20 m
V1

4,50 m 0, 20 m l  4,3 m

V2 0, 20 m R2
R1  H 9,00 m H  600 kN

Déterminer les efforts R1 , R2 et R3 repris respectivement par les refends


V1 , V2 et V3 16
Correction
Au niveau du refend (V1), les éléments de réduction sont:
R1 = H = 600 kN et un moment M = H.d = 600 x 9 = 5400 kN.m

Problème: Comment reprendre ce moment M = 5400 kNm ?

M = H.d = 5400 kNm peut être repris par les refends V2 et V3 (parallèles)

H .d 600  9
R2 .l  R3 .l  H .d  R2   R3    1255,8 kN
l 4,3

17
I-3-2) Exemples hyperstatiques
1er cas : Refends parallèles
V1

7,85m 2,30 m 7,85m


3m
0, 20 m 0, 20 m
6m
0, 20 m 2,50 m 2,50 m
0, 20 m V4
xi V2 V3
yo O xi
d
9,00 m H  600 kN

Déterminer les efforts R1 , R2 , R3 et R4 repris respectivement par les


refends V1 , V2 , V3 et V4 18
Correction
1) Détermination du centre de gravité des Inerties des refends : O
Dans ce cas, on désigne par ( I i ) l’inertie du refend ‘’ Vi ‘’ par
rapport à l’axe passant par son centre de gravité ‘’ Gi ‘’ et
perpendiculaire à la direction du vent (force H)

ei .li3
Ii 
12

On désigne par:
li : la dimension du refend ( Vi ) dans la direction du vent (dans cet
exemple)
ei : la dimension du refend ( Vi ) dans la direction perpendiculaire à celle
19
du vent
On désigne par
yO : l’abscisse de O suivant un axe perpendiculaire à la direction des refends et
ayant come origine l’axe du refend ( V1 )
yi : l’abscisse du refend (
Vi ) suivant un axe orienté et perpendiculaire à la
direction des refends et ayant comme origine l’axe du refend ( V )
1
n : le nombre de refends parallèles

Ainsi

n
 I i . yi
yo  i1n
 Ii
i 1

20
Refend I i (m4 ) yi ( m) I i . yi (m5 )
1 3,6 0 0
2 0,26 7,85 2,044
3 0,26 10,15 2,643
4 0,45 18 8,1
 I i (ou I i . yi ) 4,57 12,79

4 4
 I i  4,57 m et  I i . yi  12,79 m
4 5

i 1 i 1

Ainsi : yo  2,798 m 2,80 m

D’après la figure du plan schématique du plan de coffrage:


d  9  yo  9  2,80  6, 20 m
21
2) Calcul des efforts dans les refends

 1 d .xi 
Ri  H .I i   2 
  I i  I i .xi 

Avec:
xi : l’abscisse du refend ( Vi ) suivant l’axe orienté Oxi ayant comme
origine O

D’après la figure du plan de coffrage schématique, on a:

xi  yi  yo

22
Refend yi ( m ) xi  yi  yO d .xi xi2
Ii I i .xi2 H .I i
2 2
( m) (m ) (m ) (m 4 ) (m6 ) (kN .m 4 )
0 -2,8 -17,36 7,84 3,6 28,22 2160
V1

77,85 5,05 31,31 25,5 0,26 6,63 156


V2
10,15 7,35 45,57 54,02 0,26 14,046 156
V3

18 15,20 94,24 231,04 0,45 103,97 270

V4
4,57 152,86
 I i ; I i xi
2

23
 I i  4,57 m ;  I i .xi  152,86 m
4 2 6

Refend H .I i H .I i .d .xi
(kN ) (kN ) Ri (kN )
 Ii  I i .xi
2

472,65 -245,307 227,34


V1
34,136 31,95 66,1
V2
34,136 46,51 80,64
V3
59,068 166,46 225,53
V4

Vérification:  Ri  599,61 kN 600 kN  H OK!


24
2ième cas : Bâtiment comportant une cage à une de ses extrémités
La rigidité des autres éléments verticaux est considérée comme négligeable
devant celle de la cage. Les voiles de la cage ont comme épaisseur: e = 0,20 m

2,50 m
V4
e  0, 20 m

4,50 m V1 V2

V3
9.00 m H  600 kN

25
Travail demandé
1) Déterminer les inerties des refends: V1 , V2 , V3 , V4
2) Déterminer les coordonnées du centre de gravité des inerties de refends
considérés deux à deux (on prend comme origine du repère de calcul les
axes des refends: V et V3 )
1

3) Déterminer l’effort dans chaque refend


4) Vérifier l’équilibre des:
- forces
- moments

26
Correction
Notations (du cours) R1
a = 2,5 – 0,20 = 2,3 m; b = 4,5 – 0,20 = 4,30 m

I2 I4 X0 o b
X0 a et Y0  b
I1  I 2 I3  I 4 Y0 R2
0,2  4,53
I1  I 2  1,518 m4
12 a H
1) Inerties des refends d  9  X 0  7,85 m
9.00 m
Refend Inertie: I i (m 4 )
V1 , V2 1,518
V3 , V4 0,26

27
3) Coordonnées du centre de gravité des inerties

 a 2,3
 I1  I 2  X 0  2  2  1,15 m

 I 3  I 4  Y0  b  4,3  2,15 m
 2 2
4) Efforts dans les refends
d = 9 - X0 = 9 – 1,15 = 7,85 m

I1.I 2 I1 1,518
    0,759 m4
I1  I 2 2 2
I 3 .I 4 I 3 0,26
    0,13 m4
I3  I 4 2 2

28
   
 d   0,759 7,85 
R1  H     600      980,88 kN
I b
 2 a 
2
 
2
 1,518 2,3  4,3  0,13 
 a    2,3 0,759 

   
 d   0,759 7,85 
R2  H     600     1580,935 kN
I b
 1 a 
2
 
2
 1,518 2,3  4,3  0,13 
 a    2,3 0,759 

29
H .d 600  7,85
R3   R4    410,18 kN
a 
2 2
2,3 0,759
b  4,3  
b  4,3 0,13

5) Vérification de l’équilibre ?

-Forces
R1  R2   980,88 1580,935  600,055  H  600 kN

-Moments (% à O)

R3 .b  R2 (a  X 0 )  R1 X 0  H .d ?

410,18 x4,3 + 1580,935x1,15 +980,88 x 1,15 = 4709, 9 = 600x7,85 = 4710 kNm


O.K. 30
Q

Gs

Semelles Excentrées

Q
Q.e e
Gs

31
Semelle excentrée
C’est le cas courant de semelles sous poteau ou sous voile, situées en limite de
propriété (figure 1). La fondation, sous l’effet des seuls efforts verticaux, ne
peut être en équilibre. Il faut aussi mobiliser des efforts horizontaux. Deux
familles de solution existent
Pu
Moment nonéquilibré : Pu .e ?

R
Figure 1: Semelle non équilibrée
32
I) Méthode de la butée
L’équilibre peut être obtenu en mobilisant un effort de butée selon le
schéma mécanique défini sur la figure 2.

Hu

Pu L

Hu e

Ru

Figure 2: Schéma mécanique de la solution par butée

33
I.1.1) Surface en contact avec le sol

Pu 1,35(G0  G1 ) G0 : poids dela semmelle


  sol ,r avec 
a '.b ' G1 : poids du sol au dessus dela semelle

On peut utiliser la méthode des bielles pour déterminer la hauteur « h » de la


semelle et les armatures.
I.1.2) Dimensionnement du buton
L’équilibre de la structure entraîne un effort de butée

Pu .e
H u .L  Pu .e  H u 
L
• H u : faible  le frottement sol – fondation peut suffire pour l’équilibrer
à condition que : 2
Pu  tan g  H u avec tan g  0,5(ou tan g sol )
3 34
• Pu .tan g H u  Réaliser un buton qui prend appui sur une fondation
voisine . L’ensemble travaillant comme un cadre (figure 3). Le buton est en
compression simple

buton
e
Q
Figure 3: Schéma de la structure avec buton

35
II Méthode des longrines de redressement
Une longrine est une poutre reposant sur des fondations permettant la
transmission des efforts de la structure aux semelles
II.1) Solution 1: La longrine est en appui sur la semelle (figure 4)
bL aL
P
Q

longrine

R1 R

Figure 4.a: Longrine en appui sur la semelle


36
Le schéma de calcul de la longrine est représentée sur la figure 4.b
Q bL aL
P

aL aL
R1  Q  P  0 : Soulèvement ? R  P(1  )  Fondation
bL bL
Moment fléchissant
 P.aL

P
aL
 P.
bL Effort tranchant
Figure 4.b: Schéma de calcul de la longrine + diagrammes de M et V
37
II.2 Solution 2: Longrine encastrée dans la semelle (figure 5)

Q P

P
a
hLong a
Longrine
x 0R
P(a ' a)
R1  Q   0! R a'
2L  a '
a'
P(2 L  a)
R
(2 L  a ')
L
Figure 5.a : Longrine de redressement encastrée dans la semelle
38
P
Q a
x 0
R
R1 a'
a
a'
L

Figure 5.b: Schéma de calcul

p x2 R x2 R P
0  x  a : M ( x)      ; V ( x)  (  ).x
a 2 a' 2 a' a
a R x2 R
a  x  a ' : M ( x )   P ( x  )   ; V ( x )   P  .x
2 a' 2 a'
P(a ' a)
a '  x  L : M ( x)  R1 ( L  x)  Q( L  x); V ( x)  Q  R1 
2L  a '
39
III. Application: Longrine de redressement
•Structure
Poteau P1 (0,30 m x 0,30 m) sur une semelle excentrée S1 (base: 1m x 1m; h = 0,50 m).
Poteau P2 (0,40 m x 0,40 m) sur une semelle S2 (base:1,30 m x 1,30 m; h = 0,50 m)
Ces deux poteaux sont liés par une longrine « de redressement » de section
rectangulaire (0,30 m x 0,50 m) et de portée (entre axes des poteaux): 4,00 m (voir la
figure 5.c)
•Descente de charge:
P1 : composante permanente: G1 = 389,3 kN; composante exploitation: Q1= 72 kN
P2 : composante permanente: G2 = 778,6 kN; composante exploitation: Q2 = 144 kN

P2 P1
0, 40 m a  0,30 m
S2 L(30  50) h  0,50 m S1
1,30 m a ' 1,00 m
4,15m
Figure 5.c: Schéma de la structure
40
• Matériaux:
-Béton: f c 28 = 25 MPa;  béton = 25 Kn/m
3

- Acier: HA, Fe E400, fe = 400 MPa


• Conditions d’utilisation
-fissuration: très préjudiciable
Travail demandé: Ferraillage de la longrine de redressement L(30x50)
1) Diagramme du moment fléchissant (ELS) de la longrine L
2) Diagramme de l’effort tranchant (ELU) de la longrine L
3) Ferraillage de la semelle S1

41
Correction
I) Calcul des réactions
L = 4,15 m; a = 0,30 m; a’ = 1,00 m
Poteau P1: G1 = 389,30 kN; Q1 = 72 kN
Poteau P2: G2 = 778,60 kN; Q2 = 144 kN

• Composantes de la réaction R
G1 (2 L  a ) 389,3(8,30  0,30)
- Composante permanente: RG    426,63 kN
(2 L  a ') (8,30  1)
Q1 (2 L  a) 72(8,30  0,30)
- Composante d’exploitation RQ    78,90 kN
(2 L  a ') (8,30  1)

• Composantes de la réaction: R1

G1 (a ' a) 389,3(1  0,3)


- Composante permanente: R1G  G2   778,6   741, 27 kN
(2 L  a ') (8,3  1)
Q1 (a ' a) 72(1  0,3)
- Composante d’exploitation: R1Q  Q2  144  137,1kN
(2 L  a ') (8,3  1)
42
II) Calcul aux états limites de service

Ps 461,3
Ps  P1,ser  G1  Q1  389,3  72  461,3 kN   1537,67 kN / m
a 0,3
Rs 505,53
Rs  Rser  RG  RQ  426,63  78,9  505,53 kN    505,53 kN / m
a' 1
R1,s  R1,ser  R1G  R1Q  741, 27  137,1  878,37 kN

P2,s  P2,ser  G2  Q2  778,6 144  922,6 kN

•Moment fléchissant le long de la longrine de redressement L

- 0  x  a = 0,30 m
Rs Ps x 2 (505,53  1537,7) 2
M s ( x)  (  )  x   516,08.x 2
a' a 2 2

43
-a = 0,30 m  x  a’ = 1 m
a Rs x 2
M s ( x)   Ps ( x  )     461,3( x  0,15)  252,76.x 2
2 a' 2

Moment minimal : M s ,min

dM s 461,3
 0   461,3  505,52.x  0  x   0,912 m
dx 505,52

M s ,min  M s ( x  0,912 m)   461,3(0,912  0,15)  252,76  0,9122   141, 28 kNm

44
- a’ = 1 m  x  L = 4,15 m

M s ( x)  ( R1,s  P2,s )( L  x)  (878,36  922,6)(4,15  x)   44,24.(4,15  x)

Ainsi:

M s ( L  4,15 m)  0

45
•Tableau des moments (ELS)

Abscisse x (m) M s ( kNm)


0 0
0,1 -5,16
0,15 -11,61
0,20 -20,64
0,25 -32,25
0,30 -46,44
0,40 -74,88
0,50 -98,26
0,60 -116,5
0,70 -129,86
0,80 -138,07
0,912 -141,28
1 -139,33
4,15 0
46
Diagramme de « l’opposé » du Moment fléchissant (-M) de la longrine « L »

47
• Calcul de la section des armatures longitudinales
Vu que la fissuration est considérée comme très préjudiciable, on se contente de
calculer la section d’aciers aux états limites de service.

-Contrainte limite de traction:

Résistance à la traction: f tj  0,6  0,06. f cj  0,6  0,06  25  2,1 MPa

2
 s  0,8.Min( f e  267 MPa;max(0,5 f e  200, 110 1,6 f tj  201,6)  201,6 MPa)
3
Ainsi:  s  0,8  201,6  161,3 MPa

-Contrainte limite de compression:  bc

 bc  0,6 f cj  0,6  25  15 MPa


48
-Calcul du moment résistant du béton: M rb
15 bc 15  15
1    0,583
15 bc   s 15  15 161,3

hauteur utile: d = 0,44 m


1  1 0,583
M rb  1 (1  1 ) bc bd 2  0,583(1  )15  0,3  0, 442  0, 204 MNm
2 3 2 3

| M min,s | = 0,141 MNm < M rb = 0,204 MNm : Pas besoin d’aciers comprimés

-Calcul de la section d’aciers

M min,s 0,141
  0,015  Abaque  z  0,828d  0,828  0,44  0,364 m
bd 2  s 0,3  0,44 161,3
2

Ainsi:

M min, s 0,141104
As    24,01cm2 Soit: 6 HA20 + 3 HA16 = 24,84 cm2
z. s 0,364 161,3
49
III) Justifications à l’effort tranchant
•Réactions à l’ELU

Pu  1,35G1 1,5Q1  1,35  389,3 1,5  72  633,55 kN

Ru  1,35RG 1,5 RQ  1,35  426,63 1,5  78,9  694,3 kN

•Effort tranchant à l’ELU

Ru Pu 694,3 633,55
- 0  x  a  0,3 m : Vu ( x)  (  )x  (  ) x  1417,53x (kN )
a' a 1 0,3

Ru 694,3
- a  0,3  x  à 1m : Vu ( x)   Pu  x   633,55  x   633,55  694,3x
a' 1

Pu (a ' a) 633,55(1  0,3)


a ' 1m  x  L  4,15 m : Vu ( x)    60,75 kN
2L  a ' 8,3  1

50
•Tableau des valeurs de l’effort tranchant à l’ELU de la longrine « L »

Abscisse x (m) (kN)


0 0
0,1 -141,753
0,15 -212,629
0,20 -283,506
0,25 -354,38
0,30 -425,26
0,4 -355,83
0,5 -286,4
0,6 -216,97
0,7 -147,54
0,8 -78,11
0,9124 0
1 60,75
1 60,75
51
•Diagramme de l’effort tranchant à l’ELU de la longrine « L »

52

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