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Chapitre 5

Compression simple
Calcul des poteaux

Poteau intérieur

Poteau d’angle
(de rive)

Poteau de rive Poteau intérieur

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A C D E
B

A, B, C, D et E : appuis de la poutre

poteaux

h
b

Elément porteur vertical


h
Dimensions?
4 b
Longueur entre faces supérieures de deux planchers consécutifs

Longueur Libre L

Longueur libre

longueur entre faces supérieures de deux


L planchers consécutifs

6
Armatures
longitudinales

Armatures
transversales

8
● Définition

h
b
L

►1. Définition

Pièce est sollicitée en compression simple


Ensemble des forces extérieures agissant à gauche
d’une section se réduit à une force unique N (effort
normal) perpendiculaire à la section et dirigé vers la
droite

ou

Effort normal + Moment


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● Définition

Poteau : Elément porteur vertical dont une dimension


est grande par rapport aux deux autres
b

h L

Coupe A-A
A A
A A
L >> b, h
h
b
b  4h

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● fonction :
Transmettre les charges gravitaires de la structure

fondations

sol
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● Effet du second ordre

Calcul du premier ordre

Structure inchangée sous le chargement

Calcul du second ordre

Effets combinés des déplacements + chargement

EC2

Tenir compte des effets du second ordre s’ils affecteront de


manière sensible la stabilité de la structure

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e0 : excentricité structurale due aux disposition de la construction


ea : excentricité additionnelle due aux défauts d’exécution

Effort horizontal H : une flèche f (déplacement en tête)

Excentricité de N (ou P) ; Moment en pied =f.P


(Moment du second ordre)

Moment total (premier + second ordre)

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Calcul du second ordre d’un poteau permet de déterminer les efforts et les
déformations aux extrémités

Pièce de liaison aux extrémités doivent être capable de résister à ces efforts

Dans le cas de liaison d’un poteau avec sa fondation : dimensionnement du


poteau à son encastrement en tenant compte des effets du second ordre

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Effort horizontal H : Moment H.L0 en pied (effets du 1er ordre)

Effort horizontal H : une flèche f (déplacement en tête)

Excentricité de N (ou P) ; Moment en pied =f.P


(Moment du second ordre)

Moment total (premier + second ordre)

M = H.L + f.P
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Moment du second ordre

déplacement

Moment

Phénomène complexe : traitement informatique

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►2. Elancement
Longueur de la pièce comprimée grande par rapport
à ses autres dimensions

Risque de se produire un phénomène d’instabilité

flambement

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3. Rappel sur la théorie de flambement


Toute pièce comprimée flambement

Poutre droite AB

Soumise à une force extérieure F

L’écarter de sa position d’équilibre

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Il est constaté expérimentalement :

F < Fc La poutre revient dans sa position d’équilibre

F = Fc La poutre conserve la forme imposée par la force F

fléchit

F > Fc La poutre Subit des grandes déformations

S’approche des conditions de rupture


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Fc Valeur critique de la charge

Flambement apparaît lorsque les deux conditions sont


réunies :
Eléments élancés

Force critique atteinte

Charge critique
Plus petite force de compression pour maintenir la
poutre dans une forme légèrement courbée

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Longueur L

Articulé aux extrémités


Poutre droite
Moment d’inertie minimal

Moment fléchissant dû à F

Charge critique de flambement ou charge critique d’Euler :

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Longueur de flambement l0
Longueur du poteau articulé aux extrémités ayant même
section et même force critique d’Euler que le poteau supposé
élastique

Cas courants

l0 dépend de la raideur des pièces qui limitent le


déplacement ou la rotation des extrémités des poteaux
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Poteaux des bâtiments

Longueur libre

longueur entre faces supérieures de deux


planchers consécutifs

De façon forfaitaire :

l0 = 0.7 L pour les poteaux à l’intérieur


assemblés à des poutres ayant au moins la
même raideur

l0 = L pour les poteaux d’extrémités ou de rive

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Calcul exact de la longueur de flambement


Rigidité des éléments environnants

Deux cas :

Eléments contreventés

Eléments non contreventés

k1 , k2 : coefficients de souplesse relatifs des encastrements


partiels

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k1, k2 coefficients de souplesse aux extrémités

q : Rotation

EI = rigidité à la flexion

l = longueur libre de l’élément comprimé

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Ossature d’un bâtiment (poutres-poteaux)

Le coefficient k peut s’écrire

Rapport des rigidités verticales sur les rigidités horizontales


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Elancement :

Rayon de giration

I = moment d’inertie de la section transversale

B : section béton

Rayons de giration d’une section par rapport à ses axes principaux :

h=a

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b
Section rectangulaire :
h=a
Deux possibilités :

Flambement dans le plan parallèle au petit côté (compression simple)

Flambement dans le plan parallèle au grand côté

Lf/I = lf/(a/2…)
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Section circulaire:

diamètre a

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Un poteau isolé : Cas où on peut négliger les effets du second ordre

- Poteau Sollicité par un effort de compression centré Ned (Pas de


moment de flexion parasite)
- Effets du second ordre négligés : moins de 10% effets du premier ordre

- Lorsque son élancement vérifie :

l0 longueur efficace de l’élément vertical (théorie de flambement)

i : rayon de giration de la section béton

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Effort normal relatif

Valeur finale du coefficient de fluage

Moment de service de premier ordre sous la


combinaison d’actions quasi permanente

Moment ultime de premier ordre sous la combinaison


fondamentale des charges de calcul

Pourcentage mécanique d’armatures


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 En compression simple : rm = 1

Valeurs algébriques des moments du premier ordre aux deux


extrémités

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Cas des bâtiments
- Effets du second ordre négligés si :

Fv,Ed : charge verticale totale


ns : nombre d’étages
L : hauteur totale du bâtiment au dessus du niveau d’encastrement
Ecd : Valeur de calcul du module d’Young
Ic : Inertie (section non fissurée) des éléments de contreventement
k :
1 k
0.31 (selon pays) remplacé par 2 = 0.62 si les éléments de
contreventements ne sont pas fissurés
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Vérification applicable sous certaines conditions

Structure symétrique

Déformations dues au cisaillement négligeables

Eléments de contreventement fixés rigidement à la base

Rigidité des éléments constante sur toute leur hauteur

Charge verticale augmente de la même quantité à chaque étage

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4. Méthode simplifiée pour les poteaux en compression
centrée (Thonier)

Conditions d’application :

Poteau sollicité uniquement en compression simple centrée

Elancement inférieur à 120

Dimension du poteau supérieure à 15 cm

Dimensionnement du poteau se fait uniquement à l’ELU

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A l’ELU
Raccourcissement du béton

limité à

Diagramme des déformations passe par le pivot C

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4.1 Méthode simplifiée pour les sections rectangulaires
b

 Capacité portante d’un poteau : h

Deux termes :

Résistance en compression du béton seul

Résistance des armatures comprimées

39

a : coefficient de flambement fonction de l’élancement

Kh : coefficient qui dépend des dimensions du poteau

Si non Kh = 1
40
Ks : coefficient qui dépend de l’acier

Si non Ks = 1

As : section d’acier située à une distance d’ des parois

au moins une barre dans chaque angle

Section rectangulaire

41

Pour les sections circulaires

au moins 6 barres régulièrement reparties

d : enrobage relatif

r : pourcentage mécanique d’armatures

42
Remarque :

d et r inconnus :

Calcul de la section d’acier

● As <0 : Béton seul reprend l’effort normal appliqué

Section minimale d’armatures


43

4.2 Méthode simplifiée pour les sections circulaires

Capacité portante d’un poteau (identique au section rectangulaire):

a : coefficient de flambement fonction de l’élancement

44
Kh : coefficient qui dépend des dimensions du poteau

Si non Kh = 1

Ks : coefficient qui dépend de l’acier

Si non Ks = 1

As et d : identiques aux sections rectangulaires

r : pourcentage mécanique d’armatures


45

Calcul de la section d’acier :

● Dispositions constructives

 Armatures longitudinales

Diamètre minimal = 8 mm

Section minimale :

46
La section maximale d’armatures doit vérifier :

Zone courante

Zone de recouvrement

 Armatures transversales

Maintenir toutes les barres situées prés des angles

47

Nappes successives perpendiculaires à l’axe de la pièce et


régulièrement espacées :

48
 Armatures transversales

Cadres, étriers ou épingles entourant les barres intermédiaires

Barres longitudinales non tenues placées à moins de 150 mm de


la barre tenue la plus proche

49

Diamètre :

Espacements :

Zone courante

b, h dimensions de la section transversale

50
Espacement réduit d’un facteur de 0.6 au dessus et au dessous
d’une poutre sur une hauteur égale à la plus grande dimension
du poteau

hauteur égale à la plus grande dimension du poteau

51

 Zone de recouvrement

Contrainte limite d’adhérence :

Résistance de calcul en traction du béton

Résistance caractéristique à la traction


d’ordre 5% (limitée à 3.1 MPa)

52
● Longueur d’ancrage

Fs : effort normal équilibré par les armatures longitudinales

As, prov : Section d’armatures longitudinales effectives

53

● Longueur de recouvrement

Pour les armatures comprimées :

54 Sans objet
Pourcentage des barres en recouvrements dont l’axe se situe
dans la plage d’amplitude
par rapport à l’axe du recouvrement considéré

55

Les barres II et III sont en dehors de la zone considérée

56
 En zone de recouvrement

3 nappes régulièrement espacées si diamètre de barres


longitudinales > 14 mm.

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Coffrage des poteaux

A partir de l’effort normal ultime :

Avec par exemple :

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► Calcul rapide des efforts normaux

Calcul forfaitaire

Poutre isostatique

…..

59
travée Poutre continue

• But?

Pour chaque appui : valeur de l’effort normal

Poutre continue

Comment?

Résoudre le problème d’une poutre continue (??)


ou

Simplifier le calcul : approche forfaitaire

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Utiliser le principe des poutres isostatiques

A B
RA

RA = RB = P x L/2

NA = R A

NB = R B

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15%

L1 L2

Pu L1/2 Pu L1/2 Pu L2/2

Sur appui Central : PuL1/2 + PuL2/2 ; on majore de 15%

Effort normal : 1.15 x (PuL1/2 + PuL2/2)

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Calcul forfaitaire

Effort normal sur le poteau B : PuL1/2 + Pu L2/2

Effort normal sur le poteau B majoré :


1.1 x ( PuL1/2 + Pu L2/2)

Pu (kN/m)
10% 10%

A L1 B L2 C L3 D L4 E

Pu L1/2 Pu L1/2 Pu L2/2 L2 L3 L4

Majoration de 10% pour les poteaux voisins des poteaux de rive

Les autres poteaux intermédiaires : non

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