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TABLE DES MATIERES

I. INTRODUCTION..............................................................................................................................2
I.1 CADRE INSTITUTIONEL.................................................................................................................2
I.2 OBJECTIFS DU PROJET..................................................................................................................2
I.3 SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PERMIS.....................................................................................3
II. APERCU GEOGRAPHICO- ECONOMIQUE DE LA ZONE DU PERMIS...................................................4
II.1 Climat...........................................................................................................................................4
II.2 Hydrographie...............................................................................................................................4
II.3 Relief............................................................................................................................................4
II.4 Faune et Flore..............................................................................................................................4
II.5 Population...................................................................................................................................4
II.6 Activités économiques.................................................................................................................4
III. CONTEXTE GEOLOGIQUE DE LA ZONE.............................................................................................6
III.1 Géologie Générale.......................................................................................................................6
III.2 Géologie locale............................................................................................................................8
IV. SUPERVISION DU PROJET PAR L’ASSISTANCE TECHNIQUE..............................................................9
IV.1 APPROCHE TECHNIQUE ET METHODOLOGIQUE..........................................................................9
IV.2 Programme des prélèvements...................................................................................................10
IV.3 Campagne de prélèvements......................................................................................................10
IV.4 Préparation des échantillons.....................................................................................................18
V. ANALYSE.......................................................................................................................................19
VI. PLAN DE TRAVAIL.........................................................................................................................19
VI.1 Contraintes................................................................................................................................19
VI.2 chronogramme prévisionnel......................................................................................................20
VI.3 Phases........................................................................................................................................20
VI.3.1 Phase 1 - Travaux préparatoires et lancement du projet...................................................20
VI.3.2 Phase 2 - Traitement des échantillons...............................................................................20
VII. ACHATS DE L’ÉQUIPEMENT ET INSTALLATIONS DE LA BASE..........................................................20

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I. INTRODUCTION
I.1 CADRE INSTITUTIONEL
Pour faciliter une diversification minière, le Ministère des Mines et de la
Géologie (MMG), à travers la Direction Nationale de la Géologie (DNG), a
obtenu du Fonds d’Investissement Minier (FIM), en juin 2022, un financement pour
la réalisation d'un Projet de recherche géologique sur les métaux de base à
Songoyah dans la région administrative de Faranah.

Parmi les possibles actions pour le développement de l’activité minière, la


Direction Nationale de la Géologie (DNG) est en train de promouvoir l'acquisition de
données de base afin d’attirer les investisseurs pour le
développement et la diversification du secteur minier, à travers la réalisation
des travaux de géochimie sol.
Le but principal du projet consiste à confirmer les anomalies géophysiques
aéroportés susceptibles d’orienter les recherches portant sur de nouvelles
minéralisations.

Même si la Guinée dispose d’une cartographie géologique et géophysique,


aéro-magnétique et aéro-spectrométrique à l’échelle 1/200.000 e sur
l’ensemble du territoire national, la couverture géologique au 1/100.000 e
n’est disponible que sur une superficie de 6.000 km 2 du territoire. Aussi, elle
ne dispose pas de données géochimiques systématiques et manque donc d’une
couverture globale ou même localisée, à vocation multi éléments pour la recherche
des métaux de base.

C’est dans ce cadre que la Direction Nationale de la Géologie (DNG) a sollicité au


Ministère des Mines et de la Géologie (MMG) à travers le Fonds d’Investissement
Minier (FIM), le financement d'une première campagne de Géochimie sol dans la
sous-préfecture de Songoyah (Faranah).

I.2 OBJECTIFS DU PROJET


Le présent projet vise à identifier, au niveau local, les zones anomales favorables à
la présence de minéralisations liée aux métaux de bases dans la sous-préfecture de
Songoyah (Faranah) et d´assurer la confection des cartes géochimiques, notices et
leur publication.
La zone concernant la campagne d’exploration géochimie sol sur une partie de la
feuille de Kissidougou s’étend sur une superficie de 150 km².
Monsieur Diakité Daouda, Directeur National Adjoint de la Direction Nationale de la
Géologie et chef de projet, a réalisé la supervision du projet du levé géochimie sol,
visant à identifier, au niveau local, les zones anomales. Ce levé permettra de
déterminer les caractéristiques géochimiques et identifier des zones de prospection
potentielles. Le projet permettra le transfert des compétences, avec la formation
des stagiaires ayant la capacité de poursuivre de façon autonome ce type de levé.

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I.3 SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PERMIS
Le permis se trouve dans la région administrative de FARANAH à environ 460 km de
la capitale Conakry, plus précisément dans la sous-préfecture de Songoyah-
sommoriah qui se trouve à 45 km de Faranah centre.
Il est accessible par les routes nationales N°1 et N°2 Conakry-Kindia-Mamou-
Faranah, puis en passant par les districts de Kabeleya, Sonkonya et Damania.
Tableau 1 : Les coordonnées géographiques du permis en UTM

POINTS X Y SUPERFICIE
A 286456 1077565
B 301482 1077615 150 km2
C 301457 1067598
D 286456 1067598
Figure 1 : Carte de localisation du permis

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II. APERCU GEOGRAPHICO- ECONOMIQUE DE LA ZONE DU
PERMIS
II.1 Climat
Le climat est de type tropical sec (Sud Soudanien). L’année se subdivise en deux
(2) grandes saisons de durée inégale.
La saison sèche plus longue, s’étend de Novembre en Mai. Tandis que la saison des
pluies s’étend de Juin en Octobre.
Les températures de la saison sèche les plus élevées sont enregistrées vers la fin
du mois d’Avril (plus de 40°C).
II.2 Hydrographie
Trois (3) grands cours d’eau, affluents du fleuve Niger traversent le permis, il s’agit
de Sassanko, Kêko et Boroko.

Figure2 : Carte hydrographique de la zone d’étude


II.3 Relief
Le modèle topographique de la région d’étude est très varié. On y distingue trois 3
types de relief :
a) - Un relief de dénudation : caractérisé par les plus grandes élévations
coiffées par les affleurements de graniodioritegranodiorite. Celle-ci sont
localisés à l’ouest du permis dont le massif de Gbondou (688 m).
b) – Un relief de pénéplanation : qui correspond à des collines et à des plateaux
et caractérisé par les dépôts terrigènes de type éluvionnaire, delluvionnaire,
proluvionnaire et colluvionnaire.
c) -Un relief d’accumulation : caractérisé par les dépôts des alluvions.

II.4 Faune et Flore


La végétation dominante est de type arboré, cependant, la répétition des feux de
brousse et le développement de culture extensive réduisent souvent cette
végétation à une savane arbustive et/ou une brousse herbeuse. La savane est
parsemée d’arbres variés : néré, karités, kapokiers, baobabs, rôniers, fromagers.
La faune dominante est représentée par les phacochères, plusieurs espèces de
singes et de biches.
II.5 Population
La population est constituée essentiellement du groupe ethnique Malinké
(Kouranko) et Djalonké en minorité. D’une manière générale, les zones de
peuplement sont étroitement liées à l’existence des mines d’or, des plaines rizicoles
et des axes d’échanges constitués par les centres urbains. Ce sont des agriculteurs,
des pêcheurs et dans une moindre mesure éleveurs ; elle pratique également
l’orpaillage pendant la saison sèche.

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II.6 Activités économiques
Les cultures vivrières les plus importantes sont les céréales : arachides, riz, mais,
mil, sorgho, fonio, manioc, igname, patate et taro… ; la population pratique
également le commerce de proximité. L’or est activement exploité de façon
artisanale (orpaillage).

Carte topographique

Source : Direction Nationale de la Géologie

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III. CONTEXTE GEOLOGIQUE DE LA ZONE
III.1 Géologie Générale
Le bouclier cristallin Léono-Libérien comprend principalement des formations
archéennes de roches vertes et granitiques. La majeure partie de la zone a un
sous-bassement de gneiss et orthogneiss à plagioclase de l’Archéen supérieur et du
Protérozoique inférieur, ainsi que des roches métasomatiques et intrusives
(granites, granodiorites, granitogneiss et migmatites) du Protérozoique inférieur.
Les minerais de fer sont encaissés dans des roches vertes de l’Archéen supérieur
(série Cambui), qui se trouvent sous forme de petits fragments résiduels ou de
blocs digérés par des champs de roches granitiques.
Les séries Archéennes de Dabola et Cambui
Conventionnellement, les séries Archéennes sont la série de Dabola comprenant
des schistes et gneiss cristallins de l’Archéen inférieur et les roches vertes de la
série Cambui (Archéen supérieur).
Série de Dabola
Dans le périmètre du permis, les gneiss à plagioclase et les schistes cristallins se
trouvent sous forme de fragments de structures linéaires au sein des roches
granitiques du Protérozoique inférieur. Les roches métamorphiques présentent un
faciès granulitique. Par leur composition et leur position structurale, elles sont
semblables aux « gneiss gris » des complexes des boucliers Albanien et Canadien.
Série Cambui
Les roches métamorphiques de la série Cambui sont représentées par des
fragments de la ceinture des roches vertes de Mongo-Tinkisso. Les roches les plus
communes sont des amphibolites-plagioclases, des schistes cristallins à amphibole
et des amphibolites. Les schistes cristallins à pyroxène, les quartzites secondaires
et les quartzites à amphibole-magnétite sont moins courants.
La série Cambui est divisée en deux séquences dans le bassin versant des rivières
Mongo et Tinkisso. L’unité inférieure est la séquence de Mongo, l’unité supérieure
celle de Timbo. La séquence de Mongo est représentée par des schistes et
amphibolites altérés. Des corps de magnétite et quartzites en couches fines se
trouvent à la base de cette séquence de Mongo. La partie supérieure de l’unité est
formée de gneiss, quartzites à magnétite et de schistes à amphibole. L’épaisseur de
cette séquence atteint 4 000m (Denugin Ju.N..2003). La séquence de Timbo se
caractérise par une composition homogène de gneiss à amphibole et biotite.
Cependant, des corps de magnétite, de quartzites à amphibole et magnétite et des
amphibolites se trouvent parmi les gneiss. L’épaisseur de la séquence de Timbo est
d’environ 2 500 à 3 000m.
Les roches Granitiques de l’Archéen-Protérozoique

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Les roches granitiques du protérozoique inférieur forment plus de 90% du
périmètre du permis. Des corps résiduels de granito-gneiss à plagioclase et
d’enderbites (séries de charnockite) de l’Archéen supérieur se trouvent sous forme
résiduelle dans les vastes champs de granito-gneiss, gneiss à granodiorite et de
migmatites du protérozoique inférieur. Des massifs batholitiques de granites
monzonitiques du protérozoique inférieur et des granites métasomatiques alcalins
et leucocrates plus récents ont été repérés au nord-ouest de la zone du permis. Des
dykes et des filon-couches de dolérites, gabbro-dolérites et microgabbros se sont
constitués lors de l’activité tectono-magmatique du Mésozoique.

Complexe de Granodiorite-enderbite-plagiogranite.

Les roches de ce complexe sont très répandues dans la région. A l’intérieur du


périmètre du permis. Ces roches comprennent des orthogeiss à plagioclase, gneiss,
des granites à plagioclase et des migmatites. On trouve des variétés de biotite et
de biotite à amphibole, mais les enderbites à pyroxène sont moins courantes. Ces
roches ont été repérées sous forme de petits corps résiduels dans les orthogneiss.

Complexe de granite à migmatite métasomatique

Les roches de ce complexe comprennent des orthogniess, des gneiss à granodiorite,


des migmatites et des roches pegmatitiques. La biotite et les orthogneiss à
amphibole-biotite forment de vastes zones de granitisation, qui ont presque
entièrement détruit les limites initiales entre les roches du socle et les roches vertes
granitiques de l’Archéen supérieur.

Complexe de petites intrusions granitiques (complexe de Tokounou)

Ces roches sont représentées par des granites leucocrates et mésocrates. Des
variétés à grains moyens et grossiers se trouvent dans les parties centrales des
massifs, alors que des granites à grains fins de composition mésocrate sont
observés sur la périphérie.

Complexe de granite monzonitique

Les roches de ce complexe forment des batholites dans les zones de la ceinture des
roches vertes et granitiques de Mongo-Tinkisso. Ces corps sont composés de
granites monzonitiques à porphyroblastes de grains moyens et grossiers. Le faciès
latéral des massifs est à grains plus fins et de texture plus massive. Des veines et
des dykes d’aplites ainsi que de roches pegmatitiques sont souvent observés dans
les zones de contact.

Complexe de granites alcalins métasomatiques

Les roches de ce complexe forment des petits massifs (par endroit ), des dykes et
des veines de différente épaisseur, ils sont courants dans la ceinture des roches
vertes et dans la zone de contact. Les roches de ce complexe n’ont pas fait l’objet
d’études extensives.

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Complexe de petites intrusions

Les roches de ce complexe forment des dykes et des filon-couches (dolérites,


gabbro-dolérites et basaltes). Les dykes et les filon-couches se trouvent dans les
zones de dislocation tectonique de direction principalement est-ouest.

III.2 Géologie locale


a- Complexe intrusif de métadiorite à pyroxène et de métagranodiorite :
Dans ce permis, cette formation se trouve localiser au sud-est sous forme
d’amas. Ce complexe de roches a été séparé du complexe à diorite-
enderbites-plagiogranite caractérisé par des conditions et âge de formation
différentes. Leurs contours sont sinueux et dans l’ensemble concordant avec
les structures des roches encaissantes.
b- Suite de mongo : c’est une formation qui se situe au nord-est du permis.
Les dépots de cette suite constituent le flanc sud du rif, présentée par
l’alternance de gneiss à épidote-biotite et épidote-biotite amphibole et de
schistes à biotite-actinolite, actinolites et à deux micas. La partie supérieure
de la séquence est formée par l’alternance de quartzites à séricite-chlorite-
actinolite et actinolite, avec respectivement des épaisseurs de quelques
dizaines et quelques centaines de mètres.
c- Intrusion pré-orogénèse : elle est spatialement et génétiquement liée à la
mise en place des rifts à remplissage de roches terrigènes et volcanogènes.
Dans ce permis, elle se trouve sous-trouve des lentilles généralement vers le
SUD.
d- Complexe subvocanique : Ce complexe s’est formé pendant des phases
plus tardives dans le développement des rifts. Les plus grandes structures
volcano-plutoniques sont cartographiées aux environs du village de Bagui où
elles ont une forme de laccolites et dyke verticaux de configuration
complexe.
e- Formation palingéo-métasomatique orogénique tardive : C’est la
formation dominante et represente 90% du permis. Elle est composée de
migmatite, granite autochtones (non déplacée) et allochtone (déplacé) qui
est lié entre eux par des passages progressifs, on y trouve également des
leucogranites et des filons de pégmatoîdes, sécants par rapport aux roches
encaissantes. (voir carte)

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IV. SUPERVISION DU PROJET PAR L’ASSISTANCE TECHNIQUE
La révision de l’ensemble de procédures menées par la Direction Nationale de la
Géologie (DNG) lors de la campagne de géochimie sol a été réalisée par le chef de
projet, via la relecture des différents livrables produits par la DNG mais aussi sur
site, lors des deux (2) visites effectuées sur place.
De manière générale, il a été observé que les spécifications du projet ont été prises
en compte. Les paragraphes suivants synthétisent les aspects principaux de
l’approche méthodologique sur lesquelles il a émis les remarques si nécessaires afin
de porter son jugement sur les différentes procédures décrites.
IV.1 Approche technique et Méthodologique
La méthodologie de cette géochimie sol consiste à prélever des échantillons sol,
avec une densité de l’ordre de 1 échantillon pour 50 m entre les points et 200 m
entre les profils, et chaque 50ème échantillon était considéré comme un duplicata,
puis à les faire analyser en multiéléments.

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IV.2 Programme des prélèvements
Les points de prélèvement ont été planifiés à partir des données
topographiques. Celles-ci ont été obtenues à partir des cartes topographiques
existantes au 1/1000000.
La superficie à couvrir est de 150 km², le nombre d’échantillons théoriques à
prélever était de 15 000 contre 12 024 réellement prélevés. Cette différence est liée
aux faits suivants :
Il existe une fraction de la surface qui sera non-échantillonable :
 Zones rurales denses ;
 Larges plaines alluviales actives ;
 Lieux sacrés ;
 Problème d’accès.
Les tâches réalisées pour la programmation ont été les suivantes :
- Récupération des données SIG au Centre de Promotion et de Développement
Minier (CPDM) et mise en conformité des informations numériques ;
- Préparation des plans d’échantillonnage et de la planification détaillée des travaux
de prélèvements géochimiques ;
- Préparation d’un planning prévisionnel des analyses géochimiques avec le XRF et
des analyses de contrôle qualité dans un laboratoire accrédité (SGS à Bamako).

IV.3 Campagne de prélèvements


Les prélèvements systématiques ont été réalisés par dix (10) équipes de manière
indépendante. Chaque équipe comportait, un géologue chef d'équipe, trois (3)
manœuvres, un chauffeur, un véhicule.
Les échantillons ont été mis dans un sac plastique dûment numéroté au marqueur
indélébile à l'extérieur du sac, ainsi que sur une étiquette plastique à l'intérieur du
sac. Les points de prélèvements ont été adaptés sur le terrain, à partir des
coordonnées programmées, les coordonnées des points des prélèvements réels ont
été enregistrées au GPS simple et positionnés sur carte. Les éventuels
affleurements environnants observés ont été décrits, en complément de
l’information cartographique.
Chaque équipe était munie d’une fiche de terrain indiquant le nom du responsable
de l'équipe, la date, le numéro d'échantillon, ses coordonnées relevées, un
descriptif des conditions de prélèvement et les observations géologiques dans le
voisinage immédiat.
- Identification systématique de la localisation exacte des points de prélèvement
(coordonnées GPS), et matérialisation sur le terrain ;
- Prélèvement régulier de duplicata de préparation de terrain permettant de tester
la reproductibilité de l’échantillonnage.

Et le rôle des stagiaires

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Les photos

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Photographie 1.2 : mode de prélèvement des échantillons

Photographie 3.4 : Chargement des échantillons

12
Photographie 5.6.- Préparation de l’échantillon : démottage et criblage

Photographie 7.8.- Pesage de l’échantillon

Photographie 9.10.- Stockage final

13
Photographie 11.12.- Affleurements de granodiorite

Photographie 13.14.- Accès aux points de prélèvement

14
Photographie 15.16.- Affleurement de filon et de veine de quartz

Photographie 17.18.- le quartage. Vue du mont gbondou

15
Photographie 19.20.- sub affleurement de quartz. Accès au point de
prélèvement

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Tableau N°2 : Statistique de prélèvement des échantillons par profil

Profil Nombre Cumul Nombre


d’échantillons d’échantillon d’échantillon
planifiés collecté abandonné
P50 300 300 0
P49 300 299 0
P48 300 299 1
P47 300 293 7
P46 300 298 2
P45 300 292 7
P44 300 299 1
P43 300 295 5
P42 300 298 2
P41 300 299 1
P40 300 297 3
P39 300 293 7
P38 300 297 3
P37 300 295 4
P36 300 299 1
P35 300 292 8
P34 300 300 0
P33 300 286 14
P32 300 286 14
P31 300 286 14
P30 300 294 6
P29 300 292 8
P28 300 292 8
P27 300 295 5
P26 300 293 7
P25 300 298 2
P24 300 279 21
P23 300 300 0
P22 300 299 1
P21 300 272 28
P20 300 284 16
P19 300 291 9
P18 300 285 15
P17 300 288 11
P16 300 290 10

17
P15 300 293 7
P14 300 292 8
P13 300 292 5
P12 300 299 1
P11 300 297 3
P10 300 296 4
Total 12 024

IV.4 Préparation des échantillons


Après le prélèvement, les échantillons ont été réceptionnés au laboratoire, séchés,
pilés et tamisés en fonction des consignes retenues.
La préparation a consisté, à partir des échantillons collectés (d’un poids 2 kg de sol
sur les sites d'échantillonnage), à en extraire par tamisage à sec la fraction
granulométrique retenue, et à en préparer 2 échantillons de 100 grammes chacun
conditionnés dans des sachets en plastique dûment numérotés et étiquetés, dont
l'un pour les analyses systématiques, l'autre comme témoin ou pour les contrôles
analytiques.
Un laboratoire temporaire de préparation d'échantillons a été prévu, permettant le
séchage et tamisage à l'abri de la pluie et d'éventuelles pollutions par la poussière.
Le diagramme suivant synthétise la procédure prévisionnel suivie dans le
laboratoire après réception des échantillons :
Le tamisage des échantillons a été raffiné jusqu’à une fraction égale à 250 μm à
l’exception des deux cent vingt-un (221) duplicatas envoyés au SGS à Bamako. Le
processus de préparation final s’est donc poursuivi avec :
• Tamisage à 250 μm
• Quartage
• Ensachage de l'échantillon.
• Stockage
• Expédition à la Direction Nationale de la Géologie
- la vérification de l’état et du contenu des colis d’échantillons à leur arrivée,
Réception des échantillons

Stockage préliminaire

Séchage au soleil

Démottage

Tamisage à 250 μm

Ensachage et codage de l'échantillon à 250 μm

Stockage final des échantillons

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Lors des différentes visites sur les lieux, le chef de projet a porté spéciale attention
aux aspects de préparation des échantillons.
Les points sur lesquels le responsable du
laboratoire a insisté sont les suivants :
• Traçabilité des échantillons : cartes de contrôle et coïncidence du
codage manuel des échantillons tout au long du processus. Commodité
pour fermer les sacs après séchage afin d'éviter toute perte
accidentelle d'échantillon ou de mélange.
• Risque de contamination : Nécessité de nettoyer les outils lors de
la préparation de chaque échantillon. Cela se fait à l'aide de brosses
et d'air comprimé.
• Calibrage de l'équipement : Il est recommandé de calibrer la
balance périodiquement.

Au laboratoire de FARANAH, les installations de préparation des


échantillons ont été supervisées. L’ensemble des opérations menées
sur place a été jugé adéquat aussi bien en termes de ressources
humaines et d'infrastructures (accès, capacité de stockage, énergie
électrique,...), qu’au niveau des moyens matériels et équipements informatiques disponibles.

V. ANALYSE
La fraction granulométrique retenue des échantillons secs et tamisés a été envoyée
pour analyses par XRF à la Direction Nationale de la Géologie et les duplicatas ont
été expédiés au laboratoire de SGS à Bamako pour la gamme d'éléments chimiques
aussi large que possible que ce soient des métaux de bases potentiellement
économiques ou des éléments accompagnateurs. Les analyses proposées sont de
type multi-élémentaire par ICP-MS.

VI. PLAN DE TRAVAIL


Une révision des étapes prévues pour l’exécution du projet ainsi que ses
délais a été réalisée.
VI.1 Contraintes
Dans un premier temps, il avait été indiqué, dans les Termes de Référence,
que le projet allait s’étaler sur cinquante-cinq (55) jours, avec démarrage le
12/06/2022 et une remise des documents définitifs au plus tard en décembre
2022.
Dans un premier temps et compte tenu de son expérience sur le terrain, la DNG
avait mesuré que, dans des conditions favorables et avec une équipe complète
(composée par un chef de projet, début de campagne puis à temps partiel, un chef
de mission, les homologues géologues, de la main d’oeuvre locale supplémentaire
en cas de besoin, et cinq (05) véhicules avec les chauffeurs), il était possible de
prélever de manière soignée de 50 échantillons par jour en moyenne.
Finalement, le démarrage du projet fut effectif le 14 juin 2022. La campagne de
prélèvement n’a disposé que de 40 jours de temps effectif et 10 jours de plus pour
le traitement des échantillons, à compter de mi-juin jusqu’à sa finalisation 20 juillet
2022.

19
En considérant que les 06 équipes choisies par la DNG pourraient rapidement
acquérir un degré suffisant d'autonomie.
Afin d’accélérer le prélèvement avant les grandes pluies, le chef de projet, lors de
sa visite sur le terrain, a décidé d’augmenter le nombre d’équipe à 10.
L’intensification des pluies a empêché la mise en oeuvre des normes de
sécurité et de santé et donc l'impossibilité de finaliser le levé d'échantillons
avant la fin du mois de juillet. La santé et sécurité de l'équipe ainsi que la
qualité des prélèvements sont points primordiaux dans ce projet.
Compte tenu de la situation, seule l’équipe de laboratoire est restée active
sous la supervision du chef de mission Mamadou Saliou Barry, étant prévu que
cette équipe de laboratoire restera active jusqu'à la fin du mois de juillet pour finir
le traitement des échantillons et procéder à l’envoie au laboratoire d'analyse.
VI.2 Chronogramme prévisionnel
Le chronogramme prévisionnel présenté par la DNG, tenant compte de
l'impératif d’achèvement au 06 Juillet 2022 et de la période climatique
favorable permettant la réalisation correcte de prélèvements géochimiques, afin
d’optimiser les délais.

VI.3 Phases
Les étapes de la phase de préparation ont été sous-divisées en deux phases :
o Phase 1 - Travaux préparatoires et lancement du projet
o Phase 2 - Traitement des échantillons
VI.3.1 Phase 1 - Travaux préparatoires et lancement du projet
VI.3.1.1 Travaux préparatoires :
Cette étape s’est déroulée sur une semaine avant le départ du 12 Mai 2022.
Elle a consisté en les étapes suivantes :
 La planification des points projetés, la préparation des fiches terrain et la
base de données ;
 Les achats des matériels et équipements de terrain.
VI.3.1.2 Lancement du projet :
- une prise de contact avec les autorités régionales, préfectorales, sous-
préfectorales et la communauté locale;
-L’organisation d'une journée de reconnaissance sur le terrain avec le chef du
projet;
-La mise en place d’un plan d’échantillonnage et de la planification détaillée des
travaux de prélèvements géochimiques ;
-Achats de matériels supplémentaires nécessaires pour les opérations de terrain.
VI.3.2 Phase 2 - Traitement des échantillons
Cette étape s’est déroulée simultanément avec le prélèvement des échantillons sur
le terrain. Après réception, les échantillons prélevés sont enregistrés et rangés par
profil avant le traitement mécanique.

20
VII. ACHATS DE L’ÉQUIPEMENT ET INSTALLATIONS DE LA
BASE
Lors de la réalisation de l’étape de préparation, il a été nécessaire de
déterminer la localisation des installations sur place (bureaux et entrepôt
pour le stockage des échantillons) au droit ou à proximité d’un centre rural ayant
un positionnement stratégique dans la zone du projet. Ces installations ont été
équipées avec des outils informatiques et matériels appropriés pour le stockage et
la correcte préparation des échantillons.
- Équipements individuels des géologues (GPS et leurs accessoires, marteaux de
géologue, loupes, boussoles, sacoches, carnets, etc.) ;
- Équipements de prélèvement et de préparation des échantillons (pelles non
contaminantes, jeux de tamis, mortiers et pilons, diviseurs à riffle, pioches, etc.) ;
- Consommables de prélèvement et de conditionnement (sacs plastiques de
prélèvement et d'expédition, colliers de fermeture, étiquettes plastique, marqueurs,
etc.) ;
- Matériels de campement (matelas de camping, sac à dos, moustiquaire, drap de
lit etc…;
- Matériels de sécurité (lunettes de sécurité, mallettes de pharmacie de secours,
paires de sécurité, imperméables, gants etc…);
- Un (01) ordinateur portable pour le laboratoire de préparation ; imprimantes
couleur jet d'encre ;
- Groupe électrogène de 5 kVA, câblerie et accessoires électriques ;
- Compresseur thermique de 10l (pour le nettoyage au laboratoire) ;
- Balance pour le laboratoire ;
- Papeterie.

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