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Les aires comprises entre les courbes sont obtenues par différence : on mesure d'abord
l'ensemble A des surfaces à teneur plus grande que 1 gr./m^ puis celui B à teneur plus grande
que 2 gr./m\puis C à teneur plus grande que 4 gr./m', et ainsi de suite ; les différences A-B, B-
C, C-D donnent successivement les surfaces comprises entre les diverses courbes.
Si le plan n'est pas sur papier millimétré, on évaluera les surfaces en utilisant un calque du
plan, sous lequel on glissera une feuille de papier millimétré. 2° Un procédé de contrôle du 1 "
consiste à découper très soigneusement les surfaces délimitées par les courbes et de les peser à
la balance de précision, après avoir déterminé, au même moment, le poids d'une surface
donnée du même papier. I l faut s'assurer au préalable de l'homogénéité du papier par des
pesées de surfaces prélevées au hasard en différents endroits de la feuille employée. La
surface déterminée par l'un de ces procédés est notée aux feuilles de teneurs, en regard de la
mention : teneurs de 1 à 2 gr./m\2 à 4 gr./m', etc.
c) Pour chaque bande comprise entre deux courbes, on fait la moyenne des épaisseurs de
gravier et de stérile des sondages qui y sont compris, ou, à leur défaut, de ceux
immédiatement adjacents. On s'arrange pour que chacune de ces opérations soit en rapport
avec une surface de bande sensiblement équivalente, de façon à obtenir une moyenne exacte.
Ces épaisseurs sont reportées aux feuilles de teneurs.
d) On opère de même pour les teneurs.
e) Pour chaque bande, on fait les calculs des réserves de gravier, stérile et or, puis on totalise
par zone d'abord, par rivière ensuite. Ces différentes opérations sont transcrites au registre des
teneurs. On y note également toutes les observations libellées au carnet de prospection, mais
en les groupant par zones.
La méthode des isoteneurs peut donner lieu à une représentation de la répartition des teneurs,
en tenant compte des variations de la minéralisation, suivant trois dimensions orthogonales.
En effet, si l'on décompose la surface du placer suivant un réseau formé par des carrés dont le
côté est de 2 m., par exemple, et si l'on découpe le volume de ce placer par des plans
horizontaux distants également de 2 m., on divisera de ce chef le volume du placer en cubes
théoriques de 8 m". Si au centre de chacun de ces volumes élémentaires on creuse des puits de
prospection qui permettent tous les 2 m. d'évaluer la teneur, on pourra tracer La superposition
de ces courbes donne une image de la variation de la minéralisation, suivant trois dimensions.
On peut également dessiner d'autres courbes dans des sections verticales ; on obtiendra un
autre aspect de la variation, soit dans le sens transversal de la rivière, soit dans le sens
longitudinal. Il est certain qu'une telle politique conduirait à une dépense qui dépasserait le
budget que l'on a imposé à la prospection systématique, mais une telle documentation pourrait
être recherchée pour quelques zones d'un grand placer, ce qui donnerait à l'exploitant des
renseignements extrêmement précieux sur le tempérament de la proposition minière qu'il aura
à mettre en valeur.
CONCLUSION