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EPIGRAPHE

« La technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire. Elle a transformé notre
manière de vivre. »

Hugh Montefiore

i
DEDICACE

A mes défunts grand parents Joseph ISAMBO et Marie-Ida BOKONGO, à mère


Claudine ISAMBO, à ma sœur Patricia ILELA, à Me Fabrice NGOY KAZADI, à Me Cédric
MANUEL et à toute ma famille pour l’effort, le soutien tant matériel que financier et surtout pour
le sacrifie qu’ils ont consenti à mon égard pour que je bénéficie de ses études.
Cette dédicace va aussi à mes frères et sœurs qui m’ont aidé dans mes études :
Joemel MISSENGUE, Nathan LOLEKA, Jérémie NGBAKU, José BAPUANI Patrick MUKAYA,
Isaac LOMBOTO, Bruno MUSAFIRI, David MUTONDO, Emmanuel DELETINU, Gloire BIGE,
Dieu-Merci YONGONGO, Joseph HOMBI, Christ MANDALA, Ben MONDONGA, Espoir
MWANZA, Miradie LOKUNDA, Abraham VANDA, Ken NZELA, Eunice MAVAMBU, Dorcas
KIASALA.
A tous ceux qui m’ont soutenu d’une manière ou d’une autre, sachez que n’êtes pas
en reste, ce mémoire vous est aussi dédié.

ii
REMERCIEMENTS

Si le premier mérite d’un travail c’est d’exister, le principal mérite revient cependant
à l’éternel Dieu, père tout-puissant, maitre des temps et des circonstances pour tous les
moyens misent à ma disposition pour la réalisation de cette œuvre.
En effet, cette étude n’aurait pu aboutir sans le concours de plusieurs personnes
morales et physiques ; qu’il nous soit permis ici de leur exprimer toute notre gratitude.
Nous tenons avant toute chose à remercier les personnes qui nous sont chères ;
A ma très chère mère Claudine ISAMBO.
A mes tantes Clémentine ISAMBO, Elodie ISAMBO, Zizina ISAMBO. Lydie
ISAMBO et Fatouma ISAMBO.
A mes oncles Bienvenu, Alain et José ISAMBO.
A mes sœurs Nadège BOYA, Patricia ILELA, Julie ISAMBO, Nanouche ISAMBO,
Brigitte ISAMBO, Sarah ISAMBO, clémence ISAMBO et Gradis DIASIVI.
A mes frères Dady IFASO, Elie LOMA, Nathan LOLEKA, Isaac LOMBOTO, Guylain
BOIKA, Emmanuel ISAMBO et Hénoch DIASIVI nos chers parents plus chaleureusement à
notre Claudine ISAMBO,
Ainsi que à tous membres de ma famille.
Nous remercions le chef des travaux Maurice BEENI BATOMENE pour tous ce
dont nous avons pu bénéficier du point de vue morale et intellectuel sous sa direction.
Merci également à l’assistant Mohammed ABDALLAH pour tous ce dont nous
avons pu bénéficier à travers ses multiples conseils et orientations scientifique sous sa
codirection.
Aux autorites académiques et administratives de l’I.N.B.T.P et celles de la section
géomètre-topographe, mais plus en particulièrement au corps enseignants nous adressons nos
sincères Remerciements pour la qualité de la formation reçue durant ces quatre belles années
à l’I.N.B.T.P
Merci aussi à mes collègues de la brigade topographique pour leur disponibilité et
l’attention qu’ils ont eu à l’égard de la réalisation de ce projet, s’agissant de : Brigitte NGALULA,
Eunice MAVAMBU, Gloire BIGE, José BAPUANI, Ben MONDONGA, Espoir MWANZA, Christ
MANDALA, Dieu-merci YONGONGO et tout le reste.
Un grand merci à mes camarades de la promotion de L3 GT pour tous les moments
des souffrances et des bonheurs vécut ensemble, et pour l’amour manifesté à mon égard.
Nous sommes redevables à toutes personnes qui n’ont aménagé aucun effort pour
répondre à nos multiples besoins et préoccupations, puisque seuls les mots ne suffiront pas.

iii
0. INTRODUCTION

La topographie faisant partie des sciences de la terre, dont sa spécialité est de


représenter aussi fidèlement sur un plan horizontal la projection orthogonales des formes de
terrain avec les détails tant naturel qu'artificiel qui s'y trouvent. Son utilité s’avère une priorité
dans les travaux publics, en particularité ceux de génie civil et de l’aménagement d'un site.
Cependant, il nous est observable qu'au sein du site de l’INBTP/Ngaliema
s’effectue les travaux d’aménagement et de construction des nouveaux bâtiments qui monte
d’un cran et qui suite à leurs achèvement exigerait à ce qu’une mise à jour du plan
topographique du site soit faite, mais alors que le site de l’INBTP/Ngaliema, n’étant pas en
possession pas un plan topographique global de son site mais plutôt en partie, d’où la
nécessité était de pouvoir l’élaborer un plan topographique qui complétera d’autres parties pour
enfin, constituer un plan global du site de l’INBTP/Ngaliema.
C'est dans cette lignée que s’orienté l’objectif poursuivi par notre étude.

0.1.Problématique

L’évolution de la profession du Géomètre-Topographe ces 20 dernières années


est étroitement liée, d’une part par l’évolution des outils de la nouvelle technologie et d’autre
part par les nouvelles méthodes d’acquisition des données de terrain ainsi que du traitement de
ces dernières.
Le métier et les habitudes de travail de l’Ingénieur Géomètre-Topographe ont
inéluctablement évolués. Cela porte à croire que les outils de la nouvelle technologie ont une
importance capitale dans l’évolution de la profession de Géomètre – Topographe.
Il est évident que depuis l’apparition des nouvelles approches qu’une révolution
a vu le jour, c’est celle du numérique, si quelques années en arrière le plan topographique se
faisait plus analogiquement mais aujourd’hui cela n’a plus d’ampleur vis-à-vis de la société, car
désormais l’ère de la numérique est en plein essor, mais surtout que les modes d’acquisition
ont non seulement subi une révolution, mais ont également obligé le Topographe à
révolutionner la manière d’établir un plan topographique.
Du point de vue manipulation, l’on reconnaît également une certaine aisance,
facilité et surtout la rationalité que procurent les outils de la nouvelle technologie dans
l’établissement d’un plan topographique. Certes les modes d’acquisition des données en
topographie connaissaient une évolution sans précédente grâce à des innovations des
appareils sophistiqués mais qui, malheureusement ne sont pas à la disposition de tout le monde
car ils sont coûteux, rien empêche à ce que l’on procède par le mode d’acquisition traditionnel
ou classique des données pour établir numériquement un plan topographique et donc voilà cet
enchaînement d’idées, nous pousse à nous questionner de la manière suivante :
1. Comment parvenir à établir numériquement un plan topographique tout en
faisant usage du mode d’acquisition traditionnel ou classique ?

1
2. Quel avantage peut-on tiré dans le processus d’élaboration d’un plan
numérique en rapport de celui établi analogiquement ?
0.2.Hypothèses

Nous répondons à titre d’hypothèse que les données d’observation recueillies


classiquement en appuie d’une ossature de base permettra les différents mesurages entre
autres altimétrique, angulaire et linéaire pouvant aider ensuite à l’appui au lever des détails.
Une fois les données du lever contenu dans un carnet de terrain électronique puis doit être
transfert dans un logiciel de post traitement puis celui de traitement dans le but de les convertir
en fichier utilisable dans un logiciel dessin topographique.
Probablement, les processus d’élaboration d’un plan numériquement Procure
plus d’intérêt dans le temps de travailler, facilité dans la conception, modification, précision,
archivage durable.

0.3.Intérêt et objectifs poursuivi

A. Intérêt du sujet
La présente étude présente un triple intérêt. A la fois scientifique, pratique et
personnel.
Sur le plan scientifique, ce travail a permis la mise en application les différentes
théories apprissent concernant l’établissement plan topographique durant notre cursus
académique.
Sur le plan pratique, ce plan topographique numérique bien sûr complétera
d’autre plans déjà établit enfin de constituer un plan complet du site de l’I.N.B.T. P/Ngaliema, ce
qui fait qu’on parlera plus de l’établissement d’un plan topographique mais plutôt de la mise à
jour du plan topographique.
Cette étude nous a permis de nous enrichir davantage sur la maitrise des
opérations à réaliser que ça soit sur terrain et au bureau.

B. Objectif poursuivi
L’objectif poursuivi dans ce travail est d’aborder les approches de la nouvelle
technologie pris en compte dans l’établissement numérique d’un plan topographique du site
I.N.B.T.P / Ngaliema dans sa partie sud et ses voies d’accès.

0.4.Délimitation du sujet
Sur le plan scientifique : l’étude qui nous concerne se résume sur la
considération des outils de la nouvelle technologie dans l’établissement numérique d’un plan
topographique : cas de l’I.N.B.T. P /Ngaliema dans sa partie sud et ses voies accès.

Sur le plan temporel : Notre étude cadre avec l’année académique 2021 – 2022.

2
1. Plan sommaire

Notre travail comporte cinq chapitres disposés de la manière suivante :


Le tout premier chapitre, s’intitule considérations générales qui se base sur la
définition des certaines notions de base sur la topographie qu’il faut à priori savoir ensuite vient
le second chapitre intitulé « reconnaissance et matérialisation des sommets », ce chapitre
aborde la description des phases préparatoires des travaux de terrain ainsi que des opérations
relatives à l’implantation et la matérialisation des sommets, jusqu’à l’établissement des croquis
à main levée et de repérage. En outre le troisième chapitre, renommé « cheminements » se
résume en deux parties dont l’une partie concerne les opérations réalisées sur terrain tels que
les mesurages altimétrique, angulaires et linéaires et l’autre partie concerne les opérations
réalisées au bureau tels que le contrôle puis la validation des observations. De surcroit le
chapitre quatre intitulé « lever des détails » explicite la manière selon laquelle s’effectuer le
lever des détails naturels ou artificiels. Et enfin le chapitre cinq intitulé « procédure
d’établissement du plan sur Covadis »

3
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES

Ce chapitre passe en vue, les notions de base, la définition des différents


concepts de la topographie et donne un aperçu global sur l’établissement d’un plan
topographique numérique.
I.1. Généralité sur la topographie
I.1.1. Historique et définition de la topographique
a- Historique de la topographie

La topographie date d’environ 8 000 ans av. J.-C. Dès l’apparition de l’agriculture,
les hommes ont éprouvé le besoin de construire et de délimiter des parcelles.
Une tablette d’argile babylonienne, datée de l’an 4 000 environ av. J.-C., montre
déjà les lots de subdivision d’un terrain.
Dans l’Égypte antique, les arpenteurs sont chargés de délimiter les terres bordant le
Nil afin de collecter l’impôt pour le Pharaon. Des formules mathématiques leur ont permis d’en
estimer la superficie.
En 570 av. J.-C., Pythagore prouve la rotondité de la Terre, notamment à travers la
projection de son ombre sur la lune lors d’une éclipse.
Platon fait graver au fronton de son académie au IIIe siècle av. J.-C. : « Que nul
n’entre ici s’il n’est d’abord géomètre ». C’est dire toute l’importance que revêt, déjà à l’époque,
la mesure de l’espace.

En 230 av. J.-C., Eratosthène calcule la distance séparant deux villes grâce à un
gnomon, simple bâton au sol, indiquant l’angle formé par le soleil.
C’est en Mésopotamie que va être inventée, aux alentours de 100 av. J.-C.,
l’arbalète, tige sur laquelle un curseur glisse pour mesurer les angles, et le cordeau pour les
distances.
Héron d’Alexandrie invente le principe du dioptre, qui permet de mesurer les angles
aussi bien horizontalement que verticalement, et qui n’est ni plus ni moins que l’ancêtre du
théodolite.
L’empire de Rome a voulu construire des routes, des aqueducs, et mesurer
l’étendue des territoires nouvellement conquis. Les arpenteurs s’en sont chargés avec leurs
équerres, niveaux, et fils à plomb, etc.
Si la boussole a été inventée en Chine au IVe siècle, elle ne sera utilisée en
Occident par les arpenteurs qu’au XVe siècle. Il faudra néanmoins attendre le XVIIe siècle pour
que le Hollandais SNELLIUS améliore le procédé d'Eratosthène en utilisant la trigonométrie.

4
Le premier traité complet de topographie, La géométrie pratique, date de 1702,
tandis que le mètre nouvellement adopté par l’Académie des sciences n’est défini comme le
quart du dix millionième du méridien terrestre qu’en 1799.
Depuis cette époque, les instruments de topographie et les modes de calculs n’ont
cessé de faire des progrès fulgurants, jusqu’à ce que les données transmises en temps réel par
satellite ne fassent basculer la topographie dans l’ère de la géomatique 1.

b- Définition de la topographie
La topographie est la technique qui a pour objet l’exécution, l’exploitation et le
contrôle des observations concernant la position planimétrique et altimétrique, la forme, les
dimensions et l’identification des éléments concrets, fixes et durables, existant à la surface du
sol a un moment donne ; elle fait appel à l’électronique, a l’informatique et aux constellations de
satellites2.
c- But de la topographique

La topographie a pour but de définir la forme exacte en plan et en élévation d’une


surface terrestre et de représenter les détails de cette surface du sol pour obtenir un plan
topographique ou une carte.

d- . Finalité de la topographie

Comme souvent, il est pratique de partir de la finalité pour remonter aux techniques
mises en œuvre et les justifier ainsi.
En Schématisant, on peut dire que la topographie a pour objectifs principaux de
permettre l’établissement de cartes et les plans graphiques sur lesquels sont représentées sous
forme symbolique, toutes les informations ayant trait à la topographie du terrain et à ses détails
naturels et artificiels. Cette cartographie de données existantes permettra par exemple de
s’orienter sur le terrain ou bien d’étudier un projet de construction 34.

I.2. Définition des concepts de base


Ossature de base ou canevas :
Une ligne brisée, composée par une succession des segments de droite dont l’on
connait leurs distances et les angles qu’ils forment consecutivement et servent d’appui aux
lever des détails.
- Station :
Tout point à partir duquel on stationne l’appareil pour effectuer une mesure

1
Tp. demain, l’histoire de la topographie[en ligne], tp.demain[ consulté le 21/12/2022], disponible à l’adresse :
https://tpdemain.com/module/lhistoire-de-la-topographie/
2
BRABANT Michel, topographie opérationnelle, Eyrolles, Paris,2011, p 1.
3
LAGOFUN Jean, MILLES Serge, topographie topométrie moderne, tome 1, Eyrolles, Paris,1999, p 3.

5
- Référence :
Tout point connu en coordonnées servant d’appui (rattachement)
- Mesurage :
C’est une opération permettant de déterminer la valeur d’une grandeur5, en
topographie il en existe 3 : altimétrique, angulaire et linéaire.

- Mesurage altimétrique :
C’est une opération permettant de déterminer l’altitude d’un point en appuie d’un
point connu en altitude

- Mesurage angulaire :
C’est une opération permettant de déterminer la valeur angulaire

- Mesurage linéaire :
C’est une opération permettant de déterminer la distance situer entre deux points.

- La planimétrie :
C’est la représentation en projection plane de l’ensemble des détails à deux
dimensions du plan topographique ; par extension, c’est aussi l’exécution des observations
correspondantes et leur exploitation6.
- L’altimétrie :
C’est la représentation du relief sur un plan ou une carte ; par extension, c’est
aussi l’exécution des observations correspondantes et leur exploitation 7.

- Le Gisement (noté G ou V) :
C‘est l’angle horizontal mesuré positivement dans le sens horaire entre l’axe des
ordonnées du système de projection utilisé et cette direction.
- Erreur de fermeture ou écart de fermeture :
Tolérance ou erreur maximale : variation limite admissible pour une dimension
- Compensation :
C’est une valeur algébrique à ajouter valeur observée ou calculée pour éliminer les
erreurs systématiques connues.
- Lever topographique : C’est l’ensemble des opérations destinées à recueillir sur le
terrain les éléments nécessaires à l’établissement d’un plan ou carte8.

5
BRABANT Michel, Op. cit., p.24.
6
BRABANT Michel, Op. cit., p.1.
7
Ibid., p.1.
8
Ibid., p.1.

6
- Levé : nom donné au document résultant d’un lever9.
- Le report :
C’est la phase d’établissement de plans graphiques ou numériques, éventuellement
après traitement numérique des éléments issus d’un lever.

Etablissement d’un plan topographique


L’établissement d’un plan topographique est la concrétisation sur un plan horizontal
des résultats des mesurages linéaires, angulaires et altimétriques prélevés sur le site faisant
l’objet de l’étude topographique à une échelle bien déterminée.

- Echelle :
L’échelle d’un plan ou d’une carte est le rapport constant entre une distance
mesurée sur le papier et la distance homologue du terrain10.

- Orientation :
Un plan topographique est orienté par rapport à la direction nord géographique. Sur
terrain, nous utilisons soit :
➢ La boussole ;
➢ Le déclinatoire ;
➢ Le GPS.
Cette orientation doit être placée sur le plan sans créer un encombrement, mais
d’une manière précise et visible à tous.

- Nord géographique (NG) :


Le nord géographique ou nord vrai est la direction du point vers le pôle nord.

- Nord magnétique (N.M) :


Le nord magnétique est la direction de la pointe bleue de l’aiguille aimantée de la
boussole. Elle varie dans le temps et est influencée par les corps magnétiques proches du lieu
d’observation.

- Nord Lambert (NL ou Y) :


C’est la direction des y positifs respectifs en un point. Appelé aussi Le Nord du
quadrillage.

9
LAGOFUN Jean, MILLES Serge, Op. cit., p 347
10
BRABANT Michel, Op. cit., p.2.

7
- Plan topographique :
Est celui sur lequel figure essentiellement les résultats d’observations directs
concernant la position planimétrique, position altimétrique, la forme, la dimension et
l’identification.

- Plan numérique : est un fichier comprenant l’enregistrement sur support informatique


des coordonnées des points et des éléments descriptifs du terrain quel que soit le mode
d’établissement. Ce fichier doit permettre l’établissement de plans graphiques à
différentes échelles, leur précision restant au mieux celle de la saisie des données 11.
- Plan graphique : Est la représentation obtenue en reportant les divers éléments
descriptifs du terrain sur un support approprié, quel que soit le mode d’établissement.
C’est une représentation du terrain par « dessin du trait », ce qui impose une sélection
des détails représentés et une convention dans leur représentation 12.

- Le procédé numérique :
C’est l’ensemble de méthode qui consiste à l’élaborer un plan topographique à
l’aide d’un logiciel, pour obtenir un résultat plus précis et rapide 13.

- Le procédé classique ou traditionnel :


C’est l’ensemble de méthode qui consiste à prélever les données sur terrain à l’aide
des appareils optico-mécanique (théodolite numérique)14.
I.2. Notion sur l’inexactitude :
I.2.1. Les erreurs en topographie :

I.2.1.1. Les erreurs d’observation

Elles peuvent être classées en trois catégories :


➢ Les fautes : Ont comme origine soit une erreur de lecture, soit un instrument
défectueux. C’est la seule catégorie d’erreur à laquelle on peut attribuer un des
adjectifs : « faux, erroné, inadmissible ». Elles sont donc dues à l’oubli, à la
maladresse et /ou à l’ignorance de l’observateur, de l’expérimentateur ou de
l’opérateur15.

11
LAGOFUN Jean, MILLES Serge, Op. cit., p 367
12
Ibid., p. 367
13
MISSENGUE, Jeomel, L’établissement par des méthodes numériques du plan topographique de la partie nord
de l’INBTP/Ngaliema et ses voies d’accès, Mémoire. Géomètre-Topographe. Kinshasa, 2021, p.9.
14
Ibid., p.10.
15
MONDENGE, Puis, cours Compensation 1, L3 GT Génie Géomatique, INBTP/KIN, 2022-2023., p.4.

8
➢ Les erreurs systématiques, encore appelées systématismes, constituent une
catégorie d’erreur généralement d’origine instrumentale ; Celles-ci grèvent les
observations et quantités mesurées selon une tendance affichée (positive ou négative)
et reproductible (se répète continuellement), par conséquent cumulatives 16.

Si elles sont définies par de causes connues, il existe des possibilités de corriger
les observations et /ou mesures effectuées avec un instrument affecté par le systématisme.
➢ Les erreurs accidentelles ou aléatoires : Ce sont celles qui subsistent dans les
observations et mesures, en l’absence des fautes et d’erreurs systématiques 17.
I.2.1.2. Erreur de collimation :

C’est le défaut de perpendicularité de l’axe optique de la lunette et de son axe de


tourillon18.
I.2.1.3. Erreur du limbe :
C’est l’axe principal qui ne coïncide pas avec le centre du cercle horizontal.
I.2.1.4. Erreur d’index du cercle vertical :

C’est l’axe principal qui ne coïncide pas avec le centre du cercle horizontal 19.
I.2.1.5. Erreur de calage de l’axe principale :

C’est le défaut de la verticalité, qui n’est jamais parfait, étant donné que sa
réalisation est très difficile. Ceci entraine un défaut de l’horizontalité de l’axe secondaire, défaut
qui ressemble à un défaut de tourillonnement20.
I.2.1.6. Erreur de centrage sur le point stationné :

Il est l’ordre de ±4mm pour le mode de mise en station21.


I.2.1.7. Erreur de pointé :

On appelle erreur de pointé l’erreur avec laquelle on amène l’image d’un objet à
viser à se former sur le fil de réticule22.

16
Ibid., p.4
17
Ibid., p4
18
LAGOFUN Jean, MILLES Serge, Op. cit., p 100
19
Ibid., p.100
20
Ibid., p.101
21
Ibid., p.102
22
Ibid., p.102

9
I.2.1.8. Erreur de lecture :

On peut éviter ce type d’erreur en soignant la lecture sur vernier et en effectuant


des doubles lectures. Les appareils électroniques à affichage digital limitent les erreurs de
lecture.
I.2.1.9. Erreur de dérive du zéro :

Cette erreur est due à la torsion du trépied.23


I.3 Aperçu sur l’élaboration d’un plan topographique
I.3.1 Elaboration d’un plan topographique par les procédés classiques et par
numérisation
Les étapes d’élaboration d’un plan topographique par les procédés classiques ou
numériques sont les suivantes :
a) Travaux du terrain

1° Reconnaissance

Cette reconnaissance permet de s’assurer de l’existence même du site, et aussi de se


faire une idée sur les types différents de détails ;
➢ Délimitation
➢ Etablissement du croquis à main levée du terrain
2° Polygonation :

➢ Implantation des sommets de la polygonale :


Cette opération vient confirmer le principe fondamental de la topographie qui consiste
à aller de l’ensemble vers les détails.

➢ Etablissement du croquis de repérage :


Ce document permet d’avoir une mesure de sécurité au cas où un piquet se
détériorerait. Ce croquis permettre de le retrouver.

3° Rattachement
Consiste à intégrer le lever effectué dans le canevas général

4°lever des détails :

Consistant à déterminer à partir des points du canevas d’ensemble, polygonal ou de


détails, la position des différents objets d’origine naturelle ou artificielle existant sur le terrain

23
Ibid., p.102

10
b) Travaux du bureau

1- Réversibilité de la polygonale
• Vérification de la validité des mesurages linéaires ;
• Vérification de la validité des mesurages angulaires et compensation au cas où il y a un
écart de fermeture angulaire ;
• Vérification de la validité des mesurages altimétriques et compensation au cas où il y a
un écart de fermeture angulaire ;
• Calculs des coordonnées des sommets de la polygonale de base ; puis la vérification de
leur validité au moyen du cercle de tolérance ;
• Calculs des altitudes des sommets de la polygonale de base.
• Constitution du fichier numérique (ASCII) des coordonnées des sommets de la
polygonale de base
2- Calcul des coordonnées des détails
➢ A partir du lever tachéométrique, on va :
Utiliser les coordonnées des sommets de la polygonale pour calculer le V0 de chaque station ;
• Calcul des coordonnées de chaque détail, au moyen d’une programmation sur un Excel ;
• Constitution du fichier ASCII des coordonnées ;
➢ A partir du lever en mode coordonnées Extraction du fichier ASCII (ou même après un
traitement) des coordonnées.
3- Travaux de report numérique

• Import du fichier ASCII des coordonnées des détails ;


• Habillage du plan topographique ;
• Présentation du plan topographique ;
• Traçage ou impression du plan topographique.
Ce chapitre avait pour utilité d’éclairé la lanterne sur les notions élémentaire de la
topographie et de donner un aperçu global sur l’établissement d’un plan topographique
numérique, mais par contre au chapitre suivant nous verrons la phase des travaux des
préliminaires.

11
CHAP. II. RECONNAISSANCE ET MATERIALISATION DES SOMMETS

Ce chapitre relevé les différents travaux préparatoires de terrain qui doivent être
faite, mais aussi les opérations associer à l’implantation et la matérialisation des sommets ainsi
que l’établissement du croquis à main levée et celui de repérage.
II.1 Préparation des mesures
En raison de la Multiplicité des taches, les travaux topographiques s’effectuent
toujours en équipe communément appeler Brigade topographique, quant à ce, nous faisions un
nombre de 30 personnes au sein du groupe dans laquelle nous nous sommes mis en concert
pour former une brigade au quel chacun s’est assigné la tache de jouer un rôle spécifique. C’est
ainsi que nous avons formé la brigade avec :
• Chef de la brigade
• Chef adjoint
• Crocquisseur
• Operateur
• Secrétaire
• Deux porte – mires.
II.2. Reconnaissance et délimitation du site
Cette partie met en exergue les différentes étapes, dont nous avons fait recourt
pour matérialiser nos sommets sur le terrain.
II.2.1. Reconnaissance du site

La terre étant l’une des principales surfaces de référence de la topographie, et dont


tout travail impliquant la topographie nécessite au préalable une descente sur terrain en compte
d’une étude in situ. La reconnaissance de celle-ci est d’une importance capitale car elle
consiste en une visite visant de se faire l’ampleur, l’allure et la configuration du relief du site à
découvrir dans le souci de s’apercevoir une vue d’ensemble des éléments ou détails pouvant
être levés, les limites et les éventuelles difficultés que l’on pourrait rencontrer.
Au-delà des paramètres précités, la reconnaissance du terrain joue un rôle très
important dans le choix non seulement de l’emplacement où seront implantés les piquets de la
polygonale mais aussi dans le choix des matériels qui devront être utilisés dans les différentes
opérations à réaliser.
Au terminal de notre descente d’inspection du terrain, nous avions pu délimiter
géographiquement le site, établir un croquis à main levée, proposer les différents matériels à
utiliser dépendamment du mode opératoire défini.

12
II.2.2. Délimitation du site
Géographiquement notre site INBTP Sud-centre et ses voies d’accès est délimité :
• Au nord
• Au sud
• A l’est
• A l’ouest
En raison d’un éventuel rattachement aux points connus au niveau du rondpoint
CHAMUKWALE (Jean 23), il nous a fallu étendre notre site.
Après que nous ayons mis fin à la reconnaissance et la délimitation du site, nous
sommes passés à l’étape de l’établissement du croquis à main levée.
Fig. II.1

II.3 Etablissement du croquis à main levée

Le croquis à main levée d’un site est une représentation planimétrique d’une portion
de la surface terrestre avec tous les détails fait sans échelle mais avec une proportionnalité,
c’est-à-dire il reflète réellement la forme et la dimension des détails observés.
Le croquis à main levée est un document indispensable pour le métier de la
topographie, et dont les principales caractéristiques sont :
• Orientation
• Clarté
• Fidélité
• Fiabilité
• Proportionnalité.
Il constitue un guide (document d’appuis) pour les opérations que ça soit sur le
terrain ou au bureau. Ainsi donc nous avons établi un croquis à main levée après la phase de la
reconnaissance du site puis interviendra maintenant les choix des matériels.

13
II.4. Choix des matériels indispensables pour les opérations proprement dites
Considérablement les outils de la nouvelle technologie impactent sur l’évolution de
la profession de géomètre topographie auquel d’une part il y a l’évolution des matériels et les
modes saisies, quant à l’évolution des matériels impactent à son tour les modes opératoires qui
découle ensuite la précision rechercher.

Ainsi donc tout travaux de topographie, les choix des matériels à utiliser dépend de
la précision poursuivie enfin que les résultats qui en découleront soient escomptés.

Pour notre travail dans le souci d’obtenir les résultats à une précision élevée, nous
avons porte notre choix sur les matériels ci-après ;

14
• Niveau à lunette
• Mire parlante
• Crapaud
• Ruban en plastique (50 m)
• Station totale stonex R25
• Prisme Réflecteur (avec embase et canne)
Après les choix des matériels, nous sommes passés à la phase de la réalisation
des travaux topographique.
II.5. Les travaux topographiques effectués sur le site
Cette partie renseigne sur la mise en place de l’ossature de base ou polygonale de
base pour la réalisation des opérations topographiques. On sous-entend d‘une ossature de
base un ensemble des lignes brisées dirigé constituer d’une succession des segments des
droites dont les distances des portes et les angles à l’intersection des segments restent à
déterminer.
A retenir qu’il existe quatre paramètres qui permettront l’identification d’un
polygonale de base :
• Forme de la polygonale
La forme de la polygonale se définit par deux éléments qui sont : l’origine et l’extrême24.
➢ Polygonale fermée
➢ Polygonale ouverte

• Nature de la polygonale
L’on reconnait la nature de la polygonale suite à la mode de mesurage aux
sommets de la polygonale, l’orientation de ses cotés, de la précision des mesures effectuées
ainsi que des appareils utilisés. Les différents natures que prendre une polygonale sont :
➢ Polygonale goniométrique
➢ Polygonale décliné25
• L’ordre
Quant à ce, l’importance et la précision des sommets d’une polygonale nous permet
de connaitre l’ordre de la polygonale. Les différents ordres de la polygonale sont :
➢ Polygonale principale
➢ Polygonale secondaire
➢ Polygonale en antenne26

24
BATOMENE, Maurice. Cours Topographie topométrie III, Kinshasa : INBTP/Ngaliema.
25
Ibid.
26
Ibid.

15
• Type
L’on désigne le type de la polygonale selon la précision des instruments utilisés
pour les mesurages linéaires ou angulaire. Les différents types sont 27 :

➢ Polygonale usuelle
➢ Polygonale tachéomètre
➢ Polygonale de précision.
Apres l’étalonnement en long et en large des paramètres d’identité d’une
polygonale, bref nous avons eu à matérialiser deux polygonales dont une principale et une
secondaire.
Identification des polygones :
1er Polygonale
➢ Forme : ouverte
➢ Nature : goniométrique
➢ Ordre : principale
➢ Type : polygonale de précision
2ème polygonale
➢ Forme : fermée
➢ Nature : goniométrique
➢ Ordre : secondaire
➢ Type : polygonale de précision
II.5.1. Principe de la mise en place des cheminements

Pour pouvoir mettre à pied un cheminement quelques principes à respecter sont :


La visibilité des détails : c’est – à – dire les sommets doivent être placés à l’endroit
où les détails sont visibles. Mais alors que sa matérialisation sur le terrain tient compte des
paramètres suivants :
Les côtés ne doivent pas être trop court
L’inter visibilité des sommets
L’emplacement des sommets doivent faciliter le repérage
Les portés entre les sommets consécutifs puissent être plus au moins égale.

27
Ibid.

16
II.5.2. Matérialisation des sommets

On sous-entend par la matérialisation des sommets une opération dont la nécessité


est celle d’implanter sur terrain les sommets d’une polygonale moyennant le piquet en bois, en
fer ou également par le marquage au sol.
Pour se faire, avec le piquet en bois on y précédé de la sorte ; taillé en pointe d’une
extrémité puis enfoncé grâce aux coups de marteau jusqu’à niveau de refus et dans l’autre
extrémité, on a enfoncé clou à l’intersection des diagonales marque ainsi le centre du
piquet(repère).
Quant au piquet en fer, il s’agit d’une barre de DN, d’une longueur de 50 cm
variante, enfoncer dans le sol jusqu’à 90 – 95 % puis à une surface donnée renforcer par la
quantité suffisant du béton pour améliorer sa stabilité et durabilité.
Pour des raisons de visibilité et de repérage, on inscrit également une description
aux alentours du point à l’aide d’un marker ou peinture de couleur rouge.
En ce qui concerne notre travail, nous avons plutôt opté les piquets en fer et le
marquage au sol, et auquel nous avions eu à matérialiser au total dont pour la polygonale
principaux piquets en bois et 3 sommets en marquage au sol et pour la polygonale secondaire
piquets en bois

Fig. II.2

17
II.5.3. Etablissement du croquis de repérage

Le croquis de repérage des sommets du cheminement polygonal est établi


essentiellement pour permettre de retrouver l’emplacement des piquets des sommets si jamais
ces dernières se détériorent ou disparait. Elle est une opération qui consiste à prélever les
distances des piquets par rapport aux points stables et durables existants aux alentours du
point.
Fig II.3

Au terme de ce 2ème chapitre, marque l’effectivité de la matérialisation des sommets


du cheminement polygonal principal ou secondaire, ainsi que l’établissement du croquis de
repérage, à présent nous transitons au chapitre 3, intitulé cheminement qui portera sur le
mesurage altimétrique, angulaire et lin

18
CHAP. III. LES CHEMINEMENTS

On parle du cheminement ou parcours polygonal, c’est le parcourt d’une série les


lignes droites délimite par des points des stations, les lesquelles sont déterminés selon la
position planimétrique et altimétrique pour servir d’appui au levé topographique.
Les opérations du cheminement se réalise en 2 phases :
• Phase des travaux terrain
• Phase des travaux bureau
III.1. Phase des travaux terrain
Cette 1ère phase concerne les opérations réalisées sur terrain servant aux
mesurages altimétriques, linéaires et angulaires. Dépendamment de notre planning de travail le
mesurage altimétrique intervient en premier puis s’en suivra le mesurage linéaire et enfin le
mesurage angulaire
III.1.1. Les mesurages altimétriques

Les mesurages altimétriques se rapporte à tout opération destinée à déterminer


l’altitude d’un point à partir d’un autre point connu en altitude moyennant la dénivelée calculée
entre les deux points très particulièrement cette opération est appelé nivellement.
III.1.1.1. Technique des mesurages altimétriques utilisée

Nous rappelons qu’il existe 2 principaux techniques des mesurages altimétriques à


savoir :
• Le nivellement direct ou géométrique
• Le nivellement indirect ou trigonométrique
Dans notre cas, nous avons fait usage du nivellement direct dite géométrique.
III.1.1.1.a. Le nivellement direct ou géométrique

Le nivellement direct ou géométrique consiste à déterminer la dénivelée ∆H AB


(différence d’altitudes) entre deux points A et B, puis déduire l’altitude du point B à partir de
celle du point A connue.
III.1.1.1.b. Principe du nivellement direct

A l’aide d’un niveau placé sensiblement au milieu de deux points A et B, distants de


60 m maximum, il faut effectuer :
- Une lecture arrière (Lar) sur une mire (règle verticale graduée) posée sur le point A,
- Une lecture avant (Lav) sur la même mire, une fois déplacée et posée sur le point B.

19
Le niveau est constitué d’une optique de visée tournant autour d’un axe vertical et
définit donc un plan de visée horizontal, sur lequel l’opérateur effectue les Différentes lectures à
partir de la lunette du niveau. La dénivelée entre les points A et B (∆HAB ) s’effectue à partir de
la différence entre la
Lecture arrière sur A (LarA) et lecture avant sur B (LavB). Cette dénivelée est une
valeur algébrque dont le signe indique si B est plus haut ou plus bas que A (si ∆H AB est
négative alors B est plus bas que A).

∆HAB = Lav B - Lar A

Alt B = Alt A + ∆HAB

Alt B = Alt A + ( LavB -


LarA )
Fig III.1
III.1.1.2. Sorte de nivellement direct

- Nivellement simple
- Nivellement par rayonnement
- Nivellement par cheminement
- Nivellement mixte
En ce qui nous concerne, nous avons fait usage du nivellement par cheminement
III.1.1.2.a. Nivellement par cheminement

Le nivellement par cheminement est utilisé lorsque deux points (A et B) sont trop
éloignés, ou qu’un obstacle empêche la visée directe. Il faut alors plusieurs stations c’est-à-dire
tronçonner à l’aide des points intermédiaires. L’ensemble de ces décompositions est appelé
nivellement par cheminement28.

Fig III.2

28
LAGOFUN Jean, MILLES Serge, Op. cit., p 207

20
Un cheminement peut être fermé (c’est lorsque le point de départ et d’arrivée sont identique)
ou encadré (c’est lorsque le point de départ différent du point d’arrivée sont connus en
altitude).

III.1.1.3. Types de nivellement direct

- Nivellement ordinaire
- Nivellement de précision
A ce qui nous est égard, nous avons fait usage de nivellement de précision, or dans
le nivellement de précision plusieurs méthodologie sont applicable.

III.1.1.3.1. Méthode de nivellement de précision


En ce qui concerne les modes de mesurages de nivellement de précision, tout au
moins 4 modes de mesurages sont envisageables :
- Nivellement aller-retour
- Nivellement double à double points de mires dit CHOLESKY
- Nivellement double à double station
- Nivellement motorisé
Parmi les différentes méthodes du nivellement de précision ci-haut, nous avions
porté au mode de nivellement double à double points de mire dit CHOLESKY.
1. Nivellement double à double points de mires dit CHOLESKY
Pour déterminer avec précision la dénivelée entre deux points A et B sans pour
autant faire un cheminement aller-retour, on emploie le cheminement double. Cette méthode
consiste à niveler simultanément deux cheminements parallèles voisins mais indépendants (voir
fig..). Cela nécessite donc un opérateur, deux aides, deux mires et deux crapauds, chacun étant
affecté à l’un des deux cheminements de manière à conserver l’indépendance des deux
parcours : on peut, soit numéroter les crapauds et les mires, soit repérer un des aides porte-
mire avec un vêtement spécial : on parle alors de la méthode du pantalon rouge, signe distinctif
permettant de ne pas confondre les aides29.
Fig III.3

Cette méthode est également appelée méthode Cholesky, du nom de son


inventeur. Elle consiste à lire à chaque visée les trois fils (niveleur et stadimétriques) sur chaque
cheminement, soit douze lectures par station !

29
LAGOFUN Jean, MILLES Serge, Op. cit., p 220

21
La description détaillée de la méthode est la suivante : les points (g) à gauche, (d) à
droite, par rapport au sens de parcours sont placés en vis-à-vis à 50 cm environ l’un de l’autre,
à l’aide de couples matérialisés par des crapauds ou par des piquets enfoncés à refus. L’égalité
des portées est respectée au mieux (à 1m près) par évaluation au pas du seul porte-mire. À la
station Si, on lit successivement les points di–1, gi–1, gi, di.
La méthode dite Cholesky simplifiée permet de faire moins de lectures, à savoir :
• Les points de droite au trait niveleur et aux deux traits stadimétriques ; ceci permettra
d’évaluer la longueur du parcours par stadimétrie et de détecter plus facilement une
éventuelle faute de lecture ;
• Les points de gauche au trait niveleur uniquement (« seulement » huit lectures par
station).

À l’origine comme à l’extrémité, il faut placer chaque mire sur le point pour avoir
deux mesures indépendantes.
À chaque station :
• Vérifier que la lecture au trait niveleur est égale à la moyenne arithmétique des lectures
aux traits stadimétriques ;
• Effectuer le contrôle de marche : on peut calculer deux fois la dénivelée entre deux
points jumelés (par exemple g1 et d1), une fois grâce aux lectures avant de la station
précédente (S1) et une autre fois grâce aux lectures arrière de la station suivante (S2).
On compare ensuite les résultats obtenus. Ce contrôle vérifie la stabilité des points
d’une station à l’autre et permet de détecter immédiatement une faute de lecture.
Toutefois un contrôle peut être effectué au cas où peuvent apparaitre les écarts. Ces
écarts ne doivent donc pas excéder une tolérance de l’ordre de 3mm. Au-delà de cette
valeur, il faudra reprendre l’opération.
Ainsi dit, nous passons à une illustration de notre cheminement principal cet extrait
est tiré du cheminement principal entre les sommets R3 et S5 où nous avons eu deux points de
station.
Fig iii.4 CHEMINEMENT PRINCPAL

22
Station 1

- Lecture arrière sur P1


Le P1 étant un sommet les lectures du cheminement de gauche et de droite ont été
effectuées sur ce sommet.

Cheminement de gauche :
L1 = 4091 mm ; L2 = 3928 mm ; L3 = 3758 mm
Le porte mire de gauche ne doit pas quitter son emplacement avant que le
secrétaire ne fasse la vérification sur les lectures c’est-à-dire vérifier que (L1 + L3) /2 = L2. Une
tolérance de l’ordre de 2mm est acceptable. Ensuite se placer le porte mire de droite.
Cheminement de droite : L2 = 3928 mm
On vérifie alors que L2 du cheminement de gauche soit à L2 du cheminement de
droite, leur différence doit donner 0. Ceci vérifié, on passe alors au coup avant.
- Lecture avant sur P2
Le P2 n’est pas un sommet les lectures du cheminement de gauche et de droite ont
été effectuées respectivement selon leurs emplacements c’est-à-dire du côté gauche se tient le
porte mire de gauche pareil pour celui de droite.
L’opérateur vise tout d’abord :

- Cheminement de gauche :
L1 = 1009 mm ; L2 = 0972 mm ; L3 = 0972 mm, secrétaire ne fasse la vérification sur les
lectures c’est-à-dire vérifier que (L1 + L3) /2 = L2. Une tolérance de l’ordre de 2mm est
acceptable. Ensuite il vise
- Cheminement de droite : L2 = 1025 mm
Le secrétaire est appelé à calculer la différence de niveau entre la lecture de
gauche et celle de droite en considérant uniquement les valeurs du fil niveleur. Ce qui a donné
pour cas ∆H = -53mm.
En principe cette valeur de la dénivelée obtenue doit être identique à celle trouvée
une fois stationnée au point 2 pour effectuer le coup arrière. Ensuite l’opérateur se déplace et
va aux deuxièmes stations ou il visera d’abord P2 comme coup arrière puis S5 comme coup
avant.
Station 2
- Lecture arrière sur P2
Cheminement de gauche : L1 = 3731 mm ; L2 = 3576 mm ; L3 = 3421mm
Cheminement de droite : L2 = 3629mm
La différence de niveau donne ∆H =-53 mm
Par comparaison avec la dénivelée du coup avant sur P2, cela étant égale on peut
alors passer au coup avant mais si par contre la comparaison donnait une différence dans ce
cas-là on confronte cet écart à une tolérance de 3 mm, s’il est moins que 3 mm on valide si plus
et donc on refait l’opération. Ainsi dit on passe au coup avant :

23
- Lecture avant
Cheminement de gauche : L1 = 0584mm ; L2 = 0509mm ; L3 = 0435mm, puis
Cheminement de droite : L2 = 0509mm, la différence ( ∆H ) = 0mm.
Ayant parcouru la portée R3-S5 et des tous les sommes arrivé maintenant le
moment de pouvoir déterminer la dénivelée entre deux sommets successifs, on y procède de la
manière ci-après :
Calculer seulement la dénivelée du cheminement de gauche pour la première
station ensuite celui de droite puis pareillement pour la deuxième station et au finish faire le
cumul des dénivelées de gauche de la première et deuxième station mêmement à celles de
droite.
Station 1
ΔZ – gauche = 3928 – 0972 = + 2.954
ΔZ – droite = 3928 – 1025 = + 2.903
Station 2
ΔZ – gauche = 3576 – 0509 = + 3.067
ΔZ – droite = 3629 – 0509 = + 3.120
ΔZ – gauche R3 – S5 = 2.954 + 3.067= 6.021
ΔZ – droite R3 – S5 = 2.903 + 3.120= 6.022

Fig III.5
Cette démarche a été appliquée tant pour l’ensemble du cheminement de principal
ainsi que pour le cheminement secondaire.
Nous avons eu au total 33 points de station dont 19 pour le cheminement de
principal et 14 pour le cheminement secondaire.

24
2.Matériels utilisés
En raison de la méthode utilisée, le choix des matériels apparait plus qu’évident :

- Niveau à lunette
- Mire parlante
- Crapauds
- Ruban

En globalité, nous avons fait recourt à la technique de nivellement direct, sorte :


nivellement par cheminement, types : nivellement de précision avec la méthode de nivellement
double à double points de mire ainsi donc pour l’ensemble de nos opérations de nivellement.
Après donc la fin des opérations du mesurage altimétrique, vient à présent l’étape
suivant celui des opérations du mesurage angulaires, dans cette partie nous évoquerons en
long et large du déroulement des mesures d’angles au dépend de la mode utilisée.
III.I.2. Mesurages angulaires
Les mesurages angulaires tels que les mots les précises constitue un ensemble
des opérations destinées aux mesures d’angles, on peut s’attendre d’un angle une ouverture ou
espacement formé par la jonction de deux lignes ou direction
III.1.2.1. Mode de mesurage
1- Mode goniométrique
2- Mode décliné
A rapport avec notre travail, nous avons fait à appel à la mode goniométrique
1. Mode goniométrique
En mode goniométrique la mesure de l’angle est évaluée par la différence des
lectures angulaires correspondantes aux visées faites à la direction de chacun des côtés de cet
angle.

Fig III.6
ẞ = Ls1s3 – Ls1s2
Ls1s3 : lecture angulaire entre s1 et s3
Ls1s2 : lecture angulaire entre s1 et s2
En mode goniométrique les angles horizontaux peuvent être mesurés suivant deux
procédés :
- Procédé de réitération
- Procédé de répétition

25
a. Procédé de réitération
Ce procédé est utilisé avec un théodolite muni d’un dispositif de décalage de limbe.
Il consiste à effectuer après chaque visée, la lecture angulaire correspondante à la visée
réalisée30.
Deux méthodes sont appliquées dans ce procédé dont :
• La méthode directe : cette méthode consiste à effectuer un double mesurage angulaire
par le système de double retournement. Le premier mesurage étant effectué avec le
cercle vertical de l’appareil à gauche dans le sens horaire et le second à droite (cercle
vertical à droite) au sens trigonométrique.
• Méthode indirecte : applicable avec le tour d’horizon de 2 ou 4 séries. Dans
l’observation successive des points soit A, B, C…le point A appelé référence. Il est
choisi comme origine et est observé de nouveau afin de boucler le tour complet et
d’assurer un contrôle dit de fermeture.
b. Procédé de répétition :
Ce procédé est utilisé avec un appareil du type répétiteur doté d’un mouvement
général et particulier, consistant à juxtaposer sur le limbe, un certain nombre de fois l’angle à
mesurer, en effectuant la lecture initiale et la lecture finale31.
En ce qui concerne, nous avons utilisé la méthode directe par procédé de
réitération pour le mesurage des angles.
En voici un extrait tiré des opérations de mesurages angulaires que nous avons
effectués. Ces mesurages ont été effectués à l’aide d’un théodolite avec deux prismes et trois
trépieds.

Fig.III.7

On a stationné l’appareil au point R3 et les deux prismes placés S1 et S5. Le


principe implique qu’il faut viser le premier point d’où l’on vient, soit S1 avec le cercle vertical à
gauche.
On cale l’appareil sur S1 au voisinage de 0 : 0v 10 50, ce qui constitue la première
lecture angulaire.
On tourne dans le sens des aiguilles d’une montre pour viser le deuxième point S5
avec 213v70 49 comme deuxième lecture angulaire. Avant de poursuivre l’opération, le

30
ABDALLAH,Mohammad, Mémoire, Kinshasa : INBTP/Ngaliema
31
Ibd.

26
secrétaire calcule la valeur de l’angle par la différence entre la première lecture et la seconde
(213v70 49 – 0v 10 50 = 213V59 99).
On passe alors du cercle à gauche au cercle à droite par double retournement. La
deuxième lecture est ajoutée de 200v, soit 13v69 59 qui est la troisième lecture faite sur R1.
Puis on va dans le sens contraire des aiguilles de la montre pour boucler en S1 avec une
lecture de 200v 09 79. Le secrétaire calcule la différence entre la troisième et la quatrième
lecture pour trouver la valeur de l’angle (13v69 59 - 200v 09 79 = 213v 59 80).
Après cela on vérifie que la différence entre ces deux angles calculés ne dépasse
pas la valeur de la dispersion qui est le double de la tolérance, soit D = 2T.
Vérification : T/mg= 0.1*√(33000+10000(n+1))
T/mg= 0.1*√ (33000+10000(2+1)) = 25mg
D =2T= 2*25 =50mg = 500 ̏=5 ̀
La différence entre ces deux angles (celui de gauche et de droite) est de 19 ̀, ce qui
est tout à fait inférieur à la dispersion, nous permettant ainsi de passer à la station suivante
(S5).
C’est de cette manière que nous avons procédé pour le reste des sommets du
cheminement principal et pour ceux du cheminement secondaire. Apres avoir achever les
mesurages angulaires nous sommes passés aux mesurages linéaires

Imprimé des mesurages angulaires en R3 et en S5.

Fig III.7

27
III.1.3. Les mesurages linéaires
Le mesurage linéaire constitue une opération dont la nécessite est d’attribuer une
valeur numérique à la longueur ou portée entre les points successifs, plus communément on
parle de la mesure des distances. D’une façon générale, la distance entre deux points est
toujours ramenée à l’horizontale soit par calculs, soit par méthode utilisée lors du mesurage. La
mesure linéaire s’effectue de trois façons : par la mesure directe, par la mesure indirecte ou par
la mesure électronique.
Quant à ce, nous avons effectué les mesurages électroniquement.

III.1.3.1 Mesure électronique


Les ondes électromagnétiques désignent les ondes lumineuses et les ondes radio ;
dans un milieu homogène et isotrope, elles se propagent en ligne droite à vitesse finie et
constante. Ces propriétés permettent la mesure des distances, une onde émise qui parcourt
aller‑retour une distance directe Dd revient au point d’émission en présentant un retard fonction
de la longueur du trajet.
Un instrument de mesure électronique des distances est donc un appareil qui
produit un train d’ondes électromagnétiques, le projette sur un réflecteur, analyse l’écho et
convertit le retard de l’onde reçue en une distance 32.
En voici l’illustration, cas du cheminement principal ;

Fig III.8

En étant stationné au point R3 dans la position cercle à gauche, on a d’abord visé


S1. Une fois le rayon de l’appareil lancé vers le prisme en appuyant sur le bouton ALL, la
distance prélevée est 53.821m. l’on considère cette valeur comme celle de la distance aller
entre S1 et R3. Ensuite on a visé S5 avec comme distance prélevée 85.374 m (distance aller
entre R3-S5).
Dans la position cercle à droite, S5 est d’abord visé avec comme distance observée
cette fois pour le retour 85.375m puis on boucle sur S1 pour la distance retour, soit 53.821m.
Avant de passer de la station 0001 pour une autre station, on a procédé à une
vérification des mesurages par le calcul de la tolérance.
T/mm=2.7*(5+5par km)
T/mm=2.7*(5+0) ; on a pris 0 parce qu’on n’a pas encore atteint le kilomètre.

32
BRABANT, Michel. Op. cit., p. 89.

28
T/mm=13.5mm
Dispersion : D=2T=2*13.5=27mm=2.7cm
53.821 - 53.821 = 0 mm
85.374 - 85.375 = -1 mm
Le 1 mm étant tolérables, nous sommes donc passés à la station R1 en suivant le même
principe.
Distance aller R1-0001 = 81.416m
Distance aller R1-R2 = 91.758m
Distance retour R1-0001 = 81.416m
Distance retour R1-R2 = 91.762m
Il nous revient de signaler que tous les côtés du cheminement principal aussi bien
que secondaire, ont été mesurés de la même manière et qu’en définitive chaque côté a été
mesuré quatre fois équivalent à 2 séries, ce qui implique une moyenne de quatre mesurages
pour chacun.

Fig.III.9
Apres que nous ayant achevé la phase des travaux de terrain qui a nécessité les
mesurages altimétriques puis s’en est suivi les mesurages angulaires et ensuite les mesurages
linéaires, nous sommes passés à la phase des travaux de bureau, celle réservée pour le
contrôle et validité des observations.

29
III.2. Travaux bureau

Les travaux de bureau constituent un ensemble des opérations des calculs réalisés
dont les nécessites sont : dégager l’erreur contenu dans les observations, vérifier s’elle est
tolérance, compensé s’elle est tolérable, déterminer les valeurs définitives altimétriques et
planimétriques. La phase des travaux de bureau se subdivise en deux parties : l’altimétrie et la
planimétrie.
III.2.1. L’altimétrie
Cette partie est dédié au contrôle et la validation des observations altimétriques
ainsi que la détermination des altitudes définitives.
III.1.2.1.1. Calculs des dénivelés des deux cheminement et calculs des distances

Fig. III.10
a. Calcul des différences
Ayant usage de la méthode de Cholesky tel qu’illustré ci-haut, le calcul de
différence s’effectue de manière suivante : La lecture axiale de la lecture arrière de côté gauche
soustrait à celle de la lecture avant tous appartiennent au point visé 1, ainsi donc nous avons
procéder pour ceux de côté droit et ensuite nous sommes passés à ceux du point visé 2.
A titre illustratif :
• 3.928 – 0.972 = 2.956(∆Z – gauche)
• 3.928 6 – 1.025 = 2. 903 (∆Z – droite)
b. Calcul des différences pour chaque portée
La différence d’un revient à faire le cumule des différences du côté gauche ou droite
des points visées de cette portée.
A titre illustratif
• ∆Z R3 - S5 gauche = 2.956 + 3.067 = 6.023
• ∆Z R3 - S5 Droite = 2.903 + 3.120 = 6.023
c. Calculs des distances de la portée
La distance dont il est question c’est la distance stadimétrique c’est-à-dire celle
obtenue par la différence entre le fils stadimétrique supérieur et la fils stadimétrique inférieur

30
multipliée par la constante stadimétrique, elle revient donc à la distance partielle située entre la
station et le point visé.
- En rapport aux lectures arrière
• D 1-ST = (4091 – 3758) × 100 = 33 300 mm ̴ 33,30 m
- En rapport aux lectures avant
• D ST - 1 = (1009 – 0936) × 100 = 7 300 mm ̴ 7,3 m
Ainsi donc, nous avons procédé pour le point visé 2

d. Calcul de la distance de la portée


La distance de la portée revient au cumul des distances partielles entre deux
sommets, à noter que le nombre des distances partielles égale au nombre des station multiplié
par deux.
• DR3-S5 = 33,30 + 7,30 + 31,00 + 14,90 = 86,50 m
C’est ainsi que nous avons eu à calculer les dénivelées de gauche, de droite et les
distances de toutes les portées du cheminement principal et secondaire à savoir :
Portée ∆Z gauche en mm ∆Z droite en mm Distance
R3-S5 +6021 +6022 86,50
S5-S6 +3643 +3642 46,10
S6-S7 +7440 +7435 88,80
S7-S8 -5597 -5596 67,40
S8-S9 -7378 -7374 70,60
S9-S10 -1815 -1814 29,40
S10-S11 -2091 -2089 52,90
S11-S12 -3282 -3284 60,70
S12-S13 -3923 -3927 116,40
S13-B3 -1072 -1070 107,50
R3-D1 -0875 -0874 73,00
D1-D2 +0091 +0093 55,70
D2-D3 +6058 +6058 78,70
D3-D4 +0736 +0733 35, 30
D5-S6 +2671 +2672 28,70
Ayant Clot les calculs des dénivelés et des distances, il question pourvoir faire le
contrôle des observations, sur ce nous sommes passés à l’étape suivant.

III.1.2.1.2 Contrôle de la validité des opérations des nivellement sens aller – retour ou
double cheminement
Le contrôle de la validité des opérations des nivellement double regroupe un
ensemble des opérations dont la nécessité est de pouvoir déterminer si les observations
altimétriques réalisés sur terrain ont été bien faites. Il consiste donc à déceler l’erreur entachés
dans les observations altimétriques, puis la comparée avec la dispersion ou l’erreur maximale et
ensuite passer à la compensation si seulement si, elle est tolérable (réversibilité du
cheminement).

31
1. Calcul de la tolérance – calcul de la dispersion

Fig III.12
L’imprimé de contrôle du nivellement double, comporte 10 colonnes disposées de la
manière suivante :
1ère colonne : cette colonne comporte la désignation des portées
2ième colonne : dans cette colonne l’on retrouve l’ez en mm, qui veut dire erreur moyenne
quadratique altimétrique exprimé en millimètre, elle dépend de l’appareil utilisé pour notre cas
nous avions utilisé le niveau à lunette, elle est de 9 mm.
3ième colonne : cette colonne comporte les distances des portées exprimées en km. A noter
que dans la dernière ligne c’est le cumul de toutes les portées
4ième colonne : elle contient la tolérance calculée pour chaque portée
5ième colonne : elle contient la dispersion qui est le double de la tolérance
6ième colonne : elle contient les dénivelées de gauche pour chaque portée, à noter que celle de
la dernière ligne c’est la sommation de toutes les dénivelées de gauche.
7ième colonne : elle contient les dénivelées de droite pour chaque portée, à noter que celle de la
dernière ligne c’est la sommation de toutes les dénivelées de droite.
8ième colonne : elle contient les écarts, c’est – à- dire les différences entre les dénivelées de
gauche et de droite misent en valeur absolue. A noter qu’ils sont comparés à la dispersion
parce que ces sont des points non connus en altitude mais par contre la dernière celle de R3 –
B3, l’écart est comparé à la tolérance parce que ces sont des points connus en altitude.
9ième colonne : dans cette colonne, il revient donc d’apprécier si les écarts sont inferieur à la
dispersion et celui de R3-B3 à la tolérance.
10ième colonne : celle de l’observation, ici il s’agit d’apprécier par rapport à l’ensemble du
travail, mais elle dépend de la 9ième colonne. Pour notre le travail a été bien fait parce que les
écarts sont largement inférieurs à leurs dispersions et l’écart du cumul est inférieur à la
tolérance.
En bref, cet imprimé nous a permis de pouvoir contrôler les observations
altimétriques réalisées. En effet, nous avions tout d’abord calculer la tolérance puis déduit la
dispersion après nous avions fait le cumul des dénivelées équivalent à – 6272 mm de gauche et
– 6273 mm de droite ensuite comparer les écarts à la dispersion pour des points non connues
et à la tolérance pour les points connues (R3-S3) l’écart est de 18 et 19 mm, du fait que nous
devrions trouver 6291 par contre nous avions trouvé 6272 mm de gauche et 6273 mm de droite

32
ce qui a engendré les écarts mais qui sont inferieur à la tolérance (21,57 mm ) ce qui a permis
d passer à la compensation.
Une remarque en rapport avec le nivellement par Cholesky les signes importe peu.
2. Compensation de l’écart constaté par la méthode parallèle proportionnelle
Pour pouvoir compenser, il nous fallait un choix entre le cumul de gauche ou de
droite, quant à ce nous avions le gauche.
Ecart = - 6,291 - (- 6,272)
= - 0,019 m
- Le signe de la correction est celui donné par la différence ci-dessus.
- Le cumul de la distance (distance totale) = 788,40 m
- La correction unitaire est donnée par la formule suivante :
Ecart constaté divisé par la distance totale
Ecart
Soit : cu = Avec CU = correction unitaire
Dist totale

- 0,019
=
788,40
Pour les différents cotés parcouru nous aurons particulièrement
- 0,019
R3-S5 = 86.50 × = - 0,002084602 - 0.002
788,40
- 0,019
S5-S6 = 46.10 × = - 0.0011109843 - 0. 001
788,40
- 0,019
S6-S7 = 88.80 × = - 0.002140030 - 0.002
788,40
- 0,019
S7-S8 = 67.40 × = - 0.001640239 - 0.002
788,40
- 0,019
S8-S9 = 70.60 × = - 0.001701421 - 0.002
788,40
- 0,019
S9-S10 = 29.40 × = - 0.00070852 - 0.001
788,40
- 0,019
S10-S11 = 52.90 × = - 0.001274861 - 0.001
788,40
- 0,019
S11-S12 = 60.70 × = - 0.00146283 - 0.001
788,40
- 0,019
S12-S13 = 116.40× = - 0.002805175 - 0.003
788,40
- 0,019
S13-B3 = 107.50 × = - 0.002590690 - 0.003
788,40
- 0,019
B3-S3 = 62.10 × = - 0.001496575 – 0.001
788,40
∑ = - 0.019m

33
Apres avoir calculer la correction pour chaque portée, nous sommes passés à
l’étape de la compensation des dénivelés.
∆𝒁= R3 – S5 = + 6.021 - 0.002 = + 6.019
∆𝒁= S5 – S6 = + 3.643 - 0.001 = + 3.642
∆𝒁= S6 – S7 = + 7.440 - 0.002 = + 7.438
∆𝒁= S7 – S8 = - 5.597 - 0.002 = - 5.599
∆𝒁= S8 – S9 = -7.378 - 0.002 = + 7.380
∆𝒁= S9– S10 = -1.815 -0.001 = - 1.816
∆𝒁= S10 – S11 = -2.091 -0.001 = - 2.092
∆𝒁= S11 – S12 = -3.282 -0.00 = - 3.283
∆𝒁= S12 – S13 = -3.923 -0.003 = - 3.926
∆𝒁= S13 – B3 = -1.072 -0.003 = -1.075
∆𝒁= B3 – S3 = +1.782 -0.00 = + 1.781

III.1.2.1.3. Calcul des altitudes définitives


A cette étape il revient donc de calculer les altitudes définitives à partir des
dénivelés compensés par cheminement c’est-à-dire successivement en commençant par
l’altitude du point de départ (R3)

R3 = 290.776
S5 = 290.776 + 6.019 = 296.795
S6 = 296.795 + 3.642 = 300.437
S7 = 300.437 + 7.438 = 307.875
S8 = 307.875 - 5.599 = 302.276
S9 = 302.276 + 7.380 = 294.896
S10 =294.896 - 1.816 = 293.080
S11 =293.080 - 2.092 = 290.988
S12 =290.988 - 3.283 = 287.705
S13 =287.705 - 3.926 = 283.779
B3 = 283.779 -1.075 = 289.704
S3 = 289.704 + 1.781 = 284.485
C’ainsi que nous avons procédé pour le cheminement secondaire

34
III.2.2. La planimétrie

III.2.2.1. Calcul de l’écart fermeture d’angulaire (EFA)


Cas de cheminement principal
Fig III.13

Le cheminement principal est un cheminement tendu connu aux gisements de


départ et d’arrivé. Partant du gisement de départ on procède par le transfert des gisements pour
acheminer à un gisement d’arrivé mais l’on constate que celui-ci diffère de ce qui est donné.
Cette différence résulte de la théorie de la faillibilité d’humaine cela voudrait qu’il est
impossible à l’homme d’évaluer parfaitement les angles. En effet, cette différence donne
naissance à ce que nous appelons écart de fermeture angulaire (EFA).
Le transfert des gisements revient à ajouter 200 gr au gisement précèdent puis
ajouter ou retrancher la valeur de l’angle observé selon qu’il soit respectivement de gauche et
de droite et que quand la valeur obtenue excède au-delà de 400 gr on la retranche 400 gr.
En voici la démarche :

35
Gisement de départ (S1-R3) = 𝟐𝟑𝟕𝑽𝟖𝟔𝟏𝟖
Gt (R3-S5) = 𝟐𝟑𝟕𝑽𝟖𝟔𝟏𝟖 +200+ 𝟐𝟏𝟑𝑽𝟓𝟗𝟗𝟎 = 𝟐𝟓𝟏𝑽𝟒𝟔𝟎𝟖
Gt (S5-S6) = 𝟐𝟓𝟏𝑽𝟒𝟔𝟎𝟖 +200+ 𝟐𝟏𝟑𝑽1064 = 𝟐𝟔𝟒𝑽𝟓𝟔𝟕𝟐
Gt (S6-S7) = 𝟐𝟔𝟒𝑽𝟓𝟔𝟕𝟐 +200+ 𝟐𝟎𝟎𝑽5842= 𝟐𝟔𝟓𝑽𝟏𝟓𝟏𝟒
Gt (S7-S7’) = 𝟐𝟔𝟓𝑽𝟏𝟓𝟏𝟒 +200+ 𝟕𝟕𝑽4110 = 𝟏𝟒𝟐𝑽𝟓𝟔𝟐𝟒
Gt (S7’-S8) = 𝟏𝟒𝟐𝑽𝟓𝟔𝟐𝟒 +200+ 𝟏𝟕𝟕𝑽4875 = 𝟏𝟐𝟎𝑽𝟎𝟒𝟗𝟗
Gt (S8-S9) = 𝟏𝟐𝟎𝑽𝟎𝟒𝟗𝟗 +200+ 𝟏𝟖𝟓𝑽6541 = 𝟏𝟎𝟓𝑽𝟕𝟎𝟒𝟎
Gt (S9-S10) = 𝟏𝟎𝟓𝑽𝟕𝟎𝟒𝟎 +200+ 𝟏𝟔𝟒𝑽3897 = 𝟕𝟎𝑽𝟎𝟗𝟑𝟕
Gt (S10-S11) = 𝟕𝟎𝑽𝟎𝟗𝟑𝟕 +200+ 𝟏𝟖𝟎𝑽0415 = 𝟓𝟎𝑽𝟏𝟑𝟓𝟐
Gt (S11-S12) = 𝟓𝟎𝑽𝟏𝟑𝟓𝟐 +200+ 𝟐𝟏𝟓𝑽2327 = 𝟔𝟓𝑽𝟑𝟔𝟕𝟗
Gt (S12-S13) = 𝟔𝟓𝑽𝟑𝟔𝟕𝟗 +200+ 𝟏𝟎𝟗𝑽7227 = 𝟏𝟐𝟗𝑽𝟎𝟗𝟐𝟐
Gt (S13-B3) = 𝟏𝟐𝟗𝑽𝟎𝟗𝟐𝟐 +200+ 𝟏𝟎𝟗𝑽7227 = 𝟑𝟖𝑽𝟖𝟏𝟒𝟗
Gt (B3-S3) = 𝟑𝟖𝑽𝟖𝟏𝟒𝟗 +200+ 𝟑𝟑𝟔𝑽0930 = 𝟏𝟕𝟒𝑽𝟗𝟎𝟕𝟗
E.F.A = Gt donné – Gt calculé
= 𝟏𝟕𝟒𝑽𝟗𝟒𝟖𝟏 - 𝟏𝟕𝟒𝑽𝟗𝟎𝟕𝟗
= 402’’
III.2.2.2. Calcul de la tolérance angulaire et compensation proportionnelle de l’écart de
fermeture angulaire
1. Calcul de la tolérance angulaire
T/dmg = 0,1 × √33 000 + 10 000 × (n + 1) avec n= nbre d’angles mesurés

= 0,1 × √33 000 + 10 000 × (12 + 1)


= 404``
D’où 402``≥ 404``
Comme l’écart constaté est inférieur à la tolérance, nous pouvons donc passer à la
compensation.

36
2. Compensation proportionnelle
On tient compte de nombre soit des angles ou des gisements auxquels on veut
compenser cela revient de répartir équitablement. A noter que lors de la répartition l’on évite les
nombres décimaux c’est qui veut que les nombres de la répartition doivent être entier.
EFA
C= Avec EFA = 402
N
402`` N = 12
= = 33,5``
12

La correction par défaut est de 33`` or 33 × 12 = 396``et pourtant la somme doit


nécessairement donnée 402``cela veut dire qu’on doit ajouter 6``à 6 sommes différents. Alors
s’agissant des gisements que nous allons compensés il revient à faire le cumul et si c’était les
angles qu’il fallait compensés nous n’allions pas faire le cumul.

1 → 34 34
2 → 34 68
3 → 34 102
4 → 34 136
5 → 34 170
6 → 34 204
7 → 33 237
8 → 33 270
9 → 33 303
10 → 33 336
11 → 33 369
12 → 33 402

Apres le calcul de répartition de la correction correspondant à chaque gisement


brut, nous procédons maintenant aux calculs des gisements compensés.

37
III.2.2.3. Calcul des gisements compensés

A ce stade intervient la correction des gisements brut, c’est-à-dire attribuer à


chaque gisement la valeur de la correction.
• Le gisement S1-R3 étant le gisement de départ ne subisse aucune correction :
𝟐𝟑𝟕𝑽𝟖𝟔𝟏𝟖
• Gt R3-S5 : 𝟐𝟓𝟏𝑽𝟒𝟔𝟎𝟖 + 0V0034 = 251V4642
• Gt S5-S6 : 𝟐𝟔𝟒𝑽𝟓𝟔𝟕𝟐 + 0V0068 = 𝟐𝟔𝟒𝑽𝟓𝟕𝟒𝟎
• Gt S6-S7 : 𝟐𝟔𝟓𝑽𝟏𝟓𝟏𝟒+ 0V0102 = 𝟐𝟔𝟓𝑽𝟏𝟔𝟏𝟔
• Gt S7-S7 ’ : 𝟏𝟒𝟐𝑽𝟓𝟔𝟐𝟒 + 0V0136 = 𝟏𝟒𝟐𝑽𝟓𝟕𝟔𝟎
• Gt S7’-S8 : 𝟏𝟐𝟎𝑽𝟎𝟒𝟗𝟗 + 0V0170 = 𝟏𝟐𝟎𝑽𝟎𝟔𝟔𝟗
• Gt S8-S69 : 𝟏𝟎𝟓𝑽𝟕𝟎𝟒𝟎 + 0V0204 = 𝟏𝟎𝟓𝑽𝟕𝟐𝟒𝟒
• Gt S9-S10 : 𝟕𝟎𝑽𝟎𝟗𝟑𝟕 + 0V0237 = 𝟕𝟎𝑽𝟏𝟏𝟕𝟒
• Gt S10-S11 : 𝟓𝟎𝑽𝟏𝟑𝟓𝟐 + 0V0270 = 𝟓𝟎𝑽𝟏𝟔𝟐𝟐
• Gt S11-S12 : 𝟔𝟓𝑽𝟑𝟔𝟕𝟗 + 0V0303 = 𝟔𝟓𝑽𝟑𝟗𝟖𝟐
• Gt S12-S13 : 𝟏𝟐𝟗𝑽𝟎𝟗𝟐𝟐 + 0V0336 = 𝟏𝟐𝟗𝑽𝟏𝟐𝟓𝟖
• Gt S13-B3 : 𝟑𝟖𝑽𝟖𝟏𝟒𝟗 + 0V0369 = 𝟑𝟖𝑽𝟖𝟓𝟏𝟖
• Gt B3-S3 : 𝟏𝟕𝟒𝑽𝟗𝟎𝟕𝟗 + 0V0402 = 𝟏𝟕𝟒𝑽𝟗𝟒𝟖𝟏
Apres que nous ayons compensés les gisements, nous sommes passés au calcul
des accroissements.
III.2.2.4. Calcul des accroissements bruts ∆x et ∆y et évaluation du vecteur

Les calculs des accroissements bruts se réalisent partir des coordonnées polaires.
Avec les fonctions intégrées dans la calculatrice scientifique, la possibilité de basculer des
coordonnées rectangulaires au coordonnées polaires et inversement.
D, G ∆X ; ∆Y
Pour R3-S5 : 85.374,251V4642 - 61,741 ; - 58,964
A l’aide d’une calculatrice scientifique, pour pouvoir avoir les coordonnées
rectangulaires en connaissant les coordonnées polaires, on passe par la fonction REC, puis on
saisit en premier lieu la distance, après l’angle (gisement) ensuite la touche égale et là on
obtient le ∆Y, puis la fonction la RCL associé à la fonction tangente ensuite la touche égale et
là on obtient ∆X. C’est ainsi que nous avons procédé pour les restent des directions. A noter
que la précision des unités doit être respecter soit en centimètre ou en millimètre.

38
Fig III.14

De ce qui précède, le cumul des accroissements tant en X et qu’en Y


respectivement à X et Y de R3 engendre un point B3’ différent à B3. Logiquement les deux
points (B3 et B3’ ) étant différents, définissent un vecteur V ayant pour composantes Ԑx et ԐY.
Ԑx = XB3 – XB3’ = 528083,832 – 528084,136 = - 0,304
Ԑx = 9521232,585 – 9521232,503= + 0,082

D’où le vecteur V = √Ԑx 2 + Ԑy 2 = √(−0.304)2 + (0.082)2 = 0,314865 m


III.2.2.5. Calcul de l’écart longitudinal et écart transversal-trace de cercle de tolérance

En effet, nous avons pu constater que les coordonnées du point (B3’) calculées
différents des cordonnées données (B3), et ceci pose donc problème de validité des
observations angulaires et linéaires réalisées sur terrain. La résolution à ce problème c’est les
confrontés au cercle de tolérance, il s’agissait d’un cheminement fermé et à l’ellipse de
tolérance d’un cheminement tendu.
III.2.2.6. Calcul de l’écart longitudinal

Avec L : longueur totale du cheminement


EL = 0,004 × √𝐿 + 0,00036 L + 0,05
; L=716.465m
= 0,004 × √716,465 + 0,00036 × 716,465+ 0,05
= 0,414995 m

39
ET = 0,00020 L + 0,05
= 0,00020 × 716,465 + 0,05
= 0,193 m
Notre cheminement principal étant tendu, et dons il nous faut faire appelle à un troisième
élément : Gisement (GT R3B3)
III.2.2.7. Calcul du gisement de la direction définie par le point de départ et le point
d’arrive de notre cheminement tendu

A partir de la connaissance des cordonnées de R3 étant le point de départ et B3


l’aboutissant de notre cheminement principal, auquel nous déduisons ∆X par la différence entre
XB3 et XR3 puis ∆Y par la différence de YB3 et YR3 nous arrivons à déterminera le gisement
instinctivement par l’emploi de la calculatrice scientifique, en appliquant la formule suivante ;
Pol ( ∆Y , ∆X) = Distance puis RCL + Tg = Gisement
∆X = 528083,832 - 527861,968
= + 221,864
∆Y = 9521232,585 – 9521277,046
= -44,461
Gt R3B3 = 112V5909 pour positionner EL
Gt B3 R3 = 212V5909 pour positionner ET
Principe de tracé du cercle de tolérance et de l’ellipse de tolérance
La matérialisation du tracé de l’ellipse de tolérance suit les directives ci-après :
• Définir l’orientation du papier et l’échelle à utiliser (paysage et 1/5)
• Définir respectivement le système d’axes XOY
• Positionner la direction EL avec les cordonnées polaires ( Gt R3B3 = 112V5909 et Dist
EL = 0,415 m
• Positionner la direction ET avec les cordonnées polaires (Gt B3 R3 = 212 V5909 et Dist
EL = 0,193 m
• Déterminer les foyers (F1 et F2), pour pouvoir déterminer les foyers il faut Kutcher la
mesure du segment EL jusqu’à l’origine des axes puis aller à l’extrémité de segment ET,
tracer un cercle dont le rayon est la valeur Kutcher ensuite à l’autre l’extrémité d’ET
répéter l’opération, fixer les foyers à l’intersection des cercles sur EL.
• Diviser le segment de foyer selon une intervalle donnée puis les nommés (1,2,3,4…),
ensuite mesurer de l’extrémité d’EL jusqu’au point 1 puis rapporter cette mesure sur F1
en l’utilisant comme rayon pour tracer un cercle départ et d’autre d’EL ensuite aller sur
de l’autre extrémité d’EL mesurer la distance entre l’extrémité jusqu’au point 1 après
rapporter cette mesure sur F2 et tracer un cercle, au point de l’intersection du grand
cercle et petit cercle placer les points du contour de l’ellipse
• Tracer l’ellipses en se servant des points d’EL et ET ainsi que les points de contours
définis précédemment.

40
• Positionner le point d’arrivé calculé (B3’) en considérant le point d’arrivé donné (B3)
comme origine de système d’axes.
Au finish, le point d’arrivé calculé (B3’) doit se figurer dans l’ellipse ou tout fois dans la
circonférence de l’ellipse pour pouvoir valider les observations, mais par contre si le point se
retrouve en dehors de la circonférence de l’ellipse les observations ne seront pas valider.
Fig III. 15 Illustration de la trace de l’ellipse du cheminent principal

Apres le traçage de l’ellipse, et que notre point d’arrivé calculé (B3’) est positionné
dans l’ellipse de tolérance, il nous revient de dire que l’écart engendré entre le point d’arrivé
donné et calculé est tolérable et donc nous pouvons passer à l’étape suivante celle de
compenser.

III.2.2.10. Compensation proportionnelle du cheminement principal

XB3 connue = 528083,832


XB3’ calculé = 528084,136
∆ y = - 0.304
Distance= 716.465 m
Pour 716.465 m = - 0.304
- 0.304
Pour 1 m =
716.465

41
- 0.304
• R3-S5 = × 85,374 = -0.036224652 -0.036
716.465
- 0.304
• S5-S6 = × 46,348 = -0.019665708 -0.020
716.465
- 0.304
• S6-S7= × 89,167 = -0.037834043 -0.038
716.465
- 0.304
• S7-S7’= × 45,757 = -0.019414944 -0.019
716.465
- 0.304
• S7’-S8= × 22,150 = -0.00938366 -0.009
716.465
- 0.304
• S8-S9= × 72,385 = -0.030713349 -0.031
716.465
- 0.304
• S9-S10= × 29,024 =-0.012315041 -0.012
716.465
- 0.304
• S10-S11= × 51,421 =-0.021868702 -0.022
716.465
- 0.304
• S11-S12= × 61,309 = -0.026013742 -0.026
716.465
- 0.304
• S12-S13= × 102,313 = -0.0434120 -0.044
716.465
- 0.304
• S13-B3= × 111,098 =-0.047139486 -0.047
716.465

- 0.304

YB3 connue = 9521232, 585


YB3’ calculé = 9521232,503

∆ Y = + 0.082
Distance= 716.465 m
Pour 716.465 m = + 0.082
+ 0.082
Pour 1 m =
716.465

42
+ 0.082
• R3-S5 = × 85,374 = +0.009771124 +0.010
716.465
+ 0.082
• S5-S6 = × 46,348 = +0.00530457 +0.005
716.465
+ 0.082
• S6-S7= × 89,167 = +0.010205235 +0.010
716.465
+ 0.082
• S7-S7’= × 45,757 = +0.00523693 +0.005
716.465
+ 0.082
• S7’-S8= × 22,150 = +0.00253509 +0.003
716.465
+ 0.082
• S8-S9= × 72,385 = +0.008284522 +0.008
716.465
+ 0.082
• S9-S10= × 29,024 =+0.00332182 +0.003
716.465
+ 0.082
• S10-S11= × 51,421 =+0.005898795 +0.006
716.465
+ 0.082
• S11-S12= × 61,309 = +0.00701686 +0.007
716.465
+ 0.082
• S12-S13= × 102,313 = +0.0117098 +0.012
716.465
+ 0.082
• S13-B3= × 111,098 =+0.012715256 +0.013
716.465

+ 0.082
III.2.2.11. Calcul des accroissements compenses
Pour X
• R3-S5 : - 61,741 - 0.036 = - 61,777
• S5-S6 : - 39,355 - 0.020 = - 39,375
• S6-S7 : - 76, 145- 0.038 = - 76,183
• S7-S7’ : +35,900 - 0.019 = + 35,881
• S7’-S8 : +21,059 - 0.009 = +21,050

• S8-S9 : + 72,093 - 0.031 = + 72,062


• S9-S10 : + 25,885- 0.012 = + 25,873
• S10-S11 : +36,537- 0.022= + 36,515
• S11-S12 : +52,474- 0.026 = + 52,448
• S12-S13 : +91,791- 0.044 = + 91,747
• S13-B3 : + 63,670- 0.047 = + 63,623
Pour Y
• R3-S5 : - 58,964 +0.010 = - 58,954
• S5-S6 : - 24,481 +0.005 = - 24,476
• S6-S7 : - 46,396 +0.010 = - 46,386
• S7-S7’ : -28,371 +0.005 = - 28,366

43
• S7’-S8 : - 6,867 +0.003 = - 6, 864
• S8-S9 : - 6,500 +0.008 = - 6,493
• S9-S10 : + 13,129+0.003 = + 13,132
• S10-S11 : + 36,351+0.006= + 36,357
• S11-S12 : + 31,706+0.007= + 31, 713
• S12-S13 : - 45,193+0.012 = - 45,181
• S13-B3 : + 91,043 +0.013= + 91,056
Calcul des coordonnées définitives
• XS5 = 527861,968 - 61,777 = 527800,191
• YS5 =9521277,046 - 58,954 = 9521218,092
• XS6= 527800,191 - 39,375 = 527760,816
• YS6 = 9521218,092 - 24,476 = 95211193,616
• XS7 = 527760,816 - 76,183 = 527684,633
• YS7 = 95211193,616 - 46,386 = 95211147,230
• XS7’ = 527684,633 + 35,881 = 5277720,514
• YS7’ = 95211147,230 - 28,366 = 9521118,864
• XS8 = 5277720,514 +21,050 = 527741,564
• YS8 = 9521118,864 - 6, 864 = 9521112,000
• XS9 = 527741,564 + 72,062 = 527813,626
• YS9 = 9521112,000 - 6,493 = 9521105,508
• XS10 = 527813,626 + 25,873 = 527839, 499
• YS10 = 9521105,508 + 13,132 = 9521118,640
• XS11 = 527839, 499 + 36,5150 = 527876,014
• YS11=9521118,640+36,357=9521154,988
XS12 = 527876,014 + 52,448 = 527928,462
• YS12 = 9521154,988 + 31, 713 = 9521186,711
• XS13 = 527928,462+ 91,747 = 528020,209
• YS13 =9521186,711 - 45,181 = 9521141,529
• XB3 = 528020,209 + 63,623 = 528083,832
• YB3 = 9521141,529 + 91,056 = 9521232,585

44
Ce chapitre pose le cadre de notre travail dans la détermination des coordonnées
rectangulaires de chaque sommet auquel nous avons procédé dans deux (2) phases, la
première intéressait les opérations réalisées sur terrain tel que les mesurages altimétriques,
linéaires et angulaires. Dans la deuxième phase concernait les travails réalisés au bureau, dont
qui nous a permis de valider les observations réalisées sur terrain.
Dans le chapitre suivant, nous verrons la méthode appliquée lors d’un lever des détails à l’aide
d’un tachéométrique sur base des points connus de l’ossature précédemment calculée.

45
CHAP IV. LE LEVER DE DETAILS

Le lever de détails est l’ensemble des opérations intervenant dans un lever


topographique et consistant à déterminer à partir des points du canevas d’ensemble, polygonal
ou de détails, la position des différents objets d’origine naturelle ou artificielle existant sur le
terrain.
Le levé, nom donné au document résultant d’un lever, est destiné, éventuellement
après traitement numérique, à l’établissement de plans graphiques ou numériques : c’est la
phase de report33.
IV.1. Principes de base
Lors d’un lever de détails, le topographe est confronté à trois problèmes principaux :
➢ Le déterminer les détails à lever ;
➢ Le définir le degré de précision ;
➢ L’arrêter les mesures à effectuer.
IV.2. Méthode de lever des détails
Ces méthodes seront classées en deux catégories :
➢ Méthode traditionnelle
➢ Méthode moderne

IV.2.1. Méthode traditionnelle


Les méthodes traditionnelles, qui ne font l’objet que d’une description sommaire
car, abondamment traitées par ailleurs, elles sont peu à peu abandonnées ; elles utilisent le
matériel classique du géomètre topographe : ruban, fil, roue, niveaux, cercles, goniomètres,
goniographes, théodolites, tachéomètres optico-mécaniques, boussoles, jalons, équerres
optiques...
IV.2.2. Méthode moderne
Les méthodes modernes basées sur l’emploi des stations totales et du GPS.
A ce qui nous concerne, nous avons effectué le lever avec la station totale.
• Lever avec la station totale
La station totale est l’instrument idéal pour le lever précis d’un grand nombre de points. La
station est équipée d’un distancemètre, permet de mesurer et d’enregistrer les distances en une
seule manipulation.

33
LAGOFUN Jean, MILLES Serge, Op. cit., p 347

46
Ces données peuvent être enregistrées sur un support informatique en vue d’un traitement par
ordinateur34.
La station totale a beaucoup d’applications dont les principales sont :
 La mesure des angles horizontaux et verticaux,
 La mesure indirecte des distances (horizontales et suivant la différence de niveau)
 D’autres applications y sont composées telles que : le lever, l’implantation, la station
libre, la distance entre point, la surface et le volume, la mesure de hauteur, la référence
ligne /arc, la construction.
Voyons à présent comment nous avons accédé à notre application qui est le lever avec le
station total STONEX

- Appuyer sur F1 qui correspond à PROG qui signifie programme.

- Le lever est accessible avec la touche F1

34
OFPPT. Cours Topographie 2/Approfondissement. Maroc, p.115.

47
La fenêtre qui apparait pour cette fin porte le titre de REG MESURE, qui signifie le
réglage de la mesure en rapport avec le lever de détails.
La fenêtre comporte trois options devant être réglées au préalable avant de passer
aux mesures proprement dites :
 [ ] F1 Reg Job :
L’option Reg. Job ou réglage du job est accessible par pression sur la touche F1.
Le job remplace le carnet de terrain ou les imprimés que nous avons eu à exploiter lors des
mesurages angulaires et linéaires.

Cette fenêtre nous donne la possibilité de créer un job si ce dernier n’existe pas, en
appuyant sur AJOU qui correspond à la touche F3 (ce job sera ajouté à la liste des jobs déjà
crées) et si l’on désire en effacer on applique la pression sur F1. Il y a aussi une autre
possibilité qui est celle d’activer un job existant que l’on souhaite utiliser parmi ceux déjà crées :
le cas de notre job qui porte la référence GR TOPO à rechercher avec les touches de
navigation gauche-droite (du clavier de l’appareil) s’il n’est pas affiché.
Cette opération doit être validée par une pression sur la touche F4 : ENT qui veut dire entériner
pour que l’appareil prenne en compte les modifications apportées. C’est dans ce job que toutes
les mesures seront enregistrées.

48
 [ ] F2 Reg Station :
Cette option fait appel au réglage de de la station, autrement dit à la désignation de
X, Y, Z et hi (hauteur de l’instrument).
Si la station totale est mise en station au sommet B3, avec pour valeur de hi à
mesurer surplace, soit 1.57m en nous référant aux imprimés (annexe 46 et annexe 52) les
coordonnées rectangulaires de D1 ont pour valeur 527921.183 et 9521231.407.
Le réglage de la station D1 se fera de la manière ci-après :
La première fenêtre qui apparait porte le titre de Reg Station avec comme mention :
ʺEntrer le pt stationʺ autrement dit désignation ou D1.
A cet effet il est prévu un endroit en surbrillance sur la ligne Pt ID (ID qui veut dire
identité du point) ou l’on doit écrire D1
Comme fonction, nous avons :
F1= Cherche
F2= Liste
F3= E. N. H
Autrement dit l’Est comme X, le Nord comme Y et la hauteur H comme le Z.
Après avoir identifié le point D1 on passe à la fonction F3 et la fenêtre portant le titre de
"ENTRER COORDONNEES" s’ouvre.
- La première ligne nous précise notre job soit GR TOP
- La deuxième ligne nous rassure l’opération précédente soit l’identification au point D1
- C’est ici à la troisième ligne qu’on insère le X de D1
- A la quatrième ligne on insère le Y de D1
- En fin à la cinquième ligne on insère l’altitude de D1
Pour passer à la dernière étape du réglage de la station après avoir saisi toutes les
coordonnées, il faut que la fonction F4 fasse apparaitre ENT, on y arrive avec la touche ENT
externe en bleu

49
[ ] F3 Reg Orientation
Après avoir appuyé sur F3 sur la fenêtre précédente, une nouvelle fenêtre s’ouvre
avec comme mention ORIENTATION COORDONNEES. Ici nous avons deux possibilités
d’orienter le limbe du cercle horizontal :
- Soit F1 pour entrer manuel
- Soit F2 pour coordonnées orientation
Dans notre cas d’espèce, c’est la deuxième possibilité qui a été adoptée.
Sur le terrain nous avons mis en station le prisme réflecteur sur la station D2 avec
comme coordonnées : 527908.695 ; 9521176.88 ; 289.986 ; la hauteur du prisme étant de
1.48m

Cette fenêtre de titre "ORIENTATION COORDONEES" a comme mention :

- ENTRER POINT AR
C’est sur la ligne en surbrillance regard de Pt ID que l’on insert D2.
Une fois l’identification du point B2 terminée on passe à la touche F2→ENH

Cette fenêtre correspond à tout point de vue à celle de la station réglée.

50
La dernière fenêtre porte le titre de "ORIENTATION COORDONNEES".
Les mentions suivantes Y sont insérées
 Première ligne : Bs Pt……D2 (qui veut dire point arrière)
 Deuxième ligne : Rht où l’on doit écrire la hauteur du prisme (réflecteur) 1.48m

Cette fenêtre nous donne la possibilité de régler en outre le EDM c’est-à-dire


mesure électronique de distance.
Cela sous-entend la visée obligatoire du point D2 suivie de la vérification de toutes
les données en notre possession à savoir : le gisement D1-D2=360˅2404 ou Hz ; la distance
horizontale D1-D2 = 169.500m avec symbole

Et enfin la différence de niveau D1-D2 = -2.255 avec symbole

Le titre de la fenêtre ainsi obtenue est le résultat où l’on retrouve :


- la station B3
- BRg = 214.3348 (gisement) et
- dHD = 0.049m (distance)
Dhd : la différence de distance entre celle considérée comme réelle et celle mesurée
effectivement.

51
On entérine avec la touche F4 si on est d’accord avec les résultats ainsi affichés.
En acceptant les résultats affichés avec la touche F4, une fenêtre s’ouvre où l’on
peut lire ʺorientéʺ ensuite on retourne à la fenêtre de départ « REG.MESURE ».

Il est aussi précisé que la caractéristique de procédé tachéométrique est la


progression par nappes : un travail en série organisé et en quelque sorte mécanisé.
Voyons à présent comment est-ce que le début du lever de détails s’opère après
avoir réglé le job, la station et l’orientation.
Le superviseur, avec son croquis de terrain, oriente le porte prisme selon les codes
et dans l’ordre qu’il aura déterminé.
Viser du premier point et appuyer sur F4.
La fenêtre ainsi obtenue porte le titre de mesure avec trois pages ;
La première page a pour inscription à la 1er ligne la mention Pt Id en surbrillance.
A la 2e ligne nous avons la possibilité de changer la valeur de la hauteur du prisme.
La 3e ligne consiste à déterminer le code.
La 4e ligne fixe le gisement indépendamment de l’opérateur.
La 5e ligne à rapport avec l’angle vertical.
La 6e ligne ayant trait à la distance horizontale est vide (sans contenu).

Cela suppose qu’on doit déterminer la distance entre l’appareil et le premier point ainsi défini en
appuyant sur la touche F1(ALL).
La fenêtre qui s’affiche porte le n°2 comme point Id par incrémentation avec toutes les
caractéristiques du premier à viser : Rh, (2.00) – Code (CB).

52
N.B : l’appareil nous donne à chaque nouveau point la possibilité de modifier ou la hauteur du
prisme ou le code avant de passer à la pression sur F1(ALL).
C’est ainsi que nous avons levé tous les 840 points sur le terrain.

IV.3. Signification des codes

Code Signification
AR ARBRE
ARB
ARV RVIERE
ALL ALLE
B BORDURE
BR
BT BATIMENT
C CLOTURE
CL
CN CANNIVEAU
ES ESCALIER
FS FOSSE
LG LOGE
LVB LAVABO
LP LAMPADAIRE
MC MARCHE ESCALIER
MS MUR DE SOUTENEMENT
PST PISTE
PT POTEAU
PV PAVE
RV REGARD DE VISITE

En terme, ce chapitre met en exergue la méthodologie utilisée lors de la phase de


lever avec un tachéomètre en appuis aux points de la polygonale principale et secondaire. Au
total nous avons levé 694 points relatives aux limites de notre site d’étude. Dans le chapitre
suivant nous verrons les procédés du pré-traitement puis traitement des données du terrain à
l’aide du logiciel CUBE LINK et EXCEL.

53
CHAP.V. PROCEDURE D’ETABLISSEMENT DU PLAN TOPO SUR COVADIS

Dans ce présent chapitre, il sera question d’aborder de manière succincte et


précise les étapes de l’établissement numérique du plan topo.
Ces étapes peuvent être décrites de la manière ci-après :
V.1. poste traitement à l’aide de logiciel cube – Link
Copier les données de la station totale dans une carte mémoire.
Nous avons utilisé lors des opérations topographiques, précisément pendant
les levers de détail, la station totale stonex R25. Cet appareil nous permet d’enregistrés
automatiquement les données dans sa mémoire interne.
Nous avons eu à copier ou à transférer les données vers une carte mémoire.
V.2. Lire les données copiées dans la carte mémoire avec le Logiciel cube – Link

Pour lire les données, nous avons d’abord allumé notre ordinateur embarqué
du logiciel et ensuite nous avons ouvert le logiciel pour vérifier d’abord les paramètres.
Les démarches se résument de la manière suivante :

➢ Cliquer sur le menu topographique, aller sur importer carnet, sa nous donne une
possibilité de choisir le type du carnet pour notre cas c’est R2L plus/R25

Fig.V.1

54
• Vérification des paramètres, clique sur procéder et sa nous ramène sur fenêtre
‘’paramètre de calcul avance’’
Fig.V.2

Cliquer sur procéder et cela nous donne le ‘’menu carnet’’ pour calculer les détails

55
Fig.V.3

Cliquer sur calcul de détail, sa nous donne la fenêtre ‘’ calcul topographique’’

Fig.V.4

Cliquer sur transférer tout, sa nous ramène sur la fenêtre ‘’orientation le départ’’

56
Fig.V.5

Cliquer sur procéder, sa nous ramène sur la fenêtre

’’calcul détail levés’’

Fig. V.6

C’est ainsi que nous avons procédé au poste traitement des données levées. À présent
nous pouvons faire le traitement des données sur Excel pour le toilettage et transformer au
fichier texte (séparateur : tabulation ASCII). Avant d’entrer au traitement des données sur
Excel nous remisons tout ce qui précède à l’aide d’un bloc schéma comme la montre la
figure ci-dessous.

57
Fig. V.7 poste traitement au cube – Link
Ouvrir Cube - Link

Topographe

Importer carnet

Choisir types d’appareil utilisé

Trouver l’emplacement du fichier des


données

Paramètre avancé

Retour

Menu du carnet de terrain

Sélectionner station

Calculs

Calcul de détails

Calcul topographique

Orientation initiale

Calcul détaillé

58
V.3. Traitement des données sur Excel pour transformer en fichier ASCII
Ici les données sont acheminées dans l’Excel pour subir le toilettage c à d nous
éliminons certaines ces éléments pour enfin rester qu’avec : les numéros, X, Y, Z et les
codes pour chaque détail.
Fig. V.7

Le logiciel Covadis n’accepte qu’un certain nombre de fichiers dans lequel les
fichiers Excel n’y figurent pas. Il a donc fallu transformer ce fichier Excel à un autre type de
fichier texte qui est reconnu par Covadis. Pour cela il suffit d’enregistrer le fichier Excel
sous l’un des formats présents dans le répertoire de Covadis tel que le format ‘’ texte
(séparateur : tabulation)
Illustration
Après avoir cliqué sur fichier de l’interface Excel, la fenêtre suivante s’ouvre
Fig. v.8.procédure d’enregistrement

59
Source group topo 2022
En choisissant l’option ‘’ enregistre sous ‘’, la fenêtre ci-après s’ouvre

Source : groupe topo


Cette fenêtre nous donne la possibilité de choisir l’emplacement ou le dossier dans
lequel on souhaite sauvegarder le fichier en cours de traitement.
Fig.V.9

Source : groupe topo 2022


Par défaut le format ou le type de fichier actif est ‘’ classeur Excel’’, pour choisir le type
de fichier compatible avec Covadis, on clique sur la flèche et nous avons la
présentation suivante

60
Fig.V.10

Source : groupe topo


On choisir le format texte (séparateur : tabulation) puis on clique sur enregistrer après
avoir renommé le fichier. L’interface Excel va aussi présenter la fenêtre qui suit et on
viendra par ok pour valide.

Fig.V.11

Source : groupe topo


On peut visualiser ce fichier via bloc note et se présentera de la manière ci-dessous :

61
Le fichier ascii étant créé, nous aurons alors accès de l’afficher sur Covadis pour
l’élaboration du plan topographique.

V.4. Elaboration du plan topo sur Covadis/ autocad


Dans cette partie nous ouvrons le logiciel Covadis tout en cliquant sur Covadis
2D – point topographique – changement des semis comme la montre a figure ci-dessous :
Fig.V.12

Source : groupe topo 2022

62
Après avoir clique changement des semis, le logiciel nous présente la page ci-après qui fait
appel à certaines manipulations.

Fig. V.13. Recherche des semis à charger

Source : groupe topo

Nom : cette partie consiste à charger le fichier texte ascii traité et enregistré dans un
dossier spécifique en cliquant sur l’icône de choix du fichier des points se trouvant à droite
(flèche en rouge).
Format du fichier : il s’agit ici de sélectionner dans ce répertoire le format du fichier qui
correspond au format sous lequel le fichier traité a été enregistré. L’icône en forme d’œil à
droite permet de visualiser le fichier de point (flèche en bleu).

Fig.V.14

Source : groupe topo 2022

63
Fichier de paramètres : dans cette partie il est question de choisir la configuration en
tenant compte de la chronologie de façons que si l’ordre dans le fichier texte va de
numéros, X, Y, Z, code, qu’on choisisse comme configuration.
L’icône droite donne la possibilité de voir le paramètre du format (flèche en jaune)
Fichier (+ nom du bloc) : par défaut c’est tc point. bpt qui est activé. Il importe de cliquer
sur l’icône de configuration du point pour s’assurer que les attributs sont activés tel que le
montre la figure ci-dessous :

Fig.V.14

Source : groupe topo 2022

Après avoir s’assurer que les attributs sont activés on valide par terminer. Maintenant nous
pouvons voir nos points apparait sur l’écart comme la montre la figure ci-dessous :

Fig.V.15

Source : groupe topo 2022

64
A signaler qu’avant toute manipulation, il est nécessaire de créer d’abord les calques qui
doivent correspondre à chaque type de détail du terrain. Pour cela en clique sur l’icône du
gestionnaire des propriétés des calques.
Nous pouvons aussi modifier le style des points en cliquant sur le format et aller sur style
des points comme la montre la figure ci-dessous :

Fig.V.16

Source : groupe topo 2022

Comme l’indique la figure ci-dessus en cliquant sur syrte des points nous avons l’accès de
choisir le style de point pour les données levées voir la figure ci-dessous :

Fig.V.16

Source : groupe topo

65
Après charger les semis et choisir le style des points sur l’environnement objet
Covadis, l’écran se présente de la manière suivante :

Fig.V.17

Source : groupe topo 2022

Si l’on veut par exemple dessiner un bâtiment, il suffit d’activer d’abord le calque
correspondant aux bâtiments ensuite on applique et enfin on valide par ok. Le calque
activé sera vu sur l’interface principale comme la montre la figure ci-dessous.

Fig.V.17

Source : groupe topo 2022

66
V.5. Habillage du plan
Il s’agit ici de doter au plan les symboles ou signes conventionnels correspondants aux
éléments du plan.la démarche à suivre est mentionnée dans la figure ci-dessous :

Fig.V.18 habillage du plan

Source : groupe topo 2022


Il est possible aussi de choisir l’option habillage puis sélectionner les symboles qui convient
à votre dessin comme on peut l’observer sur l’image ci-dessous

67
Source : groupe topo 2022
L’allure du terrain naturel sera donnée en générant automatiquement les courbes des
niveaux selon la procédure décrite dans l’image qui suivent.

Source : groupe topo 2022


Après avoir cliqué sur calcul et dessin de MNT, la page suivante s’ouvre

68
Source : groupe topo 2022
Les paramètres prédéfinis dans la fenêtre ci-dessus ne subissent pas de modifications, on
cliquera donc ok pour valider.
Sur la nouvelle fenêtre qui va s’ouvrir on validera par oui puis ok encore sur la fenêtre
suivante. La page des résultants du chargement des points et des lignes de rupture telle
que se présentée sur la figure suivante.

Fig.V.19

Source : groupe topo 2022


En appuyant sur calculer, dans la figure ci-dessus la page des statistiques du chargement
et on peut ou ne pas l’enregistrer.

69
On peut alors observer l’apparition des MNT sur l’interface Covadis comme la montre la
figure ci-dessous

Fig.V.20

Source : groupe topo 2022

Pour enfin afficher les courbes des niveaux, on suivra la procédure suivante indiquée sur la
figure qui suit.

Fig.V.21

70
En cliquant sur automatique/MNT la page suivante s’ouvre

Source : groupe topo 2022


Après avoir cliqué sur ok, on peut alors observer l’apparition des courbes de niveau comme
on peut l’observer sur l’image ci-contre.

Pour la cotation des courbes de niveau, il suffit de suivre la démarche illustrée sur la figure
ci-dessous

71
Source : groupe topo 2022
En cliquant sur la cotation des courbes dans la figure ci-dessus, la page suivante s’ouvre

Source : groupe topo 2022

72
Cette fenêtre donne la possibilité de choisir le type de cotation que l’on souhaite utiliser.
Pour notre cas c’est la section selon axe qui va traverser les différentes courbes de niveau.
Ainsi choisi on peut alors observer les courbes des niveaux cotées comme la montre la
figure ci-dessous Fig.V.22

Pour ce qui concerne la mise en page, la procédure est La suivante :


Cov. Edition – préparation du tracé – dessin du carroyage – ok après avoir paramètre selon
le besoin comme la montre la figure ci-dessous.
Fig.V.23

73
Source : groupe topo 2022
Cov. Edition – préparation du tracé – dessin du carroyage – ok après avoir configuré, puis
sélectionner la zone de dessin.
Si ces différentes phases sont bien respectées, on aura une représentation indiquée sur la
figure qui suit.

En bref voilà la procédure que nous avons suivi pour parvenir à établir numériquement un plan
topographique de notre site à partir des points levés précédemment auxquels nous avions
effectué le post-traitement suivi du traitement, ce qui nous a permis d’obtenir un fichier ASCII et
c’est ce fichier que nous avons importé dans le logiciel COVADIS pour nous permettre d’établir
enfin le plan.

74
CONCLUSION

En guise de conclusion, notre travail à pris en compte l’étude sur l’aspect


considération des outils de la nouvelle technologie dans l’établissement numérique d’un plan
topographique cas de l’INBTP/Ngaliema dans sa partie et ses voies d’accès. Pendant que
l’évolution de la technologie est en croissance, on y observe également l’évolution de la
profession du Géomètre – Topographe qui est étroitement liée, d’une par l’évolution des outils
de la nouvelle de la technologie et d’autre part les nouvelles méthodes d’acquisition des
données de terrain. A l’heure actuelle l’établissement d’un plan topographique numérique fait
recouru à des outils de plus en plus sophistiqués et plus couteux ce qui n’est pas à la porte de
tous.
C’est ainsi que nous nous sommes penchés sur une méthodologie pouvant permettre à établir
un plan topographique numérique tout faisant usage au mode d’acquisition classique.
Quant à ce, nous avons eu à matérialiser une polygonale principale composée de 12 sommets
et une polygonale secondaire composée de 7 sommets qui ont servi d’ossature à
l’établissement de notre plan. Mais alors qu’il nous a fallu nous rattacher aux points connus en
coordonnées (les points R1, R3, B3 et S3) se trouvant à proximité de notre site. Lors de la
réalisation des travaux ont été répartie en deux (2) dont l’une de terrain et l’autre du bureau.
Au terrain nous procédé par la reconnaissance du terrain, l’établissement de croquis à main
levée, la matérialisation des sommets puis croquis de repérage ensuite les mesurages, au
niveau des mesurages nous avons effectué les mesurages altimétriques par la méthode de
CHOLESKY par après nous avons effectuées les mesurages angulaires et linéaires à l’aide
d’un Tachéomètre marque STONEX R-25 par la méthode de double retournement. En ce qui
concerne les mesurages linéaires, la plus longue portée est celle allant de S13 à B3 avec une
de 111,08 m de longueur et la plus petite portée allant de S7’ à S8 avec une longueur de
22,141 m.
Quant aux mesurages angulaires, nous avons eu à mesurer 12 angles, dont le plus grand est
du sommet 13 (S13) ayant une valeur de valeur 336V 0930 et le plus petit a une valeur
angulaire de 77V 4112. En ayant fini avec les mesurages, nous avons rapporté les résultats des
observations au bureau, où nous les avons soumis au contrôle puis à la validation et cela nous
permit de déterminer des coordonnées définitives des sommets de la polygonale principale et
secondaire. Juste après les calculs des coordonnées définitives nous sommes passés au lever
des détails avec le tachéomètre (STONEX R-25), en ce qui concerne le lever nous avons levé
un total de 694 points stockés dans la mémoire de l’appareil.
Suite à ceci, nous avons soutirer le fichier que nous avons par suite prétraité dans le logiciel
CUBE LINK puis traité à l’EXCEL et de là nous avons pu le convertir en fichier ASCII avec
lequel nous avons importé au logiciel COVADIS 16 pour pouvoir établir le plan.

75
En bref, que voici la méthodologie à la quelle que nous avons usé pour établir le plan
numériquement, cependant nous affirmons que cette dernière est très conviviale et procure un
gain de temps de travailler dans l’établissement.

76
BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

• BRABANT Michel, Topographie opérationnelle. Eyrolles, paris, 2011


• DURBEC Gerarde. Méthodes de levé altimétrie. Eyrolles, paris 1982
• MILLES Serge et LAGOFUN, Topographie moderne tome 1, Eyrolles, paris 1999
• DUQUETTE Roger et LAUZON, Topométrie générale. Eyrolles 1996

II. NOTES DE COURS

• CT MONDENGE Puis, cours de compensation 1, L3 GT Génie-géomatique, INBTP,


Kinshasa, 2022-2023.
• CT BATOMENE Maurice, cours Topographie topométrie 3, L3 GT, INBTP, Kinshasa,
2022-2023.
• OFPPT, cours Topographie 2, Maroc, 2004.
• OFPPT,cours Notions et concepts de la topographie, Maroc, 2007.

III. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE

• MISSENGUE Jeomel, l’établissement par des méthodes numériques du plan topographique


de la partie Nord de l’INBTP / Ngaliema et ses voies d’accès, Géomètre-Topographe. Kinshasa,
INBTP, 2021.

77
Table des matières
EPIGRAPHE ......................................................................................................... i
DEDICACE .......................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS .............................................................................................. iii
0. INTRODUCTION ............................................................................................ 1
0.1. Problématique ........................................................................................ 1
0.3. Intérêt et objectifs poursuivi .................................................................... 2
1. Plan sommaire .............................................................................................. 3
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES ..................................................... 4
I.1. Généralité sur la topographie ......................................................................... 4
I.1.1. Historique et définition de la topographique ........................................... 4
I.2. Définition des concepts de base ..................................................................... 5
I.2. Notion sur l’inexactitude : ........................................................................... 8
I.2.1. Les erreurs en topographie : ................................................................. 8
I.3 Aperçu sur l’élaboration d’un plan topographique ............................................. 10
I.3.1 Elaboration d’un plan topographique par les procédés classiques et par
numérisation ............................................................................................... 10
a) Travaux du terrain ................................................................................. 10
1° Reconnaissance ..................................................................................... 10
2° Polygonation : ........................................................................................ 10
3° Rattachement ......................................................................................... 10
4°lever des détails :..................................................................................... 10
b) Travaux du bureau ................................................................................ 11
1- Réversibilité de la polygonale .................................................................. 11
2- Calcul des coordonnées des détails ......................................................... 11
3- Travaux de report numérique ................................................................... 11
CHAP. II. RECONNAISSANCE ET MATERIALISATION DES SOMMETS ................ 12
II.1 Préparation des mesures ............................................................................. 12
II.2. Reconnaissance et délimitation du site ........................................................ 12
II.2.1. Reconnaissance du site...................................................................... 12

78
II.2.2. Délimitation du site ............................................................................ 13
II.3 Etablissement du croquis à main levée ................................................... 13
II.4. Choix des matériels indispensables pour les opérations proprement dites ......... 14
II.5. Les travaux topographiques effectués sur le site ............................................ 15
II.5.1. Principe de la mise en place des cheminements .................................. 16
II.5.2. Matérialisation des sommets .............................................................. 17
II.5.3. Etablissement du croquis de repérage ................................................ 18
CHAP. III. LES CHEMINEMENTS......................................................................... 19
III.1. Phase des travaux terrain .......................................................................... 19
III.1.1. Les mesurages altimétriques ............................................................. 19
III.1.1.1. Technique des mesurages altimétriques utilisée .............................. 19
III.1.1.3.1. Méthode de nivellement de précision ............................................ 21
1. Nivellement double à double points de mires dit CHOLESKY .................... 21
2.Matériels utilisés ...................................................................................... 25
III.I.2. Mesurages angulaires ........................................................................ 25
III.1.3. Les mesurages linéaires .................................................................... 28
III.1.3.1 Mesure électronique ........................................................................ 28
III.2. Travaux bureau ........................................................................................ 30
III.2.1. L’altimétrie ........................................................................................ 30
III.1.2.1.1. Calculs des dénivelés des deux cheminement et calculs des
distances .................................................................................................... 30
III.1.2.1.2 Contrôle de la validité des opérations des nivellement sens aller –
retour ou double cheminement .................................................................... 31
2. Compensation de l’écart constaté par la méthode parallèle proportionnelle
................................................................................................................... 33
III.2.2. La planimétrie ................................................................................... 35
III.2.2.2. Calcul de la tolérance angulaire et compensation proportionnelle de
l’écart de fermeture angulaire ...................................................................... 36
III.2.2.10. Compensation proportionnelle du cheminement principal .............. 41
III.2.2.11. Calcul des accroissements compenses ......................................... 43

79
CHAP IV. LE LEVER DE DETAILS ...................................................................... 46
IV.1. Principes de base ..................................................................................... 46
IV.2. Méthode de lever des détails...................................................................... 46
IV.2.1. Méthode traditionnelle....................................................................... 46
IV.2.2. Méthode moderne ............................................................................. 46
IV.3. Signification des codes ........................................................................ 53
CHAP.V. PROCEDURE D’ETABLISSEMENT DU PLAN TOPO SUR COVADIS........ 54
V.1. poste traitement à l’aide de logiciel cube – Link ............................................. 54
V.2. Lire les données copiées dans la carte mémoire avec le Logiciel cube – Link.... 54
V.4. Elaboration du plan topo sur Covadis/ autocad............................................ 62
Fig. V.13. Recherche des semis à charger ............................................................. 63
V.5. Habillage du plan ..................................................................................... 67
CONCLUSION ................................................................................................... 75
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................... 77

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ANNEXES

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