Vous êtes sur la page 1sur 39

Chapitre II

Théorèmes généraux relatifs aux


réseaux linéaires

ZARROUK Tarik ENSAH 1


 Plan du chapitre II

Éléments d’un circuit électrique

Etude des circuits électriques

Méthodes d’analyse des circuits électriques

ZARROUK Tarik ENSAH 2


I . Éléments d’un circuit électrique

I.1 circuit électrique


Un Circuit électrique est ensemble de composants électriques interconnectés d’une
manière quelconque par des conducteurs.

Un composant électrique est un élément à deux bornes (dipôle), représenté par :

• Dans cette catégorie on trouve par exemple : R, C, bobines, piles, etc

• Dans certains cas le composant électrique à plus de deux bornes:


o Un transistor (3 bornes),
o Un transformateur
o Un quadripôle
o Un Amplificateur opérationnel à huit bornes

ZARROUK Tarik ENSAH 3


I.1. Nœud- Branche- Maille:

1. Nœud:
Un point du réseau relié à trois branches au moins

2. Branche:
Plusieurs dipôles reliés en série constituent une branche

3. Maille :
Une maille est un parcours fermé, constitué de branches et ne passant qu’une seule
fois par un nœud donné

ZARROUK Tarik ENSAH 4


Exemple : éléments d’un circuits électrique

Réseau : un ensemble de conducteurs relies entre eux par des fils.


Nœud : Un point du circuit où arrivant au moins trois éléments (fils), exemple le
nœud B et C.
Branche : Toute partie comprise entre deux nœuds, exemple AB, BC
Maille : Une série de branches formant une boucle fermée, exemple ABCDA ou
BEFCB ou AEFDA

ZARROUK Tarik ENSAH 5


II. Loi d’Ohm généralisée

Soit :

La différence de potentiel aux bornes A et B d’un dipôle linéaire de résistance RAB,


de f.é.m. eAB, parcouru par le courant d’intensité IAB est :
𝑼 = 𝑹. 𝑰𝑨𝑩 − 𝒆𝑨𝑩

Si e > 0 : le dipôle est un générateur ;


Si e < 0 : le dipôle est un récepteur.

ZARROUK Tarik ENSAH 6


III. Lois de conservation dans un circuit (Lois de Kirchhoff)

Le physicien allemand Gustav Robert Kirchhoff a établi en 1845 deux lois qui fondent
tous les calculs de réseaux électriques :
- la loi des nœuds,
- la loi des mailles.

III. 1. Loi des nœuds (conservation du courant)

La somme algébrique des courants Ik en un


nœud est nulle :

𝜺𝒌 . 𝑰𝒌 = 𝟎
𝜺

Avec: 𝜺𝒌 = 𝟏 si le courant 𝐼𝑘 dirige vers le nœud


𝜺𝒌 = −𝟏 si le courant 𝐼𝑘 se quitte le nœud
ZARROUK Tarik ENSAH 7
III.2. Loi des mailles (conservation de l’énergie)

La somme des tensions Uk dans une maille fermée est nulle :

𝑼𝒌 = 𝑹𝒌 𝑰𝒌 − 𝒆𝒌 = 𝟎
𝒌 𝒌
Soit la maille ABCD :
On a 𝑈𝐴𝐵 + 𝑈𝐵𝐶 + 𝑈𝐶𝐷 + 𝑈𝐷𝐴 = 0

ZARROUK Tarik ENSAH 8


Comment appliquer la loi de maille ?

Règle:
• On choisit un point de départ et un sens de parcours arbitraire de la maille
• Affecter à chaque composant polarisé des pôles (+) et (-)
• (+𝐸𝑘 ) si le pôle + est rencontré en premier; sinon (-𝐸𝑘 )
• (+𝑅𝑘 𝐼𝑘 ) (même sens que le parcours); sinon (-𝑅𝑘 𝐼𝑘 )

Exemple : lois de maille


Maille ABCD

La loi de maille

−𝑬 − 𝑼𝟏 − 𝑼𝟐 + 𝑼𝟑 = 𝟎 𝑬 + 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 = 𝑼𝟑

𝑼𝑨𝑫 + 𝑼𝑩𝑨 + 𝑼𝑪𝑩 = 𝑼𝑪𝑫


ZARROUK Tarik ENSAH 9
Application :
Déterminer les tensions inconnues, en utilisant la loi des mailles (𝑈3 , 𝑈5 )
Données :
𝑈1 = 20 V; 𝑈2 = 5 𝑉 ; 𝑈4 = −8 𝑉

Solution :

Maille 1 −𝑈3 + 𝑈2 + 𝑈1 = 0 ⟹ 𝑈3 = 𝑈2 + 𝑈1
Maille 2 −𝑈5 + 𝑈1 + 𝑈4 = 0 ⟹ 𝑈5 = 𝑈1 + 𝑈4
AN 𝑈3 = 25 𝑉
𝑈5 = 12 V

ZARROUK Tarik ENSAH 10


IV. Résolution pratique des problèmes en électrocinétique (I)

Le problème se pose de la façon suivante : Etant donné un circuit électrique


contenant N nœuds et B branches. On cherche à calculer les courants 𝐼𝑘 qui circulent
dans chacune des branches du circuit. On a B inconnues et (N - 1) équations de
nœud. Le nombre des courants inconnus du circuit est :
𝑴=𝑩−𝑵+𝟏
𝑴est le nombre de Mailles indépendantes.

Pour résoudre ce problème on utilisera la méthode suivante :


• Choisir M mailles indépendantes, ayant au moins une branche non partagée avec
une autre maille.
• Sur chacune de ces mailles, définir un sens de parcours arbitraire pour le courant
de maille 𝐼𝑚 .
• Écrire les M équations de maille 𝒌 𝑼𝒌 = 𝒌 𝑹𝒌 𝑰𝒌 − 𝒆𝒌 = 𝟎 en suivant le sens de
parcours choisi par 𝐼𝑚 .
ZARROUK Tarik ENSAH 11
IV. Résolution pratique des problèmes en électrocinétique (II)

En suivant cette méthode :

on obtient M équations à M inconnues (les courants de maille).

Si, après calculs, un courant de maille est positif, cela signifie qu’il est effectivement

dans le sens choisi initialement.

On détermine enfin les courants réels 𝐼𝑘 circulant dans chaque branche (courants de

branches), en choisissant arbitrairement leur sens, puis en exprimant ceux-ci en

fonction des M courants de maille 𝐼𝑚

ZARROUK Tarik ENSAH 12


Application : Pont de Wheatstone

Le circuit est composé de :


Le nombre de branches : B= 6
Le nombre de nœuds : N=4
Le nombre des courants de Mailles indépendants
est : 𝑴 = 𝑩 − 𝑵 + 𝟏 = 𝟔 − 𝟒 + 𝟏 = 𝟑
Comme représenté sur la figure on choisit les trois
mailles suivantes :
• ABDA, de courant de maille i1.
• BCDB, de courant de maille i2.
• EADCE, de courant de maille i3.

En choisissant arbitrairement le sens des 6 courants de branche Ik comme sur la figure,


on obtient les relations suivantes :
𝑰𝟏 = 𝒊𝟑 ; 𝑰𝟐 = 𝒊𝟑 − 𝒊𝟏 ; 𝑰𝟑 = 𝒊𝟑 − 𝒊𝟐 ; 𝑰𝟒 = 𝒊𝟏 ; 𝑰𝟓 = 𝒊𝟐 ; 𝑰𝟔 = 𝒊𝟏 − 𝒊𝟐
Il ne reste plus qu’à écrire les 3 équations de maille pour calculer les 3 courants de
ZARROUK Tarik ENSAH 13
maille, puis en déduire les courants réels.
V. Théorème de superposition

Dans un réseau linéaire, il est possible de remplacer un ensemble de dipôles par un


dipôle équivalent (un dipôle constitué de dipôles linéaires est un dipôle linéaire).

Enoncé :

Pour un circuit ne comportant que des dipôles linéaires et plusieurs sources, la

tension entre deux points (respectivement le courant dans une branche) est égale à

la somme algébrique des tensions (respectivement des courants) que l’on obtient en

faisant agir séparément chacune des sources indépendantes du circuit.

Les autres sources indépendantes sont alors annulées.

- Une source de tension annulée devient un court-circuit (fil),

- Une source de courant annulée devient un circuit ouvert.

ZARROUK Tarik ENSAH 14


Méthode :

- Éteindre toute les sources de tension et de courant, sauf une,

- Remplacer les sources éteintes par un court-circuit (pour les sources de

tension), par un circuit ouvert(source de courant). Si ce sont des générateurs réels,

laisser leur résistance interne,

- Calculez le courant 𝑰𝟏 passant dans la branche à étudier (utiliser les diviseurs de


tension et de courant).

- Éteindre ce générateur et allumer le suivant. Calculer le courant 𝑰𝟐 passant dans


la branche étudiée.

- Réitérer le processus pour chaque générateur, soit 𝑰𝟑 , .,,,,

- Faire la somme algébrique des courants obtenus :


I = 𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 + 𝑰𝟑 + …
ZARROUK Tarik ENSAH 15
exemple d’application 1: Théorème de superposition :

Nous allons chercher de calculer le courant I du circuit suivant, qu’est débité par les
deux générateurs E1 et E2 :

Première étape : on annule E2


1ere régime permanent : E1 seul.

𝑬𝟏
𝑰𝟏 =
𝑹

ZARROUK Tarik ENSAH 16


Deuxième étape : on annule E1
1ere régime permanent : E2 seul.

𝑬𝟐
𝑰𝟐 =
𝑹

Si l’on superpose les deux régimes, on retrouve le circuit de départ.


Donc, le courant I débité par les deux générateurs E1 et E2 est :
𝑰 = 𝑰𝟏 + 𝑰𝒛

E1 + E2
𝑰=
𝑹

ZARROUK Tarik ENSAH 17


exemple d’application 2: Théorème de superposition :

Nous allons chercher de calculer la tension U3 au borne de la résistance R3:

ZARROUK Tarik ENSAH 18


exemple d’application 2: Théorème de superposition :

Première étape : on annule E2

Le dipôle équivalent entre A et M vu par le générateur E1 est :


𝑹𝟑 (𝑹𝟐 +𝒓𝟐 )
𝑹𝑨𝑴 = 𝑹𝟑 ∕∕ (𝑹𝟐 + 𝒓𝟐 ) 𝑹𝑨𝑴 = 𝑹𝟑 +𝑹𝟐 +𝒓𝟐

On applique le diviseur de tension pour trouver 𝑼′𝟑 :


𝑹𝑨𝑴
𝑼′𝟑 = 𝑹 𝑬𝟏
𝑨𝑴 +𝑹𝟏 +𝒓𝟏

ZARROUK Tarik ENSAH 19


Deuxième étape : on annule E1

Le dipôle équivalent entre A et M vu par le générateur E2 est :

𝑹𝟑 (𝑹𝟏 + 𝒓𝟏 )
𝑹′𝑨𝑴 = 𝑹𝟑 ∕∕ (𝑹𝟏 + 𝒓𝟏 ) 𝑹′𝑨𝑴 =
𝑹𝟑 + 𝑹𝟏 + 𝒓𝟏

On applique le diviseur de tension pour trouver 𝑼′𝟑 :


𝑹′𝑨𝑴
𝑼′′𝟑 = 𝑹′ 𝑬𝟐
𝑨𝑴 +𝑹𝟐 +𝒓𝟐

La tension aux bornes de 𝑹𝟑 est alors :

𝑹𝑨𝑴 𝑹′𝑨𝑴
𝑼𝟑 = 𝑼′𝟑 + 𝑼′′𝟑 = 𝑬𝟏 + 𝑬
𝑹𝑨𝑴 + 𝑹𝟏 + 𝒓𝟏 𝑹′𝑨𝑴 + 𝑹𝟐 + 𝒓𝟐 𝟐

ZARROUK Tarik ENSAH 20


VI. Théorème de Thévenin

Enoncé :

Tout réseau linéaire compris entre deux bornes A et B, aussi compliqué soit-il, est

équivalent à un générateur unique de f.e.m e et de résistance interne r telles que :

• e = E est la tension mesurée entre A et B à l’aide d’un voltmètre.

• r = 𝑹𝒆𝒒 , où 𝑹𝒆𝒒 est la résistance équivalente du réseau, obtenue en posant que

toutes les f.e.m et f.c.e.m sont nulles.

ZARROUK Tarik ENSAH 21


VI. Théorème de Thévenin

Méthode :

𝑬 = 𝑬𝒕𝒉 est la valeur de la tension entre A et B à vide, c’est-à-dire lorsque la branche

AB placée à droite de A et de B a été enlevé.

𝑹𝒆𝒒 = 𝑹𝑻𝒉 est la résistance équivalente au circuit rendu passif entre A et B : l’effet des

sources idéales est annulé.

ZARROUK Tarik ENSAH 22


Exemple d’application 1: Théorème de Thévenin

Calculer le courant I de la branche AB du circuit suivant :

On commence par débrancher la branche parcourue par le courant I :


Toute cette partie sera remplacée
par un générateur
ZARROUK Tarik ENSAH 23
𝑹𝟐 𝑬 𝒓. 𝑹𝟐
𝑬𝒕𝒉 = 𝑽𝑨 − 𝑽𝑩 = 𝑒𝑡 𝑹𝒕𝒉 = 𝒓 ∕∕ 𝑹𝟐 =
𝒓 + 𝑹𝟐 𝒓 + 𝑹𝟐

Le circuit de départ serait alors équivalent à :

Tout le circuit est alors ramené à un circuit simple avec une seule maille sans
dérivation.

On utilise la loi de Pouillet :


𝑬𝒕𝒉
𝑬𝒕𝒉 = 𝑹𝒕𝒉 + 𝑹𝟏 𝐈 d’où : 𝑰=𝑹
𝒕𝒉 +𝑹𝟏

ZARROUK Tarik ENSAH 24


V.II Théorème de Norton

Enoncé :

Tout réseau linéaire compris entre deux bornes A et B, aussi compliqué soit-il, est

équivalent à un générateur de courant :

• de 𝑰𝟎 égal au courant de court-circuit entre A et B (U = 0).

• de conductance interne 𝑮𝒆𝒒 égale à la conductance entre A et B, à source

indépendantes éteintes.

ZARROUK Tarik ENSAH 25


V.II Théorème de Norton

Méthode :

𝑰𝑵 est le courant qui circulerait de A vers B si en reliait ces deux points par un fil sans

résistance.

𝑹𝑵 = 𝑹𝒆𝒒 est la même résistance que pour Thévenin.

ZARROUK Tarik ENSAH 26


Application: Théorème de Norton

Déterminer I traversant la résistance 𝑅3

Solution

1er étape : on calcule le courant de Norton 𝑰𝑵


On remplace le dipôle entre A et B par un fil (C-C), le courant qui traverse ce fil est le
courant de Norton 𝐼𝑁 :

Or , on sait que si une résistance en // avec un


fil , alors la résistance équivalente est nulle

ZARROUK Tarik ENSAH 27


1er étape : on calcule le courant de Norton 𝑰𝑵

Le circuit équivalent devient

𝑉𝐴𝐵 = 𝐸 − 𝑅1 . 𝐼𝑁 = 0 𝑬
𝑰𝑵 =
𝑹𝟏

2eme étape : on calcule la résistance de Norton 𝑹𝑵

𝑹𝑵 = 𝑹𝒕𝒉 : on fait la même procédure de calcul suivi au calcul de 𝑹𝒕𝒉

𝑹𝟏 . 𝑹𝟐
𝑹𝑵 = 𝑹𝒕𝒉 =
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
ZARROUK Tarik ENSAH 28
Calcule de I

𝑹𝑵
On applique la règle de diviseur de courant : 𝑰= 𝑰𝑵
𝑹𝑵 +𝑹𝟑

Ou bien , on peut utiliser autre méthode simple :


On a 𝑽𝑨𝑩 = (𝑹𝑵 ∕ 𝑹𝟑 )𝑰𝑵
Et 𝑽𝑨𝑩 = 𝑹𝟑 𝑰
𝑹𝑵
Donc 𝑰= 𝑹𝑵 +𝑹𝟑
𝑰𝑵

ZARROUK Tarik ENSAH 29


Conversion entre un circuit de Thévenin et de Norton

On passe directement d’un circuit de Thévenin à un circuit de Norton et inversement, à


l’aide des formules suivantes :

ZARROUK Tarik ENSAH 30


IIX. Transformation Étoile-Triangle ou de Kenelly

Dans quelques circuits, les branches peuvent groupés sous forme de triangle et
parfois le calcul des courants et de la résistance équivalente un peu compliqué
alors dans ce cas on utilise une transformation de Kenelly (transformation d’une
configuration triangle (forme Π) en une configuration étoile (T)) :

𝑅′𝐴 . (𝑅′ 𝐵 + 𝑅′ 𝐶 )
𝑅𝐴𝐵 =
𝑅′𝐴 + 𝑅′𝐵 + 𝑅′𝐶
𝑅𝐴𝐵 = 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵
𝑅′ 𝐵 . (𝑅′ 𝐶 + 𝑅′𝐴 )
𝑅𝐵𝐶 = 𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 𝑅𝐵𝐶 =
𝑅′𝐴 + 𝑅′𝐵 + 𝑅′𝐶
𝑅𝐶𝐴 = 𝑅𝐶 + 𝑅𝐴 𝑅′ 𝐶 . (𝑅′𝐴 + 𝑅′ 𝐵 )
𝑅𝐶𝐴 =
𝑅′𝐴 + 𝑅′𝐵 + 𝑅′𝐶
ZARROUK Tarik ENSAH 31
Par identification, il vient, pour la transformation Triangle  Etoile

𝑅′𝐴 . (𝑅′ 𝐵 + 𝑅′ 𝐶 )
𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 = (𝟏)
𝑅′𝐴 + 𝑅′𝐵 + 𝑅′𝐶
𝑅′ 𝐵 . (𝑅′ 𝐶 + 𝑅′𝐴 ) 𝑅′ 𝐶 . (𝑅′𝐴 + 𝑅′ 𝐵 )
𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 = (𝟐) 𝑅𝐶 + 𝑅𝐴 = (𝟑)
𝑅′𝐴 + 𝑅′𝐵 + 𝑅′𝐶 𝑅′𝐴 + 𝑅′𝐵 + 𝑅′𝐶

𝑅′ 𝐴 . 𝑅′ 𝐵 +𝑅′ 𝐶 𝑅′ 𝐵 . 𝑅′ 𝐶 +𝑅′ 𝐴 𝑹′ 𝑨 .𝑹′ 𝑪 −𝑹′ 𝑩 .𝑹′ 𝑪


𝟏 − 𝟐 : 𝑹𝑨 − 𝑹𝑪 = − = (𝟒)
𝑅′ 𝐴 +𝑅′ 𝐵 +𝑅′ 𝐶 𝑅′ 𝐴 +𝑅′ 𝐵 +𝑅′ 𝐶 𝑹′ 𝑨 +𝑹′ 𝑩 +𝑹′ 𝑪

𝑅 ′𝐴 . 𝑅′ 𝐶 − 𝑅′ 𝐵 . 𝑅′ 𝐶 𝑅′ 𝐶 . (𝑅′𝐴 + 𝑅′ 𝐵 ) 𝟐. 𝑹′ 𝑨 . 𝑹′ 𝑪
𝟒 + 𝟑 : 𝟐. 𝑅𝐴 = ′ + =
𝑅 𝐴 + 𝑅′ 𝐵 + 𝑅′ 𝐶 𝑅′𝐴 + 𝑅′𝐵 + 𝑅′𝐶 𝑹′𝑨 + 𝑹′𝑩 + 𝑹′𝑪

Alors : 𝑹′ 𝑨 . 𝑹′ 𝑪
𝑹𝑨 =
𝑹′𝑨 + 𝑹′𝑩 + 𝑹′𝑪
De même manière , on obtient:

𝑹′ 𝑩 . 𝑹′ 𝑨 𝑹′ 𝑪 . 𝑹′ 𝑩
𝑹𝑩 = 𝑹𝑪 =
𝑹′𝑨 + 𝑹′𝑩 + 𝑹′𝑪 𝑹′𝑨 + 𝑹′𝑩 + 𝑹′𝑪

ZARROUK Tarik ENSAH 32


Dans l’autre sens, (Etoile  Triangle) on pourrait montrer les relations suivantes :

𝑹𝑨 𝑹𝑩 + 𝑹𝑩 𝑹𝑪 + 𝑹𝑪 𝑹𝑨
𝑹′𝑨 =
𝑹𝑪

𝑹𝑨 𝑹𝑩 + 𝑹𝑩 𝑹𝑪 + 𝑹𝑪 𝑹𝑨
𝑹′𝑩 =
𝑹𝑨

𝑹𝑨 𝑹𝑩 + 𝑹𝑩 𝑹𝑪 + 𝑹𝑪 𝑹𝑨
𝑹′𝑪 =
𝑹𝑩

ZARROUK Tarik ENSAH 33


IX. Théorème Millman
Il permet de trouver le potentiel d'un point du circuit lorsqu'on connaît les autres.

En général :
Considérons N branches parallèles, comprenant chacune un générateur de tension
parfait en série avec une résistance :

La tension au bort de toutes les branches est donnée par la formule suivante :

ZARROUK Tarik ENSAH 34


Application : Théorème de Millman
Déterminer grâce au théorème de Millman l’intensité du courant 𝒊 traversant le
conducteur ohmique de résistance 𝒓

Solution :
Sur le schéma, la masse impose l’origine de potentiels. le potentiel 𝑉𝑁 représente la tension
𝒖 = 𝑽𝑵 − 𝟎 = 𝒓𝒊 aux bornes de la résistance 𝑟.on en outre :𝑽𝑨𝟏 = 𝒖𝟏 . et 𝑽𝑨𝟐 = 𝒖𝟐
D’où, d’après le théorème de Millman:
𝟏 𝟏 𝟏 𝒖𝟏 𝒖𝟐 𝒓 𝒓 𝒖𝟏 𝒖𝟐
𝑽𝑵 + + = + , 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝒊 𝟏 + + = + ,
𝒓 𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟏 𝑹𝟐
Finalement, on obtient :
𝒖𝟏 𝒖𝟐
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹 𝟐 𝒖𝟏 + 𝑹 𝟏 𝒖𝟐
𝒊= 𝒓 𝒓 ; 𝑠𝑜𝑖𝑡 ∶ 𝒊 =
𝟏+𝑹 +𝑹 𝑹𝟏 𝑹𝟐 + 𝒓(𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 )
ZARROUK Tarik 𝟏 𝟐 ENSAH 35
X. Méthode des mailles indépendantes

Enoncé :
Deux mailles sont dites indépendantes si elles n’ont pas de surface commune. La
méthode consiste à séparer les mailles et à traiter chaque maille comme si elle était
seule. Ensuite on applique à chaque maille la loi de Pouillet un peu modifiée. Cette
méthode permet de simplifier presque la moitié de nombre d’inconnus.

ZARROUK Tarik ENSAH 36


Application: Méthode des mailles indépendantes

Nous allons chercher de calculer les courants de chaque branche du réseau :

On a trois mailles indépendantes :

ZARROUK Tarik ENSAH 37


Maille 1 : E = 𝑅1 + 𝑅2 𝑖1 − 𝑅2 𝑖2 , le terme (−𝑅2 𝑖2 ) est ajouté car 𝑅2 est parcourue par
𝑖2 mais dans le sens opposé de 𝑖1

Maille 2 : 0 = (𝑅2 + 𝑅3 + 𝑅4 ) 𝑖2 - 𝑅2 𝑖1 - 𝑅4 𝑖3

Maile 3:−𝐸 ′ = 𝑅4 + 𝑅5 𝑖3 − 𝑅4 𝑖2

Avec :𝑅1 = 𝑅2 = 𝑅3 = 𝑅4 = 𝑅5 = R

Nous avons les relations suivantes :

5𝐸 − 𝐸′ 2𝐸 − 2𝐸′ 𝐸 − 5𝐸′
𝑖1 = 𝑖2 = 𝑖3 =
8𝑅 8𝑅 8𝑅

ZARROUK Tarik ENSAH 38


Pour trouver les courants réels, il suffit de comparer le circuit d’origine et les mailles
indépendantes.
En tout nous avons :

5𝐸 − 𝐸′ 3𝐸 + 𝐸′ 2𝐸 − 2𝐸′
𝐼1 = 𝑖1 = 𝐼2 = 𝑖1 − 𝑖2 = 𝐼3 = 𝑖2 =
8𝑅 8𝑅 8𝑅

𝐸 + 3𝐸′
𝐼4 = 𝑖2 − 𝑖3 =
8𝑅

𝐸 − 5𝐸′
𝐼5 = −𝑖3 = −
8𝑅

ZARROUK Tarik ENSAH 39

Vous aimerez peut-être aussi