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Classe de TSI2
Exercice 1
+∞
n!
On considère la série x2n+1 .
X
n=0
1 × 3 × · · · × (2n + 1)
n! (n!)2 2n
1. (a) Justier que = .
1 × 3 × · · · × (2n + 1) (2n + 1)!
(b) Calculer le rayon de convergence R de la série. On notera S(x) la somme de cette série.
2. On considère l'équation diérentielle :
(E) : (x2 − 2)y 0 + xy + 2 = 0
√ √
(a) Résoudre l'équation homogène associée à (E) sur ] − 2, 2[.
√ √ 2
(b) Calculer les primitives sur ] − 2, 2[ de la fonction x 7→ √ .
2 − x2
(c) En déduire, par la méthode
√ de√ la variation de la constante, une solution particulière de (E), puis les solutions
générales de (E) sur ] − 2, 2[.
√ √
(d) Montrer que S est solution de l'équation (E) sur ] − 2, 2[. En déduire l'expression de S(x) en le justiant.
Correction H [se1]
Exercice 2
1
On donne f (x) = .
(x + 2)(x − 1)2
1
1. Rappeler le développement en série entière de la fonction x 7→ . En déduire, en le justiant soigneusement,
1−x
le développement en série entière de la fonction :
1
x 7→
(1 − x)2
3. En déduire le développement en série entière de f (x) (on précisera sur quel intervalle le développement existe).
Correction H [se2]
Exercice 3
On considère la fonction f déne pour x ∈ [0, +∞[ par f (x) = e−x , et la fonction :
2
Z x
e−t dt
2
F : x 7→
0
Partie I : Etude de F
1. (a) Donner le tableau de variations de f . On fera gurer les limites en 0 et en +∞.
(b) Tracer la courbe représentative de f . On précisera la demi-tangente en (0, 1) et l'asymptote.
2. Démontrer que F est dénie et de classe C 1 sur [0, +∞[ et donner sa dérivée. On citera précisément le théorème
utilisé.
1/26
3. Justier que pour t ∈ [1, +∞[, on a e−t 6 e−t . En déduire que la fonction F est majorée (indépendamment de
2
Dans cette partie, on désire étudier le développement limité en série entière des fonctions F et g .
1. (a) Rappeler sans démonstration le développement en série entière sur R de la fonction u 7→ eu .
(b) En déduire que la fonction f : x 7→ e−x est développable en série entière sur R, et donner son développement.
2
2. (a) Montrer que F est développable en série entière sur R. On citera précisément le théorème utilisé.
(b) Donner le développement en série entière de F sur R.
On s'intéresse maintenant à la fonction g dénie au début de cette partie.
On considère l'équation diérentielle (E) suivante : y 0 − 2xy = 1.
On désire déterminer les solutions de (E) développables en série entière et s'annulant en 0, puis en déduire que g
est développable en série entière sur R.
3. (a) Soit an xn une série entière de rayon de convergence R > 0, dont la somme sur l'intervalle ] − R, R[ est
X
notée y . En supposant que y est solution de (E) sur l'intervalle ] − R, R[ et que a0 = 0, montrer que a1 = 1
2
et que, pour tout n > 1 : an+1 = an−1 .
n+1
22n n!
(b) En déduire que pour tout entier naturel n, a2n = 0 et a2n+1 = .
(2n + 1)!
22n n! 2n+1
(c) Réciproquement, on considère la série entière . Calculer son rayon de convergence. En
X
x
(2n + 1)!
déduire que sa somme est solution de (E) sur R et s'annule en 0.
(d) Montrer que g est solution de l'équation (E) sur R et s'annule en 0.
(e) Déduire de ce qui précède que g est développable en série entière sur R. Donner son développement. On
citera précisément le théorème utilisé.
Correction H [se3]
Exercice 4
1
On donne f (x) = .
(x + 2)(x + 1)2
1
1. Rappeler le développement en série entière de la fonction x 7→ . En déduire, en le justiant soigneusement,
1+x
le développement en série entière de la fonction :
1
x 7→
(1 + x)2
3. En déduire le développement en série entière de f (x) (on précisera sur quel intervalle le développement existe).
Correction H [se4]
Exercice 5
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Lycée Jean Perrin
Classe de TSI2
3/26
(a) Quelle est la valeur de y(0) ?
(b) D'après II.5, quelles doivent être les expressions vériées par y(x) sur I1 et I2 ?
(c) En utilisant les développements limités de z1 (x) et z2 (x) obtenus dans la partie I, montrer que y admet une
limite nie en 0 si et seulement si :
p
arccos(1 + x) ln(x + 1 + x(x + 2))
y(x) = p si x ∈] − 2, 0[ et y(x) = p si x > 0.
−x(x + 2) x(x + 2)
√
(d) En utilisant un développement limité en 0 de x + 2, montrer qu'on a alors :
1
1− x + o(x)
y(x) = 12
1
si x ∈] − 2, 0[ ou si x ∈]0, +∞[.
1 + x + o(x)
4
n=0
(a) Déterminer la valeur de a0 et une relation de récurrence liant les coecients an et an−1 pour tout n ∈ N∗ .
(n!)2
(b) Montrer que ∀n ∈ N, an = (−2)n .
(2n + 1)!
(c) Déterminer la valeur du rayon de convergence R de la série ainsi déterminée.
(d) En utilisant les résultats de II.6, déterminer les expressions de la somme de la série entière
+∞
X (n!)2
S(x) = (−2)n xn
n=0
(2n + 1)!
Exercice 6
On pose pour n ∈ N :
Z 1
un = xn e−x dx
0
1. Justier que la suite (un ) est positive et décroissante. Que peut-on en conclure ?
2. À l'aide d'une intégration par parties, donner une relation de récurrence entre un+1 et un .
3. En déduire, en utilisant un raisonnement par récurrence que :
n
!
n! X 1
∀n ∈ N, un = e−
e k!
k=0
n>0
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Lycée Jean Perrin
Classe de TSI2
Correction H [se02]
Exercice 7
L'objectif de ce problème est d'étudier une méthode de détermination d'un développement en série entière en passant
par le théorème d'existence et d'unicité des solutions d'une équation diérentielle linéaire du premier ordre vériant
une condition initiale donnée.
arcsin x
1. Donner l'ensemble de dénition de la fonction f : x 7→ √ .
1 − x2
2. Donner les développements en série entière (en précisant les rayons de convergence) des fonctions :
1
x 7→ √ et x 7→ arcsin x
1 − x2
Est-il possible d'en déduire celui de la fonction f ? Quelle est la diculté rencontrée ?
3. Montrer que la fonction f est solution sur un intervalle à préciser de l'équation diérentielle :
(E) : (1 − x2 )y 0 − xy = 1, avec y(0) = 0
4. On considère dans cette question une fonction dénie par une série entière :
+∞
X
g : x 7→ an xn ,
n=0
(c) En déduire l'expression de g . Quel est le rayon de convergence R de la série entière obtenue ?
5. En déduire que la fonction f est développable en série entière sur un intervalle à préciser et donner son dévelop-
pement.
Correction H [se03]
Exercice 8
Dans tout ce problème, (Fn )n∈N désigne la suite de Fibonacci dénie par :
F0 = 1 F1 = 1 ∀n ∈ N Fn+2 = Fn+1 + Fn
Dans toute la suite, pour toutes les valeurs z ∈ C telles que la série Fn z n soit convergente, on note Φ(z)
P
+∞
sa somme : Φ(z) = Fn z n .
X
n=0
2. Soit a ∈ C∗ :
(a) Déterminer le rayon de convergence Ra de la série entière an+1 z n . On note Sa la somme de cette série.
P
5/26
(b) En déduire l'expression de Φ(z) en fonction de z , puis déterminer deux réels α et β (avec α < β ) tels que :
1 β α
∀z ∈ C, |z| < R =⇒ Φ(z) = −
β−α 1 − βz 1 − αz
(c) Développer cette dernière expression en série entière autour de 0 en précisant le rayon de convergence de la
série obtenue.
(d) En déduire la valeur de R, et la relation :
β n+1 − αn+1
∀n ∈ N, Fn = √
5
On utilisera cette expression dans la suite du problème.
4. (a) Exprimer, pour tout n ∈ N, (β − α)2 Fn2 et (β − α)2 Fn−1 Fn+1 en fonction de β 2n+2 , α2n+2 , β 2 et α2 .
(b) En déduire que : ∀n ∈ N, Fn2 − Fn−1 Fn+1 = (−1)n .
(c) Établir que : ∀(n, k) ∈ (N∗ )2 , Fn+k = Fk Fn + Fk−1 Fn−1 .
Indication : Pour n ∈ N∗ xé, on pourra faire une récurrence sur k.
(d) L'entier naturel k étant xé, déterminer le rayon de convergence Rk de la série entière Fn+k z n . On note
P
Φk sa somme.
(e) Déterminer, pour |z| < Rk , une relation entre Φk (z) et Φ(z).
5. (a) Déterminer le rayon de convergence commun R0 des séries entières F2n z 2n et F2n+1 z 2n+1 . On note Φp
P P
et Φi les sommes respectives de ces séries.
(b) Calculer Φ(z) + Φ(−z) et Φ(z) − Φ(−z) en fonction de Φp (z) et Φi (z).
(c) En déduire l'expression de Φ(z) en fonction de Φp (z) et Φi (z).
Correction H [se04]
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Lycée Jean Perrin
Classe de TSI2
Correction de l'exercice 1 N
+∞
n!
On considère la série x2n+1 .
X
n=0
1 × 3 × · · · × (2n + 1)
n! n! × 2 × 4 × · · · × 2n (n!)2 2n
1. (a) = = .
1 × 3 × · · · × (2n + 1) 1 × 2 × 3 × 4 × · · · × 2n × (2n + 1) (2n + 1)!
n!
(b) On note αn = x2n+1 . Alors :
1 × 3 × · · · × (2n + 1)
|αn+1 | (n + 1)! 1 × 3 × · · · × (2n + 1)
= |x|2n+3 ×
|αn | 1 × 3 × · · · × (2n + 1) × (2n + 3) n!|x|2n+1
n+1 2 |x|2
= |x| −→
2n + 3 n→+∞ 2
|αn+1 | |x|2
Ainsi, lim = .
n→+∞ |αn | 2
|x|2 √
D'après la règle de d'Alembert, la série αn converge absolument si < 1 c'est à dire si |x| < 2. Elle
P
√ 2
diverge grossièrement pour |x| > 2. On peut en conclure que :
√
R= 2
2. On considère l'équation diérentielle :
(E) : (x2 − 2)y 0 + xy + 2 = 0
√ √
Remarquons que, sur l'intervalle ] − 2, 2[, l'équation est équivalente à :
x 2
y0 +
y=
−2 x2
2 − x2
√ √
(a) L'équation homogène associée à (E) sur ] − 2, 2[ se ramène à :
x
(H) : y 0 + 2 y = 0 (x2 − 2 6= 0)
x −2
On sait que les solutions générales de l'équation sont les fonctions de la forme :
− x2dx
R
− 1 ln |x2 −2|
yH (x) = λe x −2 = λe 2
2 arcsin √x2
ypart (x) = √
2 − x2
7/26
2 arcsin √x2 + λ
√ √
Les solutions générales de (E) sur ] − 2, 2[ sont les fonctions y : x 7→ √ .
2 − x2
+∞ +∞
(n!)2 2n 2n+1 (n!)2 2n 2n
(d) D'autre part, on a S(x) = et S 0 (x) = x , d'où :
X X
x
n=0
(2n + 1)! n=0
(2n)!
+∞ +∞ +∞
X (n!)2 2n 2n+2 X (n!)2 2n+1 2n X (n!)2 2n 2n+2
(x2 − 2)S 0 (x) + xS(x) = x − x + x
n=0
(2n)! n=0
(2n)! n=0
(2n + 1)!
+∞ +∞ +∞
X (n − 1)!)2 2n−1 2n X (n!)2 2n+1 2n X ((n − 1)!)2 2n−1 2n
= x − x + x
n=1
(2n − 2)! n=0
(2n)! n=1
(2n − 1)!
+∞
X [2n(2n − 1) − 4n2 + 2n]((n − 1)!)2 2n−1
= −2 + = −2
n=1
(2n)!
Correction de l'exercice 2 N
1
On donne f (x) = .
(x + 2)(x − 1)2
1. On sait que :
+∞
1 X
= xk
1−x
k=0
Résumons le calcul :
+∞
1 X
2
= (k + 1)xk
(1 − x)
k=0
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Classe de TSI2
1 1 1
En additionnant les lignes 2 et 3, on obtient c = puis b = − et a = . Au nal :
3 9 9
De plus pour x
2 ∈] − 1, 1[ (c'est à dire x ∈] − 2, 2[), on a :
+∞ x k
1 1 1 1X
= × x = (−1)k
x+2 2 1+ 2 2 2
k=0
+∞
(−1)k
X 4 k k
∀x ∈] − 1, 1[, f (x) = + + x
9 × 2k+1 9 3
k=0
Correction de l'exercice 3 N
On considère la fonction f déne pour x ∈ [0, +∞[ par f (x) = e−x , et la fonction :
2
Z x
e−t dt
2
F : x 7→
0
Partie I : Etude de F
1. (a) f est dérivable sur R et pour tout réel x, on a f 0 (x) = −2xe−x , donc f 0 (x) est du signe de −x. De plus, il
2
est clair que lim f (x) = 0 et que f (0) = 1. Tout ceci se résume dans le tableau suivant :
x→+∞
t 0 +∞
0
f (x) 0 −
1
@
f (x) @
R
@
0
(b) On constate par l'étude de la limite en +∞ que l'axe (Ox) est asymptote à la courbe au voisinage de +∞.
La demi-tangente en (0, 1) est la droite y = 1 puisque f 0 (0) = 0. À partir du tableau et de ces remarques,
on trace la courbe représentative de f :
Cf
2. La fonction f est continue sur [0, +∞[ donc d'après le théorème fondamental de l'analyse, la fonction F est
l'unique primitive de f sur [0, +∞[ qui s'annule en 0. Cela signie bien évidemment que :
9/26
La fonction F est dénie et de classe C 1 sur [0, +∞[ et F 0 = f .
3. Pour t ∈ [1, +∞[, on a 1 6 t 6 t2 donc −t2 6 −t et e−t 6 e−t .
2
Par ailleurs, avec la relation de Chasles et la conservation des inégalités par passage à l'intégrale :
Z 1 Z x Z 1 Z x
e−t dt + e−t dt 6 e−t dt + e−t dt
2 2 2
F (x) =
0 1 0 1
La fonction F est donc majorée (indépendamment de x) et, comme elle est croissante (sa dérivée f est positive) :
La fonction F a une limite nie en +∞.
Dans cette partie, on désire étudier le développement limité en série entière des fonctions F et g .
1. (a) Rappelons que :
+∞ k
X u
∀u ∈ R, eu =
k!
k=0
(b) Ce résultat est valable pour tout réel u, donc en particulier si u = −x2 avec x ∈ R. Donc :
+∞
2 X (−x2 )k
∀x ∈ R, e−x =
k!
k=0
On en déduit par simplication de l'écriture ci-dessus que la fonction f : x 7→ e−x est développable en série
2
2. (a) D'après le théorème d'intégration des séries entières, on sait que comme f est développable en série entière
Z x
sur R (intervalle ouvert de convergence), alors f (t) dt est développable en série entière sur R, autrement
0
dit :
F est développable en série entière sur R.
(b) Plus précisément, le développement en série entière de F sur R est donné par :
x +∞
xX +∞ Z x
(−1)k t2k (−1)k t2k
Z Z
f (t) dt = dt = dt
X
F (x) =
0 0 k! 0 k!
k=0 k=0
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Lycée Jean Perrin
Classe de TSI2
3. (a) Soit an xn une série entière de rayon de convergence R > 0, dont la somme sur l'intervalle ] − R, R[ est
X
notée y . On suppose que y est solution de (E) sur l'intervalle ] − R, R[ et que a0 = 0, alors :
+∞ +∞ +∞
an xn et y 0 (x) =
X X X
∀x ∈] − R, R[, y(x) = nan xn−1 = (n + 1)an+1 xn
n=0 n=1 n=0
Eectuons un décalage d'indice pour pouvoir regrouper les deux séries en une seule :
+∞
X +∞
X
∀x ∈ R, (n + 1)an+1 xn − 2an−1 xn = 1
n=0 n=1
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22n n! 2n+1
Le rayon de convergence de la série est R = +∞.
X
x
(2n + 1)!
22n n!
On a vu en 4c et 3b que la série x2n+1 est une solution de (E) sur l'intervalle ] − R, R[. Il est
X
(2n + 1)!
évident qu'elle s'annule en 0, et on vient de voir que R = +∞, d'où :
22n n! 2n+1
est une solution de (E) sur R, qui s'annule en 0.
X
x
(2n + 1)!
(d) Par ailleurs, pour tout réel x :
2 2 2 2 2
g 0 (x) − 2xg(x) = 2xex F (x) + ex F 0 (x) − 2xex F (x) = ex e−x = 1
Correction de l'exercice 4 N
1
On donne f (x) = .
(x + 2)(x + 1)2
1. On sait que :
+∞
1 X
= (−1)k xk
1+x
k=0
On en déduit :
+∞
1 X
2
= (k + 1)(−1)k xk
(1 − x)
k=0
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Classe de TSI2
De plus pour x
2 ∈] − 1, 1[ (c'est à dire x ∈] − 2, 2[), on a :
+∞ x k
1 1 1 1X
= × x = (−1)k
x+2 2 1+ 2 2 2
k=0
+∞
X 1
∀x ∈] − 1, 1[, f (x) = (−1)k k + xk
2k+1
k=0
Correction de l'exercice 5 N
(a) La fonction u1 est dénie (et continue) pour x(x + 2) > 0 et dérivable pour x(x + 2) > 0. Un tableau de
signes nous donne immédiatement :
Du1 =] − ∞, −2] ∪ [0, +∞[ et Du01 =] − ∞, −2[∪]0, +∞[
13/26
1
∀x ∈ R∗+ , z10 (x) = p
x(x + 2)
(d) Soit g1 (x) = z1 (x2 ) = ln x2 + 1 + x2 (x2 + 2) , dénie sur R. Pour x > 0, on a :
p
s
2 √
√
x
g1 (x) = ln x2 + 1 + x 2 1+ √ car x2 = |x| = x
2
√ !
√ x2 √ x3 2
2 2 2 3
= ln x + 1 + x 2 1+ + o(x ) = ln 1 + x 2 + x + + o(x )
x→0 4 x→0 4
√ √ !2 √ !3
√ x3 2
2 1 √ 2 x3 2 1 √ 2 x3 2
= x 2+x + − x 2+x + + x 2+x + + o(x3 )
x→0 4 2 4 3 4
√
√ 2
3
x 2 1 2 √ 1 √
g1 (x) = x 2+x + − 2x + 2 2x3 + 2 2x3 + o(x3 )
x→0 4 2 3
Finalement, on trouve :
√
√ 2 3
g1 (x) = 2x − x + o(x3 )
x→0 12
√
(e) En remarquant que pour x > 0, on a z1 (x) = g1 ( x), on obtient au voisinage de 0 :
√
√ √ 2 √ 3
z1 (x) = 2 x− ( x) + o(x3/2 )
x→0 12
−1
z20 (x) = p
−x(x + 2)
14/26
Lycée Jean Perrin
Classe de TSI2
1. Il faut se ramener à la résolution d'une équation de type y 0 + a(x)y = b(x) sur un intervalle I , où a et b sont des
fonctions de classe C 1 sur I . En conséquence, il faut avoir, pour x ∈ I , x(x + 2) 6= 0.
L'équation diérentielle (E) est résoluble sur ] − ∞, −2[, ] − 2, 0[ et ]0, +∞[.
2. On pose I1 =] − 2, 0[ et I2 =]0, +∞[.
On cherche a et b réels tels que : ∀x ∈ I1 ∪ I2 ,
x+1 a b a(x + 2) + bx (a + b)x + 2a
= + = =
x(x + 2) x x+2 x(x + 2) x(x + 2)
x+1 1 1
∀x ∈ I1 ∪ I2 , = +
x(x + 2) 2x 2(x + 2)
yH = λe−
R x+1
x(x+2)
dx (λ ∈ R)
Z Z
x+1 1 1 1 1
avec dx = ln |x(x + 2)| . D'où :
= +
x(x + 2) 2 x x+2 2
λ
La solution générale de (H) est x 7→ p avec λ ∈ R.
|x(x + 2)|
4. On cherche une solution particulière de (E) sur J sous la forme y(x) = λ(x)y0 (x), où y0 est une solution de (H).
(a) Cette technique de résolution est bien connue sous le nom de méthode de variation de la constante.
(b) Substituons la forme voulue dans l'équation (E) :
x+1 1
y solution de (E) ⇐⇒ ∀x ∈ J, y0 + y=
x(x + 2) x(x + 2)
x+1 1
⇐⇒ ∀x ∈ J, λ0 (x)y0 (x) + λ(x)y00 (x) + λ(x)y0 (x) =
x(x + 2) x(x + 2)
x+1 1
y solution de (E) ⇐⇒ ∀x ∈ J, λ0 (x)y0 (x) + λ(x) y00 (x) + y0 (x) =
x(x + 2) x(x + 2)
| {z }
=0
(c) On a alors : p
0 |x(x + 2)|
λ (x) =
x(x + 2)
ce qui donne :
−1
p si x ∈] − 2, 0[
−x(x + 2)
λ0 (x) = 1
p si x ∈]0, +∞[
x(x + 2)
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(d) En utilisant les calculs de dérivées des parties I.2 et I.3., on a immédiatement :
si x ∈] − 2, 0[
(
arccos(x + 1)
λ(x) =
si x ∈]0, +∞[
p
ln x + 1 + x(x + 2)
arccos(x + 1)
p si x ∈] − 2, 0[
−x(x + 2)
y(x) =
p
ln x + 1 + x(x + 2)
si x ∈]0, +∞[
p
x(x + 2)
(d) Reprenons le développement limité de la question précédente pour x < 0 :
√ √
√ √ 2 √ 3 3/2
√ 2 √
2 −x + ( −x) + o(x ) 2+ ( −x)2 + o(x)
y(x) = p12 = 12√
−x(x + 2) x+2
√
√ 2
2− x + o(x)
= 12
√ x
2 1 + + o(x)
4
16/26
Lycée Jean Perrin
Classe de TSI2
n=0
(a) On substitue l'expression de S dans l'équation :
S solution de (E) ⇐⇒ ∀x ∈] − R, R[, x(x − 2)S 0 (x) + (x + 1)S(x) = 1
+∞
X +∞
X
⇐⇒ ∀x ∈] − R, R[, (x2 + 2x) nan xn−1 + (x + 1) an xn = 1
n=1 n=0
+∞ +∞ +∞ +∞
S solution de (E)
X X X X
⇐⇒ ∀x ∈] − R, R[, nan xn+1 + 2nan xn + an xn+1 + an xn = 1
n=1 n=1 n=0 n=0
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(n!)2
(b) Montrons que ∀n ∈ N, an = (−2)n .
(2n + 1)!
? C'est clair pour n = 0.
? On suppose que c'est vérié au rang n − 1. Alors
((n − 1)!)2
an−1 = (−2)n−1
(2n − 1)!
et d'après la question précédente :
n n ((n − 1)!)2
an = − an−1 = − × (−2)n−1
2n + 1 2n + 1 (2n − 1)!
2
n × 2n ((n − 1)!) (n!)2
= − × (−2)n−1 = (−2)n
(2n + 1) × 2n (2n − 1)! (2n + 1)!
Le résultat est donc vérié au rang n.
? Par récurrence, le résultat est vrai pour tout n ∈ N :
(n!)2
∀n ∈ N, an = (−2)n
(2n + 1)!
(c) Le rayon de convergence R de la série ainsi déterminée, peut être obtenu par la méthode de D'Alembert :
|an xn | n |x|
= |x| −→
|an−1 xn−1 | 2n + 1 n→+∞ 2
Donc si |x| < 2 (resp. |x| > 2), la série converge absolument (resp. diverge grossièrement).
Le rayon de convergence de la série est R = 2.
(d) On a vu à la question II.6 qu'il existait une unique solution de (E) sur ] − 2, +∞[ prenant la valeur 0 en 1.
Elle coïncide donc sur ] − 2, 2[ avec la somme de la série entière que l'on vient de déterminer, d'où :
arccos(x + 1)
+∞
p
si x ∈] − 2, 0[
(n!)2 −x(x + 2)
X
n n
S(x) = (−2) x =
p
(2n + 1)! ln x + 1 + x(x + 2)
si x ∈]0, 2[
n=0
p
x(x + 2)
Correction de l'exercice 6 N
On pose pour n ∈ N : Z 1
un = xn e−x dx
0
1. La fonction x 7→ xn e−x est positive sur [0, 1], donc par passage à l'intégrale :
La suite (un ) est positive.
Z 1
De plus un+1 − un = (x − 1)xn e−x 6 0 car la fonction x 7→ (x − 1)xn e−x est négative sur [0, 1]. D'où :
0
1
∀n ∈ N, un+1 = − + (n + 1)un .
e
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Classe de TSI2
n
!
n! X 1
∀n ∈ N, un = e−
e k!
k=0
La formule trouvée à la question précédente semble dicilement exploitable. On va donc procéder par un enca-
drement d'intégrale. La fonction x 7→ e−x étant décroissante sur [0, 1], on peut écrire :
∀x ∈ [0, 1], xn e−1 6 xn e−x 6 xn e0
lim un = 0
n→+∞
5. Les séries un et unn sont de terme général positif, ce qui permet d'appliquer les théorèmes de comparaison.
P P
Or on a vu à la question précédente que :
1
∀n > 0, un >
e(n + 1)
1
La série est divergente (c'est la série harmonique, si on considère un décalage d'indice), d'où :
X
n+1
n>0
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La série un diverge.
X
n>0
D'autre part :
un 1 1 1
∀n > 1, 6 avec : ∼
n n(n + 1) n(n + 1) n→+∞ n2
X 1 1
La série converge, donc la série converge, et nalement :
X
n 2 n(n + 1)
n>1 n>1
X un
La série est convergente.
n
n>1
n>0 n>0
Enn :
1
∀n > 0, |un | = un 6
n+1
X zn zn
Donc R > R0 , où R0 est le rayon de convergence de la série . Or, en posant αn = pour z 6= 0, on
n+1 n+1
n>0
a:
|αn+1 | n+1
= |z| −→ |z|
|αn | n + 2 n→+∞
Donc, d'après la règle de d'Alembert, cette série converge absolument pour |z| < 1 et diverge grossièrement pour
|z| > 1, ce qui prouve que R0 = 1. Ainsi R > 1, et on peut conclure :
n>0
Correction de l'exercice 7 N
1. On sait que la fonction arcsin est dénie sur [−1, 1].
1
De plus x 7→ √ est dénie pour :
1 − x2
1 − x2 = (1 − x)(1 + x) > 0,
c'est à dire pour x ∈] − 1, 1[ (faire un tableau de signes). Finalement :
La fonction f est dénie sur ] − 1, 1[.
2. Rappelons que :
+∞
− 12 − 3 2k−1
1 X ··· −
√ = (1 + u)−1/2 = 1 + 2 2
uk
1+u k!
k=1
Il est possible d'aner cette formule puisque :
− 12 − 3 2k−1
2 ··· − 2 (−1)k 1 × 3 × 5 × · · · × (2k − 1)
=
k! 2k k!
k
(−1) (2k)! (−1)k (2k)!
= =
2k k! × 2 × 4 × · · · × (2k)! 22k (k!)2
En composant par (−x2 ), on obtient :
+∞
1 X (2k)!
√ = 2k (k!)2
x2k (R = 1)
1−x 2 2
k=0
Le rayon de convergence est 1 car | − x2 | = |x|2 < 1 ⇔ |x| < 1. La fonction arcsin est la primitive de la précédente
qui s'annule en 0, donc d'après le théorème d'intégration, on a pour tout x ∈] − 1, 1[ :
+∞
! +∞ Z
Z x Z x x
1 (2k)! 2k (2k)!
dt = dt = t2k dt
X X
arcsin x = √ t
0 1 − t2 0 2 (k!)2
2k
0 22k (k!)2
k=0 k=0
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Classe de TSI2
On ne sait pas, dans les limites du programme, faire un produit de séries entières. Il faut donc trouver un autre
moyen d'eectuer celui de f . C'est pourquoi on propose de passer par une équation diérentielle.
3. La fonction f est clairement dérivable sur ] − 1, 1[ et :
arcsin0 (x) (− 21 )(−2x) arcsin x 1 x arcsin x
∀x ∈] − 1, 1[, f 0 (x) = √ + 2 3/2
= 2
+
1−x 2 (1 − x ) (1 − x ) (1 − x2 )3/2
On rassemble les deux dernières sommes et on fait un décalage d'indice dans la première pour obtenir une
somme unique (en retirant le premier terme de la première somme) :
g est solution de (E)
+∞
X +∞
X +∞
X
⇔ (n + 2)an+2 xn+1 − nan xn+1 − an xn+1 = 1
n=−1 n=0 n=0
+∞
X
⇔ a1 + (n + 2)an+2 − (n + 1)an xn+1 = 1
n=0
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(b) Montrons par récurrence que pour tout entier k > 0, on a :
22k (k!)2
a2k = 0 et a2k+1 =
(2k + 1)!
? C'est clairement vrai pour k = 0 puisque a0 = 0 et a1 = 1.
22k (k!)2
? Soit k > 0 xé. On suppose que a2k = 0 et a2k+1 = . Alors, d'une part :
(2k + 1)!
2k + 1
a2k+2 = a2k = 0
2k + 2
et d'autre part :
2k + 2 2k + 2 22k (k!)2
a2k+3 = a2k+1 = ×
2k + 3 2k + 3 (2k + 1)!
(2k + 2) 2 (k!)2
2 2k
22k+2 ((k + 1)!)2
= =
(2k + 3)(2k + 2)(2k + 1)! (2k + 3)!
Donc les formules sont vraies au rang k + 1.
? En conclusion, on a montré par récurrence que :
22k (k!)2
∀k ∈ N, a2k = 0 et a2k+1 =
(2k + 1)!
|αk+1 |
Donc lim = |x|2 < 1, si et seulement si |x| < 1.
k→+∞ |αk |
D'après la règle de d'Alembert, la série converge absolument pour |x| < 1 et diverge grossièrement pour
|x| > 1. Conclusion :
Le rayon de convergence de la série est R = 1.
5. Sur ] − 1, 1[, la recherche des solutions de l'équation diérentielle revient à résoudre l'équation :
x 1
y0 − 2
y=
1−x 1 − x2
C'est une équation diérentielle linéaire du premier ordre.
On sait que ce type d'équation a une solution unique vériant y(0) = 0. Or f et g sont deux solutions sur ] − 1, 1[
de l'équation vériant cette condition, donc f = g .
Cette égalité prouve que f est développable en série entière sur ] − 1, 1[, et que :
+∞ 2k
X 2 (k!)2 2k+1
∀x ∈] − 1, 1[, f (x) = x
(2k + 1)!
k=0
Correction de l'exercice 8 N
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Classe de TSI2
1. (a) Montrons le résultat par récurrence (attention, il s'agit d'une récurrence à deux pas) :
? Il est clair que 1 6 F0 = 1 6 20 et 1 6 F1 = 1 6 21 .
? Supposons que pour un rang n, on a 1 6 Fn 6 2n et 1 6 Fn+1 6 2n+1 . Il vient :
2 6 Fn+1 + Fn 6 2n + 2n+1
Or 2n + 2n+1 = 2n × (1 + 2) = 3 × 2n 6 4 × 2n = 2n+2 , d'où :
1 6 Fn+2 6 2n+2
et le résultat est prouvé au rang n + 2.
Par récurrence, on a le résultat pour tout entier n > 1 :
∀n ∈ N, 1 6 Fn 6 2n
a
Si |z| < Ra , alors Sa (z) = .
1 − az
3. (a) Soit z ∈ C tel que |z| < R. Simplions la somme suivante, à l'aide d'un décalage d'indice :
+∞
X +∞
X
1 + zΦ(z) + z 2 Φ(z) = 1+ Fn z n+1 + Fn z n+2
n=0 n=0
+∞
X +∞
X
= 1+ Fn z n+1 + Fn−1 z n+1
n=0 n=1
+∞
X
1 + zΦ(z) + z 2 Φ(z) Fn + Fn−1 z n+1
= 1 + F0 z +
n=1
On peut alors utiliser la relation de récurrence Fn−1 + Fn = Fn+1 et le fait que F0 = F1 = 1 pour conclure :
+∞
X +∞
X
2 n+1
1 + zΦ(z) + z Φ(z) = 1 + F0 z + Fn+1 z = 1 + F0 z + Fn z n
n=1 n=2
+∞
X
= F0 + F1 z + Fn z n = Φ(z)
n=2
23/26
Si |z| < R, alors : Φ(z) = 1 + zΦ(z) + z 2 Φ(z).
1
∀z, |z| < R, Φ(z) =
1 − z − z2
La suite est une décomposition en éléments simples un peu particulière. Pour aller plus vite, nous allons
procéder par identication :
1 β α 1 β(1 − αz) − α(1 − βz)
− = ×
β−α 1 − βz 1 − αz β−α (1 − βz)(1 − αz)
1 1
= = 2
(1 − βz)(1 − αz) αβz − (α + β)z + 1
L'expression est égale à Φ(z) pour tout z tel que |z| < R si et seulement si :
αβ = −1 β = 1−α
i.e.
−α − β = −1 α(1 − α) = −1
√
1± 5
Il reste à résoudre l'équation α − α − 1 = 0 qui a pour solutions
2
. Puisque α < β , on conclut :
2
√ √
1− 5 1+ 5
α= et β =
2 2
(c) On reconnaît deux expressions développables en série entières du type de celles de la question 2 :
∞
1 α X
∀z ∈ C, |z| < , = αn+1 z n
|α| 1 − αz n=0
∞
1 β X
∀z ∈ C, |z| < , = β n+1 z n
|β| 1 − βz n=0
Et le développement est :
+∞ n+1 +∞
X β − αn+1 n X β n+1 − αn+1 n
∀z ∈] − R, R[, Φ(z) = z = √ z
n=0
β−α n=0
5
n=0
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Classe de TSI2
β n − αn β n+2 − αn+2
(β − α)2 Fn−1 Fn+1 = (β − α)2 × ×
β−α β−α
n n n+2 n+2
= β −α × β −α
= β 2n+2 + α2n+2 − (αβ)n α2 − (αβ)n β 2
? Soit k > 2 xé, on suppose le résultat vrai aux rangs k − 1 et k , c'est à dire :
Le résultat est donc vrai au rang k + 1. Par récurrence, il est vrai pour tout entier k ∈ N.
En résumé :
∀(n, k) ∈ (N∗ )2 , Fn+k = Fk Fn + Fk−1 Fn−1
1
D'après la règle de D'Alembert, si |z| < la série un converge absolument, et diverge grossièrement si
P
β
1
|z| > . On conclut :
β
1
Rk =
β
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(e) Soit z ∈ C tel que |z| < Rk . On utilise la relation de la question 4c :
+∞
X +∞
X
Fn+k z n = Fk + Fk Fn + Fk−1 Fn−1 z n
Φk (z) =
n=0 n=1
+∞
X +∞
X
= Fk + Fk Fn z n + Fk−1 Fn−1 z n
n=1 n=1
+∞
X +∞
X
= Fk Fn z n + Fk−1 Fn z n+1
n=0 n=0
Finalement :
Pour |z| < Rk , on a Φk (z) = Fk + zFk−1 Φ(z).
1 1
Les séries un et vn convergent absolument si |z| < et divergent grossièrement si |z| > . On conclut :
P P
β β
1
Les séries entières F2n z 2n et F2n+1 z 2n+1 ont même rayon de convergence R0 = .
P P
β
On note Φp et Φi les sommes respectives de ces séries.
(b) Calculons :
+∞
X +∞
X +∞
X
Fn z n + Fn (−z)n = 1 + (−1)n Fn z n
Φ(z) + Φ(−z) =
n=0 n=0 n=0
+∞
X +∞
X
= 2Fn z n = 2 F2k z 2k
n=0 k=0
npair
si n est pair.
2
En eet, 1 + (−1)n = . De même :
0 si n est impair.
+∞
X +∞
X +∞
X
n n
1 − (−1)n Fn z n
Φ(z) − Φ(−z) = Fn z − Fn (−z) =
n=0 n=0 n=0
+∞
X +∞
X
= 2Fn z n = 2 F2k+1 z 2k+1
n=0 k=0
n impair
si n est pair.
0
En eet, 1 − (−1) = n
. On conclut :
2 si n est impair.
Φ(z) + Φ(−z) = 2Φp (z) et Φ(z) − Φ(−z) = 2Φi (z).
(c) En sommant les deux expression, on a logiquement :
Φ(z) = Φp (z) + Φi (z)
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