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f1 : C ×C → C
(a, b) 7→ ab
f2 : E×E → C avec E = C 2 et a = (a1 , a2 ) et b = (b 1 , b 2 )
(a, b) 7→ (1 + i )a1 b 1 + 2a1 b 2
f3 : E×E → C avec E = C 2 et a = (a1 , a2 ) et b = (b 1 , b 2 )
(a, b) 7→ a1 b 1 + (1 − 2i )a2 b 1 + (1 + 2i )a1 b 2
1£ ¤
f (x, y) = f (x + y, x + y) − f (x − y, x − y) + i f (x + i y, x + i y) − i f (x − i y, x − i y)
4
3
i k f (x + i k y, x + i k y)
X
✮ R EMARQUE : on peut écrire cette égalité : f (x, y) =
k=0
Montrer que si f (x, x) ∈ R alors f est une forme hermitienne. La réciproque est-elle vraie ?
L E XERCICE 3: C AUCHY-S CHWARZ ET M INKOWSKI
Soit q une forme quadratique hermitienne définie positive de forme polaire f sur sur un espace vectoriel complexe E.
1. En remarquant que ∀r ∈ R , f (x − r αy, x − r αy) Ê 0, montrer l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
2. On suppose que q est définie positive, montrer qu’il y a égalité si et seulement si x et y sont liés.
3. En déduire l’inégalité de Minkowski :
∀(x, y) ∈ E2
p p p
q(x + y) É q(x) + q(y)
L E XERCICE 4:
Soit q une forme quadratique hermitienne de forme polaire f sur un espace vectoriel complexe E de dimension finie.
1. Soit u ∈ E tel que q(u) 6= 0. Montrer que : (C u) ⊕ (C u)⊥ = E
2. En raisonnant par récurrence sur la dimension de E, prouver que q admet une base orthogonale.
3. Montrer qu’il existe une base B de E dans laquelle la matrice représentative de q est diagonale, les coefficients diagonaux
étant 0, 1 ou −1.
On note s le nombre de coefficients diagonaux égaux à 1 et t le nombre de coefficients diagonaux égaux à −1.
Montrer que s + t donne le rang de q.
– Lorsque s + t = dim(E), la forme est non dégénérée.
✮ R EMARQUE : Le couple (s, t ) est appelé signature de q. – Lorsque t = 0, la forme est positive.
– Lorsque s = dim(E), la forme est définie positive.
L E XERCICE 5: C ALCUL DE DISTANCE À UN SOUS ESPACE .
(E, 〈 , 〉) est un espace hermitien de dimension finie. F est un sous espace vectoriel de E et B = (u1 , u2 , . . . , un ) est une base
orthonormée de F.
✮ R EMARQUE : l’application (a, b) 7→ 〈a , b〉 est une forme hermitienne définie positive appelée aussi produit scalaire hermi-
tien.
1. Montrer que si x ∈ E, alors il existe un unique y ∈ F tel que x − y ∈ F⊥ (projection orthogonale de x sur F) et déterminer
les coordonnées de y dans la base B .
2. Montrer que ||x − y|| = d(x, F) = inf{d(x, z); z ∈ F}
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Feuille d’exercices : Espaces hermitiens.
U NIVERSITÉ D ’O RLÉANS − Année scolaire 2009-2010 Préparation CAPES
morphisme f de E est hermitien si et seulement si sa matrice dans une base orthonormale est hermitienne (M = t M).
4. Si f et g sont des endomorphismes de E et λ ∈ C alors :
a. f ∗∗ = f et ( f + λg )∗ = f ∗ + λg ∗
b. ( f ◦ g )∗ = g ∗ ◦ f ∗
c. ker( f ∗ ) = ( f (E))⊥ et ker( f ) = ( f ∗ (E))⊥
Soit E un espace hermitien de dimension finie n ∈ N et f ∈ L (E). On dit que f est une isométrie ou un endomorphisme
unitaire de E si || f (x)|| = ||x||, pour tout vecteur x de E. On note U (E) l’ensemble des endomorphismes unitaires de E.
1. Montrer que :
⇔ (P2 ) f (x) , f (y) = x , y ; pour tous vecteurs (x, y) ∈ E2
® ®
(P1 ) f est un endomorphisme unitaire de E
∗
⇔ (P3 ) f ◦ f = Id
⇔ (P4 ) la matrice de f dans une base orthonormée est une matrice unitaire (t MM = In ) .
2. Soit f un endomorphisme unitaire de E et F un sous-espace vectoriel de E stable par f . Montrer que f (F) = F puis que
F⊥ est stable par f .
Montrer que si λ est une valeur propre de f alors |λ| = 1.
Montrer, par récurrence sur la dimension, que tout endomorphisme unitaire de E admet une base orthonormée de
vecteurs propres.
En déduire que si une matrice U ∈ Mn (C ) est unitaire alors il existe une matrice unitaire P et des nombres réels θ1 , . . . , θn
tels que U = PDP−1 où : iθ
e 1 (0)
D=
..
.
iθn
(0) e
Soit A ∈ Mn (C ). On veut montrer qu’il existe un couple (U; H) de matrices, U étant unitaire et H étant hermitienne positive,
telle que A = UH et que si A est inversible alors le couple (U; H) est unique.
1. Montrer que A∗ A est hermitienne positive. En déduire qu’il existe une matrice H hermitienne positive telle que A∗ A = H2 .
(avec A∗ = t A)
2. Cas où A est inversible : Montrer que H est inversible et que la matrice U définie par U = AH−1 est unitaire. Conclure
dans ce cas et montrer l’unicité.
3. Cas général : Montrer que l’ensemble des matrices unitaires est compact dans Mn (C ). En utilisant la densité des ma-
trices inversibles dans Mn (C ), montrer le cas général.
4. Exemple : Déterminer U et H dans le cas où :
1 0
µ ¶
A=
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