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USTHB/FEI

RRM – M1 24 novembre 2021

TD4. Série de TD CDMA

EXERCICE 1
On veut transmettre un signal vocal de largeur de bande 3kHz par la technique
CDMA. On demande de calculer le débit chip Dc=1/Tc pour obtenir un gain
d’étalement de 20dB.

Réponse
Bs=3kHz, B=1/Ts Ts=1/3000
Bc=1/Tc
Bc/Bs=Ts/Tc=G
Gain d’étalement G=10log (Bc/Bs)=20dB Log(Bc/Bs)/log(10)=2 soit log(Bc/Bs)=ln(10)*2
Bc/Bs= exp(ln(10)*2) = 100=Ts/Tc
Ts=100*Tc, Tc=Ts/100=1/3.103.100=0.33.10-5≈3.3.10-6=3.3μs

EXERCICE 2
On veut transmettre un signal de débit binaire Db=7500bits/s avec un DS–CDMA à
192Mchips/s avec une modulation QPSK
1. Calculer le gain d’étalement
2. On suppose que le signal reçu a une puissance de 410.10 -14watts et la densité
spectrale du bruit est N0=1.6.10 -20W/Hz. On demande le rapport signal à bruit
à l’entrée du récepteur

Réponse

1. Calculer le gain d’étalement


Db=7500bits/s=nDs or nous sommes en QPSK, donc n=2,
d’où Ds=7500/2=3750bits/s
D’où Ts=2.66.10-4s=0.266ms
Dc=192Mchip/s, donc Tc=1/Dc=5.2.10-9s
Ts/Tc=2.66.10-4/5.2.10-9=0.511.105
Le gain gain est Ts/Tc=Dc/Ds=192.106/3750=0.0512*106=51.2.103
en decibel : G=10.Log10(51200)=47dB
2. le rapport signal à bruit à l’entrée du récepteur
P=4.10-14w N0=1.6.10 -20w/Hz, sachant que l’énergie E=P*t, Eb=P*Ts ,
Ds=1/Ts

1
RSB=Eb/N0=P/Ds.N0=410.10-14/(7500*1.6.10-20)=3.4.104
en dB : RSBdB=10*Log(3.4.104)=45.31dB

Exercice 3
Un système CDMA consiste en 15 utilisateurs ayant la même puissance, et transmettant de
l’information avec débit de 10000 bits/s. Chacun d’eux utilise un signal d’étalement de
spectre à séquence directe d’un débit par chip de 1 MHz. La modulation utilisée étant BPSK.
On donne la relation entre la puissance émise Ps et la puissance du bruit P j, due aux
interférences entre utilisateurs ou MAI (Multi Access Interference) : Pj=Ps*(Nu-1)
1. Déterminer SNR=Eb/Nj, ou Nj est la densité spectrale d’énergie de l’interférence liée aux
MAI.
2. Quel est le gain de traitement (d’étalement).
3. De combien doit-on augmenter le gain de traitement pour pouvoir doubler le nombre des
utilisateurs sans changer le SNR de sortie.

Correction
Ds=R=10 000bit/s , Dc=1MHz, N=15 utilisateurs ayant la même puissance.

1. Déterminer SNR=Eb/Nj, ou Nj est la densité spectrale d’énergie de


l’interférence
Par ailleurs, on sait que SNR= Eb/Nj donc on peut écrire que Eb*Ts=Ps puissance
transmise (puissance en watt pendant une durée de symbole Ts et Eb en joule, Ts en
seconde)
On peut alors écrire aussi que la Puissance des MAI=Pj= Nj*Tc = Nj/Dc (Nj DSP
des MAI) avec Dc=1/Tc
Donc Eb/Nj=(Ps/Ds)/(Pj/Dc)= (Ps/Pj)*Dc/Ds
Par ailleurs, si Nu est le nombre d’utilisateurs, on donne Pj=Ps(Nu-1), d’où,
Eb/Nj=(1/Nu-1)(Dc/Ds)
Eb/Nj=(1/14)(106/104)=7.14
Soit en décibels : Eb/Nj= 10*Log(7.14)=8.53dB

2. Quel est le gain de traitement d’étalement G.


G=Dc/Ds=106/104=100

3. De combien doit-on augmenter le gain de traitement pour pouvoir doubler le


nombre des utilisateurs sans changer le SNR de sortie.
Eb/Nj=(1/Nu-1)(Dc/Ds)= =(1/Nu-1)G1
(1/Nu-1)G1= (1/2Nu-1)G2
7.14=(1/29)G2 G2=7.14*29=207.06
G2-G1=207-100=107 donc il faut augmenter le gain de 107

Exercice 4

2
Soient deux utilisateurs A et B transmettant leurs messages sur un réseau CDMA. Il est
demandé de décrire la méthode effectuée pour transmettre et recevoir les méssages
émis.

Emission
 Le message A de l’émetteur A, représentée par une séquence de +1, -1 traduisant la
séquence de bits 1 et 0 logiques, est multiplié par un code CA: une séquence de +1 et
–1 (les « chips ») judicieusement choisie, et dont les transitions sont m fois plus
fréquentes.
A=[+1 -1 -1]
 Idem pour un émetteur du message B: message multiplié par un code B.
B=[-1 -1 +1]
 Les codes CA et CB des deux utilisateurs sont donnés tels que :
CA=[+1, -1, -1, 1] ; CB=[+1, -1, +1, -1]

 On procéde ensuite à l’étalement de A et B en faisant les séquences produits A*CA


et B*CB qui sont ajoutées et transmises en obtenant: (A*CA +B*CB )

Réception

Le signal reçu est alors égal à: (A*CA +B*CB )


 A la réception, le destinataire du message A multiplie la séquence reçue par le
code CA
 idem pour le destinataire du message
B: CA*(A*CA +B*CB ) = CA*A*CA + CA* B*CB
et CB*(A*CA +B*CB )= CB*A*CA + CB* B*CB
Si les codes sont bien choisis, sur la durée d’un bit, (donc de m chips), la moyenne de
CA.CA et de CB.CB est maximale tandis que CA.CB a une moyenne nulle : Les codes C
sont dits « orthogonaux » (Somme des produits des éléments correspondants= [produit
scalaire]=0).
Le schema ci après illustre le principe de l’émission et de la réception avec le DS CDMA :

3
Intégrer à la fin revient (à calculer la corrélation entre un code et le signal envoyé) à faire la
somme en numérique sur une période et diviser par le nombre de chips (somme de tous les
signaux sur une durée de 1 bit : on a ici 3 bits :
¼*(0+0+-2- 2)=-4/4
(moyenne non nulle des signaux reçus sur un bit en reception,ce qui permet la
reconstitution du signal)

Remarque :

4
 En réception, les signaux reçus sur chaque durée d’un bit de message ont une
moyenne non nulle, ce qui permet la reconstitution du signal. On préfère en fait
mesurer la corrélation: la somme des produits code * signal reçu sur la durée d’un
bit et diviser par le nombre de chips.
 Les codes sont choisis tels que leur produit scalaire CA.CB soit nul et CA.CA soit
maximum (codes orthogonaux). On rappelle qu’un produit scalaire est la somme
des produits des composantes correspondantes : u1v1 + u2v2 pour deux vecteurs U
et V de composantes u1, u2 et v1, v2. Cette notion de produit scalaire n’est pas
limitée aux vecteurs dans le plan, mais dans tout l’espace. Le code est ici un
vecteur dont les composantes sont les chips.

Rappels sur les m-séquences)


Les m-séquence sont des séquences pseudo-aléatoires. Ce sont les séquences
de longueur maximum que l’on obtient en sortie d’un registre à décalage (shift
registers) composés de bascules D, rebouclé sur lui-même. La séquence obtenue
d’un registre à décalage se trouve à la sortie de la dernière bascule.

Exercice 5

Le polynôme caractéristique pour cette séquence est


P(x) = x0 +0x1+0x2+ x3 + x4 = 1 + x3 + x4

 Les séquences générées par un registre à décalage dépendent :


 de la longueur, des prises de rétroaction et des valeurs initiales de ce
registre.
 Pour caractériser une configuration de registre à décalage, il faut connaître :
 le nombre de bascules
 et la position des prises de la droite vers la gauche en hexadécimal.
 La position des prises permet d’identifier le polynôme caractéristique (qui
permet de situer les prises du registre à décalage) de cette séquence et
de caractériser cette configuration c’est-à-dire de lui donner un nom ou une
notation.
 La séquence générée à partir de cette configuration dépend ensuite des
valeurs initiales des bascules .

5
 La séquence obtenue alors est appelée séquence maximale (maximal
length sequence, maximal sequence ou m-sequence) Si :
 Une séquence maximale est une séquence périodique pour laquelle la
longueur L de la période est maximale pour le nombre r de bascules du
registre à décalage et vaut L=2r-1.
 La longueur L représente le nombre de chips dans une période.
 On peut générer une séquence maximale uniquement si le nombre de
prises, excluant la prise de rétroaction, est pair.
 Les séquences maximales possèdent entre autres les propriétés suivantes :
 Elles sont équilibrées (balanced), c’est-à-dire qu’elles possèdent un 1
de plus que de 0 dans une période complète de 2r– 1 éléments
binaires.

La séquence obtenue par la configuration du registre à décalage est périodique de


période :L=2r-1=24-1=15
Cela veut dire que nous obtenons une séquence PN tous les 15 coups d’horloge
Nous représentons ci -après la table du registre à décalage de la figure 4.2 qui nous
permet d’obtenir la séquence PN maximale
Table de vérité pour le ou exclusif : X = a ⊕ b

Time D1= D2 D3 D4 Décalage à droite


Bip d’horloge (D3D4) Sortie (séquence PN obtenue)
0 1 1 0 0
1 0 1 1 0 0
2 
1 0 1 1 0
3 0 1 0 1 1
4 1 0 1 0 1
5 1 1 0 1 0
6 1 1 1 0 1
7 1 1 1 1 0
8 0 1 1 1 1
9 0 0 1 1 1
10 0 0 0 1 1
11 1 0 0 0 1
12 0 1 0 0 0
13 0 0 1 0 0
14 1 0 0 1 0
15 1 1 0 0 1

Cette séquence périodique est 001101011110001.

6
Nous voyons que Les séquences générées par un registre à décalage dépendent de la
longueur L, des prises de rétroaction et des valeurs initiales de ce registre. La séquence
obtenue par la configuration de la figure 4.2 est périodique de période 15. Cette séquence
périodique est 001101011110001. Elle est illustrée à la figure suivante, dans le cas antipodal.
Tant que l’horloge fonctionne, on obtient cette séquence de façon cyclique à tous les 15 coups
d’horloge.

La séquence obtenue par la configuration du registre à décalage

Exercice 6
Le registre à décalage suivant est un générateur de codes pour le DS-CDMA
Condition initiale : 1 0 0

1. Donner le polynôme caractéristique de ce registre P(X)

P(x)=x3+x2+0x1+1=1+ x2+ x3

2. Est-ce un générateur de séquence maximale


Ce générateur génère une séquence maximale uniquement lorsque le nombre
de prises, excluant la prise de rétroaction, est pair. Ici, le nombre de prises est de
2 Donc il génère une séquence maximale.

3. Déterminer le nombre L de chips dans une période (L est aussi la période de


la séquence)

L=2r-1=23-1=2*2*2-1=7 ici r= au nombre de régistres


Donc on aura une séquence PN de 7 chips

4. Déterminer alors cette séquence c(n)

7
Top R0= R1 R2 Sorti
d’horloge R1+R2 e
0 1 0 0
1 0 1 0 0
2 1 0 1 0
3 1 1 0 1
4 1 1 1 0
5 0 1 1 1
6 0 1 1 1
7 0 0 1 1
8 (revient à 1 0 0 1
0)

Le code obtenu est alors : c(n)= 0010111

5. Si l’état initial du registre est à présent 111, déterminer la séquence


générée par ce registre :

R0= R1 R2 Sorti
R1+R2 e
0 1 1 1
1 0 1 1 1
2 0 1 1 1
3 0 0 1 1
4 1 0 0 1
5 0 1 0 0
6 1 0 1 0
7 1 1 0 1
8 1 1 1 0

La séquence générée est c(n)= 1111001 Nous voyons que si nous changeons l’état
initial la séquence change.

Exemple à faire :
Trouver la séquence PN générée par le registre :

Générateur de séquences avec longueur de 5 bascules


L’analyse chronologique des états du générateur est donné par le tableau suivant

8
Exemple : pas m-séquence

D’après le schéma du registre à décalage, le nombre de prises en excluant la prise de


rétroaction est impaire (3prises) donc la séquence n’est pas maximale. Trouvez la sequence
PN

9
Rappels sur les codes OVSF
Ce sont des codes orthogonaux a facteur d’étalement variable (OVSF : Orthogonal Variable
Spreading Factor). L’utilisation de codes OVSF permet de modifier le facteur d’étalement,
même si ces derniers sont de longueurs différentes.

Les codes binaires d’étalement correspondent aux lignes ou aux colonnes de la matrice
H. N=2n avec n=0, 1, 2, … entier

Les codes de Walsh-Hadamard sont générés à partir de la matrice de transformation de


Sylvester-Hadamard.
Plus exactement, ils correspondent aux lignes ou aux colonnes orthogonales de cette matrice
composée de ±1.
La matrice de transformation de Sylvester-Hadamard de taille 2 n×2n satisfait la condition
suivante:
- Ces codes sont également obtenus à partir de ‘’l’arbre des codes” qui est présente dans la
- Dans cette figure, les codes OVSF sont notés par CSF,k où SF(Spreading Factor)
représente le facteur d’étalement (longueur du code )
et k le numéro du code, 0 ≤ k ≤=SF -1.
- Toutes les séquences de code situées à un même niveau hiérarchique de l’arbre sont de
même longueur (par exemple, SF=4 pour tous les codes C4,i).
Pour retrouver les codes OVSF, il suffit de représenter de suivre le principe de l’arbre à codes

Exemples

10
N=SF=4, en utilisant l’arbre des codes
C4=
1 1 1 1
1 1 -1 -1
1 -1 1 -1
1 -1 -1 1
Pour N=SF=8, en utilisant l’arbre des codes
C8= 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 -1 -1 -1 -1

1 1 - 1 -1 1 1 - 1 -1
1 1 - 1 -1 -1 -1 + 1 +1

1 -1 1 -1 1 -1 1 -1
1 -1 1 -1 -1 +1 -1 +1

1 -1 -1 1 1 -1 -1 1
1 -1 -1 1 -1 +1 +1 -1

Exercice 7

Soit 4 utilisateurs A, B, C, D , ayant chacun un message à transmettre.


Ces utilisateurs disposent chacun d’un code pseudo aléatoire à utiliser pour
transmettre un message. Supposons que ces 4 utilisateurs doivent utiliser des
séquences d'étalement orthogonales de Walsh Hadamard):

1. Donner à chacun un code à utiliser sachant que  la matrice CN s’écrit:

a. Donner la valeur de N et déterminer alors les valeurs de la matrice


Ici, N=4 donc on aura
C4(1) C2(1) C2(1) 1 1 1 1
C4(2) = C2(1) - C2(1) 1 1 -1 -1
C4(3) C2(2) C2(2) 1 -1 1 -1

11
C4(4) C2(2) - C2(2) 1 -1 -1 1
Il faut à présent calculer la matrice C2
C2= C2(1) = C1(1) C1(1) = 1 1
C2(2) C1(1) - C1(1) 1 -1
Avec C1=C1(1)=1
La séquence d’étalement à attribuer à chaque utilisateur sera :
C1= [1 1 1 1] ; C2 = [1 1 -1 -1] ;
C3= [1 - 1 1 -1] ; C4 = [1 - 1 -1 1]
2. Montrer que ces séquences de chips sont orthogonales 2 à 2  :
 Pour cela il faut soit fait le produit scalaire 2 à 2 des codes qui doit
être nul (produit scalaire de deux vecteurs est obtenu en faisant la
somme du produit des composantes)
 Ou faire l’autocorrélation de chaque code qui doit être maximale si
le décalage =0 ou minimale pour un certain décalage (on prendra
ici =2)
L

φ𝝉 =∑ Ci .Ci-𝝉
i=1

Pour les transmissions en CDMA les propriétés d’autocorrélation et


d’intercorrélation des codes jouent un rôle très important. En situation idéale les
codes ont une:
- intercorrélation minimale
- autocorrélation maximale en zéro de la forme d’un Dirac : δ(t-kNTc), pour
k=1,2… (NTC= T), et minimale ailleurs

2.1 Analyse du produit scalaire


Il faut faire le produit scalaire des séquences 2 à deux et monter qu’il est nul
C1= [1 1 1 1] ; C2 = [1 1 -1 -1] ;
C3= [1 - 1 1 -1] ; C4 = [1 - 1 -1 1]
Σ<C1,C2>= ΣC1.C2= (1*1)+( 1*1 ) + (1*-1 ) + (1*-1 )=1+1-1-1=0
ΣC1.C3>=(1*1)+( 1*1 ) + (1*-1 ) + (1*-1 )=1-1+1-1=0
<C1,C4>= ΣC1.C4=(1*1)+( 1*-1 ) + (1*-1 ) + (1*1 )=1-1-1+1=0…….
ΣC2.C3>, ΣC1.C4>=(
3. Si chaque utilisateur transmet un message tel que
U1= [ 1 1 ] , U2= [-1 -1 ] U3= [1 -1] U4=[- 1 1]
Si la durée d’un bit est de Tb=4.10 -6s, calculer la durée d’un chip Tc. En déduire le
débit binaire et Db et le débit chip Dc
Tc=Tb/4=10-6s ; Db=25 104bit/s , Dc=1/Tc=106bit/s

12
3.1 Déterminer le message en bande de base à transmettre par chaque
utilisateur
U1.C1= [1 1]* [1 1 1 1] = [+1 +1 +1 +1] [+1 + 1 +1 + 1] 
U2C2= [-1 -1]* [1 1 -1 -1] = [-1 -1 +1 +1]  [-1 -1 +1 +1] 
U3C3= [1 -1]* [1 - 1 1 -1] = [1 - 1 +1 -1]  [-1 + 1 - 1 +1] 
U4C4= [- 1 1]* [1 - 1 - 1 +1]= [-1 + 1 +1 -1] [1 - 1 -1 1]

3.2 En déduire le message total en bande de base codé à transmettre


U1.C1+ U2C2+ U3C3+ U4C4= [0 0+4 +0] [0 0 +0 +4]
3.3 Quel est alors le signal en bande de base reçu par chaque
récepteur
A la réception, il faut multiplier le message envoyé par le code de chaque
utilisateur pour obtenir les différents messages envoyés
 Pour obtenir le message envoyé par U1 il faut faire :
C1 (U1.C1+ U2C2+ U3C3+ U4C4)
[1 1 1 1]  [0 0+4 +0] [0 0 +0 +4]= [0 0+4 +0] [0 0 +0 +4]
Puis intégrer la séquence obtenue sur chaque bit et la diviser par le
nombre de bits de chaque séquence
1/4 *Σ(1/4) *Σ= U1 ={1 1}

 Pour obtenir le message envoyé par U2 il faut faire :


C2 (U1.C1+ U2C2+ U3C3+ U4C4)=
[1 1 -1 -1]  [0 0 4 +0] [0 0 +0 4]= ]  [0 0 -4 +0] [0 0 +0 -4]=
1/4 *Σ(1/4 )*Σ= {[0+0-4+0 ] [0+0+0+4]}/4=U2= [-1] [ -1] ={-1 -1}

 Pour obtenir le message envoyé par U3 il faut faire :


C3 (U1.C1+ U2C2+ U3C3+ U4C4)=
[1 - 1 1 -1] [0 0+4 +0] [0 0 +0 +4]= [0 0 4 +0] [0 0 +0 -4]=
1/4 *Σ(1/4 )*Σ= {[+4 ] [-4]}=U3= {+1 -1 }

 Pour obtenir le message envoyé par U3 il faut faire :


C4 (U1.C1+ U2C2+ U3C3+ U4C4)=
[1 - 1 -1 1] [0 0+4 +0] [0 0 +0 +4]= [0 0 -4 +0] [0 0 +0 +4]=
1/4 *Σ(1/4 )*Σ= {[+4 ] [-4]}=U3= {-1 +1 }

Exercice code Gold


Exercice 8
Cet exercice montre comment un ensemble de séquences de codes d’embrouillage (Gold) de
longueur n = 7 est généré à partir des polynômes caractéristiques suivants :

(a) Donnez le schéma représentant la génération de la séquence Gold

13
(b) Donnez le code de Gold dans le cas des états initiaux 100 et 111.
(d) Si n= 31, proposer le schéma représentant la génération de la séquence Gold, ainsi que
les polynômes correspondants.

Corrigé
(a) Donnez le schéma représentant la génération de la séquence Gold
(a) Le schéma représentant la génération de la séquence Gold est comme suit :

P1(X)=1.X0 + 0.X1 + 1.X2 + 1.X3

P2(X)= 1.X0 + 1.X1 + 0.X2 + 1.X3

Pour obtenir un générateur de codes gold il faut associer ces deux registre par un ou exclusif
par leurs sorties

(b) Donnez le code de Gold dans le cas des états initiaux 100 et 111.
Sachant que chaque registre contient 3 bascules donc le code généré par chacun sera de
longueur : 23-1=7

Donner le tableau permettant de générer les codes avec un tel schéma

R01= R11 R12 Sortie1 R02 R12 R22 Sortie2 Sortie1


R2+R sortie 1 R2+R1 R2+R0 +
1 =R0 =R0 Sortie2
1 0 0 1 1 1
0 1 0 0 0 1 1 1 1
1 0 1 0 0 0 1 1 1
1 1 0 1 1 0 0 1 1
1 1 1 0 0 1 0 0 1
0 1 1 1 1 0 1 0 0
0 0 1 1 1 1 0 1 0

14
1 0 0 1 1 1 1 0 1
Le code gold obtenu sera alors : 1111001
Avec des états initiaux 100 et 111, les séquences h(x) et h’(x) génèrent, respectivement, les
m-séquences ‘’préférées’’ :
U=0010111 séquence maximale car le nombre de chips 1 est supérieur au
nombre de chips 0
V=1110010
La séquence obtenu pour le code gold est : w=uv=1111001

(c) Si n=31, proposer un système de registres pour générer une séquence de codes
gold.
Si n=31 cela veut dire que le nombre de bascules est 5, donc la longueur de la séquence
sera :
25-1=32-1=31

R0= R1 R2 R R4 S R0= R1 R R3 R S2 S1+S2


R4+R 3 1 R4+R3+R1+R 2 4
1 0
1 0 0 0 0 1 1 1 1 1

Exercice 9- MUD conventionnel


Un système CDMA avec trois utilisateurs (K=3) ; chacun transmet quatre symboles, un
décorrelateur est utilisé au niveau de la réception où y est le vecteur des sorties des Matched
Filters. Les données transmises par les K utilisateurs peuvent être représentées par la matrice
b; La matrice des énergies des données A est normalisée à 1 (A=diag[1]) et les codes
d'étalements sont respectivement C1,C2, C3 .

15
1. Calculer R la matrice d’inter-corrélation normalisée (K x K) des codes d’étalements.
2. Donner la forme matricielle y en fonction de R, A, b.
3. Calculer les MAI.

Corrigé
1. Calculer R la matrice d’inter-corrélation normalisée (K x K) des codes
d’étalements.

Le nombre d’utilisateurs K=3


y : des sorties de Matched Filter (MF)
b : matrice des données transmises
A : matrice des énergies des données
C1, C2, C3 :les codes d’étalement.

Schéma du détecteur conventionnel ou matched filter

2. - Calcul de la matrice R d’intercorrélation normalisée des codes d’étalement

16
C1C3T= ;
C2C1T= ;
C2C2T
……………

Donc on obtient la matrice

3. - Donner l’expression numérique de la matrice y en fonction de R,A,b si n=0

avec n la matrice de bruit additif.


On écrit alors

4. . Calculer les MAI si

Le MAI (Multiple Access Interférence) définie les interférant par rapport à l’usager désiré.
S’il y a 3 usagers donc le nombre de MAI=K-1=3-1=2 , les MAI sont les interférences des
autres utilisateurs, comme on a 3 utilisateurs, donc on 2 utilisateurs qui interférent sur le 1er..
Les MAI pour chaque vecteur b est obtenu en faisant la différence entre la valeur réelle et la
valeur estimée

A l’aide de Matlab, il est possible d’inverser R et la multiplier par y pour obtenir b^ k. Pour
obtenir les MAI, iml faut alors effectuer l’opération : b-b^ k

Exercice 10
Rappels :
 produit scalaire entre 2 fonctions f1(t) et f2(t) périodiques continues de période T :
T

< f 1 ( t ) , f 2 ( t )>=∫ f 1 ( t ) . f 2 ( t ) . dt
0

Deux utilisateurs veulent transmettre une information (respectivement b1 et b2) sur un même
canal. Pour cela ils utilisent chacun un code d’étalement respectivement c1(t) et c2(t)) ayant
des propriétés particulières :
- Une autocorrélation ressemblant à un Dirac :

17
L
Soit, Rcici(τ) =∑ ci(t) .ci(t−τ )= δ(t) (avec i = 1 ou 2)
i=1
Telle que si τ=0 alors δ(t)=1 ; si τ≠0 alors δ(t)=0
L

- Une intercorrélation nulle : Rc1,c2(τ) = ∑ c 1(i). c 2( i−τ )=0 quel que soit τ
i=1
+∞

- On rappelle que : ∫ x (t) δ (t−t 0)dt = x(t0).


−∞
On considère que chaque utilisateur transmet un signal xi(t) ( i=1, 2) sur un canal multitrajets.
Le signal émis par chaque utilisateur s’écrit alors : x1(t)=b1.c1(t) et s2(t)= b2.c2(t) (voir figure
2).

Figure 2
Ces signaux passent ensuite via des canaux multitrajets de réponse impulsionnelle h 1(t) et
h2(t) telles que h1(t)=0.δ(t)+1.δ(t-t1) et h2(t)=β0.δ(t)+β1.δ(t-t2)
On reçoit alors au niveau du récepteur la somme des deux signaux filtrés représentés par
y(t) = x1(t)+x2(t)

1. Donner les expressions des signaux des signaux x1(t), x2(t) et y(t) en fonction de b1, b2,
c1(t), c2(t) et h1(t), h2(t)
x1(t) = [b1.c1(t)]*h1(t) x2(t)=[b2.c2(t)]*h2(t) ;
y(t)= (b1.c1(t))*h1(t) +(b2.c2(t))*h2(t)  où * représente le produit de convolution

2. En déduire alors l’expression de y(t) en fonction de b1, b2, c1(t), c2(t) et de i et βi


y(t)= b1.c1(t) * (0.δ(t)+1. δ(t-t1)) + b2.c2(t)* (β0.δ(t)+β1. δ(t-t2))
y(t)= 0.b1.c1(t) + 1.b1.c1(t-t1) + β0.b2.c2(t) + β1.b2.c2(t-t2)
3. Calculez le signal décodé : Ryc1(τ)= Ʃ y(t).c1(t-τ) et montrer qu’il est égal au signal
émis par le 1er utilisateur b1 si τ=0 . En déduire le résultat pour R yc2(τ).
Conclure.

 Calcul de la corrélation entre le signal reçu y(t) et le code de cet utilisateur c1(t) : Ryc1(τ)
Ryc1(τ)=Ʃy(t).c1(t-τ)
Ryc1(τ)= Ʃ [0.b1.c1(t) + 1.b1.c1(t-t1) + β0.b2.c2(t) + β 1.b2.c2(t-t2)].c1(t- τ)
=Ʃ (0.b1.c1(t).c1(t-τ) + 1.b1.c1(t-t1).c1(t-τ) + β0.b2.c2(t).c1(t- τ) + β1.b2.c2(t-t2).c1(t-τ)]
= 0.b1 .R[c1(t).c1(t-τ)] + 1.b1. R[c1(t-t1).c1(t-τ)] + β0.b2. R[c2(t).c1(t- τ)] + β1.b2. R[c2(t-t2).c1(t-
τ)]= 0.b1.(τ)+ 1.b1. (τ-t1)+ β0.b2.0+ β1.b2.0 =
0.b1.(τ)+ 1.b1. .(τ-t1)=b1(0.(τ)+ 1.(τ-t1))
Si τ=0 alors (τ)= (0)=1 et (τ-t1)= (-t1)=0 comme donné plus haut d’où :
Ryc1(τ)= 0.b1 avec 0=cste, on retrouve ainsi le message du l’utilisateur 1

4. En déduire le résultat pour Ryc2(τ). Conclure

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Ryc2(τ)= Ʃ (0.b1.c1(t) + 1.b1.c1(t-t1) + β0.b2.c2(t) + β 1.b2.c2(t-t2)).c2(t- τ)
= 0.b1 .R[c1(t).c2(t-τ)] + 1.b1. R[c1(t-t1).c2(t-τ)] + β0.b2. R[c2(t).c2(t- τ)] + β1.b2. R[c2(t-t2).c2(t-
τ)]= 0.b1.0 + 1.b1.0+. β0.b2 .(τ) + β1.b2. .(τ-t1) = β0.b2 .(τ) + β1.b2. .(τ-t1)
Si τ=0 alors (τ)= (0)=1 et (τ-t1)= (-t1)=0:
Ryc2(τ) = β0.b2 avec β0=cste, on retrouve ainsi le message du l’utilisateur 2

Ces résultats montrent que si on corrèle le signal reçu avec l’un des codes, on retrouve le
message de l’utilisateur correspondant au code. Ce qui correspond à la méthode utilisée pour
extraire l’information émise à la réception dans le cas du récepteur mono-utilisateur.

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