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1.

Nombre d'or

Définition : il est défini comme l'unique rapport a/b entre deux longueurs a et b telles que le rapport de
la somme a + b des deux longueurs sur la plus grande (a) soit égal à celui de la plus grande (a) sur la plus
petite (b)

Le nombre d'or (ou section dorée, proportion dorée, ou encore divine proportion) on une valeur de
1,618 qui s'est vérifie par l'équation

Applications

Il existe plusieurs formes géométriques dans lesquelles on retrouve le nombre d’or :

La suite de Fibonacci

La fraction continue

L'équation diophantinne

Le corps quadratique Q(√5)

1. La suite de Fibonacci :

est une suite de nombres entiers dont chaque terme successif représente la somme des deux termes
précédents, et qui commence par 0 puis 1. Ainsi, les dix premiers termes qui la composent sont 0, 1, 1,
2, 3, 5, 8, 13, 21 et 34.

Le calcul des couples de numérateurs et dénominateurs obtenus par la fraction continue donne les
valeurs suivantes (1, 1), (2, 1), (3, 2), (5, 3), … le dénominateur correspond au numérateur de la fraction
précédente. Il est aussi égal au n-ième terme de la suite de Fibonacci (Fn). Elle est définie par récurrence
:

Représentation des termes de la suite de Fibonacci mettant en évidence les ratios convergents vers le
nombre d'or.
La suite de Fibonacci fournit donc des approximations du nombre d'or :

2. La fraction continue :

La fraction continue est une manière d'approcher un nombre réel ; dans le cas du nombre d'or, elle est
simple. On peut l'approcher par les valeurs 1 ou 1 + 1/1. La fraction suivante est plus précise :

Le prolongement à l'infini de cette méthode donne exactement le nombre d'or :

En effet, le membre de droite représente un irrationnel positif x qui vérifie, par construction,

c'est-à-dire x2 = x + 1. Ce nombre x est donc égal à φ.

Ce nombre irrationnel et tous ceux qui lui sont équivalents sont ceux qui s'approximent le plus mal par
des rationnels. On dit de lui qu'il est « le plus irrationnel » des nombres réels[2] (cf. théorème de
Hurwitz sur les approximations diophantiennes).
3. L'équation diophantinne :

La fraction continue offre des approximations rationnelles Fn+1/Fn qui sont « presque » des solutions à
l'équation (1) ci-dessus. Plus précisément, (Fn+1/Fn)2 – (Fn+1/Fn) – 1 n'est bien sûr pas égal à 0 (puisque
le nombre d'or est irrationnel) mais à (–1)n/Fn2, ou encore :

Ceci est lié à l'équation diophantienne :

3. Le corps quadratique :

L'ensemble, noté ℤ[φ], des nombres réels de la forme a + φb (avec a et b entiers relatifs) est stable par
addition, mais aussi par multiplication puisque φ2 = 1 + φ (de proche en proche, toutes les puissances de
φ sont donc dans ℤ[φ] ; plus précisément[e], φn = Fn–1 + Fnφ, où (Fn) désigne la suite de Fibonacci).

On obtient ainsi une structure équipée d'une addition et d'une multiplication, qui est un anneau
commutatif intègre. On montre que ℤ[φ] est l'anneau des éléments « entiers » du corps quadratique
ℚ(√5), c'est-à-dire ceux qui sont racines d'un polynôme de la forme X2 + cX + d, avec c et d entiers
relatifs.

Inventé et introduction

Le mathématicien italien Leonardo Pisano, dit Fibonacci, né en 1175, est parvenu à élaborer une suite,
que l'on appelle communément la suite de Fibonacci. Elle repose sur le fait de diviser un terme par le
précédent, chaque nouveau résultat s'approchant de plus en plus… du nombre d'or.

2. PROPORTIONS

Définition : la proportion est une relation de correspondance entre deux grandeurs, se traduisant sous
forme d'égalité entre des rapports[1] (a/b = c/d)

La proportion est un principe central de la théorie architecturale et un lien important entre les
mathématiques et l'art . C'est l'effet visuel de la relation des différents objets et espaces qui composent
une structure entre eux et avec l'ensemble. Ces relations sont souvent régies par des multiples d'une
unité de longueur standard connue sous le nom de "module".

La proportion en architecture a été discutée par Vitruve , Leon Battista Alberti , Andrea Palladio et Le
Corbusier , entre autres :
PROPORTION DANS L'ARCHITECTURE

L'architecture Romaine : L'architecture dans l'antiquité romaine était rarement documentée, sauf dans
les écrits du traité De architectura de Vitruve . Vitruve a servi comme ingénieur sous Jules César pendant
les premières guerres gauloises (58-50 avant JC). Le traité était dédié à l'empereur Auguste. Comme
Vitruve a défini le concept dans les premiers chapitres du traité, il a mentionné les trois conditions
préalables de l'architecture sont la fermeté ( firmitas ), la commodité ( utilitas ) et le plaisir ( venustas ),
qui exigent que les architectes soient dotés d'un type varié d'apprentissage. et la connaissance de
nombreuses branches. De plus, Vitruve a identifié les « six principes de conception » comme l'ordre
( ordinatio ), l'arrangement ( dispositio), proportion ( eurythmia ), symétrie ( symetria ), bienséance
( décor ) et économie ( distributio ). Parmi les six principes, la proportion relie et soutient tous les autres
facteurs sous des formes géométriques et des rapports arithmétiques.

L'homme de Vitruve

L'architecture classique : Dans l'architecture classique , le module a été établi comme le rayon de l'arbre
inférieur d'une colonne classique, avec des proportions exprimées en fraction ou en multiple de ce
module.
Le Corbusier : Dans son Le Modulor (1948), Le Corbusier présente un système de proportions qui prend
le nombre d'or et un homme au bras levé comme modules évolutifs de proportion.

PROPORTION DANS L'ART

La proportion dans une composition est le rapport de taille entre les éléments et la façon dont les
parties s'assemblent pour former un tout.En art, les proportions sont les dimensions d'une figure peinte,
dessinée ou sculptée.

IMPORTANCE : Une proportion (ou part) exprime ainsi le rapport entre une partie d'un ensemble et cet
ensemble, ou le rapport entre une première grandeur et une seconde grandeur de référence.

3. ÉCHELLE

Définition : Rapport d'une longueur sur une représentation graphique, cartographique, photographique,
sur une maquette, un modèle réduit, etc., à la longueur réelle correspondante.

SORTES : On distingue :

Grande échelle (petite portion d’espace représentée) : entre 1/20 000 et 1/50 000

Échelle moyenne : entre 1/50 000 et 1/500 000

Petite échelle (grande portion d’espace représentée) :1/500 000 à 1/10 000 000

Très petite échelle (Très grande portion d’espace représentée) : 1/10 000 000 jusqu’à plus de 1/100 000
000
Échelle en architecture : La notion d'échelle en architecture a été théorisée par Eugène Viollet-le-
Duc.Une échelle est le rapport entre une longueur réelle et sa représentation sur la maquette. Elle
s'écrie de la manière suivante : 1/100. Le 1 représente 1cm sur la maquette et le 100 correspond à
100cm dans la réalité. Un mètre en réalité correspond donc à 10mm sur la maquette.

Échelle géographique : Au sens strictement cartographique, l'échelle désigne le rapport entre une
distance réelle, mesurée dans l'espace terrestre et celle de sa représentation sur une carte.

Pour être plus précis, on utilise les termes :

Échelle locale (la plus grande échelle = quartier, village, ville)

Échelle régionale

Échelle nationale

Échelle continentale

Échelle mondiale (la plus petite échelle)

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