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A à l'envers: signifie: quelle que soit la valeur de a ou, pour toute valeur de a.
Abaque (un -): dessin, diagramme dont la lecture permet de connaître directement une solution à un problème
de calcul numérique:
Abondance (taux d'-): somme des diviseurs rapportée au nombre lui-même. Deux nombres partageant le même
taux d'abondance sont amis.
Abscisse: valeur (coordonnée) lue sur la ligne horizontale (x) d'un repère; adresse horizontale d'un point dans
un repère xy.
L'ordonnée est en vertical.
D'une manière générale, l'abscisse est une des coordonnées pour repérer un point sur une droite, sur un
plan, dans l'espace.
Abscisse à l'origine: zéros d'une fonction f(x).
Points de rencontre de la courbe représentant f(x) avec l'axe des x.
Abscisse angulaire et abscisse curviligne: longueur d'arc et angle orienté
Abus de langage ou omission volontaire : forme simplifiée qui allège la formulation sans créer d'ambiguïtés. De
même nature que lorsqu'en français on dit "boire un verre" au lieu de "boire le contenu d'un verre".
Accélération: l'accélération est une modification de la vitesse par rapport au temps; c'est la dérivée de
la vitesse par rapport au temps
Alexandrin: en poésie, vers de douze syllabes, divisés en deux moitiés dites hémistiches.
Algèbre: étude des opérations sur les nombres, remplacés par des lettres, et mise en évidence de
leurs structures; généralisation de l'arithmétique à d'autres éléments mathématiques que les nombres; mot qui
vient de l'arabe Al Jabr, remplir, réduire une fracture
Partie des mathématiques dont l'objet, au départ, était l'étude des opérations sur les nombres entiers,
rationnels, réels ou complexes. Par la suite, études de lois de composition entre éléments d'un ensemble, et pas
nécessairement les nombres ; et étude de structures algébriques comme les groupes, anneaux, corps, etc.
Algébrique (nombre-): nombre racine d'une équation algébrique (ou polynomiale) à coefficients entiers (ou
fractionnaire); nombre réel ou complexe non-transcendant.
Ce sont tous les nombres sauf les transcendants.
Algébrique (mesure -): soit deux points A et B situés sur un axe Ox. On appelle mesure algébrique du segment
AB et on note le nombre réel égal la différence entre l’abscisse de B et celle de A: = xB - xA.
Si A, B, C sont trois points d’un même axe, les mesures algébriques de AB, de BC et de CA sont liées par la
relation : . C'est la relation de Chasles.
Algébrique (structure -)*: notion qui vise à classer les objets mathématiques à partir de propriétés qui les
représentent tous.
Algèbre linéaire: étude des transformations linéaires, des systèmes d'équations linéaires, des espaces
vectoriels.
Algèbre de Boole: algèbre de la logique.
Étude des relations logiques, et dans laquelle les opérations de réunion, d'intersection et de complémentation
expriment respectivement la disjonction, la conjonction, la négation logiques
Idée : repérer certaines fonctions caractéristiques dans notre langage ordinaire, de façon à pouvoir les traduire
dans les termes d’une algèbre symbolique et identifier dans celles-ci des lois de calcul qui deviendront la forme
mathématique des lois de la pensée.
Base : une proposition est un énoncé qui est vrai ou faux, notée 0 ou 1.
Algèbre extérieure** ou de Grassmann: Une algèbre qui permet de travailler sur des hyper-volumes, en calcul
différentiels comme dans la recherche de l'infini.
Algorithme: Un algorithme est une suite de règles, d’instructions, qui une fois exécutée correctement et dans
un ordre précis, conduit à un résultat donné.
Algorithme d'Euclide: méthode pour calculer le PGCD de deux nombres.
Algorithme de dieu: algorithme théorique le plus court pour terminer le Rubik's cube. S'applique aussi à
d'autres casse-tête combinatoires.
Algorithme génétique: en l'absence de solution exacte en temps raisonnable, procède par sélection naturelle
appliquée à une population de solutions.
Algorithme probabiliste: algorithme qui fait appel à des donnés tirées au hasard.
Alignés: veut dire situé sur une même droite; par deux points passe toujours une droite; il faut donc un
minimum de trois points pour parler d'alignement.
Aliquote*: synonyme de diviseur.
Partie aliquote: qui est contenue un nombre exact de fois dans un tout. Le nombre 5 est une partie aliquote de
10. Les parties aliquotes d'un nombre N sont tous les diviseurs de N sauf 1 et N. Aujourd'hui, on dit: diviseurs
stricts ou diviseurs propres.
Suite aliquote: un nombre est égal à la somme des diviseurs du précédent
Aliquante: qui n'est pas aliquote, qui n'est pas diviseur d'un nombre. Le nombre 7 est une partie aliquante de
10, car 7 ne divise par 10.
Alternative: une proposition alternative énonce deux choses dont une seule est vraie.
Alterné (groupe -)**: groupe des permutations paires d'un ensemble fini.
Alternes-internes et alternes-externes: cas de deux parallèles et une sécante: les deux angles de part et d'autre
de la sécante respectivement internes aux parallèles, et externes aux parallèles
Alphamétique: en récréation mathématique, cryptarithme dans lequel les éléments forment des mots qui ont
une signification. Ex. CINQ × SIX = TRENTE => 5409 × 142 = 768 078.
Amiables ou amicaux (nombres -): la somme des diviseurs de l'un est égal à l'autre.
Amortissement* pour un emprunt bancaire, modalités de remboursement du capital sans tenir compte des
intérêts.
Amortissement mécanique* diminution progressive de l'amplitude d'un mouvement – v. Oscillatoire, pendule
Ampère (A): Unité de base du système SI. C’est l’intensité d’un courant électrique constant qui, maintenu dans
deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie et de section circulaire négligeable, et placés à une
distance de un mètre l’un de l’autre dans le vide, produit entre ces deux conducteurs une force de 2 10-
7 newton par mètre de longueur
Amplitude: différence entre la plus grande et la plus petite valeur d'une grandeur.
Anallagmatique**: se dit d'une figure géométrique (comme une courbe, une spirale) globalement invariante
par inversion.
Analogie: terme générique pour ressemblance par identité, proportion … Du grec analogos, qui est en rapport
avec. Au sens strict, c'est l'égalité du rapport qui unit deux à deux les termes de plusieurs couples. Ex : A / C = B /
D. Autrefois désignait la proportion.
Raisonnement par analogie: raisonnement, démonstration, qui tire des conclusions en s'appuyant sur des
ressemblances entre objets
Analyse: études des fonctions et plus particulièrement liées aux notions de continuité et de limite.
Analyse fonctionnelle**: branche des mathématiques qui étudie les espaces de fonctions, et ce en dimension
infinie.
Racines historiques: étude des transformations telles que la transformation de Fourier et étude des équations
différentielles.
Analytique (maths): emploi pour la démonstration d’un théorème, ou la solution d’un problème, du calcul
algébrique, du calcul différentiel ou du calcul intégral.
Fonction analytique*: fonction d'une variable réelle ou complexe qui est développable en série entière au
voisinage de chacun des points de son domaine de définition.
Géométrie analytique: géométrie avec des nombres, des coordonnées, des équations ou des inéquations..
Méthode analytique: méthode de résolution des problèmes par l'analyse, la recherche de loi générale,
d'équations. Par opposition à la méthode empirique ou méthode expérimentale.
Anamorphose: déformation d'une image par système optique ou par transformations mathématiques.
Angle: figure plane formée de deux demi-droites ayant même origine, le sommet de l'angle; les deux demi-
droites forment les côtés de l'angle; les angles se mesurent en degrés ou en radians (et grades, parfois);
symboles fréquents ; notation .
– types: Aigu, obtus, plat, saillant, rentrant, extérieur, tangentiel, angle à la base
Opposés par le sommet, alternes-internes, alternes-externes, correspondants,
adjacents, complémentaires, supplémentaires
Azimut, gisement, site, élévation, dépression
Gisement et cap, Tangage et roulis
Angle géométrique (ou secteur angulaire) : deux demi-droites Ox, Oy de même origine O, déterminent dans le
plan deux régions, dont une seule est convexe (c’est-à-dire que, si M et N sont deux points quelconques de cette
région, le segment MN est tout entier contenu dans cette région); cette région est appelée angle saillant xOy.
L’autre région est appelée angle rentrant. le point O est le sommet de l’angle ; les demi-droites Ox, Oy en sont
les côtés.À chaque angle on peut associer un nombre réel, positif ou nul, appelé sa mesure. Il y a trois unités de
mesure d’angles : le degré (°), le grade (gr) ou le radian (rd).
Angle de rotation: angle positif dans le sens trigonométrique (contraire des aiguilles d'une montre) et négatif
sinon.
Angle au centre: angle dont le sommet est au centre d'un cercle.
Les deux côtés sont des rayons.
Notion aussi applicable à un polygone.
Angle inscrit: angle dont le sommet est sur un cercle; tous les angles inscrits interceptant le même arc sont
égaux (ont la même mesure).
L'angle inscrit vaut la moitié de l'angle au centre interceptant le même arc.
Angle droit: angle dont l'ouverture est de 90°.
Angle orienté: angle dont les côté sont des vecteurs et munis d'un sens positif (sens inverse des aiguilles de la
montre) ou négatif. Sans orientation, l'angle est géométrique.
Angström: unité de mesure de longueur tolérée avec le système SI équivalent à 10-10 mètre, soit 1/10
de nanomètre ou 100 picomètre
Anneau*: ensemble doté de deux lois de composition interne, la première lui donnant une structure de groupe
commutatif, la seconde étant associative et distributive par rapport à la première.
Anneau unitaire: autre nom de l'anneau.
Annulation: simplification, réduction d'une expression.
Antécédent: dans une application, l'élément a donnant b pour image est l'antécédent de b.
Antécédent (s) d'un nombre y par une fonction: abscisse(s) de tous les points de la courbe représentative ayant
une ordonnées égale à y.
Antécédent: en logique, la première proposition, prémisse d'un raisonnement.
Anticentre du quadrilatère: les med-hauteus sont les segment issu du milieu d'un côté et perpendiculaire au
côté opposé. Dans un quadrilatère cyclique, les quatre medhauteurs sont concourantes en un point nommé
anticentre. Le centre de gravité est au milieu du segment joignant l'anticentre et le centre du cercle circonscrit.
Antidéplacement: déplacement, mais avec un angle opposé (un retournement de la figure).
Les réflexions ou les composées d'une réflexion et d'une translation sont des antidéplacements.
Antihoraire (sens -): sens opposé à celui de la rotation des aiguilles d'une horloge. Synonyme de sesn
trigonométrique.
Antiparallèle: relatif à deux couples de droites dont les bissectrices des angles sont parallèles.
Antiprisme: en gros, prisme déformé par rotation de l'une de ses faces.
Antisymétrique (relation -)**: telle que:
Apagogie: désigne le raisonnement par l'absurde.
Apex: sommet de certains solides.
– ex. L'apex du cône, de la pyramide, du prisme; la face opposée à l'apex est la base du solide
Apollonien (remplissage -): avec des disques, les plus gros sont en contact. Les vides sont remplis
avec des disques plus petits, mais les plus grands possible (Illustration).
Apothème (un): en 2D, segment perpendiculaire à un côté d'un polygone régulier et passant par son
centre; distance du centre d'un polygone régulier à l'un de ses côtés. Rayon du cercle inscrit au
polygone..
- dans un polyèdre, c'est la distance d'un sommet à un côté. Hauteur dessinée sur une face;
- dans le prisme ou la pyramide, c'est la hauteur d'une face latérale; segment issu du sommet et
perpendiculaire à un côté de la base;
- dans le cône, c'est une oblique issue du sommet et joignant un point du cercle de base.
Apparente (singularité -)**: un point où la fonction n'est pas définie, mais où il est possible d'y redéfinir la
fonction de manière à rendre créer un voisinage régulier
Appartenance: l'élément a appartient à l'ensemble E;
Appartient: un élément ou un sous-ensemble qui est contenu dans un ensemble (symbole )
Application: généralisation du concept de fonction.
Relation entre deux ensembles E (départ ou source) et F (arrivée ou but)
telle qu'à chaque élément de E corresponde un élément de F unique,
appelé image.
Si la relation est de E dans E (donc sur lui-même), l'application est
appelée transformation
– ex. Application qui, à chaque carte d'un jeu, associe sa couleur.
– v. Application et bijection, loi, bijection, injection,
surjection, morphisme, vocabulaire des structures algébriques
Application linéaire (transformation linéaire): idée de deux fonctions (applications) pondérées chacune par un
coefficient et sommée: .
Évidemment généralisable à plus de deux fonctions
Application (informatique): programme utilisé pour réaliser une tâche ou un ensemble de tâches. –
syn. Logiciel.
Appliquer: appliquer un théorème, une règle, une procédure, un algorithme. Utiliser une loi connue pour
conduire un raisonnement, une démonstration.
Approché (calcul -): méthode de calcul permettant de trouver des solutions proches de la solution réelle.
Approximation: valeur voisine d'un nombre; par défaut ou par excès
– syn. Valeur approchée – v. Arrondi, troncation, incertitude et précision
Approximation décimale d'une fraction: valeur décimale de la fraction irrationnelle;
Approximations successives (par-): évaluer une valeur par des estimations de plus en plus proche de cette
valeur.
Arbelos: figure géométrique (partie jaune) égale à l'espace compris entre
deux demi-cercles inclus dans un grand demi-cercle.
Arbre des facteurs: décompositions successives d'un nombre
en facteurs pour aboutir aux facteurs premiers;
– ex. 100 = 4 x 25 puis 4 = 2 x 2 et 25 = 5 x 5 (Illustration)
Arbre: graphe classique se déployant en branches, et tel que toutes les branches sont connectées et il n'y a pas
de boucles.
Arbre des possibilités ou des probabilités ou graphe des probabilités: dessin représentant des chemins de cas
possibles, chaque branche étant affectée d'une probabilité.
Schéma utilisé pour dresser la liste des parties d’un ensemble, faire un dénombrement (en calcul de
probabilités, par exemple).
Technique de calcul qui est aux probabilités ce qu'est la division posée pour le calcul des quotients.
Arc de cercle: portion d'un cercle, d'une courbe, limitée par deux de ses points; deux points sur un cercle
délimitent deux arc de cercles Généralisation à tout arc de courbe
Arc de grand cercle: sur une sphère, portion d'un grand cercle (le plan d'un tel cercle passe par le centre de la
sphère); c'est une géodésique sur la sphère.
Arc majeur de grand cercle: le plus grand des deux arcs sur un même grand cercle.
Arc mineur de grand cercle: le plus petit des deux arcs sur un même grand cercle.
Arc tangente: l'arc tangente d'un nombre x est un nombre réel dont la tangente est x; même chose pour
arc sinus, arc cosinus, arc cotangente, arc sécante et arc cosécante; d'une manière générale,
retrouver l'angle lorsqu'on connaît sa fonction trigonométrique.
Arc d'un graphe: arête dans un graphe orienté
Archimède (loi ou principe d'-): Tout corps plongé dans un liquide est soumis à une poussée verticale
ascendante égale au poids du volume de liquide déplacé.
Archimédien: se dit d'un ensemble qui est ordonné.
Arcsin, arccos, arctan: fonctions réciproques des sinus, cosinus, tangente, cotangente, sécante et cosécante,
dites fonctions circulaires réciproques. Elles retournent la valeur de l'angle qui correspond à la valeur du sinus,
du cosinus ou de la tangente. Ex: arsin(1/2) = 30°. Propriété : arcsin(x) + arccos(x) = 90°.
Are: vaut 100 m²; un carré de 10m de côté; ex: un terrain à bâtir de 500 m² correspond à 5 ares
Hectare: vaut 100 ares soit 10 000 m²; un carré de 100 m de côté; soit, environ un terrain de football; une ferme
de 100 ha dispose de l'équivalent de 1 km².
Arête: la limite entre les faces d'un cube ou de tout autre solide comme les polyèdres; segment reliant
deux sommets consécutifs d'une même face d'un solide géométrique; ex: les douze arêtes du cube ou de
n'importe quel parallélépipède. Droite commune à deux plans sécants.
Arête ou branche d'un graphe: chaque ligne qui joint deux sommets dans un graphe.
Arête d'une ligne polygonale: chaque segment de cette ligne polygonale.
Argument d'une fonction: synonyme de variable, notamment en parlant des fonctions trigonométriques; ex:
dans f(x) = sin (x), x est l'argument de la fonction sinus x
Arité: nombres d'arguments dans une fonction ou nombres d'opérandes dans une opération. Aussi, la quantité
de connecteurs dans une fonction booléenne.
multiplicative inverse.
Arithmétique: partie des mathématiques qui s'intéresse aux nombres et aux opérations sur ces nombres; mot
qui vient du grec arithmos, nombre. Partie des mathématiques qui étudie l’ensemble ℕ des nombres entiers
naturels, c’est-à-dire positifs (0, 1, 2, 3, 4, etc.), et , ensemble des entiers relatifs, c’est-à-dire positifs et
négatifs (... , - 4, -3, -2, - 1, 0, 1, 2, 3, 4, ..).et les opérations dans ces ensembles, divisibilité, nombres premiers,
etc.
Arithmétique (moyenne -): il existe divers type de moyennes: arithmétique, géométrique, harmonique,
héronienne, quadratique, arithmético-géométrique.
Arithmétique (suite ou progression): nombres dont chacun est égal au précédent plus une constante,
appelée raison de la progression arithmétique.
Arithmétique (théorème fondamental de l' -): tout nombre (supérieur à 1) est égal à un produit de nombres
premiers et cela de façon unique (à l'ordre près des facteurs).
– ex. 630 = 2 × 3² × 5 × 7
Arithmétique (triangle -): tableau de nombres organisé en triangle, chacun reprenant un coefficient binomial,
autrement-dit la quantité de choix de k parmi n. – v. Triangle de Pascal
Arithmétique modulaire: arithmétique qui ne s'intéresse qu'aux restes des divisions.
(arithmétiques comme logiques), y compris la commande des échanges avec les mémoires.
Ensemble de circuits électroniques connectés logiquement de façon à réaliser, sous l'action de commandes
élémentaires, les opérations arithmétiques ou logiques pour lesquelles cet ensemble a été conçu.
Cherchons à former, avec les lettres x et y, tous les mots possibles de trois lettres, chaque lettre x ou y pouvant
figurer une ou plusieurs fois; on obtient huit mots : xxx, xxy, xyx, yxx, xyy, yxy, yyx, yyy. On dit qu’il y a huit
arrangements, avec répétition, des deux lettres x et y, prises trois par trois.
Définition par une application: deux ensembles E {a, b} et F {x, y, z}. Quelles sont toutes les applications de E
dans F ? Il faut connaître l'image de a et l'image de b. Pour chacun, il y a trois choix. Donc 3 x 3 = 9 applications
possibles.
Attracteur: la théorie du chaos affirme que, même si des événements sont divergents, au final et
statistiquement, ils s'accumulent sur un noyau de trajectoires nommé attracteur.
Automate: un ordinateur est un exemple d'automate; d'une manière générale, un automate est une machine
qui sait créer des sorties (des commandes) à partir de données d'entrée, tout en se souvenant de son passé;
l'automate entretient des variables d'état internes qui servent à tenir compte du passé des opérations.
Automorphisme* isomorphisme d'un ensemble sur lui-même.
– ex. la fonction sin(x) est automorphique: on la retrouve pour x + 2kπ.
Autosimilarité ou invariance d'échelle: cas d'une figure qui se reproduit de manière semblable à différentes
échelles.
Avant-dernier ou pénultième
Axe: dans un repère, demi-droite graduée; elle a une origine, un sens, et une graduation; droite orientée munie
d'une origine et d'une unité.
Axes (système d'-): synonyme de base ou repère, mot préféré ou encore de système de coordonnées
Axes de référence: axes définis par un repère cartésien; synonyme de base de référence.
Axe des abscisses et axe des ordonnées: respectivement, axes des x (horizontal) et axe des y (vertical) dans un
repère du plan.
Axe des nombres: Droite ou demi-droite orientée (flèche) et graduée avec des nombres.
– attention: ne pas confondre avec la droite numérique qui représente tous les nombres, alors que l'axe est
gradué avec les seuls nombres choisis.
Axe de rotation: droite de l'espace (ordinaire ou affine) dont les points restent invariants dans une rotation.
Droite fixe (réelle ou imaginaire) autour de laquelle s'effectue la rotation.
– ex. L'axe d'un cylindre, l'axe d'un disque.
– note: notion plutôt utilisée en physique pour caractériser un mouvement, une action dynamique. Par
exemple, l'axe de rotation de la Terre (sur elle-même).
Axe de révolution: droite autour de laquelle tourne une figure géométrique qui engendre un solide.
Droite fixe autour de laquelle tourne une courbe donnée (courbe génératrice) engendrant une surface de
révolution.
Axe de symétrie: droite partageant la figure en deux parties-miroir.
Droite par rapport à laquelle la figure est invariante par symétrie axiale.
Axe de symétrie d'une figure: axe d'une symétrie dans laquelle la figure est globalement invariante.
Axe radical d'un faisceau de cercles: droites passant par les deux points d'intersection ou droite de tangence
commune.
Axiome: vérité évidente; hypothèse initiale dans une théorie mathématique; proposition élémentaire admise
comme vérité; énoncé d'une propriété vraie a priori; qu'il faut admettre comme point de départ d'une théorie;
synonyme de postulat;
– ex: deux quantités égales à une troisième sont égales entre elles; le tout est plus grand ou égal à l'une de ses
parties …
Axiomes de Peano: la définition de l’ensemble des entiers naturels repose
- sur les termes primitifs : 0, entier naturel, successeur ; et
- sur les axiomes suivants:
1) 0 est un entier naturel ;
2) tout entier naturel a un successeur ;
3) deux entiers naturels ayant même successeur sont égaux ;
4) 0 n’est le successeur d’aucun entier naturel ;
5) si une partie P de N, contenant 0, est telle que le successeur de tout élément de P appartienne à P, alors
cette partie P de N est égale à N.
Azimut: classiquement: direction "horizontale" par rapport au nord;
– ex: Une église située en plein Est se trouve à 90° d'azimut.
Azimut: en coordonnées polaires, synonyme d'angle polaire, noté .
Azimut d'un point géographique: angle horizontal, compté dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du
sud en astronomie et à partir du nord en géodésie.
B
Balance: en comptabilité, un état (document revu régulièrement) mettant en regard ce que l'entreprise
dépense (soldes débiteurs) et ce que l'entreprise perçoit (soldes créditeurs)
Banach (espace de -)**: on dit qu'un espace métrique (X,d) est complet si toute suite de Cauchy de X est
convergente. Un espace vectoriel normé qui est complet s'appelle espace de Banach.
– ex. tout espace vectoriel de dimension finie sur ℝ ou ℂ, muni de n'importe quelle norme est de Banach,
Barre de fraction: représentation d'une fraction par une bande rectangulaire divisée également selon la fraction
à représenter.
Barre de fraction: ligne horizontale séparant le numérateur du dénominateur d'une fraction. Représenté en
linéaire par un barre oblique.
Barycentre: centre d'une figure géométrique dont chaque sommet est doté d'une pondération.
Point d'équilibre entre divers points dont chacun à une masse propre. Centre de distribution des charges ou des
mases d'un objet. Si toutes les masses sont égales, on parle d'isobarycentre.
– ex. L’isobarycentre de trois points est le point de concours des médianes du triangle dont les sommets sont
ces trois points. C'est le centre de gravité.
– syn. Centre d'inertie, centre de gravité, de centre de masse
Coordonnées barycentriques**: triplet de coordonnées dans un triangle
Base de données: ensemble des données stockées sur l'ordinateur.
Ensemble d'informations structurées accessibles au moyen d'un logiciel.
Banque de données: plusieurs bases de données regroupées.
Base des logarithmes* : le logarithme de base b d'un nombre réel strictement positif est la puissance à laquelle
Base d'une élévation à une puissance ou base d'exponentiation: le nombre élevé à la puissance
Base d'un espace vectoriel*: son système d'axes; la base est définie par une série de vecteurs non colinéaires;
Base (d'une topologie): ensemble d'ouverts, chacun réunion d'éléments de cet ensemble.
Ainsi les propriétés d'une de ses bases s'appliquent à la topologie complète. Une base caractérise une topologie.
Base (angle à la -): dans un triangle isocèle, chacun des angles formés par un des côtés et la base d'u triangle
isocèle, par exemple; ils sont égaux.
Base 100 (indice -): comparaison de l'évolution de valeurs en supposant que l'un d'entre eux vaut 100.
Beauté: relation, identité ou formule considérée comme encapsulant un résultat simple pour une réalité
apparente complexe.
La relation d'Euler est un parfait exemple de beauté mathématique dont Euler disait qu'elle
révélait la présence de la main de Dieu;
Les images de fractales sont une source de ravissement sans fin;
Les démonstrations muettes; etc.
Beauté mathématique: plaisir esthétique émanant de travaux mathématiques. Mathématiques vues comme
une création artistique au même titre que la poésie ou la musique. Carl Friedriech Gauss (1777 -1855) hésitait
entre les humanités et les mathématiques. Il a alors trouvé la construction du polygone à 17 côtés et c’était
tellement beau qu’il a continué dans la voie mathématique.
Bernoulli (lois de -): loi de probabilité d'une variable aléatoire discrète qui vaut 1 avec la probabilité p et 0 avec
la probabilité q = 1 – p.
Bilan d'une épreuve qui n'admet que deux issues (épreuve de Bernoulli).
Bernstein (polynômes de -)**: polynômes servant de base à la construction des courbes de Bézier.
Bézier (courbe de -)* courbe élémentaire utilisée en conception assistée par ordinateur (CAO).– ex. Voir cette
Bézout (identité de -) ou théorèmes de Bachet-Bézout: deux nombres entiers a et b sont premiers entre eux ,
ssi on peut trouver deux entiers relatifs tels que . Connu aussi en tant que relation de Bézout, ou
encore, identité de Bachet.
Bicarrée (polynôme ou équation -): de la forme
Bijection: correspondance un pour un dans les deux sens.
Une bijection est une application (ou fonction) où, dans un ensemble d'arrivée, tous les éléments ont un
élément et un seul dans l'ensemble de départ et où le nombre d'éléments de l'ensemble d'arrivée est égal au
nombre d'éléments de l'ensemble de départ.
Bilan: état comptable d'une entreprise montrant sur deux colonnes, d'un côté, comment se finance l'entreprise
(passif) et, de l'autre, comment elle utilise ses fonds pour développer son activité (actif). La somme de l'actif est
comparée à celle du passif. La différence témoigne des bénéfices ou des pertes de l'entreprise. Ce constat est
porté dans le bilan pour équilibrer (balancer, rendre égal) le montant de l'actif et celui du passif.
Bilinéaire (application -)**: c'est une application analogue à une application linéaire, mais à deux variables.
Une application bilinéaire est une fonction combinant des éléments de deux espaces vectoriels pour donner un
élément d'un troisième espace vectoriel, et elle est linéaire dans chacun de ses arguments.
Bimédiane: dans un quadrilatère convexe, segments qui joignent les milieux des côtés opposés.
Binaire: manière de compter par 2, comme les ordinateurs avec 0 et 1
Opérateur binaire: qui comporte deux opérandes.
Binaire (relation -): se dit d'une relation d'un ensemble sur lui-même.
Prédicat binaire: un prédicat qui établit une relation entre une paire d'objets.
Un prédicat n-aire exprime une relation entre n objets.
Binôme: polynôme à deux termes.
Quand la somme de deux monômes n’est pas un monôme, c’est un binôme.
Binôme de Newton: développement d'un binôme élevé à une puissance (a + b)n .
– ex. (a+b)² = a² + 2ab + b²; (a+b)3 = a3 + 3a²b + 3ab² + b3 .
Lecture de la formule: le développement du binôme (a + b) à la puissance n est égal à la somme des termes de 0
à n, chacun étant le produit d'un coefficient binomial par a avec une puissance décroissante à partir de n, et b
avec une puissance croissante à partir de 0.
Binomial (coefficient -): coefficient du développement du binôme de Newton.
Ce coefficient donne la quantité de combinaisons de p éléments parmi q (comme au Loto). C'est le nombre
de combinaisons de n objets pris p à p.
Binomiale (loi -): loi discrète qui compte le nombre de succès d'une suite d'événements.
Elle modélise la fréquence du nombre de succès obtenus lors de la répétition de plusieurs expériences aléatoires
identiques et indépendantes. Répétition de n épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes.
Biparti (graphe -): graphe comprenant deux séries de sommets. Il est
complet si chacun des sommets de l'un rejoint tous les sommets de l'autre.
– ex. Le graphe K3,3 est un graphe biparti complet.
Bipoint: couple de points dans un ordre précis. Le premier point est
l'origine.
Deux bipoints (A, B) et (C, D) sont dits équipollents lorsque les segments
[AD] et [BC] ont le même milieu. Les points A, B, C et D sont alors les
sommets d'un parallélogramme.
Bipoints équipollents: deux bipoints (A, B) et (C, D) sont équipollents si les segments AD et BC ont même milieu.
Les segments AB et CD sont parallèles et de même mesure.
Le quadrilatère ABDC est alors un parallélogramme.
Bipyramide ou diamant: deux pyramides régulières isométriques (les mêmes) réunies par leur base.
Bit : Binary Digit. Élément d'information élémentaire dans un ordinateur à deux valeurs 0 ou 1 . Ne pas
confondre avec byte, mot anglais qui signifie octet.
Qubit ou qbit: état quantique qui représente la plus petite unité de stockage d'information quantique.
Bitmaps: mode de définition d'une image point à point (pixel par pixel). Le fichier d'une image est volumineux
comparé à une définition vectorielle.
Bissectrice d'un angle: demi-droite issue du sommet de l'angle et qui le partage en deux parties égales; notez
qu'il en existe deux pour chaque angle; la bissectrice d'un angle est son axe de symétrie.
Bissectrice d’un angle géométrique: on appelle bissectrice de l’angle géométrique xOy toute droite Oz qui
partage l’angle xOy en deux angles égaux. La bissectrice de l'angle xOy est l'unique demi-droite Oz telle que la
symétrie orthogonale par rapport à Oz échange les deux demi-droites [Ox) et [Oy).
La bissectrice de l'angle xOy est aussi l'ensemble des points qui sont à égale distance des demi-droites [OA) et
[OB): PM = PM'.
La bissectrice extérieure de l'angle xOy est la droite perpendiculaire à Oz passant par O. Si P est le symétrique
de M par rapport à O, la bissectrice extérieure de MOM' est la bissectrice de MOP.
Bissectrices d'une paire de droites sécantes: les deux bissectrices vues prcédemment.
Bissectrices d’un triangle: les bissectrices des trois angles d’un triangle ABC sont appelées bissectrices du
triangle. Les trois bissectrices intérieures sont concourantes en un point I qui est le centre du cercle inscrit dans
le triangle.
Biunivoque: Qui fait correspondre un à un, les éléments de deux ensembles.
Bloc de trois chiffres: la norme SI précise que, pour la lisibilité des nombres, leurs chiffres peuvent être groupés
par blocs de trois séparé par un espace. Le virgule (ou le point) est le séparateur décimal.
– ex. 1 000 000 ; 1 000 000, 234 567 89
Bon ordre: l’ensemble des entiers naturels ℕ est muni d’une relation d’ordre, notée : ≤ (inférieur ou égal à ...).
L’entier a est inférieur ou égal à l’entier b s’il existe un entier c tel que a soit égal à b + c.
N’importe quelle partie A de ℕ admet un élément qui est plus petit que tous les éléments de A: Si A = { 3, 4, 5, 6
, . . . , n}, le plus petit élément de A est 3.
Borne: la plus grande des valeurs (supérieure) ou la plus petite (inférieure) d'un intervalle.
Un intervalle est un ensemble ordonné de points compris entre deux bornes.
Partie bornée: une partie A de est bornée si elle est majorée par M et minorée par N. La borne M est telle
que, pour tout x de A, x M; La borne N est telle que, pour tout x de A, x N.
Cette notion de majorant, minorant et borné s'étend aux fonctions: f(x) M; f(x) N.
Ensemble borné: dans l’ensemble ℕ des entiers positifs, on a défini une relation est inférieur ou égal à . Si on
considère le sous-ensemble de N constitué des trois nombres 3, 4, 5 : A = { 3, 4, 5 }, tous les éléments de A sont
inférieurs ou égaux à 5 et ils sont tous supérieurs ou égaux à 3 ; la partie A de ℕ est bornée.
L'ensemble ℕ n’est pas borné, car on ne peut trouver un entier p tel que tous les autres lui soient inférieurs.
Soit E un ensemble sur lequel est définie une relation d’ordre (notée ≤) ; une partie de A est dite bornée s’il
existe deux éléments m et M de E tels que tout élément x de A soit à la fois inférieur ou égal à M et supérieur ou
égal à m :
Tout intervalle fini de ℝ (ensemble des nombres réels) est borné.
Application bornée: une application f d’un ensemble E vers un ensemble F muni d’une relation d’ordre est dite
bornée si l’image par f de E est une partie bornée de F.
Par exemple, l’application f de l’intervalle [0, 1] dans R qui à tout nombre réel x de [0, 1] fait correspondre le
nombre réel f(x) = 2x + 1 est bornée, car si x est compris entre 0 et 1, alors f(x), par exemple 2x + 1, est compris
entre 1 et 3.
Boule: volume compris dans la sphère; parfois nommée sphère si pas de confusion possible; la boule de centre
O et de rayon r est l'ensemble des points M de l'espace tels que .
Boustrophédon (transformation -)**: sorte de transformation en zigzag. Tient son nom de l'écriture ancienne
en boustrophédon qui allait de gauche à droite puis continuait de droite à gauche, ainsi de suite.
Nombres boustrophédon: Suite de nombres issues des diverses permutations alternées d'un jeu de nombres.
Ex: U4 = 5 car les permutations alternées sont: (1324), (1423), (2314), (2413) et (3412). Ces nombres sont liées
aux nombres d'Euler et ceux de Bernoulli.
Brachistochrone (courbe -): courbe dans un plan vertical sur laquelle un point matériel pesant placé dans un
champ de pesanteur uniforme, glissant sans frottement et sans vitesse initiale, présente un temps de parcours
minimal parmi toutes les courbes joignant deux points fixés.
Branche ou arête d'un graphe: chaque ligne qui joint deux sommets dans un graphe.
Branche principale d'une fonction: partie retenue comme utile pour la suite du raisonnement.
Par exemple, la partie positive d'une racine carrée est la branche principale de la fonction x1/2 (racine carrée
avec racines positives comme négatives).
Brownien (mouvement -): mouvement erratique, aléatoire, dans tous les sens; distribution statistique selon
une loi gaussienne;
Mouvement incessant de particules microscopiques en suspension dans un liquide ou dans un gaz, dû à
l'agitation thermique des molécules du fluide; phénomène fut découvert en 1827 par le botaniste britannique
Robert Brown; en 1905, Albert Einstein établit une description mathématique du phénomène; le nombre
d'Avogadro fut évalué par le physicien français Jean-Baptiste Perrin, à partir d'une étude quantitative du
mouvement brownien.
c = 299 792 458 m/s Célérité de la lumière dans le vide; valeur exacte.
Calabi-Yau (variété de -): variétés ("surfaces") particulières de dimension quatre ou plus (Exemple en
illustration). Utiles pour tenter d'unifier la relativité générale et de la mécanique quantique avec la théorie des
super cordes. En effet, pour assurer sa cohérence mathématique, notre espace-temps devrait posséder 6 ou 7
dimensions supplémentaires.
Caractère quantitatif: le prix d'un objet, la hauteur des arbres ou tout autre critère d'étude en statistique
auquel on peut donner une valeur; un caractère quantitatif peut être soit discret soit continu.
Caractère qualitatif: ce sont des noms et pas des nombres; ex: les produits d'un magasin.
Caractériser des éléments mathématiques : décrire les propriétés propres à ces éléments.
Caractéristique: désigne un élément qui permet de distinguer des objets d'une même famille, de nature
semblable.
Caractéristique (d'un logarithme): partie entière d'un logarithme décimal.
La partie décimale à rajouter à la partie entière s'appelle mantisse.
– ex. log10 (120) = log10 (10² × 1,2) = 2 + log10 (1,2) = 2 + 0,07918…
Cartésien: caractérise ce qui repose sur la représentation des points du plan par un couple de nombres (x et y).
Ce qui est appelé le système de coordonnées cartésien ou repère cartésien.
Cartésien (système de coordonnées – ou repère – ou graphique -): système d'axes
à deux ou trois axes.
Graphique dont les axes rectilignes se croisent au point d’origine des
coordonnées.
– ex. Graphique ou repère, cartésien orthogonal (axes perpendiculaires) et
orthonormé (mêmes unités de longueur sur les axes) – Illustration.
– v. Repère
– a. Cartesian coordinate system, rectangulat coordinates
Produit cartésien de l'ensemble E par l'ensemble F: ensemble de tous les couples associant un élément de l'un
à un élément de l'autre.Sorte de résumé d'une table de multiplications non exécutées. Voir illustration.
Équation cartésienne: d'une manière générale, une équation cartésienne dans le plan s'écrit: f(x) = 0. La
fonction f(x) peut être représentée par une courbe f(x, y) = 0 dans un système de coordonnées cartésien.
– ex. équation d'une droite: ax + by + c = 0. Équation du cercle de rayon 1, cad. tous les points à la distance 1 de
l'origine: x² + y² - 1 = 0.
Catalan (nombres de -)* nombres utilisés en combinatoire. Très nombreuses applications.
Cauchy (suite de -)**: suite de réels, de complexes, de points d'un espace métrique ou plus généralement d'un
espace uniforme, dont les termes se rapprochent les uns des autres. Ces suites sont celles susceptibles de
converger. Elles sont au centre de la définition de la complétude.
Cavalière (perspective -): projection (représentation) en 2D d'objets 3D, sans effet de fuite.
Cayley (table de -): sorte de table de "multiplication" (tableau à double entrée) utilisées pour définir une loi de
composition interne (une opération) sur un groupe fini.
Sa lecture est riche d'enseignement: étude des propriétés du groupe fini qu'elle représente.
Graphe de Cayley*: représentation de la table par un graphe dès que la quantité de variables grandit. Cette
représentation permet de repérer la structure interne du groupe: identification de générateurs, de sous-groupes
qui via la même loi vont redonner tous les éléments du groupe.
Célérité: synonyme de vitesse pour une onde; sa vitesse de propagation;
Cellule d'un polytope: un polyèdre (3D) possède des arêtes et des faces. Un polytope (>3D) possèdent en plus
des cellules
Centile: partage une population en cent parties de même effectif.
– ex. le quatre-vingt-quinzième centile (ou nonante-cinquième centile) est la valeur telle que 95 % des valeurs
mesurées sont en dessous et 5 % sont au-dessus.
Centrale (symétrie -): l'image M' d'un point M est son symétrique par rapport à un point O, le centre de
symétrie.
C'est une transformation affine, une involution.
– ex. le 9 est l'image du 6 par symétrie centrale (Illustration)
Chaos (théorie du -)* certains phénomènes, même modélisés par des équations parfois simples, semblent
complètement erratiques; ils font partie de cette nouvelle branche des mathématiques.
Étude du comportement de systèmes très sensibles aux conditions initiales.
Chat-GPT: generative pre-trained transformer. Une intelligence artificielle formée à base de plusieurs couches
de neurones informatiques et utilisant l'apprentissage par renforcement guidé par l'humain.
Chat-GP-3, mis en service en 2023, compte 175 milliards de paramètres et a été entrainé à partir de 570 Go de
textes.
– v. IA, Réseaux de neurones, Machine learning & Deep learning
La modélisation d'un texte passe par la vectorisation. Un texte est vu comme une suite de mots, et chaque suite
de mots est représentée par un vecteur dans l'espace de tout le vocabulaire utilisable. L'algorithme GPT consiste
à prédire le mot n+1 connaissant les mots de 1 à n.
Chemin: sur un graphe, enchainement de liens. Suite finie d'arcs consécutifs dans un graphe orienté.
Un chemin relie un point initial à un point final.
– voisin: si le graphe n'est pas orienté, il s'agit d'une chaine.
– v. Chemin eulérien: tracé en un seul trait, topologie
Lacet: chemin fermé.
Chemin sur réseau: ligne brisée prenant appui sur les points d'un quadrillage régulier (réseau).
Un tel chemin est définit par une suite de couple de coordonnées.
La quantité de chemins pour rejoindre un point de coordonnées (a, b) est le coefficient binomial ..
Chemin auto-évitant: chemin sur réseau qui ne repasse jamais sur le même point.
Graphe chemin: arbre où chaque nœud est de degré deux, au plus.
Graphe eulérien: un chemin qui passe par toutes les arêtes exactement une fois.
Graphe hamiltonien: graphe qui a au moins un cycle passant par tous les sommets exactement une fois, et ce
cycle est appelé cycle hamiltonien
– v. Graphe hamiltonien–
Chiffre: chacun des symboles permettant d'écrire les nombres.
En numération décimale les chiffres sont 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.
En hexadécimal on ajoute A, B, C,D, E et F.
En binaire ce sont simplement 0 et 1.
– étym. Le mot chiffre vient curieusement de l'arabe sifr qui veut dire zéro, vide; en italien il est
devenu cifra (tchifra)
Il existe plusieurs manières d'écrire le même nombre: 1,5 = 1 ½ = 15/10 = 3/2 …
Chiffrement ou cryptage: comment écrire des messages secrets avec des chiffre; généralisation à toute
méthode pour obtenir un message secret.
– ex. Un algorithme qui permet de chiffrer des données.
– v. Cryptographie
Chinois (théorème -): solution à un type de problème impliquant des restes de division (des congruences)
– v. Théorème des restes chinois avec des exemples
Chisanbot: opérations réalisées avec les doigts façon boulier.
Classification décimale universelle (CDU): numérotation des connaissances par rubriques numérotées.
– ex. 5: Sciences exactes; 51: Mathématiques; 511: Théorie des nombres
– v. Classification universelle
– a. Universal Decimal Classification (UDC)
Clique d'un graphe: sous-ensemble des sommets d'un graphe dont le sous-graphe induit est complet, c'est-à-
dire que deux sommets quelconques de la clique sont toujours adjacents.
Généralisation à une structure donnée dans un ensemble. La théorie de Ramsey dit qu'une telle structure
monochromatique est inévitable pour un ensemble suffisamment grand.
Le nombre-clique est la taille de la plus grande clique.
Cloche (courbe en -)*: courbe de Gauss, représentative de nombreux phénomènes de hasard.
– fonction: loi normale
– v. Courbe en cloche, Gauss
Clos (ensemble algébriquement -)** généralisation de la notion d'ensemble fermé ou stable.
Coaxial: objets qui partagent le même axe.
– ex. Cylindres coaxiaux; câbles coaxiaux.
– a. Coaxial, coaxal
Cocycliques (points -): points appartenant tous au même cercle.
Deux points ou trois points non alignés sont toujours cocycliques.
– v. Cocyclique, concentriques, puissance d'un point, théorème de Ptolémée, quadrilatère et réflexions
Code: système de lettres, chiffres ou symboles servant à communiquer un message.
Le code: langage de programmation qui sert à créer des logiciels (des programmes informatiques).
Code binaire: code (ou programme) en langage binaire, indispensable pour communiquer avec le matériel de
l'ordinateur.
Coder: transformer un message pour le traiter, le compacter (compresser), le transmettre, le rendre
incompréhensible aux tiers, indéchiffrable
– v. Chiffrement RSA, cryptologie
Coefficient: nombre multiplicatif dans une expression algébrique.
– ex. Pour le polynôme 3x² – 4x + 10, les coefficients sont: 3, -4 et 10.
– v. Paramètre, scalaire
Coefficient directeur: valeur du coefficient a dans l'équation de la droite y = ax + b.
Témoigne de la pente de la droite (Illustration).
Le coefficient peut être positif (montée), nul (plat) ou négatif (descente).
La droite verticale a une pente indéfinie (division pas zéro impossible).
Coefficient de proportionnalité: facteur par lequel il faut multiplier tous les nombres d'un ensemble (d'une
suite de nombres) pour obtenir tous les autres.
– ex. Entre {1, 2, 3} et {10, 20, 30} le coefficient de proportionnalité est 10.
– v. Suites proportionnelles, constante de proportionnalité
Coefficient binomial ou coefficient du binôme: Voir en Coefficients du binôme
Cœur (par -): de mémoire, sans recours à autre chose que sa tête.
Connaitre par cœur: savoir complètement, à fond, sans se tromper.
Cohomologie: d'une manière générale, la cohomologie mesure dans quelle mesure les
choses qui peuvent être faites localement ne peuvent pas être faites à grande échelle. Exemple: le tribar
(illustration): on peut réaliser physiquement un morceau par l'objet entier quelle que soit la colle ou la soudure
utilisée.
Col (point-col ou point-selle): qui est minimum selon un axe et maximum selon un autre
Point de passage au col (flèche rouge) sur cet exemple de paraboloïde hyperbolique.
Colinéaires (points -): qui appartiennent à un même droite.
Colinéaires (vecteurs -): qui appartiennent à la même droite ou à des droites parallèles; ce sont des vecteurs qui
ont même direction.
Collection: mot générique pour indiquer un regroupement d'objets similaires au sens classique et intuitif de
chacun. Une collection d'objets mathématiques est un ensemble.
On ne peut pas utiliser le mot groupe qui est un ensemble très particulier.
Compilateur: en informatique, programme de traduction d'un langage en un autre, habituellement d'un langage
proche de l'humain (dit langage évolué) vers un langage plus proche de la machine matérielle, et cela en
cascade jusqu'au codage ultime des instructions en binaire.
– a. Compiler
Complément: le complément à m de n est le nombre qu'il faut ajouter à n pour obtenir m.
Le complément à 10 de 7 est égal à 3 (pour certains: 8 + 5 = (8+2) + 3 = 13.
Complément (logique): C'est le nombre binaire obtenu en inversant chaque bit.
La fonction OU entre le nombre et son complément est égale à un nombre binaire fait de "1".
Complémentaires (angles -): dont la somme vaut 90°, soit / 2 = 1, 57 … radian. Ils forment un angle
droit (Illustration)
Ils ne sont pas forcément voisins; pourvu que la somme soit 90°.
Dans un triangle rectangles des deux angles non-droits sont complémentaires.
Complémentaires (ensembles -): ensembles dont la réunion forme l'ensemble total.
Tous les éléments de l'univers qui ne sont pas dans l'ensemble considéré.
Complémentaires (événements): événements disjoints dont la somme des probabilités est 1.
Toutes les issues qui ne sont pas l'événement considéré.
Complémentaires (couleurs): couple de couleurs qui, mélangées, annulent la perception de couleur, produisant
un gris neutre.
Complémentaire (triangle -): triangle dont les sommets sont les points milieux des côtés d'un triangle donné; les
deux triangles sont homothétiques.
Complémentation: en logique, prendre la négation d'une proposition.
Complet: Graphe complet ou polygone complet: graphe ou polygone muni de toutes les arêtes ou diagonales.
– v. Graphe complet, nombres de Ramsey (coloration des graphes complets)
Graphe biparti complet: chaque sommet du premier ensemble est relié à tous les sommets du second
ensemble.
Jeu à information complète: jeu où le hasard est exclu comme aux échecs ou au jeu de GO.
Jeux de stratégie combinatoire abstraits (abstrait car ne fait référence à rien dans le monde réel, contrairement
aux jeux de simulation, par exemple).
Espace complet**: espace qui n'a pas de trou, aucun point manquant.
Avec la notion usuelle de la distance, l'espace des nombres réels est complet, mais pas celui des nombres
rationnels.
Un espace complet est un espace métrique dans lequel toute suite de Cauchy est convergente.
Complexe (nombre -): nombre (z) composé dune partie réelle (a) et d'une partie imaginaire (b) introduite par le
symbole i, soit z = a + ib.
a est la partei réelle, b la partie imaginaire et i l'unité imaginaire
Sa forme polaire est z = r (cos + i sin ) avec r le module et l'argument.
Complexité d'un objet* comment caractériser la difficulté d'appréhender un objet mathématique? Deux pistes:
donner la taille du plus petit algorithme permettant de décrire l'objet; déterminer le temps de calcul de
l'algorithme minimal décrivant l'objet
Composante: dans un couple (x, y), l’élément x est appelé première composante du couple et l’élément y
deuxième composante.
– a. Component
Composé (nombre -): nombre qui peut se mettre sous a forme d'une multiplication de deux nombres; nombre
non-premier; ex: 4 = 2 x 2, 20 = 2 x 2 x 5, 100 = 4 x 25 = 2 x 2 x 5 x 5 = 2² x 5² .
– v. Nombre composé
– a. Composite number: a positive integer that can be formed by multiplying two smaller positive integers.
Composée d'une application: résultat de cette application, notamment d'une loi de composition interne.
– ex. Si le composé x*y appartient à l'ensemble de départ, l'ensemble est fermé.
– v. Vocabulaire des structures algébriques
– a. Map (function) refers to the action of applying a function to the elements of its domain
Le résultat de l’addition de deux nombres entiers x et y est appelé somme de ces deux nombres et noté x + y; le
résultat de la multiplication de l’entier x par l’entier y est appelé produit de ces deux nombres et noté x × y
ou xy.
De façon générale, si un ensemble E est muni d’une loi de composition interne, dont le symbole est noté * (par
exemple), le résultat de la composition de x et de y est appelé le composé des deux éléments x et y et noté x * y.
Règle de dérivation des fonctions composées ou règle de la chaine*: formule explicitant la dérivée d'une
fonction composée pour deux fonctions dérivables.
– ex. Une variable y dépend de u et u de x, le taux de variation (la dérivée) de y en fonction de x se calcule selon
la formule indiquée.
– a. Chain rule
Composition de fonctions ou d'applications: procédé de construction d'une fonction dite composée, à partir de
deux autres.
– notation: g o f. Lue g rond f. Calcul par g( f(x) ).
– attention: la loi de composition n'est pas commutative.
– ex. si f(x) = x + 2 et g(x) = x² alors g o f = (x+2)².
– v. Loi de composition
– a. Function composition: an operation ∘ that takes two functions f and g, and produces a function h = g
∘ f such that h(x) = g(f(x)).
Compréhension: un ensemble est défini en compréhension s’il est défini à l’aide d’une propriété que possèdent
tous ses éléments et qu’ils sont les seuls à posséder.
– ex. La phrase les nombres entiers positifs ou nuls multiples de 3 et plus petits que 20 définit l’ensemble { 0, 3,
6, 9, 12, 15, 18 } en compréhension.
On note aussi :
Compression de données** (ou codage de source): compresser une suite d'information, c'est coder cette
information de sorte qu'elle occupe moins de place en mémoire, sans détériorer l'information initiale, ou de
manière imperceptible dans le cas des images, par exemple.
– ex. 111123344444455 (15 chiffres) sera comprimé en 4112236425 (10 chiffres) en comptant la quantité de
chiffres.
Les techniques de compression sont nombreuses et plus sophistiquées que dans cet exemple simpliste.
– ex. MPest une méthode de compression avec perte d'un signal audio; JPEG est utilisé pour les images.
– v. Entropie de l'information, compression et parcimonie
Data compression, source coding, bit-rate reduction: the process of encoding information using fewer bits than
the original representation
Concaténer (concaténation): assembler, mettre bout à bout pour ne faire qu'un; ex: concaténer 123 et 456
donne 123456.
Une concaténation de 1forme les repunits.
– étym. Latin: cum, ensemble et catena, chaine.
– v. Mot de Fibonacci, exemple de programmation avec concaténation, exemples avec les "doublement carrés"
ou encore le jeu des six chiffres pour faire 100.
– a. Concatenate
Concave: synonyme de rentrant, qui présente un creux; pour retenir: idée d'une courbe concave dans un verre,
son ventre pend vers le bas, vers la cave, comme la bouche du smiley heureux
– v. Convexe (antonyme)
– a. Concave and convex
Humour: un cave, en argot, est une personne un peu bête, un peu con. Mais ce n'est pas une personne qu'on
vexe facilement.
Condensées (mathématiques -)**: théorie développée par Dustin Clausen et Peter Scholze qui vise à unifier
divers sous-domaines mathématiques, notamment la topologie, la géométrie complexe et la géométrie
algébrique.
– v. Théorie des représentations, programme de Langlands
– a. Condensed mathematics
L'objectif est de créer de nouvelles fondations pour la topologie, en remplaçant la notion traditionnelle d'espace
topologique (dont les exemples incluent la sphère et le doughnut) par des objets plus polyvalents qui sont
appelés ensembles condensés. Dans cette nouvelle perspective, les espaces topologiques sont pensés comme
étant assemblés à partir d'infinis points de poussière collés les uns aux autres, les perfectoïdes.
En 2019, Peter Scholze établit qu'un domaine mathématique appelé analyse fonctionnelle réelle fonctionne
toujours si vous remplacez les espaces topologiques par des ensembles condensés. Un théorème majeur des
maths pures.
Condition nécessaire: Pour qu’un nombre entier positif supérieur à 2 est premier s'il est impair (car un nombre
pair supérieur à 2 et divisible par 2).
On dit que la condition x est impair différent de 1 est une condition nécessaire pour que x soit premier.
Condition suffisante
La condition x est impair ne suffit pas pour que x soit premier. Par exemple, 15 est impair mais non premier,
puisque divisible à la fois par 3 et par 5. Cette condition n’est donc pas suffisante.
En revanche, x étant un nombre entier positif, la condition : la somme des chiffres de x est un multiple de 3 est
une condition suffisante pour que x soit divisible par 3, car on a l’implication : Somme des chiffres de x multiple
de 3 → x divisible par 3.
Si x est divisible par 3, alors la somme de ses chiffres est multiple de 3 et aussi si la somme des chiffres de x est
multiple de 3, alors x est divisible par 3. On dit que la condition : la somme des chiffres de x est multiple de 3 est
une condition nécessaire et suffisante pour que x soit divisible par 3.
Cône: figure engendrée par une droite (génératrice) passant par un point et s'appuyant sur une courbe fermée
(directrice).
Ensemble de droites passant par un même point, appelé sommet du cône, et rencontrant une courbe (C)
appelée directrice du cône. Les droites sont appelées génératrices du cône.
Si la courbe (C) est un cercle et si le point S se trouve sur l’axe de ce cercle, le cône est dit cône de révolution.
L’axe du cercle est appelé axe du cône.
Cône de révolution: cône classique, celui dont la directrice est un disque et dont le sommet se trouve sur l'axe
du disque; solide engendré par la rotation d'un triangle rectangle sur l'un de ses côtés.
– ex. abat-jour ou bille de bois
– étym. Grec: konos, cône, pomme de pin
– v Cône, conique, pyramide.
– a. Cone, cone height formula, slant height of cone, base area
of a cone, lateral area of a cone
Conique* nom générique des paraboles, hyperboles et ellipses (et le cercle comme ellipse particulière);.
Ces figures résultent de l'intersection d'un cône de révolution par un plan.
– v. Coniques
– a. Conic or conic section: a curve obtained as the intersection of the surface of a cone with a plane.
Conjugué d'un nombre complexe*: nombre complexe qui conserve sa partie réelle, alors que la partie
inamgianre est son opposé: a – ib est le conjugué de a + ib.
– notation:
Le produit d'un nombre e t son conjugués donne un nombre réel.
– ex. (3 - 2i) (3 + 2i) = 9 – 4(i²) = 9 + 4 = 13
Une astuce qui consiste à rendre réel le dénominateur d'une fraction et ainsi poursuivre les calculs.
Conjugué de deux points: Deux points A, B sont conjugués par rapport à deux autres C, D s'ils sont tous alignées
et en division harmonique.
– a. Harmonic conjugate
Graphe connexe: Un graphe non-orienté est connexe s’il existe une chaine reliant chaque couple de sommets.
Un graphe orienté est fortement connexe s’il existe un chemin reliant chaque couple de sommets.
– v. Vocabulaire des graphes
– a. Connected graphs
Connecteur logique: mot qui relie des propositions: et, ou, si, alors, non …
Un connecteur logique est un opérateur booléen utilisé dans le calcul des propositions.
– v. Logique formelle, Logique de Boole
– a. Logical connective, logical operator
Connexe (topologie): d'un seul bloc, d'un seul tenant, d'un seul morceau.
– v. Topologie
Conoïde*: surface réglée dont toutes les droites (génératrices) sont parallèles à un plan directeur et passent par
une droite (l'axe).
Lorsque le plan directeur et l'axe sont perpendiculaires, le conoïde est dit droit.
– v. Nouveau conoïde de Fermat
– a. Conoid
Consistance ou cohérence logique**: une assertion ne peut pas être à la fois vraie et non vraie.
Il n'est pas possible de tout démontrer à partir des axiomes de la théorie concernée.
Une théorie est cohérente ou non-contradictoire s'il existe une structure telle que tous les axiomes de la théorie
sont vrais dans cette structure.
– v. Incomplétude
– a. Consistency
Constantes dans une expression: valeurs connues par opposition aux variables.
– ex. Dans ax² + bx + c, x est la variable et a, b et c sont des constantes ou des coefficients.
Fonction constante: qui conserve la même valeur quelles que soient les valeurs des variables d'entrée.
Une fonction est constante si et seulement si son image est réduite à un singleton.
Une fonction constante d'une variable réelle est représentée par une droite parallèle à l'axe des abscisses.
La dérivée d'une fonction constante est nulle.
– a. Constant function: output value is the same for every input value
Application constante: Une application d’un ensemble E dans un ensemble F est dite constante si, pour tout
couple (x, y) d’éléments de E, on a : f(x) = f(y).
Tous les éléments de E ont la même image: a (a F).
On dit souvent (par abus de langage) que l’application est constante et égale à a.
Constructible (nombre -)** : mesure d'un longueur qui est constructible à la règle et au compas en un nombre
fini d'étapes.
Tout nombre constructible est algébrique.
– ex. Racine carrée de 2 est constructible, mais la racine cubique, non.
– v. Construction géométrique des nombres
– a. Constructible numbers
Construction à la règle et au compas: exercice, jeu, défi qui consiste à pouvoir dessiner une figure avec ces deux
seuls instruments, sans mesurer quoi que ce soit.
– v. Règle, compas
– v. Constructibles
– a. Constructible: Gauss showed that some polygons are constructible but that most are not.
Straightedge and compass construction or ruler-and-compass construction or classical construction,
Contexte mathématique: problème de pure mathématique sans relation avec le monde réel.
– ex. calculez l'hypoténuse d'un triangle rectangle.
Dans un contexte réel, donnez les mesures pour que deux murs soient à angle droit (un classique des maçons:
60, 80, 100).
Continu (caractère -): en statistique, un caractère quantitatif continu prend toutes les valeurs dans un intervalle.
Il faut les numériser pour les rendre discrètes et les traiter.
Il existe deux sortes de caractères quantitatif: les discrets et les continus.
– v. Caractère
– a. Continuous variable, A quantitative variable may be continuous or discrete.
Hypothèse du continu: l'infinitude des nombres réels est plus grand que l'infinitude des nombres entiers, et
aucun ensemble ne s'intercale entre les deux; rien entre et ;
– v. Aleph, cardinal, diagonale de Cantor
– v. Hypothèse du continu
Continuité notion utilisée pour indiquer qu'une fonction évolue "docilement", sans rupture.
La continuité d'une application f en un point x est le fait que f(y) est de plus en plus proche de f(x) quand y se
rapproche de x.
Si une application est continue en tout point de l'intervalle [a, b], alors f(x) prend toutes les valeurs entre f(a) et
f(b).
– v. Analyse
– a. Continuity
Contradiction: lorsque une proposition se retrouve vraie et fausse à la fois; une contradiction existe lorsque
deux affirmations, idées, ou actions s'excluent mutuellement;
la contradiction est une relation existant ente deux ou plusieurs termes ou deux ou plusieurs propositions dont
l’une affirme ce que l’autre nie; A et non-A sont contradictoires;
ex: tous les moutons du troupeau sont blancs et j'ai vu un mouton noir dans le troupeau.
– v. Tiers exclu
– a. Contradiction, law of excludes middle
Contrainte: force appliquée sur une surface donnée à l'intérieur d'un corps.
– a. Stress
Étirement : contrainte de tension.
Écrasement: contrainte de compression.
Cisaillement: forces opposées s'exerçant sur les côtés opposés d'un matériau.
Contraire (événement -): en probabilité, un événement et son contraire ne peuvent pas se produire ne même
temps, mais la probabilité des deux réunis est certaine (égale à 1).
Le contraire d'un événement est son complémentaire dans l'ensemble des possibles.
– v. Probabilité
– a. Complementary event: the complement of any event A is the event not A.
Contraire (propositions -): deux propositions contraires s'appliquent à l'ensemble tout entier, indépendamment
Contraposée*
Si a b (a implique b ou si a alors b), la proposition contraposée est (non b) (non a).
– ex. La proposition contraposée de la proposition « s'il pleut, alors le sol est mouillé » est « si le sol n'est pas
mouillé, alors il ne pleut pas ».
– v. Implication
– a. Contraposition
Réciproque de: si A alors B: si B alors A
Contraposée de: si A alors B: si non B, alors non A
Contre-exemple: un seul exemple qui suffit à infirmer une propriété supposée (conjecturée).
– ex. Tous les nombres premiers sont impairs. Non, car 2 est premier et pair (même s'il est le seul premier pair).
– v. Conjecture (fausse) de De Polignac, conjecture (fausse) de Polya.
– a. Counterexample: any exception to a generalization, counter-proof
Convergente (suite -): La suite Un est convergente si elle admet une limite quand n tend vers l'infini.
– notation:
– v. Suite, divergente
– a. If a limit exists, the sequence is called convergent; if not: divergent .
Convergent (procédé -): procédé (algorithme) de calcul itératif, qui à partir d'une valeur initiale, finit par
approcher une valeur limite, solution du problème cherché. La convergence est plus ou moins rapide.
Conversion d'unités, de mesure: Passage d'une unité de mesure à un autre par application de coefficients.
– v. Conversion des unités
– v. Conversion of units, conversion factor
Objet convexe: tel qu'un segment de droite qui relie deux points
quelconques de cet objet est entièrement à l'intérieur de cet objet.
Les polygones ou polyèdres réguliers sont convexes. Un polygone convexe est situé entièrement d'un seul côté
d'une ligne passant par chacun de ses côtés. Un polyèdre convexe est situé entièrement d'un seul côté d'un
plan passant par chacun de ses faces.
Autre propriété: en parcourant le périmètre de la figure dans le sens horaire par exemple, on pivote toujours
dans le mêmes sens (la droite, par exemple) pour tracer le côté suivant.
– v. Icosagone
Fonction convexe**: soit une fonction définie sur un intervalle (a, b) de ℝ et soit (C) sa courbe représentative. Si
M est le point de (C) d’abscisse x et N le point de (C) d’abscisse y, on dit que la fonction est convexe si, pour tout
nombre z compris entre x et y, le point de (C) d’abscisse z (P) est situé au-dessous du point Q de la droite MN qui
a pour abscisse z.
– ex. f(x) = x² : fonction convexe; f(x) = x3 : fonction non convexe sur un intervalle de la forme (- a, + a).
– a. Convex function
Convolution (produit de -)**: produit entre deux fonctions qui en donne une sorte de moyenne glissante.
Opération sur deux fonctions qui en produit une troisième, laquelle reflète comment la forme de l'une est
modifiée par l'autre.
On utilise ce produit en électronique pour l'écriture des filtres passe-bande.
En mathématiques, il sert à approximer et régulariser des fonctions.
– v. Multiplication rapide
– a. Convolution
Coordonnées: valeurs lues sur les axes d'un graphique muni d'un système d'axes (x, y, z …) et qui suffisent pour
déterminer la position d'un point.
– types: cartésiennes, polaires, cylindriques, sphériques, homogènes.
– v. Abscisse (x), ordonnée (y), et cote (z).
– v. Coordonnée
– a. Coordinates, abscissa, ordinate, applicate
Coordonnées du milieu d'un segment: soit les extrémités du segment A(x, y) et A'(x', y'), les coordonnées de M,
milieu du segment AB, sont (x + x') / 2 et (y + y') / 2.
– v. Théorème du point mileu
– a. Midpoint coordinates of a segment
Coplanaires (vecteurs -): qui appartiennent au même plan ou à des plans parallèles.
– v. Colinéaire et coplanaire
Copule**:
En linguistique, mot qui lie le sujet d’une proposition avec l’attribut. En français, le verbe être est une copule.
En logique, c'et le verbe être qui lie le prédicat au sujet.
En théorie des probabilités, la copule est utilisée pour décrire la dépendance entre variables aléatoires sans se
préoccuper de ses lois marginales.
– étym. ne latin, copula signifie: lien, laisse, union. De cum avec et apere, attacher.
– a. Copula
En théorie des graphes: arête reliant deux sommets non-adjacents d'un cycle.
– v. Cordes, partage du cercle par ses cordes
– a. Chord
Corde focale: corde qui passe un point focal d'une conique (parabole et ellipse).
La corde latus rectum est une corde focale perpendiculaire à l'axe principal de la conique.
– a. Focal chord: a chord that passes through the focus of a parabola or an ellipse.
Cornet: solide formé de l réunion d'un cône régulier à base circulaire et d'une demi-sphère.
Image d'un cornet à glace surmonté d'une boule.
Corps* ensemble de nombres stable par division. Par exemple, l'ensemble des nombres complexes dont la
partie réelle et la partie imaginaire sont des rationnels est un corps de nombres; Ensemble ayant deux lois de
composition interne, dont la première lui donne une structure de groupe commutatif et la seconde donnant aux
éléments non nuls la structure de groupe, et de plus la seconde loi étant distributive par rapport à la première
– v. Corps, anneau, vocabulaire des structures algébriques
– a. Field: set on which addition, subtraction, multiplication, and division are defined and behave as the
corresponding operations on rational and real numbers do.
Corps
CorpsCorps
convexe
Fini Corps gauche, algèbre à division
Field
Convex
Galois
bodyfield, finite
Division
fieldalgebra, division ring, skew field
Corps fini ou corps de Galois**: famille de polynômes en quantité finie via les congruences.
Manière de passer du monde infini des polynômes à un monde fini.
– ex. avec le premier degré, il n'existe que deux polynômes: x et x + 1.
Coefficient de corrélation entre deux variables numériques: il est égal au rapport de leur covariance et du
produit non nul de leurs écarts types. Il est compris entre -1 et 1.
– v. Big Data
– a. Correlation coefficient
Correspondants (angles -): angle d'un même côté d'une sécante à deux droites parallèles
– v. Types d'angles, alternes internes
– a. Corresponding angles
– v. Trigonométrie
– a. Cosecant
Cosinus: dans un triangle rectangle et pour l'un des angles, valeur du rapport de la longueur du côté adjacent à
celle de l'hypoténuse (pour retenir: cosinus avec le côté à côté ); ex:
– v. Trigonométrie
– a. Cotangent
Cote: valeur lue sur la ligne verticale (z) d'un repère tridimensionnel.
– proches: Abscisse, ordonnée
– v. Coordonnées
– a. Applicate: The z-coordinate, similar to abscissa and ordinate for the x- and y-coordinates, respectively.
Couple: deux nombres ou deux objets dans l'ordre indiqué; paire ordonnée.
– notation: (9, 8)
– propriété: (a, b) = (c ,d) ssi a = c et b = d.
– v. Doublet, bipoint, k-tuple, paire
– a. Ordered pair
Couple: objet mathématique formé à partir de deux objets x et y, que l’on note (x, y). x s’appelle première
composante du couple et y deuxième composante du couple.
Donc, en général, si x et y ne sont pas égaux, les deux couples (x, y) et (y, x) sont distincts.
Parfois, pour insister sur cette importance de l’ordre des éléments x et y, on donne le nom de couple ordonné à
un couple.
Courbe ou ligne courbe: ligne dessinée par un point qui se déplace continument dans le plan, sans
rebroussement.
– v. Courbes élémentaires, arc de cercle
– a. Curve or curved line: not a straight line
Une courbe (objet à une dimension) dans un espace à n dimensions est caractérisée par trois paramètres:
Dimension de l'espace: D = 2, 3, 4 …
Covariance*: nombre permettant d'évaluer le sens de variation de deux variables aléatoires (ou de deux séries
de données numériques) et, ainsi, de qualifier l'indépendance de ces variables.
Si deux variables aléatoires sont indépendantes alors leur covariance est nulle, mais la réciproque est fausse.
– v. Corrélation
– a. Covariance: a measure of the joint variability of two random variables
Crédit: en comptabilité, c'est la somme que l'on me doit et je crois que je vais être remboursé un jour; partie
d'un compte qui mentionne les sommes dues; c'est un avoir, une créance;
Il me doit de l'argent: je suis son créancier, il est mon débiteur.
– étym. Latin creditum, de credere, croire:
– Contraire: débit
– v. Solde, balance, bilan
Crible d'Ératosthène: façon de trouver les nombres premiers par élimination successives des multiples de 2, 3, 5,
7…
– v. Crible d'Ératosthène, crible de la roue
– a. Sieve of Eratosthenes: an algorithm for finding all prime numbers up to any given limit.
Crible (théorie des cribles) : généralisation aux méthodes permettant de dénombrer ou d'estimer la quantité
d'éléments dans un sous-ensemble de nombres entiers. Une branche de la théorie des nombres.
– v. Cribles – Types
– a. Sieve theory
Critère de divisibilité ou caractère de divisibilité: règle qui permet de déterminer si un nombre est divisible par
un autre nombre donné.
– ex. un nombre est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est divisible par 3;
– v. Divisibilité, critères de divisibilité par un nombre k
Crochet: [ ]
– a. Square bracket
Cryptarithme: en récréation mathématique, opération formée de lettres à remplacer par des chiffres de façon à
rendre l'opération exacte.
– v. Cryptarithme, alphamétique
Cryptographie: comment écrire des messages secrets, que personne ne peut comprendre sauf le destinataire;
ensemble des techniques permettant de protéger une communication au moyen d'un code graphique secret;
vient du grec kruptos, caché, et graphein, écrire
– v. Cryptologie, chiffrement
– a. Cryptography
Cube: volume dont les six faces sont carrées et égales comme le dé à jouer; parallélépipède rectangle à face
carrées égales; les 12 arêtes sont aussi de même longueur
– v. Cube, polyèdre
– a. Cube: a three-dimensional solid object bounded by six square faces, facets or sides, with three meeting at
each vertex.
Cube d'un nombre: ce nombre a multiplié par lui-même trois fois, noté a3 (1 000 est le cube de 10 car 10 x 10 x
10 = 1 000); 27, 64, 125 sont des cubes parfaits
– v. Puissance, carré, racine
– v. Nombres cubes.
– a. Cube: the third power of a number. Élever au cube: to cube
Cube de Rubik: casse-tête géométrique tridimensionnel composé de 26 petits cubes visibles, inventé en 1974
par le Hongrois Erno Rubik.
– v. Cube de Rubik
– a. Rubik's cube
Racine cubique: nombre tel que multiplié trois fois par lui-même restitue le nombre d'origine.
– notation et exemple:
– a. Cubic root
Courbe cubique: une courbe cubique est une courbe algébrique plane définie par une équation du troisième
degré.
– a. Cubic plane curve
Équation cubique: équation polynomiale de degré 3, de la forme ax3 + bx2 + cx + d = 0 avec a non nul, où les
coefficients a, b, c et d sont réels ou complexes.
– v. Équation du troisième degré – Résolution
– a. Cubic equation
Cumulées (valeurs – ou somme -): dans une suite de nombres et pour l'un d'eux, se dit de la somme de tous les
nombres qui précédent; ex: suite (1, 2, 3, 4) et valeurs cumulées (1, 3, 6, 10).
– v. Somme des entiers
– a. Cumulative value or sum
Cumulé (effectif -): somme de toutes les valeurs des caractères précédents.
– ex. Effectifs cumulé pour "18 ans" = toutes les personnes dont l'âge est inférieur ou égal à 18 ans.
– a. Cumulated headcount, combined headcount
Cuspide ou point de rebroussement: point singulier sur une courbe avec changement de direction.
– a. Cusp
Curviligne (intégrale -)*: intégrale dont la valeur est la somme sur chaque point de la courbe avec pondération
par une fonction scalaire (une longueur d'arc par exemple). C'est cette pondération qui distigue l'intégrale
curviligne de l'intégrale simple.
– a. Line integral, contour integral, path integral
Nombre cyclique ou nombre phénix ou nombre têtu: nombre dont les permutations circulaires des chiffres
correspondent aux multiples du nombre.
Période des nombres cycliques longs.
– ex. 142 857 × 2 = 285 714; 142 857 × 3 = 428 571; etc.
– v. Nombres phénix, nom des nombres
– a. Cyclic number
Cocycliques (points -): les sommets d'un quadrilatère inscriptible (tous sur le même cercle) sont dits cocycliques.
Le cercle est circonscrit au quadrilatère.
– v. Cocyclique
– a. Concyclic points or cocyclic points: they lie on a common circle
Cycliques (quadrilatère -) ou quadrilatère inscriptibles: dont les quatre sommets sont situés sur un cercle.
– v. Théorème de Ptolémée
– a. Cyclic quadrilateral or inscribed quadrilateral: a quadrilateral whose vertices all lie on a single circle
Ensemble des droites parallèles à une droite (D) et rencontrant une courbe (C). Les droites sont appelées
les génératrices du cylindre ; la courbe (C) est appelée directrice du cylindre. Si la courbe (C) est un cercle et si
les génératrices sont parallèles à l’axe du cercle, le cylindre est appelé cylindre de révolution.
Cylindre droit de révolution: le cylindre classique, souvent appelé cylindre tout court.
–v. Cylindre droit
– a. Right circular cylinder
>>> D
Dé: polyèdre régulier, généralement un cube, utilisé pour des expériences aléatoires.
Un dé bien équilibré est dit honnête; traduction de fair die en anglais.
– v. Jeux de dés, jeux de hasard
– a. One die and several dice
Débit: grandeur qui caractérise un volume (de liquide) écoulé par unité de temps.
Le débit est une grandeur quotient.
– formule: d = V / t.– v. Exprimé en m3/s.
– v. Robinets, Vitesse
– a. Flow, flow rate
Débit: en comptabilité, c'est ma dette envers quelqu'un; partie d'un compte où sont portées les sommes dues;
compte des sommes qu'une personne doit à une autre.
Je lui dois de l'argent: je suis son débiteur, il est mon créancier.
– érym. Du latin debitum, dette.
– contraire: crédit.
– v. Solde, balance, bilan
Décagone: polygone à 10 côtés; chacun des angles d'un décagone régulier vaut 144°.
– illustration: dix décagones dans le décagone.
– v. Décagone, polygones
– a. Decagon: a ten-sided polygon or 10-gon
Décadique (ou 10-adique ou brenom) : nombres dont les chiffres à gauche sont
ignorés ou peuvent être répétés.
En fait: nombres p-adiques à base10.
Ces nombres forment un anneau (addition, soustraction et multiplication possibles), mais il est non intègre.
– ex. …109376 × …109376 = …109376. Propriété curieuse de ce nombre n dont le carré n² vaut n.
– ex. …625 × …376 = …000 (en nombres ordinaires: 250 000). L'anneau n'est pas intégré.
– v. Nombre dyadique
– a. Decadic number
Decimal place (d.p.): anglais pour: digits after the decimal point.
– ex. 27,7 (1 d.p.) signifie que le calcul est donné (est exact) pour une décimale après la virgule, ce qui veut dire
que le nombre a été arrondi.
– ex. Write 2.6470588 to 2 decimal places (dp). Answer: 2,65
.
Significant figure: même règle, mais en donnant la quantité totale de chiffres.
– ex. Write 2.6470588 to 3 significant figures (sf). Answer: 2,65
Décimal: Nom donné à chacun des chiffres qui vient après la virgule dans l’écriture décimale d’un nombre.
– ex. le nombre 12,345 est un nombre à trois décimales
le nombre 3,1416 est une approximation de π à quatre décimales.
– a. Decimal place; 12,345 has three decimal places, the number of decimals has been raised to six.
Notation décimale: manière de compter par 10; notre mode de comptage habituel – Numération décimale,
nombres décimaux; vient du latin decimus dixième.
– v. Système décimal
– a. The decimal numeral system or the base-ten positional numeral system,
Décimal (écriture -): manière usuelle d'écrire les nombres avec une virgule.
– a. Mixed decimal: a number consisting of a whole number and a decimal, such as 0.4 and 1.22.
Le nombre 0,6 = 3/5 est un nombre décimal, car, si on le multiplie par 10, on obtient 6, qui est un nombre
entier; 17/50 = 0,34 est aussi un nombre décimal, car, si on le multiplie par 100, le nombre obtenu est 34, un
entier. 2/3 = 0,666… n’est pas un nombre décimal, car on peut le multiplier par n’importe quelle puissance de 10
sans jamais obtenir un résultat entier.
Un nombre décimal x est donc un nombre rationnel tel qu’on puisse trouver une puissance de 10 dont le produit
par x soit un nombre entier.
Si on écrit un nombre décimal sous forme de fraction irréductible, le dénominateur q est le produit uniquement
de termes égaux à 2 ou à 5 ; quant à son développement décimal, il est fini. Par exemple, 31/25 est un nombre
décimal qui peut aussi être écrit 1,24.
.
Développement décimal: façon d'écrire les nombres (non-négatifs) avec des puissances de 10.
– ex. 246 = 2×102 + 4×101 + 6×100
– v. Développement décimal
– a. Decimal representation
Décimales pointées: En informatique de réseaux, les adresses (adresse IP) sont représentées sous la forme de
décimales pointées.
Le code binaire est décomposé en octets, lesquels sont convertis en décimale. Chacun est séparé par un point.
– ex. 11000000 10101000 10001000 00011100 => 192.168.136.28
– v. Décimales pointées
– a. Dot-decimal notation: a presentation format for numerical data. It consists of a string of decimal numbers,
using the full stop (dot) as a separation character.
Déclinaison: la déclinaison sur la sphère céleste équivalente à la latitude sur la sphère terrestre; l'autre angle est
l'ascension droite.
– v. Sphère terrestre
– a. Declination
Décoder: retrouver la forme en clair d'un message codé. Dechiffrer ce qui est codé.
– v. Cryptologie, chiffrement, compresser.
– a. Decode, decipher, crack
Décomposition: Transformation d’une expression en une représentation équivalente généralement plus simple.
Décomposition d'un nombre ou décomposition en produit de facteurs premiers: manière de montrer comment
sont construits les nombres.
– v. Théorème fondamental de l'arithmétique
– a. Integer factorization, the decomposition of a composite number into a product of smaller integers. If these
factors are further restricted to prime numbers, the process is called prime factorization.
Décomposition additive un nombre: mettre un nombre sous la forme d'une somme de nombres; partitionner
– ex. 4563 = 4000 + 500 + 60 + 3
– v. Partition
Décomposion additive et multiplicative un nombre: développement d'un nombre sous la forme de puissances
de 10 pondérées.
– ex. 4563 = 4 x 1000 + 5 x 100 + 6 x 10 + 3
que l'on peut écrire: 4 x 103 + 5 x 102 + 6 x 10 + 3.
– v. Décimal
Décomposition d'un polynôme: mise sous forme d'un produit de monômes ou de polynômes.
– contraire: Factorisation
– v. Bases de l'algèbre, polynôme, Jargon
– a. Expansion
Décompter
1) Synonyme de soustraire, déduire d'un compte, défalquer.
– ex. Décompter les sommes avancées du total à rembourser.
Tous décomptes faits, mon héritage me rapporte …
– v. Soustraire
– a. Deduct
Défaut (approximation par-): 3,14159 est une valeur par défaut de = 3,141592
– v. Excès, approximation
– a. Default approximation
Définition (ensemble, espace ou domaine de -): pour une fonction de l'ensemble E vers l'ensemble F, sous-
ensemble de E dont les éléments ont une image dans F.
– symb. dom(f)
– v. Ensemble
– a. Domain of a function: set of inputs accepted by the function
Définition: introduction d'une notion, d'une chose. Énonciation des attributs qui distinguent une chose, qui lui
appartiennent à l'exclusion de toute autre.
Définition (optique): la définition d'une image précise sa finesse, sa précision.
– ex. une image 4k.
– a. Definition
Degré (angle): unité de mesure des angles; il y a 360° pour faire un tour complet.
– étym. Ancien français: degré, marche d'escalier
– ex. L'index levé à bout de bras représente environ 2° (2 cm de doigt à 55 cm de l'œil).
L'angle sous lequel on voit la Lune est de 0,5°; même chose pour le Soleil.
– v. Radian, unités d'angle, table de conversion des angles
– a. Degree: an angle of 30 degrees, a 45-degree angle
Degré d'un sommet: dans un graphe, quantité de segments (arêtes) reliés à ce sommet.
– v. Degré de liberté
Deltaèdre: polyèdre dont toutes les faces sont des triangles équilatéraux.
Seuls huit sont convexes.
– ex. Le tétraèdre, l'octaèdre, l'icosaèdre sont des deltaèdres.
– a. Deltahedron (several deltahedra)
– v. Trapézoèdre
– a. Deltohedron
Dématérialisation: mot qui englobe toutes les techniques visant à supprimer le papier au profit de
l'enregistrement électronique.
– ex. Dématérialiser un grand nombre d’écrits pour obtenir une bibliothèque électronique.
Désormais toutes les opérations administratives sont réalisées sur Internet.
– syn. Numéridation, informatisation; digitalisation est un anglicisme.
– v. Scanner
– a. Paperless office, paper-free office
Demi-sphère: ou hémisphère.
– v. Sphère
– a. Half-sphere
Demi-unité du dernier chiffre exprimé: incertitude sur une mesure égale à plus ou moins la moitié du dernier
chiffre significatif indiqué.
– v. Incertitude
Dense (partie -)**: une partie X d'un espace topologique E est dense
lorsque son adhérence est l'espace E tout entier.
E, un sous-ensemble de F, est dense dans F, si tout point de F
appartient à E ou est arbitrairement "proche" d'un élément de E.
– ex. tout nombre réel est soit un nombre rationnels soit un
nombre approché d'un réel d'aussi près que l'on veut. L'ensemble
des nombres rationnels est un sous-ensemble dense de celui des
nombres réels.
– a. Dense set
Exemple : si l’ensemble E est l’ensemble des nombres réels ℝ et si A est l’ensemble ℚ des nombres rationnels,
n’importe quel nombre réel x est adhérent à A car l’intersection d’un voisinage quelconque de x avec ℚ n’est
pas vide. L’adhérence de ℚ est donc ℝ tout entier. ℚ est dense dans ℝ.
Densité asymptotique ou naturelle ou arithmétique* : limite d'un rapport entre éléments dans un ensemble.
– ex. On comprend facilement que la densité asymptotique de l'ensemble des nombres pairs (ou des nombres
impairs) est égale à 1/2.
La densité asymptotique d'un sous ensemble F d'un ensemble E est la limite du rapport entre la quantité des
éléments de F et des éléments de E lorsque la quantité des éléments de E tend vers l'infini.
– v. Densité asymptotique
– a. Natural density, asymptotic density or arithmetic density
– v. Déplacement, antidéplacement
– a. Isometry that preseres orientation
Dérive: angle qui caractérise l'effet du vent ou des courants sur la route d'un avion ou d'un bateau.
– v. Cap
– a. Drift angle: Angle between heading and track
La route est égale au cap en l'absence de dérive. La dérive est due aux courants ou aux vents. Dans le cas
général, la route est égale au cap plus la dérive: R = G + D.
Dérivée* la vitesse est la variation de la distance parcourue dans le temps, c'est une dérivée.
Plus généralement, la dérivée est la mesure de la variation d'une grandeur par rapport au temps ou toute autre
variable.
– notation: dx/dt ou dx/dy ou, sans risque de confusion, x'
– logiciel: utilise souvent la commande diff. Ex. diff(x², x) = 2x
– v. Dérivée, dérivées usuelles, intégrale, primitives usuelles
– a. The dérivative measures the sensitivity to change of the function value.
– note: Dériver ou différentier: to differantiate
Dérivée partielle: la dérivée partielle est la dérivée par rapport à l'une des variables lorsqu'une grandeur dépend
de plusieurs variables.
– a. Partial derivative
Dérivée seconde: la variation dans le temps de la vitesse est une accélération, c'est une dérivée seconde.
La dérivée seconde est la dérivée de la dérivée d'une grandeur.
– notation: dv/dt = d²x/dt²
– a. Second derivative
Descente infinie: procédé de démonstration inventé par Fermat qui consiste à monter que, malgré l'hypothèse
d'une solution minimum, une solution plus petite existe toujours. Cette contradiction infirme l'hypothèse de
départ.
– ex. Équation 42.
– a. Proof by infinite descent or Fermat's method of descent
Décision (problème de la -)**: fait de décider automatiquement si un raisonnement (système de déduction) est
valide ou non.
– a. Decision problem for first-order logic,
Déterminant ou produit mixte**: pour une série de vecteur, le produit mixte est défini par:
La valeur absolue du déterminant représente le volume du parallélépipède sous-tendu par ces trois vecteurs.
Développante d'un cercle: courbe caractérisant la trajectoire d'un point d'une droite roulant sans glisser sur un
cercle de rayon R appelé cercle de base. Cette courbe présente un point de rebroussement Q appelé pied de la
développante. Ce point est situé sur le cercle de base.
Huygens est le premier à étudier cette courbe dans le cadre de ses recherches sur la précision des montres.
– a. Circle Involute
Développée d'une courbe: la développée d’une courbe plane est le lieu de ses centres de courbure, ou encore
l’enveloppe de ses normales (la famille des droites normales à la courbe).
Ne pas confondre avec: un volume développé qui désigne le développement de ce volume.
– a. The evolute of a curve is the locus of all its centers of curvature.
Développement décimal d'un nombre: écriture des nombres réels positifs à l'aide des puissances de
10 négatives ou positives.
Lorsque les nombres sont des entiers naturels, le développement décimal correspond à l'écriture en base
10. Ex: 123.
Lorsqu'ils sont décimaux, on obtient un développement décimal fini ou limité. Ex: 0,5
Lorsqu'ils sont rationnels, on obtient un développement décimal illimité périodique. Ex: 0, 142857 142857
… = 1/7
Lorsqu'ils sont irrationnels, le développement décimal est illimité et non périodique. Ex: 3,14159 … = Pi.
Développement d'une expression: écrire d'un polynôme sous la forme de sommes en explicitant les produits;
c'est transformer un produit en somme algébrique; ex: 3r (p+q) = 3rp + 3rq; (a+b)(c+d) devient ac + ad + bc + bd
La propriété utilisée est la distributivité ou la double distributivité.
– v. Factorisation, décomposition
– v. Développer, jargon , expressions algébriques, identités remarquables
– a. To expand a polynomial, multiply its factors (often by using the distributive property) or perform the
indicated operations. Then combine all like terms.
– note: développement en série entière: power series expansion
Diagonale: segment qui joint deux sommets non voisins (non consécutifs) d'un polygone, ou non communs à
une même face dans un polyèdre.
Un quadrilatère possède deux diagonales.
Un polygone à n côtés en a: ½ n (n – 1) – n.
– v. Diagonales de l'heptagone
– a. Diagonal: a line segment joining two opposite vertices of a polygon or polyhedron.
Diagonale principale d'une matrice: on appelle diagonale principale d’un tableau carré (matrice carée)
l’ensemble des éléments dont l’indice de ligne et l’indice de colonne sont égaux.
Diagonale de Cantor: méthode imaginée par Cantor pour démontrer que l'infinitude des nombres réels est plus
grand que l'infinitude des nombres entiers.
– v. Aleph, hypothèse du continu.
– v. Diagonale de Cantor
– a. Cantor's diagonal argument
Diagramme à bandes ou à barres ou à bâtons: chaque donnée est représentée par la hauteur de la barre.
– a. Bar chart
Diagramme circulaire (dit camembert): chaque donnée est figurée par un secteur d'angle proportionnel à la
donnée par rapport à la somme des données.
– a. Pie chart
Diagramme polaire (dit radar): chaque donnée est figurée par son intensité sur un rayon particulier d'un cercle.
– a. Polar representation
Diagramme de Voronoï: lieu des points à plus courte distance des autres.
Un pavage du plan en régions adjacentes à partir d'un ensemble discret de points appelés germes.
– v. Diagramme de Voronoï
– a. Voronoi diagram
Diamètre: segment qui joint deux points d'un cercle, d'une sphère et qui passe par son centre.
Il partage le cercle en deux parties égales, deux demi-cercle.
Le diamètre mesure deux rayons.
La circonférence d'un disque de diamètre unité à une longueur égale à (Pi).
– v. Diamètre, cercle et son vocabulaire
– a. Diameter
Diamètre d'un ensemble: si E est un ensemble muni d’une distance, notée d (on note alors d(x, y) la distance de
deux points x et y de E), on appelle diamètre de E la borne supérieure de l’ensemble constitué par tous les
nombres d(x, y) que l’on peut obtenir. Ce nombre est noté δ(E).
Dichotomie (méthode de la – ou recherche dichotomique): méthode d'encadrement d'une valeur par réduction
de moitié à chaque itération.
– ex. Pi est-il compris entre 3 et 3,5 ou 3,5 et 4; c'est dans le premier intervalle, alors Pi est-il compris entre 3 et
3,25 ou 3,25 et 3,5; c'est dans le premier intervalle, alors …
En principe, le procédé n'exige pas que les intervalles soient égaux.
– étym. Du grec dikhotomia: division en deux parties. De dikha en deux et tomos section.
– v. Aire de broutage de la chèvre, énigme des douze balles
– a. Binary search algorithm
Diédral* (groupe diédral d'ordre n) : groupe des isométries du plan euclidien qui conservent
un polygone régulier convexe à n côtés.
Il contient 2n éléments.
– a. Dihedral group, the group of symmetries of the n-sided polygon
Dieu (nombre de -): Avec le Rubik's Cube, il existe dix-huit mouvements élémentaires La quantité minimale de
mouvements pour résoudre le cube en partant d'une configuration aléatoire est le nombre de dieu. Il vaut 20,
alors que la quantité moyenne de mouvements est 17,88.
– a. God number
Différence finie: Analyse: expression donnant la différence de la même expression pour deux valeurs
différentes: f(x + b) − f(x + a).
Sa division par (b – a) est le taux d'accroissement.
– v. Approche moderne des dérivées
– a. Finite difference
Différence finie: Théorie des nombres: expression donnant la différence d'une fonction pour n et n + 1.
La énième différence finie d'une puissance n est égale à n factorielle.
– v. Différences finies, méthode des différences, différences finies et coefficients binomiaux.
Méthodes des différences: méthode de calcul sur les suites numériques faisant intervenir les différences
d'ordres successifs
– v. Méthode des différences
Méthodes des différences finies**: recherche de solutions approchées s'agissant d'équations aux dérivées
partielles.
Approximation des dérivées par des différences finies.
– a. Finite difference method (FDM)
Différence de deux ensembles: la différence des deux ensembles E et F est l’ensemble, noté E - F , des éléments
de E qui n’appartiennent pas à F.
Différentielle*: la différentielle d'ordre 1 d'une fonction au point a est la dérivée au point a de cette
fonction. C'est la partie linéaire de l'accroissement de cette fonction entre a et a + h lorsque h tend vers 0.
– a. Differential of a function
Dimension: grandeur synonyme de taille d'un objet: sa longueur, largeur, hauteur, profondeur, diamètre.
– v. Grandeur
– a. Size
Dimension d'une matrice: deux nombres indiquant le nombre de ligne et le nombre de colonne de la matrice.
– ex. Une matrice de dimension (2, 3) ou une matrice 2×3.
– a. a matrix with two rows and three columns is a two by three matrix, a 2×3-matrix, or a matrix of dimension
2×3.
Diode: phénomène unidirectionnel comme la dialyse ou l'osmose); dispositif électronique qui ne laisse passer le
courant que dans un sens; comparable à l'opération >0 (ou <0) sur les nombres; l'opération valeur
absolue donnerait non seulement les valeurs positives, mais redresserait aussi (en positif) les valeurs négatives.
– v. Diode, transistor
– a. Diode, semiconductor diode
Diophantienne (équation -): équation ne comportant que des nombres entiers pour ses coefficients comme
pour ses racines.
– v. Équation diophantienne
– a. Diophantine equation
Direct (sens -): ou sens trigonométrique, sens inverse des aiguilles d'une montre, sens antihoraire.
Affecté du signe plus.
– v. Orientation
– a. Anticlockwise (ACW)
Directe (transformation -): transformation d'une figure qui conserve son orientation mais pas forcément sa
taille. Sinon, elles sont indirectes.
Translations et rotations sont des isométries directes.
– v. Similitude, transformations
– a. Direct similitudes and opposite similitudes; the direct isometries are rotation and translation.
Direction du vecteur (maths): celle de la droite qui porte le vecteur; le sens est indiqué par la flèche.
Un vecteur est caractérisé par sa direction, son sens et sa norme (longueur).
– a. A vector is a geometric object that has magnitude (or length) and direction.
Direction du vecteur (mécanique): celle du vecteur avec sa flèche. Le calcul peut aboutir à un résultat positif ou
négatif dans cette direction. La distinction entre direction et sens laisserait penser que l'on joue sur deux
paramètres.
– note: l'anglais ne fait pas la distinction entre vecteur maths et vecteur physique.
Directrice d'une ellipse: droite perpendiculaire au grand axe telle que la distance de tout point de l'ellipse
rapportée à la distance au foyer est constante. Cette valeur étant l'excentricité de l'ellipse.
– v. Ellipse
– a. Directrix
Discrète (valeur - ou variable -): donnée approché par paliers de quantification en représentation numérique.
– syn. Valeur discontinue.
– ex. Un caractère quantitatif discret en statistique, par opposition à continu.
– v. Vocabulaire des statistiques
– a. Continuous (measure) or discrete (count) variable
Mathématiques discrètes ou mathématiques finies, étude d'objets discrets, d'ensembles finis ou dénombrables.
Concerne: les entiers, les graphes, la logique, les dénombrements, les différences finies, etc.
Ne concerne pas: le calcul par dérivées ou par intégrales, le calcul infinitésimal
– a. Discrete mathematics
Logarithme discret: une manière de calcul des logarithmes entiers dans un ensemble discret (quantité limitée
d'éléments)
– v. Logarithme discret
– a. Discrete logarithm
Disjonction ou somme logique* : La disjonction de deux assertions est une façon d'affirmer qu'au moins une de
ces deux assertions est vraie: la première, la deuxième, ou les deux.
Connecteur logique noté a b , a OU b ou aussi a + b (algèbre de Boole).
– v. Disjonction, réunion
– a. Logical disjunction
Dispersion (paramètres de -): en statistiques, regroupe les notions telles que variance et écart-type.
– v. Statistique
– a. Dispersion parameter or scale parameter
Disphénoïde ou équifacial: polyèdre dont toutes les faces sont les mêmes (congruentes).
Tous les polyèdres réguliers sont disphénoïdes.
Le tétraèdre régulier est équifacial mais un tétraèdre équifacial peut avoir des arêtes de trois longueurs
différentes.
– a. Disphenoid
Dans le plan euclidien (c’est-à-dire: un plan où l'on a défini une distance), on appelle disque fermé l’ensemble
des points M du plan dont la distance à un point A est inférieure ou égale à un nombre positif R. Le point A est
appelé centre du disque et le nombre R, rayon du disque.
Si on ne considère que les points dont la distance à A est strictement inférieure à R, on dira qu'il s'agit
d'un disque ouvert.
Disque unité: autour d'un point P: ensemble des points du plan dont la distance à P est inférieure à 1 (ouvert) ou
inférieure ou égale (fermé).
Sans autre indication, le disque unité est centré sur l'origine.
– v. Polynôme unité
– a. Unit disk
Dissection: découpe d'une figure géométrique pour en reformer une autre de même aire.
– étym. Du latin dissecare, couper en deux.
– v. Dissection / Tangram / Équidissection / Trisection / Dissection du
quadrilatère
– a. Dissection problem
Distance d'un point à une droite à un plan: distance de ce point à sa projection orthogonale sur la droite, sur le
plan.
– notation: .
C'est la plus courte distance entre ce point et n'importe quel point de la droite.
Le lieu des points à égale distance de deux droites sécantes est la bissectrice de l'angle.
– v. Distance d'un point à une droite.
– a. Distance from a point to a line. It is the perpendicular distance of the point to the line.
Distance ultramétrique**: en topologie, une distance ultramétrique est une distance d sur un ensemble E
vérifiant l'inégalité ultratriangulaire:
Distance de Hamming: en informatique (théorie des codes, correction des erreurs), quantité de bits différents
entre deux nombres binaires.
– ex. A : 1001 et B = 1010 => Dh(A, B) = 0 + 0 + 1 + 1 = 2
Distance d'édition ou distance de Levenstein: quantité d'opérations élémentaires pour passer d'un mot à une
autre (insertion lettre, suppression, substitution et transposition).
– ex. CHIEN , CHEN, CHAEN, CHAMEN, CHAMEN CHAMEA, CHAMEAU => De= 6
Voir Les mots font des maths – KAFEMATH
– prog. Pour déterminer si k nombres d'une liste sont tous différents, former l'ensemble de ces nombres (ce qui
supprime les redondances) et compter les éléments: k'. Les nombres sont tous différents si k = k'.
– v. Puissances à chiffres distincts
– a. Distinct, different
Divergente (suite -): suite sans limite ou qui tend vers l'infini.
– v. Convergente; convergente, divergente, indéfinie
– a. Divergent
– v. Termes de la division
– a. Divident
Diviseur strict ou diviseur propre ou partie aliquote: tout diviseur d'un nombre entier sauf le nombre lui-même.
– ex. Diviseurs stricts de 12 = 1, 2, 3, 4 et 6 .
– NB. Le nombre 1 fait partie des diviseurs stricts. Ainsi, un entier naturel est dit premier s'il n'a aucun diviseur
strict autre que 1.
– syn. Partie aliquote du nombre.
– v. Fonctions arithmétiques
– a. Proper divisor
Diviseur primaire: Nombre primaire (puissance d'un nombre premier) qui est un diviseur d’un nombre naturel.
– ex. Diviseurs de 60 {1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 12, 15, 20, 30, 60}, en rouge les diviseurs primaires.
– a. Prime power divisors of a number
Diviseur de zéro*: nombre particulier non-nul qui, multiplié par une autre non-nul, donne un produit nul.
Un anneau contenant de tels nombres n'est pas intègre.
– ex. Nombres décadiques
– a. Zero divisor
Divisible: un nombre est divisible par un autre si la division ne donne pas de reste.
– ex. 111 est divisible par 3 (111 = 3 x 37).
Tout nombre dont la somme des chiffres est divisible par 3, est lui-même divisible par 3.
– v. Divisibilité, critères de divisibilité.
– a. Divisibility rule
– notation:
– v. Division
– a. Division
Division euclidienne de deux polynômes: étant donné deux polynômes A et B, le polynôùe B étant différent de
0, il existe deux autres polynômes Q et R , R étant nul ou de degré inférieur au degré de B, tels que A soit égal à
la somme de R et du produit B·Q.
– v. Division de polynômes
– a. Polynome long division
Division par zéro: cette opération est interdite car le résultat est indéfini.
Elle contredit la définition de la multiplication: a = b/0 => 0·a = b, ce qui est impossible pour a différent de 0.
– v. Algèbre et zéro, dénominateur
– a. Division by zero
Division de fraction: en pratique, la fraction divisée est multipliée par l'inverse de la fraction diviseur.
Dix: 10
– v. Nombre 10
– a. Ten
Dix (puissance de dix): elles sont notées 10n soit "1" suivi de n "0".
– ex. 103 = 1 000; 1010 = 10 000 000 000
On multiplie les puissances de dix en ajoutant les exposants;
– ex. 103 x 106 = 109 (mille millions = un milliard).
Les puissances négatives donnent des décimales.
– ex. 10-3 = 1/103 = 0,001 (un millième);
On ajoute aussi les exposants négatifs.
– ex. 106 x 10-4 = 106 / 104 = 102 = 100 (un million fois un dix millième égal cent).
– attention: 106 / 10-4 = 106 x 104 = 1010
– v. Noms des puissance de dix
– a. Power of ten
– v. Polygones
– a. Dodecagon
Domaine d'une relation: sous-ensemble des éléments considérés comme origines de la relation, quel que soit
son type.
– v. Relation, application, transformation, fonction, opération.
– a. Range
Double: Qui vaut, qui pèse ou qui contient deux fois autant.
Point double d'une courbe: une courbe plane définie par ses équations paramétriques x = f(t) et y = g(t). La
courbe présente un point double si, pour deux valeurs de t, on obtient le même point.
Douze: 12
– v. Nombre 121
– a. Twelve
dpi: dots per inch – ppp: points par pouce – résolution des appareils informatiques comme les imprimantes,
scanners ou souris; une souris 1600 dpi.
Droit (angle -): angle qui vaut 90° ou /2 radian (1,57079… radian).
Avec deux droites sécantes, on forme quatre quadrants, si les quatre angles sont égaux, ce sont des angles
droits.
– ex. La somme des angles d'un triangle vaut deux angles droits.
– v. Angle droit, types d'angles
– a. Right angle: 90° in measure.
Demi-droite: v. Demi
Droites sécantes: deux droites qui se coupent en un point.
Droites concourantes: qui ont un même point commun, le point de concours
Droites orientées: les axes d'un système de coordonnées sont des droites orientées.
Droites coplanaires: qui appartiennent au même plan.
Droites parallèles: qui n'ont pas de point commun (sauf si confondues); notation d1 // d2
Droites orthogonales: leurs parallèles en un même point sont perpendiculaires); notation
Droites gauches: droites non coplanaires qui ne sont pas parallèles.
Droite des milieux (théorème de la -) : le segment qui joint les milieux de deux côtés d'un triangle est parallèle
au troisième côté et sa longueur est moitié de celle de ce troisième côté.
– v. Théorème du point milieux.
– v. Midline in triange (theorem): in a triangle, the midline is parallel to the third side and half as long.
Droite numérique ou droite réelle: droite graduée ordonnée sur laquelle sont représentés les nombres réels.
Correspondance biunivoque (un pour un) entre l'ensemble des nombres réels et les graduations set sous-
graduations de la droite.
– v. Intervalle, axe de nombres
– a. Real number line, real line
Droite réelle achevée: droite réelle complétée par deux éléments: l'infini positif (+∞) et l'infini négatif (-∞).
– a. Extended real number line
Droite de régression ou droite de tendance: droite tracée sur un nuage de points dont la répartition à une
tendance linéaire (affine) de manière à le représenter au mieux.
– syn. Ajustement affine
– v. Régression linéaire
– a. Linear trend estimation
Dual: une représentation est duale d'une autre si elle représente la même chose sous une autre forme.
– ex. Cartographie quatre couleurs et son graphe dual,
Partition de Delaunay et son dual le diagramme de Voronoï.
– v. Dualité, nombre deux, binaire.
– a. Dual, duality
Duodécimal ou dozénal: manière de compter par 12 avec les chiffres: {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B}. On y
compte donc par douzaines.
Possibilité de compter avec les douze phalanges des quatre doigts de la main, hors le pouce.
– v. Numération, duodécimal, grosse = 12x12
– a. Duodecimal system, dozenal
Dyck (chemin de -): un chemin de type escalier partant de (0, 0) et arrivant à (n, n) et qui ne dépasse jamais la
diagonale y = x.
– v. Chemin de Dyck, nombres de Catalan
– a. Dyck path
Nombre transcendant.
– v. Constante e, fonction exponentielle
– a. e or Euler's number
Écart: Différence entre deux valeurs données, la plus grande moins la plus petite.
– syn. Intervalle, étendue
Écart: en statistique, l'écart d'une modalité xi par rapport à un réel a est le réel positif |xi - a|
(les barres verticales signifient valeur absolue).
– v. Vocabulaire des statistiques
– a. absolute deviation
Écart à la moyenne: écart entre l'une des valeurs et la valeur moyenne de l'échantillon.
– ex. La moyenne des salaires est 1500 euros; il gagne 1450 euros; l'écart à la moyenne est 50 euros.
Échantillon représentatif: partie d'un ensemble respectant toutes les propriétés de l'ensemble.
– a. Representative sample
Échantillonner: en traitement du signal, couper un signal continu en petites tranches temporelles de façon à
pouvoir donner une valeur binaire à chaque échantillon et, ainsi permettre leur traitement par ordinateur
– v. Shannon et Nyquist, numériser, discret
– a. Sampling
– ex. Pour une carte géographique ou routière au 1 /100 000 (un cent-millième), cela veut dire que 1 cm de la
carte représente 100 000 cm de la réalité, soit 1 km
– v. Homothétie
– a. Scale, the scale of a map
Site d u
́ ne visée: l’angle de la visée avec l h
́ orizontale;
– a. Eclimeter: An instrument to be held in the hand for measuring the zenith distances of objects near the
horizon.
Écriture décimale (conversion décimale): passage d'une fraction à un nombre, en général, en effectuant la
division.
ECM**: Elliptic curve method for integer factorization parfois nommée: Lenstra elliptic curve method.
Méthode inventée en 1985 par H.W. Lenstra Jr. Méthode adaptée à la recherche de facteurs (disons de 10 à 40
chiffres) dans de très grands nombres.
La méthode GMP-ECM a été développée pour la première fois par Paul Zimmermann.
– v. Nombre de Fermat 12, GMP
Effectif ou fréquence absolue ou fréquence effective: quantité d'individus considéré dans la statistique.
– v. Statistique, cumulé
– a. absolute frequency
– a. Equal
Égalité vectorielle: deux vecteurs sont égaux s'ils ont même longueur, même direction et même sens.
Les deux vecteurs représentent le même vecteur par translation.
– v. Vecteur
– a. Equal vector, vector equality: equal magnitude and same direction.
– v. Démonstration
– a. Smart demonstration, smart proof
Élément symétrique: élément x' tel que composé par x, le résultat est l'élément neutre.
– Pour l'addition: -2 est le symétrique de 2; dans ce cas, il est appelé l'élément opposé.
– Pour la multiplication: 1/2 est le symétrique de 2; dans ce cas, il est appelé l'élément inverse.
– Pour la fonction f définie dans , l'élément symétrique pour la composition des fonctions est la fonction
réciproque f—1, telle que avec I la relation identique dans .
Élément finis (méthode des -): calcul des propriétés continuellement variable d'un composant (contrainte,
pression, température, champs …).
Subdivision en un grand nombre de petits éléments qui pourront être analysés individuellement à l'aide
Élément d'une matrice: nom donné à chacun des constituant ligne-colonne de la matrice.
Élément régulier: avec l'addition si a + x = a + y alors x = y. On dit que a est un élément régulier à gauche pour
l'addition. si x + = y + a alors x = y. L'élément a est régulier à droite. Si les deux cas coexistent, l'élément est
simplement régulier.
Extension à tout type d'opérations, toute loi de composition interne.
– ex. Dans ℕ, tout élément est régulier pour l'addition. Pour la multiplication, le nombre 0 n'est régulier ni à
droite ni à gauche.
Élément symétrique: généralise la notion d'opposé pour l'addition ou d'inverse pour la multiplication.
Si E est un ensemble muni d’une loi de composition interne notée * pour laquelle il existe un élément neutre e,
l’élément x’ de E est dit symétrique à gauche de l’élément x de E si le composé de x’ et x est e : x’ * x = e. Un
élément x’ de E est dit symétrique à droite de x si le composé de x et x' est e : x * x' = e.
Si la loi * est associative et si x admet un symétrique x'' à droite, et un symétrique x' à gauche, ces deux
éléments sont égaux.
Un élément x’ de E est dit symétrique de l’élément x de E si on a à la fois x’ * x = e et x * x’ = e.
Si la loi * est associative, le symétrique x’ de x est unique, on dit que x et x’ sont symétriques l’un de l’autre.
Si la loi de composition interne est notée + le symétrique de x, s’il existe, est noté – x et il est appelé l’opposé de
x. Si la loi est notée ×, le symétrique de x, s’il existe, est noté x-1 ou 1/x et il est appelé l’inverse de x.
Élever au carré, au cube, à une puissance: élever 7 au cube, c'est multiplier 7 trois fois par lui-même
– ex. 73 = 7 x 7 x 7 = 343.
– v. Puissances
– a. to square, to cube, to raise 2 to the power of 6
Ellipsoïde: volume engendré par une ellipse en rotation autour d'un de ses axes.
– v. Ellipsoïde
– a. Ellipsoid
Émérite (professeur - ): qui a été professeur et qui, ayant quitté son poste (retraite ou autre), jouit des honneurs
dus à sa notoriété ou ses services.
– ex. Le Pr Ivar Ekeland est professeur émérite à l’Université Paris-Dauphine.
– a. University professor emeritus
Méthode empirique ou méthode expérimentale: Recours à des résultats obtenus par l'expérience, par
l'observation. Par opposition aux méthodes analytiques basées sur la résolution d'équations bien connues.
– v. Méthode analytique
Empirical method
Empirisme: pensée datant d'Aristote qui dit que les objets mathématiques préexistent. les mathématiciens ne
font que les dévoiler.
Enantiomorphes: qui sont l'un l'image dans un miroir de l'autre, comme la main droite et la main gauche.
– a. enantiomorphic
Encadrement d'un nombre: deux valeurs l'une plus petite et l'autre plus grande que ce nombre.
Deux valeurs pour un nombre réel: une approximation par défaut et une approximation par excès.
– ex. 3,1415 < < 3,1416.
Ou alors, sans exclure les égalités: .
Le symbole pointe vers la valeur la plus petite (a < b, a est inférieur à b; x > y; x est supérieur à y).
On note l'intervalle entre crochets: [3,141; 3,142 ]; encadrement de π au millième près.
La longueur de l'intervalle est nommé: amplitude ou ordre de grandeur de l'encadrement.
– v. Arrondi et autres, réduites, approximation, égal, inférieur, différent, supérieur, inégalité
– a. Approximation by default (or by defect) and by excess
Énième: en maths, (ou nième ou ennième) s'écrit préférentiellement: n-ième. (Alain Rey).
– étym. de n, variable générique désignant un nombre entier, avec le suffixe -ième, qui sert à former les
adjectifs ordinaux.
– a. nth, umpteenth. nth: position n in a sequence for an arbitrary natural number n.
Ensemble dénombrable ou infini dénombrable: qui comprend autant d'éléments que n'en compte l'ensemble
des entiers naturels.
Chaque élément peut être indexé par un entier sans omission, ni répétition.
Les deux ensembles sont équipotents.
Notez que l'ensemble est dénombrable mais pas fini (il y a une infinité de nombres entiers naturels).
– note: On parle parfois de dénombrable pour une correspondance (bijection) avec une partie seulement des
entiers. Alors l'ensemble est dénombrable et fini.
– ex. Les nombres pairs forment un ensemble dénombrable.
– v. Dénombrable et continu, transfinis
– a. Countable set
Ensemble fermé, stable ou clos* pour une opération: une opération entre éléments produit un résultat qui est
dans cet ensemble. Dans le cas contraire, on parle d'ensemble ouvert.
– ex. L'addition des nombres entiers a pour résultat un nombre entier. Mais, ce n'est pas le cas de
la soustraction pour laquelle le résultat peut être négatif. L'ensemble des nombres réels est stable par
soustraction, tandis que l'ensemble des entiers naturels ne l'est pas
– def. Ensemble dans lequel on a défini une loi de composition interne.
– a. Closed set and open set
Multiensemble*: il peut comporter plusieurs exemplaires d'un élément, alors que l'ensemble n'a qu'un
exemplaire unique.
– type: Groupe, anneau, corps, classe.
– v. Multiensemble,
– a. Multiset
Ensemble partiellement ordonné ou poset: ensemble muni d'une relation d'ordre qui indique que pour certains
couples d'éléments, l'un est plus petit que l'autre. Tous les éléments ne sont pas forcément comparables,
contrairement au cas d'un ensemble muni d'un ordre total.
– a. Partially ordered set or poset for short: an arrangement such that, for certain pairs of elements, one
precedes the other.
Ensemble de définition d'une fonction: en gros, c'est l'ensemble des nombres (entiers, réels …) où va "atterrir"
la valeur d'une fonction.
– ex. Si P = prix de n bouteilles d'eau à 2 euros, alors la fonction est: P(n) = 2n et l'ensemble de définition est: ,
l'ensemble des nombres entiers.
– ex. Si l'aire d'un rectangle vaut: A(x) = (10 + L) (5+ l), l'ensemble de définition est: , l'ensemble des nombres
réels au carré (carré, car deux dimensions en jeu).
Formellement: soit f une fonction à valeurs réelles (ou autres), l'ensemble de définition de f est l'ensemble des
réels x (ou autre ensemble) pour lesquels l'image f(x) existe ou pour lesquels f(x) a un sens.
– a. Domain of a function
– ensemble noté .
– synonymes: naturel, entier naturel, entier positif.
– v. Nombres entiers naturels
– a. Natural numbers or whole numbers
Série entière: somme polynomiale ont les termes comprennent un coefficient et une variable à des puissances
successives.
– ex. 4 + x + 2x2 + …
– v. Somme de puissances – Index
– a. Power series
Enveloppe* l'enveloppe d'une famille de droites est telle que chaque droite
est tangente à la courbe enveloppe.
De plus, chaque point de l'enveloppe doit admettre une droite de la famille comme
tangente à l'enveloppe.
– v. Enveloppe de la cycloïde
– a. Envelope
Épicyle: les planètes tournent sur un épicycle qui lui-même tourne sur un (cercle) déférent.
– v. Mouvement rétrograde
– a. Deferent and epicycle
Épicycloïde: trajectoire d'un point d'un cercle qui roule sans glisser sur un autre, le
cercle directeur.
– types selon la quantité de points de rebroussement: cardioïde (1, illustration),
néphroïde (2), ranunculoïde (5 comme cinq pétales)
– v. Surface broutée par la chèvre
– a. Epicycloid
Équable (triangle -): triangle qui a le même nombre pour périmètre et pour aire.
– équable veut dire constant
– v. Exemple
– a. Equable
Définition: une équation est une égalité comprenant un ou plusieurs nombres inconnus désignés par des lettres.
On appelle ces nombres les inconnues de l'équation.
Une solution de l'équation est une valeur de l'inconnue pour laquelle l'égalité est vraie.
Principe de résolution: une égalité reste vraie si on additionne ou soustrait un même nombre aux deux
membres de l’égalité. Vraie également si on multiplie ou on divise par un même nombre différent de zéro les
deux membres de l’égalité.
Formellement: on appelle équation une relation de la forme f(x) = 0, où f est une fonction d’une variable x réelle
ou complexe. Il se peut que l’équation ne se présente pas initialement sous la forme f(x) = 0, mais il est toujours
possible de l’y ramener.
Toute valeur x0, pour laquelle la relation f(x) = 0 est vérifiée est appelée solution ou racine de l’équation.
Trouver toutes les racines, c’est résoudre l’équation.
Si le problème à résoudre comporte k variables, il faudra k équations distinctes pour trouver les solutions.
Équation algébrique ou équation polynomiale: l'équation du cercle, par exemple, est une équation algébrique:
x² + y² = 1.
Une équation telles que P(x) = 0 où P est un polynôme.
Elle définit un lieu géométrique qui est appelé une variété algébrique.
– a. Algebraic equation or polynomial equation
Équation aux dimensions* expression donnant la correspondance d'une grandeur par rapport aux grandeurs
fondamentales du système d'unités SI.
– ex. La vitesse s'exprime par V= L/T ou mieux V = L .T-1
Plus complexe, la puissance devient W = L2. M . T-3
– v. Équation aux dimensions
– a. Physical dimension, dimensional analysis
Équerre: instrument en forme de triangle rectangle servant à tracer les angles droits.
– étym. Vient du latin exquadrare, équarrir: donner une forme de parallélépipède à une pierre, la rendre
carrée, la dresser.
– v. Angle de 30°
– a. Set square >>>
– note: en latin, Norma est une sorte d’équerre qui servait aux agrimensores (arpenteurs). II est devenu ensuite
un terme signifiant: règle, principe.
Théorème de Monsky: un carré (ou plus généralement un parallélogramme) ne peut être ainsi décomposé en un
nombre impair de triangles. La plupart des polygones n'admettent aucune équidissection.
Équifacial ou disphénoïde: polyèdre dont toutes les faces sont les mêmes (congruentes).
Tous les polyèdres réguliers sont disphénoïdes.
Le tétraèdre régulier est équifacial mais un tétraèdre équifacial peut avoir des arêtes de trois longueurs
différentes.
– a. Disphenoid
Équilatéral (triangle -): triangle dont les trois côtés sont égaux.
– v. Triangle équilatéral
– a. An equilateral triangle has three sides that are all the same length and three angles that all measure 60
degrees.
Polygone équilatéral: qui a tous ses côtés égaux. Il est régulier que si ses angles sont égaux, s'il est équiangle.
– v. Plygone équilatéral
Équipollents (bipoints ou vecteurs): les vecteurs sont égaux, de même norme (longueur), parallèles et de même
sens.
Les extrémités de deux d'entre eux forment un parallélogramme.
Les diagonales ont même milieu.
– v. Vecteurs, vecteurs libres, bipoint
– a. A vector is said to be an equal vector to another vector if they both have the same magnitude and the same
direction
Systèmes déductifs équipollents; en logique, dans lesquels tout théorème de l'un est théorème ou axiome des
autres.
– ex. L'ensemble des entiers et celui des nombres pairs sont équipotents.
– étym. Du latin: aequus, égal et potens, puissant.
– v. Ensemble dénombrable
– a. Equinumerosity: two sets A and B are equinumerous if there exists a one-to-one correspondence (or
bijection) between them.
Équivalence (démonstration par -, raisonnement par -): forme de déduction par enchaînement
de propositions équivalentes.
– v. Types de démonstrations
P équivaut à Q;
Comme la relation R est une relation symétrique, y est aussi équivalent à x ; on dit donc simplement que x et y
sont équivalents.
Érgodique**: qui parcourt tous les états possibles avec des probabilités égales.
La théorie ergodique appliquée à la théorie du chaos.
– étym. Du grec: ergos, travail et hodos, le chemin.
– v. Théorie ergodique
– a. Ergodic process
Exemple étudié par Poincaré: la probabilité pour qu’après un battage assez long une carte occupe une place
donnée est indépendante de la position qu’elle occupait initialement. C’est parce qu’ils admettent cette
ergodicité que les joueurs font confiance au battage (sans tricherie) des cartes pour rétablir une situation de
"hasard" avant de commencer une nouvelle partie.
Hypothèse ergodique: à l'équilibre, la valeur moyenne d'une grandeur calculée de manière statistique est égale
à la moyenne d'un très grand nombre de mesures prises dans le temps. Formulation initialement par Ludwig
Boltzmann en 1871.
Erlangen (programme -)**: recherche qui vise à interpréter la géométrie par ses groupes de transformations.
Comment dégager une vision globale de toutes les géométries existantes ?
Trouver les points communs: invariants, actions de groupe.
– a. Erlangen program
Erreur de mesure: différence entre la valeur donnée par la mesure et la valeur exacte (bien souvent inconnue)
d'une grandeur.
Pas nécessairement une erreur humaine.
Elle peur être aléatoire ou systématique.
Ne pas confondre avec incertitude sur la mesure.
– a. Observational error, measurement error
Erreur absolue: écart (donc valeur absolue) entre valeur mesurée et valeur théorique.
Erreur relative: valeur du rapport entre l'erreur absolue et la valeur théorique. Elle peut être exprimée
en pourcentage.
a. Absolute, relative and percentage error
The absolute error is the difference between the actual and measured value.
– notez: actual en anglais veut dire réel, véritable (faux-amis)
En calcul numérique, on appelle erreur la différence entre la valeur calculée d’un nombre et sa valeur exacte.
Cette erreur peut être positive ou négative selon que le calcul a été fait par excès ou par défaut. La valeur exacte
d’une erreur est, naturellement, inconnue et souvent, même, son signe l’est aussi ; ce que l’on peut déterminer,
c’est un majorant de la valeur absolue de cette erreur : c’est ce qu’on appelle l’incertitude.
Par exemple, si on prend pour valeur de π = 3,14, l’erreur commise est 3,14 - π. Une valeur approchée plus
précise de π étant 3,1416, l’incertitude peut être prise égale à 0,002 (qui est bien supérieure à la valeur absolue
de la différence 3,14 – 3,1416).
Espace-temps: espace habituel à trois dimensions, auquel on ajoute le temps comme dimension à part entière.
Notion essentielle de la relativité.
– ex. Un cube vu sous différents angles change d'aspect; il en est de même pour un cube spatio-temporel, à la
différence que les quatre paramètres évoluent ensemble, notamment les distances qui, paradoxalement,
s'allongent ou rétrécissent.
– v. Espace-temps
– a. Spacetime
Espace vectoriel: un ensemble de vecteurs, que l'on peut additionner entre eux, et que l'on peut multiplier par
un scalaire.
– v. Vocabulaire des structures algébriques
– a. Vector space or linear space
Démarche dans le cadre de l'algèbre linéaire: le vecteur a une représentation imagée dans l'espace : c'est une
flèche induisant une idée de force, de tendance orientée dans une certaine direction et dont la longueur
témoigne de son intensité .
En attachant un vecteur à chaque point de l'espace, on crée un espace vectoriel. Imaginez les forces qu'un
aimant produit autour de lui.
Par un point donné O, on fait passer une droite ; on donne un sens de parcours, une orientation et une longueur
de parcours ; c'est un vecteur d'origine O.
Les vecteurs dans leur ensemble sont munis de deux lois qui confèrent à l'espace une structure particulière dite
d'espace vectoriel.
Ces deux lois sont; l'addition de deux vecteurs (opération interne) et le produit d'un vecteur par un nombre réel
(opération externe).
L’espace vectoriel n'est pas seulement un segment orienté ; ce peut être un espace de fonctions, de couples ou
de triplets, de nombres réels, etc.
Espace affine**: espace utilisé pour la géométrie euclidienne (celle du lycée) sans les notions de distance et
d'angle. On s'intéresse au parallélisme et aux rapports de distance entre segments parallèles.
On y utilise le théorème de Thalès, mais pas celui de Pythagore.
C'est un espace vectoriel sans véritable origine. La translation y est reine.
– a. Affine space
Espace métrique**: cas particulier d'un espace topologique où la notion de distance entre éléments est définie.
– ex. L'espace classique 3D euclidien.
– v. Géométrie euclidienne, emboitements des espaces
– a. Metric space
Espérance (d'une variable aléatoire)* en probabilité, somme des produits des valeurs de la variable par leur
probabilité.
L’espérance (mathématique) est le moment d’ordre un.
– v. Moment
– a. The first moment is the expected value
ET (conjonction): en logique, opérateur qui donne un résultat vrai si et seulement si les entrées sont vraies.
– v. Logique: ET
– a. AND
Si p et q sont deux propositions, la proposition (p et q) est la proposition qui est vraie si et seulement si les deux
propositions p et q le sont toutes les deux vraies. Cette proposition est aussi appelée conjonction des deux
propositions p et q.
Étendue d'une série statistique: différence entre la plus grande et la plus petite des valeurs
– v. Amplitude, série;
– v. Statistique
– a. Range
Étoile à cinq (six) branches: figure inscrite dans un pentagone (hexagone) régulier.
L'étoile à cinq branches est un décagone concave régulier (ou équilatéral).
– v. Étoile à cinq branches, étoile mystique de Pascal
– a. Five-pointed star
Étranger: deux nombre sont étrangers, ou premiers entre eux, s'ils n'ont aucun diviseur commun
– v. Irréductible, PGCD
– v. Premiers entre eux (PEE)
– a. Coprime
Division euclidienne: notre division classique avec dividende, diviseur, quotient et reste.
Telle que a divisé par b se traduit par la relation a = q · b = r
– v. Division euclidienne, modulo, PGCD
– a. Euclidean division or division with remainder
Géométrie euclidienne: notre géométrie classique; elle suppose que les parallèles sont des droites qui ne se
coupent jamais (hypothèse faite par Euclide); on peut inventer d'autres géométries.
– v. Les trois géométries
– a. Euclidean geometry
Algorithme d'Euclide: méthode de calcul du plus grand dénominateur commun de deux entiers (PGCD).
– v. Algorithme d'Euclide
– a. Euclidean algorithm
Eurêka: Exclamation attribuée à Archimède découvrant dans son bain la poussée des liquides sur les corps
immergés.
– v. Eurêka
Exactitude: en métrologie, aptitude à donner une mesure proche de la valeur réelle de la grandeur. On parle
alors d'erreur de mesure.
– v. Résolution, sensibilité, précision, fidélité
Excès (approximation par-): 3,1416 est une valeur par excès de = 3,14159
– v. Approximation, arrondi et autres
– a. Approximation by default (or by defect) and by excess
Exeter (point -): point particulier du triangle en rapport avec les médianes
– v. Droite d'Euler
– a. Exeter point
Exhaustion (méthode d'-): Méthode permettant de calculer ou de vérifier une grandeur au moyen
d'approximations de plus en plus précise.
Technique de calcul d'aires, de volumes et de longueurs de figures géométriques complexes.
Archimède utilise cette méthode pour calculer l'aire du segment de parabole ou encore l'aire de la sphère.
La quadrature est la recherche de l'aire d'une surface (quadrature du cercle).
La rectification est la recherche de la longueur d'une courbe.
– a. Method of exhaustion
Exinscrit (cercle – à un triangle): cercle tangent à un côté et au prolongement des deux autres; il y en a donc 3.
– v. Triangles et cercles, cercles exinscrits
– a. Excircles of a triangle
Explosion combinatoire: cas où un dénombrement des possibilités, comme dans les chemins possibles
du voyageur de commerce, devient très grand, trop grand pour être traité par un ordinateur. Le simple carré
latin subit ce phénomène: avec seulement sept cases on atteint soixante mille milliards de possibilités de carrés
différents.
– v. Légende de l'échiquier
– a. Combinatorial explosion
Expression: suite de termes comportant des lettres et des nombres: des constantes, des variables, des
opérations, des fonctions, des parenthèses.
Une expression est exprimée selon des règles établis, une syntaxe logique.
Une formule exprime une relation entre expressions. Ex. 3x + 2 > 5y – 3, le tout est une formule formée de deux
expressions.
Un monôme désigne une expression algébrique ne comportant qu'un seul terme; un binôme en compte deux;
un trinôme, trois; etc.
L'expression peut être simple: 4 + 8; linéaire: 4x + 8; quadratique: 4x² + 8x – 4; rationnelle: (x +1) / (x – 2); ou
plus complexe: .
– v. Bases de l'algèbre, littéral, polynôme, calcul, priorité des opérations, chaine d'opérations
– a. Algebraic expression
Extension: un ensemble E est défini en extension s’il est défini par la liste de tous ses éléments, par énumération
de ses éléments.
– ex. l’ensemble des voyelles de l’alphabet français est défini en extension lorsqu’on donne la liste des six
voyelles a, e, i, o, u, y ; cet ensemble est noté : { a, e, i, o, u, y } en faisant figurer entre accolades la liste de ses
éléments (séparés par une virgule, et chacun d’eux n’apparaissant qu’une fois).
– contraire: définition par compréhension en énonçant les propriétés des éléments. Ex.ensemble des nombres
pairs.
– a. definition of a set by its list of elements, the roster method or enumeration notation
Externe (loi de composition -)*: une application sur l'ensemble E est une application F × E dans E ou E × F dans E,
les ensembles E et F étant différents (si identique: loi de composition interne).
– ex. an = b avec a et b réels et n entier est une application:
– v. Loi de composition, loi de composition interne
– a. Binary relation, law of composition
The law of composition is a function or application that takes two elements from two given sets and assigns
them to another element, belonging to one of the two sets.
Mot employé pour indiquer qu’une fonction f d’une variable réelle x admet un maximum ou un minimum, sans
préciser s’il s’agit de l’un ou de l’autre.
S’il y a extremum pour une valeur x0 de la variable, alors la dérivée de la fonction s’annule pour cette valeur x0.
La réciproque n’est vraie que si la dérivée s’annule en changeant de signe.
>>> F
Face d'un solide: surface plane ou courbe délimitée par des arêtes.
– a. Face of a solid
Face latérale (ou surface latérale): par opposition à la base dans une pyramide ou un prisme.
– ex. La surface latérale d'un cône
– a. Lateral face, lateral area
Mettre un terme en facteur dans une expression algébrique, c’est utiliser la distributivité de la multiplication par
rapport à l’addition, pour écrire l’expression sous la forme d’un produit.
Par exemple, dans l’expression : (x – 2)(2x + 3) – (x – 2)(x + I), on peut mettre (x – 2) en facteur : (x – 2) [(2x + 3) –
(x + I)] = (x – 2) (x + 2).
Facteur: mettre en facteur commun: simplification telle que ab + ac = a (b + c), qui se lit a facteur de b plus c. On
peut dire plus simplement: factoriser le polynôme.
– v. Factorisation, décomposition
– v. Développer, jargon , expressions algébriques, identités remarquables
– a. Factorize
Si n est un nombre entier naturel (positif), on appelle factorielle n, et on note n ! (lire : factorielle n), le produit
de tous les entiers consécutifs depuis 1 jusqu’à n. Par exemple : 3! = 1 x 2 x 3 ; 5 ! = l x 2 x 3 x 4 x 5.
Le cas de 0! n’a pas d’existence selon la définition ci-dessus. Par convention, on pose: 0! = 1 pour que la formule
suivante soit vraie si n = p:
Factorielle (analyse -)*: méthode statistique ayant pour but de chercher les facteurs communs à un ensemble de
variables qui ont entre elles de fortes corrélations.
– a. Factor analysis
Factorisation d'un nombre, factorisation primaire: trouver tous les facteurs d'un nombre (facteur = diviseur
premier).
Théorème fondamental de l'arithmétique: ce produit est unique, à l'ordre des facteurs près
– ex. 504 = 7 x 8 x 9.
– note: 504 = 1 x 7 x 8 x 9 = 1 x 1 x 7 x 8 x 9 … Cette multiplicité expliqua pourquoi le nombre 1 n'est
pas considéré comme un nombre premier
– v. Développement, distributivité
– a. Factoring (US), factorising (UK), finding the factors, fundamental theorem of arithmetic or unique
factorization theorem
Factorisation des grands nombres*: la cryptographie utilise des nombres composés dont les facteurs premiers
sont de très grands nombres.
Décoder un message crypté nécessiterait de retrouver ces facteurs, ce qui est très difficile.
Les mathématiciens recherchent des algorithmes, d'une part, pour déjouer le décryptage, et d'autre part, pour
tester la difficulté de retrouver les facteurs et, au total, assurer une sécurité de transmission.
– v. Cryptologie, RSA
– a. Factorization of large numbers
Faisceau: famille d'objets géométriques partageant une propriété commune, par exemple l'ensemble de droites
passant par un même point dans le plan, ou l'ensemble de cercles passant par deux points dans le plan.
Faisceau de droites: l'ensemble des droites passant par un point de l'espace 3D est un fibré de droites, deux
d'entre elles caractérisant un faisceau de droites.
– a. Pencil: family of geometric objects with a common property.
soit par des droites toutes parallèles entre elles si (C) et (C’) sont deux droites parallèles;
soit par des droites passant toutes par le même point (si (C) et (C’) sont deux droites concourantes).
Faisceau de courbes: si (C) et (C’) sont deux courbes planes d’équations respectives f(x, y) = 0 et g(x, y) = 0, on
appelle faisceau linéaire engendré par (C) et (C’) l’ensemble de toutes les courbes du plan dont l’équation est de
la forme : f(x, y) + λg(x, y) = 0, où λ est un nombre réel quelconque.
Si les deux courbes (C) et (CI’) se coupent en un certain nombre de points, toutes les courbes du faisceau
passent par ces points.
– a. Pencil of curves
Faisceau de cercles: dans un plan, cercles passant par deux points donnés.
– a. Pencil of circles or coaxial system: set of all circles in the plane with the same radical axis.
Si les deux cercles (C) et (C’) se coupent en A et B, tous les cercles du faisceau passent par A et B ; A et B
sont appelés points de base du faisceau. La droite AB est l'axe radical et la droite des centres est
la médiatrice du segment AB.
Si (C) et (C’) sont tangents en A, tous les cercles du faisceau passent par A et sont tangents en A. La droite
de tangente est l'axe radical
Si (C) et (C’) ne se coupent pas, sur la droite (D) joignant les centres des deux cercles il existe deux points I
et J tels que les divisions A, B, I, J et A’, B’, I, J sont harmoniques. Les points et I et J sont appelés points limites
du faisceau ou points de Poncelet.
Plus précisément: étant donné une droite (d) et un cercle (C) n'ayant pas de point commun, K est la projection
du centre O sur (d) et M un des points de contact d'une tangente issue de K.
L'ensemble des cercles admettant (d) comme axe radical est l'ensemble des cercles dont les extrémités d'un
diamètre divisent harmoniquement le segment [IJ], les points I et J étant tels que : KI² = KJ² = KT², puissance du
point K par rapport au cercle (C).
I et J sont les intersections du cercle de centre K passant par M avec la ligne des centres (OK). On dit que ces
cercles forment un faisceau déterminé par (C) et (d).
Faisceau de cercles orthogonaux: collection de cercles orthogonaux à la fois à deux cercles distincts (non
concentriques).
Méthode de la fausse position: la méthode de la fausse position consiste à deviner la réponse, même si elle est
fausse. Le raisonnement permettra de corriger.
– v. Méthode de la fausse position
– a. Factorized
Fermat (petit théorème -)*: ce théorème énonce une propriété d'un nombre (a) face à un nombre premier (p).
Le nombre et sa puissance p donne le même reste lorsqu'ils sont divisés par p.
– formulation avec les congruences:
– ex: 35-1 = 81 et 81 = 16 x 5 + 1
Fermat (théorème de Fermat- Wiles)** aucun nombres ne peuvent satisfaire l'identité suivante: xn + yn =
zn pour n > 2
– v. Théorème de Fermat-Wiles
– a. Fermat's Last Theorem (FLT)
Fermat (point de -)* dans un triangle, c'est le point tel que les droites rejoignant les sommets fassent entre-elles
un angle de 120°.
Dans ce cas, la somme des distances de ce point aux sommets est minimale.
Si les angles du triangle sont supérieurs à 120°, le point de Fermat est l'un des sommets.
– v. Point de Fermat
– a. Fermat point of a triangle, Torricelli point or Fermat–Torricelli point.
Fermé (ensemble -)* ensemble tel qu'une opération qui lui est appliquée donne un résultat qui reste dans
l'ensemble lui-même.
– ex: l'addition sur les nombres positifs, ou les symétries du carré.
La division sur les nombres entiers n'est pas fermée, il faut faire appel aux nombres réels pour cela.
– v. Stable et Clos, ensemble clos et ensemble ouvert
– a. Closed set and open set
Si E est un espace topologique, on appelle partie fermée de E, ou, plus simplement fermé de E, tout sous-
ensemble de E dont le complémentaire dans E est un ouvert de E.
Les propriétés des fermés se déduisent immédiatement de celles des ouverts :
Comme il est équivalent de se donner le système d’ouverts de E ou le système de fermés, on pourrait définir
une topologie sur un ensemble E à partir d’une famille F de fermés.
Fibonacci (suite de -): nombre de la suite 1, 1, 2, 3, 5, 8 … dans laquelle chaque nombre est la somme de ses
deux prédécesseurs.
– v. Suite de Fibonacci
– a. Fibonacci numbers
Fidélité: en métrologie, aptitude à donner des mesures proches lors de mesures répétées.
Exempt d'erreurs accidentelles.
Caractérisée par la dispersion des résultats.
– v. Incertitude et précision, résolution, sensibilité, exactitude
Figure gauche: figure qui n'est pas plane; figure ou courbe dessinées sur un plan courbé.
Figure curviligne: figure non rectiligne; limitée par les lignes courbes.
Curvilinear shapes or patterns
Filtre (électronique): dispositif destiné à ne laisser passer qu'une partie des fréquences qu'il reçoit.
Parmi eux, les filtres passe-bas, passe-haut et passe-bande.
Leur étude fait appel aux principes du traitement du signal.
– a. Electronic filter
Filtrage spatial: dispositif destiné à ne laisser recueillir un signal dans une direction donnée.
Cette opération procède par formation de voies spatiales chacune traitée indépendamment.
– a. Beamforming
Exemple du filtrage spatial des sonars: le signal de chaque voie est décalé dans le temps pour tenir compte de la
courbure des antennes et, surtout, de la courbure (sphérique) du signal d'arrivée.
Exemple du filtrage spatial adaptatif des télescopes: les fluctuations du signal dues à la traversée de
l'atmosphère sont évaluées dans un secteur plus large que la voie visée, et le signal dans cette voie est traité
pour minimiser l'influence de cette perturbation
Filtrage (topologie): structure définie sur un ensemble, permettant d’étendre la notion de limite.
Soient E un ensemble et A une partie non vide de cet ensemble. Appelons F la famille de toutes les parties de E
qui contiennent A.
Cette famille F n’est pas vide (il y a au moins E qui en fait partie) ; l’ensemble vide 0 n’appartient pas à cette
famille (l’ensemble vide ne peut contenir un ensemble non vide) ; si B est un élément de cette famille et si C est
une partie de E qui contient B, alors C appartient à la famille F (puisque C contient B qui contient A, C contient
donc A).
Si B et C sont deux éléments de la famille F, tous deux contiennent A ; leur intersection contient donc aussi A;
elle appartient à la famille F.
On dit que cette famille F est un filtre sur l’ensemble E.
En fait, un filtre F sur un ensemble E est un ensemble de parties de E qui satisfait à certains conditions précises
(par exemple: F n'est pas vide et l'ensemble vide n'appartient pas à F).
Flocon de neige: fractale formée par trois lignes de Koch appliquée à chacun des côtés
d'un triangle équilatéral.
– v. Courbe de Koch dite flocon de neige.
– a. Koch Snowflake.
Flottant (virgule -)*: mode de représentation des nombres avec une résolution adaptée à la capacité de sa
représentation en mémoire d'ordinateur.
– v. Virgule flottante
– proche: Notation scientifique
– a. Floating point (FP)
FLOU (Mathématique du -): la logique qui sous-tend toute l’architecture mathématique traditionnelle est une
logique binaire ; on dit qu’elle est bivalente ou qu’elle a deux valeurs de vérité, et deux seulement. Cela signifie
simplement qu’une proposition est soit vraie, soit fausse (0 ou 1) et que, si elle n’est pas vraie, on peut être
garant à coup sûr qu’elle est fausse (et vice versa).
La logique du flou consiste à ne pas se restreindre à ces deux possibilités et à adjoindre d'autres valeurs
intermédiaires: un nombre réel compris entre 0 et 1.
– v. Logique floue, tiers exclu
– intérêt: automatique, robotique et divers domaines comme la médecine, le contrôle aérien, etc.
– a. Fuzzy logic: a form of many-valued logic in which the truth value of variables may be any real number
between 0 and 1
Fluxion: nom que donnait Newton aux dérivées lorsqu'il les a inventées: "quotient ultime de deux
accroissements évanescents". L'évêque Berkeley s'en moquait en les caractérisant de "fantômes de quantités
disparues". Newton avait découvert le concept de limite.
Fonction: Règle ou loi qui définit les relations entre variables. Par exemple y = f(x), où pour chaque x il y a un y
unique qui lui est associé.
Relation qui à un nombre (antécédent) en fait correspondre un autre (image) via une formule f.
Relation entre deux ensembles E et F qui, à tout élément de E, fait correspondre au plus un élément de F.
L'ensemble départ (ou source) E est le domaine de la fonction et l'ensemble d'arrivée (ou but) F, le codomaine.
– origine: C'est Dirichlet qui a proposé le concept moderne de fonction.
– ex. À vitesse constante, la distance parcourue est fonction du temps. Notation: d = f(t).
– notation avec une flèche.
– ex. Les fonctions et ;
f et g sont des polynômes.
– étym. Du latin functio, exécution, accomplissement.
– v. Vocabulaire des structures algébriques
– a. Function
– syn. Application (se dit: map en anglais), morphisme
Fonction booléenne: qui prend les valeurs vrai ou faux, souvent représentées par 1 ou 0 et parfois par 1 et -1.
Base de la réalisation de circuits logiques, comme les automates: un bit de sortie pour k bits en entrées ou plus
généralement, un mot binaire comme fonction der k mots binaires.
– v. Logique
– a. Bolean function
– a. Power functions
Fonction circulaire ou fonctions trigonométriques: sinus, cosinus, tangente, cotangente, sécante, cosécante …
– v. Trigonométrie
– a. Trigonometric functions
Fonction (informatique-script): groupement de plusieurs lignes d'instructions entre deux accolades qui définit
les instructions associées à un terme (auquel on attribue le nom de la fonction). L'exécution consiste
simplement à appeler cette fonction par son nom.
– syn. Procédure, routine, sous-programme.
– ex. Fonction en langage Python, exemple Python, procédure avec Maple
– v. POO – programmation orientée objet
Fonctionnelle (relation -): lorsque, pour tout élément x de E, x n’est en relation qu’avec 0 ou 1 élément y de F,
on dit que la relation est fonctionnelle.
Force: c'est ce qui se passe lorsqu'on pousse un objet pour le déplacer, lorsqu'on tire sur la corde d'un arc pour
le bander; la poussée de l'eau sur un barrage, etc.
Action mécanique exercée sur un objet par un autre objet ou par un champ.
Une force appliquée à un objet lui impose une accélération.
Le poids est une force.
– unité SI: newton de symbole N
Force: toute cause capable de déformer un corps, d'en modifier l'état de repos ou de mouvement. Une force
s'exerce dans une direction, un sens et avec une certaine intensité. Elle est représentée par un vecteur.
Sans force appliquée, une voiture roulerait à vitesse constante (mouvement uniforme). En fait, il faut lui
communiquer une force tout de même pour compenser la force de la résistance du vent et celle de frottement
sur la route.
En appliquant une force à un mobile, on le met en mouvement accéléré.
Force brute: méthode qui consiste à tester systématiquement toutes les solutions d'un problème jusqu'à
trouver la bonne.
Aussi nommée: recherche exhaustive.
Méthode adaptée aux recherches par ordinateurs.
– v. Parcimonie
– a. Brute force search, brut force algorithm.
Proof by exhaustion, proof by cases, proof by case analysis
Formalisme: ceux qui considèrent que les maths sont une construction intellectuelle, abstraite; et non pas le
reflet du monde réel.
Utilisation d'un langage formel muni de règles de calcul ou de règles déductives.
– ex. Logique formelle.
Les maths utilisées comme outil de raisonnement.
– ex. Introduction des repères et des coordonnées en géométrie (géométrie analytique de Descartes).
Forme algébrique ou polynôme homogène: tous les termes (monômes) sont de même degré total (même
somme des exposants).
– ex. x4 + x2y2 + 3xy3
– a. Homogeneous polynomial
Forme développée d'un polynôme: tous les calculs possibles sont effectués, développés.
– ex. 5(2x + 3) = 10x + 13
– a. Expanded polynomial
– a. Factored form: A fully factored form means the given number or polynomial is expressed as a product of the
simplest possible form
Forme (de même -): synonyme de égal, isométrique pour les figures géométriques.
– a. Same shape
Foyer: autre nom pour une sorte de centre d'une figure (conique).
Suggère une notion de convergence de rayons vers les foyers.
– v. Ellipse, construction des foyers de l'ellipse
– a. Focus
Fractale* figure qui est semblable même en changeant l'échelle de vision de la figure.
Une figure fractale présente un caractère d'autosimilarité.
Sa dimension est exprimée par une fraction.
"Le cœur même de la finance est fractal", affirme Benoît Mandelbrot, le grand mathématicien français,
inventeur d'une branche des mathématiques avec les fractales; Rien ne ressemble plus à un cours de Bourse sur
une journée qu'un cours sur une semaine, un mois, une année, et c'est précisément de cette façon que l'on
identifie une fractale (une forme identique à des échelles différentes).
Fraction: l'analogie de la tarte est toujours pertinente: une fraction exprime la quantité N de parts prises dans
une tarte coupée en D parts. On écrit cette opération: N / D.
– illustration: En haut, la tarte est découpée en quatre QUARTS. Le QUART devient notre unité de mesure, notée
en abrégé: /4.
Ainsi, 1 QUART est noté 1/4; 3 QUARTS est noté 3/4.
Fractions équivalentes: fractions dont les numérateurs et dénominateurs ont été multipliés par le même
nombre
Fraction irréductible, minimale ou simplifiée: réduite à des nombres aussi petits que possible.
Numérateur et dénominateur n'ont plus aucun diviseur commun.
Fraction telle que numérateur et dénominateur sont premiers entre eux.
Il est d'usage de présenter la faction la plus simple, la fraction minimale.
– ex. 50/100 = 1/2, 37/111 = 1/3.
– v. Simplification des fractions
– a. It is usually best to show an answer using the simplest fraction (1/2 in this case ).
That is called simplifying, or reducing the Fraction
– ex.
– a. An improper fraction can be converted to a mixed number
Fraction unitaire et fraction égyptienne: dans les deux cas, le numérateur vaut 1, sauf quelques rares exceptions
pour les égyptiennes.
– v. Fraction égyptienne
– a. Egyptian fraction
Fraction médiane: à partir de deux fractions, la fraction médiane est celle dont le numérateur est la somme des
numérateurs et idem pour le dénominateur.
Avec 1/2 et 1/3, la fraction médiane est 2/5.
Propriété: la fraction médiane est toujours comprise entre les deux fractions-mères (0,333… < 0,4 < 0,5).
– a. The mediant of two fractions a/c and b/c is defined as: (a + b) / (c + d).
Fractions en lettres: les neuf lettres de fractions font l'objet d'un jeu pannumérique.
Fractionnaire (partie -): la partie fractionnaire (ou décimale) de 12,34 est 34, soit la partie exprimée par les
décimales; 12 étant la partie entière.
– a. Fractional part or decimal part: the fractional part corresponds to the digits appearing after the radix point.
Nombre fractionnaire: nombre qui contient une partie entière et une partie fractionnaire.
Autrefois appelé: nombre mixte.
– ex. 3 ½ qui signifie 3 + ½ = 7/2. La fraction 7/2 est dite impropre
– a. mixed number (3 ½), improper fraction (7/2)
Fréquence d'un caractère: nombre de fois que le caractère quantitatif ou variable quantitative) prend une valeur
donnée divisé par la quantité totales des cas.
Quotient de l'effectif du caractère (de la valeur) sur l'effectif total.
– ex. Sur 20 hommes, 4 mesurent 1,73 m, alors, la fréquence du caractère "hommes de 1,73 m" = 4/20 = 0,2.
Pour une modalité (valeur) d'un caractère, la fréquence est le rapport entre l'effectif de la modalité et l'effectif
total.
Cette fréquence est souvent exprimée en pourcentage.
– v. Caractère
– v. Statistique, probabilités et statistiques
Fréquence cumulée d'un caractère: Quotient de l'effectif cumulé sur l'effectif total.
Frontière: ligne fermée qui sépare une région entre intérieur et extérieur.
Aussi, ligne qui définit un demi-plan.
– syn. pourtour, contour, périmètre
– ex. La frontière du disque est un cercle appelé périmètre. La sphère est la frontière de la boule.
– a. Boundary, A disk is said to be closed if it contains the circle that constitutes its boundary, and open if it does
not
Galois (groupe de - ): groupe impliqué dans la caractérisation des symétries des racines de polynômes.
Soit K un corps et L une extension de K. On appelle groupe de Galois de L sur K, noté Gal(L/K) l'ensemble
des automorphismes de L laissant K invariant. Il s'agit d'un groupe pour la loi de composition des applications.
– v. Groupe de Galois
Corps fini ou corps de Galois**: famille de polynômes en quantité finie via les congruences.
Manière de passer du monde infini des polynômes à un monde fini.
– ex. avec le premier degré, il n'existe que deux polynômes: x et x + 1.
Gauche (surface -): surface non plane; surface courbe dans l'espace.
Les sommets d'un polygone gauche n'appartiennent pas tous au même plan.
Une hélice, par exemple, est une courbe gauche.
Un quadrilatère gauche est un quadrilatère dont les quatre sommets ne sont pas situés dans un même plan.
– a. Skew polygon, skew quadrilateral
Gauss (courbe de-) ou gaussienne* courbe dite en cloche qui représente la probabilité la plus classique, la
fonction gaussienne.
Densité de probabilité d'une variable aléatoire normale réduite.
– v. Gaussienne
– a. Gaussian function
Loi gaussienne* loi de répartition statistique dont la représentation est une courbe en cloche, qui
décroît exponentiellement vite de part et d'autre de la moyenne.
– v. Distribution, brownien
– a. Gaussian function
Gauss (théorème de – ou lemme de -): a et b deux nombres premiers entre eux, si a divise b.c,, alors il divise c.
– notation: Si a | bc et PGCD (a, b) = 1, alors a | c.
Gaussien (bruit -): par exemple: en électronique, caractéristique du bruit de fond des appareils électroniques, dû
à l'agitation des électrons.
– v. Mouvement brownien
– a. Additive white Gaussian noise
Bruit blanc: la densité spectrale de puissance est la même pour toutes les fréquences de la bande passante.
Le bruit additif blanc gaussien est un bruit blanc qui suit une loi normale de moyenne et variance données.
Gendarmes (théorème des -): la limite d'une fonction, encadrée par deux fonctions de même limite L, a pour
limite L.
Exemple d'application avec ln(x)/x.
– autres noms: théorème de l'étau, théorème d'encadrement, théorème du sandwich.
– a. Squeeze theorem, sandwich theorem
Génératrice (série ou fonction -): fonction qui, développée, a pour coefficients les nombres d'une suite donnée.
– ex. fonction génératrice des nombres entiers: 1/(1 – x)² = 1 + 2x + 3x² + 4x4 / Celle des nombres de Catalan
– a. Generative function
Genre d'une courbe, d'une surface: nombre qui caractérise la quantité d'anses (ou de trous) dans un objet
géométrique.
Le genre d'une surface est le nombre maximum de courbes fermées simples disjointes pouvant être tracées à
l'intérieur de cette surface sans la déconnecter.
– ex. La sphère est de genre 0; le tore, 2; la bouteille des Klein est de genre 2.
– a. Genus of curve
Une courbe (objet à une dimension) dans un espace à n dimensions est caractérisée par trois paramètres:
Dimension de l'espace: D = 2, 3, 4 …
Géométrie: étude des relations entre points, droites, cercles … dans le plan (2D) ou dans l'espace (3D).
Science qui a pour objet l'étude des propriétés de figures, et la mesure de leur étendue.
– étym. Mesure (metron) de la terre (gê).
Géométrie et éléments de base de la géométrie.
– a. Geometry
Géométrie analytique: faire de la géométrie avec de l'algèbre, des nombres, des équations.
Études géométriques à l'aide de nombres, de coordonnées relevées dans un repère d'axes.
– a. Analytic geometry, coordinate geometry, Cartesian geometry
Géométrie de Lobatchevsky: construite sur l'axiome que, par un point, on peut mener plusieurs parallèles à une
droite donnée. Tous les autres axiomes de la géométrie euclidienne sont conservés.
La géométrie riemannienne est une branche de la géométrie différentielle qui introduit les concepts fondateurs
de variété géométrique et de courbure. Il s'agit de surfaces ou d'objets de plus grande dimension sur lesquels
existent des notions d'angle et de longueur, généralisant la géométrie traditionnelle qui se limitait à l'espace
euclidien.
Notion de formes (objets, images, …) proches basée sur une structure métrique adaptée.
Concepts élémentaires de géométrie riemannienne: variétés, métriques, connections, géodésiques, distances
induites et courbures.
Exemple du tore: il existe deux manières de l’étudier : en tant que surface immergée dans l’espace ambiant ,
ou comme quotient du plan par l’action des translations entières. Plus simplement:on peut le "construire"
mentalement en collant les bords d'un rectangle, passant ainsi de 3D à 2D. La géométrie riemannienne permet
d’étudier la structure métrique du tore de façon plus pratique en seulement deux dimensions.
– a. Riemannian geometry is the branch of differential geometry that studies Riemannian manifolds
Géométrique (suite ou progression): suite de nombres dont chacun est égal au précédent multiplié par une
constante appelée la raison.
– ex. 10, 100, 1000, 10 000 …
– v. Progression géométrique
– a. Geometric progression, geometric sequence
Géométrique (nombre -) ou nombres figurés: nombre qui, représenté par des pions, permet de construire une
figure géométrique.
– ex. Nombres triangles, carrés, cubes, pentagonaux, etc.
– v. Nombres géométriques.
– a. Figurate number
Géométrique fractale lisse: C'est une géométrie fractale, mais avec des "cassures" à une seule échelle. Ces
fractales lisses permettent par exemple de réduire le volume d’une balle de ping-pong sans la casser.
– histo. Imaginé en dans les années 1970 par John Nash et démontrée en 2022 par une équipe de sept
mathématiciens français (Hévéa).
En 2012, Hévéa a réussi à visualiser les fractales lisses à courbure nulle (comme le plan). Puis en 2017, celles à
courbure négative (comme une balle). En 2022, ce sont les surfaces à courbure positive (comme les selles à
cheval).
Certaines de ces études portent sur des problèmes purement géométriques, tandis que d'autres sont obtenues
comme corollaire de l'examen d'algorithmes géométriques de calcul. Les algorithmes de la géométrie
algorithmique sont aujourd'hui appliqués au calcul numérique, à la modélisation géométrique, à la vision par
ordinateur, à l'infographie, à la géodésie, au calcul dynamique, à la géométrie algorithmique isothétique et au
calcul parallèle.
Gisement: angle horizontal d'un point géographique par rapport à ma direction de progression (vecteur vitesse).
Ou par rapport à toute autre direction qu'il faudra alors préciser.
Un gisement par rapport à la direction Nord est appelé azimut.
– v. Gisement et cap, tangage et roulis, gyroscope
Illustration: Le navire suit une route sans dérive. Son cap est sa
direction par rapport au nord. Sur l'île, un point de repère pour
ajuster sa navigation: un amer (phare, construction, rocher…). La
direction de ce repère est son gisement.
Glèbe: terre du domaine auquel un serf était attaché, à l’époque féodale, en sorte qu’on le vendait avec le
fonds.
Se lit 38376 sur une calculette.
Glouton (algorithme -): algorithme direct ou "bestial" qui permet l'obtention du résultat sans souci de
l'optimisation des étapes pour y arriver.
– ex. L'algorithme appliqué aux pièces en euros cherchera le jeu optimal de pièces pour atteindre une somme.
– v. Exemple pour colorier un graphe
– a. Greedy algorithm
GMP** ou GNU MP: bibliothèque logicielle de calcul multiprécision sur des nombres entiers, rationnels et
en virgule flottante.
Essentiellement destinée à la manipulation des très grands nombres (factorisation, cryptographie).
Compatible Maple et Mathematica.
– v. Nombre de Fermat 12 , ECM
Gnomon: quantité qu'il faut ajouter à une figure pour obtenir une figure
semblable.
Figure en équerre plus ou moins marquée.
– ex. pour passer du carré 2x2 au carré 3x3 il faut ajouter le gnomon 5 et
pour passer au carré suivant 4x4, il faudra ajouter 7. D'où la propriété avec
les nombres impairs: 1 + 3 + 5 + 7 + … + (2n-1) = n².
– v. Gnomon
– a. Gnomon
Gnomon: aussi un cadran qui par son sombre, visualise le déplacement du soleil.
– a. Gnomon
Gogol: Nom du nombre valant 10100. Gogolplex = 10Gogol. Google est le moteur de recherche.
– v. Gogle et Gogolplex
Graduation: division régulière d'un axe, comme sur une règle, pour repérer un point sur cet axe.
– a. Graduation (scale) / Signifie aussi la remise de dipômes
Graphe d'une fonction, d'une application: courbe géométrique représentative de cette fonction, de
cette application.
– v. Graphe, couple et graphe, vocabulaire des structures algébriques
– a. Graph of a function
Graphe d'une relation d'un ensemble vers un autre: désigne l'ensemble des couples formés par un élément de E
et son image dans F, du fait de l'application de E dans F.
Graphe (théorie des -): étude des propriétés de voisinage, d'interconnexion, de chemins, … entre paramètres.
Représentation sous la forme d'un réseau de courbes joignant des sommets.
– v. Graphes planaires et autres, lexique des graphes
– a. Graph theory: A graph is made up of vertices (nodes or points) which are connected by edges (links or lines).
Graphe en théorie des graphes, sorte de dessin fait de segments (arcs), orientés ou non, reliés à des points dits
Graphique (représentation graphique d'une fonction): dessin d'une courbe dans un système d'axes.
– v. Graphe, diagramme cartésien
Gravité: terme spécifique désignant la gravitation due à la force d'interaction gravitationnelle entre la Terre et
les corps placés à proximité.
On dit aussi pesanteur ou, son effet, l'accélération de la pesanteur ou son origine champs de pesanteur.
Le produit de la masse par l'accélération de la pesanteur (g = 9,81 m.s-2) donne le poids d'un objet sur la Terre
(ou autres astres, comme la Lune).
– v. Pesanteur, poids et altitude, accélération
– a. Gravitational acceleration
Centre de gravité ou centre de masse ou centre d'inertie: point d’application de la résultante des forces
gravitationnelles pour un corps matériel, quelle que soit la position de ce corps.
– v. Centre de gravité, calcul du centre de gravité, barycentre, centre d'inertie
– a. Gravity center, center of mass, centroïd
Grec (lettres -): les 24 lettres de l'alphabet grec dont certaine sont tès utilisées en maths et en physique.
– ex.
– note: La première est alpha et la deuxième est bêta, origine du mot alphabet.
La première est alpha et la dernière est oméga, origine de l'expression de l'alpha à l'oméga
– v. Alphabet grec, Alphabet en maths, sciences et langue
– a. Greek alphabet
Gréco-latin (carré -): grilles carrées remplies de deux nombres (ou objets), un objet unique sur chaque ligne et
sur chaque colonne, et un seul couple par ligne et par colonne.
Il est formé par la superposition de deux carrés latins orthogonaux.
– v. Carré gréco-latin, carré latin, mathématique des carrés gréco-latins, carré magique, sudoku
– a. Graeco-latin square, mutually orthogonal Latin squares
Groupe* ensemble avec (muni d') une loi de composition interne, associative, possédant un élément neutre et
telle que tout élément admette un symétrique pour cette loi.
C'est cas de l'ensemble des nombres entiers avec l'addition.
– v. Groupe, anneau, corps, structure algébrique, espace vectoriel, vocabulaire des structures algébriques
Groupe cyclique: qui possède un élément générateur et ses multiples. Il est monogène.
Il existe un élément a, le générateur du groupe, tel que tout élément du groupe puisse s'exprimer sous forme
d'un multiple de a.
– v. Groupe cyclique, vocabulaire des structures algébriques
– a. Cyclic group or monogenous group: that is generated by a single element.
Groupes simples finis: qui possède une quantité finie d'éléments et qui ne possède pas de sous-groupe
particulier.
Leur classification fut terminée en 1983 et elle compte cinq catégories dont les groupes sporadiques et parmi
eux le groupe monstre.
– a. Finite simple group
– a. Permutation group
Groupe de Galois: groupe impliqué dans la caractérisation des symétries des racines de polynômes.
En 1832, Évariste Galois montre qu'il est impossible de résoudre des équations supérieures au quatrième degré.
En revanche, il est possible de caractériser les relations entres les racines et de mettre en évidence leurs
symétries. Par exemple x² – 2 = 0 a deux racines symétriques: .
– v. Langlands Program, nombres p-adiques
Hachage** (fonction de -): Une fonction de hachage cryptographique est une fonction qui, à une donnée de
taille arbitraire, associe une signature de taille fixe, mais qui ne permet pas de retrouver la donnée initiale à
partir de la signature (fonction à sens unique).
Le haché est l'empreinte d'une information en cryptographie (utilisée notamment dans le domaine
des cryptomonnaies).
Cette empreinte sert de signature.
– a. Hash function
Hash coding: en informatique, procédé de rangement de données accessibles par clés aléatoires de manière à
optimiser la taille mémoire.
Ce système nécessite la mise en place de gestion des collisions (même emplacement mémoire pour plusieurs
données).
– exemple en illustration
– a. Produit d'Hadamard / Carré magique multiplicatif
– a. Zip procedure
.
Hamiltonien
Graphe ou circuit ou cycle hamiltonien: graphe, orienté ou non, tel qu'il est possible de passer par tous les
SOMMETS une seule fois.
Un graphe peut comprendre un ou plusieurs sous-graphes hamiltoniens, des circuits hamiltoniens.
– attention: Graphe eulérien: on passe par toutes les ARÊTES une seule fois.
– v. Chemin eulérien, chemin hamiltoninen
– a. Hamiltonian path or traceable path: a path that visits each vertex exactly once.
10:
– v. Moyenne harmonique / Série harmonique
– a. Harmonin mean
Harmonique (division -): se rapporte à quatre points dont le birapport est égal à -1.
– v. Quadrilatère complet, homologie
– a. Harmonic conjugate point of an ordered triple of points on a line
– syn. aléatoire
Hasse (diagramme de -)*: diagramme sagittal simplifié utilisé pour représenter une relation d'ordre sur un
ensemble fini.
– origine: mathématicien allemand ( Hemut Hasse (1898-1979), grand algébriste.
– v. Diagramme
– a. Hasse diagram
Hauteur: dans un triangle, la hauteur (h) est la droite passant par un des sommets (A) et perpendiculaire au côté
opposé (a).
Le point d'intersection avec le côté opposé (H) est le pied de la hauteur.
La hauteur désigne aussi la longueur du segment AH.
La hauteur sert pour le calcul de l'aire des triangles: A = ½ h.a
Le point de concours des trois hauteurs d'un triangle est l'orthocentre.
– v. Hauteur
– a. Altitude of a triangle: a line through one vertex of a triangle and perpendicular to the opposite side
Hauteur d’un tétraèdre: chaque droite issue d’un sommet et perpendiculaire à la face opposée.
Hauteur d'un astre: angle vertical que fait l'astre avec l'horizon.
Angle que fait la direction visée par rapport à l'horizontale.
C'est le complément de la distance zénithale.
L'angle horizontal est l'azimut.
Hectare: vaut 10 000 m², un carré de 100 m de côté. Vaut 100 ares.
Unité non SI.
– symbole: ha
– v. Tableau de correspondance
– a. Hectare
– v. Préfixes multiplicatifs
– a. Hecto denoting a factor of one hundred
Hermitien (espace -): espace vectoriel de dimension finies sur le corps des nombres complexes, muni
d'un produit scalaire particulier (dit hermitien).
Généralisation de la structure d'espace euclidien (espace classique) aux nombres complexes. Propriétés proches
de celles de l'espace euclidien.
– v. Espace
– a. Hermitian form
Héron (formule de -): elle permet de calcul de l'aire d'un triangle quelconque connaissant l longueur des trois
côtés:
Si p est le demi-périmètre: S² = p (p – a) (p – b) (p – c).
– v. Formule de Héron
– a. The Heron'sformula gives the area of a triangle when the lengths of all three sides are known.
Héronien (triangle -) ou triangle de Héron: triangle dont les mesures des côtés et de l'aire sont entières ou
rationnelles.
– v. Triangles héroniens / Triangles rectangles pérotiniens
– a. Heronian triangle
Heuristique: qui sert à la découverte. Qui procède par approches successives en éliminant progressivement les
alternatives et en ne conservant qu'une gamme restreinte de solutions tendant vers celle qui est optimale. Art
de trouver, de découvrir.
– v. Méthode TRIZ
Une heuristique est un algorithme qui fournit relativement rapidement une solution réalisable à un problème
très compliqué.
– v. Problème polynomiaux , SAT
Heuristique (informatique): technique empirique de résolution de problèmes qui tient compte à chaque étape
des résultats précédents et en déduit la stratégie à adopter par la suite.
La technique heuristique est fréquemment utilisée dans l’examen de sites Web.
Hilbert (espace de -)**: espace abstrait qui forme le cadre de la mécanique quantique.
Les espaces de Hilbert sont les espaces vectoriels de dimension infinie les plus simples.
Extension des espaces habituels (euclidiens) à des espaces de dimension quelconque y compris infinie.
Application notamment en la mécanique quantique.
– v. Espace de Hilbert
– a. Hilbert space
Histogramme: graphique montrant la quantité des individus dans une fourchette de valeurs données.
Effectif en fonction des intervalles de classe.
– ex. Dessin montrant que, dans la classe, 3 élèves sont notés A, 7 en B, 13 en C, 5 en D et 2 en E
– a. Histogram: an approximate representation of the distribution of numerical data.
Holomorphe** (fonction): proche synonyme de fonction analytique complexe (dans le monde des nombres
coplexes).
Fonction définie et dérivable en tout point d'un sous-ensemble ouvert du plan complexe.
Une fonction holomorphe conserve les angles entre courbes. C'est une fonction conforme.
– v. Méromorphe
– a. Holomorphic function
Holonome** (liaison -): Liaison définie par des relations qui ne contiennent que des paramètres de position et
pas les dérivées par rapport au temps de ceux-ci.
Holonomie, systèmes (fonctions) holonomes**: Les systèmes holonomes à k degrés de liberté sont caractérisés
par le fait que les coordonnées des points du système peuvent s’exprimer sous forme finie en fonction de k
paramètres: xi = f (q1, q2, …).
Intuitivement, l’holonomie des contraintes astreint le système à se déplacer sur une sous-variété de l’espace. Si
les équations différentielles de liaison ne sont pas intégrables, le système est non-holonome.
La théorie des espaces généralisés ou non-holonomes généralise la géométrie riemannienne
Exemple: une sphère sur le plan. Un point au "pôle nord". Rotation d'un tour en x, un tour en y et, retour en
oblique vers l'origine. Le point n'est pas revenu en haut ! L'orientation de la sphère à changé. La seule
connaissance de la position de la sphère n'est donc pas suffisante. Ce système est non-holonome.
Holyèdre: sorte de polyèdre troué. Un trou en forme de polygone par face, sans point commun avec les arêtes
du polyèdre.
– v. Holyèdre
– a. Holyhedron
Homogène (équation -): équation linéaire dont le second membre est nul: f(x) = 0.
Homogène (expression –ou fonction -): une expression algébrique qui produit le même résultat avec les
multiples (le même) des variables. E (a, b, c) = F et E (ka, kb, kc) = F.
Le facteur multiplicatif est appelé degré d'homogénéité.
– v. Solution d'une énigme elliptique
– a. Homogeneous function: a function of several variables such that, if all its arguments are multiplied by a
scalar, then its value is multiplied by some power of this scalar, called the degree of homogeneity, or simply the
degree
Homogènes (nombres): nombres ayant les mêmes facteurs premiers; ex: 6 = 2x3, 12 = 2²x3, 36 = 2²x3² etc.
– v. Nombres homogènes
– a. Two numbers are homogeneous if they have identical prime factors. An example of a homogeneous pair is
(6, 72), both of which share prime factors 2 and 3.
Homographie**: application projective bijective: qui envoie les droites, plans, espaces… en des droites, plans,
espaces.
– a. Homography or projective transformation, Möbius transformation
Homotopie rationnelle: Cette théorie permet d’étudier la structure topologique des variétés à partir d’objets de
nature algébrique. L’approche de Dennis Sullivan (Abel 2022) rend les calculs beaucoup plus faciles.
Horizontal (plan -): plan idéal sur lequel une bille resterait au
repos.
Parallèle à l'horizon. Perpendiculaire à la direction liée à la
gravité.
Souvent assimilé au plan des (x, y) dans un repère à trois
dimensions.
– a. Horizontal plane
Huit: 8
– v. Nombre 8
– a. Eight
Hyperboloïde: surface engendrée par la rotation d'une hyperbole autour d'un axe.
– équation:
Si a = b, on a un hyperboloïde de révolution à une nappe.
Avec a = b = c, c'est un hyperboloïde équilatère à une nappe.
– a. hyperboloid, one-sheeted hyperboloid
Hyperbolique (polynôme -): un polynôme avec des coefficients réels est dit
hyperbolique si ses zéros sont tous réels.
– ex. x² – 1 est hyperbolique car ses zéros sont 1 et – 1 mais x² + 1 n’est pas
hyperbolique car ses zéros sont i et
– a. Hyperbolic polynomial
– v. Loi hypergéométrique
– a. Hypergeometric distribution
Hyperréels** : Extension du corps des nombres réels pour donner un sens aux nombres infiniment grand et
infiniment petits.
Ce ne sont pas véritablement de nouveaux réels, mais parmi les réels, on distingue une collection (qui
n'est pas un ensemble) de réels standards, les autres se comportant par rapport à ceux-ci comme des infiniment
petits ou des infiniment grands.
On cherche, par exemple, un réel infiniment proche de 1, mais strictement plus petit que lui.
– notation: *ℝ
– v. Infinitésimaux / Nombre 0,999…
– a. Hyperreal number: a way of treating infinite and infinitesimal (infinitely small but non-zero) quantities.
Hyperoctaèdre* ou hexadécachore ou 16-cellules: Polytope dont les seize faces tridimensionnelles sont des
tétraèdres.
Polytone à quatre dimensions dit: polychore.
Dans l'Antiquité, l'hypothèse était le fondement du raisonnement. Elle était située en dessous (hypo) de la thèse
à démontrer. Aujourd'hui, l'hypothèse est en haut et la conclusion en découle vers le bas, comme l'eau du
fleuve va vers la mer.
Hypothèse en sciences: ensemble d'idées non encore éprouvées par des expériences.
Tant que les expériences ne démentent pas les hypothèses, elles constituent une théorie. Celle-ci est considérée
comme valide tant qu'une nouvelle théorie ne vient pas la détrôner ou la compléter.
Idéal** sous-ensemble tel que toutes les opérations dans l'ensemble donne un résultat appartenant à ce sous-
ensemble (stabilité).
– ex. ; I est un idéal de A.
Les idéaux de l'anneau sont les sous-groupes avec .
– v. Nombres idéaux, structures algébriques
– a. an ideal of a ring is a special subset of its elements.
Les idéaux isolent des sous-ensembles parmi les nombres entiers, comme les nombres pairs ou les multiples de
3.
Par exemple: l'addition et la soustraction de nombres pairs préservent la régularité, et la multiplication d'un
nombre pair par un nombre entier donne un nombre pair. Ces propriétés (dites de fermeture et d'absorption)
sont les propriétés qui définissent un idéal.
Un idéal peut être utilisé pour construire un anneau quotient de la même manière que, en théorie des groupes,
un sous-groupe normal peut être utilisé pour construire un groupe quotient.
Idempotence**: opération qui a le même effet qu'on l'applique une ou plusieurs fois.
La valeur absolue est idempotente.
Un élément a de R est idempotent si a2 = a.
Si a est idempotent alors 1 – a l'est aussi.
Dans les éléments idempotents sont {1, 4 et 9}.
– v. Nilpotent, vocabulaire des structures algébriques
– a. Idempotence
Un élément x d’un ensemble E muni d’une loi de composition interne (notée *) est idempotent si, composant x
avec lui-même, on trouve x comme résultat : x * x = x.
Dans l’ensemble des entiers naturels, muni de la multiplication, les seuls éléments idempotents sont 0 et 1 : 0 x
0 = 0 et 1 x 1 = 1.
Dans l’ensemble P(E) des parties d’un ensemble E, muni de la loi intersection, tout élément est idempotent, car,
pour toute partie A de E, l’intersection de A avec elle-même est égale à A : A ∩ A = A.
De même pour P(E) muni de la loi réunion, tout élément est idempotent, car, pour tout A de P(E), on a : A U A =
A.
Si tout élément de E est idempotent, la loi * est dite idempotente et E lui-même est dit idempotent.
Identité (algébrique): relation toujours valable quelles que soient les valeurs des variables.
– ex. a² – b² = (a – b) (a + b); sin²(a) + cos²(a) = 1.
Ceci à la différence d'une équation qui n'est satisfaite que pour certaines valeurs de la ou des variables.
Une équation de degré n qui possède plus de n racines est une identité.
– a. Identity
Identité ou relation identique: dans un ensemble E, relation qui ne comprend que tous les couples identiques
sur E.
– not. La relation identique sur un ensemble E est notée : IE.
– ex. E = {1, 2, 3}, alors IE ) {(1,1), (2,2) (3,3)}
Identité (application – ou fonction -): application de E dans E qui associe l'élément lui-même à tout élément.
Application qui n'a aucun effet lorsqu'appliquée à un élément.
– a. Identity function
Identité (transformation - ): transformation qui ne change rien comme une rotation d'angle zéro, par exemple.
Iff (if and only if): anglais pour si et seulement si (abrégé en: ssi).
– v. Ssi, équivalence,
Image: dans une transformation, un point M (dit antécédent) est transformé en un point M' dit son image.
– v. vocabulaire des structures algébriques
– a. Image
Image de x par une fonction: valeur de l'ordonnée y pour le point de la courbe représentative de la fonction
ayant x pour abscisse.
Avec x donné, la valeur de y est l'image; avec y donné, la valeur de x est l'antécédent.
– a. the image of a function is the set of all output values it may produce.
Immersion**: une application différentiable d'une variété différentielle dans une autre, dont la différentielle en
tout point est injective.
– a. Immersion
– note: Plongement: Embedding ou Imbedding
Impaire (fonction -): telle que f(-x) = - f(x). Alors: f(x) + (f-x) = 0
– ex. x3, sin (x).
– a. Odd function
Implication (démonstration par -): basée sur le principe que A impliquant B et B impliquant C, alors A implique C.
– v. Déduction
Impossible (nombre -): tout premier nom qui désignait les nombres complexes.
Impropre (fraction -): fraction dont le numérateur est plus grand que le dénominateur.
Elle est propre dans le cas contraire.
– a. Improper fraction
Incertitude absolue: incertitude maximale. Elle est indiquée avec la même unité que la mesure. Elle est
notée:
pourcentage.
Incertitude (de mesure): en métrologie, l'incertitude caractérise la dispersion des mesures. Valeurs objet de
calculs statistiques (moyenne, écart-type …)
– v. Statistiques
– a. Measurement uncertainty
Attention !
Tous ces termes de métrologie (incertitude, erreur, précision, justesse, fidélité …) sont définis
précisément par des normes internationales. Pour un usage professionnel se reporte à ces
textes.
Inclusion, inclus: l'ensemble A est inclus dans l'ensemble B (A B) si tous les éléments de A appartiennent aussi
à B.
A est un sous-ensemble de B ou une partie de B; B est un sur-ensemble de A.
Relation d'ordre entre ensembles
– v. Union, intersection, appartenance
– a. Subset: all elements of A are also elements of B. B is then a superset of A.
Incompatibles: deux événements qui ne peuvent pas se réaliser en même temps, simultanément;
événements disjoints.
– v. Indépendant, vocabulaire du dénombrement et des probabilités
– a. Pairwise disjoint
Incrément: incrémenter c'est additionner en informatique, c'est ajouter une quantité entière à un compteur.
Ex: incrémenter par 1. Un incrément est une quantité à ajouter.
Logiciel Maple: a : = a + 1 a pour effet d'ajouter 1 au paramètre a.
Logiciel Python: a += 1 a pour effet d'ajouter 1 au paramètre a.
– a. Increment and decrement operators
Incrémenter, sans autre indication, est souvent synonyme d'ajouter une unité. Incrémenter un compteur = le
faire passer à la valeur suivante.
Indécidable (proposition - )** quelle que soit la méthode utilisée, il est impossible de dire si la proposition est
vraie ou fausse.
La réponse échappe à la théorie.
– v. Indécidable, incomplétude, oméga de Chaitin, machine de Turing
– a. Undecidable, decidability of a logical system or of a theory
Index: Entier naturel repérant la position d'un élément dans un ensemble, une base de données.
Par extension, données préétablies qui donnent le moyen de pointer (de retrouver rapidement) des
informations dans un livre, une encyclopédie ou une base de données.
– v. Indice, pointeur
– a. Index, data base index
Index: en imagerie, cartographie, marqueur (comme un réticule) repérant la position d'un élément pour la
communiquer.
Aussi: nomenclature des cartes renvoyant aux cartes détaillées par un numéro, dit index.
Indicatrice
Fonction indicatrice (analyse convexe): fonction qui vaut 0 sur F et l'infini sur le complémentaire de F dans E.
Characteristic function in convex analysis
Indicatrice d'Euler ou totient : notée Phi (n), c'est la quantité de nombres premiers avec n, inférieurs à n.
– a. Euler's totient function counts the positive integers up to a given integer n that are relatively prime to n.
Indice: A1 se lit "A indice 1". A2 se lit "A puissance 2", et le nombre 2 est l'exposant (on peut dire aussi: A
exposant 2).
L'indice indique le numéro d'ordre d'un élément dans une suite d'éléments.
Utilisés pour repérer les termes d’une suite (ou, plus généralement, les éléments d’un ensemble dénombrable),
on les note u1 et on lit : u un, ou : u indice un, u2 … Les nombres 1, 2, . ., sont les indices.
– v. Exposants et indices
– a. Index
Indice muet: indice utilisé dans une formule ou un nombre doit prendre différente valeurs successives entre
deux bornes.
Indice base 100: comparaison de l'évolution de valeurs en supposant que l'un d'entre eux vaut 100.
– ex. Le prix d'un paquet de café selon les années en donnant une valeur 100 en 2005, par exemple.
– v. Règle de trois, quatrième proportionnelle, pourcentage
– a. The base value always has an index number of 100.
Inégalité triangulaire: Elle traduit simplement le fait que pour aller de A à B, le plus court chemin est le segment
AB et non le détour par C.
Dans un triangle, la somme des longueurs de deux côtés est toujours plus grande que celle du troisième côté.
– v. Inégalité triangulaire
– v. Triangle inequality
Inégalité matricielle linéaire: inégalité linéaire dont les coefficients sont des matrices.
Linear matricial inequality (LMI).
Inéquation: équation dans laquelle le signe égal est remplacé par un signe d'inégalité.
– ex. x – 2 < 3x – 4 est une inéquation du premier degré.
– v. Inéquation, différent, supérieur, inférieur, égal, inégalité
– a. Inequation
Inertie (centre d'-) ou centre de masse: le centre d’inertie d’un ensemble de points pondérés est
le barycentre de ces points affecté de coefficients correspondant à leurs masses respectives.
Ce centre d’inertie se confond avec le centre de gravité.
– v. Centre de gravité, centre d'inertie
– a. Center of mass, balance point: the unique point where the weighted relative position of the distributed
mass sums to zero.
Inférence: Tirer une conclusion d'un fait, d'une proposition tenue pour vraie.
Opération intellectuelle qui fait passer d'une affirmation à une conclusion.
– étym. Latin: in et fero porter dans
– ex. déduction ou induction
– a. Inférence: a conclusion reached on the basis of evidence and reasoning
Les expressions anglaises upper bound et lower bound ne correspondent pas à borne supérieure et borne
inférieure, mais à majorant et minorant, respectivement ;
Borne supérieure se traduit par least upper bound ou supremum et borne inférieure par greatest lower bound
ou infimum.
Infini potentiel (ou en puissance): sans borne, sans limite, plus grand que toute quantité finie donnée.
Infini actuel (ou en acte): infini considéré comme un tout. Il est en bijection avec l'une des ses partie autre que
l'ensemble vide ou lui-même.
Ex: Les entiers forment un ensemble actuel. Les nombres pairs peuvent y être mis en bijection avec les nombres
entiers.
Remarque: Ces deux notions sont subtiles et d'intérêt historique ou épistémologique.
Inflexion (point d'-): point d'une courbe plane avec changement de concavité
Point d'une courbe où celle-ci se trouve de part et d'autres de la tangente en ce point.
En s'approchant de ce point la pente de la tangente progresse (ou régresse) et au-delà la pente change de sens;
comme le milieu de la forme en S d'un toboggan.
– a. Inflection point: point on a curve at which the curvature changes sign.
– v. Notation ingénieur
– a. Engineering notation
Injection ou application injective* tous les points M de E ont une image P en F, mais il se peut que certains
points P de F n'aient pas d'antécédents dans E.
Application f d'un ensemble E vers un ensemble F dans laquelle des éléments distincts de E ont des images
distinctes en F.
– relation: bijection = injection + surjection
– v. Bijection, vocabulaire des structures algébriques
– a. one to one
Innumérisme: grande difficulté avec les chiffres et le calcul comme l'illettrisme avec les mots.
– v. Innumérisme
– a. innumeracy.
Inscriptible: un polygone est inscriptible dans un cercle si tous ses sommets sont situés sur le cercle.
Inscrit (angle -): un angle inscrit est interne à un cercle avec son sommet sur le cercle.
– v. Triangles et cercles
Inscrit (polygone -): un polygone inscrit a tous ses sommets sur un même cercle.
Ex: un quadrilatère inscriptible.
– v. Quadrilatère inscriptible et théorème de Ptolémée.
– a. Cyclic quadrilateral, inscribed quadrilateral; whose vertices all lie on a single circle.
Inscrit (polyèdre -): Un polyèdre inscrit a tous ses sommets sur une même sphère.
Inscrit (cercle -): un cercle inscrit dans un polygone est tangent à chaque côté du polygone.
– v. Cercle inscrit
– a. Incircle
– notation: .
– note: Le mot intégral suggère quelque chose d'entier, de complet. Ex: Il m'a payé intégralement.
– v. Dérivée, dérivées usuelles, intégrale, primitives usuelles
– a. an integral assigns numbers to functions in a way that describes displacement, area, volume, etc.
Calcul intégral** ou intégration: dessinez une courbe dans un repère, l'intégrale représente l'aire de la zone
entre la courbe et l'axe des abscisses.
Calcul de grandeurs comme une aire par la simple connaissance de la courbe qui l'engendre.
Connaissant les petites variations locales de la fonction en déduire la fonction.
Calcul par lequel on remonte des infiniment petits aux quantités finies dont ils dérivent.
– v. Calcul intégral
– v. Integration
Intégre (anneau -)**: Un anneau commutatif unitaire différent de l'anneau nul et qui ne possède aucun diviseur
de zéro.
Le produit de deux éléments non nuls peut y être nul, on dit que l'anneau n'est pas intègre.
– a. En nombres décadiques (les chiffres à gauche sont ignorés): …625 × …376 = …000 (en nombres ordinaires:
250 000).
– a. Domain, integral domain: is a nonzero commutative ring in which the product of any two nonzero elements
is nonzero
Intégrité du signal: en traitement ou de transmission de messages, qualité assurant que le message n'est pas
altéré ni par la technique ni par la malveillance humaine.
– v. Chiffrement, chiffre
– a. Signal intégrity (SI)
Intelligence artificielle: mise en œuvre de l'informatique logique pour entrer en mimétisme avec l'intelligence
humaine.
– v. Intelligence artificielle
– a. Artificial intelligence (IA)
Interne (loi de composition -)*: notion qui les opérations comme l'addition ou la multiplication.
Loi binaire: qui associe deux éléments (opérandes) pour en former un troisième.
Application qui, à deux éléments d'un ensemble E, associe un élément de E.
– v. Loi de composition, loi de composition externe
– a. Binary operation, dyadic operation
– a. Binary relation, internal law of composition
The law of composition is a function or application that takes two elements from two given sets and assigns
them to another element, belonging to one of the two sets.
Interpolation: calcul d'une variable pour une position intermédiaire à deux valeurs connues ou observées d'une
fonction connue empiriquement.
– v. Prédiction, extrapolation
– a. Interpolation
Interpolation d'une courbe: fabrication d'une courbe de tendance à partir d'une fonction classique (linéaire,
polynomiale, exponentielle, logarithmique, spline …) se rapprochant le plus possible d'une courbe originale.
– a. Polynomial interpolation
Interpolation linéaire: synonyme de selon une règle de trois ou au prorata; entre deux points donnés, tous les
autres sont donnés par leurs coordonnées sur la droite joignant ces deux points.
– v. Extrapoler
– a. Linear interpolation
Interpolation graphique: appliquée aux équations, méthode de représentation géométrique permettant de lire
les solutions sur le tracé.
Intersection en probabilité: la formule des probabilités composées permet de calculer la probabilité d’une
intersection d’évènements (non nécessairement indépendants) à l’aide de probabilités conditionnelles.
– v Vocabulaire des probabilités
Intervalle de confiance: fourchette autour de la valeur moyenne d'un échantillon tel que la moyenne de
la population complète s'y trouve avec une certaine probabilité (niveau de confiance)
– v Interval de confiance
– a. Interval estimation
Intuitionnisme: philosophie des mathématiques qui met en avant l'intuition avant le raisonnement. Un objet
n'existe que si on sait le construire au moyen de règles (algorithmes). Par exemple, l'intuitionnisme n'accepte
pas le raisonnement par l'absurde ou le tiers exclu comme des principes.
– a. Intuitionism: mathematics is considered to be purely the result of the constructive mental activity of
humans
Mathématiques intuitionnistes: refus de l'infini; pas de tiers exclu (une proposition est vraie, fausse ou
indéterminée); et, une part acceptée d'aléatoire.
À la place des nombres réels qui contiennent un nombre infini de décimales, les mathématiques intuitionnistes
représentent ces nombres comme un processus aléatoire qui se déroule au cours du temps, une décimale après
l'autre, de sorte qu'à chaque instant, il n'existe qu'un nombre fini de décimales, et donc une quantité finie
d'informations.
Invariante (figure -): une figure F est invariante par une transformation si tout point de F a pour image un point
de F; la figure coïncide avec sa transformée; T(F) = F
ex: un carré est une figure invariant par une rotation de 90° ou 180° ou 270° ou 360° autour de son centre; tout
polygone régulier de n côtés est invariant par une rotation de 360°/n autour de son centre.
– v. Semblable, homothétique
– a. scale-invariant feature transform (SIFT): détection de caractéristiques locales dans l'image utilisée pour la
reconnaissance de formes
Invariants topologiques ou propriétés topologiques*: propriété qui est conservée par l'objet topologique.
– v. Topologie
– a. Invariant (topology)
Invariant relativiste: propriété de la lumière: sa vitesse est la même dans tout référentiel galiléen. Invariant de
Lorentz
Inverse: un nombre est l'inverse d'un autre si leur produit est égal à l'unité.
– ex. 1/3 = 0,333… est l'inverse de 3 (car 3 x 1/3 = 1).
L'inverse de a/b est b/a, car le produit de ces deux fractions donne bien 1.
– notation: 1/x ou x-1.
Tous les nombres ont un inverse sauf le nombre 0, car 1/ 0 n'est pas défini.
– v. Nombres opposés (à ne pas confondre), élément inverse
– a. Multiplicative inverse or reciprocal
Note: la réciproque d'un théorème se dit converse of a theorem
Inverse modulaire* d'un entier relatif a pour la multiplication modulo n est un entier u satisfaisant l'équation
:
– a. Modular multiplicative inverse
Inverse (fonction – ou opération -) ou opération réciproque: la fonction inverse est la fonction qui à tout
réel x non nul associe son inverse, noté 1/x.
– synonyme de réciproque.
– a. Multiplicative inverse or reciprocal
Inversés (cours ou classes -): façon d'enseigner en prenant connaissance soi-même du cours sur une vidéo.
Ensuite, le temps de présence physique du professeur est mis à profit pour déjouer les difficultés et s'exercer.
– a. flipped classroom
Involution* application telle que, appliquée deux fois, elle redonne les éléments de départ. Elles sont telles que f
= f-1.
Application bijective qui est sa propre réciproque, c'est-à-dire par laquelle chaque élément est l'image de son
image.
Irrationnel (nombre -) ou nombre fractionnaire: nombre qui ne peut pas s'exprimer par une fraction (par un
ratio).
C'est un nombre de n'appartenant pas à , comme .
– v. Nombres rationnels, nombres algébriques
– a. Rational number
Isabelle: assistant générique de preuve ou démonstrateur interactif de théorèmes (a higher order logic – HOL).
Les formules mathématiques sont exprimées en langage formel et elles sont traitées par des outils d'analyse
logique. Développé et réalisé par Larry Paulson à l'université de Cambridge et à l'université technique de
Munich.
Isobarycentre: barycentre avec pondération unique. Les coefficients de pondération sont égaux. Généralisation
de la notion de centre de gravité d'un triangle.
L'isobarycentre G de trois points (A, B, C) est l'unique point tel que .
Isobarycentre et centre de gravité d'un triangle homogène sont confondus.
– v. Isobarycentre
Isoèdre: Un polyèdre isoèdre est un polyèdre convexe dont toutes les faces sont égales.
Il en existe 30.
– a. Isohedron, isohedral figure
Isogonale (ligne -)*: droite symétrique par rapport à la bissectrice d'un angle.
– étym. iso gone: qui a des angles égaux.
– v. Isogonale, symédiane
Isogonale (figure -)*: tous les sommest de la figure sont identiques (polygones, polyèdres, polytopes). Chaque
sommet est entouré du même type de faces, dans le même ordre et avec les mêmes angles entre faces
correspondantes.
Tous les polygones réguliers, qu'ils soient convexes ou étoilés, sont isogonaux.
– Autre notion liée aux symétries: isotoxal
– a. Isogonal figure
Isogonique (centre -) ou conjugué isogonal*: point de concours de droites isogonales. Si dans un triangle les
trois droites issues des sommets sont concourantes, leur conjuguées isogonales sont concourantes en un point
dit conjugué isogonal. Anglais: isogonal conjugate.
– v. Point de Fermat
– v. Liste de paires conjuguées sur le site MathWorld.
Isométrie: transformation d'une figure dans le plan conservant les distances, les mesures.
La figure image est "égale" à la figure source.
Translations, rotations et symétries sont des isométries.
– étym. Du grec: égale mesure, de même mesure
– contr. Hétérométrique
– v. Isométrie, congruence, déplacement, similitude, transformations du triangle
– a. Isometry or congruence: distance-preserving transformation
Isométrique: terme plus mathématique pour dire "égal", "de même forme et de même taille".
– langage: On ne dit plus que deux côtés sont égaux, mais les deux côtés sont isométriques, ou encore, les deux
côtés ont même longueur.
Un polygone isothétique est un polygone dont les côtés alternés appartiennent à deux familles paramétriques
de droites qui sont des faisceaux de droites centrées en deux points (éventuellement le point à l'infini).
L'exemple le plus connu de polygones isothétiques sont les polygones rectilignes, et le premier terme est
couramment utilisé comme synonyme du second.
Itération: action de reproduire une opération (un processus), sans fin (mathématique), ou jusqu'à un critère de
fin (informatique).
– ex. "pour i de 1 à 10 calculer et imprimer le carré de i"; i est appelé le pointeur.
– v. exemples avec la recherche des chiffres d'un nombre périodique, récursivité
– a. Iteration: repetition of a process in order to generate a sequence of outcomes.
Itération (sur le résultat): application d'un procédé en reprenant le résultat obtenu par ce procédé.
– ex. avec le procédé de Kaprekar
Kakeya: problème de l'aiguille de Kakeya: quelle est la surface miilmale possible pour une aiguille qui fait un tour
complet dans le paln.
La réponse n'est la cercle. La deltoïde est une solution mais pas encore la meilleure …
– v. Problème ee Kakeya
– a. Kakeya needle problem, Kakeya set
Knapsack problem: problème du sac à dos: comment obtenir un poids minimum et une valeur maximum avec
des objets de poids et de valeurs connus.
– v. Optimisation linéaire
Labyrinthe: tracé sinueux, muni ou non d’embranchements, souvent destiné à égarer celui qui s’y engage.
– v. Labyrinthe
– a. Maze
Mouvement d'oscillation d'un véhicule autour d'un axe vertical, passant par son centre de gravité. Commandé
par le palonnier dans un avion. Le palonnier est constitué de deux pédales qui permettent d'actionner la
gouverne de direction.
def.
– v. Nombre 1,5596…, Lambert
– a. Lambert W function
Langage binaire ou système binaire: utilisation de la numération binaire comme moyen d'expression
notamment dans les ordinateurs.
– a. Binary language
Au plus profond de l'ordinateur, les circuits "discutent" entre eux dans ce mode: échanges de 0 et de 1 dont la
signification est convenue par le concepteur de l'ordinateur. Les nombres décimaux sont facilement codés en
binaire; les lettres font l'objet d'une table de correspondance (ASCII, par exemple); Le travail de l'ordinateur est
une suite d'instructions qui, elles aussi, sont codées en binaire. Devant votre clavier vous envoyez des
informations qui sont traduites (compilées) par étapes successives pour aboutir à de longues listes de mots
binaires.
Langlands Program**: notamment, une recherche d'une manière de relier chaque groupe de Galois (relatons
entre les racines d'un polynôme) avec des formes automorphiques (formes qui se reproduisent elles-mêmes).
Plus généralement, recherche de structures internes de haut niveau entre divers objets mathématiques.
C'est une collection de conjectures et de théorèmes interconnectés à propos des relations entre la théorie des
nombres, la géométrie et l'analyse.
– intérêt: il est parfois plus facile de démontrer une propriété dans le monde image (par transformation
automorphique) que dans le monde d'origine.
– citation: Le programme Langlands est un ensemble de conjectures qui touchent presque tous les domaines
des mathématiques pures – Ana Caraiani, Imperial College London.
– v. Programme de Langlands, perfectoïde, nombres p-adiques, théorie des représentations, mathématiques
condensées
Le programme Langlands a débuté en 1967, lorsque son homonyme, Robert Langlands, a écrit une lettre à un
célèbre mathématicien nommé André Weil. Langlands a proposé qu'il devrait y avoir un moyen de faire
correspondre chaque groupe de Galois avec un objet appelé une forme automorphe. Alors que les groupes de
Galois apparaissent en algèbre (reflétant la façon dont vous utilisez l'algèbre pour résoudre des équations), les
formes automorphes proviennent d'une branche très différente des mathématiques appelée analyse, qui est
une forme améliorée de calcul.
Laplacien (opérateur -)**: opérateur différentiel du deuxième degré: application de l'opérateur gradient suivie
de l'application de l'opérateur divergence.
– symbôle: .
– v. Équations de Navier-Stokes (utilisation), gradient, divergence
– a. Laplace operator
Largeur: plus petite dimension du rectangle; la plus grande étant la longueur. Convention de langage, sans
caractère de qualité. Longueur et largeur sont des longueurs de segments.
– a. Width / al. Breite (f)
L'aire du rectangle est égale au produit de la largeur par sa longueur. Un nombre est premier s'il est impossible
de lui trouver un rectangle dont l'aire à une largeur supérieure à 1. Ex: 8 = 4 x 2 n'est pas premier, mais 7 = 7
x 1 est premier. Autrement-dit: avec un nombre premier, il est impossible de faire une multiplication autre
qu'avec le nombre 1.
Latin (carré -): grille carrés remplies de nombres (ou objets), un objet unique sur chaque ligne et sur chaque
colonne
– v. Carré latin, mathématique des carrés latins, carré gréco-latin, carré magique, sudoku
– a. Latin square
Latitude: coordonnée géographique sud-nord; angle entre la verticale d'un lieu et le plan de l'équateur. Plus
précisément: La latitude est une des coordonnées sphériques d’un point de la surface terrestre définie par la
distance angulaire de ce point à l’équateur.
– ex. la France est située autour de la latitude 45° Nord.
– v. Sphère terrestre, longitude, parallèle, GPS.
– a. The location's latitude/longitude coordinates.
Tous les points de la Terre de même latitude forment un cercle nommé parallèle. Ce cercle imaginaire est, en
effet, inscrit dans un plan parallèle à celui de l'équateur. Les parallèles sont des loxodromies, et ne sont donc
pas la plus courte distance entre deux points.
Latus rectum: segment de droite qui relie deux points d’une conique, qui est perpendiculaire à l’axe principal de
la conique et qui passe par le foyer de cette conique.
– éty. Du latin: côté droit
Lean: logiciel de haut niveau (compréhensible par l'homme) dont une des applications majeures est la
vérification des preuves en maths.
Ce logiciel est accompagné d'une base de données (mathlib) de plus de 70 000 théorèmes.
– v. Outils de programmation, trois types de logiciels
– a. Theorem-proving programs
Lentille: figure géométrique en forme d'amande. Intersection de deux cercles de même rayon.
– v. Géométrie de la lentille, vesica piscis,
– a. Lens
Lettres grecques:
– ex. Alpha, béta, delta, mu, epsilon, pi, sigma, zêta, oméga …
– v. Alphabet grec / Lettres symboles en maths
– a. Greek alphabet
Lettres hébraïques:
– v. Alphabet hébreux / Lettres symboles en maths / Aleph et infini
– a. Hebrew alphabet
LHS: Left hand side, la partie gauche d'une équation, par exemple.
RHS: right hand side.
Lie (Groupes de Lie)**: groupes de transformations de l'espace qui en préservent la structure géométrique lors
de petits déplacements, comme la rotation du cercle.
– Notion de groupes de symétries.
– v. Groupe de Lie
– a. Lie group
Types de lignes
Ligne droite (une droite): tracé droit passant par deux points; image du fil tendu;
Le segment entre les deux points constitue la plus courte distance entre deux points.
– v. Droite
– a. Straight line, line segment, curved line
Demi-droite: une ligne droite limitée à une extrémité est une demi-droite; limitée aux deux extrémités, c'est
un segment.
– a. Ray: A ray is part of a line that extends without end in one direction. It starts from one endpoint and
extends forever in one direction.
Ligne brisée ou ligne polygonale: ligne formée d'une suite de segments adjacents, appelés arêtes.
– a. Polygonale chain: a connected series of line segments.
Ligne courbe (une courbe) : ligne continue toute en arrondis; sans point anguleux.
– v. Courbes élémentaires
– a. Curved line
Ligne de tableau: rangée horizontale dans un tableau, dans un carré magique ou dans une matrice …
– v. Colonne
– a. Row: things lying side-by-side. Objects, people, numbers, etc
in a horizontal line.
Limite; valeur telle que l'écart entre cette valeur et la fonction est arbitrairement petite.
– Notation: Ce qui veut dire que l'on peut rendre f(x) aussi proche de L que l'on veut, sur un
intervalle aussi petit soit-il autour de a.
– v. Limite définition, limite développements, analyse, asymptote.
– a. Limit, limit of a function, right-end limit, left-hand limit, lower boundary, upper boundary.
– Définition
Linéaire (application ou opérateur ou transformation ou fonction -): application f(x) = ax, représentée par
une droite.
Plus généralement une application du type f = a1x1 + a2x2 + a3x3 + …
– v. Affine
– a. Linear map, linear mapping, linear transformation, vector space homomorphism, or linear function
Inégalité matricielle linéaire: inégalité linéaire dont les coefficients sont des matrices.
– a. Linear matricial inequality (LMI).
Linéaire (combinaison -): ensemble de termes sommés après multiplication par un coefficient.
Les termes forment un vecteur et les coefficients sont des scalaires.
– a. Linear combination: an expression constructed from a set of terms by multiplying each term by a constant
and adding the results.
Expression algébrique faite d'une somme de termes, résultant du produit d'un vecteur dont chaque terme est
pondéré par un scalaire. Soit la forme: ax + by … + c = 0.
Plus généralement, il s'agit d'une application linéaire valant une constante a1x1 + a2x2 + a3x3 + … = c.
Linéaire (algèbre -): étude des transformations linéaires, des systèmes d'équations linéaires, des espaces
vectoriels.
– a. Linear algebra
Linéaire (espace -) ou espace vectoriel*: ensemble munis de deux opérations: addition et multiplication par un
scalaire.
– v. Espace vectoriel
Linéaire (programme -): résumé d'un problème particulier, comme l'optimisation de la production d'objets, sous
la forme d'un système d'équations.
– Exemple en Illustration.
Résolution algébrique ou graphique et parfois, pour les cas complexes, par utilisation de la méthode de
Simplex ou de la Méthode de Monte-Carlo
Linéarisation
Linéarisation en algèbre: c'est trouver une fonction linéaire (affine) la plus proche de la fonction considérée.
– syn. Approximation affine
– a. Linearization, linear approximation to a function at a given point.
Linéarisation en géométrie: c'est trouver la ligne ayant même longueur qu'une courbe.
– a. Linear approximation, approximation of curves by line segments
Linéarisation en trigonométrie**: c'est transformer des produits et des puissances en une somme de termes
chacun élevé à la puissance 1.
– Exemples:
– v. Linéarisation en trigonométrie
– a. Power reducing formulas for trigonometric functions
Littéral: avec un calcul littéral (ou calcul algébrique), les nombres sont remplacés par des lettres.
– Syn. calcul algébrique
– v. Bases de l'algèbre
– a. Literal calculation
La fonction logarithme de base 10 ou logarithme décimal associe à tout réel x strictement positif, un réel noté
log x. Elle vérifie les propriétés: log 1 = 0; log 10 = 1; log 10n = n.log 10 = n, pour tout entier naturel n.
En gros, elle compte la quantité de chiffres dans un nombre.
Logicisme: approche, développée à l'origine par Gottlog Frege, qui prétend que toutes les mathématiques sont
réductibles à la logique.
– v. Logique
– a. Logicism
Logique: science du raisonnement dans l'abstrait, peu importe à quoi cela s'applique; La logique est la science
qui permet d'établir des règles précises conduisant à un raisonnement rigoureux.
– v. Algorithme, logiciel, tiers exclu
– a. Logic
Logique de Boole ou algèbre de Boole ou calcul booléen: logique "vrai / faux" ou "0 / 1"; logique dont les
variables prennent deux valeurs qui s'excluent mutuellement.
– v. Logique de Boole
– a. Boolean logic
Le calcul booléen utilise les techniques de l'algèbre pour traiter des expressions à deux valeurs. Applications en
informatique et dans la conception des circuits électroniques (automates, ordinateurs).
Suite logistique: même chose en discret, d'une année sur l'autre par exemple
– v. Loi logistique
En 1845, Pierre François Verhulst définit la loi logistique en tant que modèle démographique, reprise en 1976
par le biologiste Robert May. Allure de cette fonction polynomiale: xn+1 = k · xn · (1 – xn). Son comportement
est chaotique.
Loi de composition des fonctions (ou des applications): pour tout couple d'applications f et g de E dans E,
leur composée f*g appartient à l'ensemble des applications de E dans E.
– v. Loi de composition, vocabulaire des structures algébriques
– a. Law of composition: rule that defines an operation. Synonym of operation on a set E, when E is closed under
the operation.
Loi de composition interne (sur un ensemble): l'addition et la multiplication sont des lois de composition
interne; ce terme vise à la généralisation à d'autres opérations; c'est l'application de E x E dans E; notée par un
rond dans
– syn. Opération
– v. Types de lois de composition
– a. Internal composition law, groupe, Cayley (table)
Loi de composition externe (sur un ensemble): action d'un ensemble sur un autre; application de
– a. External composition law
The composition law is internal if the application that defines it maintains the same set, both in the starting pair
of sets and in the arrival pair . If the starting sets are different from each other, the composition law is said to be
external.
Loi horaire: en mécanique, fonction scalaire du temps, décrivant le déplacement du point P selon le mouvement
considéré.
– v. Énigmes avec la vitesse
Longitude: coordonnée géographique ouest-est; angle entre le méridien du lieu et celui de Greenwich
(Angleterre).
– ex. Paris est située à un peu plus de 2° Est
– v. Sphère terrestre, latitude, GPS, GMT
– a. Longitude
Lunule (d'Hippocrate): sorte de quartier de lune accrochée au côté d'un triangle rectangle ABC, BC
étant l'hypoténuse; on dessine les trois cercles de diamètre BC, AB et AC extérieurs au triangle.
Les deux lunules ainsi crées ont une aire égale à celle du triangle.
– v. Calcul de l'aire de la lunule.
– a. Lunula
Machine proposée par Alan Turing en 1936, avant l'avènement des ordinateurs. Bien que simple, cette machine
peut simuler tout type d'algorithme, quelle que soit sa complexité.
Magique (carré -): grille de nombres dont toutes lignes, colonnes et diagonales ont la même somme.
– v. Carrés magiques
– a. Magic square
Magma*: Structure d'ensemble la plus basique: ensemble muni d'une opération la plus générale, noté (E, *)
– v. Vocabulaire des structures algébriques
– a. Magma; Voir Types de magmas (Wikipedia)
Majeur (arc - de grand cercle): le plus grand des deux arcs compris entre deux
points donnés d'un cercle.
– v. Arc mineur
– a. Major arc
Mandorle: figure géométrique en forme d'amande. Intersection de deux cercles de même rayon, chacun
passant le centre de l'autre aussi appelé Vesica piscis (vessie de poisson).
Figure fréquente sur les monuments religieux.
– étym. de l'italien mandorla, amande
– v. Vesica Piscis, géométrie de la lentille
– a. Mandorla: almond-shaped aureola
Mantisse:
Mantisse (d'un nombre décimal): dans le nombre décimal 123,456: 123 est la partie entière et 0,456 la
mantisse.
Si le nombre est négatif, ça se complique un peu.
Pour -123,456 : la partie entière est 124 et la mantisse: 0,544.
– étym. du latin mantissa, surplus.
– v. Numération décimale
Plus spécifiquement: quotient de la force appliquée à un corps par l'accélération que cette force imprime au
mouvement de ce corps (masse inerte); grandeur qui caractérise un corps relativement à l'attraction qu'il subit
de la part d'un autre (masse pesante).
Unité SI: kilogramme (kg); contrairement au poids, la masse est indépendante du lieu où la matière se trouve.
Masse volumique (ou densité volumique de masse): masse d'un mètre-cube de matière.
– unité SI: kg/m3
– a. Density, volumetric mass density: its mass per unit volume
Masse (nombre de -): nombre total de particules (protons et neutrons) constituant le noyau d'un atome.
Masse atomique (unité de -): elle est définie par rapport à celle du carbone-12, laquelle vaut exactement de 12
u.m.a unité de masse unifiée), ce qui représente 1,660 539 066 60 (50) 10-27 kg ou 931,494 028 (23) MeV/c².
– v. Masse atomique
– v. Unified atomic mass (u) or dalton(Da)
Mathématiques: science du raisonnement sur une matière abstraite, comme les nombres, les
figures géométriques …
Les mathématiques pures traitent du monde abstrait des nombres, figures et autres concepts.
Les mathématiques appliquées développent les outils mathématiques utiles à la modélisation scientifique.
Les mathématiques "modernes" cherche une unification des différentes disciplines en une science entièrement
déductive, formelle et axiomatisée et devient la mathématique.
– v. Mathématiques, branches des mathématiques
– a. Mathematics
Matrice* tableau de nombres, appelés éléments, considéré comme un tout et sur lequel on définit des
opérations comme en arithmétique classique;
Cet outil simplifie le calcul, notamment la résolution des systèmes d'équation, ou les calculs des objets en
images de synthèse.
– Exemples de matrices:
– v. Déterminant, transposée, unité (matrice -)
– a. Matrix, several matrices
Matrices circulante: matrice carrée dans laquelle on passe d'une ligne à la suivante par permutation circulaire
(décalage vers la droite) des coefficients.
– a. Circulant matrix
Matrices compatibles: l'une a une quantité de colonnes égale à la quantité de lignes de l'autre.
– v. Multiplication de matrices
– a. Compatible matrices: the number of columns in the first matrix is equal to the number of rows in the second
matrix.
Matroïde: un exemple vaut mieux qu'une définition dans ce cas. Prenons une matrice qui définit un graphe et
dont les lignes indexent les sommets et les colonnes les arêtes. C'est un exemple de matroïde.
Plus généralement, un matoïde définit des relations dans un cadre d'indépendance linéaire. C'est le cas dans
l'étude des graphes rigides de Laman.
– a. Matroid
Maximum: plus grand élément d'un ensemble ordonné; la plus grande des valeurs d'une fonction sur un
intervalle donné.
– a. Maximum
Mécanique: branche de la physique: études des équilibres, des mouvements dans la nature, des déformations.
Trois domaines: Mécanique rationnelle ou newtonienne, mécanique relativiste, mécanique quantique
– v. Mécanique / Physique
– a. Mechanics, an area of science concerned with the behaviour of physical bodies when subjected to forces or
displacements.
Médiane d'une série statistique: la médiane partage la population en deux parties de même effectif: 50% des
individus ont une valeur du caractère (taille, âge …) inférieure ou égale à la médiane, et 50% une valeur
supérieure ou égale à la médiane;
À ne pas confondre avec la moyenne.
– v. Médiane / Statistique, quantile
– a. Median: the median of a set of numbers is the middle number, when the numbers are in order.
Médianes du triangle: droites passant par un sommet et le milieu du côté opposé; elles concourent au centre de
gravité, en partageant la médiane en 1/3 et 2/3; Suite en Médiane.
– a. Median: the median of a triangle is a line segment from a vertex to the midpoint of the opposite side.
Fraction médiane: à partir de deux fractions, la fraction médiane est celle dont le numérateur est la somme des
numérateurs et idem pour le dénominateur. Avec 1/2 et 1/3, la fraction médiane est 2/5. Propriété: la fraction
médiane est toujours comprise entre les deux fractions-mères (0,333… < 0,4 < 0,5).
Méridien: plan qui passe par la verticale d'un lieu et le centre de la Terre.
Aussi, le demi-cercle découpé par le plan sur la sphère terrestre.
– analogie: les plans méridiens coupent la Terre comme des quartiers d'orange
– v. Sphère terrestre, longitude
– a. Meridian: a great circle (or semicircle) on the surface of the earth that passes through both the north pole
and the south pole and cuts the equator at right angles. The prime meridian is the meridian that passes through
Greenwich, England.
Méromorphe (fonction - )**: fonction holomorphe dans tout le plan complexe, sauf éventuellement sur un
ensemble de points isolés dont chacun est un pôle pour la fonction.
– a. Meromorphic function
Mesure algébrique: distance affectée d'un signe entre deux points A et B (bipoint) sur une droite orientée.
– ex. La mesure algébrique du bipoint (A, B) est le nombre réel k tel que est un vecteur unitaire.
Notation avec barre de surligement. Le segment étant noté [AB].
Méthode de résolution: comment résoudre une équation, comment trouver les solutions, les racines.
– v. Résoudre une équation
– a. Method fo solving equation, to solve an equation is to find its solutions,
inégalité triangulaire (distance entre deux points plus courte que la somme des distance de ces points à un
troisième).
Mettre en équation: formuler les équations qui traduisent les données (l'énoncé) d'un problème.
– a. To put in an equation, equate; there is a need to equate performances (il est nécessaire de mettre les
performances en équation).
Milieu d'un segment: point M situé à égale distance des deux extrémités A et B.
En terme de longueur: MA = MB = ½ AB
– v. Construire le point milieu, médiane, médiatrice, demi
– a. Midpoint
Théorème des milieux: dans un triangle, la droite qui passe par le milieu de deux côtés est parallèle au troisième
et réciproquement. La longueur du segment joignant les deux point est moitié de celle du troisième côté.
– v. Théorème du point milieu
– a. Triangle midpoint theorem: The line segment connecting the midpoints of two sides of a triangle is parallel
to the third side and is congruent to one half of the third side.
Mille = 1 000 = 103 orthographe: deux mille, deux mille cent vingt.
– v. Mille, kilo; mile, unité de mesure
– a. Thousand, two hundred and fifty thousands (250 000); dans le mile se dit: in the bullseye.
When preceded by a determiner or numeral and followed by of, it can be singular or plural: two thousand of the
inhabitants
Théorème du minimax ou théorème fondamental des jeux à deux joueurs. Démontré en 1926 par John von
Neumann. Méthode qui permet de prendre une décision dans le cas d'une compétition entre deux
protagonistes comme, par exemple, deux entreprises concurrentes.
– a. Minimax theorem
Minimum: plus petit élément d'un ensemble ordonné; la plus petite des valeurs d'une fonction sur un intervalle
donné.
– a. Minimum
Minkowski: espace vectoriel de dimension 4, muni d'un produit interne (multiplication entre vecteur),
Ce produit interne permet de définir la notion d'orthogonalité.
– v. Distance de Minkowski
– a. Minkowski space
Ce produit interne, interprété comme une distance, sépare l'espace en deux parties: l'espace des points pour
lesquels une distance existe, et l'espace des points inaccessibles.
Ces derniers, dans le cadre de la relativité restreinte, sont hors d'atteinte sans dépasser la vitesse de la lumière.
Minute de temps: il y a soixante minutes dans une heure. La minute n'est pas une unité du système SI.
– abréviation: min (et non pas mn et non plus ' qui est réservé à la minute d'arc).
– v. Minute
– a. The minute is a unit of time usually equal to 1/60 of an hour, or 60 seconds.
– a. Minute hand: aiguille des minutes
Mode: individu le plus fréquent; en statistique, le mode (ou la classe modale) est la valeur (ou la classe de
valeurs) de X pour laquelle l'effectif (ou la fréquence) est maximal(e). C'est la donnée la mieux représentée.
– proche: Médiane, moyenne, paramètres de tendance;
– v. Statistique, vocabulaire des statistiques
– a. Mode: The element that occurs most frequently in a given set.
Modulaire (Arithmétique -): arithmétique qui ne s'intéresse qu'aux restes des divisions.
– v. Modulo, congruence, résidus.
– v. Modulo
– a. Modular arithmetic: modular arithmetic is arithmetic done with a limited set of numbers. For example, clock
arithmetic is an example of modular arithmetic;
Modulaire (forme ou fonction -)***: fonction analytique complexe faisant intervenir des fonctions
elliptiques (de Weierstrass).
– note: La nuance entre forme et fonction est du domaine des experts.
– v. Constante de Ramanujan / Monstre
– a. Modular form
Importance: les formes modulaires représentent des fonctions génératrices de fonctions arithmétiques. Un
exemple célèbre provient de la preuve de A. Wiles du théorème de Fermat et de la Conjecture de Taniyama-
Weil, où la fonction génératrice est associée au comptage du nombre de points d’une courbe elliptique sur un
corps fini.
Module: longueur (r) caractérisant un nombre complexe en notation polaire, l'angle étant l'argument;
17 1 mod 4 (ou parfois 17==1 mod 4). On dit aussi: 17 est congruent à 1 mod 4.
– v. Modulo et congruence
– a. Modulo. Two integers a and b are said to be congruent modulo n (th modulus), if n is a divisor of their
difference (a − b = kn).
Moebius (ruban de -): ruban qui ne possède qu'une seule face. Objet unilatère.
– ortho. Moebius, Möbius, Mobius
– v. Moebius
– a. Möbius strip, band or loop
Moindres carrés (méthode des -): elle permet d'ajuster une modèle mathématique à des données
expérimentales; par exemple approximation par une droite moélisant au mieux ces données.
– v. Régression linéaire
– a. Least square method
Moment* d'ordre r d'un caractère quantitatif prenant les valeurs x1, x2 … xn avec une fréquence f1, f2 … fn est
égal à x1r f1 + x2r f2 + … + xnr fn
Le moment d'une variable aléatoire est un indicateur de la dispersion de cette variable.
– exemple: l'écart type est la racine carrée du moment centré d’ordre 2.
– v. Espérance
– a. Moment
l’espérance est le moment d’ordre un – the first moment is the expected value;
la variance est le moment centré d’ordre deux – the second central moment is the variance;
le coefficient d’asymétrie est le moment centré réduit d’ordre trois – the third standardized moment is the
skewness;
le kurtosis non normalisé est le moment centré réduit d’ordre quatre – the fourth standardized moment is
the kurtosis.
Moment d'inertie: Le moment d’inertie d’une distribution de masse par rapport à un axe est égal à la somme
des produits de chaque élément de masse mi par le carré de la distance ri de cet élément à
l’axe:
Le moment d'inertie caractérise le comportement d'un système en rotation; le pendant de la masse pour les
translations
– a. Moment of inertia, mass moment of inertia, angular mass, second moment of mass, or most accurately,
rotational inertia,
Monadique: qui n'a qu'un seul opérande. Relation qui a une arité de 1.
– syn. Unaire.
– v. Numération monadique, unaire
– a. Monadic
Monienne: étant donnés deux cercles sécants, une droite passant par l'un des deux points d'intersection est
appelée une monienne. La droite passant par les deux points est un axe radical (radical axis) et elle est
perpendiculaire à l'axe des centres (line of centers).
Monique (polynôme): coefficient unité pour le monôme de plus haut degré d'un polynôme à une seule variable.
– syn. Unaire.
– v. unaire
– a. Monic
Monohédral (pavage -): découpe d'une surface plane en parties congruences (égales).
– v. Pavage monohédral du disque
– a. Monohedral disk tiling
Monstre (groupe -): groupe qui possède davantage d'éléments que le nombre d'atomes de la planète Terre
(8,08 1053).
Groupe sporadique le plus gros dont l'existence a été conjecturée bien avant sa construction.
– v. Groupe monstre
– a. Monster group, Fischer–Griess monster, the friendly giant
Monte-Carlo (méthode -) production de séquences aléatoires pour calculer les valeurs numériques
(techniques probabilistes).
Production algorithmique de scénarios au hasard avec pour but de se rapprocher d'une solution.
– histo. Méthode mise au point par Nicholas Metropolis en 1947. Allusion à Monte Carlo (près de Monaco), ville
réputée pour ses jeux de hasard.
– v. Jeu de GO / Jeu de Poker
– a. Monte Carlo method or Monte Carlo experiment
Mouvement uniforme: qui s'effectue régulièrement, à vitesse constante; ex: voiture sur autoroute; caractérisé
par une équation du premier degré.
– v. Force
– a. Uniform motion
Mouvement accéléré: dont la vitesse augmente; ex: un objet qui tombe; caractérisé par une équation du second
degré.
– v. Force
– a. Accelerated motion
Moyenne arithmétique: idée de partage équitable; j'ai 20€, tu en as 10 soit un total de 30 à nous deux, c'est
comme si on avait 15€ chacun si on partageait; la moyenne de n nombres est égale à leur somme divisée par n.
– v. Moyenne arithmétique / Les Moyennes (une introduction)
– a. Arithmetic mean (or average)
gym coef 1: moyenne pondérée = 16x4 + 8x2 + 12x1 / (4+2+1) = 92//7 = 13,1.
C'est la somme des nombres, chacun multiplié par son coefficient de pondération, le tout, divisé par la somme
des coefficients.
– v. Coefficient de proportionnalité
– a. Weighted arithmetic mean
Moyenne quadratique*: racine carrée de la moyenne arithmétique des carrés des valeurs.
– v. Moyenne quadratique
– a. Root mean square (RMS) ot quadratic mean
MSO***: modélisation-simulation-optimisation qui repose surtout sur les équations aux dérivées partielles.
Cette discipline mathématique permet de modéliser des phénomènes particulièrement sensibles telles la
propagation des fissures dans les cuves réfrigérantes des centrales nucléaires ou dans les ailes d'avion en
matériaux composites, ou bien encore la discrétion acoustique des sous-marins nucléaires.
– a. Modeling-simulation-optimization
Multiensemble: il peut comporter plusieurs exemplaires d'un élément, alors que l'ensemble n'a qu'un
exemplaire unique.
– inform. un ensemble ne comporte qu'un exemplaires des éléments et ordonné {1, 6,7,9}, alors qu'une liste
compote des répétitions et un ordre [6, 1, 1, 7,6]
– v. Ensemble / Multiensemble / Programmation listes et ensembles
– a. Multiset, bag
Multinôme (formule du -): utilisée pour le développement d'un polynôme élevé à une puissance. Avec une
élévation au carré, il s'agit de la formule du binôme.
– v. Coefficients multinomiaux
– a. Multinomial theorem: It is the generalization of the binomial theorem from binomials to multinomials.
Multiple d'un nombre: tous les produits de ce nombre par un autre. ex: 6, 12, 18, 24 …
– v. Multiples
Sous-multiple: le nombre 4 contenu un nombre de fois entier dans 12 est un sous-multiple de 12.
Aussi, division par 10, 100 … des unités de mesure.
– ex. le millimètre est un sous-multiple du mètre.
– v. Plus petit multiple commun (PPCM).
– a. Multiple: for example, 14 is a multiple of 7.
Multiplication: multiplier a par b c'est ajouter b fois le nombre a; opération notée x entre deux nombres (3 x 4),
notée par un point ou rien entre deux lettres (a.b ou ab).
– v. Multiplication, notation (symbole) de la multiplication, vocabulaire des structures algébriques
– a. Multiplication
Multiplication (tables de -)
– v. Tables de multiplication faciles
– a. Multiplication tables
Multiplication des nombres relatifs: deux mêmes signes donnent plus et deux signes contraires donnent moins.
– ex: 3 (5 -4) = 15 – 12 = 3 et (-3) (5 -4) = (-15) + 12 = -3
– v. Nombres relatifs / Règle des signes
Multiplication des fractions: le numérateur est le produit des numérateurs et le dénominateur celui des
dénominateurs;
– ex:
– v. Multiplication de matrices
Mutuellement exclusif: Des évènements sont mutuellement exclusifs s'ils ne peuvent pas se produire en même
temps.
Lorsque deux évènements sont mutuellement exclusifs, l'ensemble-solution de leur intersection est: A ∩ B = ∅ .
– v. OU exclusif
– a. Mutually exclusive
Nadir et zénith: les deux points de la sphère céleste situés à la verticale d'un lieu.
Zénith au-dessus de la tête et nadir en-dessous des pieds.
– a. Zenith (point culminant); The nadir is a low or downward point of reference.
Nagel (point de -)*: Point particulier du triangle dont les sommets sont les centres des cercles exinscrits.
– v. Point de Nagel
– a. The Nagel point is named after Christian Heinrich von Nagel, a nineteenth-century German mathematician.
n-aire: nom générique pour les opérations unaires, binaires, ternaires, etc.
– ex. une opération n-aire sur un ensemble E.
– a. n-ary: unary, binary, ternary, etc.
Naturel (nombre entier -): nombre ordinaire; ceux utilisés pour compter: 0, 1, 2, 3 …
– Ensemble {0, 1, 2, 3 …} noté ou parfois (avec le "0") – Nombres natureles non-nuls ou nombres entiers
non-négatifs.
– Ensemble {1, 2, 3 …} noté (privé du "0")
Négatif (nombre -): nombre inférieur à zéro; nombre accompagné obligatoirement du signe – ; en l'absence de
signe, le nombre es supposé positif.
L'ensemble des entiers négatifs est noté:
– note: pour les rendre plus visible les comptables et éviter les erreurs utilisent les parenthèses: (120€) veut
dire – 120 €;
– v. Nombres relatifs
– a. Négative numbers
Négatif (cercle): le sens négatif est celui des aiguilles d'une montre.
– autres noms: sens horaire
– cont. sens positif, antihoraire ou contrahoraire
– v. Cercle trigonométrique
– a. Clockwise and counterclockwise (É-U) or anticlockwise (RU); unit circle
Négligeable: quantité suffisamment petite pour être ignorée dans la suite du calcul; ex: 3² + 1/3² = 81, 0123
… » 81 en négligeant la fraction, avec une erreur de 1,5 pour 10 000.
– c. Prépondérante
– v. Approximation
– a. Negligible
Fonction négligeable devant une autre**: inégalité vérifiée pour deux fonctions dans le même voisinage.
Népérien (logarithme -): équivalent à logarithme naturel. Logarithme dont la base est la constante e.
La fonction logarithme népérien est la bijection réciproque de la fonction exponentielle.
– Symb. ln (a). Du fait de la base e, on a: ln (e) = 1.
– v. Logarithme / Exponentielle
– a. Natural logarithm
Neuf: 9
– v. Nombre 9
– a. Nine
Neusis: méthode de construction géométrique qui consiste à ajuster au mieux une règle marquée en certains
points désignés.
Méthode très utilisée par les mathématiciens grecs.
– étym. du grec signifiant: incliné vers.
– v. Construction
– a. Neusis construction
Neutre (élément -): élément qui ne modifie pas le résultat d'une opération.
– ex. le 0 pour l'addition ou le 1 pour la multiplication.
– syn. élément identité.
– v. Inverse, vocabulaire des structures algébriques
– a. Identity element or neutral element
N-ième: en maths, énième (ou nième ou ennième) s'écrit préférentiellement: n-ième. (Alain Rey).
– v. énième
Nœud (théorie des -)** une branche de la topologie. Un des objectif est de classer les nœuds et
de trouver des invariants permettant un raisonnement global sur des familles de nœuds.
– v. Nœuds / Topologie
– a. Knot theory: In the mathematical field of topology, knot theory is the study of mathematical
knots.
Nombre: dénote une quantité d'objets et s'exprime par une suite de chiffres dont la position importe: 12 345 =
1 x 10 000 + 2 x 1000 + 3 x100 + 4 x 10 + 5
– deux emplois:
- nommer un élément: le nombre 3 est impair;
- désigner une quantité: il y a 12 œufs dans le panier. Quel est le nombre d'habitants ? .
– v. Nombres, Chiffres, Nombre et Quantité, Cardinal et ordinal,
Noms des types de nombres de A à Z
– v. DicoNombre: dictionnaire des nombres de 0 à l'infini
Nombre à virgule: nombre avec partie entière, virgule et partie décimale (ou fractionnaire).
Nombres réels écrits en notation décimale.
– v. Numération décimale
– a. Decimal number: 23,4 is written as a decimal number. It has 2 tens, 3 ones and 4 tenths.
Nombre pair, premier, jumeaux, abondant, parfait, figuré, hexagonal, palindrome, p-adiques… Tous par ordre
alphabétique
Théorie des nombres: branche des mathématiques qui traite des propriétés et des rapports entre des nombres
entiers.
Prolongement de l'arithmétique: étude des propriétés profondes des nombres.
Utilisation des nombres comme concepts abstraits.
Étude des fondements, des théorèmes, d'une systématique des nombres.
– v. Théorème de la théorie des nombres
– a. Number theory
Loi des grands nombres : loi selon laquelle la fréquence de réalisation d’un évènement et la probabilité qu’il
arrive, déterminées par le calcul, tendent à se confondre dès lors qu’on multiplie le nombre des épreuves. La loi
des grands nombres est le fondement du calcul des probabilités
– v. Loi des grands nombres
– a. The law of large numbers (LLN) is a theorem that describes the result of performing the same experiment a
large number of times.
Normal (nombre)* un nombre dont la suite de chiffres est normale (au sens de Borel) est tel que la fréquence
avec laquelle on rencontre chaque chiffre est 1/10, celle de rencontrer un bloc donné de deux chiffres
est 1/100, celle de n chiffres est 1/10n; remplacez 10 par 2 si le nombre est exprimé en binaire.
– v. Normal / Oméga
– a. Normal number
Normale (variable aléatoire- ): qui suit une loi de probabilité classique; courbe en cloche de Gauss; Une
distribution normale présente trois caractéristiques importantes: le mode, la moyenne et la médiane sont
confondues; la distribution est symétrique par rapport à la moyenne m; la courbe est en forme de cloche
symétrique.
– v. Vocabulaire des statistiques
Normé (repère – ou base -): système d'axes muni d'une unité de mesure unique unitaire.
– v. Repère
– a. Coordinate system
Notation décimale: représentation d'un nombre avec unepartie entière, une virgule puis une partie décimale
(ou fractionnaire).
– ex. La fraction ½ est notée 0,5 en décimal. C'est son développement décimal.
– v. Numération décimale
– a. Decimal number: 23,4 is written as a decimal number. It has 2 tens, 3 ones and 4 tenths.
Notation ou numération positionnelle: type de numération où chaque chiffre (ou symbole) est relié à ses voisins
par un facteur multiplicateur.
Ce facteur vaut 10 en numération décimale.
– v. Histoire des nombres
– a. Positional notation or place-value notation
Noyau*: Le noyau est le sous-ensemble de tous les éléments du groupe de départ qui sont envoyés sur
l'élément neutre du groupe d'arrivée.
– v. vocabulaire des structures algébriques
NP (problème de type -): non-deterministic polynomial: problèmes qui passent pour être insolubles et dont la
moindre variante fait croître démesurément la complexité de résolution.
Pour toute solution candidate, on peut vérifier (pas résoudre !) en temps polynomial si elle est bien solution du
problème.
Il existe un algorithme non-déterministe dont toutes les branches de recherche aboutissent en temps
polynomial par rapport au nombre d'informations (de bits) de la donnée.
– v. Problèmes polynomiaux
NP-complet:. un problème NP est complet si tous les problèmes de la classe NP se ramènent à celui-ci via une
réduction polynomiale ; cela signifie que le problème est au moins aussi difficile que tous les autres problèmes
de la classe NP.
– v. Problème du voyageur de commerce ou de celui du problème du sac à dos.
– v. NP-completeness / Travelling salesman problem (TSP)
Nul (non -): ensemble des entiers non nuls; le zéro est exclu; un tel ensemble est signalé par un astérisque:
– v. Astérisque
– a. Asterisk
Numérateur: nombre en haut dans une fraction; dans 5/12, le nombre 5 est le numérateur; pour se le
rappeler: c'est le nombre qui sert de "numéro" par rapport au total du dénominateur; mot qui vient du
latin numerus, nombre; sous-entendu nombre de parts dans la fraction
– v. Dénominateur
– v. Fraction
– a. Numerator
Numération de position: caractérise notre système habituel pour désigner les nombres; chaque chiffre vaut une
certaine puissance de dix selon sa position; ex: un chiffre en troisième position à partir de la droite vaut des
milliers comme 3 dans 3 210.
– v. Notation positionnelle, numération décimale, système de numération indo-arabe
– a. Decimal numeral system or base-ten positional numeral system; seldomly: denary or decanary; Hindu–
Arabic numeral system
Numérisation: transformation d'un objet (signal, image …) en nombres binaires pout permettre son traitement
par ordinateur; le mot digitalisation est à éviter (anglicisme).
– a. Digitization
Numériseur de document ou scanner: permet la mise sous forme numérique, compréhensible par un ordinateur
de tout type de document. Pour chaque point balayé, le scanneur transmet des codes binaires donnant la
position et la nature de la couleur.
– a. Digitizer, scanner
Application numérique: calcul d'une formule littérale en utilisant des données chiffrées.
Numérique: qui emploie la technologie informatique.
Technologie numérique: représentation binaire des données pour pouvoir les traiter par ordinateur.
Les données analogiques (continues) sont découpées dans le temps (échantillonnées) et quantifiées (codées)
par un nombre binaire.
Une courbe continue est approchée par une ligne en escalier.
Digital est un anglicisme: on dit codage numérique et non codage digital.
– v. Langage binaire
Numérosité: terme préféré à nombre, lorsqu'il est simplement question de désigner combien il y a d'objets dans
un ensemble.
– v. Cardinal, subitisation
Nutation** petit mouvement périodique qu'effectue l'axe de rotation d'un corps animé d'un mouvement de
type gyroscopique, autour de la position moyenne de cet axe; ex: l'axe de rotation de la Terre autour de sa
position moyenne subit une nutation. Beau sujet à traiter en mécanique dynamique à l'aide de dérivées
partielles.
– v. Précession, vitesses galactiques, ondes
Oblique: synonyme de penché et en tout cas pas perpendiculaire: ex: tracez une oblique.
– ex. l'apothème est une oblique dessinée à la surface d'un cône.
– a. Skew; droite oblique se dit: skew line
Obtus (angle -): angle de plus de 90°. En fait > 90° et < 180°.
– v. Angles, angle droit
– a. Obtuse angle: 90 to 180° in measure
Obtusangle (triangle): triangle dont un angle est obtus. Problème classique: comment partager le triangle
obtusangle en un minimum de triangles acutangles?
– ancien: amblygone
– v. Triangle obtusangle, triangle acutangle, partition de l'obtusangle en acutangles
– a. Obtuse triangle
Octante: utilisé pour quatre-vingts (80), dans certains pays francophones; aussi huitante;
– v. Octante
– a. Eighty
Octave (une -): deux notes sont dans un rapport d'octave si la fréquence de l'une
est le double de l'autre. Intervalle de huit degrés.
– ex. Deux notes DO en clé de SOL sur la portée ci-contre.
– v. Quarte, quinte, tierce, gamme
– a. Octave
Octogone: polygone à 8 côtés; chacun des angles d'un octogone régulier vaut 135°.
– étym. Grec oktagônes, à huit angles; oktôhedra, à huit faces.
– v. Octogone
– a. Octagon, regular octagon
Ombral**: synonyme de calcul symbolique un peu particulier (de Blissard). Étude de certaines suites de
polynômes présentant des similitudes alors que, a priori, sans rapport entre elles.
– a. Umbral calculus
Oméga (de Chaitin)** probabilité qu'un programme tiré au hasard s'arrête, noté (oméga).
Ce nombre est compris entre 0 et 1.
Il est transcendant, normal, non calculable, aléatoire, quasi-indécidable, un monstre!
– v. Oméga
– a. Omega: the number Omega is so complex that no mathematical theory can ever describe it.
Onze: 11
– v. Nombre 11
– a. Eleven
Opérateur logique ou connecteur logique : il établit une liaison entre deux propositions.
Opérateur booléen utilisé dans le calcul des propositions.
– ex. l'opérateur ET donne un résultat vrai si et seulement si les entrées sont vraies. Il existe d'autres opérateurs
logiques comme: OU, OU EXCLUSIF, IMPLICATION.
A logical operator is a symbol or word used to connect two or more expressions such that the value of the
compound expression produced depends only on that of the original expressions and on the meaning of the
operator. Common logical operators include AND, OR, and NOT.
Opération: les quatre opérations arithmétiques: addition, soustraction, multiplication et division; une opération
est une loi de composition interne à un ensemble.
– vocab. Le signe est l'opérateur et nombres sont des opérandes. La quantité d'opérandes est l'arité de
l'opérateur
– v. Calcul, arithmétique
– v. Opération
– a. Operation (mathematics), operands, arity
Opérations (priorité des -): parenthèses en premier, puis par ordre de priorité: puissances, puis multiplications
et divisions et finalement additions et soustractions.
– v. Priorité des opérations arithmétiques
– a. Order of operations, BODMAS
Opposés (angles opposés par le sommet): angles dont les côtés de l'un sont les prolongements des côtés de
l'autre; ils sont égaux.
– v. Angles – valeurs, angles – types
– a. Opposite angles, vertical angles
Opposés (demi-droites -): un seul point commun et portées par la même droite.
Opposés (nombres -): nombres ayant même valeur mais un signe opposé; leur somme est nulle; leur valeur
absolue est la même; l'opposé de 6 est -6.
– v. Élément opposé, nombres inverses, nombres complexes conjugués; vocabulaire des structures algébriques
– a. Additive inverse or opposite number
Programmation linéaire: c'est la même chose, mais ce vocable est en cours d'abandon car confusion
avec programmation informatique.
Optimum: pour maximum ou minimum; dans le langage courant optimum veut dire "le meilleur compromis".
– a. Optimum
Orbite**: dans un cycle de permutation, valeurs successives que prend un élément suite à l'application de
plusieurs permutations successives avant de venir reprendre sa place.
Plus généralement: l'orbite de x de E est l'ensemble des éléments de E associés à x sous l'action de G.
– v. Formes permutées, quart de tour, morphisme, espace homogène
– a. Orbit in permutation
Consider a group G acting on a set X. The orbit of an element x in X is the set of elements in X to which x can be
moved by the elements of G. The orbit of x is denoted by G ⋅ x.
Ordinal (nombre -): qui exprime un ordre, un rang (le premier, le deuxième, le énième).
– v. Cardinaux et ordinaux, cardinal
– a. Cardinal and ordinal numbers
Ordonnée: valeur (coordonnée) lue sur la ligne verticale (y) d'un repère.
Adresse verticale d'un point dans un repère xy; l'abscisse est en horizontal.
– proches: abscisse, ordonnée, cote
– v. Coordonnée
– a. Abscissa and ordinate
Ordonné (ensemble -): l'ordre des éléments dans l'ensemble n'est pas indifférent.
– v. Arrangement
– a. Partially ordered set
Ordre (relation d'-)* inférieur et supérieur sont des relations d'ordre classiques. Une relation d'ordre
est réflexive, antisymétrique et transitive.
– v. Inégalité, croissant, décroissant
– v. Ordre
– a. Order theory
Ordre de grandeur: synonyme de valeur approchée, approximation grossière; dans les grandes lignes, grosso
modo. Ex. Pour vous donner un ordre de grandeur, cet appartement coûte 300k€.
– a. Order of magnitude; vous entendrez aussi (É-U.): by in large.
Ordre d'un nombre ou d'un pôle**: puissance de 10 la plus petite pour laquelle le résidu modulo ce nombre est
égal à 1.
– v. Nombres premiers longs
– a. Pole: simple pole, higher-order poles
Ordre d'un groupe: C'est le nombre d'élément dans le groupe s'il est fini.
Sinon c'est l'infini.
– v. Vocabulaire des structures algébriques, relation d'ordre
Orientation: action de donner une direction, un sens; une droite orientée est un axe.
– v. Vecteur
– a. Magnitude and direction
Orientation d'un repère xyz: le repère direct est le repère xyz utilisé habituellement: z vers le haut, x vers la
droite et y vers l'avant; ou toute rotation de cet ensemble.
– v. Repère, référentiel
– a. Orientation (geometry), angular position, attitude, direction
Origine d'un repère, d'un système de coordonnées: point de référence de coordonnées (0, 0), soit abscisse 0 et
ordonnée 0.
– a. Origin of a coordinate system
Triangle orthocentrique ou orthique: dont les sommets sont les pieds des hauteurs
– v. Triangle orthique, triangle pedal
– a. Orthic triangle
Système orthocentrique: quatre points du plan dont l'un est l'orthocentre du triangle formé par les trois autres.
Orthogonal: synonyme de perpendiculaire, à angle droit généralisé à l'espace. Deux droites orthogonales ne
sont pas forcément sécantes. Le produit scalaire de deux vecteurs orthogonaux est nul; étymologie évidente du
grec ortho, droit et gonia angle.
– v. Perpendiculaire et orthogonal
– a. Orthogonal: The line segments AB and CD are orthogonal to each other.
Orthogonale (projection -): la projection orthogonale du point A sur la droite B est le pied de la perpendiculaire
en A à D.
– v. Aire de projection des triangles
– a. Orthographic projection or orthogonal projection
Orthonormé (repère – ou base -): dont les axes sont à angle droit et ayant même unité de mesure.
– syn. Trièdre orthonormé.
– v. Repère, référentiel
– a. Cartesian coordinate system or rectangular coordinate system or orthogonal coordinate system.
Orthonormal basis: a basis whose vectors are orthonormal, that is, they are all unit vectors and orthogonal to
each other.
Oscillatoire (mouvement -): mouvement de va-et-vient comme celui du balancier d'une horloge ou celui des
électrons dans un circuit alimenté en courant alternatif; mouvement représenté par une sinusoïde.
– v. Pendule, amortissement, sinusoïde
– a. oscillatory motion
OU (ou inclusif): en logique, opérateur qui donne un résultat vrai dès que l'une des entrées est vraie.
– notation: a Ú b ou encore a + b (algèbre de Boole).
– v. OU, Logique de Boole
– a. OR, Boolean logic
OU exclusif ou alternative: en logique, opérateur qui donne un résultat vrai si l'une des entrées est vraie, mais
pas les deux à la fois,
– notation: a W b ou a Å b
– v. OU exclusif
– a. XOR, exclusive OR
Ouvert (ensemble – ou partie -): en topologie, sous-ensemble qui ne contient aucun point de sa frontière.
En espace métrique, ensemble qui contient tous les points à moins d'une distance donnée d'un point P.
– v. Base en topologie
– a. Open set
Il existe quatre formes d'œufs: la sphère, l'ellipsoïde, l'ovoïde et le pyriforme (ou la poire). On connaissait
les équations pour les trois premières. En 2021, Darren Griffin et al. ont trouvé l'équation universelle qui définit
un œuf quelconque en connaissant la longueur de l'œuf, sa largeur maximale, le décalage de son axe vertical et
le diamètre au quart de sa longueur. En architecture, les formes ovoïdes sont courantes, leur adoption
permettant de supporter des charges maximales avec une consommation minimale de matériaux.
p-adique* façon de représenter (développer) un nombre par des fractions de même dénominateur avec des
puissances croissantes. Le p indique un nombre premier.
– v. Nombres p-adiques, dyadique, décadique, théorie des représentations
– a. p-adic number
Un nombre p-adique indique la fréquence avec laquelle apparaissent les puissances de p dans le
nombre. Exemple pour 11 = 1 × 32 + 0 × 31 + 2 × 30. Sa version 3-adique est 102.
Dans le monde des p-adiques, deux nombres considérés proches, non du fait d'une petite différence, mais si la
différence est divisible plusieurs fois par p.
À chaque nombre premier correspond un système p-adique unique.
Ce sont des nombres plus faciles à étudier que les nombres rationnels. Chaque nombre p-adique est basé sur un
premier unique, alors que les rationnels font appels à une infinité de nombres premiers sans structure
apparente. Une propriété trouvée plus facilement dans le monde p-adique peut alors être projetée dans le
monde des rationnels.
Par exemple, les 3-adiques sont propices à l'étude du polynôme x² = 3y² où le nombre 3 figure.
Les nombres p-adiques sont une petite fenêtre sur les nombre réels – Tasho Kaletha, University of Michigan.
p-premier: un nombre rationnel est p-premier si son dénominateur est premier avec p.
– a. p-prime
Paire (fonction -): telle que f(-x) = f(x). Alors f(x) – f(-x) = 0
Le graphe d'une fonction paire est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées.
– ex. x2, cos (x).
– a. Even function
Pannumérique: qui utilise les neuf chiffres avec parfois le zéro en plus (123456789).
– v. Pannumérique
– a. Pandigitla
Papillon (effet -): cette théorie ne dit pas: petites causes, grands effets! Mais, petites variations dans les
données de départ entraînent des comportements imprédictibles.
Plus positivement: cette théorie affirme que, même si des événements sont divergents, au final et
statistiquement, ils s'accumulent sur un noyau de trajectoires nommé attracteur.
– origine: En 1972, Edward Lorenz donne une conférence dont le titre était : le battement d'ailes d'un papillon
au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ?
– v. Théorie du chaos, attracteur
– a. Butterfly effect: sensitive dependence on initial conditions, chaos theory
Paquet: bloc de données lors d'un transfert entre ordinateurs (surtout via Internet).
Le paquet est l'entité de transmission de la couche réseau (couche 3 du modèle OSI).
– a. Network packet: a formatted unit of data carried by a packet-switched network
Parallèle: caractérise deux courbes qui ne rencontrent jamais, comme les rails de chemin de fer.
– étym. Du grec: para auprès et allelon l'un l'autre.
– v. Parallèle, types de lignes, concourantes, perpendiculaire, axiome d'Euclide, théorème des milieux
– a. Parallel line
Parallèle (segments, vecteurs -): segments ou vecteurs portés par des droites parallèles.
– a. Parallel segment, parallel vector
Parallèle géographique: cercle dessiné sur la Terre "parallèle" à l'équateur; intersection imaginaire du globe
terrestre avec un plan parallèle au plan de l'équateur.
– v. Sphère terrestre, latitude
– a. Parallelepiped
Paramètre: nombre qui peut varier à volonté; faire varier un paramètre pour apprécier la sensibilité du résultat
selon ce paramètre;
– notation: m ; ex: fm(x) = ax² + mx + 1
– v. Coefficient, variable
– a. Parameter
Paramétrée (courbe -): les valeurs des coordonnées sont exprimées en fonction d'une variable tierce dite
paramètre.
– ex. x = t² – 4 et y = 5t.
Paramétrique (représentation -): les équations d'une fonction comportent alors une variable auxiliaire souvent
désignée par t.
– exemple générique: x = f(t) et y = g(t).
– exemple du cercle: x = a + r cos θ et y = ab + r sin θ.
– a. Parametric equation
Parenthèses: elles servent à bien identifier (isoler) un calcul qui doit être effectué avant d'autres.
Les termes insérés dans la parenthèse doivent être considérées comme un paquet.
Lorsque c'est possible, les termes dans la parenthèse seront calculés en premier.
– ex. 3 (10 – 4) = "trois fois le paquet (dix moins quatre)" = 3 x 6 = 18.
a (c – d) – b (c – d) = "a fois le paquet ( c – d) moins b fois le paquet (c – d)", soit (a – b) fois le paquet (c – d) = (a
– b) (c – d).
Parenthèses bien équilibrées: paires de parenthèses telles que chaque parenthèse ouvrante et accompagnée
d'une parenthèse fermante.
– ex. pour n = 3, il ya cinq possibilités: ( ( ( ) ) ), ( ( ) ) ( ) , ( ( ) ( ) ) , ( ) ( ( ) ), ( ) ( ) ( ).
La quantité de possibilités pour n paires et le nombre de Catalan d'ordre n.
– v. Parenthèses bine équilibrées
– a. Balanced parenthesis
Parité: 5 est un nombre de parité impaire alors que 4 est de parité paire.
Selon le reste de la division par 2 (0 ou 1), le nombre est pair ou impair.
– v. Pair/Impair
– a. Parity
Fonction de parité: fonction booléenne qui prend la valeur vrai si et seulement si les arguments qui prennent la
valeur vrai sont en nombre pair.
– a. Parity function
– ex. E = {a, b, c} alors: {a,b} ou {a,c} ou {b,c} sont des parties propres; { } et {a,b,c} ne le sont pas.
– a. proper part of a set: non-empty part of a set E, that is different from E.
Partie entière, partie décimale ou fractionnaire: dans 12,34, le nombre 12 est la partie entière, alors que 34 est
la partie décimale ou fractionnaire.
– notation: E(12,34) = 12;
– attention aux nombres négatifs ! E(– 2,3) = – 3
– v. Arrondis, plancher, plafond
– a. Floor and ceiling functions
Partie réelle et partie imaginaire: premier et deuxième terme d'un nombre complexe.
– a. Real part, imaginary part, imaginary unit
Pascal (triangle de -) ou triangle arithmétique: tableau de nombres disposés en triangle dont chacun est la
somme des deux nombres du dessus; nombreuses utilisations en dénombrement.
– v. Triangle de Pascal, binôme de Newton
– a. Pascal's triangle
Passif: dans un bilan, colonne de nombres qui témoignent de l'origine des ressources de l'entreprise.
C'est ce que possède l'entreprise selon sa provenance.
– ex. Le capital est mis au compte du passif.
– mnémo: savoir d'où vient l'argent (d'où viennent les fonds) est un fait du passé.
– v. Actif, débit, crédit, balance, bilan
– a. Liabilities and equity (dettes, engagements et fonds propres).
Pédal: le triangle pédal des médianes d'un triangle est le triangle dont les
sommets sont les milieux des côtés.
D'une manière générale, le triangle pedal d'un point P a pour sommets les pieds
des perpendiculaires menées du point P sur les côtés du triangle.
– propriété (selon le théorème de Carnot): BA'² + CB'² + AC'² = A'C² + B'A² +
C'B².
– a. A pedal triangle is obtained by projecting a point onto the sides of a
triangle.
Pentagramme ou pentagone étoilé: dessin qui représente une figure à cinq éléments, telle une étoile à cinq
branches.
Principalement utilisé en ésotérisme.
– v. Pentagramme et nombre d'or
– a. Pentagram: the shape of a five-pointed star polygon
Percolation (théorie de la -)**: imaginez des poussières aléatoires qui se collent (percolent) dès qu'elles en
rencontrent d'autres …
Imaginez le chemin qu'emprunte l'eau qui coule à travers les matériaux poreux ou les grains de café: origine du
nom de la théorie.
Décrit le comportement d'un graphe lorsque des nœuds ou des arcs sont ajoutés.
Utilisation pour la modélisation des phénomènes naturels.
– ex. quels sont les canaux d'écoulement de l'eau dans un matériau poreux.
– v. Percolation / Hugo Duminil-Copin
– a. Percolation theory
Perfectoïde (espace -)**: espace topologique spécial, étudié dans le cadre du programme Langlands tentant de
connecter la théorie des nombres et la géométrie. Notion introduite par Peter Scholze en 2014, University of
California, Berkeley.
– v. Théorie de représentations, mathématiques condensées
– a. Perfectoid space
Mode de représentation géométrique de nature fractale des nombres p-adiques comme les nombres réels sont
représenté par la droite des réels. Les mathématiciens cherchent de tels objets géométriques représentant les
nombres. Laurent Fargues et Jean-Marc Fontaine s'intéressent à des courbes dont les points représentent
un anneau p-adique (p-adic ring).
Période: en physique, intervalle de temps entre deux répétions d'un même phénomène.
– v. Ondes périodiques
– a. Period
Périodique (fonction -): fonction qui se répète régulièrement lorsque x croit d'une quantité finie appelée période
de la fonction: f(x + p) = f(p)
– syn. Cyclique
– ex. Les fonctions sinus et cosinus sont périodiques.
– a. Periodic function: a function that repeats its values at regular intervals
Périodique (nombre -) ou nombre à développement périodique: nombre rationnel dont les chiffres, à partir d'un
certain rang, se répètent indéfiniment.
– v. Nombres périodiques, vinculum (barre de surlignement de la période), virgule décimale
– a. Periodic numer: a number whose decimal notation is repeating.
Période d'un nombre rationnel: groupe de chiffres qui, dans le développement décimal périodique d'un
nombre rationnel, se répètent indéfiniment, soit à partir de la virgule, soit à partir d'une décimale donnée.
– ex. 1/7 = 0,142857 142 857 …
La période est "142857" et sa longueur est 6.
– v. Vocabulaire des nombres périodiques
– a. Repetend
Permutation circulaire: pour passer d'une configuration à la suivante, chaque objet est glissé d'un cran vers la
droite (ou vers la gauche), le dernier passant en premier (ou l'inverse).
– ex. 1234 => 2341 => 3412 => 4123 => 1234
– note: un décalage d'un nombre binaire vers la droite correspond à une division par 2. Réalisation avec un
simple registre à décalage. Idem pour la multiplication par 2.
– v. Nombre 1,01 1040 (cas singulier).
– a. Cyclic permutation
Permutation figurée: sur une grille carrée, disposition telle qu'il n'y a jamais
deux éléments sur une même ligne ou une même colonne. Illustration
Il y a 4! = 24 permutations figurées d'ordre 4.
– histo. Les permutations figurées ont été introduites en 1883 par le
mathématicien Édouard Lucas.
– v. Permutations figurées, Carré latin
– a. Lucas permutation
Permutoèdre**: polyèdre dont les sommets sont toutes les permutations de k nombres.
Octaèdre tronqué: coordonnées des sommets = les 24 permutations de (-2, -1, 0, 1, 2).
Polytopes à permutation.
– a. Permutohedron
Perspective parallèle, cylindrique ou axonométrique: perspective centrale dont le centre O est rejeté à l'infini.
C'est donc, une projection sur le plan P parallèlement à une direction donnée D. Si D est orthogonale à P, c'est
une axonométrie orthogonale, sinon elle est oblique ou cavalière.
– note: il existe une grande variété de perspectives parallèles: cavalière, orthogonale, normale, equiangulaire,
etc. Voir Axonometry – Wikipedia
– a. Axonometry
Perspective cavalière: manière classique de représenter les solides en géométrie; telle qu'elle conserve les
parallèles. C'est une perspective parallèle.
Point de vue rejeté à l'infini.
– v. Perspective cavalière
– a. Oblique projection
Perspective centrale (ou projection centrale): Soit O un point fixe du plan, le centre de projection. Il représente
l'œil de l'observateur. Un plan P, le plan du tableau et un point M de l'espace (hors du plan parallèle à P en O).
Alors, l'image de M est le point d'intersection de la droite OM avec le plan P.
Pick (formule de -): l'aire d'un polygone dessiné dans une grille (un
quadrillage) est donné par cette formule: A = P/2 + Q – 1; avec P la
quantité de points situés sur le pourtour (la ligne polygonale); et Q
la quantité de points situés à l'intérieur du
polygone (Illustration).
Pile ou face (jeu de -): jeu avec des pièces de monnaie dont l'issue est pile ou face.
– v .Pile ou face, lancer de dés, probabilités et statistiques
– a. Heads or tails / cross or pile (R.-U)
Pincement: terme technique indiquant que deux roues ne sont pas parallèles mais se "croisent" en avant du
véhicule.
En arrière, c'est l'ouverture.
– v. Pneu, angle
– a. Toe angle, positive toe = toe in = pincement and negative toe = toe out = ouverture.
Pixel: élément le plus fin d'une image; le plus petit élément de teinte homogène d'une image enregistrée
en photographie, télévision, télécommunications, informatique.
– ex. Un téléviseur 4k a une définition de huit millions de pixels (3 840 x 2 160 = 8 294 400 pixels).
– v. Pixel
– a. Pixel
Surface telle que si elle contient deux points d'une droite, elle contient la droite toute entière.
Espace de dimension deux, noté .
Il suffit de trois points pour définir un plan.
Deux plans peuvent être parallèles, perpendiculaires ou sécants.
– v. Plan
– a. Plane: a flat, two-dimensional surface that extends indefinitely.
Planaire (graphe -): un graphe dont aucunes des arêtes ne se coupent en le dessinant sur un plan.
– ex. Problème des trois maisons
– a. Planar graph
Plancher et plafond: fonction qui arrondi un nombre par le bas ou par le haut.
– notation:
– v. Arrondi, plancher et plafond
– a. Anglais: floor
Étant un ensemble à n éléments, on appelle p-liste de E toute suite (x1, x2 ... , xp) où chaque xk est élément de
E. Il y a np p-listes d'un ensemble à n éléments.
Podaire d'une courbe * par rapport à un point O: lieu des projections de O sur les tangentes à la courbe
– a. Pedal curve
Conjecture de Poincaré: la sphère (topologique) est le seul espace tridimensionnel fermé dépourvu de trous.
Émise en 1904 par Henri Poincaré et prouvée en 2002 par Grigori Perelman.
– v. Conjecture de Poincaré
– a. Poincaré conjecture
Points de suspension: un nombre décimal suivi de points de suspension indique que toutes les décimales
indiquées sont exactes, non-arrondies.
– notation:
– a. trailing dots.
Pointeur: flèche (ou uatre symbole) qui court sur l'écran selon la position de la souris.
Pôle et polaire*: la polaire d'un point par rapport à deux droites sécantes du plan est une droite définie par
conjugaison harmonique.
Généralisation aux cercles et aux coniques.
– v. Éléments de base de la géométrie (polaire et podaire)
– a. Pole and polar
Transformation par polaires réciproques**: transformation associant à une courbe une autre courbe construite
à l'aide des droites tangentes à la première. La courbe image s'appelle la courbe duale de la courbe de départ.
– a. Reciprocal polar of a curve
Polychore ou 4-polytope*: figure 4D dont la surface tridimensionnelle est composée de plusieurs polyèdres.
Avec 16 cellules, c'est un hyperoctaèdre.
– a. Polychoron
Polyèdre régulier: les faces polygonales sont toutes égales; il en existe seulement cinq convexes:
– v. Tétraèdre, cube, parallélépipède, octaèdre, dodécaèdre, icosaèdre.
– a. Regular polyhedron
Polyèdre régulier étoilé: les faces d'un polyèdre régulier sont prolongées jusqu'à ce
qu'elles se coupent et forme un nouveau polyèdre (Illustration).
– a. Star polyhedon
Polygonale (ligne -) ou ligne brisée: suite de segments, dans le plan ou dans l'espace, reliés l'un après l'autre par
leurs extrémités.
Un polygone est une ligne polygonale fermée.
Le théorème de Jordan dit qu'une courbe fermée divise le plan en exactement deux régions: un intérieur et un
extérieur.
– a. Polygonal chain.
Polygone régulier: dont tous les côtés ont même longueur et les angles sont aussi égaux.
On dit: côtés congruents et angles congruents.
Le polygone régulier est à la fois équilatéral et équiangle.
– a. Regular polygon
Polygone régulier étoilé: Polygone croisé dans lequel chaque côté coupe tous ses côtés
non adjacents.
– v. Étoile à cinq branches, étoile à six branches, hexagramme
– a. Star polygon
Polygone auto-évitant (PAE): polygone construit sur un réseau et dont les côtés ne se croisent jamais.
Le périmètre constitue un chemin auto-évitant.
– v. Polygone auto-évitant
– a. Self-avoiding polygon (SAP)
Polygone convexe: toute la figure est située d'un même côté d'une ligne passant par un des côtés, quel que soit
le côté; sinon il est concave.
– a. Convex polygon
Polygone réfléchi: polygone replié le long d'une ligne passant par deux sommets.
Ils ont la propriété de paver le plan pour un nombre impair de côté (>3)
– v. Polygones réfléchis
– a. Reflecting a polygon
Somme des angles du polygone: vaut 180° x (n – 2), avec n le nombre de côtés.
Polynôme constant: dont tous les coefficients sont nuls à l'exception éventuelle du coefficient constant.
Son degré est alors d'au moins 1.
– a. Constant polynomial
Polynôme nul: dont tous les coefficients sont nuls, y compris le coefficient constant.
– a. Zero polynomial
Polynôme primitif: le PGCD des coefficients vaut 1.Les coefficients sont premiers entre eux.
– a. Primitive polynomial
Polynômes constants, linéaires, quadratiques ou cubiques: de degré 0, 1, 2 ou 3.
– a. Constant polynomials, linear polynomials, quadratic polynomial or cubic polynomials
Polynômes homogène: chaque terme est de même degré cumulé.
– ex. x3y2 + 5x2y3 + x5 est homogène de degré 5.
– a. Homogeneous polynomial
Polynôme unitaire (ou polynôme normal ou polynôme monique): de la forme xn + an-1xn-1 + … + a0.
Une seule variable x et le premier coefficient est égal à 1 (le coefficient de x de plus grand degré est 1; ou
encore: le coefficient du monôme dominant est égal à 1).
– a. Monic polynomial.
Polynôme unitaire à coefficients entiers: tous les ai sont des nombres entiers. Leurs solutions réelles sont des
nombres dits "entiers algébriques".
Polynôme hyperbolique: polynômes à coefficients réels dont toutes les racines sont réelles.
– v. Hyperbolique
Polynômes inversible**: P est inversible s'il existe un polynôme Q tel que P·Q = 1
Pondération: synonyme de coefficient; sorte de "poids" donné à une variable, à une branche d'un graphe …
– v. Barycentre, moyenne pondérée
– a. Weighting
POO (programmation orientée objet): elle consiste à définir des entités (objets) qui possèdent des propriétés
permanentes, un comportement et des possibilités de dialogue externe.
Ces entités, définies une fois pour toute, en font profiter d'autres par procédé d'héritage.
Ce type de programmation facilite grandement la structuration des logiciels.
Pour être pleinement efficace, elle nécessite un environnement de programmation intégré (IDE).
– v. Fonction informatique
– a. Object-oriented programming (OOP)
Poset ou ensemble partiellement ordonné: ensemble muni d'une relation d'ordre qui indique que pour certains
couples d'éléments, l'un est plus petit que l'autre. Tous les éléments ne sont pas forcément comparables,
contrairement au cas d'un ensemble muni d'un ordre total.
– a. Partially ordered set or poset for short: arrangement such that, for certain pairs of elements, one precedes
the other.
Positif (rotation): sens positif dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
– v. Conventions pour les angles de rotation
Position (numération de -) ou notation positionnelle: système de numération pout lequel la position des chiffres
importe.
Dans le système décimal, les chiffres "pèsent" des puissances de 10.
– v. Numération
– a. Positional notation, place-value notation, positional numeration system
Méthode de la fausse position: procédé de calcul astucieux évitant notamment le calcul avec les fractions
– v. Exemple d'utilisation
– a. Regula falsi, method of false position
Pou de Mandelbrot ou ensemble de Mandelbrot*: une sorte de fractale dont l'équation est très simple et le
dessin si riche en autosimilarités.
– v. Fractales de Julia-Mandelbrot
– a. Mandelbrot set
Pourcentage: rapport ramené à une base de 100 de manière à faciliter les comparaisons.
– notation: % et parfois p.c. On a aussi pour mille: ‰
– ex. 3 sur 25 = 3/25 = 0,12 est la même chose que 12%.
– v. Pourcentage, rapport, proportion, prorata
– v. Fraction, règle de trois, multiplication
– a. Percent proportion, pourcentage. 5% se lit: faille ve pe sente et non pas père sent à la française
ou selon la phonétique internationale:
Exemples de calculs
Je viens d'obtenir une augmentation de 5% alors que mon salaire est de 2000 euros.
Mon augmentation: 2000 x 5 / 100 = 100 euros.
Mon nouveau salaire: 2000 + 100 = 2100 euros.
Calcul direct de mon nouveau salaire: 2000 x 1,05 = 2100 euros.
Pourcentile: angliscime (à éviter) pour centile: partage d'une population en un certain nombre de centièmes de
parties d'un même effectif.
– v. Quartile
– a. Percentile
ppp: points par pouce, équivalent français de dots per inch, dpi.
Précession* mouvement conique décrit autour d'une position moyenne par l'axe d'un corps animé d'un
mouvement gyroscopique.
– ex. L'axe de rotation terrestre subit une précession.
L'axe des pôles décrit un cône.
La précession du plan d'oscillation du pendule de Foucault, précession des équinoxes.
– a. Precession: a change in the orientation of the rotational axis of a rotating body.
Prédicat**:
Prédicat en grammaire: mot compliqué pour nommer une phrase sans son sujet.
Partie de la phrase (ou clause) qui dit quelque chose à propos du sujet, autrement qu’en le nommant.
– a. Predicate: everything in a standard declarative sentence except the subject.
Prédicat en logique: expression énonçant une propriété à propos d'une ou plusieurs variables
En donnant une valeur aux variables, le prédicat devient une proposition vraie ou fausse.
– ex. prédicat sur P(x): x > 5,
x est la variable et > 5 est le prédicat
Avec x = 7, P(x) devient proposition dont la valeur est vraie.
– ex. E(x, y): x = y; X(a, b, c): a + b + c = 0; M(x, y): x est marié à y
Une variable peut être quantifiée par les quantificateur universel ("pour tout" ) ou existentiel ("il existe" ). Le
prédicat devient alors une proposition.
Prédicats (calcul des -)**: proche de calcul propositionnel avec des variables.
Le calcul des prédicats du premier ordre, ou logique du premier ordre comporte deux parties: la syntaxe
(vocabulaire) et la sémantique (interprétation).
– v. Logique en bref
– a. First order logic
Prédiction: calculer de nouvelles valeurs à partir d'un modèle de la réalité ou à partir du fruit de l'expérience.
L'extrapolation et l'interpolation sont des outils de prédiction.
– a. Prediction, extrapolation, interpolation
Premiers entre eux (ou étrangers ou copremiers): nombre qui n'ont aucun diviseur en commun.
Leur PGCD est égal à 1.
– ex. 3 et 5 ou 15 (= 3 x 5) et 77 = (7 x 11).
– v. Nombres premiers entre eux / Identité de Bézout
– a. Coprime, mutually prime or relatively prime.
Prémisse: en logique, chacune des deux premières propositions d'un syllogisme: la majeure et la mineure.
– v. Antécédent
– a. Premise, syllogism: a syllogism arises when two true premises (propositions or statements) validly imply a
conclusion
Preuve par neuf: preuve consistant à refaire le calcul en modulo 9, ce qui simplifie le calcul.
– v. Preuve par neuf
– a. Casting out nines (éliminer ou ignorer les 9)
Preuve par intimidation: preuve qui contient des arguments du genre, "on peut facilement montrer que …".
Lesquels incitent le lecteur à croire sur parole l'auteur de la démonstration.
– a. Proof by intimidation: "It is self-evident that...", "The proof is left as an exercise for the reader".
Primarité ou primalité (test de - ) Test qui cherche à déterminer si un nombre est premier ou composé.
– v. Primalité - Index
– a. Primality test
Note: primarité au sens usuel: caractère, manifestation de la fonction primaire chez l'individu. Avec le mot
primalité (primality en anglais), on cherche sans doute à s'écarter du sens péjoratif de primarité. Le Wiktionnaire
renvoie au mot primalité: en mathématiques, état d’un nombre premier.
Principe des tiroirs: s'il y trois chaussettes pour deux tiroirs, l'un des tiroirs contiendra au moins deux
chaussettes.
– v. Principe des tiroirs
– a. Pigeonhole principle
Principe du tiers exclus: une proposition est vrai ou fausse, il n'y pas de troisième possibilité.
– v. Tiers eclu
– a. Law of excluded middle, principle of excluded middle
Principe d'Archimède: Un corps placé dans l'eau subit une poussée vers le haut qui est égale en force au poids
de l'eau que l'objet a déplacé.
– v. Principe d'Archimède
– a. Archimedes's principle
Prismatoïde: polyèdre dont les sommets sont placés sur deux plans parallèles: pyramides, prismes,
antiprismes, parallélépipèdes, rhomboèdres, cubes …
– a. Prismatoid
Prismoïde: prisme où les deux bases ont le même nombre de côtés, mais inégaux.
– a. Prismoid: a body like a prism, in which the end faces have the same number of sides but are not equal.
Probabilités (théorie des –): étude des événements aléatoires, notamment appliqués aux jeux: dé, loto, tiercé …
– v. Probabilité, probabilités et statistiques
– a. Probability theory: the branch of mathematics concerned with probability.
Probabiliste (théorie – des nombres)*: branche de la théorie des nombres qui utilise explicitement les
probabilités.
Étude en termes de probabilités du comportement d'une fonction arithmétique sur un ensemble donné.
– ex. Combien (la probabilité) de diviseurs (la fonction) en moyenne pour les nombres entiers (l'ensemble
étudié) ? C'est de l'ordre de ln(n), valeur d'autant plus précise que n est grand. Le nombre moyen de facteurs
premiers est ln ln(n).
– a. Probabilistic number theory: a subfield of number theory, which explicitly uses probability to answer
questions about the integers and integer-valued functions
Problème de type NP**: problèmes qui passent pour être insolubles et dont la moindre variante fait croître
démesurément la complexité de résolution.
Problème P = NP: il existe des problèmes dont on connait la solution (par hasard) car facilement vérifiable, mais
peut-on la démontrer ?
– v. Problème P = NP
– a. P versus NP problem
Produit: résultat de la multiplication quels que soient les objets multipliés: nombres, expressions algébriques,
ensemble, vecteurs, fonctions …
–ex. 12 est le produit de 4 par 3.
– v. Multiplication
– a. Multiplication
Produit (symbole):
Se lit: produit de n au carré pour les valeurs de n de 1 à 3.
Produit cartésien: Ensemble formé des couples de l'un avec l'autre. Comme un développement avec
parenthèses.
– ex. le produit cartésien de
A = {1, 2} et B = {A, B ,C} est
A x B = {(1,A), (1,B) , (1,C) , (2,A) , (2,B) , (2,C)}.
Produit scalaire de deux vecteurs: le produit de leur module par le cosinus de leur
angle:
Programme: ensemble des instructions permettant de traiter un problème sur ordinateur. Synonyme de code
ou encore de logiciel.
– v. Informatique, programmes, algorithmes
Programmation dynamique: méthode algorithmique pour résoudre des problèmes d'optimisation comme le
problème du voyageur de commerce ou celui du sac à dos.
Il faut entendre programmation selon son sens premier: planification et ordonnancement.
La programmation dynamique consiste à résoudre un problème en le décomposant en sous-problèmes, puis à
résoudre les sous-problèmes, des plus petits aux plus grands en mémorisant les résultats intermédiaires.
– v. Algorithme, logiciel, ordinateur /
Programmation, programmes sur les pages de ce site– Index
– a. Dynamic programming
Progression arithmétique ou suite arithmétique: suite de nombres dont chacun est égal au précédent plus une
constante (la raison).
La raison est la différence entre deux termes consécutifs.
– v. Suite arithmétique
– ex. 3, 8, 13, 18, 23, … la raison est 5.
– a. Arithmetic progression or arithmetic sequence
Progression arithmétique généralisée ou ensemble linéaire**: suite arithmétique dont la raison est variable.
Projection orthogonale d'un point sur une droite: c'est la plus courte distance du point à tout point de la droite.
Cette projection met en jeu deux droites perpendiculaires, la droite sur laquelle on projette et la direction de
projection.
– v. Projection des triangles, des polygones, perspective cavalière
– a. Orthographic projection
Pronique: autre mot pour dire oblong ou produit de deux nombres successifs comme 4 x 5 = 20.
– a. Pronic number or oblong number or heteromecic number
Proportionnel, inversement proportionnel: adjectifs utilisé pour témoigner d'une relation de proportion.
L'intensité de la force d'attraction entre deux objets est proportionnelle à la masse de chacun et inversement
proportionnel au carré de leur éloignement. Voir loi en carré inverse ci-dessous.
Proportionnalité (coefficient de -): facteur multiplicatif constant dans un couple de suites proportionnelles.
– v. Constante de proportionnalité et coefficient de proportionnalité
– a. Coefficient of proportionality or proportionanlity constant
Proportion directe: deux variables sont dites directement proportionnelles, ou en proportionnalité directe, si
leur quotient est constant.
– ex: avec une voiture roulant à vitesse constante, la durée d'un parcours donné est inversement
proportionnelle à la vitesse: T = D / V et, on dit que: T est inversement proportionnel à V.
– propriété: le produit de variables inversement proportionnelles est constant. Il est égal au coefficient de
proportionnalité.
– a. inverse proportion: two quantities are said to be in inverse proportion if an increase in one leads to a
decrease in the other quantity and a decrease in one leads to an increase in the other quantity
Loi en carré inverse: en physique, loi postulant qu'une quantité physique (énergie, force, ou autre)
est inversement proportionnelle au carré de la distance de l'origine de cette quantité physique. Cette loi est
typique d'un phénomène en propagation sphérique (acoustique, électromagnétisme, gravitation …)
Loi des proportions définies: loi de chimie selon laquelle lorsque deux ou plusieurs corps simples s'unissent pour
former un composé défini, leur combinaison s'effectue toujours selon un même rapport pondéral.
Loi des proportions multiples: en chimie, cette loi, parfois dite loi de Dalton (1803), stipule que si deux éléments
forment plus d'un composé, alors les rapports des masses du deuxième élément qui se combinent avec une
masse fixe du premier élément seront toujours des rapports de petits nombres entiers.
Ne pas confondre avec la loi de Dalton (1801) ou loi des pressions différentielles en thermodynamique: la
pression au sein d'un mélange de gaz parfaits est égale à la somme des pressions partielles de ses constituants.
Exemple pour la loi des proportions multiples
Proposition (ou assertion): phrase déclarative qui est soit vraie soit fausse
En logique, synonyme d'énoncé, d'assertion, de théorème.
C'est une affirmation connue par tous pour être soit vraie soit fausse.
C'est un énoncé mathématique qui a une et une seule valeur : vrai ou faux.
– ex. Le soleil se lève à l'est. J'ai un chat. 2 est un nombre pair. Les trois assertions sont vraies. 3 est un nombre
pair est une assertion, mais elle est fausse.
(a + b)² = a² + 2ab + b² mais (a + b)² = 100 n'est pas une proposition.
si x est un nombre réel, alors x² , mais aussi: si x est un nombre réel, alors x² . La première
proposition est toujours vraie et la seconde est toujours fausse.
La négation de la proposition P est la proposition qui est vraie si et seulement si P est fausse.
Elle est notée non P ou ¬P.
– v. Logique en bref, prédicat, démonstration, théorème, axiome, hypothèses, contradiction, tiers exclu
– a. Proposition in propositional logic: declarative sentence that has a truth value.
Propositions (Calcul des -) ou calcul propositionnel: étude de la valeur de vérité des propositions liées par des
opérateurs, sans tenir compte du sens de ces propositions.
– v. Logique en bref
– a. Propositional calculus
Propre (fraction -): fraction dont le numérateur est plus petit que le dénominateur.
Elle est impropre dans le cas contraire.
Propriété propre ou caractéristique: une propriété qui est exclusive à l'objet décrit, qui le définit lui et lui seul.
– ex. Les animaux à six pattes sont des insectes.
– a. Specific properties, characteristics
Proxy: sur Internet, serveur relais qui stocke les données en vue de faciliter leur accès.
Logiciel qui joue le rôle d'intermédiaire en se plaçant entre deux hôtes pour faciliter ou surveiller leurs
échanges. Dans le cas des réseaux, un proxy est un programme servant d'intermédiaire pour accéder à un autre
réseau, généralement Internet. Proxy désigne aussi le serveur qui assure les services. Mot parfois utilisé en
mathématique pour imager le fonctionnement de sortes de dictionnaires d'objets, comme les groupes de
Galois, facilitant ainsi leur accès.
Puissance (fonction -) ou exponentiation: résultat de la multiplication répétée d'un nombre avec lui-même.
– On dit: a puissance n et non a exposant n.
– v. Puissance
– a. The power of a number says how many times to use the number in a multiplication.
Puissance énième: produit d'un nombre n fois par lui-même, notée an et lue a puissance n.
– ex. 73 = 7 x 7 x 7 = 343. Se lit: sept à la puissance 3 ou sept exposant 3 (à éviter).
– a. seven to the power three.
– convention: a0 = 1; notez que a1 = a;
– propriétés: an.bn = (a.b)n; an.am = an+m; an / am = an-m; (an)m = an.m
Le monde des puissances transforme les produits en sommes.
– ex. 8 x 32 = 23. 25 = 23+5 = 28 = 256.
– v. Puissance, calculs pratiques, exposants
– a. Power: the power (or exponent or index) is written as a small number to the right and above the base
number. Also: 1 024 is the power 10 of 2 (210 = 1 024).
– ex. 53 could be called "5 to the third power", "5 to the power 3" or simply "5 cubed".
Exponents are also called powers or indices.
– Calcul:
Puissance du continu**: un ensemble à la puissance du continu ( ), s'il est équipotent à , l'ensemble des
nombres réels.
– ex. L'ensemble des nombres transcendants à la puissance du continu.
– a. Cardinality of the continuum is the cardinality or "size" of the set of real numbers.
Pyramide: solide dont la base est un polygone et les faces latérales sont les triangles issus d'un sommet (apex) et
s'appuyant sur chacun des côtés du polygone de base.
– v. Pyramide
– a. Pyramid
Pyramide régulière: elle est régulière si le polygone de la base est régulier et si le sommet est situé sur la
perpendiculaire au centre du polygone (la projection orthogonale du sommet est le centre du polygone).
– ex. Le tétraèdre est une pyramide régulière à quatre faces.
– a. Right pyramid, oblique pyramid, regular pyramid
Pythagore (triplet de -) ou triplet pythagoricien: Trois nombres entiers dont le carré de l'un est égal à la somme
des carrés des deux autres.
– ex. 3² + 4² = 5²; 5² + 12² = 13² ; 7² + 24² = 25²
– v. Triplets de Pythagore
– a. A Pythagorean triple consists of three positive integers a, b, and c, such that a² + b² = c².
Q en fonte éclaircie: est l'ensemble des nombres rationnels ou nombres fractionnaires de la forme n
= p/q.
L'ensemble des nombres rationnels est un corps.
– v. Nombres rationnels
– a. Rational number
Introduit en 2014 par Farhi et al. pour résoudre des problèmes combinatoires complexes.
– v. Voyageur de commerce et problème P = NP
Quadrant: une des quatre parties formées par un repère orthogonal dans un plan.
Un quart de cercle.
Un arc de cercle de 90°.
– ortho. Quadrant s'écrit avec un t, à ne pas confondre avec cadran (de montre ou solaire). Deux mots issus du
latin quadrans, quart ou quatrième partie.
– a. Quadratic form
Forme quadratique et théorème des 15: conditions pour obtenir tous les nombres entiers à partir d'une forme
quadratique
– v. Théorème des 15
– a. The fifteen theorem
Moyenne quadratique de n nombres: racine carrée de la moyenne des carrés des n nombres.
Résidus quadratiques: on s'intéresse aux restes de la division par n des carrés des nombres.
La loi des résidus quadratiques permet de simplifier la recherche de certaines congruences.
– a. Quadratic forms and quadratic reciprocity law
Quadrature du cercle (tétragônismos): célèbre problème antique visant à construire un carré de surface égale à
celle d'un disque avec une règle et un compas, ce qui est maintenant connu comme étant impossible.
– v. Quadrature du cercle, constructions
– a. The problem of squaring the circle
Quadrilatère inscriptible ou cyclique: quadrilatère dont les quatre sommets sont sur un cercle.
– v. Quadrilatère inscriptible, formule de Brahmagupta (calcul de l'aire)
– a. Cyclic quadrilateral, Brahmagupta's formula
Quadrilatère médian: quadrilatère dont les sommets sont les milieux des côtés d'un quadrilatère.
– a. Medial quadrilateral
Quadrilatère gauche: quadrilatère dont les sommets ne sont pas tous dans le même plan.
– a. Skew quadrilateral
Les sommes des carrés des côtés opposés sont égales (a² + c² = b² + d²).
– a. orthodiagonal quadrilateral: a quadrilateral in which the diagonals cross at right angles.
Une quantité exprime un nombre plus ou moins grand ou une proportion plus ou moins grande.
– ex. Une grande quantité de pommes.
La quantité exprime un dénombrement précis.
– ex. La quantité de diagonales est égale à deux.
– syn. Variable discontinu, variable quantitative
Quantité discrète: celles dont les parties ne sont pas liées comme les nombres.
Passage de l'une à l'autre par sauts.
– syn. Variable discontinu, variable quantitative discrète
– a. Discrete quantitative data
Quantité continue: celles dont les parties sont liées comme par le temps qui s'écoule.
– syn. Variable quantitative continue
– a. Continuous quantitative data
Quart: une des quatre parties d'un tout divisé en quatre parties égales.
Vaut 1/4 = 0,25
– v. Nombre 0,25, demi, tiers
– a. One fourth, a quarter
Quarte: deux notes sont dans un rapport de quarte si la fréquence de l'une est dans le rapport 3/4 de l'autre.
C'est l'intervalle séparant deux notes distantes de quatre degrés.
– ex. Un marteau frappe une cloche 3 fois par seconde quant un autre marteau frappe 4 coups.
– v. Gamme, octave, quinte, tierce
– a. Perfect fourth: a musical interval encompassing four staff positions
Quartique (fonction, équation, courbe): qui implique un polynôme de degré total égal à 4:
Quatre: 4
– v. Nombre 4
– a. Four
Quatrième proportionnelle: quatrième valeur inconnue dans un produit en croix, objet d'une règle de trois.
– a. Proportionality, fourth proportional: Suppose w/x = y/z is a proportion of two ratios. The quantity z is
known as fourth proportional to the quantities w, x, and y.
36 pour
bonbons
12 personnes
12x = 36 x 48 => x = 144
x bonbons
pour 48 personnes
Qubit ou qbit: état quantique qui représente la plus petite unité de stockage d'information quantique.
– v. Ordinateur quantique, bit
– a. Qbit, qubit: a quantum bit.
Quelconque (triangle -): qui ne présente aucune particularité ni sur ses côtés ni avec ses angles.
Ne pas confondre avec triangle scalène: les trois côtés sont de longueurs différentes.
– v. Du latin: qualiscunque, de qualis, et cunque signifiant partout, n'importe où. Cunque se décompose en
quum, ancien accusatif de qui, et que, où, lequel vient aussi de qui.
– v. Triangle quelconque, types de triangles
– v. A triangle (implicitement quelconque); any triangle, a general triangle, a triangle with no specific properties,
a triangle with any dimensions
Quinte: deux notes sont dans un rapport de quinte si la fréquence de l'une est dans le rapport 3/2 de l'autre.
Elle a une étendue de trois tons et un demi-ton diatonique (soit sept demi-tons).
– ex. Un marteau frappe une cloche 2 fois par seconde quant un autre marteau frappe 3 coups.
– v. Gamme, octave, quinte, tierce
– a. Perfect fifths
Exemple: ;
Quotient (ensemble): Si on prend l'ensemble des nombres entiers, la relation R = "divisible par 2" séparent les
nombres pairs des nombres impairs.
L'ensemble des nombres est partitionné en deux classes d'équivalence: l'ensemble des nombres pairs et
l'ensemble des nombres impairs.
L'ensemble ainsi partitionné (partagé, divisé) par R est l'ensemble quotient de N par R.
– v. Ensemble quotient, relation d'équivalence, congruence
– a. Quotient set, equivalence class
Dans l'ensemble infini des nombres entiers relatifs, on ne s'intéresse qu'aux restes possibles de leur division
par n, on obtient l'ensemble quotient noté: qui comprend n éléments. Chaque nombre a une image (un
correspondant) dans ce nouvel ensemble.
Intérêt: les restes sont conservés suite à une addition ou une multiplication.
L'ensemble muni des deux opérations est un anneau commutatif.
– a. Ring of integer modulo n denoted: .
Racine carrée: nombre réel positif, noté , qui multiplié par lui-même donne a.
– propriétés: ;
Racine cubique: nombre réel positif, noté , qui multiplié par lui-même trois fois donne a.
Racine énième: la racine nième suit le même schéma, Elle est notée .
Un nombre possède n racines nièmes réelles ou complexes.
Racine évidente (théorème de la -) : possibilité de trouver immédiatement les racines d’un polynôme en
observant ses coefficients extrêmes.
– v. >>>
– a. Rational root theorem.
Racine numérique d'un nombre ou résidu: le chiffre unique obtenu par le procédé de la preuve par neuf.
Additions itératives des chiffres pour obtenir un résultat à un seul chiffre.
La quantité d'itérations est la persistance additive du nombre.
– ex. Pour le nombre 789: 7 + 8 + 9 = 24 et 2 + 4 = 6; sa racine additive est 6 et sa persistance est 2.
– v. Racine numérique et persistance additive, persistance multiplicative
– a. Digital root, digital sum, additive persistence of a number.
Digital product of a number, multiplicative persistence of a number.
The digital root is the single-digit value obtained by an iterative process of summing digits.
Radical d'un nombre entier: le produit de ses facteurs premiers (sans leur multiplicité).
– ex. 100 = 22 x 52 et r(100) = 2 x 5 = 10.
– v. Radical d'un nombre, nombre entier
– a. Radical of an integer: the product of the distinct prime numbers dividing n.
Radical (ou racine) d'un idéal** Le radical d'un idéal I dans un anneau commutatif A est l'ensemble des
éléments de A dont une puissance appartient à I.
– a. Radical of an ideal
Le radical de Jacobson** d'un anneau commutatif est l'intersection de ses idéaux maximaux.
– a. Jacobson radical
Axe radical de deux cercles: ensemble des points de même puissance par rapport à
deux cercles.
– v. Axe radical
Raison: équivalent à progression élémentaire (incrément) en parlant d'une suite (progression). Quantité à
ajouter pour une suite arithmétique ou par laquelle il faut multiplier dans une série géométrique.
– ex. 123 + 333 = 456 et 456 + 333 = 789, la raison est 333
– a. Common difference
Raisonnement: cheminement de pensée qui partant de propositions en déduit d'autres propositions avec leur
valeur de vérité..
– v. Raisonnement, logique, syllogisme
Raisonnement par récurrence ou par induction: de type inductif, il consiste à s'appuyer sur un point de départ
qui est vrai, et à démontrer que la propriété est vraie pour tout successeur, alors elle est toujours vraie.
– v. Récurrence
– a. Mathematical induction
Raisonnement par l'absurde: démonstration avec une hypothèse contraire à ce que l'on veut démontrer et
déboucher sur une contradiction. L'hypothèse n'était donc pas adéquate.
– v. Raisonnement par l'absurde
– a. reductio ad absurdum or argumentum ad absurdum, proof by contradiction, indirect proof
Rang d'un chiffre dans un nombre: autre terme pour dire position.
Le rang ou la position d'un chiffre dans un nombre indique la puissance de dix qui est sous-entendue pour écrire
ce nombre sous forme abrégée.
– ex. 1234 sous forme "dépliée" donne 1 × 1000 + 2 × 100 + 3 × 10 + 4; le 2 est en troisième position ou au
3e rang et la puissance de dix associée est mille (103).
On dit que nous comptons avec un système de numération de position.
– v. Système décimal
– a. Digit position, place value
The numerals used in denoting a number take different place values depending upon position
Rang d'une courbe elliptique**: nombre qui donne la quantité minimale de points rationnels qui conduisent à la
construction de tous les points rationnels de la courbe.
– v. Rang d'une coure elliptique
– a. Rank of the elliptic curve
Rangement:
si x>1 alors: 1 < x < x < x² < x3 …
si 0<x<1 alors: 0 < … < x3 < x² < x < Öx < 1
– v. Inégalité.
– a. Ratio
Ratio d’aspect: il décrit la relation entre la largeur et la hauteur d’une image, qui est d’ailleurs liée directement à
la largeur et la hauteur du capteur.
– ex. si le capteur de l'appareil photo mesure 36 mm de large et 24 mm de hauteur, son rapport
hauteur/largeur, soit son ratio d'aspect, sera de 3:2 (et non 36 mm x 24 mm ou 36:24; la fraction est réduite).
Rationnelle (fonction -): fraction algébrique dont le numérateur et dénominateur sont des polynômes.
La fonction est propre si le degré du numérateur est inférieur à celui du dénominateur.
– notation:
– v. Fonction.
– a. Rational function: both the numerator and the denominator are polynomials.
Rayon-vecteur ou vecteur position: dans le système de coordonnées polaires, coordonnée notée qui
représente la distance à l'origine; l'autre coordonnée étant l'angle .
– v. Vecteur position
– a. Radius vector
Recette ou réception: c’est l’opération par laquelle le client reconnaît que le produit livré par le fournisseur est
conforme à la commande passée, et qu’il est bon pour mise à disposition des utilisateurs.
La recette est effectuée en présence du client et selon un protocole qui respecte le cahier des charges (les
spécifications du produit).
– v. Coder, déboguer, programme
– a. Accept, accepting, acceptance means approval or agreement, aceptance is the final testing performed once
the functional, system and regression testing are completed; coding, testing, debugging
Réciproque (énoncé, proposition -): tous les corbeaux sont noirs, mais la réciproque n'est pas vraie: tout ce qui
est noir n'est pas un corbeau.
La réciproque du théorème de Pythagore est vraie.
Une implication réciproque est une proposition interchangeant la prémisse et la conclusion d'une implication.
– v. Énoncé direct, théorème, contraposée
– a. Converse: the result of reversing its two constituent statements.
Réciproque side:
B alors A
si A alors B ⇨
Contraposéeside:
non B, alors non A
Réciproque d'un théorème: un théorème propose une conclusion à partir d'hypothèses. Sa réciproque conclut
aux hypothèses à partir de la conclusion.
La réciproque du théorème de Pythagore énonce que si a² = b² + c² alors le triangle est rectangle.
– a. converse of a theorem.
En anglais the reciprocal of the Pythagorean theorem énonce que 1/b + 1/c = 1/h, ave h la hauteur.
Bijection réciproque ou fonction réciproque: fonction directe y = f(x) et sa fonction réciproque x = f-1(y).
C'est l'application qui associe à chaque élément de l'ensemble d'arrivée son unique antécédent par f.
– ex. fonctions exponentielles et logarithmes ou encore l'élévation au carré et la racine carrée, mais sur les
entiers positifs.
– a. Inverse function
Réciproque (relation -): La relation R d'un ensemble A vers un ensemble B; sa relation réciproque R-1 associe
ses antécédents dans A à tout élément de B (s'ils existent).
Réciprocité quadratique: La loi de réciprocité quadratique décrit la possibilité d'exprimer un nombre premier
comme un carré modulo un autre nombre premier.
– v. Résidu quadratique, quadratique
– a. Quadratic reciprocity
Triplets de Pythagore réciproques: relation avec la somme des inverses des carrés: 1/a² + 1/b² = 1/c².
– v. Triplets de Pythagore réciproque
– a. reciprocal Pythagorean triple
Rectangle (triangle -): triangle dont l'un des angles est droit.
Il peut être isocèle (deux côtés égaux) ou scalène (côtés inégaux).
– v. Triangle rectangle
– a. A right triangle has one right angle. It may be isosceles or scalene.
Rectangle (trapèze -): trapèze dont l'un des angles est droit.
– a. Right trapezoid
Rectangle (produit): comme on dit le carré de a pour, implicitement, l'aire d'un carré de côté a, pour un
rectangle de côtés c et d, on dit le rectangle c.d pour le produit c.d qui représente l'aire du rectangle.
Euclide raisonnait essentiellement avec les aires
– v. Méthode d'Euclide
Rectification du cercle: avec règle et compas, construire un segment ayant la longueur de la circonférence du
cercle.
– a. Circle rectification
Rectification d'un polyèdre: procédé consistant à le tronquer à partir des milieux de ses arêtes.
– a. Rectification (truncating)
Rectiligne (figure -): ligne polygonale limitée par les lignes droites.
– v. Isothétique
Récurrence (démonstration par -) ou démonstration par induction: on démontre que la propriété, supposée
vraie pour n, est aussi vraie pour n+1 et on constate en outre qu'elle est vraie pour une certaine valeur de
n0 (souvent n0 = 1); c'est donc, qu'à partir de cette valeur et par propagation (hérédité), elle est vraie pour
toutes les valeurs de n.
On dit aussi: raisonnement par récurrence.
– v. Démonstration par récurrence, métaphore des escaliers
– a. Mathematical induction: a proof technique
Suite ou série récurrente: chaque terme s’exprime à partir du terme qui le précède ou de plusieurs,
comme: Un = Un – 1 + Un – 2.
– ex. Suite récurrente de Fibonacci: Formule de récurrence des fractales
– a. Recurrence relation: an equation that expresses the nth term of a sequence as a function of the k preceding
terms.
Réduire une expression polynomiale (ou une expression littérale): synonyme de simplifier, mettre ensemble les
termes de même nature.
– ex. x² + 4x + 2 + 5x + 3x² = 4x² + 9x + 4;
(4x – 2)² - (2x + 1)² = 16x² – 16x + 4 – (4x² + 4x + 1) = 12x² – 20x +3
– v. Techniques de base de l'algèbre, mots usuels du calcul
– a. Reduction: the rewriting of an expression into a simpler form; To simplify and collect.
Réduire au même dénominateur: calcul qui conduit à mettre toutes les fractions compatibles entre elles, prêtes
à être additionnées, car possédant le même dénominateur.
– image: toutes les tartes sont divisées en un même nombre de parts.
Réduite (variable aléatoire -): son espérance mathématique est nulle et son écart-type est égal à 1.
– v. Variable aléatoire centrée réduite
– a. Centered variable, standardized variable
Réel (nombre -): tous les nombres que vous pouvez imaginer: entier, à décimales limitées, à décimales illimitées;
– notation: ; privé du zéro ; réels positifs ; réels négatifs .
– propriété:
– v. Nombres réels, tous les types de nombres
– a. A real number is a value of a continuous quantity that can represent a distance along a line
Réflexivité* relation binaire telle que tout élément est en relation avec lui-même.
– a. Reflexive relation
Règle des signes: avec la multiplication, deux mêmes signes donnent plus et deux
signes contraires donnent moins.
– ex. 2 × 2 = 4, (–2) (–2) = 4; (–2) × 2 = –4; 2 (–2) = –4
– ex. 3 (5 – 4) = 15 – 12 = 3 et (–3) (5 – 4) = –15 + 12 = –3
– v. Règle des signes, multiplication, distributivité
Règle des priorités: façon de calculer en suivant les conventions d'écriture des expressions littérales.
– v. Calculs algébriques, priorité des opérations (PEMDAS …)
– a. Order of operation, BEMDAS
Règle de Cramer: elle permet de trouver la solution d'un système d'équations avec autant d'équations que
d'inconnues, valide lorsque le système a une solution unique.
– v. Règle de Cramer
– a. Cramer's rule: an explicit formula for the solution of a system of linear equations with as many equations as
unknowns.
Règle et compas (construction à -): construction de figures avec ces seuls instruments, la règle n'étant pas
graduée.
– v. Construction à la règle et au compas, quadrature
– a. Straightedge and compass construction, or ruler-and-compass construction
Régression linéaire*: trouver une droite qui représente une série de données, qui approxime "au mieux" le
comportement d'une variable, d'une statistique.
– Synonyme de droite de tendance.
– Calcul: la méthode la plus utilisée est celle des moindres carrés
– a. Linear regression attempts to model the relationship between two variables by fitting a linear equation to
observed data. The most common method for fitting a regression line is the method of least-squares. Method of
least squares.
Régression: en statistiques, méthode qui permet d'analyser la relation d'une variable par rapport à une ou
plusieurs autres. Elle permet d'approcher une variable inconnue à partir d'autres mieux connues.
– ex. Les algorithmes d'apprentissage statistique ne prédisent pas l'avenir; ils se réfèrent à des cas connus du
passé pour extrapoler à de nouveaux cas et, ce à l'aide d'une régression sur les données.
– a. Linear regression
Relation: association d'un élément d'un ensemble (antécédent) à un élément d'un autre ensemble (image).
Généralisation du concept d'application.
Une relation entre objets mathématiques d'un certain domaine est une propriété qu'ont, ou non, entre eux
certains de ces objets
– notation: .
Relation binaire entre deux ensembles: un élément est associé à un élément du même ensemble; relation de E
vers E.
– v. Vocabulaire des structures algébriques
– a. A binary relation associates elements of one set, called the domain, with elements of another set, called the
codomain
Relation d'ordre: relation binaire qui permet de comparer les éléments d'un ensemble entre eux.
Quatre possibilités exclusives: plus petit, égal; plus grand ou incomparable (diagramme de Hasse)
– ex. x y
– v. Vocabulaire des structures algébriques
– a. Partially ordered set or poset
Relation de Bézout*
– v. Identité de Bézout. et ses développements
Relation de Chasles
Relation d'équivalence: fonction qui définit une sous-famille aux propriétés semblables.
– ex. toutes les droites parallèles à une direction, tous les nombres dont le reste de la division par 3 est 1.
– propriété: elle est réflexive, symétrique et transitive.
– v. Quotient (ensemble)
– a. Equivalence relation
Les éléments semblables sont réunis en paquets formant des classes d'équivalence (des paquets d'éléments
semblables).
L'ensemble est constitué de nouveaux (gros) éléments (les classes). L'ensemble, ainsi divisé en paquets, est
appelé l'ensemble quotient.
Relativité* notion de physique qui dit que dans un train si vous lâchez une balle, elle tombera à vos pieds
comme cela se passe dans la cour de récréation, comme si la balle ignorait le mouvement du train.
En fait, tous les objets à bord du train ont "pris" la vitesse du train et, pour quelqu'un sur le quai, la balle tombe
effectivement plus loin que mes pieds, mais durant la chute mes pieds, eux aussi, ont avancé.
– propriété: Le principe de relativité affirme que les lois physiques s'expriment de manière identique dans tous
les référentiels inertiels; les lois sont invariantes par changement de référentiel inertiel.
– v. Relativité.
– a. Principe of relativity
Relativité restreinte** dit que la vitesse de la lumière est une constante (c) et cette vitesse ne peut pas être
dépassée.
Conséquence: les grandeurs comme le temps, la longueur ou la masse varient selon les vitesses relatives des
observateurs.
En outre, il y a équivalence entre matière et énergie via la célèbre formule E = mc² .
– v. Relativité restreinte.
– a. Special relativity
Relèvement ou angle de relèvement: angle que fait avec le nord la direction d'un point à terre, d'un bateau, d'un
astre, etc. dans un plan horizontal.
– v. Cap, points cardinaux
– a. Bearing: the horizontal angle between the direction of an object and another object, or between it and that
of true north.
Remarquable (identité -): une formule qui mérite d'être retenue par
cœur; comme les trois indiquées sur l'illustration
– v. Identités remarquables
– a. Standard algebraic identities
Repère: axes ayant même origine permettant de désigner un point dans le plan ou l'espace.
Moyen de repérer les points de l'espace en listant leurs coordonnées.
Un repère est défini par un triplet , où O est un point du plan et les vecteurs i et j une base du plan
vectoriel.
Il en existe de différentes sortes selon les types d'axes: affine, direct, log-log, semi-logarithme …
– v. Base et repère, coordonnée, référentiel.
– a. Coordinate system
Repère orthogonal: repère dont tous les axes sont à angle droit, orthogonaux.
Repère orthonormé ou base orthonormé: repère orthogonal avec la même unité de mesure sur chaque axe,
prise comme unité.
– v. Repère orthogonal et orthonormé
– a. Orthonormal basis
quadruplet pour l'espace, formé d'un point O et d'une base (i, j) ou (i, j, k ) de vecteurs du plan ou
de l'espace.
– v. Cartésien
– a. Cartesian coordinate system
Repère affine: généralisation, mais souvent synonyme de repère cartésien, notamment dans le cas de 2 ou de 3
dimensions (on dit R2 ou R3).
– v. Cartésien, affine
– a. Affine coordinates
Représentation (théorie des -)**: branche des mathématiques qui cherche des moyens de combiner des
éléments de base des mathématiques comme les symétries pour créer des objets plus sophistiqués.
La théorie des représentations est un outil puissant, parce qu'elle réduit des problèmes d'algèbre abstraite à des
problèmes d'algèbre linéaire, un domaine qui est bien compris.
Cette théorie crée un pont entre la théorie des groupes et l'algèbre linéaire en attribuant une matrice à chaque
élément d'un groupe, selon certaines règles.
Par exemple, l'élément d'identité du groupe sera affecté à la matrice d'identité.
– v. Mathématiques condensées, nombres p-adiques, perfectoides, programme de Langlands
– a. Representation theory
Idée: une représentation fournit une image simplifiée d'un groupe, tout comme une photo en niveaux de gris
peut servir d'imitation à faible coût de l'image couleur d'origine. En d'autres termes, il se souvient de certaines
informations de base mais essentielles sur le groupe tout en oubliant le reste.
Chaque machine est équipée d'une carte réseau (carte électronique) qui émet et reçoit les données circulant sur
le réseau selon son nom caractérisé par une adresse (adresse IP).
– v. Adresse en décimales pointées (adresse IP), ordinateur (comment ça marche)
– a. Data communication network (DCN)
Résidu: autre mot pour dire reste de la division, spécifique du vocabulaire des congruences.
Résolution des triangles: avec trois mesures dans un triangle quelconque, trouvez la valeur des trois autres.
– v. Résolution des triangles
– a. Solving triangles
Résolution ou définition d'une image: en informatique, quantité de pixels par unité de longueur.
– ex: Résolution d'un écran, d'une imprimante, de la souris, etc.
– ex. Un téléviseur 4k a une définition de huit millions de pixels (3 840 x 2 160 = 8 294 400 pixels).
– a. Pixel density, pixels per inch (ppi), pixels per centimetre (ppcm)
Matrice résolvante, opérateur résolvant**: Dans le cadre d'une application linéaire, le but est de résoudre un
système qui a la même matrice que le système original, mais on cherche non pas un vecteur solution, mais une
matrice solution.
Resolvent matrix
Résoudre une équation (résolution d'une équation): trouver les racines de cette équation.
– méthode de base: toute opération effectuée d'un côté de l'égalité doit être effectuée de l'autre côté (principe
de l'équilibre des plateaux d'une balance).
– v. Équations et en vocabulaire des mathématiques
– a. To solve an equaton, a general rule for solving an equation, equation solver
Résoudre par combinaison (ou par élimination): dans un système d'équations, méthode qui consiste à multiplier
deux des équations par deux nombres tels que l'une des inconnues est automatiquement éliminée.
– v. Système d'équations.
Résoudre par substitution: dans un système d'équations, méthode qui consiste à exprimer une inconnue en
fonction des autres et, à la remplacer par son expression dans les autres équations.
– v. Système d'équations.
Résoudre un triangle: étant données trois mesures (longueur des côtés et valeurs des angles) trouver les trois
mesures manquantes.
– v. Résolution des triangles
– a. To solve atrinagle, solving a triangle
Reste: ce qui reste lorsqu'un nombre est divisé un nombre entier de fois par une autre, comme la chute de bois
lorsqu'on débite un morceau de bois en mètre.
– ex. 26 / 5 = 5 reste 1.
– v. Division, modulo
– a. Remainder
Retourné (nombre -): nombre dont les chiffres sont écrits dans l'autre sens, comme 123 et 321.
– v. Retourné
– a. Reversal of a positive integer, digit reversal
Retournement: une figure recto passe en verso. La pièce pile passe sur face.
Isométrie du plan qui inverse son orientation.
Plus simplement: une symétrie miroir avec ou non déplacement de l'image.
Rétrograde (sens -): rotation dans le sens des aiguilles d'une montre.
Valeur affectée du signe moins.
– v. Direct, orientation
– a. Clockwise (CW)
Révolution (surface de -): engendrée par une droite (directrice) en suivant une courbe (génératrice)
parallèlement à une droite (axe de révolution).
Une surface de .
– v. Cas du cylindre
– a. Surface of revolution, generatrix (rotating curve), axis of rotation
Rhind (papyrus -): écrit par le scribe Ahmès, il contient 87 problèmes d'algèbre, de géométrie et d'arpentage
avec les solutions. Usage des fractions égyptiennes.
– Histoire des mathématiques
Rhomboïde: quadrilatère en forme de cerf-volant, qui admet pour axe de symétrie l'une de ses diagonales.
– a. Attention rhomboid en anglais désigne le parallélogramme dont les côtés adjacents sont inégaux et sans
angles droits.
RHS: Right hand side, la partie droite d'une équation par exemple; LHS: left hand side.
Rigide (polygone ou graphe -): qui comporte des éléments qui rendent
la forme géométrique indéformable (Illustration).
– proches: indéformable; déformable, flexible
– v. Polygone ou graphe rigide
– a. Rigid polygon or graph: distance-preserving. A graph that is not
rigid is said to be flexible
Romains (chiffres -) ou numération romaine: I, II, III, IV, VI, VII, VIII, IX, X …
– v. Chiffres romains
– a. Roman numerals
Nombre ronds (de Hardy): dont les facteurs sont très petits par rapport au
nombre.
si les facteurs sont inférieurs à racine carrée de n, il est "square-root smooth".
– ex. 324 = 22 ٠34
– v. Nombres ronds ou à petits facteurs
– a. Round Number: a number that is the product of a considerable number of comparatively small factors.
Rotation: transformation par glissement d'une figure en la faisant pivoter dans un plan.
Par rotation, un point M est transformé en un point M' tel que MM' est un arc de cercle de centre O, le centre
de la rotation, et d'angle , l'angle de la rotation.
Une symétrie centrale est une rotation d'angle 180°.
– v. Transformations
Ne pas confondre rotation et révolution
Rotation: un objet tourne sur lui-même;
Révolution: il tourne autour d'un autre objet.
Mécanique: Un objet 2 est en rotation par rapport à un objet 1 si et seulement si il existe à chaque instant une
droite de l'objet 2 immobile par rapport à l'objet 1.
Rotosymétrique*: Un polygone est dit rotosymétrique d'ordre n ou plus brièvement n-rotosymétrique quand il
présente un axe de rotation d'ordre n.
Roto-inversion **: composée d'une rotation autour d'un axe et d'une inversion par rapport à un point de cet
axe.
Route: angle entre la direction suivie par le véhicule (avion, bateau, …) et la direction du nord
– v. Cap
– a. Course
La route est égale au cap en l'absence de dérive. La dérive est due aux courants ou aux vents. Dans le cas
général, la route est égale au cap plus la dérive: R = G + D.
RSA: méthode de cryptage qui n'hésite pas à laisser sa clé connue de tous (clé publique), car le décodage est
basé sur la factorisation quasi-impossible de très grands nombres.
Le nom vient des initiales des inventeurs: Rivest, Shamir et Adleman;
– v. Cryptage ou chiffrement RSA.
– a. RSA (Rivest–Shamir–Adleman) is a public-key cryptosystem.
Ruban de Moebius: ruban collé pour former une boucle, avec une extrémité retournée avant le collage.
Présente une seule surface, ce qui est extraordinaire.
La bouteille de Klein est encore plus curieuse puisque, en plus, elle n'a même pas de bord.
– v. Moebius.
– a. Mobius strip
Rubik's cube ou cube de Rubik: cube formé de petits cubes articulés de couleurs, inventé en 1974 par Ernö
Rubik, un hongrois.
L'objet du puzzle consiste à redonner sa couleur à chaque face en faisant pivoter une face de 9 cubes à la fois.
Une fois connus les principes, sa résolution demande de la patience mais n'est pas très compliquée. Le résoudre
en un temps record devient alors le défi.
L'algorithme théorique le plus court pour terminer le Rubik's cube est baptisé algorithme de dieu.
3x3x3: forme la plus connue du cube d'Erno-Rubik. Aussi connu sous le nom de cube hongrois, il se compose de
6 faces, composées elles-mêmes de 9 facettes de couleurs
2x2x2: ou pocket-cube ayant des rangées de 2 facettes en hauteur, largeur et profondeur
Il existe aussi des 4x4x4 (revenge), 5x5x5 (professor) et 6x6x6 (beast).
– v. Rubik
– a. Rubik's cube
Sac à dos (problème du -): problème d'optimisation du contenu d'un sac à dos: comment obtenir un poids
minimum et une valeur maximum avec des objets de poids et de valeurs connus.
– v. Optimisation linéaire
– a. Knapsack problem.
Sailant (angle -): angle qui mesure de 0° à 180°. En fait > 0° et < 180°.
– v. Rentant, types d'angles
– a. Ordinary angle, convex angle (?)
Généralisation: le produit scalaire de deux vecteurs a = [a1, a2, a3, …] et b = [b1, b2, b3, …] est la somme des
produits ai · bi = a1 b1 + a2 b2 + a3 b3 +…
Si les vecteurs sont représentés par des matrices-lignes, le produit scalaire devient: a · b = abT ou bT est la
transposée de b.
Polygone scalène: Un polygone scalène est un polygone qui ne présente aucun élément de symétrie. Un
polygone scalène n'a donc pas de centre de symétrie.
Forme géométrique scalène: se dit d’une forme géométrique rigoureusement irrégulière, c’est-à-dire ne
présentant aucune symétrie: polygone (trapèze scalène) ou un polyèdre (icosaèdre scalène).
Scanner: photocopier un document pour en obtenir une version électronique pour la mémoriser, la transmettre,
la traiter, etc.
– étym. Vient de l'anglais to scan balayer, parcourir, examiner attentivement.
Numériser, dématérialiser
– a. To scan, image scanner: digitizes a two-dimensional image.
Scientifique (écriture ou notation -): nombre écrit sous la forme d'un signe, d'un nombre entre 1 et 10 et d'une
puissance de 10: n = a · 10k . Ex. n = + 3,45 106
– ex. Un million s'écrit 106 en notation scientifique.
0,0123 se note 1,23 10-2 (ou 0,123 10-3) soit un chiffre (ou pas) avant la virgule suivi d'une puissance de dix; les
anglo-saxons notent .123 10-3 avec un point et en sous-entendant un zéro avant ce point.
– v. Notation ingénieur, virgule flottante.
– a. Scientific notation
Scratch: outil de programmation simple et ludique pour les enfants et les débutants. Scratch est un logiciel
gratuit de plus en plus utilisée en écoles primaires et en collèges.
Épreuves Scratch déjà proposées au Brevet.
Indispensable comme familiarisation avec les concepts des langages objets comme Python.
Scutoïd: nouvelle forme tridimensionnelle ressemblant à un prisme, mise au jour en 2018 à partir de
l'observation du tissu épithélial.
– étym. Nom donné d'après le scutellum, partie du thorax des coléoptères.
Plans sécants: deux plans qui se coupent, la droite formée est appelée arête.
– v. Trigonométrie
– a. Secant
Second: synonyme de deuxième d'une liste qui ne compte pas plus de deux objets.
– v. Premier, deuxième et second
Seconde ou segonde ? Jusqu'u XVIIIe siècle, il était fréquent d'écrire segonde. Lors de l'unification de
l'orthographe, la décision fut de se ranger à son étymologie: secundus. Mais, sans doute du fait d'une
prononciation plus facile, à l'oral segonde a été conservée.
Secteur (angulaire): l'une ou l'autre des parties délimitées par deux demi-droites de même origine;
Synonyme d'angle.
– a. Sector
Secteur d'un cercle (ou secteur circulaire): figure dans un cercle, limitée par deux rayons.
Figure formée par un angle au centre du cercle et limitée par l'arc intercepté.
Portion angulaire du disque limitée par deux rayons.
– v. Aire du secteur circulaire
– a. Cicular sector
Secteur sphérique: volume, sorte de cône dont le sommet est le centre de la sphère et limité par le cercle
d'intersection sur la sphère.
Ce cône plus la calotte sphérique.
Le secteur saillant, plus petit que la demi-boule, est le secteur mineur, l'autre est majeur.
– a. Spherical sector, salient sector, minor and major spherical sectors
Section par un plan: l'intersection d'un solide par un plan engendre une figure appelée section.
– v. Tronc, section d'une pyramide, bobine
– a. Section of a solid, section plane: the view obtained by virtually cutting the solid by a plane.
Section d'un cylindre de révolution: la section du cylindre par un plan perpendiculaire à l'axe est un disque, et
s'il est parallèle à l'axe la section est un rectangle.
– a. A cylindric section is the intersection of a cylinder's surface with a plane.
Section d'un cône de révolution ou section conique: la section du cône par un plan parallèle à la base est un
disque; lorsque le plan n'est pas parallèle, la section avec le cône découpe les coniques.
– v. Coniques
– a. Conic section or conic: the three types of conic section are the hyperbola, the parabola, and the ellipse; the
circle is a special case of the ellipse.
Segment: portion de droite limitée par deux points, appelés extrémités, noté [AB].
– v. Segment, segment sur la droite des réels, ligne, bipoint, vecteur
– a. Ligne segment: the part of a line that connects two points
Sens: sur une droite ou un vecteur, indication d'une direction particulière, symbolisée par une flèche.
– a. rotation direction.
Sens sur le cercle trigonométrique: positif ou direct dans le sens contraire des aiguilles d'une montre; négatif
dans le sens des aiguilles d'une montre
Navigation: les angles se comptent dans le sens horaire, du nord vers l'est.
Mécanique: en tournant dans les sens positif, on dévisse (la vis monte, conformément à la règle de la main
droite). Règle de la main droite ou règle du tire-bouchon.
Voir Règle de la main droite avec les trois doigts.
Sensibilité: en métrologie, indique le taux de variation de la mesure par rapport à la grandeur mesurée.
L'appareil sera d'autant plus sensible que ce taux sera grand.
– v. Précision, résolution, sensibilité, exactitude, fidélité
Sept: 7
Le sept français s'écrit avec une barre pour ne pas le confondre avec le "1":
– v. Nombre 7, la barre du sept
– a. Seven
Série: suite de termes, chacun étant la somme (cumul) des termes successifs
Série statistique: la liste des valeurs étudiées; ex: la température observée chaque jour du mois de janvier en un
lieu donné; liste des valeurs prises par le caractère étudié (température) sur une population donnée
(température de janvier); la différence entre la valeur maximale et la valeur minimale est l'étendue de la série.
– v. Statistique.
Série génératrice ou fonction génératrice: série formelle dont les coefficients codent une suite.
– ex. La suite constante dont tous les termes valent 1 et sa série génératrice:
– v. Série génératrice
– a. Generating function
Sexagésimal: manière de compter par 60, comme pour les minutes et les secondes
– v. Sexagésimal, numération, décimale
Sextant: instrument qui permet de mesurer la hauteur des astres; tire son nom du fait qu'il est gradué sur un
secteur de 60°, un sixième de circonférence.
– v. Sextant, quadrant, octant.
Si … alors: Si P Þ Q est une proposition vraie, alors si P est vraie alors Q est vraie.
– v. Implication, suffisante.
Sigmoïde (fonction, courbe): fonction dont le graphe est une courbe en forme de S.
Utilisée pour caractériser la croissance d'une population (fonction logistique).
– v. Courbes élémentaires
Signature numérique: nombre caractérisant la somme des chiffres mod 9 d'une suite de nombres. La signature
numérique des cubes et 189. 43 = 64 => 1; 53 = 125 => 8; 63 = 216 => 9; etc.
Signes (règle des -): produit de mêmes signes => positif; ex: 2 x 2 = 4, (–2) x (–2) = 4
Produit de signes contraires => négatif; ex: 2 x (–2) = 4, (–2) x 2 = –4 >>>
– a. Law of sign
Significatif (chiffres -): groupe des chiffres d'un nombre (généralement d'une mesure) dont on est certain, dont
le dernier (à droite) représente l'incertitude, l'arrondi.
Le zéro dans 0,123 n'est pas compté; ce nombre à donc trois chiffres significatifs.
Dans 0,00054, le premier chiffre significatif est 5. Si le nombre est suivi de pointillés, tous les chiffres sont
corrects, sans arrondi.
Sans autre indication, il faut interpréter le nombre comme suit: 12,3 m (mètres) a trois chiffres significatifs et
représente une mesure comprise entre 12,2 m et 12,3 m. Ce qui s'écrit: .
Pour préciser un autre intervalle, on écrit:
– a. Significant figure (sf), decimal place (dp)
Le premier chiffre significatif: le chiffre le plus à gauche, celui de poids le plus fort.
– v. Nombres ronds
Similitude: transformation géométrique qui produit des figures de même forme: plus grande, plus petites,
retournées, des figures semblables.
La figure initiale est déplacée, y compris possiblement à travers un miroir, et l'échelle est modifiée.
C'est une transformation qui multiplie toutes les distances par une constante fixe, appelée son rapport de
similitude.
Transformation composée d'une isométrie et une homothétie.
– v. Similitude, homothétie, théorème de Thalès, agrandissement
Types de similitudes
Semblables (triangles ou autres figures): figures qui se ressemblent en plus gros ou plus petit.
Avec ces ces triangles semblables, les angles sont égaux et les longueurs des côtés sont proportionnelles.
Similitude directe ou indirecte: elle est directe si elle conserve l'orientation sinon elle est indirecte ou inverse ou
rétrograde; alors, il y a inversion façon miroir.
– a. Direct similitudes preserve orientation and opposite similitudes change it.
Simplex (algorithme du-)*: méthode algébrique de résolution des problèmes d'optimisation linéaire.
Le simplex fonctionne par itérations successives qui sélectionnent les variables produisant les plus grandes
avancées vers la solution minimale.
– v. Simplex
– a. Simplex algorithm or simplex method
Simplification: réduction du nombre de termes dans un polynôme en effectuant les sommes possibles, en
regroupant les termes de même nature ou en trouvant des mises en facteur commun. Il est également habituel
d'organiser les termes par degré décroissants.
– v. Techniques de base de l'algèbre, mots usuels du calcul
– a. Simplifying polynomials, put the polynomial in its simplest form. To simplify a polynomial, we have to do
two things: 1) combine like terms, and 2) rearrange the terms so that they're written in descending order of
exponent.
– ex.
Singularité: en général un point, une valeur ou un cas dans lequel un certain objet mathématique n'est pas bien
défini ou bien a subi une transition.
– ex. Point infini, point mal défini, point à plusieurs tangentes.
– v. Singularité sociale
– a. Singularity
Singulier (point -): point sur une courbe où la dérivée s'annule: méplat, inflexion, rebroussement.
– a. Singular point as opposed to regular, double points, cusp (point de rebroussemnt)
Matrice singulière: une matrice carrée est dite singulière si elle n'est pas inversible. Par conséquent, un système
d'équations représenté par une matrice singulière n'admet pas de solution unique, car on ne peut pas l'inverser.
Aussi, le déterminant de la matrice est nul.
– a. A singular matrix is a square matrix that does not have a matrix inverse. A matrix is singular iff its
determinant is 0.
Sinus: dans un triangle rectangle et pour l'un des angles, valeur du rapport de la longueur du côté opposé à celle
de l'hypoténuse.
– ex.
– étym. Mot qui en latin veut dire: pli, courbure, sinuosité, concavité; les mots "sinueux", "sein" ont la même
origine.
Exemple d'utilisation en optique: le rapport entre le sinus de l'angle d'incidence i et le sinus de l'angle de
réfraction r est constant; c'est l'indice de réfraction du milieu B par rapport au milieu A (loi de Descartes-Snell).
– v. Trigonométrie, cosinus, loi des sinus
– a. Sinus
Sinusoïde: Courbe plane représentant graphiquement les variations du sinus ou du cosinus d'un angle.
– v. Sinusoïde, oscillatoire, ondes.
Site (angle de -) ou angle d'élévation: angle vertical, pendant du gisement dans le plan horizontal.
Angle dans le plan vertical entre ma direction (ma vitesse) et l'objet visé.
– ex. Ce radar tourne en gisement (panoramique) et il dispose aussi d'un balayage en site (c'est-à-dire dans le
sens vertical).
– v. Élévation, dépression
– a. Altitude angle; the solar altitude angle describes how high the sun appears in the sky.
Six: 6
– v. Nombre 6
– a. Six
Solde (le -): en comptabilité, différence entre débit et crédit d'un compte.
Les soldes créditeurs et les soldes débiteurs font l'objet d'un état comptable appelé balance.
– a. Budget balance
Solution d'une équation ou d'une inéquation: nombre qui rend vraie l'équation ou l'inéquation.
– v. Racine, inconnue
Somme de deux vecteurs: c'est le vecteur diagonal du parallélogramme formé par les deux vecteurs en leur
donnant la même origine.
– v. Vecteur, relation de Chasles
– a. Vector addition, adding and subtracting vectors, parallelogram method
Somme des angles intérieurs du polygone régulier: vaut (n – 2) × 180°, avec n le nombre de côtés.
– v. Somme des angles du polygone
– a. The sum of all interior angles of a regular polygon is calculated by the formula S = (n – 2) × 180°, where 'n' is
the number of sides of a polygon.
Sommet: point commun aux deux côtés de l'angle. Un "coin" de la figure géométrique.
Extrémité commune de deux lignes ou plus.
– a. Vertex, vertices
Sommet d'un polygone, d'un polyèdre: point commun aux côtés d'un polygone ou aux faces d'un polyèdre ou
aux cellules d'un polytope.
Point d'intersection des arêtes, faces ou cellules de l'objet.
– ex. Les huit sommets du cube
· bouche (mouth) : le point D est une bouche car le segment AB est externe
au polygone;
· oreille (ear): le point A est une oreille car le segment CD est interne au polygone.
Sommet d'un cône: point commun à toutes les génératrices engendrant le cône.
Valable pout tout autre solide construit avec une génératrice.
– a. Apex or vertex
Sommet d'un graphe: structure composée de sommets (ou nœuds ou points), et de branches les reliant, les
arêtes (ou liens ou lignes).
– a. arête d'un graphe, vocabulaire des graphes
– a. vertice and edges
Sphère: surface dont tous les points sont à égale distance d'un point baptisé centre.
Le solide délimité par cette surface est appelée boule.
– v. Sphère, calotte, fuseau, latitude, longitude.
– a. Sphere: a 3-dimensional object shaped like a ball.
Triangle sphérique: triangle dessiné sur les grands cercles d'une sphère.
– v. Triangle sphérique (Illustration)
– a. Spherical triangle
Excès sphérique: Somme des angles du triangle sphérique en radian diminué de Pi.
– a. Spherical excess
Sphère terrestre: représentation du globe terrestre permettant de donner la latitude et la longitude d'un point.
– v. Sphère terrestre
– a. Spherical Earth, figure of the Earth
Sporadique (groupe -)**: parmi les cinq catégories de groupes simples finis, 26 sont exceptionnels.
Ceux-ci sont les groups sporadiques dont le plus gros est le groupe monstre.
– a. Sporadic group
Stable (partie -)* la partie stable (A) d'un ensemble muni d'une loi de composition interne (⊚) est telle que
tout composé (x⊚y) appartient à cette partie (A).
Un ensemble E est stable ou fermé pour une relation (ou opération) si, lorsqu'on applique la relation à
n'importe quel élément de l'ensemble, le résultat est encore dans l'ensemble.
– ex. l'ensemble des nombres entiers est stable par l'addition, mais ne l'est pas pour la soustraction.
L'ensemble des nombres relatifs est stable pour la soustraction.
– v. Fermé, clos et clôture, ensemble clos et ensemble ouvert
– a. Closed set, closure: a given set is closed under an operation of the larger set if performing that operation on
members of the subset always produces a member of that subset
Statistiques: recueil de données réelles pour établir des modèles mathématiques et ainsi en tirer des prévisions.
– vocab. Probabilités, diagramme, caractère, fréquence, population, moyenne, médiane, mode, distribution,
stochastique, …
– v. Statistiques, statistiques – Index
– a. Statistics
Stéganographie: méthode qui consiste à rendre inaperçu un message dans un autre message. Alors que
la cryptographie œuvre à rendre inintelligible une information, le but de la stéganographie est de masquer
l'existence même de cette information.
– a. Steganography
Rapport stœchiométrique: rapport molaire entre les substances dans une équation chimique.
Strobogrammatique (nombre -) ou ambigramme: qui peut se lire de la même manière après une rotation d'un
demi-tour, comme 69
– v. Strobogrammatique
– a. Strobogrammatic number, Ambigram
Substitution et permutation: deux mots qui sont devenus synonymes. Autrefois: une permutation désignait une
configuration particulière d'un ensemble: (1, 2, 3, 4). La substitution désignait le fait de remplacer une
configuration par une autre: (1, 2, 3, 4) devient (1, 4, 3, 2).
Sudoku: jeu de grille avec les neuf chiffres; extension du carré latin.
– v. Sudoku
– a. Sudoku
Suite: famille de nombres indexés par les entiers naturels: U1, U2 …Un … .
Si n n'est pas limité, alors la suite est infinie.
Les nombres de la suite sont appelés: termes.
L'ordre est important et les répétitions sont autorisées (à l'opposé d'un ensemble)
Elle est récurrente si le suivant est calculé à partir du (ou des) précédents: Un+1 = f(Un).
– v. Suite et série, progression, suite de Fibonocci
– a. Sequence: an enumerated collection of objects in which repetitions are allowed and order matters.
Suite arithmétique ou progression arithmétique: chaque terme est la somme du terme précédent et d'une
quantité fixe appelée raison: Un+1 = Un + r.
– v. Suite arithmétique
– a. Arithmetic progression or arithmetic sequence; common ration
Suite convergente: suite dont les éléments sont de plus en plus proches d'un nombre réel quand l'indice
augment indéfiniment.
– a. Convergent or divergent sequence
Suite géométrique ou progression géométrique: chaque terme est le produit du précédent par une quantité fixe
appelée raison: Un+1 = q . Un
– v. Suite géométrique
– a. Geometric progression or geometric sequence, common ration
Suite harmonique ou progression harmonique* telle que les termes présentent une moyenne harmonique entre
eux.
– v. Suite harmonique
– a. Harmonic progression or harmonic sequence,
Suites proportionnelles: suites de nombres telles que le rapport de deux nombres de même rang est constant.
Le rapport et le coefficient de proportionnalité.
Deux quantités sont inversement proportionnelles, si l'une est proportionnelle à l'inverse de l'autre. Cette
Les expressions anglaises upper bound et lower bound ne correspondent pas à borne supérieure et borne
inférieure, mais à majorant et minorant, respectivement ;
Borne supérieure se traduit par least upper bound ou supremum et borne inférieure par greatest lower bound
ou infimum.
Superposables (figures -): qui ne présentent aucun différence lorsque posées l'une sur l'autre.
Une figure coïncide exactement avec l'autre en la faisant glisser (translation) et tourner (rotation).
– syn. Figures égales ou identiques, isométrie directe, congruences.
– a. Superposable (in such a way as to coincide exactly); superimposed (simplement posé sur)
Sûreté (mesures de): toute opération visant à éviter les malveillances humaines, comme la piraterie; parfois (et
souvent) le mot sécurité est utilisé pour sûreté.
– v. Sécurité pour explications et anglais
Surface courbe ou gauche: qui n'est pas plane, et ne présente pas de zone anguleuse.
– a. Curved surface, warp surface..
Surface gauche: une surface réglée non développable est une surface gauche, comme l'est la sphère.
– a. Skew surface
Surface de révolution: surface engendrée par la rotation d’une courbe, appelée génératrice, autour d’une droite
Surface pyramidale: soit une ligne polygonale ou un polygone et un point: la surface pyramidale est celle
balayée par une demi-droite issue du point et balayant toute la ligne polygonale ou le polygone.
– a. Pyramidal surface
Surface prismatique: soit un polygone (directrice) et une droite (directrice): la surface engendrée par la droite se
déplaçant dans une direction donnée et s'appuyant sur la ligne polygonale est une surface prismatique.
– ex. La surface latérale d'un pavé.
– a. Prismatic surface
Surjection ou application surjective: tous les points M de E ont une image P en F, mais il se peut que certains
points P de F aient plusieurs antécédents dans E.
Application f d'un ensemble E vers un ensemble F dont l'image est égale à l'ensemble d'arrivée F.
– v. Application surjective, bijection, injection, transformation, fonction, vocabulaire des structures algébriques
– a. surjective function or onto function
SWOT analysis: Outil de raisonnement stratégique qui signifie: Strengths, Weaknesses, Opportunities and
Threats.
En français: FFRO: Forces, Faiblesses, Risques et Opportunités. Ou encore: FFOM: forces, faiblesses,
opportunités et menaces
– v. FFRO
– a. SWOT
Symédiane: dans le triangle, droites symétriques des médianes par rapport aux bissectrices.
– v. Symédiane
– a. Symmedian and Lemoine point
Symétrie: transformation (isométrie) comme, par exemple, à travers un miroir (ou plusieurs): à travers un miroir
notre corps est (quasi) symétrique par rapport à une droite verticale. en fait, pratiquement tous les animaux
présentent une telle symétrie bilatérale.
– étym. Du latin symmetros symétrique, proportionné; et du grec sun, avec, et metron, mesure.
– v. Symétrie, groupe, invariant
– a. Symmetry: refers to an object that is invariant under some transformations.
Symétrique (générale): avec deux droites D et D’ non parallèles, on appelle symétrie par rapport à D et
parallèlement à D’ la transformation qui à tout point M du plan associe le point M’ tel que , où P
est l’intersection de D avec la droite passant par M et parallèle à D’.
Si D et D' sont orthogonales, la symétrie est orthogonale.
Le symétrique du symétrique redonne le point de départ, la symétrie est involutive (elle est sa propre
réciproque).
Symétrique (relation -): relation telle que entraîne pour tout couple (a, b).
Une relation symétrique est égale à sa relation réciproque
– ex. D est parallèle D' entraîne D' est parallèle à D.
– v. Antisymétrique, réflexive, transitive, vocabulaire des structures algébriques
– a. Symmetric relation
Symétrie centrale ou par rapport à un point: transformation ponctuelle qui, à un point M, associe un point M' tel
que le segment MM' a un point fixe comme milieu, le centre de symétrie.
– a. Point reflection or inversion in a point
Symétrie axiale ou orthogonale ou par rapport à une droite: celle qui donne une
image comme dans un miroir.
– synonyme de réflexion
Transformation ponctuelle qui, à un point M, associe un point M' tel que le
segment MM' a une droite fixe comme médiatrice.
– a. Axial symmetry
Symplectique (géométrie -)**: basée non pas sur les longueurs mais sur les petites surfaces.
Ce nom latin traduit l'idée d'entrelacement (plectikos en grec: tricoté).
En histoire naturelle, l'adjectif symplectique désigne "être entrelacé avec un autre corps".
– a. Symplectic geometry
En mécanique, comme par exemple le calcul de la trajectoire des astres, la géométrie euclidienne n'est pas
adaptée. Les droites ne sont pas conservées lors de l'évolution d'un système mécanique. La géométrie
symplectique est bien plus adaptée. Après Liouville et Poincaré, Gromov a révolutionné le domaine de la
géométrie symplectique. En gros, son théorème énonce que pour tout système mécanique à n degrés de liberté,
la "boule des variables" ne peut jamais évoluer en un ensemble dont tous les points vérifient une certain
condition de distance.
Système d'axes ou de coordonnées: demi-droites graduées ayant même origine et permettant de spécifier la
position d'un point dans le plan ou l'espace.
– v. Base et repère, coordonnée, référentiel.
– a. Coordinate system
Système linéaire: si les polynômes sont du premier degré, le système d'équations est linéaire.
– a. Linear system
2) Il faut étudier le comportement qualitatif des solutions sans résoudre l'équation différentielle (Poincaré)
3) Pas d'équation différentielle, mais il faut étudier la solution qualitative à étudier (Andopov).
– a. Dynamical system: a function describes the time dependence of a point in an ambient space.
Système décimal: nous utilisons le système décimal pour compter tous les jours, ou dit
autrement, la numération décimale ou la base décimale.
Le système décimal fut introduit en Europe vers l'an 1000 (pape Sylvestre II).
Il est nettement plus pratique que l'utilisation de chiffres romains.
– a. Decimal numeral system, base-ten positional numeral system
Système d'exploitation: en informatique, tous les programmes qui orchestrent l'utilisation de l'ordinateur.
Gestion des travaux, appel aux programmes demandés, organisation des mémoires, etc.
Ensemble de programmes qui dirige l'utilisation des ressources d'un ordinateur par des logiciels applicatifs
– ex. Windows et Linux sont deux exemples.
– a. Operatin system (OS)
Table numérique: tableau montrant la mise en relation de deux entités numériques, comme un angle et son
sinus pour la table des valeurs trigonométrique.
– v. Tables – Index
– a. Mathematical table
Table de Cayley: tableau à double entrées donnant les résultats des lois de composition.
Sorte de généralisation de la table de Pythgore.
– v. Vocabulaire des structures algébriques
– a. Cayley table
Tableau croisé dynamique (TCD)*: outil de synthèse proposé par les tableurs.
Le « TCD » regroupe les données selon un ou plusieurs critères, et les présente sous forme de sommes,
moyennes, comptages, etc.
– a. Pivot table
On peut calculer avec des objets de plus en plus sophistiqués: nombres, vecteurs, matrices, tenseurs.
– a. Matrix, matrices
Carré magique: table de nombres dont la sommes sur lignes colonnes et diagonales est constante.
– v. Carrés magiques, Sudoku
– a. Magic square
Tableur: feuille de calcul présentant des tables de nombres sur lesquelles il est possible d'effectuer des calculs
(type Microsoft Excel ou Open Office Calc par exemple).
– v. Tableur
– a. Spreadsheet
Tangente: la droite comme "posée" sur le cercle, par exemple, elle le touche en un seul point.
Elle est perpendiculaire au rayon aboutissant en ce point de "touche", dit point de contact.
La tangente est la position limite d'une droite passant par deux points d'une courbe, lorsqu'un les points
d'intersection se rapprochent indéfiniment en restant sur la courbe.
Droite ou courbe en contact avec une courbe en un point et qui fait un angle nul avec elle en ce point.
– étym. du latin tango, tangere toucher.
– v. Tangente, Éléments de base de la géométrie
– a. Tangente: a straight line through a point on a curve that has the same direction at that point as the curve
Tangente hyperbolique: elle est à l'hyperbole, ce que la tangente classique est au cercle.
– v. Tangente hyperbolique
– a. Hyperbolic tangent
Tangentiel (angle -): dans un cercle, angle entre une corde et la tangente
en extrémité de corde.
Le théorème des angles tangentiels exprime l'égalité entre angles inscrits
et tangentiels (Illustration)
– a. Alternate segment theorem or tangent chord theorem: the angle
between a chord and a tangent through one of the end points of the
chord is equal to the angle in the alternate segment.
Télescopique (somme -): somme dont les termes s'annulent de proche en proche.
Templex: outil développé par le CNRS qui permet de comparer les performances de modèles mathématiques
notamment lié au climat et ses impacts.
Dans ce domaine précisément, il existe une vingtaine de modèles. Bien qu'ils aient tous une formulation basée
sur les équations qui gouvernent les fluides, ils diffèrent sur plusieurs aspects: la modélisation des aérosols, la
dynamique glaciaire ou des océans, entre autres processus. On parle d'une Babel des modèles.
Le templex remplace la théorie des nœuds par la topologie algébrique qu'il combine avec la théorie des
graphes pour prendre en compte le flot. Il peut être vu comme une espèce de kirigami dynamique, un "dessin
découpé" fait des morceaux qui se collent en tenant compte de la direction du flot. Sa découverte apporte un
formalisme mathématique longtemps recherché pour décrire les dynamiques dont la dimension est supérieure
à trois, comme c'est souvent le cas des phénomènes réels tels que les écoulements océaniques ou la circulation
atmosphérique. Source Techno-Science.net
Terme: chacun des éléments d'une somme, d'une suite, d'une série, d'un polynôme, d'un couple; du
latin terminus borne, limite.
– v. Addition, soustraction, sommant
– a. Term, addent, an operand to the addition operator. Term of a summation, a polynomial, or a series, a
special case of a summand
Tessellation (tesseller): Décomposition d'une surface en éléments de base réguliers disposés bord-à-bord.
– étym. Du latin: tessellare paver de mosaïques
– syn. Pavage, frise
– a.Tessellation, tiling
Tétraktys: figure en triangle représentant le nombre 10 par dix points arrangés en quatre lignes de 1, 2, 3 et 4
points.
– v. Tétraktys de Pythagore
– a. Tetractys or tetrad: a triangular figure.
– ex.
– v. Tétration, autres notations (Knuth, Conway, Graham)
– a. Tetration or hyper-4 or superexponentiation or power tower
Thalès (théorème de -): affirme la conservation des proportions sur des sécantes coupées par des droites
parallèles.
– v. Théorème de Thalès, homothétie
– a. Intercept theorem / Thales' theorem / Basic proportionality theorem.
Soit un triangle ABC, et deux points D et E des droites (AB) et (AC) de sorte que la droite (DE) soit parallèle à la
droite (BC). Alors on a :
Théorème: proposition, dite conclusion, qui est démontrée à partir d'axiomes ou d'autre théorèmes déjà
démontrés.
Une assertion démontrée.
Une conséquence déduite d'un théorème est un corollaire.
– étym. Du latin theorema théorème, proposition; du grec theorein contempler, examiner.; theorêma:
spectacle, fête, objet digne d'étude.
– v. Démonstration, théorème, axiome, hypothèses, démonstration, lemme, postulat, incomplétude
– a. Theorem
Pythagore (théorème de -): dans un triangle rectangle: a² + b² = c², a, b et c étant la longueur des côtés.
Aussi nommé: "pont aux ânes".
La réciproque est vraie.
– v. Théorème de Pythagore et ses nombreuses démonstrations, triplets de Pythagore
Théorie des nombres** prolongement de l'arithmétique: étude des propriétés profondes des nombres.
Utilisation des nombres comme concepts abstraits.
Étude des fondements, des théorèmes, d'une systématique des nombres.
– v. Théorème de la théorie des nombres
– a. Number theory
Théorie mathématique: un ensemble d'axiomes muni d'un certain nombre de règles logiques permet de
construire une théorie mathématique.
– v. Théorie
– a. Mathematcal theory
Théorie de l'information*: partie des mathématiques qui s'intéresse à la transmission des données.
Notamment, comment mesurer l'information.
Cette théorie vise donc à quantifier et qualifier la notion de contenu en information présent dans un ensemble
de données.
– v. Claude Shannon
– a. Informaton theory: the scientific study of the quantification, storage, and communication of digital
information
Théorie algorithmique des nombres: vise à trouver des méthodes pratiques et efficaces en théorie des
nombres: factorisation, calcul de PGCD, multiplication rapide, etc.
– a. Algebraic number theory uses the techniques of abstract algebra to study the integers, rational numbers,
and their generalizations.
Autres: Théorie des groupes / Théorie des probabilités / Théorie des jeux / Théorie de la complexité / Théorie
du chaos / Théorie des cordes / Théorie axiomatique / …
Tierce majeure: deux notes sont dans un rapport de tierce majeure si la fréquence de l'une est dans le rapport
5/4 de l'autre.
Elle correspond à un intervalle de quatre demi-tons.
– v. Gamme, octave, quinte, tierce
– a. Major third
Tiers exclu (principe du -): une proposition est vraie ou fausse, pas d'autre possibilité.
– notation: La proposition est vraie. Lire: (p ou non-p).
– v. Tiers exclu Logique, contradiction, absurde;
– a. Law of excludes middle
Tore: solide engendré par la rotation d'un disque autour d'un axe situé dans le
même plan.
– volume: avec r le rayon du cercle et R la distance de l'axe au
centre du cercle (le rayon du tore).
– v. Tore
– a. Torus (several tori), shape of a donut
Torseur:.mot qui a à voir avec tordre, torsades. Utilisé en mécanique (statique du solide) pour décrire les
mouvements des solides et les actons mécaniques qu'ils subissent. Imaginez le champ de vecteurs d'un solide en
rotation, par exemple.
Il définit une action mécanique en spécifiant la force résultante
R et le moment M en un point donné et pour le mouvement
d'un solide m par rapport à un solide n.
– ne pas confondre avec Tenseur
– a. screw theory
Longue traine ou long tail en statistiques: la plus grande partie de la distribution est contenue dans cette traine
(par rapport à une loi normale).
Longue traine ou long tail en économie: vente d'une grande variété de produits, chacun en petite quantité.
Exemple: Amazone.
v. Longue traine
Traitement de signal: ensemble des techniques visant à modifier un signal pour en extraire une information.
Regroupe les techniques de traitement, d'analyse et d'interprétation des signaux: filtrage, réduction de bruit,
compression, transmission, détection, classification, etc
– a. Signal processing.
Transcendant (nombre -): qui ne peut pas être défini par une équation.
Jamais racine réelle ou complexe d'un polynôme non nul.
Pi (p) est un nombre transcendant.
Parmi les nombres (réels ou complexes), on trouve les nombres transcendants et ceux qui ne le sont pas,
dits algébriques.
– v. Nombres transcendants, constante e, Oméga
– a. Transcendental number: a number that is not algebraic—that is, not the root of a non-zero polynomial of
finite degree with rational coefficients
Équations transcendantales: équations sans solution analytique. Voir un exemple avec le problème de la chèvre.
– a. Transcendental equation
Transformation: opération qui modifie une figure par déplacement ou changement d'échelle ou passage à
travers des miroirs.
Une transformation se modélise généralement par une fonction.
Une transformation T du plan associe à tout point M un point M', appelé image ou transformée de A par la
transformation.
Pour tout point M', il existe un unique point M dont M' est l'image par T.
Une transformation est une bijection d'un espace sur lui-même.
Une application du plan ou de l'espace sur lui-même associant deux objets géométriques, points ou figures.
Les transformations principales sont les translations, les rotations, les symétries et les homothéties.
– v. Similitude, isométrie, homologie
– v. Transformation, transformations du triangle
– a. Transformations can be classified as direct or indirect. The direct isometries are rotation and translation.
They are called direct because they do not flip (or turn over) the shape being transformed. Reflection and glide
reflection are indirect isometries because they do flip the shape being transformed.
Transformation conforme: qui conserve les angles, mais pas nécessairement les longueurs.
– a. Conformal map
Transformée de Fourier*: Outil pratique qui permet de faire des calculs sur des fonctions bizarroïdes, mais
répétitives. Celles-ci sont transformées en sommes de fonctions périodiques (sinus et cosinus) plus simples.
Généralisation du développement en série de fonctions non- périodiques.
Transformée de Fourier
– a. Fourier Series / Fourier Transform
Transistor: dispositif électronique (semi-conducteur) à trois "pattes": deux pour l'entrée-sortie du courant et
une troisième (base) pour gérer le passage du courant en l'amplifiant plus ou moins.
Phénomène proche de l'homothétie ou le niveau de tension sur la base jouerait le rôle du rapport d'homothétie.
– étym. Mot-valise anglais: transfer et resistor
– v. Diode
– a. Transistor
Translation: déplacement d'une figure dans un plan par glissement dans une direction donnée.
Pas de rotation ni de retournement.
Un vecteur définit complètement la translation.
Un point M et son image M' par une translation de vecteur AB, forment un parallélogramme avec les points A
et B.
Soit un vecteur du plan, on appelle translation de vecteur la transformation qui à tout point M du plan
associe le point M’ tel que ;
– v. Translation.
– a. Translation: transformation that moves every point of a figure, shape or space by the same distance in a
given direction.
Translation en mécanique: Un objet 2 est en translation par rapport à un objet 1 si et seulement si toute droite
de l'objet 2 conserve, par rapport à l'objet 1, une direction constante au cours du temps.
Transposition: faire passer un terme de l'autre côté du signe "égal" dans une égalité.
– ex. ax = b en transposant b devient ax – b = 0.
Transposition (sur un ensemble E): permutation de E qui échange deux éléments de E et laisse invariants tous
les autres.
– a. Transposition: a permutation which exchanges two elements and keeps all others fixed.
Transposition d'une matrice (transposée): permutation des éléments telle que une matrice A "portrait" devient
une matrice "paysage" AT.
– ex: une matrice 2 lignes 4 colonnes devient une matrice avec 4 lignes et 2 colonnes.
Pour chaque élément bi j = aj i
– a. Transposition of a matrix, to produce the transpose of a matrix
Transversale: dans un carré latin, ensemble des cellules correspondant à un élément choisi.
Pour chaque transversale, cet élément se retrouve sur des cellules et des colonnes différentes.
– v. Transversale, permutation figurée, motifs des tissus
– a. Lucas permutation
– v. Trapèze
– a. Trapezoid: at least two opposite sides are parallel.
Two parallel sides, and no line of symmetry
Américain: Trapezoid / Anglais: Trapezium
Trapézoèdre, antidiamant ou deltoèdre: Polyèdre dont toutes les faces sont des quadrilatères symétriques.
Les faces sont alors des losanges ou des cerfs-volants.
– a. Trapezohedron, antidipyramid, deltohedron
Treillis** Ensemble ordonné dans lequel tout couple d'éléments admet une borne supérieure et une borne
inférieure.
– ex. Tout ensemble totalement ordonné est un treillis; Un ensemble muni de l'inclusion est un treillis dont la
borne inférieure est l'intersection de deux ensembles et la borne supérieure est leur réunion.
– a. Lattice
Treillis de Tamari**: définit par Dov Tamari Il définit les treillis de Tamari dont les éléments sont les différentes
façons de grouper les éléments d'une séquence par paires en utilisant des parenthèses.
– v. Treillis de Tamari
– a. Tamari lattices
Dans sa vision, Tamari considérait l'ensemble des séquences entre crochets comme un ensemble partiellement
ordonné, et il considérait également ce poset comme le squelette d'un polytope convexe. Cet ensemble
partiellement ordonné est maintenant appelé le réseau ou treillis de Tamari.
Droites concourantes du triangle: intersection entre trois céviennes remarquables du triangle, comme: hauteur,
bissectrice, médiane et médiatrice
– v. Céviennes
– a. Cevian
Théorème de Ceva: propriété des proportions découpées sur les côtés par trois céviennes concourantes.
– v. Théorème de Ceva
Ceva's theorm
Triangles et cercles
– v. Cercles et triangles, circonscrit, inscrit, exinscrits
– a. Circumcicle, incircle, excircle
Triangle de Pascal ou triangle arithmétique: tableau de nombres organisé en triangle, chacun des nombres
spécifiant un coefficient binomial, autrement-dit la quantité de choix de k parmi n.
– v. Triangle de Pascal
– a. Pascal's triangle
Triangulaire (inégalité -): dans un triangle, un côté est plus petit que la somme des longueurs des deux autres
côtés.
Triangulaire (matrice -): une matrice triangulaire supérieure et une matrice carrée dont tous les termes situés en
dessous de la diagonale principale sont nuls. Elle est triangulaire inférieure si ce sont tous les termes situés au-
dessus de la diagonale principale qui sont nuls.
Triangulation: méthode utilisée par les géomètres pour déterminer la position d'un élément géographique à
partir de la connaissance de deux autres.
– v. Triangulation, dissection, trilatération
Triangulation d'une surface*: décomposition d'un polygone en triangles avec un nombre maximal de diagonales
sans intersection. Généralisation à la dimension 3 et au-delà
– v. Triangulation des polygones
– a. A triangulation of a polygon P is a decomposition of P into triangles by a maximal set of non-crossing
diagonals.
Trièdre: figure dans l'espace formée par trois plans qui se coupent deux à deux.
– propriété: Trois plans qui passent en un même point divisent l'espace en huit angles trièdres deux à deux
opposés par le sommet.
Un trièdre rectangle est un trièdre dont les trois axes (et les trois plans) sont deux à deux perpendiculaires.
– v. Dièdre
– a. Trihedron: a figure determined by the intersection of three planes.
Trigonométrie*: outils mathématiques qui permettent notamment de calculer des longueurs et des angles dans
les triangles quelconques.
Trilatération*: méthode particulière de triangulation. Contrairement à la triangulation, qui utilise les angles et
les distances pour positionner un point, la trilatération utilise les distances
entre un minimum de deux points de référence.
Utilisation notamment par le GPS.
Utilisé aussi en robotique (Robot positioning using an enhanced
trilateration algorithm).
Trilatère: polygone à trois côtés ou, plus généralement, objet à trois côtés.
Nom vieilli pour triangle.
Trilinéaire (coordonnées -)**: triplet de nombres indiquant la distance d'un point à chacun des côtés d'un
triangle.
– v. Coordonnées trilinéaires, coordonnées trilinéaires et énigmes de transvasement
– a. Trilinear coordinates
Trirectangle (trièdre): les trois arêtes du trièdre sont perpendiculaires deux à deux.
Référentiel pratique pour l'espace usuel à trois dimensions (3D).
Trivial: synonyme de banal, évident, qui ne présente aucun intérêt, ne mérite pas que l'on s'y attarde.
– ex. l'équation x(x² - 5x + 6) = 0 admet une racine triviale x = 0 et deux racines un peu plus difficiles à trouver x =
2 et x = 3.
En anglais le latin trivialis a donné également un adjectif trivial au sens de « commun, banal, familier », puis, plus
particulier, « négligeable, peu important », d'où son emploi en math pour qualifier des données sans
importance ni intérêt, par exemple si elles sont égales à zéro ou présentent des caractéristiques de relation ou
d'identité qui les rendent non conséquente (Source CNTRL).
Trois: 3
– v. Nombre 3
– a. Three
Trois (règle de -): méthode pour trouver le quatrième terme parmi quatre termes ayant un même rapport de
proportion lorsque trois de ces termes sont connus.
– v. Pourcentage, rapport, proportion, prorata, fraction, multiplication
– a. Cross multiplication, "cross your heart"
Tronc d'un solide: une des parties du solide entre deux plans parallèles.
– a. Frustum
– ex. de calcul: ,
cette suite de calculs permet d'isoler l'unité (2) d'un nombre (ici 12).
– v. Tronquer
– a. Trunc
Tuple: dans le langage Python: une suite immuable d'éléments ( = liste fixe).
– Ex: t = 'a', 'b', 'c', 'd', 'e'
– voisins: Ensemble, liste, suite, série
– v. Vocabulaire Python
– a. Tuple
Prédicat unaire: un prédicat qui définit un seul objet: un prédicat binaire établit une relation entre une paire
d'objets; un prédicat n-aire exprime une relation entre n objets.
– ex. Sur les entiers naturels, le prédicat unaire "être inférieur ou égal à 10" peut être défini par la
formule: x 10 (Voir illustration).
– a. Unary predicate, n-ary predicate
Polynôme unaire ou monique: polynôme avec une seule variable et dont le coefficient du degré le plus élevé est
1.
– générique: xn + cn-1xn-1 + … + c2x2 + c1x + c0
– a. a monic polynomial is a single-variable polynomial in which the leading coefficient is equal to 1.
Unicursale (courbe - )**: courbe qui admet un paramétrage tel que ses coordonnées x et y sont toutes les deux
des fractions rationnelles du paramètre.
– ex. La droite est unicursale puisqu'elle admet une représentation paramétrique de la forme: x = x0 + at et y =
y0 + bt.
Unifère ou unitaire**: Dans un magma (E,*), la loi * est dite unifère s'il existe un élément neutre e. Il est unique.
– v. Vocabulaire des structures algébriques
Uniforme (continuité -)***: en topologie, continuité plus forte que la simple continuité.
– a. Uniform continuity
Convergence uniforme*: la convergence devient uniforme quand toutes les suites avancent vers leur limite
respective avec une sorte de mouvement d'ensemble.
– a. Uniform convergence
Union: réunion de deux ensembles. Le nouvel ensemble inclut tous les éléments des deux ensembles.
– notation: , symbole qui ressemble au U de union.
– v. Union, réunion, inclusion, intersection, logique en bref
Union en probabilité: si deux événements non rien en commun, la probalité de l'un ou l'autre est la somme des
probabilités: P(A ou B) = P(A) + P(B). Les évenements A et B sont dits "disjoints" et on écrit: P(A B) = P(A) +
P(B).
– v. Union et vocabulaire des probabilités, principe additif
– a. The word “or” means the same thing in mathematics as the union, which uses the following symbol: .
Unilatère (surface – ): qui ne présente qu'un seul côté, qu'une face, comme le ruban de Möbius. Les surfaces
unilatères de Möbius, qui suscitent pourtant de graves problèmes, ont le don d'amuser les enfants avec autant
de succès qu'un tour de prestidigitation (Citation CNRTL).
– a. One-sided object, Mobius strip
Unitaire (polynôme -): lorsque le coefficient du terme de plus grande puissance est égal à 1.
– v. Polynôme
– a. Monic polynomial
Anneau unitaire (ou unifère): c'est un triplet (A, +, ×) indiquant qu'on munit un ensemble de deux opérations qui
satisfont certaines des propriétés de l'addition et la multiplication des nombres entiers relatifs.
– v. Anneau
– a. Ring: a ring is a set equipped with two binary operations satisfying properties analogous to those of addition
and multiplication of integers.
Unité: nombre 1.
Le cercle unité est le cercle trigonométrique.
– ex. Un côté de longueur unité, un cube unité.
– a. One, unity is the number one; unit length, unit angle
Chiffre de l'unité ou unité: le chiffre le plus à droite dans un nombre entier de plusieurs chiffres.
– v. Unité dans le système décimal
– a. the number of the units, the units digits of a number, the units; place value
Unité en algèbre*: élément inversible par la seconde loi de composition interne d'un anneau.
– a. Unit (ring theory), unity, multiplicative identity; S-unit
– ex.
– a. Unit matrix
Unité: grandeur prise comme référence pour la comparer à une autre de même espèce; multiples: déca, hecto,
kilo, méga, giga … et sous-multiples: déci, centi, milli, micro, nano, pico …
– v. Unités de mesure, système SI, préfixes multiplicateurs et diviseurs
Unit of measurement
Unité astronomique (ua): unité de longueur valant 149 597 870 km, soit environ le rayon moyen de l'orbite
terrestre, ou la distance Terre-Soleil.
Temps de parcours par la lumière: 8 minutes.
– v. Distances dans l'Univers
– a. Astronomical unit (AU)
Universelle (Forme quadratique -): un polynôme à plusieurs variables du deuxième degré capable, en fixant les
variables, de représenter tous les nombres entiers positifs.
La forme a² + b² + c² + d² est universelle sur l'ensemble des entiers positifs (théorème de Lagrange). Il faut
ajouter – u² pour élargir aux nombres négatifs.
– v. Formes quadratiques et théorème des 15
– a. Universal quadratic form. Lagrange's four-square theorem states that every positive integer is the sum of
Classification décimale universelle (CDU): numérotation des connaissances par rubriques numérotées.
– ex. 5: Sciences exactes; 51: Mathématiques; 511: Théorie des nombres
– v. Classification universelle
– a. Universal Decimal Classification (UDC)
Valeur: quantification d'une grandeur; mesure de cette grandeur (longueur, aire, température, pression …).
En mathématiques, une valeur est une des déterminations des variables. La valeur peut être approchée ou
exacte; absolue ou relative
– v. Unité, arrondi et autres
– a. Value; In mathematics, value is a property such as number assigned to or calculated for a variable, constant
or expression
Valeur absolue: valeur d'un nombre sans son signe (la VA de -12 est 12).
– notation: ou abs (-6)= abs(+6) = 6
– v. Absolu, module
– a. Absolute value
Valeur exacte: 5/8 = 0,62 n'est pas une valeur exacte; 5/8 = 0,625 est une valeur exacte; il n'y plus aucune
décimale ensuite (autre que zéro).
– a. Exact value, the totals are rounded from each exact value.
– a. Valuation
Variable: qui peut prendre n'importe quelle valeur, ou du moins, une valeur inconnue a priori.
– a notattion: x, y, z dans les expressions littérales, polynômes, équations.
Prend toute forme dans les formules.
– ex. Dans la formule de l'aire du triangle = ½ a.h, a et h sont deux variables.
Élément quelconque d'un ensemble.
– v. Inconnue, paramètre, expression littérale.
– a. Variable: a symbol that represents a quantity in a mathematical expression.
Les caractéristiques d’une variable centrée-réduite sont une espérance nulle ainsi qu’un écart type de 1. On
trouve donc des données indépendantes de l’unité ou de l’échelle choisie et des variables ayant la même
moyenne et la même dispersion. L’objectif étant de pouvoir mieux comparer les variations, centrer-réduire est
une action souvent utilisée dans l’analyse de données à l’occasion d’analyses marketing par exemple.
Variance*: différence entre la moyenne des carrés E[X²] et carré de la moyenne E[X]²
– v. Statistique, écart-type
– a. Variance
Variation d'une fonction: une fonction ou une série peut être croissante ou décroissante sur certains intervalles.
Le tableau des variations résume les variations de la fonction en précisant les intervalles de croissante ou de
décroissance.
La variation de f(x) entre x0 et x1 vaut f(x1) – f(x0). On
obtient la variation relative en divisant par f(x0).
– v. Taux de variation, pourcentage
– a. The limiting behavior of a function describes what
Variété: en topologie, généralisation de la notion de surface quelle que soit la dimension de l'espace considéré.
Le O (cercle fermé) est une variété de dimension 2, comme la surface de la sphère ou du tore
Par exemple, l'équation du cercle est une équation algébrique: x² + y² = 1. Elle définit un lieu géométrique qui
est appelé une variété algébrique.
– v. Géométrie de Riemann / Dimensions
– a. Manifold.
Actualités: la notion de variété introduit un espace topologique localement euclidien mais qui peut être
globalement plus complexe à l’image de la sphère, où, par exemple à la surface de la Terre, on a l’impression
que la surface est localement plate sans que cela soit vrai globalement.
Un sujet crucial consiste en la classification des variétés selon la quantité de dimensions. Dennis Sullivan a
développé un outil qui permet de construire une variété à partir d’une autre de façon contrôlée. Cet outil a été
déterminant pour classer les variétés de dimensions supérieures ou égales à 5.
Vecteur: segment de droite orienté qui représente une grandeur, comme une force, une vitesse, un champ ….
Le vecteur est représenté par un segment fléché ( ).
La norme est sa longueur, notée .
Il a une direction et un sens.
– étym. Du latin vector, celui qui transporte, passager d'un navire,
cavalier, le verbe étant veho transporter.
– vocabulaire: Scalaire, produit scalaire, translation, segment,
bipoint, force, poids, champ, tenseur, relation de Chasles,
colinéaire, résultante
– v. Vecteur, tenseur. Produit vectoriel et produit scalaire.
– a. Vector
Vecteur position ou rayon vecteur: vecteur qui sert à indiquer la position d'un point par rapport à un repère.
L'origine du vecteur se situe à l'origine fixe du repère et son autre extrémité à la position du point.
– a. position vector
Vecteur: en informatique, un vecteur désigne une collection d'éléments ordonnés et accessibles par des indices,
dont la taille est automatiquement ajustée en présence des données.
– a. Dynamic array, dynamic table
Vectoriel (espace -)* ou espace linéaire: Ensemble de vecteurs que l'on peut additionner entre eux et que l'on
peut multiplier par un scalaire (un nombre) pour en changer la dimension ou pour les faire tourner.
Ensemble muni de règles permettant un calcul avec les vecteurs.
Structure permettant d'effectuer es combinaisons linéaires.
Groupe commutatif et loi de composition externe.
– v. Espace de Hilbert
– a. Vector space
Vectoriel euclidien (espace -)*: espace vectoriel muni d'un produit scalaire.
– a. Euclidean vector space
Vectorielle (image -) ou image en mode trait: définition d'une image par ses propriétés de dessin: formes,
tracés, positions.
Nécessite un traitement avant de les afficher sur un écran mais le fichier est nettement moins volumineux
qu'en bitmaps.
– a. Vector graphics: a set of mechanisms for creating visual images directly from geometric shapes.
Védique (calcul -): méthodes de calcul rapide mises au point par les anciennes civilisations du nord de l'Inde.
– v. Calcul rapide de 1/19, Multiplications védiques
– a. Vedic calculation, vedic mathematics
Venn (diagramme de -): Représentation schématique des ensembles par des courbes fermées.
– v. Diagramme de Venn
– a. Venn diagram: a Venn diagram shows the logical relation between sets. (popularized by John Venn (1834–
1923) in the 1880s).
Vérifier (un calcul, une équation): utiliser une méthode pour être sûr du résultat trouvé.
Soit un ordre de grandeur, soit une application numérique, soit une méthode comme la preuve par neuf, soit
utilisation d'un outil (tableur, logiciel), etc.
– a. To check a calculation, an equation; to keep a check on the calculation
Table de vérité ou fonction de vérité: tableau donnant les valeurs de vérité d'une proposition.
– v. Exemple de table de vérité
– a. Truth table, logical value: a value indicating the relation of a proposition to truth.
– propriété:
– a. Versine
Vertical (plan -): plan idéal passant par la direction liée à la gravité.
Perpendiculaire au plan horizontal.
a. Vertical plane
Angle vertical: pour les géomètres, un angle dans le plan vertical, mesuré avec un inclimètre.
– a. Vertical angle; inclinometer
Zénith et nadir: les deux points de la sphère céleste situés à la verticale d'un lieu.
Zénith au-dessus de la tête et nadir en-dessous des pieds.
– a. Zenith (point culminant); The nadir is a low or downward point of reference.
Vesica piscis: (vessie de poisson). Figure géométrique en forme d'amande. Intersection de deux cercles de
même rayon, chacun passant le centre de l'autre aussi appelé Mandorle.
Figure fréquente sur les monuments religieux.
– étym. de l'italien mandorla, amande
– v. Vesica Piscis, géométrie de la lentille
– a. Mandorla: almond-shaped aureola
Vingt = 20
– ortho. Quatre-vingts, mais quatre-vingt deux ou quatre-vingt dix.
– v. Nombre 20
– a. Twenty
Volatilité: en finance, mesure de l'ampleur des variations du cours d'un actif financier.
– syn. écart-type du rendement journalier d'une action.
– ex. Indicateur qui mesure l'ordre de grandeur des fluctuations typiques du prix sur une journée.
– a. Volatility, a measure of the risk in a financial instrument
Voronoï (diagramme de - ): pavage du plan avec la contrainte suivante: étant donné un semi de points, un
réseau de cellules est formé telle que tout point de la cellule est plus proche de son point que de n'importe quel
autre.
– v. Voronoï
– a. Voronoi diagram
Voyageur de commerce: sujet d'un problème classique mais pas si simple à résoudre. Comment relier plusieurs
villes de sorte que le commercial minimise son trajet en visitant toutes les villes, toute en rentrant chez lui.
– v. Voyageur de commerce
– a. The travelling salesman problem (TSP)
Vrai (presque -): Presque vrai pour une propriété P en math signifie que le rapport n(P) / n tend vers 1 pour n
tendant vers l'infini.
Sachant que l'on compte n(P), la quantité de nombres plus petits que n et vérifiant la propriété P.
– v. Conjecture de Collatz
Wada (lacs de -): impliqués dans la solution de la frontière commune à trois pays ou plus.
Trois ensembles (zones, pays) du plan qui partagent la même frontière.
Seul un passage à l'infini permet d'assurer cette frontière commune.
Les bassins de Wada sont des bassins d'attraction tels tout point de la
frontière est proche de chacun des bassins (Illustration: fractale de Newton
en Z3-1).
– v. Frontière commune à plusieurs pays
– a. Lakes of Wada
Les Andalous, alors sous influence arabe, transcrivent en latin: XAY. Le SH pour le son CK n'existait pas. Le plus
proche est le khi grec, écrit X. On parle aussi de SHEI converti en XEI. Même origine que le CHOUÏA, connu en
français.
On pourrait aussi penser qu'il s'agit simplement du grec XENOS qui signifie inconnu.
René Descartes, au XVIIe siècle, ne conserve que l'initiale. En fait, nul ne sait d'où il tire cette lettre X. Ce dont
on est sûr c'est qu'il est bien à l'origine de sa popularité. Il utilise les lettres minuscules du début de l'alphabet
pour les quantités connues et celles de la fin pour les inconnues. Ces notations apparaissent dans ses
manuscrits dès 1629. Il introduit également la notation des puissances comme x3.
Une histoire raconte que le linotypiste de Descartes lui aurait demandé de choisir x, car c'est une lettre peut
employée, et donc plus disponible dans ses casiers de caractères.
Il est tout à fait possible que Descartes ait fait lui-même un choix dans l'alphabet.
Axe des y: axe des ordonnées; axe vertical d'un repère ordinaire à deux axes (dans le plan).
– v. Axis
– a. The X axis runs horizontally through zero; the Y axis runs vertically through zero. One axis and several axes.
Axe des z: axe des cotes pour un repère ordinaire à trois dimensions (dans l'espace).
– v. z axis
Sous-groupe ou anneau .
Correspondant aux restes des entiers divisé par n.
– ex .
Un sous groupe doit être stable par addition, et contenir le neutre 0.
Dans ce sous-groupe, l'élément 2 est nilpotent puisque 23 = 0.
– v. Calcul modulaire
– a. Ring
Zéros d'une fonction f(x) ou abscisse à l'origine: points de rencontre de la courbe représentant f(x) avec l'axe
des x.
Zéro absolu: température minimale pouvant être atteinte par tout système (zéro Kelvin ou -273,16 °C).
– a. Absolute zero
Zêta ou dzéta (fonction z de Riemann)** fonction importante pour la répartition des nombres premiers.
Zététique (analyse -)*: méthode mathématique (utilisée par Viète - 1591), dénommée aujourd'hui méthode
analytique et consistant à partir de la proposition à démontrer pour aboutir, par substitution rigoureuse, à une
proposition connue comme vraie Selon le CNTRL
ZFC**: C'est la théorie de Zermelo-Fraenkel avec axiome du Choix: une série d'axiomes utilisés pour bâtir la
théorie des ensembles un peu comme ceux d'Euclide pour établir la géométrie euclidienne.
– v. Recherche d'ensembles infinis
– a. Zermelo–Fraenkel set theory,
Zillion: mot générique pour tous les nombres en –illion, comme million (1 000 000 = 106).
Le nième zillion est 106N .
À noter la différence avec les anglo-saxons qui comptent: le nième zillion comme 103N + 3 .
– ex. billionUS = milliardFrance et billionFrance = 1000 milliardsFrance.
Zone sphérique: surface d'une portion de sphère comprise entre deux plans parallèles coupant la sphère.
Surface du segment sphérique à l'exclusion des deux disques.
Si l'un des deux disques est réduit à zéro, il s'agit d'une calotte sphérique.
– a. Spherical zone
Zonoèdre: polyèdre convexe où chaque face est un polygone ayant un centre de symétrie.
Le cube ou le rhomboèdre sont des exemples de zonoèdres.
De même que tous les parallélépipèdes.
– a. Zonohedron