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Dirac
E
Quations
Q uantiques
Introduction
Une particule possède une vitesse suffisamment importante pour que les lois de la relativité
restreinte s'appliquent.
Paul Dirac a introduit la relativité restreinte ainsi que le spin dans l’équation de propagation de la
particule. Il est arrivé ainsi à identifier deux types de particules dans l’équation obtenue. Les
particules classiques a énergie positives, mais aussi des anti-particules à énergie négative.
Mais avant de présenter l’équation de Dirac qui est d’un niveau de complexité jamais atteint, nous
devons rappeler les concepts de base qui vont être utilisés par Paul Dirac.
Rappels
Rappel de l’équation de Schrödinger :
Si l’on se réfère à la fiche sur l’équation de Schrödinger, nous avons vu qu’une solution à
l’équation de propagation d’une particule (non relativiste) s’écrivait :
−i (E(ω+Δω)t− p ⃗ r ⃗ )
ψ∼ω( r,⃗ t) = ψ̂ (ω + Δω)e h̄
δ
1) Quelle est son évolution dans le temps ψ ( r,⃗ t) ?
δt
δ
2) Quelle est son évolution dans l’espace ψ ( r,⃗ t) ?
δr
δ i
En dérivant l’équation de propagation dans le temps, nous voyons que : ψ = − E ψ donc
δt h̄
δ
i h̄ ψ = E ψ
δt
ψ = ∇ ⃗ ψ nous obtenons : ∇ ⃗ ψ = p ψ
δ i
En dérivant cette fois par rapport à l’espace ⃗ donc
δr⃗ h̄
−i h̄ ∇ ⃗ ψ = p ψ
⃗
Le conjugué x̄ d’un nombre complexe x=a+ib est un nombre réel x̄=a-ib. Si x=x̄ alors
nécessairement x est un nombre réel (sa partie imaginaire b est nulle).
Par conséquent f (X, X ) = f (X,¯ X ) => la fonction f appliqué à un vecteur X donne des valeurs
réelles. f est dite hermitique.
Un espace vectoriel est dit hermitien s’il est muni d’un produit scalaire hermitien :
i=1
¯
I
Le produit scalaire est un nombre.
2
f (X, X ) est une norme de X.
De la même façon un opérateur u sur un vecteur est dit hermitien si <u(x)|y>=<x|u(y)> avec <x|y>
le produit scalaire de |x> et |y>.
En notation matricielle un vecteur est une matrice colonne. Le vecteur transposé est une matrice
ligne. Le produit scalaire de deux vecteur <X|Y> s’écrit X*Y avec X* = X̄ t le transposé du
vecteur conjugué. L’opérateur X* s’appelle la matrice adjointe de X.
Dans ce cas en conformité avec la propriété d’un opérateur hermitien, pour tout vecteur |x> le
nombre X*A X est réel.
Une matrice hermitienne possède des valeurs propres réelles: A X = λ X avec X vecteur propre et
λ valeur propre réelle. Les vecteurs propres de A forment une base de l’espace vectoriel, ils sont
orthogonaux dans le cas d’une matrice hermitienne.
Toute matrice hermitienne A est diagonalisable à l’aide d’une matrice de passage unitaire U
a1 0 0
A = UDU*. D est une matrice diagonale: 0 a2 0
0 0 a3
U la matrice de passage unitaire c’est à dire U*U = UU* = I
1 0 0
[0 0 1]
I matrice identité 0 1 0
Un espace/temps de Minkowski est représenté par une base E=( e0 ,⃗ e1 ,⃗ e2 ,⃗ e3 )⃗ avec e0 ⃗ l’axe du
temps et e1 ⃗, e2 ,⃗ e3 ⃗ les axes de l’espace des positions. L’espace de Minkoswki est complété par
un tenseur métrique permettant de calculer les longueur en 4 dimensions. Ce tenseur métrique
est noté g et en représentation matricielle il vaut :
1 0 0 0
0 −1 0 0
g=
0 0 −1 0
0 0 0 −1
Utilisons à présent la notation d’Einstein :
3
Dans un espace à trois dimensions on utilise pour identifier les axes des indices 1, 2, 3 des lettres
de notre alphabet : i, j, …
Dans un espace/temps à 4 dimensions pour identifier les indices 0, 1, 2, 3 on utilise les lettres de
l’alphabet grec: μ, ν, ξ, …
Quand il s’agit des vecteurs d’une base E le numéro de l’axe est écrit en indice: e0, e1, e2, e3
Quand il s’agit des coordonnées d’un vecteur |u> dans cette base, les numéros de l’axe sont
notés en exposant : u 0, u 1, u 2, u 3.
3
uμe μ, avec la convention de
∑
La décomposition du vecteur |u> dans la base s’écrit : u =
μ=0
notation d’Einstein nous pouvons omettre la somme: u = uμe μ
g(u, v) = u μv ν g(eμ, eν )
g(u, v) = u μv ν gμν
La notation gμν est utilisé pour représenter les composante du tenseur métrique. Par exemple
pour l’espace de Minkowski :
1 0 0 0
0 −1 0 0
gμν =
0 0 −1 0
0 0 0 −1
Dans l’espace dual de E le tenseur métrique est le conjugué de g (matrice adjointe de g), il est
noté g μν. Pour le tenseur métrique de l’espace de Minkoswki gμν = g μν
Automorphisme
Un automorphisme unitaire est un opérateur dans un espace hermitien donc qui conserve le
produit scalaire : <f(x)|f(y)>=<x|y>
1) les rotations
1 0 0
[ sin(θ ) cos(θ ) ]
cos(θ ) −sin(θ )
ou en dimension 3 : 0 cos(θ ) −sin(θ )
0 sin(θ ) cos(θ )
−1 0 0
[0 −1] [ 0 0 1]
1 0
ou en dimension 3 : 0 1 0
4
−1 0 0
0 cos(θ ) −sin(θ )
0 sin(θ ) cos(θ )
[ β ᾱ ]
α − β̄ 2 2
En dimension 2: SU(2)= avec det(SU(2))=1 donc α ᾱ + β̄β = 1 => | α | + | β | = 1
La matrice adjointe de SU(2) notée SU*(2) est la transposée de la matrice conjuguée elle vaut :
[−β α ]
ᾱ β̄
SU*(2)=
[−β α ][ β ᾱ ] [−αβ + βα β β̄ + α ᾱ ]
ᾱ β̄ α − β̄ ᾱα + β̄β − ᾱ β̄ + β̄ ᾱ
SU*(2)SU(2)= = =
| α |2 + | β |2
[ | α |2 + | β |2 ]
0
0
2 2
On a vu précédemment en calculant de déterminant que | α | + | β | = 1 donc une matrice du
groupe spécial unitaire possède la propriété SU*(2)SU(2) = I
2) Ses vecteurs propres sont orthogonaux SU(2) | ui > = α | ui > = > | ui > ⊥
[ i 0] [−1 0] [0 −i]
0 i 0 1 i 0
iσx = , iσy = , iσz =
Les matrices
[1 0 ] [i 0 ] [0 −1]
0 1 0 −i 1 0
σx = , σy = , iσz = forment les matrices de Pauli
Rappel du spin
Une particule possède un moment magnétique intrinsèque S ⃗ que nous pouvons mesurer par
rapport à un axe z. Sx̂ est l’opérateur moment magnétique intrinsèque dans l’axe des x. De même
notons Sŷ et Sẑ pour les axes y et z. En mécanique quantique, seules les valeurs propres sont
mesurables, elles sont réelles. Elles sont quantifiées, c’est à dire possèdent des valeurs réelles
discrètes et limitées.
Les valeurs propres de la norme de S ⃗ sont notées s elles représentent le nombre quantique de
spin. Le spin est entier ou demi-entier.
−s ≤ m ≤ s
5
Pour un électron le spin vaut 1/2, m prend les valeurs -1/2 et 1/2 que l’on peut noter |-> et |+>.
Nous avons vu que les matrices de Pauli forment une base de SU(2).
Les matrices de Pauli étant une base du référentiel du spin, en physique quantique chaque valeur
de spin peut être générée par une combinaison des matrices de Pauli. Pour un électron de spin
[0 0]
1 1 0 1
± par rapport à l’axe des z, nous avons σ+ = (σx + iσy ) = et
2 2
[1 0]
1 0 0
σ− = (σx − iσy ) =
2
Nous l’avons vu, un espace vectoriel de dimension 3 muni d’un produit scalaire hermitien
possède des vecteurs propres orthogonaux. Cet espace est appelé groupe spécial orthogonal
noté SO(3). Cet espace vectoriel est celui de la fonction d’onde ψ en physique quantique.
Si nous combinons l’état d’un système représenté par sa fonction d’onde avec ses états de spin
nous avons une combinaison des 2 systèmes par le produit tensoriel (cf. fiche sur intrication
⨂
quantique) SO(3) SU(2) => 2 systèmes séparables en cas de spin + et - =>
[ψ (r, t)]
ψμ+
[ψμ+]
+
ψ (r, t)
ψ (r, t, s) = − noté aussi
Cette nouvelle représentation de l’état d’un système quantique s’appelle un bi-spineur de Dirac.
δ
δt
Si nous appliquons ce principe à la mécanique quantique ρ = ψ*ψ = | ψ |2
δ δψ* δψ
ρ= ψ + ψ*
δt δt δt
δ h̄2
L’équation de Schrödinger implique i h̄ ψ ( r,⃗ t) = − Δψ ( r,⃗ t) + V ψ ( r,⃗ t) avec V l’énergie
δt 2m
δ 1 V δ 1 V
potentielle. Elle peut s’écrire ψ =− Δψ + ψ. De même : ψ* = Δψ* − ψ*
δt 2mi i δt 2mi i
δ 1 V 1 V
=> ρ=( Δψ* − ψ*)ψ + ψ*(− Δψ + ψ)
δt 2mi i 2mi i
∇ ⃗ (ψ ∇ ⃗ ψ* − ψ* ∇ ⃗ ψ) = ∇ ⃗ (−2iIm[ψ* ∇ ⃗ ψ])
1 1
=
2mi 2mi
6
ρ = − ∇ ⃗ j ⃗ = − ∇ ⃗ Im[ψ* ∇ ⃗ ψ] => j ⃗ = Im[ψ* ∇ ⃗ ψ]
δ 1 1
Donc
δt m m
Equation de Klein-Gordon
Planck a montré que pour un photon E = h̄ ω
La norme k du vecteur d’onde est appelé nombre d’onde, c’est le nombre utilisé dans les
2π
transformées de Fourier. Ce nombre d’onde est relié à la longueur d’onde par la relation : k =
λ
avec λ la longueur d’onde. La longueur d’onde est égale à la fréquence divisée par la vitesse de
ν 2π ν
propagation de l’onde. Pour un photon λ = . Donc k = . De plus la fréquence est reliée à
c c
ω
la pulsation de l’onde par la relation : ν = .
2π
ω
Donc k = soit écrit autrement : ω 2 = c 2 k 2
c
A partir maintenant des équations de Planck et de Broglie on en déduit que E 2 = c 2 p 2
Einstein a démontré que l’énergie au repos quand p=0 ou énergie potentielle était égale à
Ep = m 0c 2
Pour une particule massive, nous avons donc l’énergie totale égale à E = Ec + Ep
2 2 2 2 4
Donc E = c p + m c il s’agit de l’équation de Klein-Gordon.
A partir des rappels sur l’équation de Schrödinger que nous avons vu dans la 1ère partie, nous
pouvons en déduire l’équation de Klein-Gordon appliquée à la fonction d’onde ψ :
δ2 2 2 δ
2
δ2
− h̄2 ψ = − h̄ c ψ + m 2 4
c ψ or nous avons vu que = Δ opérateur laplacien
δt 2 δr 2 δr 2
δ2
Donc − h̄2 ψ = − h̄2c 2Δψ + m 2c 4 ψ
δt 2
L’équation de Klein-Gordon doit rester compatible avec la relativité restreinte. Pour cela
introduisons la métrique de Minkoswki, c’est à dire ajoutons la dimension temps et donc
représentons les vecteurs par des quadrivecteur.
Définissons la dérivée partielle δμ la dérivée d’un quadrivecteur par rapport à la dimension μ donc
δ δ δ δ δ ⃗
δ0 = , δ1 = , δ2 = , δ3 = , donc le quadrivecteur δμ=( , ∇ )
δt δx δy δz δt
μν
Une grandeur est mesurée par l’opérateur g , matrice vue précédemment.
δ ⃗
L’opérateur δ μ est défini par g μνδν, donc δ μ=( ,- ∇ )
δt
7
L’équation de Klein-gordon en la simplifiant avec h̄
= 1 et c = 1 devient :
δ2 δ2
ψ − 2 ψ + m 2 ψ = 0. Dans l’espace de Minkowski elle s’écrit : δμδ μ ψ + m 2 ψ = 0
δt 2 δr
1 1
j⃗=
m m
δμ(ψ*δ μ ψ)=δμ ψ*δ μ ψ + ψ*δμδ μ ψ=δμ ψ*δ μ ψ − ψ*m 2 ψ=(δ μ ψ)*δ μ ψ − ψ*m 2 ψ
reel reel
1
δμ j = − Im[δμ(ψ*δ μ ψ)] = 0
μ
m
ρ + ∇ ⃗ j ⃗ = 0 donc avec
δ
L’équation de continuité que nous avons précédemment s’écrivait:
δt
δμ j μ = 0 ceci implique que les coordonnées de j μ dans l’espace de Minkowski sont : j 0 = ρ,
j 1 = jx, j 2 = jy, j 3 = jz avec ρ la densité de probabilité.
−i (E(ω+Δω)t− p ⃗ r ⃗ )
Pour une onde plane: ψ∼ω( r,⃗ t) = ψ̂ (ω + Δω)e h̄ <=> ψ ( r,⃗ t) = Ne −i(Et− p ⃗ r ⃗ )
0 1 0 1 δ | N |2 | N |2
j = − Im[ψ*δ ψ]=− Im[ψ* ψ]=− Im[−iE ]= E
m m δt m m
Avec E 2 = p 2 + m 2 (en rappelant la simplification c=1). Pour les solutions d’énergie négative
E=− p 2 + m 2 la densité de probabilité est négative. Ce qui n ‘est pas possible.
Equation de Dirac
Nous avons vu que la dérivée seconde de la fonction d’onde par rapport au temps dépend de la
masse au carré moins le Lapacien. Les paramètres c et h étant des constantes
δ 2 δ 2 δ 2
ψ) < = > − ( ψ) + m 2 ψ ou encore −( ψ) < = > − ( ∇ ⃗ ψ) + m 2 ψ Dirac
2
−(
δt δr δt
ψ = (−i α ⃗ . ∇ ⃗ + mβ )ψ avec alpha et beta des
δ
cherche donc des solution de la forme i
δt
constantes à déterminer.
δ2
Pour cela : −
δt 2
En résolvant cette équation :
α ⃗ . α ⃗ = 1 et β 2 = 1 et β α ⃗ = 0 ce qui équivaut à
8
αx2 = αy2 = αz2 = β 2 = 1
αx αy + αy αx = 0 ...
αx β + βαx = 0 ...
α ⃗ et β ne sont donc pas des nombres. Ce sont des opérateurs linéaires qui peuvent être
représentés par des matrices α̂ et β ̂ qui agissent sur les composantes r et t de la fonction d’onde.
- ils sont hermitiens car (−i α ⃗ . ∇ ⃗ + mβ ) est le hamiltonien et il est donc hermitien.
- Leurs valeurs propres sont égales à ± 1 car leur carré vaut l’identité.
Les matrices de Pauli possèdent les propriétés des opérateurs α̂. Passons en dimension 4 dans
l’espace de Minkowski.
Une base de l’espace vectoriel des opérateurs vectoriels α̂ (α̂x,α̂y,α̂z) à base des matrices de
Pauli étendues en dimension 4 :
[σx̂ 0 ]
0 σŷ 0 σẑ
[σŷ 0 ] [σẑ 0 ]
0 σx̂
αx̂ = , αŷ = , αẑ = soit
0 0 0 1 0 0 0 −i 0 0 1 0
0 0 1 0 0 0 i 0 0 0 0 −1
αx = , αy = , αz =
0 1 0 0 0 −i 0 0 1 0 0 0
1 0 0 0 i 0 0 0 0 −1 0 0
1 0 0 0
[0 − I]̂
Î
0 0 1 0 0
β̂ = soit β =
0 0 −1 0
0 0 0 −1
En notation d’Einstein introduisons les matrices γ μ égales à :
[0 −I]
0 σx,y,z
[−σx,y,z 0 ]
I 0
γ 0 = β, γ 1,2,3 = βαx,y,z, ce qui donne: γ 0 = , γ 1,2,3 =
δt
⃗ + mψ => γ 0 p0̂ ψ − γ ⃗ p ψ
γ 0 p0̂ ψ = γ ⃗ p ψ ⃗ − mψ = 0
Définissions l'opérateur γ μ pμ̂ = γ 0 p0̂ − γ ⃗ p̂ ⃗ qui agit sur des quadrivecteurs. Avec μ = 0,1,2,3
9
La densité de courant est définie par le quadrivecteur j μ = ψ*γ 0 γ μ ψ. Cette relation est déduite
du fait, comme nous allons le démontrer, que δμ j μ = 0 qui est la propriété fondamentale d’une
densité de courant.
Calculons donc δμ j μ
Dans l’équation de Dirac nous pouvons remplacer pμ̂ = iδμ, soit iγ μδμ ψ − mψ = 0 =>
iγ 0 γ μδμ ψ − mγ 0 ψ = 0 en transposant et en conjuguant (matrice adjointe) nous obtenons :
γ 0* = β* = β = γ 0
m m
Donc δμ j μ = (δμ ψ*)γ 0 γ μ ψ + ψ*γ 0 γ μ(δμ ψ) = − ψ*γ 0 ψ + ψ*γ 0 ψ => δμ j μ = 0
i i
j 0 = ψ*γ 0 γ 0 ψ = ψ*ψ = norme de ψ donc > 0. Le densité de probabilité est positive. Nous
avons résolut le 2ème souci de l’équation de Klein-Gordon.
Calculons les solutions de l’énergie afin de vérifier si le 1er souci de l’équation de Klein-Gordon
est résolu également.
Pour cela comme précédemment cherchons des solutions de type onde plane adaptée à un
quadrivecteur :
u1
u2
ψ ( r,⃗ t) = Ne −i(Et− p ⃗ r ⃗ ) <=> ψ (x μ) = N μe −ipμ x avec N μ = u
3
u4
Simplifions la dimension 4 en dimension 2 en regroupement les termes des matrices :
[ub] [ub]
ua −ip x μ ua
L’équation de Dirac devient : (γ μ pμ − m) e μ = 0 si (γ μ pμ − m) = 0
[0 −I]
0 σx,y,z
[−σx,y,z 0 ]
I 0
Etant donné que γ 0 = , γ 1,2,3 = , nous avons en notation matricielle :
EI − σ ⃗ p ⃗ ua
[ σ ⃗ p ⃗ −EI ] [ub] [ub]
ua
= m
1) (E − m)ua = σ ⃗ p u⃗ b
2) (E + m)ub = σ ⃗ p u⃗ a
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σ⃗p⃗
En remplaçant ub dans l’équation 1 par u nous obtenons
E+m a
(E 2 − m 2)ua = ( σ ⃗ p ⃗ )2ua = p 2ua => nous retrouvons l’équation E 2 = p 2 + m 2. E = ± ϵ avec
ϵ= p2 + m2
ua
[( ϵ + m )ua]
μ
μ
ψ (x ) = σ⃗p⃗ e −ipμ x
σ⃗p⃗
[ ]
ψ (x ) = −( ϵ + m )ub e −ipμ x
μ
μ
ub
Nous trouvons encore des solutions à énergie négative. Le 1er souci n’est toujours pas résolu !
Plutôt que de réfuter ces équations, les physiciens ont cherché à comprendre ce que veut dire
une énergie négative.
Dirac a émis l’hypothèse de trous dans le vide constitués par des anti-particules d’énergie
négative. Ce trou d’anti-matière attire une particule de matière d’énergie positive. Par exemple, un
électron est attiré par son anti-particule appelée positron.
11