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IV-EQUATIONS DIFFERENTIELLES

1-Généralités
En mathématiques, une équation différentielle est une équation dont la ou les inconnues sont
des fonctions ; elle se présente sous la forme d'une relation entre ces fonctions inconnues et
leurs dérivées successives. C'est un cas particulier d'équation fonctionnelle.

Une équation différentielle est une relation entre la variable x, une fonction inconnue y = ϕ(x)
et ses dérivées 𝑦 ′ = ∅′ (𝑥), 𝑦 ′′ = ∅′′ (𝑥), … , 𝑦 (𝑛) = ∅(𝑛) (𝑥), ce qui correspond à :

𝑦 (𝑛) = 𝑓(𝑥, 𝑦 ′ , 𝑦 ′′ , … , 𝑦 (𝑛−1) )

L’entier n est l’ordre de l’équation différentielle.

Intégrer une équation différentielle, c’est trouver toutes les fonctions ϕ qui vérifient cette
équation. Une telle fonction ϕ est appelée solution de l’équation différentielle.

2-Equation différentielle du premier ordre


Une équation différentielle du premier ordre est de la forme : y’ = f(x, y). Il y a trois (3)
principales familles d’équations différentielles du premier ordre.

2.1-Equations différentielles à variables séparables

Pour ce type d’équation différentielle, on met tous les termes en x dans un membre et tous les
termes en y dans l’autre. On obtient alors une équation de la forme : f(x)dx = g(y)dy . f(x) est
une fonction qui ne dépend que de x et g(y) est une fonction qui ne dépend que y. On intègre
ensuite les deux membres (sans oublier la constante d’intégration).

Evaluation 1 : Résoudre l’équation différentielle : 𝑥 2 𝑦 ′ = 𝑒 −𝑦 et choisir la bonne réponse.


1 𝑥
Réponse : 𝑎) 𝑦(𝑥) = ln (− 𝑥 + 𝐶) 𝑏) 𝑦(𝑥) = 5 ln (2 + 𝐶)

3 2
𝑐)𝑦(𝑥) = ln (− + 𝐶) 𝑑)𝑦(𝑥) = ln (− + 𝐶)
𝑥 𝑥
2.2-Equations différentielles linéaire
Une équation différentielle du premier ordre est dite linéaire lorsqu’elle peut se mettre sous la
forme : 𝑦 ′ + 𝑎(𝑥)𝑦 = 𝑏(𝑥) où a et b sont deux fonctions continues de la variable x.
Lorsque le second membre b(x) est nul, l’équation différentielle linéaire est dite sans second
membre.
Lorsque b(x) est nul alors l’équation différentielle linéaire sans second membre est de la
forme : y’ + a(x) = 0

1
Evaluation 2 : Résoudre l’équation différentielle y’- 4y = 2 et choisir la bonne réponse.

Réponse: 𝒂)𝑦(𝑥) = 𝑘𝑒 4𝑥 − 1⁄2 𝒃) 𝑦(𝑥) = 𝑘𝑒 2𝑥 − 1⁄2 𝒄)𝑦(𝑥) = 𝑘𝑒 4𝑥 − 1⁄4 𝒅)𝑦(𝑥) =


𝑘𝑒 5𝑥 − 1⁄2

3-Equations différentielles du deuxième ordre


Une équation différentielle du deuxième ou second ordre est de la forme : 𝑦 ′′ = 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑦 ′ )
Ces équations peuvent être à coefficient constant ou non, sans second membre ou avec
second.

3.1-Equations différentielles linéaires à coefficients constants sans second membre.


Les équations différentielles linéaires à coefficients constants sans second membre sont de la
forme :

𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0

où a, b et c sont des nombres réels. Ce sont les équations différentielles les plus utiles et les
plus fréquentes dans les applications pratiques.

- Si a et b sont tous deux nuls, il ne s’agit plus d’une équation différentielle.


- Si a = 0 et b ≠ 0, nous retrouvons l’équation différentielle du premier ordre
𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0 ayant pour solution 𝑦 = 𝑘. exp(𝑟𝑥) où 𝑟 = − 𝑐⁄𝑏

Par analogie avec ce cas, nous allons chercher une solution de la forme 𝑥 ↦ exp(𝑟𝑥) où r est
un nombre complexe, même lorsque a n’est pas nul. Supposons que y = exp (rx) ; de ce fait

py’ = r.exp (rx) et y’’= r2.exp (rx). Donc :

𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 𝑎𝑟 2 exp(𝑟𝑥) + 𝑏𝑟. 𝑒𝑥𝑝(𝑟𝑥) + 𝑐. 𝑒𝑥𝑝(𝑟𝑥) = exp(𝑟𝑥)[𝑎𝑟 2 + 𝑏𝑟 + 𝑐].


Puisque exp (rx) n’est jamais nul alors ar2 + br + c = 0. En d’autres termes, r doit être une
racine du polynôme 𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐.

Ce polynôme est polynôme caractéristique de l’équation différentielle


𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0

Nous avons trois cas suivant de figure selon P admet deux racines distinctes, une racine
double ou deux racines complexes conjuguées.

Proposition 1 : Lorsque le polynôme caractéristique 𝑃 = 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 de l’équation


différentielle ay’’ + by’ + cy = 0 admet deux racines réelles distinctes r1 et r2 alors les
solutions de l’équation différentielle sont les fonctions𝑥 ↦ 𝐶1 𝑒 𝑟1 𝑥 + 𝐶2 𝑒 𝑟2 𝑥 où C1 et C2 sont

2
des constantes
Evaluation 3 : Résoudre l’équation différentielle y’’ – 5y’ + 6y = 0 et choisir la bonne
réponse.

Réponse : 𝒂)𝑦(𝑥) = 𝐶1 𝑒 5𝑥 + 𝐶2 𝑒 6𝑥 𝒃)𝑦(𝑥) = 𝐶1 𝑒 2𝑥 + 𝐶2 𝑒 3𝑥 𝒄) 𝑦(𝑥) = 𝐶1 𝑒 −5𝑥 +


𝐶2 𝑒 3𝑥 𝒅)𝑦(𝑥) = 𝐶1 𝑒 2𝑥 + 𝐶2 𝑒 6𝑥

Proposition 2 : Lorsque le polynôme caractéristique 𝑷 = 𝒂𝑿𝟐 + 𝒃𝑿 + 𝒄 de l’équation


différentielle ay’’ + by’ + cy = 0 admet une racine double r0 alors les solutions de l’équation
différentielle sont les fonctions 𝑥 ↦ (𝐶1 𝑥 + 𝐶2 )𝑒 𝑟0 𝑥 où C1 et C2 sont des constantes réelles.

Evaluation 4 : Résoudre l’équation différentielle y’’ – 6y’ + 9y = 0 et choisir la bonne


réponse

Réponse : 𝑎)𝑦(𝑥) = (𝐶1 𝑥 + 𝐶2 )𝑒 −3𝑥 𝑏)𝑦(𝑥) = (𝐶1 𝑥 + 𝐶2 )𝑒 3𝑥 𝑐)𝑦(𝑥) = (𝐶1 𝑥 +


𝐶2 )𝑒 6𝑥 𝑑)𝑦(𝑥) = (𝐶1 𝑥 + 𝐶2 )𝑒 −𝑥

Proposition 3 : Lorsque le polynôme caractéristique 𝑷 = 𝒂𝑿𝟐 + 𝒃𝑿 + 𝒄 de l’équation


différentielle ay’’ + by’ + cy = 0 admet deux racines complexes distinctes 𝛼 + 𝑖𝛽 𝑒𝑡 𝛼 − 𝑖𝛽
alors les solutions de l’équation différentielles sont les fonctions :

𝑥 ↦ (𝐶1 𝑐𝑜𝑠𝛽𝑥 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛𝛽𝑥)𝑒 𝛼𝑥 où C1 et C2 sont des constantes réelles.

Evaluation 5 : Résoudre l’équation différentielle y’’ – 4y’ + 13y = 0 et choisir la bonne


réponse.

Réponse : 𝑎)𝑦(𝑥) = (𝐶1 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛2𝑥)𝑒 3𝑥 𝑏) 𝑦(𝑥) = (𝐶1 𝑐𝑜𝑠3𝑥 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛3𝑥)𝑒 2𝑥

𝑐)𝑦(𝑥) = (𝐶1 𝑐𝑜𝑠5𝑥 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛5𝑥)𝑒 2𝑥 𝑑)𝑦(𝑥) = (𝐶1 𝑐𝑜𝑠3𝑥 + 𝐶2 𝑠𝑖𝑛3𝑥)𝑒 5𝑥

V-FONCTIONS A PLUSIEURS VARIABLE


1-Définitions et exemples

1.1-Notions de fonctions numériques de deux ou trois variables


Les fonctions d’une variable réelle à valeurs réelles ont été introduit et étudier au lycée. En
pratique, on rencontre souvent le cas où l’ensemble de départ de la fonction f est une partie de
IR2 ou IR3. Lorsque l’ensemble de départ est une partie de IR2 , f est appelée fonction de deux
variables. A tout élément (x, y) de cet ensemble de départ, cette fonction associe un nombre
noté f(x, y). De même, lorsque l’ensemble de départ est une partie de IR 3, f prend le nom de
fonction à trois variables ; la valeur qu’elle prend pour tout élément (x, y, z) de l’ensemble de
départ se note f(x, y, z).
3
1.2-Exemples
- L’aire d’un rectangle est le produit de la longueur L de la base par la longueur h de la hauteur,
c’est donc une fonction de deux variables L et h : S = L.h = f(L, h)
- La quantité de chaleur W dissipée dans une résistance électrique R est fonction de R, de
l’intensité du courant I et du temps t ; c’est donc une fonction de trois variables R, I et t :
W = RI2t = f(R, I, t)

1.3-Ensemble de définition
Comme dans le cas des fonctions d’une variable, l’ensemble de définition d’une fonction f de
deux ou trois variables est l’ensemble des points ((x, y) ou (x, y, z)) pour lesquels f(x, y) ou f(x,
y, z) existe. On le note Df
Exemples : L’ensemble de définition de la fonction f définie par 𝑓(𝑥, 𝑦) = √1 − 𝑥 2 − 𝑦 2
est :𝐷𝑓 = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 ⁄𝑥 2 + 𝑦 2 ≤ 1}. Cet ensemble est représenté dans le plan muni d’un
repère orthonormé, par un disque.

1.4-Graphe et courbe de niveau


La finalité de l’étude d’une fonction y = f(x) est de tracer une représentation graphique qui
permette d’apprécier l’évolution du paramètre y en fonction de valeur x, à travers la courbe Cf.
Ainsi, le graphe d’une fonction à une variable est l’ensemble des couples (x, f(x)) représentés
dans le plan. De la même manière, nous pouvons définir le graphe d’une fonction numérique à
plusieurs variables.

Définition : Le graphe d’une fonction à deux variables (respectivement à trois variables) est
l’ensemble des points de la forme ((x, y), f(x, y)) (respectivement ((x, y, z), f(x, y, z))) où (x, y)
(respectivement (x, y, z)) est un élément de l’ensemble de définition.

Le graphe d’une fonction à deux variables est une surface. Pour tout réel c, l’équation
f(x, y) = c est une courbe du plan. La courbe d’équation f(x, y) = c est appelée courbe de
niveau de f en c. La courbe de niveau est l’ensemble des points (x, y) qui prennent la valeur c

4
par f. Par exemple, les courbes de niveau de la fonction f(x, y) = x2 + y2 sont des cercles
concentriques de centre l’origine du repère orthonormé du plan considéré.
Pour une fonction numérique à trois variables, l’ensemble des ponts (x, y, z) de l’espace tels
que f(x, y, z) = c pour tout réel c, est une surface appelée surface de niveau. Par exemple, les
surfaces de niveau de la fonction f(x, y, z) = c sont des sphères concentriques ayant pour centre
l’origine du repère orthonormé considéré.

2-Fonctions dérivées partielles premières


De la même manière qu’il est possible de calculer la dérivée d’une fonction à une variable, il
existe des procédures pour le calcul des dérivées des fonctions à plusieurs variables. Dans le
cas des fonctions à plusieurs variables, on parle de dérivées partielles d’une part et de dérivées
totales d’autres parts.
Les dérivées partielles d’une fonction de deux variables x et y se calculent de la manière
suivante :
- Dérivée par rapport à la variable x : On suppose que y est une constante et on dérive
la fonction par rapport à x. La dérivée partielle de f par rapport à x est encore une
𝜕𝑓
fonction de deux variables. On la note
𝜕𝑥
𝜕𝑓 𝜕𝑓(𝑥, 𝑦)
𝑓𝑥′ : (𝑥, 𝑦) ↦ 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = = ∕𝑦=𝑐𝑠𝑡
𝜕𝑥 𝜕𝑥
- Dérivée par rapport à la variable y : On suppose que x est une constante et on dérive
la fonction par rapport à y. La dérivée partielle de f par rapport à y est encore une
𝜕𝑓
fonction de deux variables. On la note
𝜕𝑦

𝜕𝑓 𝜕𝑓(𝑥, 𝑦)
𝑓𝑦′ : (𝑥, 𝑦) ↦ 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = = ∕𝑥=𝑐𝑠𝑡
𝜕𝑦 𝜕𝑦

La dérivée totale ou différentielle d’une fonction f de deux variables x et y est donnée par :
𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦

En physique, la différentielle d’une fonction est d’une importance capitale car elle évalue
l’effet de la variation simultanée de toutes les variables de f sur f.

Evaluation 6 : Soit la fonction numérique définie par : f(x, y) = x2 – ln(2xy)

5
1) Calculer la dérivée partielle de f par rapport x puis la dérivée partielle de f par rapport à
y.
2) Calculer la différentielle totale de f.

1 1 7 5
Réponse : 1) 𝑎) 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 2𝑥 − 𝑥 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = − 𝑦 𝑏) 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 5𝑥 − 𝑥 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = − 𝑦
1 3 9 3
c) 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 3𝑥 − 𝑥 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = − 𝑦 c) 𝑓𝑥′ (𝑥, 𝑦) = 3𝑥 − 𝑥 𝑓𝑦′ (𝑥, 𝑦) = − 𝑦
𝜕𝑓 𝜕𝑓 2 3
2) 𝑎) 𝑑𝑓 = 𝜕𝑥 𝑑𝑥 + 𝜕𝑦 = (5𝑥 − 𝑥) 𝑑𝑥 + (− 𝑦) 𝑑𝑦
𝜕𝑓 𝜕𝑓 1 1
𝑏) 𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + = (2𝑥 − ) 𝑑𝑥 + (− ) 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝑥 𝑦
𝜕𝑓 𝜕𝑓 1 5
c) 𝑑𝑓 = 𝜕𝑥 𝑑𝑥 + 𝜕𝑦 = (3𝑥 − 𝑥) 𝑑𝑥 + (− 𝑦) 𝑑𝑦
𝜕𝑓 𝜕𝑓 1 1
d) 𝑑𝑓 = 𝜕𝑥 𝑑𝑥 + 𝜕𝑦 = (2𝑥 + 𝑥) 𝑑𝑥 + (− 𝑦) 𝑑𝑦

3-Fonctions dérivées partielles secondes

Les fonctions dérivées partielles secondes sont obtenus en dérivant l’une des fonctions
dérivées premières :

𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
- La dérivée partielle seconde par rapport à la variable x est 𝑜𝑢
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥𝜕𝑥

2
′′ ′′ 𝜕 𝑓 𝜕 𝜕𝑓(𝑥,𝑦)
𝑓𝑥𝑥 : (𝑥, 𝑦) ↦ 𝑓𝑥𝑥 (𝑥, 𝑦) = 𝜕𝑥𝜕𝑥 = 𝜕𝑥 [ 𝜕𝑥
]

𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
- La dérivée partielle seconde par rapport à la variable y est 𝑜𝑢
𝜕𝑦 2 𝜕𝑦𝜕𝑦

′′ (𝑥, ′′ (𝑥, 𝜕2 𝑓 𝜕 𝜕𝑓(𝑥,𝑦)


𝑓𝑦𝑦 : 𝑦) ↦ 𝑓𝑦𝑦 𝑦) = = [ ]
𝜕𝑦𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦

𝜕2 𝑓
- La dérivée partielle seconde par rapport à la variable x puis y est
𝜕𝑦𝜕𝑥

′′ (𝑥, ′′ (𝑥,
𝜕2𝑓 𝜕 𝜕𝑓(𝑥, 𝑦)
𝑓𝑥𝑦 : 𝑦) ↦ 𝑓𝑥𝑦 𝑦) = = [ ]
𝜕𝑦𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥

𝜕2 𝑓
- La dérivée partielle seconde par rapport à la variable y puis x est
𝜕𝑥𝜕𝑦

′′ (𝑥, ′′ (𝑥,
𝜕2𝑓 𝜕 𝜕𝑓(𝑥, 𝑦)
𝑓𝑦𝑥 : 𝑦) ↦ 𝑓𝑦𝑥 𝑦) = = [ ]
𝜕𝑥𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦
6
4-Fonctions à valeurs vectorielles

2𝑥 − 𝑦
Considérons la fonction f définie par : 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = ( ). Cette fonction peut encore
𝑥𝑦𝑧
𝑓1 (𝑥, 𝑦, 𝑧)
s’écrire comme suit :𝑓: ℝ3 ⟶ ℝ2 , (𝑥, 𝑦, 𝑧) ↦ ( )
𝑓2 (𝑥, 𝑦, 𝑧)

Avec f1(x, y, z) = 2x-y et f2(x, y, z) = xyz

Sous cette dernière forme, il apparait qu’au moyen de deux fonctions à valeurs réelles f1 et f2,
on puisse constituer une fonction à valeur vectorielle f.

Définition : Une fonction à valeur vectorielle est un vecteur dont les composantes sont des
fonctions à valeurs réelles qui peuvent être à plusieurs variables.

5-Matrice Jacobienne – Matrice Hessienne

5.1-Matrice Jacobienne

On considère une fonction vectorielle de plusieurs variables f. On suppose que les fonctions
coordonnées de f admettent des dérivées partielles.

Définition : La matrice Jacobienne de la fonction f au point (x, y) ou (x, y, z), notée Jf(x, y) ou
Jf(x, y, z), est la matrice des dérivées partielles :

𝜕𝑓1 𝜕𝑓1
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝐽𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑠𝑖 𝑓(𝑥, 𝑦) = (𝑓1 (𝑥, 𝑦), 𝑓2 (𝑥, 𝑦))
𝜕𝑓2 𝜕𝑓2
( 𝜕𝑥 𝜕𝑦 )

𝜕𝑓1 𝜕𝑓1 𝜕𝑓1


𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝐽𝑓 (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝑠𝑖 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = (𝑓1 (𝑥, 𝑦, 𝑧), 𝑓2 (𝑥, 𝑦, 𝑧))
𝜕𝑓2 𝜕𝑓2 𝜕𝑓2
( 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 )

𝜕𝑓1 𝜕𝑓1
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑓2 𝜕𝑓2
𝐽𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑠𝑖 𝑓(𝑥, 𝑦) = (𝑓1 (𝑥, 𝑦), 𝑓2 (𝑥, 𝑦), 𝑓3 (𝑥, 𝑦))
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑓3 𝜕𝑓3
( 𝜕𝑥 𝜕𝑦 )

7
𝜕𝑓1 𝜕𝑓1 𝜕𝑓1
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑓2 𝜕𝑓2 𝜕𝑓2
𝐽𝑓 (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝑠𝑖 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = (𝑓1 (𝑥, 𝑦, 𝑧), 𝑓2 (𝑥, 𝑦, 𝑧), 𝑓3 (𝑥, 𝑦, 𝑧))
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑓3 𝜕𝑓3 𝜕𝑓3
( 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 )

Remarque : La matrice Jacobienne d’une fonction numérique f de deux ou trois variables


est :

𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
( , ) 𝑜𝑢 ( , , )
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧

Evaluation 7 : Calculer la matrice Jacobienne dans chacun des cas suivants au point P
indiqué et choisir la bonne réponse:
1) 𝑓(𝑥, 𝑦) = (𝑥 + 𝑦, 𝑥 2 𝑦) 𝑃(1,2)
2) 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = (𝑥𝑦𝑧, 𝑥 2 𝑧) 𝑃(2, −1, −1)

2 2 1 1 2 2 1 4
Réponse : 1) 𝑎) ( ) 𝑏) ( ) 𝑐) ( ) 𝑑) ( )
4 1 4 1 4 4 4 1
2 5 2 1 −2 −2 2 1 2 2 1 2
2) 𝑎) ( ) 𝑏) ( ) 𝑐) ( ) 𝑑) ( )
1 −2 4 −4 0 4 −4 0 4 1 0 4
5.2-Matrice Hessienne
La matrice Hessienne de f au point (x, y) (respectivement (x, y, z)), notée Hf(x, y)
(respectivement Hf(x, y, z)) est la matrice formée par les dérivées partielles seconde de f en ce
point. On a :

𝜕 2𝑓 𝜕 2𝑓
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥𝜕𝑦
𝐻𝑓 (𝑥, 𝑦) =
𝜕 2𝑓 𝜕 2𝑓
(𝜕𝑦𝜕𝑥 𝜕𝑦 2 )

Remarque : La matrice Hessienne est utilisée dans les problèmes d’optimisation des
fonctions numériques à plusieurs variables.
6-Application au calcul du déplacement élémentaire
Soit M un point de l’espace affine. On appelle système de coordonnées dans l’espace affine
tout mode de définition d’un point M de cet espace en fonction de n scalaires qi qu’on appelle
coordonnées curvilignes du point M : OM  q1 e1  q2 e2  q3 e3

On appelle déplacement élémentaire de M, la variation dOM

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Coordonnées Cartésienne : Coordonnées Cylindriques : Coordonnées
OM x, y, z  OM  ,  , z  Sphériques: OM r ,  ,  
 q1  x e1  ex q1   e1  e  q1  r e1  er
  
 q2  y e2  e y  q2   e2  e  q2   e2  e
 q  z q   e3  e
q3  z e3  ez
 3 e3  ez  3

OM  xex 0  yey 0  zez 0 OM   e  zez 0 OM  rer


dOM  dxex 0  dyey 0  dzez 0 dOM  d  e   d e  dzez 0 dOM  drer  rd e  r sin  d e

Méthode de calcul de dOM à partir des facteurs métriques

OM OM OM


dOM  dq1  dq2  dq3
q1 q2 q3
OM OM
Posons :  hi  ei ; ei est un vecteur unitaire et hi  est appelé facteur
qi qi
métrique.
On a : dOM  h1  dq1  e1  h2  dq2  e2  h3  dq3  e3

x  r sin cos
Exemple : OM y  r sin sin 
z  r cos
sin cos 
OM OM
q1  r  sin sin   1; h1  hr  1
r r
cos
r cos cos 
 OM  OM
q2    r cos sin   r ; h 2  h  r ;
 
r sin 
r sin  sin 
 OM  OM
q3    r sin  cos    r sin  ; h 3  h  r sin 
 
0

OM OM OM


dOM  dq1  dq2  dq3  h1dq1 e1  h2 dq2 e2  h3 dq3 e3
q1 q2 q3

dOM  drer  rd e  r sin  d e

 Produit de 2 déplacements élémentaires

Le produit de deux déplacements élémentaires est une surface.

9
Coordonnées Sphériques: OM r ,  ,  

dS1  h2 dq2  h3 dq3  rd  r sind  r 2 sin .dd

dS 2  h1 dq1  h3 dq3  dr  r sin d  r sin  .drd

dS3  h1 dq1  h2 dq2  dr  rd  r.drd

 Produit de trois déplacements élémentaires

Coordonnées Sphériques: OM r ,  ,  

Le produit de trois déplacements élémentaires est un volume.

dV  h1 h2 .h3 .dq1dq2 dq3  r 2 sin .drdd

VI-OPERATEURS DIFFERENTIELLES
1-Le vecteur gradient
1.1-Définition du gradient

Soit une fonction scalaire f( r ) définie dans une région de l’espace, nantie des qualités d’une
bonne fonction (continuité, dérivabilité, …) comme le sont généralement les grandeurs
physiques comme par exemple la température T, l’indice de réfraction n, la masse volumique
ρ, …

On définit son gradient entre deux points voisions M et M’ tel que d MM '  d l par le vecteur
grad( f ) qui vérifie la relation: df  f ( M ' )  f ( M )  grad( f )  dl

df
df est la différentielle de la fonction f : df  dx (à une dimension).
dx
Cette différentielle nous renseigne sur la variation de la fonction pour une variation
élémentaire dx de la variable x.
On définit ainsi le vecteur gradient en coordonnées
cartésiennes comme suit :
f f f
grad f  e x  e y  e z
x y z
f
x
f
grad f
y
f
z

10
1 2
Exemple: Soit la fonction température définit par : T ( x, y, z )  x 2  y 2  z
2
On a : gradT  2 xex  2 yey  zez

1.2. Expression du gradient en coordonnées cylindriques et sphériques


1.2.1. Coordonnées cylindriques

f 1 f f
d MM '  d  e   d e   dzez grad f  e  e   ez
   z
1.2.2. Coordonnées sphériques

d MM '  drer  rd e   r sin  d e


f 1 f 1 f
grad f  er  e  e
r r  r sin  

1.3. Expression du gradient en fonction de l’opérateur 


Pour représenter le gradient, on utilise souvent formellement l’opérateur  (nabla) comme s’il
s’agissait d’un vecteur :
  
  ex  ey  ez
x y z
L’opérateur nabla prend de sens que lorsqu’on l’applique à une fonction. Ainsi, grad f s’écrit
en coordonnées cartésiennes comme suit :
f f f
f  ex  e y  e z
x y z
Remarque : Cet opérateur se comporte comme un vecteur dans les produits scalaires et
vectoriels.
2-Divergence d’un vecteur

On appelle divergence d’un vecteur A , le produit scalaire de ce vecteur avec l’opérateur nabla

div A    A

    A Ay Az
  A   ex
 x
 ey
y z 
 x

 ez   Ax ex  Ay ey  Az ez  x 
y

z
Ax Ay Az
div A    A   
x y z
En coordonnées cylindriques, on a :

11
En coordonnées sphériques, on a :

3-Rotationnel d’un vecteur


On appelle rotationnel d’un vecteur A , le vecteur résultant du produit vectoriel de l’opérateur
nabla  et du vecteur A .
rot A    A

      A Ay   Ax Az   Ay Ax 


  A   ex
 x
 ey
y z 
  y

 ez   Ax ex  Ay ey  Az ez   z   ex  
z   z

x 
e y  
 x
  ez
y 
 A A   A A   Ay Ax 
rot A    A   z  y  ex   x  z  y  x  y  ez
e 
 y z   z x   
Ou encore :
 Az Ay

x Ax y z
 Ax Az
rot A    A   Ay  
y z x
 Az A A
 x
y

z x y

En coordonnées cylindriques, on a :

En coordonnées sphériques, on a :

4-Le Laplacien
Le Laplacien d’une fonction f est la divergence du gradient de cette fonction. C’est un scalaire,
on le note  2 f ou f . L’opérateur Laplacien est noté  .

 
div grad f     f

- En coordonnées cartésiennes f(x, y, z) : - En coordonnées cylindriques f(ρ, ϴ, z)

12
2 f 2 f 2 f 1   f  1  2 f  2 f
 f  2  2  2
2
 f 2
  
x y z       2  2 z 2
5-Les intégrales
5.1-Définition
𝑏
Au lycée, nous avons vu l’écriture ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 qui se lit « intégrale entre a et b de f(x) dx » ou
encore « somme entre a et b de f(x)dx ».
a et b sont appelés les bornes de l’intégrale ; f(x)dx est l’intégrante ; dx est l’élément
différentiel et x est la variable d’intégration.
En fonction de la dimension de l’élément différentiel, les calculs intégraux sont classés en
trois groupes :
5.2-Les intégrales simples
Nous avons l’intégrale de la forme :

C
f ( M )dl
où dl est le déplacement élémentaire au point M. dl est un élément différentiel de dimension 1
qui s’apparente à une longueur.
C est le domaine d’intégration qui est un parcours linéaire ou curviligne.
5.3-Les intégrales doubles

Nous avons l’intégrale de la forme :  f  M  ds où ds est appelée surface élémentaire


S

encadrant le point M ; ds est un élément différentiel de dimension 2 qui s’apparente à une


surface.
S est le domaine d’intégration qui est une surface.
5.4-Les intégrales triples

Nous avons l’intégrale de la forme :  V


f ( M )dv où dv est appelé volume élémentaire
entourant le point M ; dv est un élément différentiel de dimension 3 qui s’apparente à un
volume.
V est le domaine d’intégration qui est un volume.

5.5-Calculs de l’intégrale
5.5.1-Intégrale double
Le résultat suivant connu sous le nom de théorème de Fubini permet de ramener le calcul
d’intégrale double à celui de deux intégrales simples successives.
Soit f(x, y) une fonction à valeurs réelles et intégrable sur un domaine D tel que a ≤ x ≤b et
c ≤ y ≤ d. On a :

13
b d d b
D
f ( x, y )dxdy   (  f ( x, y )dy )dx   (  f ( x, y )dx )dy
a c c a

Il peut arriver que l’un des emboitements ne permette pas le calcul de primitives et que l’autre
conduise au résultat.
Remarque : Dans le cas où f s’écrit sous la forme d’un produit de deux fonctions intégrables
à une variable f(x, y) = g(x)h(y) l’intégrale double sur le domaine est alors le produit de deux
intégrales simples :
b d
D
f ( x, y )dxdy   g ( x)dx   h( y )dy
a c

Application : Soit f(x, y) = x2y. Calculer l’intégrale de f sur un domaine tel que 1 ≤ x ≤ 2 et
-3 ≤ y ≤ 4.
5.5.2-Intégrale triple

f étant une fonction bornée sur une partie bornée de ℝ3 , on définit l’intégrale
 f ( x, y, z)dxdydz de façon analogue aux intégrales doubles. Le calcul pratique se fait par
D

intégrations successives à l’aide du théorème de Fubini prolongé en dimension 3.


6-Circulation d’un vecteur

Soit A un vecteur mobile et dl un élément de longueur.


On définit la circulation C du vecteur Sur un contour fermé, la circulation du
A le long de la courbe (A,B) par : vecteur A s’écrit :
C   A  dl  0
B
C 
A
A  dl
A A

7-Flux d’un vecteur à travers une surface

Soient d S un élément de surface ( d S  N dS ), N la normale à cet élément de surface. Soit V


un champ de vecteurs.

- Le flux élémentaire ( d ) du champ de


vecteurs V à travers dS est défini par :
d  V dS  V N dS

- Le flux (  ) du champ de vecteurs V :


  V dS   V NdS   V . cos dS
S S S

14
Pour une surface fermée (sphère, ellipsoïde, …) on écrit que le flux est égal à :
  V NdS
S

8-Théorème de Gree-Ostrosgradsky

Selon le théorème de Green-Ostrogradsky, le flux total de tout vecteur A à travers une


surface S entourant le volume V est tel que :

 A  dS     AdV   div A.dV


S V V

1 2
Exemple : T ( x, y, z )  x 2  y 2  z
2
T  2 xe x  2 ye y  z e z

 T .dS   T dV  5dV  5V


S V V

9-Le théorème de STOKES


Soit S une surface ouverte s’appuyant sur le contour fermé (C) et limité par lui.

 A  dl     A  ds   rot A  N ds
(C ) S S

Si A  grad f  rot A  0

La formule de Stockes peut être considérer comme une relation de


définition du rotationnel d’un champ de vecteur.

Evaluation 8
2
Soient 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝑥 2 𝑦 + 𝑧 ⁄𝑦 et 𝐴⃗ = (3𝑥 2 + 𝑦)𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 + 𝑧𝑦 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝑧 3 𝑦 2 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑧

1) Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 et choisir la bonne réponse
2) Calculer 𝑑𝑖𝑣𝐴⃗ et choisir la bonne réponse
3) 𝑟𝑜𝑡𝐴⃗ et choisir la bonne réponse
Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4) Calculer ∆𝑓 et choisir la bonne réponse
5) Calculer ∆𝐴⃗ et choisir la bonne réponse
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓 = 2𝑦𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 + (𝑥 2 − ( 𝑧 ) ) ⃗⃗⃗⃗⃗
Réponses : 1) 𝑎)𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑧
𝑒𝑦 + 𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝑦

2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓 = 2𝑥𝑦𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 + (𝑥 2 − ( 𝑧 ) ) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑏)𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑒 𝑦 + 2
𝑧
𝑒
⃗⃗⃗⃗
𝑦 𝑦 𝑧

2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓 = 2𝑥𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 + (𝑥 2 − ( 𝑧 ) ) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑐)𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑧
𝑒𝑦 + 2 𝑥 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝑦

15
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓 = 𝑥𝑦𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 + (𝑧𝑥 2 − ( 𝑧 ) ) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑)𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑧
𝑒𝑦 + 2 𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝑦

1
2) 𝑎)𝑑𝑖𝑣𝐴⃗ = −6𝑥 + 3𝑦 2 𝑧 − 3𝑦 2 𝑧 2 − 𝑧 2
1
𝑏)𝑑𝑖𝑣𝐴⃗ = 6𝑥 + 𝑦 2 𝑧 + 3𝑦 2 𝑧 2 + 𝑧 2
1
𝑐)𝑑𝑖𝑣𝐴⃗ = 6𝑥 + 3𝑦 2 𝑧 + 3𝑦 2 𝑧 2 − 𝑧 2
1
𝑑)𝑑𝑖𝑣𝐴⃗ = 6𝑥𝑦 + 3𝑦 2 𝑧 + 3𝑦 2 𝑧 2 − 𝑧 2

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐴⃗ = (𝑦𝑧 3 − 𝑦 3 )𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 − 𝑦𝑒⃗⃗⃗⃗𝑧


3) 𝑎)𝑟𝑜𝑡

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐴⃗ = (2𝑥𝑧 3 − 𝑦 3 )𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 − ⃗⃗⃗⃗


𝑏)𝑟𝑜𝑡 𝑒𝑧

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐴⃗ = (2𝑦𝑧 3 − 𝑦 3 )𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 − 𝑧𝑒⃗⃗⃗⃗𝑧


𝑐)𝑟𝑜𝑡

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐴⃗ = (2𝑦𝑧 3 − 𝑦 3 )𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 − ⃗⃗⃗⃗


𝑑)𝑟𝑜𝑡 𝑒𝑧
𝑧2 2
4) 𝑎)∆𝑓 = 2𝑦 + 𝑦 3 + 𝑦

𝑧2 2
𝑏)∆𝑓 = 𝑦 + 2 𝑦 3 + 𝑦

𝑧2 2
𝑐)∆𝑓 = 2𝑦 + 2 +
𝑦3 𝑦

𝑧2 2
𝑑)∆𝑓 = 2𝑥𝑦 + 2 𝑦 3 + 𝑦
2
5) 𝑎)∆𝐴⃗ = 6𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 + 6𝑦𝑧𝑒⃗⃗⃗⃗⃗ 3 2
𝑦 + (2𝑧 + 𝑧 3 + 6𝑧𝑦 )𝑒
⃗⃗⃗⃗𝑧
2
𝑏)∆𝐴⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 + 6𝑦𝑧𝑒⃗⃗⃗⃗⃗ 3 2
𝑦 + (2𝑧 + 𝑧 3 + 6𝑧𝑦 )𝑒
⃗⃗⃗⃗𝑧
2
𝑐)∆𝐴⃗ = 6𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 + 6𝑧𝑒⃗⃗⃗⃗⃗ 3 2
𝑦 + (2𝑧 + 𝑧 3 + 6𝑧𝑦 )𝑒
⃗⃗⃗⃗𝑧
2
𝑑)∆𝐴⃗ = 6𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 + 6𝑦𝑧𝑒⃗⃗⃗⃗⃗ 3 2
𝑦 + (2𝑧 + 𝑧 3 + 𝑧𝑦 )𝑒
⃗⃗⃗⃗𝑧

16
RELATIONS DE BASE

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