F ONCTIONS DE CLASSE C Soient E, F , G et H des R-espaces vectoriels de dimensions finies non nulles. On Définition Propriété pose dimE = n et dimF = p. On dit que f est de classe : n Soient U ⊂ E et V ⊂ F deux ouverts non vide, a ∈ U , f : U → F , B = (e1 , . . . , en ) Soit f ∈ C 2 (U ). Alors ∀h = X hi ei ∈ E tel que a + h ∈ U on a : une base de E et C = (ε1 , . . . , εp ) une base de F . k • C ( k > 1 ) sur U si ses dérivées partielles d’ordre k existent et sont i=1 continues sur U . n n X n D ÉRIVÉES PARTIELLES ET DIFFÉRENTIELLES X ∂f 1 X ∂2f 2 • C ∞ sur U si ∀k ∈ N∗ , f est de C k sur U .
f (a + h) = f (a) + hi (a) + hi hj (a) + ◦ khk . i=1 ∂xi 2 i=1 j=1 ∂xi ∂xj Définition: Dérivée selon un vecteur On dit que f admet une dérivée en a suivant h ∈ E \ {0} si La notion de fonction de classe C k ne dépend pas du choix de la base B. f (a + th) − f (a) lim existe ou encore si ϕ : t 7−→ f (a + th) est dérivable Propriété: Somme A PPLICATIONS AUX EXTRÉMUMS t→0 t en 0. Dans ce cas, cette limite s’appelle la dérivée de f en a suivant h et on la Soit k ∈ N∗ ∪ {∞}. Soiet f, g : U ⊂ E −→ F et λ, µ ∈ R. Propriété: Caractérisation de points critiques note ϕ0 (0) = Dh f (a). Si f et g sont de classe C k alors λf + µg est de classe C k et Si f : U ⊂ E −→ R de classe C 1 et a ∈ U . Alors Définition: Dérivées partielles ∂(λf + µg) ∂f ∂g =λ +µ ∂f • On appelle dérivées partielles de f en a les dérivées, lorsqu’elles exis- ∂xi ∂xi ∂xi a est point critique de f ⇐⇒ ∀i ∈ [[1, n]] , (a) = 0 ∂xi tent, de f en a suivant les vecteurs e1 , . . . , en . ∂f Propriété: Composition par une application bilinéaire • La dérivée en a selon ei se note Di f (a) ou (a). Propriété: Extrémums en dimension 2 ∂xi Soit k ∈ N∗ ∪ {∞}. Soit f : U ⊂ E −→ F, g : U ⊂ E −→ G et B : F × G −→ H ∂f Soit f : U ⊂ R2 −→ R de classe C 2 et a critique de f . On note r = bilinéaire. Si f et g sont de classe C k alors B(f, g) l’est aussi et • x 7→ (x) s’appelle la i-ème application dérivée partielle de f sur U . ∂2f ∂2f ∂2f ∂xi 2 (a, b), s = (a, b) et t = 2 (a, b). ∂x ∂y∂x ∂y
∂f ∂B(f, g) ∂f ∂g On la note . =B , g + B f, ∂xi ∂xi ∂xi ∂xi 1. Si s2 − rt < 0 et r > 0 alors f admet un minimum local stricte en a. 2. Si s2 − rt < 0 et r < 0 alors f admet un maximum local stricte en a. Propriété 3. Si s2 − rt > 0 alors a est un point col ou selle de f D IFFÉRENTIELLE Si f ∈ C k (U, F ) et g ∈ C k (U, K), alors gf ∈ C k (U, F ). Si de plus g ne s’annule 4. Si s2 − rt = 0, on ne peut pas conclure f Définition: Différentielle en un point pas sur U alors est de classe C k g On dit que f est différentiable en a s’il existe une application linéaire ` de E vers F et ε une application de E dans F continue et nulle en 0 telles que M ATRICE J ACOBIENNE Propriété: Lien avec les composantes ∀h ∈ E tel que a + h ∈ U : f (a + h) = f (a) + `(h) + k h k ε(h) L’application Définition h→0E Soit f : U ⊂ E −→ F . Alors f est de classe C k sur U ssi ses fonctions ` est unique, appelée la différentielle de f en a et notée dfa . On écrit o(k h k) composantes sont de classe C k sur U On appelle matrice jacobienne relative aux bases B et C d’une application pour k h k ε(h). f : U ⊂ E −→ F différentiable en a ∈ U la matrice de l’application linéaire dfa relative aux bases B et C: Jf (a) = Mat (dfa ) ∈ Mp,n (R) Propriété: Règle de la chaine B,C Propriété ∂fi
Soit f : U ⊂ E −→ F et g : V ⊂ F −→ G deux fonctions de C k telles que Si f1 , · · · , fp les coordonnées de f : Jf (a) = (a) 1. f est différentiable en a ⇒ f est continue en a. ∂xj f (U ) ⊂ V , alors g ◦ f est de C k et ∀a ∈ U 16i6p 16j6n 2. f est différentiable en a ⇒ f est dérivable en a selon tout vecteur et: ∀h ∈ E \ {0}, dfa (h) = Dh f (a). ∂(g ◦ f ) Xp ∂fi ∂g 3. Si E = R. L’application f est différentiable en a si, et seulement, si f est ∀j ∈ [[1, n]] , (a) = (a). (f (a)) dérivable en a. ∂xj i=1 ∂xj ∂yi G RADIENT Auquel cas, ∀h ∈ R, dfa (h) = hf 0 (a). E désigne un espace euclidien dont on note (.|.) le produit scalaire 4. Si f est différentiable en a alors les dérivées partielles de f en a existent G RADIENT avec f1 , · · · , fp les fonctions coordonnées de f . n Propriété: Gradient X E désigne un espace euclidien dont on note (.|.) le produit scalaire et on a ∀h = hi ei ∈ E, Propriété: Formule d’intégration Si f : U ⊂ E −→ R est une application de classe C 1 alors pour tout a ∈ U , i=1 Propriété: Soit f : U ⊂Gradient E −→ F une application de classe C 1 et γ : [0, 1] −→ E est un arc il existe un unique vecteur dans E noté ∇f (a) et appelé gradient de f en a n Si :U ⊂ de fclasse C 1Einscrit −→ R est U dans une applicationa de d’extrémités classe = γ(0) et Cb1=alors alors tout a ∈ U , γ(1)pour vérifiant ∀h ∈ E, Dh f (a) = (∇f (a)|h) X ∂f il existe un unique vecteur dans E noté Z 1 ∇f (a) et appelé gradient de f en a De plus, si B = (e1, · · · , en ) est une BON de E alors dfa (h) = Dh f (a) = hi (a) 0 ∂xi f (b) − vérifiant ∀h ∈ E, Dh f (a) = (∇f (a)|h) γ(t) (t)) dt f (a) = df (γ i=1 0 n En plus, si B =si(e1, De particulier · · · un U est ) est une , enouvert BON de connexe alorsalors f est constante si, et E arcs par X ∂f ∇f (a) = (a)ei Définition: Différentielle seulement si, df = e 0 i=1 ∂xi n On dit que f est différentiable sur U si f est différentiable en tout point de U . X ∂f ∇f (a) = (a)ei L’application df : x ∈ U 7→ dfx ∈ L(E, F ) s’appelle la différentielle de f sur Propriété: Théorème de Schwarz i=1 ∂xi U. C ONTACT I NFORMATION Soit f ∈ C 2 (U, F ). Alors : Web www.elamdaoui.com 2 2 2 ∂ f ∂ f Email elamdaoui@gmail.com ∀i 6= j ∈ [[1, n]] , = . ∂xi ∂xj ∂xj ∂xi Phone 06 62 30 38 81
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