: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
A NNEAUX ET CORPS M ORPHISME D ’ ANNEAUX I NDICATEUR D ’E ULER
Anneau Morphisme d’anneaux Indicateur d’Euler Soit A un ensemble et + et × deux lois de composition interne sur A. On dit 0 0 . Soient A,A deux anneaux. Une application f : A → A est dite morphisme Soit n ∈ N∗ , on note ϕ(n) = Card U Z . que (A, +, ×) a une structure d’anneau lorsque : d’anneaux si: nZ L’application ϕ est appelée l’indicateur d’Euler • (A, +) est un groupe abélien d’élément neutre 0A ; dit le neutre de A • f (1A ) = 1A0 ; • × est associative, distributive par rapport à + et elle admet un élément Calcul de ϕ neutre 1A ; dit l’unité de A • ∀(x, y) ∈ A2 : f (x + y) = f (x) + f (y) et f (xy) = f (x)f (y). 1. Si m ∧ n = 1, alors ϕ(mn) = ϕ(m)ϕ(n) Si de plus f est bijective, on parle d’isomorphisme d’anneaux 2. Soit p un nombre premier et k ∈ N∗ , alors Si de plus × est commutative, on dit que (A, +, ×) est un anneau commutatif. Même définition que morphisme de corps. ϕ(pk ) = pk − pk−1 Anneau intègre Kerf = f −1 ({0A0 }) et Im(f ) = f (A). r Y ki 3. Si n = pi est la décomposition en facteurs premiers de l’entier n. Un anneau (A, +, ×) est dit intègre s’il est commutatif et f est injective ssi Kerf = {0A } i=1 Alors r r ∀a, b ∈ A, a × b = 0 ⇒ a = 0 ou b = 0 Lemme de Chinois Y Y 1 ϕ(n) = pki i − pki i −1 =n 1− . . . pi Soit m, n ∈ N∗ tels que m ∧ n = 1, alors Z ' Z × Z i=1 i=1 Formules importantes mnZ mZ nZ Soit a, b deux éléments d’un anneau A tels que ab = ba. Alors pour tout n ∈ N Théorème d’Euler Xn Propriété Soit n un entier strictement positif et a un entier premier avec n, alors aϕ(n) ≡ 1 n • Formule de binôme de Newton: (a + b) = Cnk ak bn−k Les images, directe et réciproque, d’un sous-anneau par un morphisme (mod n). k=0 d’anneaux est un sous-anneau Si n est premier on retrouve le théorème de Fermat n X • Formule de factorisation: an+1 − bn+1 = (a − b) ak bn−k k=0 I DÉAUX D ’ UN ANNEAU COMMUTATIF A LGÈBRES Groupes des unités Idéal Algèbre Soit (A, +, ×) un anneau. U (A) l’ensemble des éléments inversibles muni de × est un groupe appelé groupe des inversibles. On appelle idéal d’un anneau commutatif A tout sous-groupe additif I de A Soit un corps commutatif K et un ensemble A muni de deux lois de composi- tion interne +, × et d’une loi de composition externe ".". On dit que (A, +, ×, .) vérifiant la propriété d’absorption : ∀(a, b) ∈ A × I, ab ∈ I est une algèbre sur K si et seulement si : Corps 1. (A, +, .) est un K-espace vectoriel; (K, +, ×) est corps si, et seulement, si : Propriété 2. (A, +, ×) est un anneau ; • (K, +, ×) est un anneau commutatif; Soit I un idéal de A. Alors I = A ⇐⇒ 1A ∈ I ⇐⇒ U(A) ∩ I 6= ∅ 3. ∀x, y ∈ A, ∀α ∈ K, α.(x × y) = (α.x) × y = x × (α.y) • U (K) = K∗ = K \ {0} Les seuls idéaux d’un corps K sont K et {0}.
Tout corps est un anneau intègre Images d’un idéal Sous-algèbre
• L’image réciproque (directe ) d’un idéal par un morphisme d’anneaux Soit (A, +, ×, .) une K-algèbre et B ⊂ A. On dit B est une sous-algèbre de A si, L’ensemble Z/nZ (surjectif) est un idéal et seulement, si . 1. 1A ∈ B • Z , +, × est un anneau commutatif. • Le noyau d’un morphisme d’anneaux est un idéal nZ . 2. ∀x, y ∈ B, ∀α, β ∈ K αx + βy ∈ B • U Z = {x, x ∈ [[0, n − 1]] et x ∧ n = 1} 3. ∀x, y ∈ B, x × y ∈ B . nZ Idéal engendré par une partie • Z , +, × est un corps si et seulement si n est premier; Soit S une partie d’un anneau A. On appelle idéal engendré par S Alors munie des lois restreintes, B est une K-algèbre. nZ l’intersection de tous les idéaux de A contenant S: c’est donc le plus petit idéal (au sens de l’inclusion) de A contenant S. Morphisme d’algèbres Sous-anneau Soient (A, +, ×, .) et (A0 , +, ×, .) deux K-algèbres. On dit f : A → A0 est un Soit (A, +, ×) un anneau. Un sous-ensemble B de A est dit sous-anneau de A Idéal principal morphisme d’algèbres si et seulement si: si, et seulement, si L’idéal qui engendré par un singleton {a} est dit principal: aA = {ab | b ∈ A} • 1A ∈ B 1. f (1A ) = 1A0 • Pour x, y ∈ B, x − y ∈ B et x × y ∈ B Les idéaux de Z 2. ∀x, y ∈ A, ∀α, β ∈ K, f (αx + βy) = αf (x) + βf (y) Auquel cas B muni des lois restreintes est un anneau Soit I un idéal de Z, alors il existe un unique n ∈ N tel que I = nZ. 3. ∀x, y ∈ A, f (x × y) = f (x) × f (y) En conséquence pour tous a, b ∈ Z, alors • aZ + bZ = pgcd(a, b)Z. Un morphisme d’algèbres est à la fois une application linéaire et un mor- Sous-corps • aZ ∩ bZ = ppcm(a, b)Z. phisme d’anneaux Soient (K, +, ×) un corps. On dit qu’une partie L de K est un sous-corps de K si et seulement si : Les idéaux de K[X] • 1K ∈ L Tout idéal I de K[X] peut s’écrire de façon unique sous la forme : P K[X] avec P ∈ K[X] normalisé. En conséquence pour tous P, Q ∈ K[X] C ONTACT I NFORMATION • Pour x, y ∈ L, x − y ∈ L et x × y ∈ L • ∀x ∈ L \ {0}, x−1 ∈ L • P K[X] + QK[X] = pgcd (P, Q) K [X]; Web www.elamdaoui.com • P K[X] ∩ QK[X] = ppcm (P, Q) K [X]. Email elamdaoui@gmail.com Auquel cas L muni des lois restreintes est un corps Phone 06 62 30 38 81 Page: 02