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Loukilia
Lycée ibn toufail 2BACSM
Oued-zem
Résumé de cours
Structures algébriques
2.Définition
E×E → E
Toute application f : est une loi de composition interne sur E.
(x, y) 7→ f (x, y)
On note f (x, y) par x ∗ y ou xT y......
On dit que l’ensemble E muni d’une loi de composition interne ∗ et on écrira (E, ∗).
L’addition et la multiplication des nombres sont des lois de composition interne dans
N, dans Z, dans Q, dans R, dans C mais pas dans [−2; 2] par exemple.
L’addition et la multiplication des fonctions dans F(A, C) sont des lois de compostion
interne (A étant un ensemble non vide). En particulier l’addition et la multiplication des
suites sont des lois de composition interne dans F(N, C).
Soit E un ensemble non vide dans F(E, E), la composition des applications (dite loi ◦)
est une loi de composition interne.
L’addition et la multiplication des nombres dans N, Z, Q, R,C sont associative et com-
mutatives.
L’addition et la multiplication des fonctions dans F(A, C) (A étant un ensemble non
vide) sont associative et commutatives.
Dans (F(E, E), ◦), la loi associative mais non commutative en génèral.
Dans (Z, +), (Q, +), (R, +),(C, +), chaque élèment possède un opposé, mais pas
dans (N, +).
Dans (Q∗ , ×), (R∗ , ×),(C∗ , ×) , chaque élèment possède un inverse, mais pas dans
(Z∗ , ×).
Dans F((A, C), +) chaque fonction possède un opposé.
Dans F((A, C), ×), seules les fonctions qui ne s’annulent jamais ont un inverse.
5.Exemple :
6.Application :
x+y
Soit E =] − 1; 1[. pour x, y ∈ E on pose x ∗ y = 1+xy
. Montrer que l’on définit ainsi
une loi de composition interne dans E.
7.Application :
x+y
Soit E =] − 1; 1[. pour x, y ∈ E on pose x ∗ y = 1+xy
. Montrer que l’opèration ∗ est
associative et commutative .
8.Application :
x+y
Soit E =] − 1; 1[. pour x, y ∈ E on pose x ∗ y = 1+xy
. Montrer qu’il y a un élèment
neutre pour cette opération.
10. Proposition
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11.Exemple
S = {z ∈ C||z| = 1}
S est stable de (C, ×)
S n’est pas stable de (C, +)
12.Morphisme
13.Exemple
ln : (]0; +∞[, ×) → (R, +) et exp : (R; +) → (]0; +∞[, ×) sont des morphismes
14.Le groupe
∗ associative
(G, ∗) un groupe ⇔ ∗ possède un élèment neutre
∗ tout élèment de G doit avoir un symètrique dans G
15.Exemple :
(Z, +), (Q, +), (R, +),(C, +), (Q∗ , ×), (R∗ , ×),(C∗ , ×) sont des groupes abéliens.
(N, +) et (Z∗ , ×) ne sont pas des groupes. (F(I, C) est un groupe abéliens pour l’ad-
dition des fonctions (ou les suites si I = N).
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16.Application :
17. Le sous-groupe
18.Remarque :
Soit (G, ∗) un groupe et H une partie stable de (G, ∗), on dit que (H, ∗) est un sous-
groupe de (G, ∗) si et seulement si (H, ∗) est un groupe.
19. Exemples :
{e} et G des sous-groupe de (G, ·), ils sont appelés sous-groupe triviaux de (G, ·).
Si (H, ·) est un groupe inclus dans (G, ·) pour la même loi, alors H est un sous-groupe
de G.
L’ensemble des entiers pairs est un groupe additif, car c’est un sous groupe de (Z, +).
Z[i] = {a + ib|a, b ∈ Z} est un sous-groupe de (C, +).
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21. Exemples :
(R3 , +),(R3 , ×),(R, +),(R3 , +),(Q∗ , ),(Z, +), (M2 (R), +),(M3 (R), +), (Z/nZ, +) sont des
groupes.
22. Anneau :
(A, ∗) groupe commutatif
(A, ∗, T ) un anneau ⇔ T associative
distributive sur ∗
T
(
xT (y ∗ z) = (xT y) ∗ (xT z)
On dit que la loi T est distributive sur ∗ ⇔ ∀x, y, z ∈ A
(y ∗ z)T x = (yT x) ∗ (zT x), .
Soit (A, ∗, T ) un anneau.
Si T commutative alors (A, ∗, T ) est un anneau commutatif.
Si T possède un élèment alors (A, ∗, T ) est un anneau unitaire.
23. Exemples :
25.Application :
Pn Pn
Si x ∈ A, simplifier (1 − x) k=0 xk et (1 + x) k=0 (−1)
k k
x .
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26.L’anneau intègre :
27.Exemples :
• Les anneaux (C, +, ×), (R, +, ×), (Z, +, ×) sont des anneaux intègres.
• (M2 (R), +, ×) n’est pas intègre.
28.Corps
29. Exemples :
(R, +, ×), (Q, +, ×), (C, +, ×) sont des corps commutatifs mais (Z, +, ×) n’est pas
un corps Q est un corps de R qui est lui-meme un sous-corps de C.
Q[i] = {a + ib/a, b ∈ Q} est un sous-corps de (C, +, ×) .
Q[i] = {a + ib/a, b ∈ Q} est un sous-corps de R.
30.Remarque :
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