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26/05/2023 13:49 Résumé de cours : groupes, anneaux, corps

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Résumé de cours : groupes, anneaux, corps


Loi de composition interne
Soit Eun ensemble. On appelle loi de composition interne sur E toute application
f : E × E → E . En général, au lieu de noter f (x, y), on note de façon additive x + y ou de façon

multiplicative x ⋆ y. Un ensemble E muni d'une loi de composition interne ⋆ s'appelle un magma,


et on le note (E, ⋆).

Exemples :
L'addition, la multiplication sont des lois de composition interne sur N, Z, R, Q, C.
L'addition des matrices est une loi de composition interne dans M (R), le produit de deux
n,p

matrices est une loi de composition interne dans M (R). n

Si A est un ensemble et E = F (A) est l'ensemble de toutes les fonctions de A dans A, alors
la composition est une loi de composition interne sur E.
Si X est un ensemble, alors la réunion et l'intersection sont des lois de composition interne sur
P(X), l'ensemble des parties de X.

Soit (E, ⋆) un magma. On dit que ⋆ est

associative si pour tous x, y, z ∈ E, x ⋆ (y ⋆ z) = (x ⋆ y) ⋆ z.


commutative si pour tous x, y ∈ E, x ⋆ y = y ⋆ x.

Si (E, ⋆) est un magma associatif, si x ∈ E et n ∈ N ∗


, on peut alors définir par récurrence
x
n
= x ⋆ x
n−1
. On note aussi nx quand la loi est notée +.

On dit que e est un élément neutre pour le magma (E, ⋆) si, pour tout x ∈ E, x ⋆ e = e ⋆ x = x.
Si un tel élément neutre existe, il est unique et on l'appelle l'élément neutre de (E, ⋆). On le note
souvent 0 si la loi est notée +, ou 1 si la loi est notée ×.
E E

Lorsque le magma (E, ⋆) possède un élément neutre e, on dit que x ∈ E est inversible s'il
existe y ∈ E tel que x ⋆ y = e.

Proposition : Soit (E, ⋆) un magma dont la loi est associative, x, y ∈ E inversibles. Alors

x admet un unique inverse, que l'on note x −1


ou −x.
x est inversible, d'inverse x.
−1

x ⋆ y est inversible, d'inverse y


−1 −1
⋆ x .

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si z , z sont dans E tels que x ⋆ z = x ⋆ z


1 2 1 2, alors z = z .
1 2

pour n ∈ N , x est inversible, d'inverse (x


∗ n −1
) , que l'on note x
n −n
.

Soit (E, ⋆) un magma. Une partie F ⊂ E est stable par ⋆ si, pour tous x, y ∈ F , x ⋆ y ∈ F.

L'ensemble (F , ⋆) est alors un magma.

Groupe
On appelle groupe un magma associatif qui possède un élement neutre et tel que tout élément
est inversible. Un groupe est donc un ensemble G muni d'une loi de composition interne ⋆ telle
que

pour tous x, y, z ∈ G, x ⋆ (y ⋆ x) = (x ⋆ y) ⋆ z;
il existe e ∈ G tel que, pour tout x ∈ G, x ⋆ e = e ⋆ x = x;
pour tout x ∈ G, il existe y ∈ G tel que x ⋆ y = y ⋆ x = e.

Le groupe est dit commutatif si la loi ⋆ est commutative.

Exemple :

, (Q, +), (R, +), (C, +) sont des groupes.


(Z, +)

(Q , ×), (Q , ×), (R , ×), (R , ×), (C , ×) sont des groupes.


∗ ∗ ∗ ∗ ∗
+ +

notant U = {z ∈ C :  |z| = 1} et pour n ≥ 1, U = {z ∈ C :  z = 1} alors (U, ×) et (U , ×)


n
n
n

sont des groupes.


Si X est un ensemble et S = {f : X → X bijective}, alors (S , ∘) est un groupe, appelé
X X

groupe des permutations de X.

Proposition et définition : Soit (G , ⋆) et (G 1 2, ⋆) deux groupes. Alors on munit G 1 × G2

d'une structure de groupe en posant

(x1 , x2 ) ⋆ (y1 , y2 ) = (x1 ⋆ y1 , x2 ⋆ y2 ).

On appelle alors (G 1 × G2 , ⋆) le groupe produit de G et G . 1 2

Soit (G, ⋆) un groupe. Une partie H de G est appelée un sous-groupe de G si H est stable par
⋆ et si (H , ⋆) est lui-même un groupe.

Exemple : (Z, +) est un sous-groupe de (R, +), (U, ×) est un sous-groupe de (C, ×).

Proposition (caractérisation des sous-groupes) : Une partie H de G est un sous-groupe


de G si et seulement si :

H est non-vide;
H est stable par passage au produit : pour tous x, y ∈ H , alors x ⋆ y ∈ H ;
H est stable par passage à l'inverse : pour tout x ∈ H , alors x ∈ H . −1

Soit (G, ⋆) et (H , ×) deux groupes. Une application f : G → H est un morphisme de groupe


si pour tous x, y ∈ G, on a f (x ⋆ y) = f (x) × f (y).

Proposition : Soit f : G → H un morphisme de groupes. Alors :

l'image directe d'un sous-groupe de G est un sous-groupe de H ;


l'image réciproque d'un sous-groupe de H est un sous-groupe de G;

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f (eG ) = eH .
pour tout x ∈ G, f (x −1
) = (f (x))
−1
.

On appelle noyau du morphisme f : G → H le sous-groupe de G


−1
ker(f ) = f (eH ) = {x ∈ G :  f (x) = eH }.

On appelle image du morphisme f : G → H le sous-groupe de H

Im(f ) = f (G) = {f (x) :  x ∈ G}.

Proposition : Un morphisme de groupes f : G → H est

injectif si et seulement si ker(f ) = {e }; G

surjectif si et seulement si Im(f ) = H .

On dit que le morphisme f : G → H est un isomorphisme si f est bijective.

Proposition : Soit f : G → H un isomorphisme de groupes. Alors f −1


est un (iso)morphisme
de H sur G.

Anneaux
On appelle anneau la donnée d'un ensemble A et de deux lois de composition interne notées +
et × sur A vérifiant les propriétés suivantes :

1. (A, +) est un groupe abélien dont le neutre sera noté 0 ; A

2. La loi × est associative : pour tous a, b, c ∈ A, a × (b × c) = (a × b) × c;


3. la loi × possède un élément neutre noté 1 ; A

4. la loi × est distributive par rapport à la loi +, c'est-à-dire que pour tout a, b, c ∈ A, on a

a × (b + c) = a × b + a × c et (b + c) × a = b × a + c × a.

Lorsque la loi × est commutative, on dit que l'anneau est commutatif.

Exemples : (Z, +, ×), (R, +, ×), (C, +, ×) sont des anneaux commutatifs. (Mn (R), +, ×) est un
anneau qui n'est pas commutatif.

Règles de calculs dans un anneau : soit A un anneau, et a, b ∈ A. Alors

a × 0A = 0A × a = 0A ;
pour tout n ∈ Z, n(ab) = (na)b = a(nb);
(−a)(−b) = ab;

si a et b commutent,
n n−1
n
n k n−k n n k n−1−k
(a + b) = ∑ ( )a b  et a − b = (a − b) ∑ a b .
k
k=0 k=0

Dans un anneau A, tous les éléments a ∈ A n'admettent pas forcément d'inverse pour la loi ×.
Lorsque c'est le cas, on dit que a est inversible et on note son inverse a . L'ensemble des −1

éléments inversible de l'anneau est noté U (A). C'est un groupe pour la loi ×.

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Si A est un anneau et B est une partie de A, on dit que B est un sous-anneau de A si B est
stable pour les lois + et × et si B munit des lois + et × est un anneau.

Proposition (caractérisation des sous-anneaux) : Une partie B de l'anneau A est un sous-


anneau de A si et seulement si :

1A ∈ B ;
pour tous a, b ∈ B, a − b ∈ B;
pour tous a, b ∈ B, a × b ∈ B.

Soit A, B deux anneaux. Une application f : A → B est un morphisme d'anneaux si les


conditions suivantes sont vérifiées :

1. f (1 ) = 1 ;
A B

2. pour tous a, b ∈ A, on a f (a + b) = f (a) + f (b);


3. pour tous a, b ∈ A, on a f (a × b) = f (a) × f (b).

Lorsque f est bijective, on parle d'isomorphisme d'anneaux. Remarquons que pour un


morphisme d'anneaux f : A → B, on a toujours f (0 ) = 0 et f (na) = nf (a), avec n ∈ Z et
A B

a ∈ A.

Corps
Un anneau A est intègre s'il est commutatif, et si l'équation a × b = 0 entraîne a = 0 ou b = 0.

Exemples : Z , R et C sont des anneaux intègres. En revanche, pour n ≥ 2 , Mn (R) n'est pas
intègre.

Un corps est un anneau commutatif dans lequel tout élément non nul est inversible.

Exemples : R et C sont des corps. En revanche, Z n'est pas un corps et pour n ≥ 2, M n (R) n'est
pas un corps.

Une partie L d'un corps K est un sous-corps de K si c'est un sous-anneau de K tel que, pour
tout x ∈ L, x ≠ 0, alors x −1
∈ L. L est alors un corps pour les lois induites par celles de K.

Groupes, anneaux, corps ➕


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