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PARTIE I: Loi de composition interne:

1) Loi de composition interne

Définition :
On appelle LCI toute application f de E × E dans E.
f (x, y) s’appelle le composé de x et y dans cet ordre pour tout x, y de E.
Notation :
On note f (x, y) souvent par x + y, x × y, x Ty, x ⊥ y ou x ∗ y . . . et si E est muni d’une LCI ∗ notée (E, ∗).
Exemples :

1 La somme et le produit usuels sont des LCI dans chaque ensemble des ensembles N, Z, Q, R et C.
On note (E, +) et (E, ×) pour E ∈ {N, Z, Q, R, C}

2 Soit I un intervalle de R et F (I, R) l’ensemble des fonctions définies sur I et à valeurs réelles.
La somme et le produit dans F (I, R) sont des LCI telles que Pour tous x de I et f et g de F (I, R), on a :
(f + g)(x) = f (x) + g(x) et (f × g)(x) = f (x) × g(x)
On note (F (I, R), +) et (F (I, R), ×).

3 Soit n ∈ N \{1}. On a (Z/nZ, +) et (Z/nZ, ×) telles que : x̄ + ȳ = x + y et x̄ × ȳ = x × y

2) Les matrices carrées

Définition :
Soit n ∈ N∗ , on appelle matrice tableau de dimensions n × n sous la forme :
 carrée réelle d’ordre n tout
a11 a12 · · · a1n
 a21 a22 · · · a2n 
 · · · · · ·  ; a ∈ R, ∀i, j ∈ {1, 2, . . . , n}.
 · · · · · ·  ij
· · · · · ·
an1 · · · · ann
En particulier : n  o
M2 (R) = a b ; (a, b, c, d) ∈ R4
c d
( ! )
a b c
M3 (R) = d e f ; (a, b, c, d, e, f, g, h, i) ∈ R9
g h i

3) Partie stable pour une LCI - Loi induite

Définition 1 :
Soient (E, ∗) et H une partie de E.
On dit que H est une partie stable pour ∗ si pour tous x et y de H on a : x ∗ y ∈ H.
Définition 2 :
Soit H une partie stable de (E, ∗).
L’application g : H × H → H, (x, y) 7→ x ∗ y est une LCI dans H et elle s’appelle la loi induite de ∗ qui est définie sur E.

4) Propriétés d’une LCI

Soit (E, ∗).

■ Associativité : on dit que ∗ est associative ssi ∀x, y, z ∈ E; (x ∗ y) ∗ z = x ∗ (y ∗ z).


■ Commutativité : on dit que ∗ est commutative ssi ∀x, y ∈ E; x ∗ y = y ∗ x.
■ L’élément neutre : on dit que ∗ possède un élément neutre e ssi ∀x ∈ E; x ∗ e = e ∗ x = x.(unicité)
■ Le symétrique d’un élément : on suppose que ∗ possède un élément neutre e dans E. On dit que x de E a un
symétrique dans (E, ∗) ssi il existe x′ de E tel que x ∗ x′ = x′ ∗ x = e.(unicité si ∗ est associative )
n
■ Un élément simplifiable : on dit que a est régulier dans (E, ∗) ssi : ∀(x, y) ∈ E 2 : x ∗a=y∗a⇒x=y
a∗x=a∗y ⇒x=y .
■ Un élément absorbant : on dit que a est absorbant dans (E, ∗) ssi ∀x ∈ E : x ∗ a = e et a ∗ x = e.

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5) Morphisme

Définitions :
Soient (E, ∗) et (F, T).

1 Toute application f : E → F telle que : f (x ∗ y) = f (x) T f (y) pour tout (x, y) de E s’appelle un morphisme de
2

(E, ∗) dans (F, T) (aussi appelé homomorphisme).

2 Si de plus f est bijective alors f s’appelle un isomorphisme de (E, ∗) dans (F, T).

3 Tout morphisme de (E, ∗) dans (E, ∗) s’appelle un endomorphisme.

4 Tout endomorphisme bijectif s’appelle un automorphisme.

Propriétés :
Soit f un morphisme de (E, ∗) dans (F, T).

1 f (E) est une partie stable de (F, T).

2 Si ∗ est associative dans E alors T est associative dans f (E).

3 Si ∗ est commutative dans E alors T est commutative dans f (E).

4 Si e est l’élément neutre de (E, ∗) alors f (e) est l’élément neutre de (f (E), T).

5 Si ∗ admet un élément neutre dans E et x est le symétrique de x dans (E, ∗) alors f (x) est symétrisable dans (f (E), T)
et son symétrique est f (x′ ).

Remarques :
Soit f un morphisme de (E, ∗) dans (F, T).

1 f transmit les propriétés de ∗ dans E à T dans f (E).

2 Si f est surjectif alors f (E) = F . Donc f transmit les propriétés de ∗ dans E à T dans F .

PARTIE II : Groupe - Anneau - Corps

1) Le groupe

Définition :
Soit G un ensemble non vide et soit (G, ∗). On dit que (G, ∗) est un groupe si :

1 La loi ∗ est associative.

2 La loi ∗ admet un élément neutre dans G.

3 Tout élément de G a un symétrique dans (G, ∗).

Si de plus ∗ est commutative, on dit que (G, ∗) est un groupe commutatif (ou abélien).
Si G contient un nombre fini d’éléments on dit que (G, ∗) est un groupe fini.
Propriétés :
Soit (G, ∗) un groupe et e son élément neutre.

1 Chaque élément de G a un unique symétrique x dans (G, ∗).
′ ′ ′
2 Pour tous x et y de G on a : (x ∗ y) = y ∗ x .

3 Tout élément de G est simplifiable.



4 Soient a, b ∈ G. L’équation a ∗ x = b admet une unique solution dans G. Cette solution est x = a ∗ b.

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2) Sous groupe

Définition :
Soient (G, ∗) un groupe et H une partie non vide de G.
On dit que (H, ∗) est un sous-groupe de (G, ∗) si (H, ∗) est un groupe.
Proposition :
( (
1)H 6= ∅ et H ⊂ G 1)H 6= ∅ et H ⊂ G
(H, ∗) est un sous-groupe de (G, ∗) ⇔ 2)H est stable par ∗ ⇔ 2)∀(x, y) ∈ H 2 , x ∗ y ∈ H
3)H est stable par passage au symétrique 3)∀x ∈ H, x′ ∈ H,

1)H 6= ∅ et H ⊂ G

2)∀(x, y) ∈ H 2 , x ∗ y ′ ∈ H

3) Morphismes de groupes

Proposition :
Soient (G, ∗) et (K, T) deux groupes et f est un morphisme de (G, ∗) dans (K, T)

1 Si e est l’élément neutre de (G, ∗) alors f (e) = e est l’élément neutre de (K, T).

2 (f (G), T) est un groupe.

3 Si de plus (G, ∗) est un groupe abélien alors (f (G), T) est groupe abélien.

4) Anneau

Définition :
Soit A un ensemble non vide.
Supposons que A est muni de deux LCI ∗ et T 
On dit que T est distributive sur ∗ ssi ∀(x, y, z) ∈ A3 ; (1) : x T(y ∗ z) = (x Ty) ∗ (x Tz)
(2) : (y ∗ z)Tx = (y Tx) ∗ (z Tx)
Remarque :
Si T est commutative alors l’une des (1) et (2) suffit.
Définition :
Supposons que A est muni de deux LCI ∗ et T.
(
1)(A, ∗) est une groupe abélien.
1 On dit que (A, ∗, T) est un anneau ssi 2)T est associative dans A.
3)T est distributive sur ∗

2 On dit que (A, ∗, T) est un anneau unitaire si (A, ∗, T) est un anneau et T possède un élément neutre.

3 On dit que (A, ∗, T) est un anneau commutative si (A, ∗, T) est un anneau et T est commutative.

Exemple :
(R, +, ×) est un anneau commutatif unitaire.
Proposition :
Soit (A, ∗, T) un anneau unitaire. On a, pour tout (x, y) ∈ A, les propriétés suivantes :

1 0A Tx = x T0A = 0A . 3 (−x)Ty = x T(−y) = −(x Ty).

2 (−1A ) Tx = x T (−1A ) = −x. 4 (−x)T(−y) = x Ty

Définition :
Soit (A, ∗, T) un anneau et x ∈ A\ {0A }.
On dit que x est un diviseur de zéro dans l’anneau A si il existe y ∈ A\ {0A } tel que : x Ty = 0A ou y Tx = 0A .
Remarque :

Un anneau (A, ∗, T) n’admet aucun diviseur de zéro veut dire que : ∀(x, y) ∈2 A : x Ty = 0A ⇔ x = 0A ou y = 0A
Définition :
On dit qu’un anneau (A, ∗, T) est intègre s’il n’est pas réduit à zéro et n’admet aucun diviseur de zéro.

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Proposition :
Soit (A, ∗, T) un anneau et x ∈ A.
Si x est inversible dans (A, T), alors x n’est pas un diviseur de zéro dans l’anneau (A, ∗, T).

5) Corps

Définition :
On appelle corps tout anneau unitaire (K, ∗, T) non réduit à zéro tel que tout élément autre que zéro est inversible pour la
loi T.
Un corps est dit commutatif si la deuxième loi est commutative.
Exemples :
(Q, +, ×), (R, +, ×) et (C, +, ×) sont des corps commutatifs.
Proposition :
Soit (K, ∗, T) un ensemble muni de deux LCI. (
(1)(K, ∗) est un groupe commutatif.
(K, ∗, T) est un corps ssi on a les trois axiomes : (2) (K\ {0K } , T) est un groupe.
(3) La loi T est distributive par rapport à la loi ∗ .
Proposition :
Soit (K, ∗, T) un corps. On a les propriétés suivantes :

1 Tout élément de K\ {0K } est régulier pour T.

2 (K, ∗, T) est un anneau intègre.



3 Pour tous (a, b) ∈ K\ {0K } × K, on a : a Tx = b ⇔ x = a Tb et x Ta = b ⇔ x = b Ta′ .

PARTIE III : Espace vectoriel

1) Loi de composition externe - Espace vectoriel

Définition :
Soient K un corps et E un ensemble.
Toute application de K × E dans E s’appelle une loi de composition externe (L.C.E) de K sur E.
Si λ ∈ K et x ∈ E, on note en général l’image de (λ, x) par λ · x ou λx.
Remarque :
Dans de nombreux cas on prend K = R ou K = C
Dans la suite on prend K = R.
Définition :
Un espace vectoriel réel ( ou R-espace vectoriel ) est un triplet (E, +, ·) dans lequel E est un ensemble non vide muni :

1 d’une LCI notée "+", telle que (E, +) est groupe commutatif d’élément neutre 0E .

2 d’une L.C.E de R sur E appelé produit externe ou le produit par un scalaire notée "." et possèdent les propriétés suivantes
 
: ∀(λ, µ) ∈ R2 ∀(x, y) ∈ E 2
a (λ+µ)·x = λ·x+µ·x. b λ·(x+y) = λ·x+λ·y c (λµ) · x = λ · (µ · x). d 1 · x = x.

Notation :
Les éléments d’un espace vectoriel sont appelés des vecteurs. En absence d’informations sur la nature de ces éléments, on les
note par ⃗·(⃗
x, ⃗
a, . . .). Avec cette notation la définition précédente devient:
Définition :
Un espace vectoriel réel ( ou R-espace vectoriel ) est un triplet (E, +, ·) dans le quel E est un ensemble non vide muni :


1 d’une LCI notée "+", telle que (E, +) est groupe commutatif d’élément neutre 0E .

2 d’une L.C.E de R sur E appelé produit externe ou le produit par un scalaire notée "." et possèdent les propriétés suivantes
 
: ∀(λ, µ) ∈ R2 ∀(⃗ ⃗) ∈ E 2
x, y
a (λ+µ)·⃗
x = λ·⃗
x +µ·⃗
x b λ·(⃗
x +⃗
y ) = λ·⃗
x +λ·⃗
y. c (λµ) · ⃗
x = λ · (µ · ⃗
x) d 1·⃗
x=⃗
x

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Proposition :
Soit (E, +, ·) un R-e.v. Alors :

1 Tout vecteur de E est un élément régulier (simplifiable) dans (E, +).




x ∈ E, on a : 0 · ⃗
2 Pour tout ⃗ x= 0.

− −

3 Pour tout λ ∈ R, on a : λ · 0 = 0 .

− −

x) ∈ R × E, on a : λ · ⃗
4 Pour tout (λ, ⃗ x = 0 ⇔ λ = 0 ou ⃗
x= 0.

Proposition :
Soit (E, +, ·) un R-e.v. Alors :

x) ∈ R × E, on a: (−λ) · ⃗
1 Pour tout (λ, ⃗ x = λ · (−⃗
x) = −(λ · ⃗
x).

2 Pour tout (⃗ v ) ∈ E 2 , l’équation ⃗


u, ⃗ x+u
⃗ =⃗
v admet une unique solution qu’est x = ⃗
v + (−⃗ v−u
u) = ⃗ ⃗

3 Pour tout (λ, µ), (⃗ ⃗ ) ∈ R2 × E 2 , on a: λ · (⃗


x, y x−y
⃗) = λ · ⃗
x−λ·y
⃗ et (λ − µ) · ⃗
x=λ·⃗
x−µ·⃗
x

2) Sous-Espace vectoriel

Définition :
Soit (E, +, ·) un R-e.v. On dit que F est un sous-espace vectoriel de E si :

1 F 6= ∅ et F ⊂ E. 3 F est stable par le produit externe.

2 F est stable par l’addition. 4 (F, +, ·) un R-e.v.

Exemples :

− →

1 { 0 } et E sont des sous-espaces de E.{ 0 } est appelé le sous-espace nul de E.


⃗ ∈ E\{ 0 }, alors R⃗
2 Si u u = {λ · u
⃗ /λ ∈ R} est un sous-espace vectoriel de E, appelé la droite vectorielle dirigé par u
⃗.

Proposition :
Soient (E, +, ·) un R-e.v. et F une partiede E. On a :
F 6= ∅  
(F est un sous-espace vectoriel de E) ⇔ ∀(λ, µ) ∈ R2 ∀(⃗ ⃗) ∈ E 2 : λ · ⃗
x, y x+µ·y
⃗ ∈ F.

3) Familles libres ou génératrices - Bases

Combinaisons linéaires

Définition :
Soient −
→, −
x → −

1 x2 , . . . , xn n vecteurs d’un R-e.v. (E, +, ·) avec n ∈ N

on appelle combinaison linéaire des vecteurs x1 , x2 , . . . , xn (ou combinaison linéaire de la famille −



→ −
→ −
→ →, −
x → →

1 x2 , . . . , xn tout
X
i=n
vecteur de la forme : λi · −

xi = λ1 · −
→ + ... + λ · −
x1 n xn
→ avec λ , . . . , λ ∈ R
1 n
i=1
Les réels λ1 , . . . , λn sont appelés les coefficients de cette combinaison linéaire.

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Familles libres - Familles liées

Définition :
Soient −
→, −
x → −

1 x2 , . . . , xn n vecteurs d’un R-e.v. (E, +, ·) avec n ∈ N


→ −→ −→
1 On dit que la famille x1 , x2 , . . . , xn est libre de E si pour tous (λ1 , . . . , λn ) ∈ R on a :
n

X
n


λi · →

xi = 0 ⇒ λ 1 = . . . = λ n = 0
i=1

Dans ce cas, on dit que les vecteurs −


→, −
x → −

1 x2 , . . . , xn sont linéairement indépendants.

2 Toute famille, qui n’est pas libre, est dite une famille liée.


Autrement, il existe une combinaison linéaire de cette famille de coefficients non tous nuls qui vaut 0 . Dans ce cas,

→ −
→ −

on dit que les vecteurs x1 , x2 , . . . , xn sont linéairement dépendants.

Proposition :
Soit E un R-e.v.


1 La famille (⃗ x 6= 0 .
x) est libre si et seulement si ⃗

2 Les éléments d’une famille libre sont deux à deux distincts.

3 Toute sous famille d’une famille libre est libre.

4 Toute famille contenant une sous famille liée est liée.

5 Une famille est liée si et seulement si l’un de ces vecteurs s’écrit comme combinaison linéaire des autres vecteurs.

Familles génératrices

Définition :
Soient −
→, −
x → −

1 x2 , . . . , xn n vecteurs d’un R-e.v. (E, +, ·) avec n ∈ N

x) est engendré par la famille −


→, − → →

1 On dit que (⃗ x 1 x2 , . . . , xn s’il peut s’écrire comme combinaison linéaire de cette
famille.
X
→
n

→ − → − x ∈ E) (∃ (λ1 , . . . , λn ) ∈ Rn ) λi · −

2 On dit que la famille x1 , x2 , . . . , xn est génératrice si : (∀⃗ : ⃗
x= xi
i=1
Dans ce cas, on dit que cette famille engendre E.

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Bases

Définition :
Soient − →, −
x → −

1 x2 , . . . , xn n vecteurs
 d’un R-e.v. (E, +, ·) avec n ∈ N∗

→ −
→ −→
La famille x1 , x2 , . . . , xn est dite base de E si elle est libre et génératrice. i.e
Xn
(∀⃗x ∈ E) (∃! (λ1 , . . . , λn ) ∈ Rn ) : ⃗ x= λi · −

xi
→
i=1
Dans ce cas, on note cette famille B et on écrit B = − →, −
x → −
1 x2 , . . . , xn .
λ1 , . . . , λn s’appellent les composantes (ou coordonnées) de ⃗ x dans la base B et on note ⃗ x (λ1 , . . . , λn )B .
Remarque :
Si un R-espace vectoriel admet une base B, alors cette base n’est pas unique ( 2B est aussi une base).
Proposition :
Soient R-e.v. (E, +, ·) et B = − →, −→ →
− ∗
x 1 x2 , . . . , xn avec n ∈ N une base de E.

1 Si ⃗ ⃗ (µ1 , . . . , µn )B et α ∈ R, alors
x (λ1 , . . . , λn )B et y

x+y
⃗ (λ1 + µ1 , . . . , λn + µn )B et α·⃗
x (αλ1 , . . . , αλn )B

2 Toutes les bases de E ont le même cardinal qu’on appelle la dimension de E noté dim E et on écrit dim E = n.

Proposition :
Soit R-e.v. (E, +, ·) et B une base de E.

1 Si dim E = 2 et B = (⃗i, ⃗j) :


Soit B ′ = (⃗ v (a′ , b′ )B ). Alors on a :
u(a, b)B , ⃗

a′ =
B est une base de E ⇔ B est génératrice de E ⇔ B est libre de E ⇔ a
′ ′ ′
6 0.
b b′

2 Si dim E = 3 et B = (⃗i, ⃗j, ⃗


k) :
Soit B ′ = (⃗ v (a′ , b′ , c′ )B , w
u(a, b, c)B , ⃗ ⃗ (a′′ , b′′ , c′′ )B ). Alors on a :

a a′ a′′
′ ′ ′
B est une base de E ⇔ .B est génératrice de E ⇔ B est libre de E ⇔ b b′ b′′ 6= 0.
c c′ c′′

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0530516157 SÉRIE D’EXERCICES Page 8 / 19

Exercice N◦ 1 2 a Montrer que la loi ∗ est commutative.


  b Montrer que la loi ∗ est associative.
On rappelle que C, +, × est un corps commutatif et que
  c Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre.
M2 (R), +, × est un anneau unitaire de zéro la matrice: d Montrer que (v2 , +, ∗) est un anneau commutatif uni-
   
taire.
O= 0 0 0
0 et d’unité la matrice I = 1 0 .
0 1
Soit ⋆ la loi de composition interne définie sur C par: ⃗ ∈ v2 \{0} . On note Eu
3 Soit u ⃗ = {λ⃗
u/λ ∈ R}.
Pour tout (x, y, a, b) ∈ R4 on a: a Montrer que (Eu ⃗ , +) est un sous-groupe du groupe
(x + yi) ⋆ (a + bi) = xa + (x2 b + a2 y)i (v2 , +).
1 a Montrer que la loi ⋆ est commutative sur C b Montrer que (Eu⃗ , +, ) est un sous-espace vectoriel de
(v2 , +; ).
b Montrer que la loi ⋆ est associative sur C c Montrer que : Eu⃗ stable pour ∗ .
c Montrer que la loi ⋆ admet un élément neutre e que ∗
l’on déterminera ⃗ ∗u
4 On suppose que (∃αϵR ) ; u ⃗ = α⃗
u.
x
d Soit (x, y) ∈ R⋆ × R. Montrer que le nombre com- On considère l’application : φ : R∗ 7→ Eu
⃗ x 7→ u
⃗.
1 y a
plexe x + yi admet le nombre complexe + 4i
x x a Montrer que φ est un isomorphisme de (R∗ , x) vers
comme symétrique pour la loi ⋆ ⃗ , ∗)
(Eu
2 On considère le sous-ensemble E de C définie par : b ⃗ , +, ∗) est un corps commutatif.
En déduire que (Eu
n o
E = x + yi / x ∈ R⋆+ ; y ∈ R Exercice N◦ 3
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
a Montrer que E est stable pour la loi ⋆ dans C (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire dont le zéro est la ma-
 
trice nulle 0 et dont l’unité est la matrice identique I et que
b Montrer que E, ⋆ est un groupe commutatif
(M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel réel.  
x y
Pour tout couple (x, y) ∈ R2 , on pose M (x, y) = 0 x
3 On considère le sous-ensemble G de E définie par : 
n o On considère l’ensemble E = M (x, y)/(x, y) ∈ R2 .
G = 1 + yi / y ∈ R
  1 Montrer que E est un sous-groupe du groupe (M2 (R), +).
Montrer que G est un sous-groupe de E, ⋆
2 a Montrer que E est un sous-espace vectoriel de l’espace
4 On considère l’ensemble : vectoriel (M2 (R), +, ·).
n   o b Montrer que dim E = 2.
x y
F = M (x, y) = 0 x / x ∈ R⋆+ ; y ∈ R
3 a Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×).
a Montrer que F est stable pour la loi × dans M2 (R) b Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif.
b Soit φ l’application définie par :
4 On définit sur M2 (R) la loi de composition interne ">" par:
φ : E 7−→ F  
y x2 Pour tout (x, y, x′ , y ′ ) ∈ R4 on a: M (x, y)>M (x′ , y ′ )
x + yi −→ M (x , y) =
2
x2 0 = M (x, y)>M (x′ , y ′ ) − M (y, 0)>M (y ′ , 0)
  Soit φ l’application de C∗ vers M2 (R) définie par:
Montrer que φ est un isomorphisme de E, ⋆ dans 
  ∀(x, y) ∈ R2 − {(0, 0)} ; φ(x + iy) = M (x, y).
F, × a Montrer que E est une partie stable de (E, >).
 
c En déduire que F, × est un groupe commutatif b Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
(M2 (R), ×)
c En déduire que (E ∗ , ×) est un groupe commutatif.
Exercice N◦ 2
5 a Montrer que la loi ">" est distributive par rapport à
On considère l’espace vectoriel de dimension 2, noté (v2 , +, )
⃗ ⃗
Soit (i, j) une base de v2 . la loi "+" dans E.
1 1 1 1 Montrer que (E, +, >) est un corps commutatif.
On pose − e1 = ⃗i + ⃗j et −
→ → b
e2 = ⃗ı − ⃗j.
2 2 2 2
Soit ∗ la loi de composition interne définie sur v2 par: Exercice N◦ 4
′ ′
Pour tout (x, y, x , y ) ∈ R on a:4
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
(x⃗ı + y⃗ȷ) ∗ (x′⃗ı + y ′⃗ȷ) = (xx′ + yy ′ )⃗ı + (xy ′ + yx′ ) ⃗
ȷ (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire dont le zéro est la ma-
trice nulle 0 et dont l’unité est la matrice identique I et que
1 a Montrer que (− →
e1 , −

e2 ) est une base de v2 . (M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel réel. Pour
  tout couple

→ →
− →
− →
− →
− →
− x −2y
b Vérifier que : e1 ∗ e1 = e1 , e2 ∗ e2 = e2 et (x, y) ∈ R , on pose M (x, y) =
2


− →
−  y x + 2y
e1 ∗ −
→e2 = − →e2 ∗ −
→e1 = 0 On considère l’ensemble E = M (x, y)/(x, y) ∈ R2

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1 Montrer que E est un sous-groupe du groupe ( M2 (R), +) 1 Montrer que E est un sous-groupe de (M3 (R), +).

2 a Montrer que E est un sous-espace vectoriel de l’espace 2 On définit sur M3 (R) la loi de composition interne "T " par:
vectoriel (M2 (R), +, ·).
Pour tout (a, b, c, d) ∈ R4 on a:
b On pose J = M (0, 1) . Montrer que (I, J ) est une
base de l’espace vectoriel réel (E, +, ·). M (a, b)T M (c, d) = M (a, b) × A × M (c, d)
a Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×) Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), T ).
3

b Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif. 3 On considère l’application φ de C vers E définie par:


4 Soit φ l’application de C vers M2 (R) définie par: ∀(x, y) ∈ R ; φ(x + iy) = M (x, y)
2

Pour tout (x, y) ∈ R2 − {(0, 0)} on a: Et on pose E ∗ = E − {M (0, 0)}.


 
φ(x + iy) = M (x + y, −y) = x−y +y 2y a Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
x−y (E, T ) et que φ (C∗ ) = E ∗ .
a Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers b En déduire que (E ∗ , T ) est un groupe commutatif
(M2 (R), ×) dont on déterminera l’élément neutre J .
b On pose E ∗ = E − {0}. Montrer que : φ (C∗ ) = E ∗
4 a Montrer que la loi T est distributive par rapport à la
c En déduire que (C∗ , ×) est un groupe commutatif.
loi + dans E.
5 Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif. b En déduire que (E, +, T ) est un corps commutatif.

Exercice N◦ 5
Exercice N◦ 7
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non
matrice identique I et que (M2 (R), +,·) est un espace vectoriel intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la
 matrice identique I et que (M3 (R), +, ·) est un espace vectoriel
réel. On pose I = 1 0 0 −3
0 1 ,J = 1 0 et pour tout

réel.
−3y Pour tout nombre complexe z = x + iy avec (x, y) ∈ R2 , on
couple (x, y) ∈ R2 , on pose M (x, y) = y x .  x + 2y 0 5y 
 x pose : M (z) = 0 1 0 .
On considère l’ensemble E = M (x, y)/(x, y) ∈ R 2
−y 0 x − 2y
1 Montrer que E est un sous-espace vectoriel de On considère l’ensemble E = {M (z)/z ∈ C}.
(M2 (R), +, ·) de dimension 2.
1 On définit sur E la loi de composition interne ∗ par:
2 a Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×) Pour tout z ∈ C et z ′ ∈ C on a:
b Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif uni- M (z) ∗ M (z ′ ) = M (z) + M (z ′ ) − M (0)
taire.

Montrer que (E, ∗) est un groupe commutatif.
3 On pose E = E −{M (0, 0)} et on considère l’application

φ de C vers E ∗ définie par :

2 On considère l’application φ de C vers E définie par:
  (∀z ∈ C); φ(z) = M (z) et on pose:
 y
∀(x, y) ∈ R ; φ(x + iy) = M x, √
2
E ∗ = E − {M (0, 0)}.
3
a Montrer que φ est un isomorphisme de (C∗ , ×) vers a Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
(E ∗ , ×). (E, ×) et que φ (C∗ ) = E ∗
b En déduire que (E ′′ , ×) est un groupe commutatif. En déduire que (E ∗ , ×) est un groupe commutatif.
 √ 
b
c Montrer que J 2017 = φ 31088 3 puis déterminer
3 En déduire que (E, ∗, ×) est un corps commutatif.
l’inverse de J 2017 dans (E ∗ , ×).

4 Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif. Exercice N◦ 8


On rappelle que ( C, +, × ) est un corps commutatif et
Exercice N◦ 6 (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la
(M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non matrice identique I et que (M3 (R), +, ·) est un espace vectoriel
intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la réel.
matrice identique I et que (M3 (R), +, ·) est un espace vectoriel On pose :
0 0 0 
réel.  1 0 0  ! A= 0 1 0 et pour tout couple (x, y) ∈ R2 :
a b −b 0 0 0
On pose A = 1 1 0 et M (a, b) = 0 0 0  x + y 0 −2y 
1 1 1 b −a a M (x, y) = 0 0 0
et pour tout couple (a, b) ∈ R2 . y
 0 x − y
On considère l’ensemble E = M (a, b)/(a, b) ∈ R2 . On considère l’ensemble E = M (x, y)/(x, y) ∈ R2 .

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Pour tout x ∈ R on pose : M (x) = 1−2x −x x
1 Montrer que E est un sous-groupe de (M3 (R), +). 1 + 2x .
  On considère l’ensemble E = {M (x)/x ∈ IR}.
2 Vérifier que: ∀(x, y) ∈ R
2
∀ (x, y ′ ) ∈ R2 on a: E est muni de la loi de composition interne ”T ” définie par:
M (x, y)T M (x, y ′ ) = M (xx′ − yy ′ , xy ′ + yx′ ) (∀x ∈ R)(∀y ∈ R); M (x)T M (y) = M (x + y + 1)

3 On considère l’application φ de C vers E définie par: 1 On considère l’application φ de R vers E définie par:

∀(x, y) ∈ R2 ; φ(x + iy) = M (x, y) (∀x ∈ R); φ(x) = M (x − 1) et on pose :
Et on pose E ∗ = E − {M (0, 0)} E ∗ = E − {M (0, 0)}.
a Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers a Montrer que φ est un homomorphisme de (R, +) vers
(E, ×) (E, T )
b En déduire que (E ∗ , ×) est un groupe commutatif b En déduire que (E, T ) est un groupe commutatif.
dont on déterminera l’élément neutre J .
a Montrer que: (∀x ∈ R)(∀y ∈ R) on a:
4 Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif. 2
M (x) × M (y) = M (x + y + xy)
5 a Calculer A × M (x, y) pour tout M (x, y) de E
b En déduire que E est une partie stable de (M2 (R), ×)
b En déduire que tout élément de E n’admet pas de et que la loi ”×” est commutative dans E.
symétrique dans (M3 (R), ×). c Montrer que la loi ”×” est distributive par rapport á
la loi ”T ” dans E.
Exercice N◦ 9 d Montrer que M (−1) est l’élément neutre dans (E, T )
Partie : I l’ensemble R est muni et que la matrice identique I est neutre dans (E, ×).
 d’une loi de composition
interne ∗ définie par: ∀(x, y) ∈ R2 ; x ∗ y = x + y − ey + 1
3 a Vérifier que: (∀x ∈ R − {1}) on a:
 
1 a Montrer que la loi ∗ est commutative dans R. −x
M (x) × M = I.
b Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre qu’on 1+x
déterminera. b Montrer que (E, T, ×) est un corps commutatif.
2 Sachant que l’équation: (E) : 3 + x − e
2x
= 0 admet
deux solutions distincts dans R Montrer que la loi ∗ n’est Exercice N◦ 11
pas associative. On pose J =] − 1, 1[.
Partie: II On rappelle que (C, +, ×) est un corps commu- Partie: I Soient a et b deux éléments de l’intervalle J, on pose :
tatif et (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire dont le zéro est la a+b
matrice nulle 0 et dont l’unité est la matrice identique I et que a∗b=
(M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel réel. 1 + ab
! 
x −2y
1 Vérifier que ∀(a, b) ∈ J ; 1 + ab > 0, en déduire que
2
Pour tout (x, y) ∈ R2 , on pose M (x, y) = y .
x ∗ est une loi de composition interne dans J .
 2
On considère l’ensemble F = M (x, y)/(x, y) ∈ R2 a Montrer que la loi ∗ est commutative et associative
2
1 Montrer que F est un sous-espace vectoriel de l’espace dans J .
(M2 (R), +, ·) b Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre dans J
qu’on déterminera.
2 Montrer que F est une partie stable de (M2 (R), ×) c Montrer que (J, ∗) est un groupe commutatif.


3 Soit φ l’application de C vers F définie par: Partie: II On considère l’application f définie sur R par :
 ex − 1
∀(x, y) ∈ R2 ; φ(x + iy) = M (x, y). f (x) = x
e +1
a Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
(F, ×). 1 Montrer que la fonction f est une bijection de R vers J .
b On pose F ∗ = F − {0}. Montrer que : φ (C∗ ) = E ∗ 2 Soit g la bijection réciproque de l’application f ( la déter-
c En déduire que (F ∗ , ×) est un groupe commutatif. mination de g n’est pas demandé).
Quel que soient x et y de J , on pose :
4 Montrer que (F, +, ×) est un corps commutatif.
x ⊥ y = f (g(x) × g(y)).
Montrer que f est un homomorphisme de (R∗ , ×) vers
Exercice N◦ 10
(J ∗ , ⊥) tel que J ∗ = J − {0}
On rappelle que ( R, +, × ) est un corps commutatif et

(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non 3 On rappelle que (R , ×) est un groupe commutatif et on
intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la admet que la loi ⊥ est distributive par rapport à la loi ∗
matrice identique I et que (M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel dans J .
réel. Montrer que (J, ∗, ⊥) est un corps commutatif.

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Exercice N◦ 12 b Vérifier que A2 − A + I (A + I) = I.
En déduire que la matrice (A + I) admet un inverse
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et dans (M3 (R), +) qu’on déterminera.
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire dont le zéro est la ma-
trice nulle 0 et dont l’unité est la matrice identique I et que 2 Démontrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel et donner
(M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel réel. une base de cet espace.
Pour tout couple (a, b) ∈ R2 , on pose : 
M (a, b) = a a−b .
Exercice N◦ 14
b a + b
On considère l’ensemble E = M (a, b)/(a, b) ∈ R2 . On rappelle que (Z, +, ×) est un anneau commutatif unitaire
intègre.
1 Montrer que E est un sous-groupe du groupe (M2 (R), +)
  1 On définit dans Z la loi de composition interne ∗ par:
1 1 
2 On pose : J = 0 1 . Calculer J = J ×J en déduire
2
∀(x, y) ∈ Z2 ; x ∗ y = x + y − 2
que E n’est pas une partie stable de (M2 (R), ×) a Montrer que la loi ∗ est commutative et associative.
3 On définit sur M2 (R) la loi de composition interne ”∗” par: b Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre qu’on
déterminera.
(∀A ∈ M2 (R)) (∀B ∈ M2 (R)) ; A ∗ B = A × N × B c Montrer que la loi (Z, ∗) est un groupe commutatifs
 
1 −1 et soit φ l’application de C∗ vers
avec N = 0 1 2 On définit dans Z la loi de composition interne T par:
M2 (R) définie par: 
 ∀(x, y) ∈ Z2 ; x T y = xy − 2x − 2y + 6
∀(a, b) ∈ R2 − {(0, 0)} ; φ(a + ib) = M (a, b)
et on considère l’application f définie de Z dans Z par:
a Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers ∀x ∈ Z; f (x) = x + 2
(M2 (R), ∗) a Montrer que l’application f est un homomorphisme
On pose E ∗ = E − {0}. Montrer que : φ (C ∗ ) = E ∗
b bijectif de (Z, ×) dans (Z, T ).

c En déduire que (E ∗ , ×) est un groupe commutatif. b Montrer que : ∀(x, y, z) ∈ Z3 on a:
 (x + y)T z = (xT z) + (yT z)
4 Montrer que ∀(A, B, C) ∈ E on a:
3

A ∗ (B + C) = A ∗ B + A ∗ C 3 En déduire de tout ce qui précède que (Z, ∗, T ) est un an-


neau commutatif unitaire.
5 Montrer que (E, +, ∗) est un corps commutatif. a Montrer que: x T y = 2 ⇔ (x = 2 ou x = 3)
4
Exercice N◦ 13 b En déduire que l’anneau (Z, ∗, T ) est intègre.
Les parties I et II sont indépendants.
c l’anneau (Z, ∗, T ) est-il un corps ? justifier la réponse.
Partie: I Pour tous x et y éléments de G =]1, 2[ , on pose :
2(x − 1)(y − 1) + (x − 2)(y − 2) Exercice N◦ 15
x∗y = .
(x − 1)(y − 1) + (x − 2)(y − 2) Les parties I et II sont indépendants.
Partie: I Pour tous a et b éléments
√ de
√ I = [1, +∞[, on pose :
1 Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans G. a ⊥ b = ( a + a − 1)2

2 On rappelle que (R+ , ×) est un groupe commutatif et on 1 Montrer que ⊥ est une loi de composition interne dans I.
considère l’application f de R∗+ dans G tel que :
2 Montrer que la loi ⊥ est commutative et associative dans
x+2 I.
f (x) = .
x+1
3 Montrer que la loi ⊥ admet un élément neutre dans I qu’on
a Montrer que f est un homomorphisme de (R∗ , ×) vers déterminera.
(G, ∗).
Partie: II On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau
b Montrer que (G, ∗) est un groupe commutatif et déter- unitaire non commutatif et non intègre dont le zéro est la matrice
miner son élément neutre. nulle 0 et dont l’unité est la matrice identique I.
On considère l’ensemble;
n   o
Partie: II On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau 2(x − 1) /x ∈ R
unitaire non commutatif et non intègre dont le zéro est la ma- E = M (x) = x 0 1
trice nulle 0 et dont l’unité est la matrice identique I et que
(M3 (R), +, ·) est un espace vectoriel réel. 1 Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×)
 0 3 2   1 0 0 
On pose A = 0 0 1 et I = 0 1 0 et pour tout ∗
0 0 0 0 0 1 2 On considère l’application φ définie de R dans E par:
couple (x, y) ∈ R2 M (x, y) = xI + yA. ∀x ∈ R∗ ; φ(x) = M (x)
On considère l’ensemble E = M (x, y)/(x, y) ∈ R2 .
a Montrer que l’application φ est un homomorphisme
1 a Vérifier que A3 = 0, en déduire que A est un diviseur bijectif de (R∗ , ×) dans (E, ×)
de zéro dans (M3 (R), +) b En déduire la structure de (E, ×)

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c On pose : b On considère l’application φ définie de H dans I par :
    1
H = M (x) = 2n 2 n+1
−2 /n ∈ Z f (x) = Montrer que φ est un homomorphisme
0 1 x+1
de (H, ×) vers (I, ∗) En déduire que (K, ∗) est un
Montrer que (H, ×) est un sous-groupe de (E, ×).
sous-groupe de (I, ∗).

Exercice N◦ 16 Exercice N◦ 18
Partie : I On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau Les parties I et II sont indépendants.
unitaire non commutatif et non intègre dont le zéro est la matrice Partie: I On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau uni-
nulle 0 et dontl’unité
√ est la matrice identique
 I. taire non commutatif et non intègre dont le zéro est la matrice
5−1  1 0 0  nulle 0 et dontl’unité est la matrice identique
 I.
 0 0  √ √  1 0 0 
On pose A =  2  et I = 0 1 0 √2/2 √2/2 0
0 −2 −1 0 0 1 On pose A =  2/2 − 2/2 0  et I = 0 1 0 .
0 1 1 0 0 1
0 0 1
1 Calculer: I − A et A
2 On pose : A = I, A = A, A = A × A, en général :
0 1 2

An+1 = An × A.
2 En déduire que la matrice A admet un inverse dans 1 Montrer que: ∀k ∈ N; A2k = I.
(M3 (R), +) qu’on déterminera. −1
2 Montrer que la matrice A admet un inverse A qu’on
Partie : II pPour tous a et b éléments de I =]1, +∞[, on déterminera.
pose : a ∗ b = ( a2 b2 − a2 − b2 + 2)2 . Partie : II Soit α un nombre réel strictement positif.
 1 Pour tout x et y de l’intervalle I =]α, +∞[, on pose :
1 Vérifier que : ∀(x, y) ∈ R on a:
2

  x ∗ y = (x − α)(y − α) + α
x2 y 2 − x2 − y 2 + 2 = x2 − 1 y 2 − 1 + 1 a Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans
I.
2 Montrer que la loi ∗ est une loi de composition interne dans b Montrer que la loi ∗ est commutative et associative
I. dans I.

c Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre dans I
3 On rappelle que (R+ , ×) est un groupe commutatif. qu’on déterminera.

d Montrer que (I, ∗) est un groupe commutatif.
4 On considère l’application φ définie de R+ dans I par: ∗
√ 2 On considère l’application φ définie de I dans R+ par :
∀x ∈ R∗+ ; φ(x) = x + 1
1
∀x ∈ I; φ(x) =
Montrer que x−α
a
 l’application
 φ est un homomorphisme

bijectif de R+ , × dans (I, ∗) a Montrer que l’application
 φ est un homomorphisme

bijectif de (I, ∗) dans R+ , × .
bEn déduire la structure de (I, ∗).
√ b Résoudre dans l’ensemble I l’équation x(3) = α3 + α
5 On pose H = { 1 + 2m /M ∈ Z}, Montrer que (H, ×) avec x(3) = x ∗ x ∗ x
est un sous-groupe de (I, ∗)
Exercice N◦ 19
Exercice N ◦
17 On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non
commutatif et non intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et
Pour tout éléments x et y de l’intervalle I =]0, 1[, on pose : dont l’unité est la matrice identique I. !
xy 1 0 0
x∗y = . x 1 0 , soit
xy + (1 − x)(1 − y) On pose pour tout x réel, M (x) =
x2 2x 1
1 a Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans l’ensemble: E = {M (x)/x ∈ R}.
I. 1 Montrer que E est une partie stable de (M3 (R), ×).
b Montrer que la loi ∗ est commutative et associative
dans I. 2 a Montrer que l’application φ définie pour tout x réel
c Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre dans I par φ(x) = M (x) est un isomorphisme de (R, +)
qu’on déterminera. vers (E, ×).
d Montrer que (I, ∗) est un groupe commutatif. b Montrer que (E, ×) est un groupe commutatif.
c Déterminer M −1 (x) l’inverse de M (x) pour x ∈ R
2 On considère les deux ensembles : 5
  3 Résoudre dans l’ensemble E l’équation A X = B avec
1 A = M (2) et B = M (12).
H = {2n /n ∈ Z} et K = /n ∈ Z
2n + 1 n o

  4 Soit l’ensemble F = M (ln x)/x ∈ R+ . Montrer que
a Montrer que H est un sous groupe de R∗+ , × est un sous-groupe de (E, ×).

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Exercice N◦ 20 1 a Montrer que F est une partie stable de (M2 (R), ×)


Les parties I et II sont indépendants. b Montrer que (F, ×) est un groupe non commutatif.
Partie: I l’ensemble I =]0, +∞[ est muni de la loi ∗ telle que :
 2 Soit G l’ensemble des matrices M (x, 0) de F tel que
∀(a, b) ∈ I 2 ; a ∗ b = eln(a) ln(b)
x ∈ R∗ Montrer que (G, ×) est un sous-groupe du groupe
1 Montrer que ∗ est commutative et associative dans I. (F, ×).

2 Montrer que ∗ admet un élément neutre dans I, qu’on déter- 3 Soit E = R × R.
minera. L’ensemble E est muni d’une loi de composition interne ⊥
définie par: (∀(x, y) ∈ E)(∀(a, b) ∈ E) on a:
3 a Montrer que (I − {1}, ∗) est un groupe commutatif.  
y
b Montrer que J =]1, +∞[ est un sous-groupe du (x, y) ⊥ (a, b) = ax, bx +
a
groupe (I − {1}; ×)
On considère l’application φ de (F, ×) vers (E, ⊥) définie
4 l’ensemble I =]0, +∞[ est muni de la loi × . ( × est le par: φ(M (x, y)) = (x, y)
produit des nombres sur R)
a Calculer: (1, 1) ⊥ (2, 3) et (2, 3) ⊥ (1, 1)
aMontrer que la loi ∗ est distributive par rapport à la
loi ×. b Montrer que φ est isomorphisme.
b Montrer que la loi ∗ est un corps commutatif. c En déduire la structure de (E, ⊥).
 1 1 −2 
Partie: II On considère la matrice A = −1 −1 2 Exercice N◦ 23
−2 −2 0
L’ensemble R est muni de la loi de composition interne ∗
2 3 définie par : x ∗ y = x + y − 3xy.
1 Calculer A et A .
1 a Vérifier que :
2 En déduire que la matrice A n’a pas de matrice inverse. 
∀(x, y) ∈ R2 ; (1 − 3x)(1 − 3x) = 1 − 3(x ∗ y)
Exercice N◦ 21    
1
b Montrer que R − , ∗ est un groupe commu-
On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non 3
commutatif et non intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et tatif.
dont l’unité est la matrice identique I, et que (M2 (R), +, ·) est
un espace vectoriel réel.   2 aMontrer que l’application φ définie pour tout x
a b , soit
On pose pour tous réels a et b, M (a, b) =
 4b a rel
 par φ(x) = 1 − 3x est un isomorphisme de
1
l’ensemble: V = M (a, b)/(a, b) ∈ R2 . R− , ∗ vers (R∗ , ×).
3
1 Montrer que V est un sous-espace vectoriel de    
−1 ∗ 1
(M2 (R), +, ·) et déterminer une base de V . b Montrer que φ R+ = −∞, vers est un
3
groupe commutatif.
2 a Montrer que V est une partie stable de (M2 (R), ×)   
1
b Montrer que (V, +, ×) est un anneau commutatif uni- c Montrer que −∞, , ∗ est un sous-groupe du
taire.     3
    1
1 −1 1 1 groupe R − ,∗ .
3 a Calculer M , ×M , . 3
2 4 2 4  
l’anneau (V, +, ×) est-il un corps? 1
b
3 Pour tout x de R − et pour tout n de N on pose :
  3
a b x(0) = 0 et (∀n ∈ N); x(n+1) = x(n) ∗ x.
4 Soit X une matrice de V telle que X = 4b a avec
(a, b) ∈ R2 . a Montrer que :
     
a Montrer que X − 2aX + a − 4b
2 2 2
I=0 1
∀x ∈ R − (∀n ∈ N); φ x(n) = (φ(x))n .
3
b On suppose que a − 4b 6= 0. Montrer que X admet
2 2

un inverse dans V qu’on déterminera. b En déduire x(n) en fonction de x et de n

Exercice N◦ 22 4 L’ensemble R est muni de la loi de composition interne T


On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non 1
commutatif et non intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et définie par : x T y = x + y − .
3
dont l’unité est la matrice identique I.  
x y
On pose pour tout (x, y) ∈ R∗ × R :, M (x, y) = 0 1/x . a Montrer que (R, T ) est un groupe commutatif.
Soit l’ensemble: F = {M (x, y)/(x, y) ∈ R∗ × R} b Montrer que (R, T, ∗) est un corps commutatif.

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Exercice N◦ 24 b Déterminer les deux valeurs de α pour lesquelles


l’application ψ est un isomorphisme de (C, ×) vers
On rappelle que (R, +, ×) est un corps commutatif et (F, ×).
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non
intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la c On prend α = −1 + i. Écrire la matrice J 2007 dans
matrice identique I et que (M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel la base et montrer que J 2 = −2(I + J ).
réel.  √ 
  0 3 Exercice N◦ 26
On pose I = 1 0 ,J = 1 .
 
0 1 −√ 0 1
3 Partie : I Soit l’ensemble E = R − √ .
Pour tout couple (a, b) ∈ R2 ,on pose : √  2 √
a b 3 On pose pour tout couple (a, b) de E: a ⊥ b = a + b − ab 2
M (a, b) =  b .
−√ a a Montrer que pour tout couple (a, b) de E:
3 1

On considère l’ensemble E = M (a, b)/(a, b) ∈ R2 . 1 1 √ √
a ⊥ b − √ − √ (a 2 − 1)(b 2 − 1)
a Montrer que E est un sous-espace vectoriel de
2 2
1
b Montrer que la loi ⊥ est une loi de composition interne
(M2 (R), +, ·).
dans E.
b Montrer que (I, J ) est une base de l’espace vectoriel
E. 2 Montrer que (E, ⊥) est un groupe commutatif.

2 On pose E = E −{M (0, 0)} et on considère l’application Partie: II On rappelle que ( M2 (R), +, ×) est un anneau
φ de C vers E ∗ définie par:
∗ unitaire dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la
 matrice identique I et que (M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel
∀(a, b) ∈ R2 ; φ(a + ib) = M (a, b) réel.
Pour tout couple a ∈ E, on  pose
√: 
a Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×). 1 2−a a
M (a) = √ √ .

b Montrer que φ est un isomorphisme de (R , ×) vers
2 a 2−a
On considère l’ensemble F = {M (a)/a ∈ R}.
(E ∗ , ×).
 √ 
Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif. a On pose : A = 2−a √ a .
3 1
a 2−a
a
4 Résoudre dans l’ensemble E l’équation J × x = I avec
3
Vérifier que A2 = −2A et que M (a) = I + √ A.
2
x3 = x × x × x.
b Montrer que F est une partie stable de (M2 (R), ×).

Exercice N◦ 25
2 Soit φ l’application de (E, ⊥) vers (F, ×) définie par:
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et (∀a ∈ E); φ(a) = M (a)
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire dont le zéro est la ma-
trice nulle 0 et dont l’unité est la matrice identique I et que a Monter que φ est un isomorphisme.
(M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel réel.
Pour tout couple (a, b) ∈ R2 ,on pose:
b En déduire la structure de (F, ×).

M (a, b) = a 5b +b −b
 a − 3b . Exercice N◦ 27
On considère l’ensemble F = M (a, b)/(a, b) ∈ R2 .
On rappelle que : (R, +, ·) et (M  +, ×) deux anneaux.
 n (R),
On pose I = M (1, 0), J = M (0, 1) et 0 = M (0, 0). 1
On considère l’ensemble E = R − . Pour tout a et b de E
1 a Montrer que (F, +, ·) est un espace vectoriel réel. 3
on pose: a ∗ b = a + b − 3ab
b Montrer que (I, J ) est une base de l’espace vectoriel
réel (F, +, ·), en déduire sa dimension. 1 Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans E.

2 a Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×) 2 Montrer que (E, ∗) est un groupe commutatif.
b Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif. ∗ (n)
3 On pose: ∀n ∈ N a | ∗ a ∗{z· · · ∗ a}
=a
3 Soit α un nombre complexe n’appartenant pas à R. Mon- nf ois

trer que (1, α) est une base de l’espace vectoriel (C, +, ·) 1 1


Montrer que a (n)
= − (1 − 3a)n
réel. 3 3
4 Soit ψ l’application de C vers F définie par: 4 Pour tout a de R on considère la matrice:

∀(m, n) ∈ R2 ;  1 − 2a 
  a a
m+n −n M (a) = a 1 − 2a a
ψ(m + in) = M (m, n) = 5n m − 3n a a 1 − 2a

a Vérifier que J 2 = −2(I + J ) et ψ(α) = J . a Montrer que: M (a) × M (b) = M (a ∗ b)

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b On considère l’ensemble: G = {M (a)/a ∈ E} et φ 2 Pour tout x ∈ Z, on pose f (x) = A(x).
une application définie par:
φ: E −→ G
a Montrer que f est un isomorphisme de (Z, +) vers
a 7−→ M (a) F, ×.
b En déduire la structure de (F, ×) et préciser son élé-
Montrer que φ est un morphisme bijectif de (E, ∗)
ment neutre et l’inverse de la matrice A(x) pour tout
vers (G, ×).
x ∈ Z.
c Déduire la structure de (G, ×), puis déterminer
M −1 (a) le symétrique de M (a). Exercice N◦ 30
d Déterminer la matrice M (a) pour tout n de N .
n ∗  
on rappelle que M2 (R), +, × est un anneau unitaire et que
 
Exercice N◦ 28 M2 (R), +, . est un espace vectoriel réel .
  n   o
1
I: On considère l’intervalle I = −∞; . On pose E = M (a, b) = a−b +b 4b
a−b / (a, b) ∈ R 2
.
3
Et pour tout (x, y) ∈ I 2 , on pose : x ∗ y = x + y − 3xy
1 Montrer que (E, +, .) est un sous-espace vectoriel de
 
1 a Vérifier que: M2 (R), +, . .

∀(x, y) ∈ I 2 , 1 − 3(x ∗ y) = (1 − 3x) · (1 − 3y)
b En déduire que ∗ est une loi de composition interne 2 On pose I = M (1, 0) et J = M (0, 1).
sur I Montrer que (I, J ) est une base de (E, +, .) , puis en dé-
duire dim(E).
2 Démontrer que (I, ∗) est un groupe commutatif.  

3 Montrer que ∀k ∈ N , J k = (−3)k .I puis en dé-
II: On considère l’intervalle J =]0, +∞[.
Et pour tout (x, y) ∈ J 2 on pose : duire les cordonnées,dans la base (I, J ), de la matrice:
xT y = ln ((ex − 1) · (ey − 1) + 1) Sn = I + J + J 2 + · · · + J 2n où n ∈ N∗
 
1 Vérifier que T est une loi de composition interne sur J 4 a Montrer que ∀(a, b, x, y) ∈ R4 on a:

2 Pour tout x ∈ I, on pose : f (x) = ln(2 − 3x). M (a, b) × M (x, y) = M (ax − 3ay, ay + bx)
 
a Montrer que f est un isomorphisme de (I, ∗) vers
b En déduire E que est stable dans M2 (R), × .
(J, T ) √
bEn déduire la structure de (J, T ) (en précisant son 5 a Montrer que (1, i 3) une base de l’espace vectoriel
élément neutre et le symétrique de tout x ∈ J i réel (C, +, .) .
 −n
 b Pour tout (a, b) ∈ R2 , on pose :
3 On pose : H = ln 1 + 2 /n ∈ Z . Montrer que H √
est un sous-groupe de (J, T ) f (a + ib 3) = M (a, b).
Montrer que f est un isomorphisme de (C, ×) vers
(E, ×) , puis
nen déduire
o la structure de (E ∗ , ×) où
Exercice N◦ 29 0 0

E =E−
On rappelle que : M2 (R, +, ×) est un anneau unitaire et que 0 0
M2 (R, +, .) est unn espace vectoriel
 réel.  o
6 Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif .
I- On pose : E = M (a, b) = a + b
b b
a+b /(a, b) ∈ R 2
.
1
1 Montrer que : (E, +, .) est un espace vectoriel réel. 7 On considère la matrice A = .(I + J ).
2
    Déterminer tous le entiers naturels p tel que Ap = I.
1 0 1 1
2 On pose : I = 0 1 et J = 1 1
Exercice N◦ 31
a Montre que (I, J ) est une base de (E, +, .), puis en
déduire dim(E). 
On considère l’ensemble :
E = M (a, b) = aI + bA, (a, b) ∈ R2
b Vérifier que : J 2 = 2J , puis montrer que E est stable  1 0 0   0 1 1 
dans (M2 (R), ×). où I = 0 1 0 et A = 1 0 1
0 0 1 1 1 0
c Montrer que (E, +, .) est un anneau unitaire non in-
tègre. a Montrer que: A2 = A + 2I
1
d Montrer que la matrice M (a, b) est inversible dans
(E, +, .) si et seulement si a ∈
/ 0 et a ∈
/ −2b. En déduire que la matrice A et inversible et donner
b
son inverse A−1 .

II- On considère l’ensemble :  c Déterminer deux suites (un ) et (vn ) telles que:
3x − 1
F = A(x) = I + J /x ∈ Z . An = un A + vn I pour tout n ∈ N.
2
n
αn = 2un + vn
1 Montrer que F est une partie stable de (M2 (R), ×). 2 On pose βn = un − vn , pour tout n ∈ N.

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a Déterminer la nature de chacune des suites (un ) et 3 a Vérifier que: J 2
= −I; puis déduire que J est in-
(vn ). versible et déterminer J −1 .
b Donner le terme général de chacune des suites (αn ) et Soient 2 2
(βn ).
b
h M (α; β)B et N (α ; β )B deux éléments de
E. (α; β) et (α2 ; β 2 ) sont les coordonnées de M et
c En déduire An en fonction de n. i
N dans la base B
3 Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif unitaire.
Montrer que M × N ∈ E
4 a Montrer que (E, +, ×) est un anneau intègre.
4 On considère l’application φ définie de C dans Epar :
b (E, +, ×) est-il un corps? (∀(x; y) ∈ R × R), φ(x + iy) = M (x; y)B où (x; y)
les coordonnées de la matrice M dans la base B.
Exercice N◦ 32 a Montrer que φ est une bijection de C dans E.
Soit J =] − 1, 1[ et on considèrela loi T telle que: b Montrer que φ est un homomorphisme de (C; ×) vers
x+y 2n − 1 (E; ×)
xT y = et on pose I = /n ∈ Z .
1 + xy 2n + 1 c En déduire la structure de (E ∗ ; ×) avec :

1 a Montrer que ∀(x, y) ∈ J 2 , 1 + xy 6= 0. E ∗ = E− {M (0; 0)B }.
b Montrer que T est une loi de composition interne dans 5 Montrer que (E; +; ×) est un corps commutatif.
J.
2 Montrer que T est associative dans J . Exercice N◦ 34
Soient x et y deux réels on pose x T y = xy − 3(x + y) + 12
3 On considère l’application:
1 a Démontrer que la loi T est commutative, associative
f : R⋆+ → J
x−1 et admet un élément neutre dans R.
x → f (x) = b Déterminer les éléments symétriques dans (R, T ).
x+1
a Montrer que f est bijective de R⋆+ dans J et déter- 2 posons G = R − {3}.
miner sa réciproque f −1
 a Démontrer que G est une partie stable dans (R, T ).
b Montrer que f est un morphisme de R⋆+ , × vers
(J, T ) puis déduire la structure de (J, T ) b Démontrer que (G, T ) est un groupe commutatif.

4 a Montrer que I est une partie stable dans (J, T ). 3 On considère l’application φ de G dans R définie par
φ(x) = x − 3
b Montrer que (I, T ) est un sous-groupe de (J, T )
Démontrer que φ est un morphisme bijectif de (G, T ) dans
5 On pose x
(n)
= xT
| xT .{z
. . . . . T x}. (R∗ , ×)
n fois
(1 + x)n − (1 − x)n Exercice N◦ 35
Montrer que (∀n ≥ 2), x(n) =
(1 + x)n + (1 − x)n On rappelle que (M2 (R), +, ×) est anneau unitaire et que
(M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel réel.
Exercice N◦ 33 
On considère l’ensembleE des matrices carrés de la forme
M (a, b) = a −b
3b a − 2b où (a, b) ∈ R
2
On rappelle que (M2 (R); +; ·) est un espace vectoriel réel et
que (M2 (R); +, ×) est un anneau unitaire dont la zéro est la
matrice nulle 0 et dont l’unité est la matrice identique 1 a Montrer que (E, +) est groupe abélien.

I= 1 0
0 1 . Montrer que (E, +, ·) est espace vectoriel et déter-
b
 miner sa dimension.
1 2
On pose: J = −1 −1 et on considère l’ensemble :  
   0 −1
 ln(ab) 2
 2 On pose : J = 3 2
  ln(b  )
E=  1 a  /(a, b) ∈ R∗+ × R∗+
Montrer que J 2 = −3I + 2J , en déduire que J est in-
 ln ln 
b b versible dans (M2 (R), ×) et déterminer J −1
1 a Montrer que (E; +; ·) est un espace vectoriel réel. 3 Calculer M (a, b) × M (c, d) où (a, b, c, d) ∈ R
4

b Vérifier que: I ∈ E et J ∈ E.
4 On considère l’application f définie de E dans C par :
c Montrer que la famille B = (I; J ) est une base de √
(E; +; ·). f (M (a, b)) = (a − b) + ib 2

2 Montrer que: a Montrer que f est une application bijective et déter-


 miner sa bijection réciproque.
(∀(M ; N ) ∈ M2 (R) × M2 (R)) ∀(α; β) ∈ R 2
on a: b Montrer que f est un morphisme de (E, ×) dans
(α · M ) × (β · N ) = (αβ) · (M × N ) (C, ×)

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c En déduire la structure de (E, +, ×) 3 Déterminer le symétrique de (a, 1)T (a, 1)T . . . T (a, 1)
| {z }
d Déterminer l’inverse de M (a, b) où (a, b) 6= (0, 0) n fois
dans (R × R∗ , T ) avec a ∈ R et n ∈ N où n ≥ 2
e Résoudre dans E l’équation: X 4 = M (1, 0) où
X4 = X × X × X × X
Exercice N◦ 38
Exercice N◦ 36 Soit E l’ensemble des matrices !
:
a −c −b
Partie A : On considère  2dans l’anneau unitaire b a −c tels que (a, b, c) ∈ R3 .
−1 0 
M (a, b, c) =
c b a
(M3 (R), +, ×) la matrice A = −1 2 0 . On pose :
0 0 1
I = M (1, 0, 0), A = M (0, 1, 0) et B = M (0, 0, 1)
1 Calculer A et montrer que A = 4A − 3I. (On rappel multiplication
2 2 On munit l’ensemble E de l’addition des matrices et de la
d’une matrice par un nombre réel.
que (M3 (R), +, ·) est un espace vectoriel) .
−1
1 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel sur R.
2 Déduire que A est inversible et déterminer A .
2 Montrer que la famille (I, A, B) est une base de l’espace
Partie B : On définie sur R la loi interne T définie par:
vectoriel E.
∀(x, y) ∈ R2 , xT y = x + y − 2016
3 a Vérifier que: A2 = B, B 2 = A et AB = BA = −I.
1 a Montrer que T est commutative et associative dans R. 
b Montrer que: ∀(X, Y ) ∈ E 2 , XY = Y X et
b Montrer que (R, T ) est un groupe commutatif. XY ∈ E

2 Soit ⊥ la loi définie sur R par : 4 On considère la matrice Q = M (0, −1, 1).
 1
∀(x, y) ∈ R2 , x ⊥ y = x + y − xy a Montrer que la matrice D est inversible.
2016
b Montrer que D 2 − D − 2I = M (0, 0, 0)
et on considère l’application f définie de R dans R par:
f (x) = 2016(1 − x) c En déduire D −1 , la matrice inverse de la matrice D
et montrer que D −1 ∈ E.
a Montrer que f est un isomorphisme de (R, ×) vers
(R, ⊥).
Exercice N◦ 39
b Déduire que (R, T, ⊥) est un corps commutatif. n  a a  o
On pose : A = Ma = e0 ae e a /a ∈ R ,
Exercice N◦ 37 n   o  
B = Mα = 0 1 ln α /α ∈ R ∗
et I = 1 0
1 + 0 1
Rappel: (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire.
Partie A : Soit G l’ensembledes matrices
 de M2 (R) qui
1 0 1 Vérifier que I ∈ A ∩ B
s’écrient sous la forme: M(a,b) = a b
2 Montrer que ∀ (Ma , Mb ) ∈ A , Ma × Mb = Ma+b
2

1 Démontrer que G est une partie stable de (M2 (R), ×)


3 a Montrer que (A, ×) est un groupe commutatif.
2 (G, ×) est-il un groupe commutatif?
b Montrer que l’ensemble E = {Ma ∈ A/a ∈ Z} est
un sous-groupe de (A, ×)
3 Soit H l’ensemble des matrices M(a,b) de G tel que
(a, b) ∈ R × R∗
0
c Pour tout Ma ∈ A on pose : (Ma ) = I,
h in
Démontrer que H est un sous-groupe de (G, ×) n+1 −n −1
(Ma ) = Man × Ma et (Ma ) = (Ma )
  pour tout n de N.
1 0
4 Soit A un élément de G tel que A = a 1 où a ∈ R.
Calculer Mak pour tout k ∈ Z.
On pose :
4 a Montrer que B est stable dans l’ensemble (M2 (R), ×)
A1 = A et A2 = A × A et (∀n ∈ N∗ ) , An+1 = An × A  
Calculer An en fonction de a et n tel que (n ∈ N∗ ) b Montrer que R∗+ , × et (B, ×) sont isomorphes et
Partie B : On considère dans R×R∗ la loi de composition interne en déduire la structure de (B, ×)
T définie par : (∀(x, y) ∈ R × R∗ ) (∀(a, b) ∈ R × R∗ ) :
(a, b)T (x, y) = (a + bx, by) 5 L’ensemble A ∪ B est-il stable par la multiplication de
Soit φ l’application définie de G dans R × R∗ par: M2 (R) ?
∀(a, b) ∈ R × R∗ , φ M(a,b) = (a, b)
Exercice N◦ 40
1 Démontrer que φ est un homomorphisme bijectif de (G, ×) Soit E l’ensemble des matrices!de M3 (R) qui s’écrivent sous
dans (R × R∗ , T ) a b b
∗ forme : M (a, b) = b a b où (a, b) ∈ R2
2 Déduire la structure de (R × R , T ) b b a

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′′ ′′
1 Déterminer deux matrices I et A de M3 (R) indépendantes 1 Montrer que la composition des applications notée ◦ est
de a et b telles que : une loi de composition interne dans E.
∀(a, b) ∈ R2 , M (a, b) = aI + bA 2 On considère l’application
2
2 Montrer que A = A + 2I et déterminer son inverse dans φ: R → E
a 7 → Ta
E.
a Montrer que φ est un isomorphisme de (R∗ , ×) dans
3 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel réel et déter- (E, ◦)
miner sa dimension.
b En déduire l’élément neutre de (E, ◦)
4 Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif et non −1
intègre.
c Déterminer (Ta ) dans (E, ◦) pour tout a ∈ R

5 On pose A = I et ∀n ∈ N, A
0 n+1
= An × A. Exercice N◦ 43
n   o
Montrer par récurrence qu’il existe (αn , βn ) ∈ R2 tel que Soit : E = M (a, b) = a + b −2b /(a, b) ∈ R 2
b a−b
An = α n A + β n I
n
Un+1 = 2αn+1 + βn 1 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel réel
6 Pour tout n de N, on pose Vn+1 = αn+1 − βn+1
2 Soient I = M (1, 0), J = M (0, 1). Montrer que B =
a Déterminer la nature de (Un ) et (Vn )
(I, J ) est une base de E et déduire dim(E)
b Déterminer Un , et Vn , en fonction de n
2
n
3 Déterminer les coordonnées de J dans la base B = (I, J )
7 Déterminer les coordonnées de A en fonction de n dans
la base B = (I, A) 4 Calculer M (a, b) × M (c, d). conclure .
∗ ∗
Exercice N◦ 41 5 Montrer que l’application f : C → E , z = a + ib 7→
M (a, b) est un isomorphisme de (C∗ , ×) vers (E ∗ , ×)
On rappelle que (M3 (R), +, ·) est un espace vectoriel sur R
et (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire.
 1 0 0   0 0 3  6 Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif
On pose I = 0 1 0 et A = 1 0 0 ∗
7 Résoudre dans E l’équation: J X = −I
3
0 0 1 0 1 0
2

1 Montrer que la famille I, A, A est libre dans
Exercice N◦ 44
(M3 (R), +, ·) . ( ! )
a b c
∗ /(a, b, c) ∈ R 3
2 a Calculer A , A et A en fonction de n ∈ N .
2 3 n On pose : E = M (a, b, c) = 0 a b
0 0 a
(Discuter suivant le reste de la division de n par 3 )
b Vérifier que A admet un inverse A−1 que l’on déter- 1 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel réel dont on
minera. déterminera une base B.
3 On considère l’ensemble : 2 Soient les matrices: A = M (−1, 2, 0), B = M (1, 0, 4)
 et C = M (2, −1, 3)
E = M ∈ M3 (R)/∃(a, b, c) ∈ R , M = aI + bA + cA
3 2

Montrer que la famille B′ = {A, B, C} est une base de


a Montrer que (E, +) est un sous groupe de
E.
(M3 (R), +)
b Vérifier que (E, +, ·) est un espace vectoriel réel.
3 Déterminer les coordonnées de M = M (2, 1, 7) dans la
base {A, B, C}
c Déterminer une base de E.

a Montrer que (E, +, ×) est un anneau unitaire com-


4 On pose: F = {M (a, b, c)/a + b = c}, montrer que F
4 est un sous-espace vectoriel de (E, +, ·)
mutatif.

b Calculer le déterminant de la matrice − 3.A + A
3 2
Exercice N◦ 45
c (E, +, ×) est - il un corps? Justifier votre réponse.
I-
 
1 −1 . Calculer A2 , A3 et A6
Exercice N◦ 42 1 Soit la matrice A = 1 0
On munit le plan P d’un repère (O, ⃗i, ⃗j). et déduire A−1 en fonction de An .
Pour tout a ∈ R, on considère l’application Ta définie par :
2 On pose : G = {A /n ∈ N}. Montrer que (G, ×) est un
n

Ta : P → P  groupe commutatif
M (x, y) 7→ ′
M (x , y ) :′ ′ x′ = x + a  2 3 4 5

y ′ = xea 3 Montrer que : G = I, A, A , A , A , A

On considère l’ensemble E = {Ta /a ∈ R} II- On pose : E = {M ∈ M2 (R)/A × M = M × A}

Structures algébriques 18 PROF JAMMOUA MED


PROF JAMMOUA MED Mathématiques
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2BAC SM-F Structures algébriques
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0530516157 SÉRIE D’EXERCICES Page 19 / 19
√ √
1 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel 5 On pose: g1 = f1 + 2f2 et g2 = 2f1 + 2f2 . (g1 , g2 )
est-elle une base de (E, +, ·) ?
2 Montrer que : ∀M ∈ E ∃!(a, b) ∈ R
2
M = aI + bA.
Déduire une base de (E, +, ·) Exercice N◦ 47
On note (D2 , +, ·) l’espace vectoriel des fonctions 2 fois dériv-
Exercice N◦ 46 ables sur ]0, +∞[
On pose :
On note (D2 (R), +, ·) l’espace vectoriel des fonctions 2 fois dériv- E = {f ∈ D2 /xf ′′ (x) − (x + 1)f ′ (x) + f (x) = 0}
ables sur R et a ∈ R

On pose : E = f ∈ D2 (R)/f ′′ + 2af ′ + a2 f = 0
1 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel réel

1 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel 2 On pose : v(x) = x + 1, u(x) = e tel que x ∈ R.
x

−αx Montrer que (u, v) ∈ E 2 et que (u, v) est une famille libre
2 On pose: f1 (x) = e et f2 (x) = xe−αx tel que x ∈ R.
′′′ ′′
Montrer que (f1 , f2 ) ∈ E 2 et que (f1 , f2 ) est une famille 3 Soit f ∈ E montrer que ∀x ∈]0, +∞[; f (x) = f (x),
libre dans (E, +, ·) en déduire que : ∃(a, b, c) ∈ I 3 f (x) = aex + bx + c

3 Soit f ∈ E, on pose g(x) = e f (x). Montrer que : 4 Montrer que (u, v) est un base de (E, +, ·)
ax

g ′′ = 0
5 Déterminer l’élément f de E tel que (Cf ) admet en A(1, 2)
4 Déterminer une base de E une tangente parallèle à la droite (∆) : y = 3x

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