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AL MASSAR ACADEMY
2BAC SM-F Structures algébriques
SOUTIEN SCOLAIRE - LANGUES - FORMATION CONTINUE
0530516157 Résumé de cours Page 1 / 19
PARTIE I: Loi de composition interne:
Définition :
On appelle LCI toute application f de E × E dans E.
f (x, y) s’appelle le composé de x et y dans cet ordre pour tout x, y de E.
Notation :
On note f (x, y) souvent par x + y, x × y, x Ty, x ⊥ y ou x ∗ y . . . et si E est muni d’une LCI ∗ notée (E, ∗).
Exemples :
1 La somme et le produit usuels sont des LCI dans chaque ensemble des ensembles N, Z, Q, R et C.
On note (E, +) et (E, ×) pour E ∈ {N, Z, Q, R, C}
2 Soit I un intervalle de R et F (I, R) l’ensemble des fonctions définies sur I et à valeurs réelles.
La somme et le produit dans F (I, R) sont des LCI telles que Pour tous x de I et f et g de F (I, R), on a :
(f + g)(x) = f (x) + g(x) et (f × g)(x) = f (x) × g(x)
On note (F (I, R), +) et (F (I, R), ×).
∗
3 Soit n ∈ N \{1}. On a (Z/nZ, +) et (Z/nZ, ×) telles que : x̄ + ȳ = x + y et x̄ × ȳ = x × y
Définition :
Soit n ∈ N∗ , on appelle matrice tableau de dimensions n × n sous la forme :
carrée réelle d’ordre n tout
a11 a12 · · · a1n
a21 a22 · · · a2n
· · · · · · ; a ∈ R, ∀i, j ∈ {1, 2, . . . , n}.
· · · · · · ij
· · · · · ·
an1 · · · · ann
En particulier : n o
M2 (R) = a b ; (a, b, c, d) ∈ R4
c d
( ! )
a b c
M3 (R) = d e f ; (a, b, c, d, e, f, g, h, i) ∈ R9
g h i
Définition 1 :
Soient (E, ∗) et H une partie de E.
On dit que H est une partie stable pour ∗ si pour tous x et y de H on a : x ∗ y ∈ H.
Définition 2 :
Soit H une partie stable de (E, ∗).
L’application g : H × H → H, (x, y) 7→ x ∗ y est une LCI dans H et elle s’appelle la loi induite de ∗ qui est définie sur E.
Définitions :
Soient (E, ∗) et (F, T).
1 Toute application f : E → F telle que : f (x ∗ y) = f (x) T f (y) pour tout (x, y) de E s’appelle un morphisme de
2
2 Si de plus f est bijective alors f s’appelle un isomorphisme de (E, ∗) dans (F, T).
Propriétés :
Soit f un morphisme de (E, ∗) dans (F, T).
4 Si e est l’élément neutre de (E, ∗) alors f (e) est l’élément neutre de (f (E), T).
′
5 Si ∗ admet un élément neutre dans E et x est le symétrique de x dans (E, ∗) alors f (x) est symétrisable dans (f (E), T)
et son symétrique est f (x′ ).
Remarques :
Soit f un morphisme de (E, ∗) dans (F, T).
2 Si f est surjectif alors f (E) = F . Donc f transmit les propriétés de ∗ dans E à T dans F .
1) Le groupe
Définition :
Soit G un ensemble non vide et soit (G, ∗). On dit que (G, ∗) est un groupe si :
Si de plus ∗ est commutative, on dit que (G, ∗) est un groupe commutatif (ou abélien).
Si G contient un nombre fini d’éléments on dit que (G, ∗) est un groupe fini.
Propriétés :
Soit (G, ∗) un groupe et e son élément neutre.
′
1 Chaque élément de G a un unique symétrique x dans (G, ∗).
′ ′ ′
2 Pour tous x et y de G on a : (x ∗ y) = y ∗ x .
Définition :
Soient (G, ∗) un groupe et H une partie non vide de G.
On dit que (H, ∗) est un sous-groupe de (G, ∗) si (H, ∗) est un groupe.
Proposition :
( (
1)H 6= ∅ et H ⊂ G 1)H 6= ∅ et H ⊂ G
(H, ∗) est un sous-groupe de (G, ∗) ⇔ 2)H est stable par ∗ ⇔ 2)∀(x, y) ∈ H 2 , x ∗ y ∈ H
3)H est stable par passage au symétrique 3)∀x ∈ H, x′ ∈ H,
1)H 6= ∅ et H ⊂ G
⇔
2)∀(x, y) ∈ H 2 , x ∗ y ′ ∈ H
3) Morphismes de groupes
Proposition :
Soient (G, ∗) et (K, T) deux groupes et f est un morphisme de (G, ∗) dans (K, T)
′
1 Si e est l’élément neutre de (G, ∗) alors f (e) = e est l’élément neutre de (K, T).
3 Si de plus (G, ∗) est un groupe abélien alors (f (G), T) est groupe abélien.
4) Anneau
Définition :
Soit A un ensemble non vide.
Supposons que A est muni de deux LCI ∗ et T
On dit que T est distributive sur ∗ ssi ∀(x, y, z) ∈ A3 ; (1) : x T(y ∗ z) = (x Ty) ∗ (x Tz)
(2) : (y ∗ z)Tx = (y Tx) ∗ (z Tx)
Remarque :
Si T est commutative alors l’une des (1) et (2) suffit.
Définition :
Supposons que A est muni de deux LCI ∗ et T.
(
1)(A, ∗) est une groupe abélien.
1 On dit que (A, ∗, T) est un anneau ssi 2)T est associative dans A.
3)T est distributive sur ∗
2 On dit que (A, ∗, T) est un anneau unitaire si (A, ∗, T) est un anneau et T possède un élément neutre.
3 On dit que (A, ∗, T) est un anneau commutative si (A, ∗, T) est un anneau et T est commutative.
Exemple :
(R, +, ×) est un anneau commutatif unitaire.
Proposition :
Soit (A, ∗, T) un anneau unitaire. On a, pour tout (x, y) ∈ A, les propriétés suivantes :
Définition :
Soit (A, ∗, T) un anneau et x ∈ A\ {0A }.
On dit que x est un diviseur de zéro dans l’anneau A si il existe y ∈ A\ {0A } tel que : x Ty = 0A ou y Tx = 0A .
Remarque :
Un anneau (A, ∗, T) n’admet aucun diviseur de zéro veut dire que : ∀(x, y) ∈2 A : x Ty = 0A ⇔ x = 0A ou y = 0A
Définition :
On dit qu’un anneau (A, ∗, T) est intègre s’il n’est pas réduit à zéro et n’admet aucun diviseur de zéro.
Proposition :
Soit (A, ∗, T) un anneau et x ∈ A.
Si x est inversible dans (A, T), alors x n’est pas un diviseur de zéro dans l’anneau (A, ∗, T).
5) Corps
Définition :
On appelle corps tout anneau unitaire (K, ∗, T) non réduit à zéro tel que tout élément autre que zéro est inversible pour la
loi T.
Un corps est dit commutatif si la deuxième loi est commutative.
Exemples :
(Q, +, ×), (R, +, ×) et (C, +, ×) sont des corps commutatifs.
Proposition :
Soit (K, ∗, T) un ensemble muni de deux LCI. (
(1)(K, ∗) est un groupe commutatif.
(K, ∗, T) est un corps ssi on a les trois axiomes : (2) (K\ {0K } , T) est un groupe.
(3) La loi T est distributive par rapport à la loi ∗ .
Proposition :
Soit (K, ∗, T) un corps. On a les propriétés suivantes :
Définition :
Soient K un corps et E un ensemble.
Toute application de K × E dans E s’appelle une loi de composition externe (L.C.E) de K sur E.
Si λ ∈ K et x ∈ E, on note en général l’image de (λ, x) par λ · x ou λx.
Remarque :
Dans de nombreux cas on prend K = R ou K = C
Dans la suite on prend K = R.
Définition :
Un espace vectoriel réel ( ou R-espace vectoriel ) est un triplet (E, +, ·) dans lequel E est un ensemble non vide muni :
1 d’une LCI notée "+", telle que (E, +) est groupe commutatif d’élément neutre 0E .
2 d’une L.C.E de R sur E appelé produit externe ou le produit par un scalaire notée "." et possèdent les propriétés suivantes
: ∀(λ, µ) ∈ R2 ∀(x, y) ∈ E 2
a (λ+µ)·x = λ·x+µ·x. b λ·(x+y) = λ·x+λ·y c (λµ) · x = λ · (µ · x). d 1 · x = x.
Notation :
Les éléments d’un espace vectoriel sont appelés des vecteurs. En absence d’informations sur la nature de ces éléments, on les
note par ⃗·(⃗
x, ⃗
a, . . .). Avec cette notation la définition précédente devient:
Définition :
Un espace vectoriel réel ( ou R-espace vectoriel ) est un triplet (E, +, ·) dans le quel E est un ensemble non vide muni :
−
→
1 d’une LCI notée "+", telle que (E, +) est groupe commutatif d’élément neutre 0E .
2 d’une L.C.E de R sur E appelé produit externe ou le produit par un scalaire notée "." et possèdent les propriétés suivantes
: ∀(λ, µ) ∈ R2 ∀(⃗ ⃗) ∈ E 2
x, y
a (λ+µ)·⃗
x = λ·⃗
x +µ·⃗
x b λ·(⃗
x +⃗
y ) = λ·⃗
x +λ·⃗
y. c (λµ) · ⃗
x = λ · (µ · ⃗
x) d 1·⃗
x=⃗
x
Proposition :
Soit (E, +, ·) un R-e.v. Alors :
Proposition :
Soit (E, +, ·) un R-e.v. Alors :
x) ∈ R × E, on a: (−λ) · ⃗
1 Pour tout (λ, ⃗ x = λ · (−⃗
x) = −(λ · ⃗
x).
2) Sous-Espace vectoriel
Définition :
Soit (E, +, ·) un R-e.v. On dit que F est un sous-espace vectoriel de E si :
Exemples :
→
− →
−
1 { 0 } et E sont des sous-espaces de E.{ 0 } est appelé le sous-espace nul de E.
→
−
⃗ ∈ E\{ 0 }, alors R⃗
2 Si u u = {λ · u
⃗ /λ ∈ R} est un sous-espace vectoriel de E, appelé la droite vectorielle dirigé par u
⃗.
Proposition :
Soient (E, +, ·) un R-e.v. et F une partiede E. On a :
F 6= ∅
(F est un sous-espace vectoriel de E) ⇔ ∀(λ, µ) ∈ R2 ∀(⃗ ⃗) ∈ E 2 : λ · ⃗
x, y x+µ·y
⃗ ∈ F.
Combinaisons linéaires
Définition :
Soient −
→, −
x → −
→
1 x2 , . . . , xn n vecteurs d’un R-e.v. (E, +, ·) avec n ∈ N
∗
Définition :
Soient −
→, −
x → −
→
1 x2 , . . . , xn n vecteurs d’un R-e.v. (E, +, ·) avec n ∈ N
∗
−
→ −→ −→
1 On dit que la famille x1 , x2 , . . . , xn est libre de E si pour tous (λ1 , . . . , λn ) ∈ R on a :
n
X
n
−
→
λi · →
−
xi = 0 ⇒ λ 1 = . . . = λ n = 0
i=1
2 Toute famille, qui n’est pas libre, est dite une famille liée.
→
−
Autrement, il existe une combinaison linéaire de cette famille de coefficients non tous nuls qui vaut 0 . Dans ce cas,
−
→ −
→ −
→
on dit que les vecteurs x1 , x2 , . . . , xn sont linéairement dépendants.
Proposition :
Soit E un R-e.v.
→
−
1 La famille (⃗ x 6= 0 .
x) est libre si et seulement si ⃗
5 Une famille est liée si et seulement si l’un de ces vecteurs s’écrit comme combinaison linéaire des autres vecteurs.
Familles génératrices
Définition :
Soient −
→, −
x → −
→
1 x2 , . . . , xn n vecteurs d’un R-e.v. (E, +, ·) avec n ∈ N
∗
Bases
Définition :
Soient − →, −
x → −
→
1 x2 , . . . , xn n vecteurs
d’un R-e.v. (E, +, ·) avec n ∈ N∗
−
→ −
→ −→
La famille x1 , x2 , . . . , xn est dite base de E si elle est libre et génératrice. i.e
Xn
(∀⃗x ∈ E) (∃! (λ1 , . . . , λn ) ∈ Rn ) : ⃗ x= λi · −
→
xi
→
i=1
Dans ce cas, on note cette famille B et on écrit B = − →, −
x → −
1 x2 , . . . , xn .
λ1 , . . . , λn s’appellent les composantes (ou coordonnées) de ⃗ x dans la base B et on note ⃗ x (λ1 , . . . , λn )B .
Remarque :
Si un R-espace vectoriel admet une base B, alors cette base n’est pas unique ( 2B est aussi une base).
Proposition :
Soient R-e.v. (E, +, ·) et B = − →, −→ →
− ∗
x 1 x2 , . . . , xn avec n ∈ N une base de E.
1 Si ⃗ ⃗ (µ1 , . . . , µn )B et α ∈ R, alors
x (λ1 , . . . , λn )B et y
⃗
x+y
⃗ (λ1 + µ1 , . . . , λn + µn )B et α·⃗
x (αλ1 , . . . , αλn )B
2 Toutes les bases de E ont le même cardinal qu’on appelle la dimension de E noté dim E et on écrit dim E = n.
Proposition :
Soit R-e.v. (E, +, ·) et B une base de E.
→
− →
− y x + 2y
e1 ∗ −
→e2 = − →e2 ∗ −
→e1 = 0 On considère l’ensemble E = M (x, y)/(x, y) ∈ R2
1 Montrer que E est un sous-groupe du groupe ( M2 (R), +) 1 Montrer que E est un sous-groupe de (M3 (R), +).
2 a Montrer que E est un sous-espace vectoriel de l’espace 2 On définit sur M3 (R) la loi de composition interne "T " par:
vectoriel (M2 (R), +, ·).
Pour tout (a, b, c, d) ∈ R4 on a:
b On pose J = M (0, 1) . Montrer que (I, J ) est une
base de l’espace vectoriel réel (E, +, ·). M (a, b)T M (c, d) = M (a, b) × A × M (c, d)
a Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×) Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), T ).
3
∗
b Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif. 3 On considère l’application φ de C vers E définie par:
∗
4 Soit φ l’application de C vers M2 (R) définie par: ∀(x, y) ∈ R ; φ(x + iy) = M (x, y)
2
Exercice N◦ 5
Exercice N◦ 7
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et
intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non
matrice identique I et que (M2 (R), +,·) est un espace vectoriel intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la
matrice identique I et que (M3 (R), +, ·) est un espace vectoriel
réel. On pose I = 1 0 0 −3
0 1 ,J = 1 0 et pour tout
réel.
−3y Pour tout nombre complexe z = x + iy avec (x, y) ∈ R2 , on
couple (x, y) ∈ R2 , on pose M (x, y) = y x . x + 2y 0 5y
x pose : M (z) = 0 1 0 .
On considère l’ensemble E = M (x, y)/(x, y) ∈ R 2
−y 0 x − 2y
1 Montrer que E est un sous-espace vectoriel de On considère l’ensemble E = {M (z)/z ∈ C}.
(M2 (R), +, ·) de dimension 2.
1 On définit sur E la loi de composition interne ∗ par:
2 a Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×) Pour tout z ∈ C et z ′ ∈ C on a:
b Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif uni- M (z) ∗ M (z ′ ) = M (z) + M (z ′ ) − M (0)
taire.
∗
Montrer que (E, ∗) est un groupe commutatif.
3 On pose E = E −{M (0, 0)} et on considère l’application
∗
φ de C vers E ∗ définie par :
∗
2 On considère l’application φ de C vers E définie par:
(∀z ∈ C); φ(z) = M (z) et on pose:
y
∀(x, y) ∈ R ; φ(x + iy) = M x, √
2
E ∗ = E − {M (0, 0)}.
3
a Montrer que φ est un isomorphisme de (C∗ , ×) vers a Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
(E ∗ , ×). (E, ×) et que φ (C∗ ) = E ∗
b En déduire que (E ′′ , ×) est un groupe commutatif. En déduire que (E ∗ , ×) est un groupe commutatif.
√
b
c Montrer que J 2017 = φ 31088 3 puis déterminer
3 En déduire que (E, ∗, ×) est un corps commutatif.
l’inverse de J 2017 dans (E ∗ , ×).
∗
3 Soit φ l’application de C vers F définie par: Partie: II On considère l’application f définie sur R par :
ex − 1
∀(x, y) ∈ R2 ; φ(x + iy) = M (x, y). f (x) = x
e +1
a Montrer que φ est un homomorphisme de (C∗ , ×) vers
(F, ×). 1 Montrer que la fonction f est une bijection de R vers J .
b On pose F ∗ = F − {0}. Montrer que : φ (C∗ ) = E ∗ 2 Soit g la bijection réciproque de l’application f ( la déter-
c En déduire que (F ∗ , ×) est un groupe commutatif. mination de g n’est pas demandé).
Quel que soient x et y de J , on pose :
4 Montrer que (F, +, ×) est un corps commutatif.
x ⊥ y = f (g(x) × g(y)).
Montrer que f est un homomorphisme de (R∗ , ×) vers
Exercice N◦ 10
(J ∗ , ⊥) tel que J ∗ = J − {0}
On rappelle que ( R, +, × ) est un corps commutatif et
∗
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire non commutatif et non 3 On rappelle que (R , ×) est un groupe commutatif et on
intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et dont l’unité est la admet que la loi ⊥ est distributive par rapport à la loi ∗
matrice identique I et que (M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel dans J .
réel. Montrer que (J, ∗, ⊥) est un corps commutatif.
Exercice N◦ 16 Exercice N◦ 18
Partie : I On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau Les parties I et II sont indépendants.
unitaire non commutatif et non intègre dont le zéro est la matrice Partie: I On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau uni-
nulle 0 et dontl’unité
√ est la matrice identique
I. taire non commutatif et non intègre dont le zéro est la matrice
5−1 1 0 0 nulle 0 et dontl’unité est la matrice identique
I.
0 0 √ √ 1 0 0
On pose A = 2 et I = 0 1 0 √2/2 √2/2 0
0 −2 −1 0 0 1 On pose A = 2/2 − 2/2 0 et I = 0 1 0 .
0 1 1 0 0 1
0 0 1
1 Calculer: I − A et A
2 On pose : A = I, A = A, A = A × A, en général :
0 1 2
An+1 = An × A.
2 En déduire que la matrice A admet un inverse dans 1 Montrer que: ∀k ∈ N; A2k = I.
(M3 (R), +) qu’on déterminera. −1
2 Montrer que la matrice A admet un inverse A qu’on
Partie : II pPour tous a et b éléments de I =]1, +∞[, on déterminera.
pose : a ∗ b = ( a2 b2 − a2 − b2 + 2)2 . Partie : II Soit α un nombre réel strictement positif.
1 Pour tout x et y de l’intervalle I =]α, +∞[, on pose :
1 Vérifier que : ∀(x, y) ∈ R on a:
2
x ∗ y = (x − α)(y − α) + α
x2 y 2 − x2 − y 2 + 2 = x2 − 1 y 2 − 1 + 1 a Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans
I.
2 Montrer que la loi ∗ est une loi de composition interne dans b Montrer que la loi ∗ est commutative et associative
I. dans I.
∗
c Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre dans I
3 On rappelle que (R+ , ×) est un groupe commutatif. qu’on déterminera.
∗
d Montrer que (I, ∗) est un groupe commutatif.
4 On considère l’application φ définie de R+ dans I par: ∗
√ 2 On considère l’application φ définie de I dans R+ par :
∀x ∈ R∗+ ; φ(x) = x + 1
1
∀x ∈ I; φ(x) =
Montrer que x−α
a
l’application
φ est un homomorphisme
∗
bijectif de R+ , × dans (I, ∗) a Montrer que l’application
φ est un homomorphisme
∗
bijectif de (I, ∗) dans R+ , × .
bEn déduire la structure de (I, ∗).
√ b Résoudre dans l’ensemble I l’équation x(3) = α3 + α
5 On pose H = { 1 + 2m /M ∈ Z}, Montrer que (H, ×) avec x(3) = x ∗ x ∗ x
est un sous-groupe de (I, ∗)
Exercice N◦ 19
Exercice N ◦
17 On rappelle que (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire non
commutatif et non intègre dont le zéro est la matrice nulle 0 et
Pour tout éléments x et y de l’intervalle I =]0, 1[, on pose : dont l’unité est la matrice identique I. !
xy 1 0 0
x∗y = . x 1 0 , soit
xy + (1 − x)(1 − y) On pose pour tout x réel, M (x) =
x2 2x 1
1 a Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans l’ensemble: E = {M (x)/x ∈ R}.
I. 1 Montrer que E est une partie stable de (M3 (R), ×).
b Montrer que la loi ∗ est commutative et associative
dans I. 2 a Montrer que l’application φ définie pour tout x réel
c Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre dans I par φ(x) = M (x) est un isomorphisme de (R, +)
qu’on déterminera. vers (E, ×).
d Montrer que (I, ∗) est un groupe commutatif. b Montrer que (E, ×) est un groupe commutatif.
c Déterminer M −1 (x) l’inverse de M (x) pour x ∈ R
2 On considère les deux ensembles : 5
3 Résoudre dans l’ensemble E l’équation A X = B avec
1 A = M (2) et B = M (12).
H = {2n /n ∈ Z} et K = /n ∈ Z
2n + 1 n o
∗
4 Soit l’ensemble F = M (ln x)/x ∈ R+ . Montrer que
a Montrer que H est un sous groupe de R∗+ , × est un sous-groupe de (E, ×).
Exercice N◦ 25
2 Soit φ l’application de (E, ⊥) vers (F, ×) définie par:
On rappelle que (C, +, ×) est un corps commutatif et (∀a ∈ E); φ(a) = M (a)
(M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire dont le zéro est la ma-
trice nulle 0 et dont l’unité est la matrice identique I et que a Monter que φ est un isomorphisme.
(M2 (R), +, ·) est un espace vectoriel réel.
Pour tout couple (a, b) ∈ R2 ,on pose:
b En déduire la structure de (F, ×).
M (a, b) = a 5b +b −b
a − 3b . Exercice N◦ 27
On considère l’ensemble F = M (a, b)/(a, b) ∈ R2 .
On rappelle que : (R, +, ·) et (M +, ×) deux anneaux.
n (R),
On pose I = M (1, 0), J = M (0, 1) et 0 = M (0, 0). 1
On considère l’ensemble E = R − . Pour tout a et b de E
1 a Montrer que (F, +, ·) est un espace vectoriel réel. 3
on pose: a ∗ b = a + b − 3ab
b Montrer que (I, J ) est une base de l’espace vectoriel
réel (F, +, ·), en déduire sa dimension. 1 Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans E.
2 a Montrer que E est une partie stable de (M2 (R), ×) 2 Montrer que (E, ∗) est un groupe commutatif.
b Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif. ∗ (n)
3 On pose: ∀n ∈ N a | ∗ a ∗{z· · · ∗ a}
=a
3 Soit α un nombre complexe n’appartenant pas à R. Mon- nf ois
2 Pour tout x ∈ I, on pose : f (x) = ln(2 − 3x). M (a, b) × M (x, y) = M (ax − 3ay, ay + bx)
a Montrer que f est un isomorphisme de (I, ∗) vers
b En déduire E que est stable dans M2 (R), × .
(J, T ) √
bEn déduire la structure de (J, T ) (en précisant son 5 a Montrer que (1, i 3) une base de l’espace vectoriel
élément neutre et le symétrique de tout x ∈ J i réel (C, +, .) .
−n
b Pour tout (a, b) ∈ R2 , on pose :
3 On pose : H = ln 1 + 2 /n ∈ Z . Montrer que H √
est un sous-groupe de (J, T ) f (a + ib 3) = M (a, b).
Montrer que f est un isomorphisme de (C, ×) vers
(E, ×) , puis
nen déduire
o la structure de (E ∗ , ×) où
Exercice N◦ 29 0 0
∗
E =E−
On rappelle que : M2 (R, +, ×) est un anneau unitaire et que 0 0
M2 (R, +, .) est unn espace vectoriel
réel. o
6 Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif .
I- On pose : E = M (a, b) = a + b
b b
a+b /(a, b) ∈ R 2
.
1
1 Montrer que : (E, +, .) est un espace vectoriel réel. 7 On considère la matrice A = .(I + J ).
2
Déterminer tous le entiers naturels p tel que Ap = I.
1 0 1 1
2 On pose : I = 0 1 et J = 1 1
Exercice N◦ 31
a Montre que (I, J ) est une base de (E, +, .), puis en
déduire dim(E).
On considère l’ensemble :
E = M (a, b) = aI + bA, (a, b) ∈ R2
b Vérifier que : J 2 = 2J , puis montrer que E est stable 1 0 0 0 1 1
dans (M2 (R), ×). où I = 0 1 0 et A = 1 0 1
0 0 1 1 1 0
c Montrer que (E, +, .) est un anneau unitaire non in-
tègre. a Montrer que: A2 = A + 2I
1
d Montrer que la matrice M (a, b) est inversible dans
(E, +, .) si et seulement si a ∈
/ 0 et a ∈
/ −2b. En déduire que la matrice A et inversible et donner
b
son inverse A−1 .
II- On considère l’ensemble : c Déterminer deux suites (un ) et (vn ) telles que:
3x − 1
F = A(x) = I + J /x ∈ Z . An = un A + vn I pour tout n ∈ N.
2
n
αn = 2un + vn
1 Montrer que F est une partie stable de (M2 (R), ×). 2 On pose βn = un − vn , pour tout n ∈ N.
b Vérifier que: I ∈ E et J ∈ E.
4 On considère l’application f définie de E dans C par :
c Montrer que la famille B = (I; J ) est une base de √
(E; +; ·). f (M (a, b)) = (a − b) + ib 2
2 Soit ⊥ la loi définie sur R par : 4 On considère la matrice Q = M (0, −1, 1).
1
∀(x, y) ∈ R2 , x ⊥ y = x + y − xy a Montrer que la matrice D est inversible.
2016
b Montrer que D 2 − D − 2I = M (0, 0, 0)
et on considère l’application f définie de R dans R par:
f (x) = 2016(1 − x) c En déduire D −1 , la matrice inverse de la matrice D
et montrer que D −1 ∈ E.
a Montrer que f est un isomorphisme de (R, ×) vers
(R, ⊥).
Exercice N◦ 39
b Déduire que (R, T, ⊥) est un corps commutatif. n a a o
On pose : A = Ma = e0 ae e a /a ∈ R ,
Exercice N◦ 37 n o
B = Mα = 0 1 ln α /α ∈ R ∗
et I = 1 0
1 + 0 1
Rappel: (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire.
Partie A : Soit G l’ensembledes matrices
de M2 (R) qui
1 0 1 Vérifier que I ∈ A ∩ B
s’écrient sous la forme: M(a,b) = a b
2 Montrer que ∀ (Ma , Mb ) ∈ A , Ma × Mb = Ma+b
2
5 On pose A = I et ∀n ∈ N, A
0 n+1
= An × A. Exercice N◦ 43
n o
Montrer par récurrence qu’il existe (αn , βn ) ∈ R2 tel que Soit : E = M (a, b) = a + b −2b /(a, b) ∈ R 2
b a−b
An = α n A + β n I
n
Un+1 = 2αn+1 + βn 1 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel réel
6 Pour tout n de N, on pose Vn+1 = αn+1 − βn+1
2 Soient I = M (1, 0), J = M (0, 1). Montrer que B =
a Déterminer la nature de (Un ) et (Vn )
(I, J ) est une base de E et déduire dim(E)
b Déterminer Un , et Vn , en fonction de n
2
n
3 Déterminer les coordonnées de J dans la base B = (I, J )
7 Déterminer les coordonnées de A en fonction de n dans
la base B = (I, A) 4 Calculer M (a, b) × M (c, d). conclure .
∗ ∗
Exercice N◦ 41 5 Montrer que l’application f : C → E , z = a + ib 7→
M (a, b) est un isomorphisme de (C∗ , ×) vers (E ∗ , ×)
On rappelle que (M3 (R), +, ·) est un espace vectoriel sur R
et (M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire.
1 0 0 0 0 3 6 Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif
On pose I = 0 1 0 et A = 1 0 0 ∗
7 Résoudre dans E l’équation: J X = −I
3
0 0 1 0 1 0
2
1 Montrer que la famille I, A, A est libre dans
Exercice N◦ 44
(M3 (R), +, ·) . ( ! )
a b c
∗ /(a, b, c) ∈ R 3
2 a Calculer A , A et A en fonction de n ∈ N .
2 3 n On pose : E = M (a, b, c) = 0 a b
0 0 a
(Discuter suivant le reste de la division de n par 3 )
b Vérifier que A admet un inverse A−1 que l’on déter- 1 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel réel dont on
minera. déterminera une base B.
3 On considère l’ensemble : 2 Soient les matrices: A = M (−1, 2, 0), B = M (1, 0, 4)
et C = M (2, −1, 3)
E = M ∈ M3 (R)/∃(a, b, c) ∈ R , M = aI + bA + cA
3 2
Ta : P → P groupe commutatif
M (x, y) 7→ ′
M (x , y ) :′ ′ x′ = x + a 2 3 4 5
y ′ = xea 3 Montrer que : G = I, A, A , A , A , A
1 Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel 2 On pose : v(x) = x + 1, u(x) = e tel que x ∈ R.
x
−αx Montrer que (u, v) ∈ E 2 et que (u, v) est une famille libre
2 On pose: f1 (x) = e et f2 (x) = xe−αx tel que x ∈ R.
′′′ ′′
Montrer que (f1 , f2 ) ∈ E 2 et que (f1 , f2 ) est une famille 3 Soit f ∈ E montrer que ∀x ∈]0, +∞[; f (x) = f (x),
libre dans (E, +, ·) en déduire que : ∃(a, b, c) ∈ I 3 f (x) = aex + bx + c
3 Soit f ∈ E, on pose g(x) = e f (x). Montrer que : 4 Montrer que (u, v) est un base de (E, +, ·)
ax
g ′′ = 0
5 Déterminer l’élément f de E tel que (Cf ) admet en A(1, 2)
4 Déterminer une base de E une tangente parallèle à la droite (∆) : y = 3x