Exercice 1 (4 points)

On rappelle que (M2 (R), +, ·) est l’espace vectoriel


réel.
 a a2 − a + 1 
On considère la matrice A = 


 tel que a ∈ R
−1 1−a
 
 1 0 
et on pose F = {xI + yA/(x, y) ∈ R} tel que I = 

.

0 1
1. Montrer que (F, +, .) est un espace vectoriel réel.

2. Montrer que la famille (I, A) est la base de F .

3. a) Vérifier que : A2 = A − I

b) Déduire que la matrice A admet un inverse et que A−1 ∈ F .

4. a) Montrer que F est une partie stable dans (M2 (R), ×).

b) Montrer que (F, +, ×) est un anneau unitaire commutatif.

5. a) Montrer que ∀(x, y) ∈ R2 , x2 + xy + y 2 = 0 ⇔ (x = y = 0).

b) Montrer que tout élément M de F différent de la matrice nulle admet un inverse

M −1 en déterminant le couple de coordonnées de M −1 dans la base (I, A).

c) Déterminer la structure de (F, +, ×).

6. On considère dans F , l’équation (1) : X 3 = −I.

a) Vérifier que A est une solution de l’équation (1). Et résoudre dans F l’équation (1).

Exercice 2 (2.75 points)

1. Résioudre dans Z × Z l’équation (E) : 3x − 2y = 1.

2. Soit n ∈ N.

a) Montrer que (14n + 3, 21n + 4) est la solution de l’équation (E).

 b) Déduire que les nombres (14n + 3) et (21n + 4) sont premiers entre eux.

3. Soit d le plus grand diviseur commun entre (14n + 3) et (21n + 4).

a) Montrer que d = 1 ou d = 13.

b) Montrer que d = 13 ⇔ n ≡ 6[13].

4. Pour tout entier naturel n tel que n ≥ 2, on pose

A = 21n2 − 17n − 4 et B = 28n3 − 8n2 − 17n − 3

a) Montrer que les nombres A et B divisible par (n − 1) dans Z.

b) Déterminer, suivant les valeurs de n, le plus grand diviseur entre A et B.

Exercice 3 (3.25 points)

I- On considère dans C, l’équation (Ea ) : 2z 2 + a(1 − i)z + a2 (1 − i).

1. Calculer (a + 3ia)2 .

2. Déterminer z1 et z2 les solutions de (Ea ).

3. Déterminer le module et l’argument de z1 et z2 en fonction du module et l’argument

de a.

II- Dans un plan (P ) muni d’un repère orthonormé et direct (O, ⃗u, ⃗v ), on considère les
points A et B dont les affixes sont respectifs a et ia.

1. Montrer que le triangle OAB est rectangle et isocèle.

2. Soit l’application F qui associer chaque point par M ′ (z ′ ) tel que : z ′ = (1 + i)z − ia.

a) On suppose que M ̸= A
√
✓Montrer que AM ′ = 2AM et déterminer la mesure de l’angle directeur
(AM , AM ′ ).
√
b) Soit (C) un cercle de centre A et de rayon 2.
Montrer que l’image de (C) par l’application F est le cercle (C ′ ) et déterminer
son centre et son rayon.
 −π
c) On considère la rotation r de centre A et d’angle et l’application h tel que
4
h = r ◦ F.
Déterminer la forme complexe de l’application h et déduire sa nature et déter-
miner ses éléments caractéristiques.

Exercice 4 (10 points)

Soit n ∈ N∗ et on considère la fonction numérique fn définie sur ] − ∞, 1[∪]1, +∞[ par :

e1−nx
∀x ∈] − ∞, 1[∪]1, +∞[; fn (x) =
x−1

Partie I :

1. a) Calculer les limites de f1 dans les extrémités de Df1 .

b) Étudier les branches infinies de courbe de la fonction f1 .

2. a) Calculer f1′ (x) pour tout x dans Df1 .

b) Donner le tableau de variations de fonction f1 .

] [
3
3. a) Montrer f1 (x) = 1 et admet une seule solution α1 et que α1 ∈ ; 2 .
2
b) Montrer que :
α1 = 1 + e1−α1

4. Tracer (Cf1 ) dans un repère orthonormé.

Partie II :

1. Étudier les variations de fonction fn et poser le tableau des variations.

2. Montrer que l’équation fn (x) = 1 admet une seule solution αn et que αn > 1.

3. a) Étudier le signe fn+1 (x) − fn (x) sur l’intervalle ]1, +∞[.

b) montrer que la suite (αn )n est convergente et déterminer sa limite.

Partie III :
On considère la fonction F définie sur ]0, +∞[ par :
 ∫ 4x2 +1



 F (x) = f1 (t)dt; x > 0
x2 +1



 F (0) = 2 ln 2

e−t ∫ 4x2
1. a) Montrer que ∀x > 0, F (x) = 2 dt
x t
b) Montrer que ∀t ≥ 0, −t ≤ e−t − 1 ≤ 0

c) Déduire que ∀x > 0, −3x2 ≤ F (x) − 2 ln 2 ≤ 0.

d) Montrer que F est continue et dérivable à droite de 0.

F (x) ≤ e−x − e−4x

2 2
2. a) Montrer que∀x ≥ 1,

b) Calculer lim F (x).

x→+∞
( )
2 e−3x − 1
2

′
3. a) Montrer que F est dérivable sur ]0, +∞[ et que ∀x ≥ 0 , F (x) = .
xex2
b) Tracer le tableau de variations de fonction F .

c) Tracer le tableau de variations de fonction F dans un repère orthonormé.

4
∫
4. On considère la suite numérique (un )n≥1 définie par ∀n ∈ N∗ , un = 1n e−t ln(t)dt.
n
a) En utilisant l’intégration par parties, montrer que :
 
√  −4 −4 −1
n  
∀n ∈ N∗ , un = F  − e n ln 4 +  
e n − e n  ln(n)
 
n

b) Calculer lim un .
n→+∞

Fin Du Sujet.