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ISMAEL DRIOUCH
Une Machine Électrique Tournante est un système électro-mécanique basée sur l'électromagnétisme permettant la
conversion d’énergie électrique en travail ou énergie mécanique, et/ou réciproquement.
I
I
U
U
Les MCC sont essentiellement utilisées en moteur. Cependant, lors des phases de freinage, il arrive qu’une MCC
fonctionne en génératrice (dynamo).
Généralités Symboles
balais
inducteur
collecteur ventilateur de
refroidissement
rotor
arbre
induit collecteur
Stator ou inducteur : C’est la partie fixe
Stator à aimant permanent
Stator à enroulement et
pièces polaires
❑ Inducteur
C’est un aimant ou électroaimant (bobinage parcouru par un courant continu i
Il est situé sur la partie fixe de la machine (le stator) Inducteur
Il sert à créer un champ magnétique (champ ‘’inducteur’’ dans le rotor)
Courant
d’excitation
Induit
Dans une machine à courant continu, le stator est constitué de plusieurs paires de
pôles magnétiques. Plus une machine est puissante et plus sa vitesse est basse,
plus grand sera le nombre de pôles.
1 paire de pôles
1 paire de pôles
l’inducteur comporte
un nombre de paire de
pôles, successivement
Nord, Sud,...
Collecteur
Le dispositif
collecteur/balais permet
Ballais Collecteur donc de faire circuler un
Lames en cuivre du collecteur courant dans l’induit
Principe de fonctionnement Rappel sur les lois de l’électromagnétisme
Énoncé
Un conducteur parcouru par un courant et plongé dans un champ
magnétique subit une force mécanique appelée force de Laplace
Batterie
Utilité
On peut faire bouger des circuits avec des
champs magnétiques Champ magnétique
Les rails de Laplace : mise en mouvement
❑ MN et PO fixes et NO mobile
❑ 𝑩 constant et uniforme Force de Laplace
❑ Circulation d’un courant 𝑭 ⇒Création
On place une barre métallique mobile sur deux rails conducteurs d’un mouvement
fixes, le tout placé dans un champ magnétique perpendiculaire au
plan des deux rails et de la barre
•Entre ces deux rails conducteurs, on applique une tension Même principe dans un moteur
•Le circuit étant fermé, un courant circule dans le circuit
Hystérésis, courants de
Cause Résistance inducteur frottements
Foucault
Une machine à courant continu possède N conducteurs actifs. Deux cas peuvent se présenter :
❑ Soit un conducteur est à la fois traversé par un courant électrique et plongé à l’intérieur d’un champ magnétique, il est alors
soumis à une force électromagnétique.
❑ Soit un conducteur est à la fois en mouvement de rotation et plongé à l’intérieur d’un champ magnétique, il est alors le
siège d’une force électromotrice.
Principe de fonctionnement
Loi de Laplace :
Un fil conducteur d’électricité qui baigne dans
un champ magnétique est alors soumis à une
Force générée force.
• L’induit est plongé dans le champ magnétique 𝑩 créé
par l’inducteur.
• Par l’intermédiaire des balais et du collecteur, un
Courant courant électrique circule dans les enroulements de
électrique l’induit par une source continue.
• D’après la loi de Laplace, les conducteurs de
Champ l’induit sont soumis à une force
magnétique électromagnétique F = IL B
Forces générées
La résultante de toutes les forces appliquées se
traduit par un couple, qui fait tourner l’induit
de la machine autour de son axe.
p
E = a N n (Ie) =k n (I e)
p, N, a, sont des paramètres fixés par construction. N : Nombre de conducteurs actifs
E : Force électromotrice (V) n : Fréquence de rotation (tr/s)
I :Intensité du courant absorbé par l’induit (A) : Flux utile sous un pôle (Weber)
P : Nombre de paires de pôles Cem : Couple électromagnétique (Nm)
a : Nombre de paires de voies d’enroulement Ω : Vitesse angulaire
Remarques:
Si le flux est constant (moteurs à aimants permanent):
✓ La f.e.m. E est proportionnelle à la vitesse de rotation. Le sens de cette f.e.m dépend du sens de rotation
✓ Le couple électromagnétique Cem est proportionnel au courant dans l’induit Ia . Le sens du couple
dépend du sens du courant dans l’induit
Caractéristiques Moteurs
Couple électromagnétique
Lorsqu’un courant I circule dans l’induit, il apparaît un couple électromagnétique Cem (en N.m) créé par les
forces de Laplace qui s’exercent sur les conducteurs de l’induit
• La puissance électromagnétique 𝑷𝒆𝒎 est convertie en puissance mécanique:
𝑷𝒆𝒎 = 𝑬𝑰 = 𝑪𝒆𝒎𝛺
Donc l’expression du moment du couple électromagnétique 𝑪𝒆𝒎 (en N.m),
souvent appelé par les électrotechniciens "couple électromagnétique" est:
Cem = E.I/Ω= KI
Couple utile
Le couple utile 𝑪𝒖 (ou couple moteur 𝑪𝒎 fournit à la charge qui l’entraine) disponible sur l’arbre du moteur
𝑪𝒖 = 𝑪𝒆𝒎 − 𝑪𝒑
Le coule de pertes 𝑪𝒑 =𝑷𝒇𝒆𝒓 + 𝑷𝒑𝒎 /𝛺 est dû:
• aux pertes ferromagnétiques 𝑷𝒇𝒆𝒓 dans le rotor (par hystérésis et courants de Foucault). Ces pertes
dépendent des valeurs du champ magnétique 𝑩 et la vitesse de rotation 𝛺,
• aux pertes mécaniques 𝑷𝒑𝒎: frottement aux paliers, frottement aux contacts balais-collecteur, pertes
par ventilation. Elles augmentent avec la vitesse de rotation 𝛺.
Schémas équivalents de la machine
Cem
(Nm), (rad/s)
L
R
E charge
𝑹
𝑹
𝑼 𝑳 𝑼 = 𝑬 + 𝑹𝑰
𝑬
𝑬
Modèle électrique de la MCC
• Équation générale de la dynamique du groupe moteur et charge entrainée de couple résistant 𝑪𝒓 s’écrit:
𝒅𝛺
𝑱 = 𝑪𝒎 − 𝑪 𝒓 Avec 𝑱 est le moment d’inertie.
𝒅𝒕
𝛺 𝑪𝒎
Le couple utile 𝑪𝒖 (ou couple moteur 𝑪𝒎 fournit à la charge qui
l’entraine) disponible sur l’arbre du moteur est légèrement
inferieur au couple électromagnétique 𝑪𝒆𝒎: 𝑪𝒖 = 𝑪𝒆𝒎 − 𝑪𝒑
𝑪𝒓
𝒅𝛺
• En régime établit 𝛺 = 𝒄𝒔𝒕 ⇒ =𝟎 ⇒ 𝑪𝒖 = 𝑪𝒓
𝒅𝒕 Moteur Charge
À vide: 𝑪𝒖 = 𝑪𝒓 = 𝟎;
• L’induit absorbe un courant 𝑰𝟎, le couple de perte est:
𝑪𝒑 = 𝑪𝒆𝒎 = 𝑲𝜙𝑰𝟎
En charge: Le couple de pertes 𝑪𝒑 est très faible devant 𝑪𝒆𝒎, ce qui conduit à:
𝑪𝒖 = 𝑪𝒆𝒎 − 𝑪𝒑 = 𝑲𝜙 𝑰 − 𝑰𝟎 ≅ 𝑲𝜙𝑰
Propriété: Pour un flux 𝜙 constant, le courant appelé 𝑰 par le moteur est proportionnel au couple demandé
par la charge. La charge impose donc le courant d’induit.
Modèle électrique de la MCC
Modélisation MCC en moteur (aimant permanent)
Régime permanent :
Cm = Cr ➔ cste
Schéma de principe
ou fonctionnel
Charge méca :
Induit Cr Pompe … Modélisation
I
Schéma électrique équivalent
I
r
U U
Ω M
E U
U = E + rI
Cm avec
E = K MCC en CR Source : CG
Modèle électrique de la MCC
Modélisation d’une MCC en générateur (aimant permanent)
Régime permanent :
Cm = Cr ➔ cste
Schéma de principe
Modélisation
ou fonctionnel
Schéma électrique équivalent
Induit Cm Turbine externe
I
r
I
U
H
RC
Ω M U
EV
RC
U = E − rI
Cr avec
E= K MCC en CG CH : CR
Équations électriques et mécanique
U = RI + L di + E
dt
E = K Cem
Cem = KI J
C em − C résis tan t − C p = J d Cr
dt
Moment d’inertie
Bilan de puissance et rendement
Puissance absorbée par l’induit et l’inducteur (Si le moteur est à aimant permanent, 𝑼𝒆𝑰𝒆 = 𝟎):
𝑷𝒂 = 𝑼𝑰 + 𝑼𝒆𝑰𝒆
• Pertes Joule à l'induit: 𝑷𝒋𝒊 = 𝑹𝑰𝟐
• Pertes Joule à l'inducteur (excitation): 𝑷𝒋𝒆 = 𝑼𝒆𝑰𝒆 = 𝑹𝒆 𝑰𝒆𝟐
• Puissance électromagnétique: 𝑷𝒆𝒎 = 𝑬𝑰 = 𝑪𝒆𝒎𝛺
• Pertes collectives (ou pertes constantes): 𝑷𝒄 = 𝑷𝒇𝒆𝒓 + 𝑷𝒑𝒎 = 𝑪𝒑𝛺, qui représentent les pertes fer
𝑷𝒇𝒆𝒓 dans l’induit (dépendent de 𝜙 et 𝛺) et les pertes mécaniques 𝑷𝒑𝒎 (dépendent de 𝛺). À flux
inducteur donné et tension d’induit donnée, la vitesse est à peu près constante, donc les pertes
collectives sont constantes.
• Puissance utile 𝑷𝒖 = 𝑪𝒖𝛺
Energie mécanique
𝑷𝒂 𝑷𝒆𝒎 = 𝑬𝑰 = 𝑪𝒆𝒎𝛺 𝑷𝒖 vitesse de rotation
Energie électrique
alimentation en tension
𝑷𝒇𝒆𝒓 𝑷𝒑𝒎
𝑷𝒋𝒆 𝑷𝒋𝒊
𝑷𝒄
Partie électrique Conversion électromagnétique Partie mécanique
Bilan de puissance et rendement
C’est la puissance électrique absorbée par le
moteur
= Pu
Pa C’est la puissance mécanique disponible sur
l’arbre du moteur. Pour entrainer la charge
Cu
=
C u + P J ( p e r t e j o u l e ) + P c ( co l l ect i v e )
C p = P em − Pu = C e m − C U
Remarque:
Collectives Pc
Plaque signalétique du moteur
Les valeurs nominales sont celles qu'indique la "plaque signalétique" fixée sur la machine. Ce sont les valeurs pour lesquelles la
machine a été conçue
𝑼𝒏 = 𝟒𝟒𝟎𝑽
𝑰𝒏 = 𝟗𝟓, 𝟓𝑨
𝑼𝒆𝒏 = 𝟑𝟔𝟎𝑽
𝑰𝒆𝒏 = 𝟑𝑨
Différents types de machines à courant continu
U
Le courant qui alimente l'inducteur est indépendant de
celui qui alimente l'induit.
Il faut deux alimentations : une pour l’inducteur et
l’autre pour l’induit
Ie
* Risque d’emballement à vide?
Différents types de machines à courant continu
❑ Machine à excitation en dérivation (ou shunt)
Dans un moteur à excitation en
Iinduit
dérivation, le circuit inducteur
est branché en parallèle avec
l'induit et, de ce fait, alimenté
sous la même tension.
Le courant absorbe par un moteur à courant continu est donné par la loi d’Ohm :
Au démarrage, la vitesse est nulle donc n = 0. Donc E = 0. On peut alors écrire: U = R.ID (ID : courant
au démarrage).
Exemple : Moteur U=240V ; R=1Ω ; P=3.6KW
U U
Id = Rh = U − R
R + Rh Id Mcc
-
Pour l’exemple précèdent, si on veut
limiter le courant de démarrage à Id = 1,5In = 22,5A.
Rh = 240 −1 Rh = 9.67
22.5
Rhéostat de démarrage
Quadrants de fonctionnement de MCC
Quadrants de Cem ∝ I
In
fonctionnement
Quadrant 1
dans le « plan -Un Un
couple/vitesse »
vitesse
La MCC est une machine couple
totalement réversible. Le
∝E
courant qui la traverse et
la tension à ces bornes
peuvent être positifs ou
négatifs.
-In
Cem
In Quadrant 1
U>0►
I + Cm
-Un Un
I>0►C>0 U +
► 𝑷 = 𝑪𝒎𝛀 > 𝟎
►Fonctionnement
en moteur avant
Puissance mécanique
fournie à la charge
Le dispositif d’alimentation
fournit une puissance
électrique.
Les conventions de sens courant
et de rotation sont en bleu.
-In
Cem
In
Quadrant 2 Quadrant 1
-Un Un
vitesse vitesse
couple couple
-In
Cem
In Quadrant 2
U<0► I +
-Un Un
U Cm
I>0►C>0
► 𝑷 = 𝑪𝒎𝛀 < 𝟎 +
►Fonctionnement en
génératrice arrière
Puissance mécanique
fournie par la charge
Le dispositif d’alimentation
reçoit une puissance
électrique.
vitesse vitesse
couple couple
Quadrant 3
vitesse
couple
-In
Cem
In Quadrant 3
I +
-Un Un Cm
U
+
U<0►
Le dispositif d’alimentation
I<0►C<0 fournit une puissance
électrique.
►𝑷 = 𝑪𝒎𝛀 > 𝟎
►Fonctionnement en
moteur arrière Les conventions de sens courant
Puissance mécanique et de rotation sont en bleu.
fournie à la charge -In
Cem
In
Quadrant 2 Quadrant 1
-Un Un
vitesse vitesse
couple couple
Quadrant 3 Quadrant 4
vitesse vitesse
couple -In
couple
Cem
In Quadrant 4
-Un Un I + Cm
U +
U>0►
I<0►C<0 Le dispositif d’alimentation
► reçoit une puissance électrique.
𝑷 = 𝑪𝒎𝛀 < 𝟎
►Fonctionnement en
génératrice avant
Les conventions de sens courant
Puissance mécanique et de rotation sont en bleu.
fournie par la charge -In
Quadrant 2: Quadrant 1:
𝑪𝒎
𝑰 𝑰
𝑪𝒎
𝑼<𝟎 G 𝜴 𝑼>𝟎 M 𝜴
= 𝑪𝒎 =
𝑷 = 𝑪𝒎𝛀 > 𝟎
𝑷 = 𝑪𝒎𝛀 < 𝟎
• Pour passer des quadrants 1 et 2 (ou des quadrants 3 et 4), la source d’alimentation doit être réversible en tension.
• Pour passer des quadrants 1 à 4 (ou des quadrants 2 et 3), la source d’alimentation dot être réversible en courant.
𝑰 𝑰 𝜴
𝑼<𝟎 M 𝑪𝒎 𝜴 𝑼>𝟎 G 𝑪m 𝜴
= =
𝑷 = 𝑪𝒎𝛀 > 𝟎 𝑷 = 𝑪𝒎𝛀 < 𝟎
Quadrant 3: Quadrant 4:
Exemple
Descente = freinage AR
Montée = marche AV
𝜴 > 𝟎 𝑪𝒎 > 𝟎
vitesse vitesse
couple
couple
Quadrant 1 Quadrant 2
Ces 4 quadrants peuvent Couple
Freinage AR Cem
Moteur AV
être mis en évidence avec
P=Cem . Cem >0 < 0
le fonctionnement de la
P<0 P=Cem . Cem >0 >0
locomotive :
P>0
n>0 AV
Q2 n<0 AR Q1
Vitesse n()
Cem > 0 Cem>0
Cem < 0
Cem < 0
P=Cem . Cem < 0 < 0 P=Cem . Cem < 0 > 0
Pendant les phases P>0 P<0
génératrice, l’énergie
n<0 AR n > 0 AV
électrique peut être Q3 Q4
dissipée dans une
résistance, ou bien être
refournit à la source Moteur AR Freinage AV
d’alimentation.
Bilan de la MCC
Type de tmoteur Caractéristiques Domaines d’emplois
Inconvénients:
• Peu robuste par rapport au moteur à courant alternatif,
• Plus coûteux que le moteur à courant alternatif. Investissement important et maintenance
coûteuse
Collecteur + balais
alimentent l’induit Utilisation
= point faible (usure) décroissante
Les avantages par rapport aux machines à courant continu : simplicité, robustesse, prix peu élevé
et entretien facile.
Ces machines se divisent essentiellement en deux catégories : les machines synchrone et asynchrone.
La différence principale entre ces deux types de machine réside dans la conception du rotor.
Le principe de fonctionnement du moteur synchrone (mais aussi asynchrone) repose sur la création d'un champ
magnétique tournant.
Rappel
• Stator :
• Rotor :
✓ Partie mobile de la machine, elle a une vitesse de rotation par rapport au stator que l’on
notera Ω(en rd/s) ou n(en tr/min)
• Inducteur :
✓ L’inducteur a pour but de créer le champ magnétique qui permettra le transfert d’énergie
électrique entre le stator et le rotor
• Induit :
TRANSFORMER
L’ENERGIE MACANIQUE Energie électrique
Energie mécanique
EN ENERGIE (𝑽, 𝒊, 𝒇)
(𝑪𝒎 , 𝛀) ELECTRIQUE
6
❑ Inducteur
Au rotor, nous avons l'inducteur (ou excitation). C'est un électroaimant alimenté en courant continu appelé courant
inducteur ou courant d’excitation 𝑰𝒆. L'inducteur crée un champ tournant.
(ou inducteur).
aimant
permanent
𝟐𝒑 = 𝟒
aimant permanent
𝟐𝒑 = 𝟐𝟐
Deux types de rotor
• nombre de pair de pôle inférieur à deux Souvent plusieurs paires de pôles (p≥2).
• Grande vitesse ▪ faible vitesse
• utilisé dans les alternateurs des centrales ▪Utilisé dans les machines des centrales hydrauliques
thermiques
Rotor à 6 pôles (p = 3)
(p =1) (p =2)
Bobines à pôles lisses Bobines à pôles saillants
Le rotor est de faible diamètre devant sa longueur
Grand diamètre du rotor devant la longueur
Enroulements inducteurs
pôle
❑ Induit
3
Au stator, nous avons l'induit (circuit depuissance).
C'est un bobinage triphasé, généralement couplé en étoile
Le stator est au moins constitué de trois bobinages décalés l’un de
l’autre de ±120° N 1
2
C’est dans ce bobinage que sont crée des
forces électromotrices induites.
Notion de champ tournant
Rotor tourne à la
vitesse nr
Les 3 petites flèches représentent
les 3 flux générés par les
enroulements du stator. Ces flux
varies selon la valeur instantanée
du courant qui les traverse et
sont dans l'axe des enroulements.
La plus grande des flèches
représente la résultante
magnétique des trois autres
champs axiaux. Cette résultante
tourne au cours du temps. Elle est
appelée "champ tournant"
champ magnétique généré par le rotor d'un moteur
triphasé synchrone
Le champ du rotor
croche sur le champ du
stator (champ tournant)
et tourne donc à
la même vitesse.
Trois bobines régulièrement réparties dans l’espace et
décalées de 2/3, alimentées par un réseau triphasé de
tensions sinusoïdales déphasées de 2/3, créent un
champ magnétique tournant, qui tourne à la vitesse :
S = 60 f f : fréquence des courants
ou nsynchr = = alternatifs (en Hz)
p 2 p p nsynch : vitesse de rotation du
champ tournant (en tr/min)
Le champ tournant du stator accroche le champ inducteur solidaire du rotor. p : nombre de paires de pôles
Le rotor ne peut donc tourner qu’à la vitesse de synchronisme : pulsation des courants
alternatifs =2 f ( e n
rad/s)
nr = nsynchr synch : vitesse de
rotationn du champ
tournant(en rad/s)
Fonctionnement en génératrice : alternateur
pertes
i
+
les grandeurs relatives à une phase. 2 𝒗
𝟏
• Dans le cas de l’alternateur synchrone, ce modèle est
appelé modèle de Behn- Eschenburg 3
N
RS : résistance de chaque enroulement statorique
𝜴
XS = LS𝜔 : réactance synchrone d'un enroulement statorique
✓ 𝑽 valeur efficace de la tension simple entre phase et neutre, jXs
✓ 𝑰 valeur efficace du courant de ligne dans un fil de phase, Rs I
✓ 𝝋 déphasage entre courant et tension,
+
• Il est possible d’écrire la loi des mailles:
V
• V= E – (RS+ jXS)I E
XS est proportionnelle à la vitesse de rotation.
22
❑ Puissance absorbée:
• L’alternateur reçoit une puissance mécanique de la turbine ou du moteur auxiliaire qui l’entraine, notée
𝑷𝒎 = 𝑪𝒎𝜴; avec 𝑪𝒎 est le moment du couple utile exercé sur le rotor et 𝜴 la vitesse angulaire de
l’arbre.
• L’alimentation de l’excitation de l’inducteur absorbe la puissance électrique 𝑷𝒆 = 𝑼𝒆𝑰𝒆, avec 𝑼𝒆 est
la tension aux bornes de l’inducteur.
• La puissance absorbée est:
𝑷𝒂 = 𝑪 𝒎 𝜴 + 𝑼 𝒆 𝑰 𝒆
Remarque:
Si l’alternateur est à aimant permanent, 𝑷𝒆 = 𝟎.
❑ Puissance utile:
• La puissance électrique utile est celle fournie en sortie de l’alternateur synchrone
𝑷𝒖 = 𝟑𝑽𝑰𝒄𝒐𝒔𝝋 = 𝟑𝑼𝑰𝒄𝒐𝒔𝝋
❑ Pertes Joule:
• Pertes par effet Joule dans l’inducteur: 𝑷𝑱𝒆 = 𝑼𝒆𝑰𝒆 = 𝑹𝒆𝑰𝒆𝟐, avec 𝑹𝒆 est la résistance de l’inducteur;
Pertes par effet Joule dans l’induit: 𝑷𝑱𝑺 = 𝟑𝑹𝒔𝑰𝟐 = 𝟑 𝑹𝑰𝟐, avec 𝑹𝒔 est la résistance d’une phase du
𝟐
stator et 𝑰 l’intensité en ligne, et 𝑹 est la résistance mesurée entre deux bornes du stator.
❑ Pertes mécaniques
• Ce sont les pertes dues aux imperfections des éléments mécaniques (frottement entre le rotor et le
stator), qui dépendent uniquement de la fréquence de rotation 𝒏,
• Perte fer : Ce sont les pertes dans le circuit magnétique (pertes par courant de Foucault et pertes par
hystérésis) qui dépendent de la fréquence 𝒇 des tensions statoriques induites
❑ Pertes collectives « constantes »
• Représentent les pertes mécaniques et les pertes fer de l’alternateur: 𝑷𝑪 = 𝑷𝒑𝒎 + 𝑷𝒇𝑺
• Ces pertes sont déterminées par la mesure de la puissance absorbée lors de l’essai à vide pour
une vitesse de rotation nominale 𝜴𝒏 et une tension nominale 𝑽𝒏. Elles sont indépendante de la
charge
❑ Couple électromagnétique
• La puissance électromagnétique 𝑷𝒆𝒎, correspondant au couple électromagnétique 𝑪𝒆𝒎
s’écrit:
𝑷𝒆𝒎 = 𝑷𝒇𝑺 + 𝑷𝑱𝑺 + 𝑷𝒖 = 𝑷𝒂 − 𝑷𝑱𝒆 − 𝑷𝒑𝒎 = 𝑪𝒎𝜴 − 𝑷𝒑𝒎 = 𝑪𝒆𝒎𝜴
• Si on néglige les pertes (puisque 𝜼 ≃ 𝟏), alors: 𝑷𝒆𝒎 ≃ 𝑷𝒂 ≃ 𝑷𝒖
𝑷𝒆𝒎 = 𝑪𝒆𝒎𝜴 ≃ 𝟑𝑽𝑰𝒄𝒐𝒔𝝋
Pertes Pertes Fer au
Puissance mécaniques: 𝑷𝒑𝒎 stator: 𝑷𝒇𝑺 Puissance
absorbée: 𝑷𝒂 Rotor utile: 𝑷𝒖
Entrefer Stator
𝑪 𝒎𝜴 Puissance
mécanique 𝑷𝒆𝒎 Puissance électro- 𝟑𝑼𝑰𝒄𝒐𝒔𝝋
magnétique: 𝑷 𝒆𝒎
pertes
𝑼𝒆𝑰 𝒆 Puissance
utile: 𝑷𝒖
Pertes Joule stator: Pertes Joule rotor:
𝑷𝑱𝑺 = 𝟑𝑹𝒔𝑰𝟐 𝑷𝑱𝒆 = 𝑹𝒆𝑰𝒆𝟐
❑ Conclusion
• Les machines synchrones peuvent fonctionner en alternateur comme en moteur avec un bon
rendement.
• Historiquement, ces machines étaient essentiellement utilisées en génératrice,
• Le développement de l’électronique de puissance rend maintenant possible le fonctionnement en
moteur.
• Les moteurs synchrones se trouvent dans de nombreuses applications industrielles, pour une large
gamme de puissance de quelques watt au gigawatt (drones, robots, véhicules électriques, traction
TGV, pompage, compresseurs,…).
Avantages:
• Il peut travailler avec un facteur de puissance proche de 1 (cosφ≈1). Il contribue donc à régler le
facteur de puissance global de l'installation électrique.
• la vitesse du moteur est constante quelle que soit la charge.
• La puissance massique est grande.
Inconvénients:
• S’il n'est pas associé à un variateur de vitesse, il a des difficultés à démarrer.
• Il peut décrocher en cas de forte charge.
• Il faut une excitation, c’est-à-dire une deuxième source d’énergie
Chapitre III : Machine Asynchrone
Introduction Définition
Machine asynchrone=Introduction
machine électrique tournante aussi appelée
machine à induction. Elle fonctionne avec du courant alternatif.
Le terme asynchrone provient du fait que la vitesse du rotor est différente de
la pulsation des courants du stator.
Avantage : Facile à fabriquer, Robuste, prix peu élevé, Pas de collecteur
: moins d’entretien et d’usure.
Inconvénient : Difficile à commander en forte puissance
❖ 80% des moteurs électriques sont des moteurs asynchrones, employés
les plus fréquents dans l’industrie;
La différence entre moteurs synchrones et asynchrones vient du rotor :
✓ le rotor des moteurs synchrones se compose d’un aimant ou électroaimant alors que celui des moteurs
asynchrones est constitué d’anneaux (qui forment ce que l’on appelle la cage à écureuil).
✓ dans le cas d’un moteur synchrone, le moteur tourne à la même vitesse que le champ magnétique (le rotor
tourne à la vitesse de synchronisme). Dans le cas d’un moteur asynchrone, il y a un décalage entre la
vitesse de rotation de l’arbre et le champ magnétique (le rotor tourne moins vite et n’atteint jamais la
vitesse de synchronisme).
Introduction Domaine d’utilisation
• Cuivre (Joule)
Pertes • Fer (magnétiques)
• Mécaniques
⚫ Une application particulière dans le domaine de la production eolienne d'énergie en tant que générateurs
Constitution d’une machine asynchrone
❑ La machine asynchrone est composée de deux parties
principales: Noyau magnifique et Les enroulements
❑ Noyau magnétique : façonne le flux généré par les
enroulements entre la partie statique (externe) et la partie
mobile intérieure réalisé avec des aciers laminés séparées par
un entrefer :
- Stator: partie externe limitée sur le cadre entourant
- Rotor: partie intérieure reliée à l'arbre de la machine
1 : rotor :circuit magnétique tournant
2 : stator : circuit magnétique fixe + 3 enroulements
3 : plaque à bornes pour l’alimentation et le couplage.
Symboles
Constitution d’une machine asynchrone Stator
Plaque
signalétique
Constitution d’une machine asynchrone
Rotor à cage
Le rotor est l’induit Il n’est pas relié au réseau, ni à aucune alimentation électrique
Le rotor en mouvement : glissement
Moteur : le rotor poursuit le champ magnétique mais ne le rattrape jamais ⇒vitesse n < ns
Génératrice : le rotor tourne plus vite que le champ ⇒n > ns
• Le rotor est constitué d ’un ensemble de conducteurs en court-circuit appelé « cage d ’écureuil »
Anneaux de court-
circuit
Tous les conducteurs du rotor sont reliés entre eux par deux anneaux. Ces anneaux placent les
conducteurs en court-circuit, de manière permanente. Pas d’entretien et faible coût
Ce type de moteur est utilisé pour les petites puissances ou pour des puissances élevées Sans collecteur et balais
n’ayant pas besoin de démarrer à pleine charge.
Constitution d’une machine asynchrone Rotor bobiné
Accès à l’enroulement
rotorique
Balais
rotor
Bagues
Les barres métalliques forment un enroulement triphasé. Les extrémités de ces enroulements sont soudées à trois
bagues. Des balais frottant sur ces bagues permettent d'accéder au rotor. Ces conducteurs sont parcourus par des courants induits :
courant de Foucault
Bagues et balais : entretien (car usure)+ coût élevé
Couplage du moteur au réseau Boite de racordement
Plaque à borne
✓ Le stator d’un moteur Alimentation
asynchrone triphasé Vis de raccordements
comporte trois enroulements
identiques, qui sont couplés:
Soit en étoile (Y); Soit en U1 V1 W1
triangle (Δ).
✓ C’est sur la plaque à
bornes située dans la
boite à bornes, que sont
raccordés les
enroulements du moteur. W2 U2 V2
C’est également sur cette
plaque que vient de
raccorder l’alimentation du
Masse Enroulement Connexion des enroulements Masse
moteur.
Le couplage des enroulements statorique permet de faire fonctionner les moteurs asynchrones sous
Choix du couplage deux tensions. II est fonction de la tension du réseau et de la tension que peuvent supporter les
• Si la plus grande tension de la enroulements.
plaque signalétique du moteur
Le couplage est réalisé par une connexion, à l’aide de barrettes, sur la plaque à bornes.
correspond à la tension entre
phases du réseau on adopte le Méthode:
Repérer la plaque signalétique sur laquelle le
couplage Y. constructeur a indiqué les caractéristiques du
• Si la plus petite tension de la moteur.
Extraire les indications se reportant au tension
plaque signalétique du moteur admissible par le moteur asynchrone ainsi que les
correspond à la tension entre couplages possibles.
phases du réseau on adopte le
couplage Triangle : utilisé pour la tension de
couplage triangle . fonctionnement la plus basse
Couplage
Couplage étoile
???
Application N°1 suite :
•Placez les enroulements sur la plaque à bornes ci dessous
•Repérer les bornes
•Positionnez les barrettes sur la plaque à bornes afin de réaliser le couplage
précédent .
U1 V1 W1
W2 U2 V2
Application N°2 :
•Un moteur asynchrone triphasé porte entre autres indication 400/690V. Il est
alimenté par un réseau 230/400V.
•Quel est le couplage à réaliser ?
•Représentez la positions des barrettes sur la plaque à bornes.
Couplage
Couplage ???
Triangle
U1 V1 W1
W2 U2 V2
Application N°3 :
Vitesse
nominale Intensité (dans
(réelle) du Rendement chaque phase)
rotor correspondante
exploitation :
facteur de puissance :(0,78) permet le calcul de la puissance réactive consommée par le moteur (.
Tensions : (230v/400v) la première indique la valeur nominale de la tension aux bornes d’un enroulement.
Elle justifie le couplage (étoile ou triangle) à effectuer en fonction du réseau d’alimentation.
Intensités :(6,65A/3,84A) Elles représentes l’intensité en ligne (dans chaque phase) pour chacun des
couplages .
vitesse :(1440 Tr/mn) Indique la vitesse nominale du rotor. On dit aussi vitesse réelle.
Lecture de la plaque signalétique d’un
moteur asynchrone triphasé
Exemple :
Si on alimente les 3 enroulements statoriques par un système triphasé des tensions, le stator est parcouru par des
courants triphasés I de pulsation ω. On obtient alors un champ magnétique tournant à une vitesse angulaire
Fonctionnement à vide
❑ À vide : le rotor n’entraîne pas de charge
• Conséquence : le glissement est pratiquement nul et le rotor
tourne quasiment à la vitesse de synchronisme
• On supposera que, à vide, g0 = 0 et n0 = ns0
❑ Le facteur de puissance cos s0 à vide est très faible
• Conséquence : le courant absorbé is0 est élevé
• Le courant absorbé is0 est un courant de magnétisation
‹→ Il sert à créer le champ magnétique tournant
Fonctionnement en charge
❑ Lorsque l’on charge la MAS le facteur de puissance augmente
• Conséquence : augmentation de la puissance active
• Le stator absorbe un courant is actif
Principe de fonctionnement
❑Remarques
En fonctionnement normal, le glissement n'excède pas quelques pour cent.
A vide, un moteur asynchrone tourne pratiquement à la vitesse de synchronisme.
Modèle équivalent de la machine AS
Une phase d’un moteur asynchrone peut être vue comme un transformateur, dont la pulsation du secondaire
serait égale à ( g*2fs) , et dont le secondaire serait court-circuité
Z1 = R1 + jL1 est l’impédance d’un
Pertes fer enroulement du stator (résistance et
inductance de fuite)
Pe
Lm est l’inductance magnétisante
primaire = transformation rotor/stator :
m=V20/V1=E2/E1
rotor = secondaire
L’ensemble {Rf,Lm} modélise le circuit magnétique
Pertes Joule stator
Modèle équivalent de la machine AS Fonctionnement du moteur asynchrone
Pertes
joules Pertes
mécaniques
Puissance active fournie au rotor Puissance
(puissance électromagnétique) mécanique
✓ Puissance active absorbée par le moteur:
𝑷𝒂 = 𝟑𝑼𝟏𝑰𝟏𝒄𝒐𝒔𝝋
✓ Pertes Joule au stator:
𝑷𝑱𝑺 = 𝟑𝑹𝟏𝑰𝟏𝟐; (𝑱𝟏 si couplage en triangle)
✓ Pertes fer au stator:
𝟐 𝟐 En fonctionnement nominal,
𝑬𝟏 𝑽𝟏 les chutes de tension aux
𝑷𝒇𝑺 = 𝟑 ≈𝟑
𝑹𝒇 𝑹𝒇 bornes de 𝑹𝟏 et 𝒍𝟏 sont faibles
devant 𝑽𝟏.
✓ Puissance transmise du stator au rotor:
𝑃𝑇𝑅 = 𝑃𝑎 − 𝑃𝐽𝑆 − 𝑃𝑓𝑆 = 𝑃𝑒𝑚 = 𝐶𝑒𝑚 Ω𝑠
✓ C’est le champ tournant à 𝜴𝒔 qui est à l’origine de la puissance électromagnétique transmise au rotor à
travers l’entrefer, avec 𝑪𝒆𝒎 est le couple électromagnétique transmis au rotor.
✓ Pertes Joule au rotor: 𝑃𝐽𝑅 = 3𝑅2 𝐼 𝟐2
✓ On a également la relation suivante: 𝑷𝑱𝑹 = 𝒈𝑷𝑻𝑹
✓ Puissance mécanique sur le rotor:
𝑷𝒎é𝒄𝒂 = 𝑷𝑻𝑹 − 𝑷𝑱𝑹 = 𝟏 − 𝒈 𝑷𝑻𝑹 = 𝑪𝒆𝒎𝜴
✓ Puissance mécanique utile délivrée sur l’arbre du
moteur: 𝑷𝒖 = 𝑷𝒎é𝒄𝒂 − 𝑷𝒑𝒎 = 𝑪𝒆𝒎 − 𝑪𝒑𝒎 𝜴 = 𝑪𝒖𝜴
avec: 𝑪𝒖 = 𝑪𝒆𝒎 − 𝑪𝒑𝒎 le couple utile et 𝑪𝒑𝒎 le couple de pertes mécaniques.
Remarque:
En marche normale, on néglige les pertes dans le fer du rotor, car elles sont proportionnelles à la fréquence
𝒇𝑹 = 𝒈𝒇 très faible des courants rotoriques.
❑ Bilan des puissances:
𝟑
𝑷𝑱𝑹 = 𝑪𝒆𝒎 𝜴𝒔 − 𝜴
𝑷𝑱𝑺 = 𝟑𝑹𝟏 𝑰𝟏𝟐 = 𝑹𝑩 𝑰𝟏𝟐 = 𝑪𝒆𝒎𝒈𝜴𝒔 = 𝒈𝑷𝑻𝑹 𝑷 = 𝑪 𝜴
𝟐
𝒑𝒎 𝒑𝒎
Puissance 𝑷𝒇𝑺
Puissance
Puissance Puissance
absorbée utile
transmise mécanique
Remarque: La résistance 𝑹𝑩 est mesurée entre deux bornes statoriques du
moteur, quel que soit le couplage:
• 𝑹𝑩 = 𝟐𝑹𝟏 pour un couplage en étole,
• 𝑹𝑩 = 𝟐𝟑 𝑹𝟏 pour un couplage en triangle.
❑ Rendement:
• Le rendement est défini par:
𝑷𝒖 𝑷𝒖 𝑷𝒂 − σ 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔
𝜼= = =
𝑷𝒂 𝑷𝒖 + 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔
σ 𝑷𝒂
On a: 𝑷𝒖 = 𝑷𝑻𝑹 − 𝑷𝑱𝑹 − 𝑷𝒑𝒎 = 𝟏 − 𝒈 𝑷𝒂 − 𝑷𝑱𝑺 − 𝑷𝒇𝑺 − 𝑷𝒑𝒎; On obtient:
𝟏 − 𝒈 𝑷𝒂 − 𝑷𝑱𝑺 − 𝑷𝒇𝑺 − 𝑷𝒑𝒎
𝜼=
𝑷𝒂
• Le rendement maximal de la MAS est lorsque l’on néglige toutes les pertes. Les seules
pertes non négligeables, sont les pertes Joule rotor car c’est le principe même de la
MAS: courant induits rotoriques.
• D’où: 𝜼 = 𝟏 − 𝒈 , appelé aussi rendement du rotor, puisque
𝑷 𝑷𝑻𝑹 −𝑷𝑱𝑹−𝑷𝒑𝒎
𝜼𝒓 = 𝒖 = = (𝟏 − 𝒈)
𝒑𝑻𝑹 𝒑𝑻𝑹
Remarque: Le rendement est bon si la résistance du rotor est faible.
Choix d’un moteur asynchrone Les critères de Choix
• Le moteur asynchrone doit être choisi pour fonctionner à puissance nominale, c’est à cette puissance que le
rendement du moteur et le cos ϕ sont les meilleurs
• Le démarrage d’un moteur asynchrone ne peut avoir lieu que si le couple moteur est à chaque instant supérieur au
couple résistant de la machine à entrainer. (Le couple résistant d’une machine définit l’effort que la charge
mécanique oppose au maintien de sa mise en mouvement. Il s’exprime en Newton mètre (Nm)).
• Couple résistant, puissance et réseau constituent les facteurs principaux pour le choix d’un moteur asynchrone
triphasé et son mode de démarrage.
Maintenance d’un moteur asynchrone
Le moteur ne démarre pas ou Moteur prévu en démarrage triangle mais Corriger le raccordement
difficilement raccordé en étoile
Mauvais sens de Rotation Moteur mal raccordé Inverser deux phases du Réseau
Fusibles sautent ou disjonctent Court-circuit dans les câbles d’alimentation Éliminer le court-circuit
Court-circuit dans le Faire éliminer le court-circuit dans un
Moteur atelier
Câbles mal
raccordés agréé Corriger le raccordement
jXs
jXs I I0
I
Rs I
V
+ Rf Xm r/g
E V