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IV – Les métazoaires diploblastiques

Rapports entre protozoaires et métazoaires

 Protozaires :
 Vie unicellulaire limitée
o Cellule forcément complexe pour assurer ses fonctions
o Taille limitée
 Regroupement observé chez les choanoflagellés

 Caractéristiques des métazoaires


 « partage du travail » par les cellules spécialisées
 Reprouction sexuée

 Caractéristiques des métazoaires diploblastiques


 2 feuillets
 Pas de « tête »
 Mésoglée = « gelée », pas un feuillet cellulaire

Les spongières

 Regroupe 8500 espèces

Caractéristiques :
 Aquatiques et marine
 Issu d’une larve nageuse mais vivent fixés (sessile)
 Forme irrégulière, pas de symétrie bien définie
 Filtreur de bactéries ou débris d’organismes
 Plusieurs catégories de cellules qui assurent des fonctions différenciées

2.1. Etude histologique

Ex : Ascon

Structure :
 Pore inhalant
 Oscule
 Cavité gastrique
 Endoderme
 Ectoderme
Cellules spécialisées :
 Pinacocytes
 Choanocytes
Dans la Mésolgée :
 Porocytes
 Amibocytes
 Scléroblastes

Ex : Sycon
2.2. Classification

 8500 espèces - 3 classes

2.3. Reproduction

 Éponges calcaires : gonochoriques


 Éponge siliceuses : hermaphrodites

 Fécondation croisée obligatoire


 Cellules sexuelles dérivent d’amibocytes et se développent dans la mésoglée

Spermatogenèse : méiose => spz flagellés => libéré dans la cavité gastrique puis à l’exterieur
Ovogénèse ; méiose => Ovules restent dans la mésoglée

Une éponge libère un spermatozoïde, qui rejoint une autre éponge par un pore inhalant. Ce
spermatozoïde va entrer dans un coanocyte au sein d’une valvuole et il y a alors la création
d’un spermiokyste.
Ce coanocyte va perdre ses flagelle et sa colerette et va devenir une cellule chariante.
Cette cellule va se coller à un ovocyte qui se trouve dans la mésoglée et qui va lui injecter le
spermiokyste.
Les deux noyaux vont fusionner et vont donner un zygote = nouvel individu.

Il existe des différences selon les éponges. Chez les siliceuses, c’est différent par exemple.
2.4. Développement

2.5. Multiplication asexuée possible

Croissance par bourgeonnement (à la surface de l’éponge) puis séparation.

Conclusion sur les spongiaires :


 Spongiaires = métazoaires diploblastiques hors eumétazoaires
 Animaux adaptés à la filtration
 Nombreux organismes symbiotiques (bactéries, zooxanthelles)
 Elaborent des substances toxiques
3. Embranchement des cnidaires (cnidaria)

Ethymologie : grec ancien knidē = ortie, urticant

Caractéristiques :
 Ectoderme Mésoglée Endoderme
 Bouche entourée de tentacules mobiles
 Cellules urticantes = cnidoblaste

10 000 espèces.

99% sont des espèces marines.


Certaines auront des formes benthiques fixées, comme les coraux ou les anémones.
D’autres ont des formes planctoniques = déplacement limité aux courants des océans
nageuses (méduses)

3.1 Cycle théorique des cnidaires

Pour la majorité des cnidaires :


 Le cycle de vie qui passe alternativemenet par une phase polype et par une phase
méduse (séxuée)
 Importance relative de ces 2 phases varie selon les taxons. L’une des 2 phases
pouvant même disparaître.

3.2 Étude histologiques des cnidaires

Cnidoblaste : ne fonctionne qu’une fois


Il déploie une sorte de harpon pour la capture de particules.
La classe des hydrozoaires

Ex : Obelia geniculata

Méduses : asexuées
Anatomie d’une méduse d’hydrozoaire :

À connaître

Le vélum est un élément caractéristique des méduses hydrozoaires.


L’ombrelle

Les statocystes (=lithocystes) sont des organes sensoriels chez ces méduses. Elles en
disposent de 4. Ils sont répartis sous forme de petits bulbes le long de l’ombrelle.
Dans ces bulbes, il y a une vésicule (sphère) tapissée de cils vibratiles qui vont être excités
par le déplacement d’un élément solide qui est le statolite. Par excitation de ces cils par
contact, possibilité pour la méduse d’être renseignée sur sa position dans l’espace.

C’est un organe d’équilibration.

Autres hydrozoaires particuliers

Ex : Hydra sp. – l’hydre d’eau douce

 Pouvoir de régénération très important


 Pas de périsarc
 Pas de phase méduse
Ex : Halistemma sp.

 15 cm
 Planctonique
 Colonie flottante de polypes

 La cormidie = groupe de polypes


-Défensifs
-Excréteurs
-Reproducteurs
-Nourriciers

Classe des scyphozoaires

Ex : Aurelia aurita
Classe des anthozoaires

 Cnidaires qui n’existent que sous forme polype (= anémones ou coraux)


 Cavité gastrale subdivisée par des cloisons = replis endodermiques
 Le nombre de cloison varie (6 ou 8 ?) soudées au niveau du pharynx et au niveau de
leur base. À l’intérieur on trouve des mésoglées et des fibres musculaires qui
permettent le repli de l’animal sur lui-même.
Chez les coraux, la mésoglée contient aussi de nombreux spicules calcaires qui forment le
squelette de l’animal.

Conclusion sur les cnidaires

 Simplicité anatomique (didermiques mais embranchement très diversifié (10000 espèces)


 Groupe très ancien avec de nombreux fossiles
 Des cellules & organes spécialisés (cnidoblastes, fibre musculaire,…)
 Des adaptations à la vie en met planctonique ou fixé
 Sont tous carnivores
 Comportement : SN rudimentaire mais bonne coordination de l’animal

On peut avoir des phénomènes de symbiose chez ces cnidaires notamment dans les coraux.
En effet, on peut avoir la présence de micro-algues symbiotiques (zooxanthelles) qui par la
photosynthèse fournissent des éléments d’intérêt pour la croissance de l’organisme hôte, et
en échange l’organisme hôte offre le logis = sa protection.

3. Embranchement des cténaires

 Grec Kténos + phorein


 150 espèces
 Marins

Sur les côtés de l’organismes : cils.


Tentacules peuvent être rentrées à l’intérieur du corps pour amener les particules
alimentaires ou avoir un meilleur déplacement dans l’eau

Caractéristiques :
 Ectoderme + mésoglée + Endoderme
 Cellules adhésives = colloblastes
 8 rangées de peignes
 Hermaphrodites
 Très consommées par tortues et poissons
 99% d’eau

Ex : groseille de mer

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