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raconter, se représenter
Séquence 1 : A la conquête du « je » -
Pourquoi écrire sur soi?
Lorsqu'il publie son autobiographie, l'auteur passe une sorte de pacte avec son lecteur, appelé
"pacte autobiographique" : il s'engage à dire le vrai ; il convie son lecteur à juger le récit en
fonc on de son authen cité. Il se pose à la fois comme auteur, narrateur, personnage principal du
récit, respectant la règle implicite de la vérité. Le lecteur, de son côté, devient témoin, juge,
con dent, voire complice de l'auteur dont il lit la vie.
EXERCICE
a) Trouvez
- quatre mots commençant par le préfixe « auto- »,
- quatre mots commençant par le préfixe « bio- »,
- quatre mots se terminant par le suffixe « -graphe » ou « -graphie ».
b) En vous aidant des mots trouvés, donnez le sens des racines grecques « bíos »,
« autos », et « graphía ».
c) Appuyez-vous sur son étymologie pour donner la définition de l'autobiographie.
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DEFINITIONS :
« auto » = soi-même en grec
« bio » = vie en grec
« graphie » = écrire en grec
« portret » = « représenta on » en vieux français
« faire son autobiographie » = écrire sa propre vie / devenir son propre personnage
« faire son autoportrait » = créer une représenta on de soi-même / se montrer comme on
se voit
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Activité 1
Sur une feuille de format A4 (21 X 29,7 cm), présentez-vous à l’aide de photographies,
dessins et textes. Tout ce que vous collez sur la feuille doit représenter un élément bien
précis pour vous, dans votre vie. Organisez votre présentation de façon à ce que la
feuille soit complètement remplie.
→ Vous pouvez vous inspirer du « Questionnaire de Proust » pour trouver des idées.
→ Vous pouvez aussi vous inspirer du « Portrait chinois »
Séance 2 : Le « je » autobiographique et le temps qui passe
!Lecture du texte :
1)Quel est le pronom personnel dominant dans ce texte ? A qui renvoie ce pronom
personnel ?
Le texte est rédigé à la 1ère personne du singulier. Le pronom renvoie à Barjavel.
2)Relève dans l’ensemble du texte des indices sur l’identité de cette personne.
Barjavel – intelligent – ma « vocation » d’écrivain – je ne l’allongerai plus beaucoup – boulanger
dans la maison de mon père
3)Compare les informations que tu viens de trouver à celles qui te sont données en
« Repère » ; quelle conclusion peux-tu formuler sur le roman La Charrette bleue ?
On s’aperçoit que Barjavel est en fait l’auteur, le narrateur et le personnage principal. C’est une
autobiographie.
"L’auteur parle de lui, des événements importants de sa vie, de ses expériences et des
personnes qui ont compté pour lui. L’expression de soi caractérise tout projet
autobiographique.
"Lorsque le narrateur fait un récit rétrospectif de sa vie, il utilise la narration pour retracer son
itinéraire personnel. Le « je » renvoie souvent à l’enfant qu’il était (c’est le « je » d’hier). Les temps
employés sont les temps du récit : passé simple, imparfait…
5)Dans le dernier paragraphe, repère un adverbe de temps et précise quels sont les deux temps
dominants de ce passage. Justifie ta réponse en citant le texte.
Maintenant : présent et passé composé
"Le présent d’énonciation renvoie au moment où l’on parle (on écrit). Le passé composé marque
l’antériorité par rapport au présent d’énonciation.
6)Place sur l’axe du temps les indices suivant et précise à chaque fois à quel moment de la vie du
narrateur renvoie le « je » :
« ce jour-là » - « maintenant » - « je découvris l’exaltation de savoir que je faisais quelque chose de
bien » - « je regarde » - « je ne l’allongerai plus beaucoup » - « j’appris que ce que j’avais écrit était
bon » - je suis content »
Je retiens :
Lorsque le narrateur fait un récit rétrospectif de sa vie, il utilise la narration pour retracer son
itinéraire personnel. Le « je » renvoie souvent à l’enfant qu’il était (c’est le « je » d’hier). Les
temps employés sont les temps du récit : passé simple, imparfait…
Lorsque l’auteur analyse les événements de son passé, cherche à se justifier ou à porter un
jugement sur sa vie passée, le « je » renvoie à l’adulte qu’il est devenu.
-Moi, personnage passé dont je raconte les faits marquants de l’enfance, les apprentissages
du monde, les étonnements, les douleurs ou les joies : l’énoncé est coupé de la situation
d’énonciation.
M. Delavelle devint mon professeur de français quand j’entrai en cinquième. Un matin du premier
trimestre, à ma grande stupéfaction, il lut en classe ma rédaction.
Les indicateurs temporels renvoient au passé. Le pronom « je » renvoie à Barjavel enfant. Le
temps qui domine est le passé simple. Le narrateur fait le récit d’un épisode passé.
DICTEE:
L’auteur qui rédige son autobiographie ne raconte pas nécessairement
toute sa vie: il opère des choix dans ses souvenirs, et fait s’alterner souvenirs
personnels et souvenirs collectifs, et choisit parfois d’oublier certains détails de
son passé.
L’autobiographie est un récit rétrospectif qui repose sur un va-et-vient
entre le moment de l’écriture (présent d’énonciation) et le moment du souvenir
(passé: temps du récit ou passé composé). Ainsi le pronom personnel je
renvoie tantôt au narrateur enfant (ou adolescent, ou plus jeune), tantôt au
narrateur adulte (au moment où il écrit et se souvient). Les deux systèmes de
temps, présent (qui renvoie au moment de l’écriture), et passé (qui renvoie au
moment du souvenir), coexistent le plus souvent.
M. Delavelle devint mon professeur de français quand j’entrai en cinquième. Un matin du premier
trimestre, à ma grande stupéfaction, il lut en classe ma rédaction. C’est-à-dire le devoir qu’il nous donnait
chaque semaine à faire à la maison. Je regrette de ne pas me rappeler quel était le sujet. Sans doute
quelque chose comme : « Quelle est votre saison préférée ? Dites pourquoi. » Ou bien : « Racontez votre
partie de pêche avec l’oncle Jules. »
J’appris ce jour-là que ce que j’avais écrit était bon, et j’en fus aussi surpris que si j’avais, sans m’en
apercevoir, traversé la Manche à la nage.
A la sortie, M. Delavelle me retint, me regarda avec une espèce de curiosité étonnée, puis me dit :
« Barjavel, vous êtes intelligent, il faut travailler… »
Je le crus, comme j’avais cru M. Roux quand il m’affirmait que je n’arriverais à rien parce que mon
index ressemblait au pont d’Avignon.
Il est certain que ma « vocation » d’écrivain date de ce jour-là. Je découvris l’exaltation de savoir
que je faisais quelque chose bien, alors que jusqu’à ce jour j’avais cafouillé partout, et considéré l’encre, le
papier et le porte-plume comme des instruments de torture. Je suppose que le poulain nouveau-né, qui
trébuche sur ses quatre longues pattes grêles, et tombe, et se relève, et retombe sur le nez, doit éprouver
le même genre d’euphorie lumineuse quand tout à coup, sans qu’il sache pourquoi, l’équilibre lui vient, ses
jambes lui obéissent, le sol ne se dérobe plus sous ses sabots. Le monde où il vient d’arriver l’accepte, il
se met non seulement à marcher mais à courir et gambader.
J’ai beaucoup marché, pas tellement gambadé, peu couru, mais finalement, livre après livre, article
après article, cela fait un long chemin. Quand je regarde la piste que j’ai tracée, sachant que maintenant je
ne l’allongerai pas beaucoup, je suis content. Ce n’est pas de l’autosatisfaction, mais de la satisfaction,
simplement. J’avais choisi un métier, et dans ce métier j’ai fait de mon mieux ce que j’avais à faire. J’aurais
certainement fait de même si j’étais devenu boulanger dans la maison de mon père. Je me serais appliqué,
chaque jour, à faire du pain mangeable. Et si possible, en plus, nourrissant.
René Barjavel – La Charrette bleue
Repères :
René Barjavel (1911-1985) a publié en 1943 son premier roman Ravage qui précède la grande vogue de la
science-fiction. Dans son roman autobiographique La Charrette bleue, il raconte son enfance à Nyons,
dans la boulangerie de ses parents.
1)Quel est le pronom personnel dominant dans ce texte ? A qui renvoie ce pronom personnel ?
2)Relève dans l’ensemble du texte des indices sur l’identité de cette personne.
3)Compare les informations que tu viens de trouver à celles qui te sont données en « Repère » ;
quelle conclusion peux-tu formuler sur le roman La Charrette bleue ?
4) « M. Delavelle devint mon professeur… gambader » : relève les indications temporelles
comprises dans ce passage : à quelle partie de la vie du narrateur renvoient-elles ? Quel est le
temps verbal dominant ? Explique ce choix.
Indications temporelles Période de la vie du narrateur Temps verbal dominant
5)Dans le dernier paragraphe, repère un adverbe de temps et précise quels sont les deux temps
dominants de ce passage. Justifie ta réponse en citant le texte.
6)Place sur l’axe du temps les indices suivant et précise à chaque fois à quel moment de la vie du
narrateur renvoie le « je » :
« ce jour-là » - « maintenant » - « je découvris l’exaltation de savoir que je faisais quelque chose de
bien » - « je regarde » - « je ne l’allongerai plus beaucoup » - « j’appris que ce que j’avais écrit était
bon » - je suis content »
Activité 2 :
« Quel élève êtes-vous ? » Écrivez un petit texte de dix lignes dans lequel vous
imaginerez ce que pensent vos professeurs de vous, en tant qu’élève.
→ Exemple : Je pense que les professeurs sont satisfaits de mon comportement. Ils considèrent
que je suis un élève sérieux, qui ne baisse pas les bras malgré les dif cultés. Je suis un garçon
sincère et intègre envers les professeurs, mais aussi envers la classe entière. Je pense qu’ils
souhaitent un peu moins de timidité de ma part, mais sans pour autant aller jusqu’à être effronté,
parce que là, je crois qu’ils ne seraient pas d’accord !
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Séance 3: Le présent de l'indicatif
-e je change je rêve
-es tu changes tu rêves
-e il change il rêve
-ons nous changeons nous rêvons
-ez vous changez vous rêvez
-ent ils changent ils rêvent
⇨Attention, les verbes en –ier ou en –yer ne doivent pas être confondus avec les verbes du 2è ou
du 3è groupe !
J’envoie
Tu envoie
Il envoie
Nous envoyons
Vous envoyez
Attention, les verbes qui se finissent par –ir n’appartiennent pas tous au 2è groupe !
ASTUCE : Si à la 1ère personne du pluriel (nous), vous n’entendez pas –issons, alors le verbe
appartient au 3è groupe.
C-Les verbes du 3è groupe :
cave pour chercher mon chapeau qui était au grenier. Une troupe de comédiens
ambulants venait de débarquer. (…) J’arrive, le cœur palpitant, à une salle bâtie en bois,
dans une rue déserte de la ville. J’entre par les corridors noirs, non sans un certain
mouvement de frayeur. On ouvre une petite porte, et me voilà avec mon frère dans une
Je retiens :
Les valeurs du présent de l’indicatif :
-Le présent d’énonciation désigne une action liée au moment où on s’exprime.
Ce présent peut se dilater pour inclure des faits très proches dans le passé et
dans l’avenir (passé et futur proches : elle sort à l’instant / elle arrive).
-Le présent d’habitude indique une action répétée, habituelle.
-Le présent de vérité générale indique une action toujours vraie, valable dans le
passé, le présent, l’avenir. Il s’emploie :
- dans les proverbes : Une hirondelle ne fait pas le printemps
- dans les énoncés scientifiques : Un angle droit mesure 90°
degrés ; Deux et deux font quatre
- dans les textes documentaires, explicatifs, les définitions : La
géologie est la science qui étudie la Terre.
-Le présent de narration se trouve dans un récit au passé. Il est l’équivalent du
passé simple et a pour effet de rendre l’action plus vivante.
Activité 3 :
Se priver de travail pour avoir l'oeil frais, ne pas courir au soleil quand ce bon soleil
de Dieu vous attire irrésistiblement, ne point marcher dans de bons gros sabots de peur de
se déformer le cou−de−pied, porter des gants, c'est−à−dire renoncer à l'adresse et à la
force de ses mains, se condamner à une éternelle gaucherie, à une éternelle débilité, ne
jamais se fatiguer quand tout nous commande de ne point nous épargner, vivre enfin sous
une cloche pour n'être ni hâlée, ni gercée, ni flétrie avant l'âge, voilà ce qu'il me fut
toujours impossible d'observer. Ma grand- mère renchérissait encore sur les réprimandes
de ma mère, et le chapitre des chapeaux et des gants fit le désespoir de mon enfance ;
mais, quoique je ne fusse pas volontairement rebelle, la contrainte ne put m'atteindre. Je
n'eus qu'un instant de fraîcheur et jamais de beauté. Mes traits étaient cependant assez
bien formés, mais je ne songeai jamais à leur donner la moindre expression. L'habitude
contractée, presque dès le berceau, d'une rêverie dont il me serait impossible de me
rendre compte à moi-même, me donna de bonne heure l'air bête. Je dis le
mot tout net, parce que toute ma vie, dans l'enfance, au couvent, dans l'intimité de la
famille, on me l'a dit de même, et qu'il faut bien que cela soit vrai.
Somme toute, avec des cheveux, des yeux, des dents et aucune difformité, je ne fus
ni laide ni belle dans ma jeunesse, avantage que je considère comme sérieux à mon point
de vue, car la laideur inspire des préventions dans un sens, la beauté dans un autre. On
attend trop d'un extérieur brillant, on se méfie trop d'un extérieur qui repousse. Il vaut
mieux avoir une bonne figure qui n'éblouit et n'effraye personne, et je m'en suis bien
trouvée avec mes amis des deux sexes.
QUESTIONS:
1) Sur quel aspect de sa personne George Sand insiste-t-elle?
2) Dans le premier paragraphe, George Sand se limite-t-elle à un portrait physique?
3) Dans le deuxième paragraphe, quel aspect de la personnalité de George Sand est mis en
valeur?
4) Quel connecteur logique introduit le dernier paragraphe ? Pourquoi selon vous?
5) Quel trait de caractère se dégage de la conclusion que fait l’auteure?
6) Quelle période de sa vie George Sand évoque-t-elle ? Qui faisait partie de cette période de sa
vie?
7) a- « Avoir l’oeil frais », « ne pas courir au soleil »: qui tient ce discours ? La jeune fille
obéissait-elle à ces injonctions?
b- Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le vocabulaire mélioratif et péjoratif.
8) « Se priver de travail » (…) observer »
a- Quelle figure de style reconnaissez-vous?
b- Cette liste pourrait concerner n’importe quelle jeune fille de l’époque et du milieu de George
Sand; comment la syntaxe construit-elle cette impression?
9) Quelle leçon morale propose l’auteure sur la beauté?
10) Que révèle cet autoportrait concernant les attentes qui pesaient sur les jeunes filles à l’époque
de George Sand?
QUESTIONS:
1) Sur quel aspect de sa personne George Sand insiste-t-elle?
2) Dans le premier paragraphe, George Sand se limite-t-elle à un portrait physique?
3) Dans le deuxième paragraphe, quel aspect de la personnalité de George Sand est mis en
valeur?
4) Quel connecteur logique introduit le dernier paragraphe ? Pourquoi selon vous?
5) Quel trait de caractère se dégage de la conclusion que fait l’auteure?
6) Quelle période de sa vie George Sand évoque-t-elle ? Qui faisait partie de cette période de sa
vie?
7) a- « Avoir l’oeil frais », « ne pas courir au soleil »: qui tient ce discours ? La jeune fille
obéissait-elle à ces injonctions?
b- Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le vocabulaire mélioratif et péjoratif.
8) « Se priver de travail » (…) observer »
a- Quelle figure de style reconnaissez-vous?
b- Cette liste pourrait concerner n’importe quelle jeune fille de l’époque et du milieu de George
Sand; comment la syntaxe construit-elle cette impression?
9) Quelle leçon morale propose l’auteure sur la beauté?
10) Que révèle cet autoportrait concernant les attentes qui pesaient sur les jeunes filles à l’époque
de George Sand?
Activité 4 :
Choisissez des mots qui permettent de vous décrire (qualités, défauts, loisirs, couleur
préférée, etc.) et transformez-les en nuage de mots sur un site en ligne (exemple :
nuagedemots.fr). Sinon, élaborez votre nuage de mots à la main, de façon manuscrite sur
votre feuille.
Séance 5 : Faire revivre son passé
ECRITURE: Une sensation (parfum, goût, musique...) fait renaître un souvenir chez
vous. Rédigez un texte pour évoquer ce souvenir en commençant par "Je me
souviens..."
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Activité 5:
4) Je me souviens de notre voiture qui prend feu dans les bois de Lancôme en 76.
Samuel FOSSO
Après une enfance marquée par la guerre, Samuel Fosso ouvre un studio photographique à Bangui en République
Centrafricaine et réalise des autoportraits sur les chutes de pellicules. « Le Chef » s’inscrit dans une série
d’autoportraits dans laquelle il endosse plusieurs iden tés.
Elle est ironique, moqueuse, et son humour est grinçant : lumière dure, personnages caricaturaux, sourires gés,
tenues extravagantes et ostentatoires, maquillage outrancier... Pour autant, ces femmes qu'elle interprète, semblent
fragiles.
Elle dénonce indirectement les critères de jeunesse, beauté, minceur et la vacuité de certaines photos de mode.
Samuel FOSSO
Ici, le caractère baroque de l’image excède le simple exercice narcissique pour revê r une dimension collec ve et
cri que. Fosso se moque ici des clichés occidentaux sur la représenta on des chefs africains à une certaine époque.
(No ce sur le site du Centre G. Pompidou).
« Il me faut trois heures pour transformer Norma en Marylin », confesse-t-elle en 1953 au Times
Travaillant ensuite pour la Columbia puis à nouveau pour la Fox, la jeune actrice se fait remarquer dans Quand la
ville dort, un lm de John Huston, et surtout dans Ève de Joseph L. Mankiewicz. Mais c'est Niagara (1952), un lm
de Hathaway, qui fait d'elle une vede e. Suivent de nouveaux succès, Les hommes préfèrent les blondes et
Comment épouser un millionnaire, qui font entrer dans la légende du cinéma une actrice qui semblait être promise
à une carrière sans éclat. Sa vulnérabilité et son innocence apparentes, son talent réel dans la fantaisie ou
l'émo on – combinés à une sensualité spontanée qui en fait un « sex-symbol », archétype de la femme-vulnérable
– lui assurent rapidement une grande popularité.
Mais ce e image, fabriquée et alimentée par Hollywood, ne correspond guère à la vie privée de la jeune femme.
Marilyn mul plie les échecs amoureux : au mariage avec Joe DiMaggio, une star du base-ball (1954), succède celui
avec le dramaturge Arthur Miller (1956) qui s'achève lui aussi sur un divorce. Malgré le succès, Marilyn sombre
dans la dépression. Après avoir tourné dans le Milliardaire (1960) et les Mis ts (1961), elle se suicide dans la nuit
du 4 au 5 août 1962 dans des circonstances encore mal élucidées.
www.larousse.fr/encyclopedie
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Je re ens :
Sujet de ré exion
Dans un paragraphe organisé (vous pouvez développer plusieurs paragraphes si vous le souhaitez), dites si vous êtes
d’accord ou non avec ce e cita on de Shakespeare : « Le monde en er est un théâtre, et les hommes et les femmes
ne sont que des acteurs ; ils ont leurs entrées et leurs sor es. Un homme, dans le cours de sa vie, joue di érents
rôles. », Comme il vous plaira (1599) II, 5.
Activité 6 :
Cindy SHERMAN
L'ar ste américaine Cindy Sherman explore, à par r de la n des années 1970, la piste de la
métamorphose dans ses autoportraits. Elle se traves t pour prendre l'iden té d'une héroïne de lm,
d'un personnage de tableau... Nous avons à la suite, trois autoportraits d’une même série appelée
« Fashion ».
Samuel FOSSO
Après une enfance marquée par la guerre, Samuel Fosso ouvre un studio photographique à Bangui en
République Centrafricaine et réalise des autoportraits sur les chutes de pellicules. « Le Chef » s’inscrit
dans une série d’autoportraits dans laquelle il endosse plusieurs iden tés.
a) Expliquez qui sont : Norma Jean Baker (ou Mortenson) et Marilyn Monroe.
b) C’est deux êtres se ressemblent-ils ? Pourquoi ?
« Il me faut trois heures pour transformer Norma en Marylin », confesse-t-elle en 1953 au Times
Travaillant ensuite pour la Columbia puis à nouveau pour la Fox, la jeune actrice se fait remarquer dans Quand la
ville dort, un lm de John Huston, et surtout dans Ève de Joseph L. Mankiewicz. Mais c'est Niagara (1952), un lm
de Hathaway, qui fait d'elle une vede e. Suivent de nouveaux succès, Les hommes préfèrent les blondes et
Comment épouser un millionnaire, qui font entrer dans la légende du cinéma une actrice qui semblait être promise
à une carrière sans éclat. Sa vulnérabilité et son innocence apparentes, son talent réel dans la fantaisie ou
l'émo on – combinés à une sensualité spontanée qui en fait un « sex-symbol », archétype de la femme-vulnérable
– lui assurent rapidement une grande popularité.
Mais ce e image, fabriquée et alimentée par Hollywood, ne correspond guère à la vie privée de la jeune femme.
Marilyn mul plie les échecs amoureux : au mariage avec Joe DiMaggio, une star du base-ball (1954), succède celui
avec le dramaturge Arthur Miller (1956) qui s'achève lui aussi sur un divorce. Malgré le succès, Marilyn sombre
dans la dépression. Après avoir tourné dans le Milliardaire (1960) et les Mis ts (1961), elle se suicide dans la nuit
du 4 au 5 août 1962 dans des circonstances encore mal élucidées.
www.larousse.fr/encyclopedie
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EXERCICE A LA MAISON
1) Sans connaître ces in uenceurs, dites à première vue, quel est le contenu de chacun d’eux.
2) Donnez un tre à chacune de ces pages Instagram.
3) Quels aspects de la vie de ces personnes est absente de leur contenu ?
4) En quoi peut-on dire que chacun des in uenceurs à créer un personnage média que ?
5) En analysant votre compte Instagram (un de vos comptes), expliquez quel personnage vous avez voulu créer ?
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ATELIER
Préparation de l’exposition « Les Métamorphoses du Moi »
LECTURE : lire différents portraits et choisir celui qui nous plait le plus
ECRITURE : écrire à la manière de l’auteur choisi
CULTURE : prendre une photographie de soi et préparer une exposition
EVALUATION DE L’ENSEMBLE
1. Pe te Annonce
C'est le début qui m'a donné le plus de mal.
J'ai d'abord essayé « Jeune garçon, grand, mince, très beaux yeux turquoise, longs cheveux blonds bouclés,
traits réguliers, élève brillant dans toutes les ma ères, premier prix de piano et de banjo, spor f de haut
niveau, excellente éduca on, charmant, modeste, dis ngué... »
Mais c'était un peu long.
Ensuite, j'ai essayé : « Jne gçn, phys. excpt., yx bl., bid bel., exc. étds, mus. dipl, sp , bn man., nbr. qual... »
Mais ce n'était pas très clair.
Alors, j'ai essayé : « Jeune garçon, parfaitement parfait... »
Mais c'était trop sec. Finalement, j'ai trouvé la bonne formula on :
« Jeune garçon, beau, intelligent, doué, spor f, aimable, vend skateboard bon état. Tél. 89 24 96 57, heures
de repas. »
Bernard FRIOT, in Nouvelles Histoires pressées, Milan poche junior, 2000.
2. Qui suis-je ?
7 heures (maman) :
- Allez, ma pe te marmo e, il est l'heure de se lever.
7 heures 30 (papa) :
- Espèce de cochon, tu ne pouvais pas faire a en on ! J'ai maintenant plein de chocolat sur mon pantalon !
9 heures 26 (M. Loriot, mon professeur de math) :
- Laurent, pe t singe, si tu crois que je ne te vois pas faire des grimaces à Karim !
10 heures 04 (Valérie) :
- Fiche le camp, face de rat, je ne te parle plus.
12 heures 11 (grand-mère) :
- Alors, mon biquet, c'était comment l'école, ce ma n ?
14 heures 42 (M. Budus, professeur d'EPS) :
- Mais bouge-toi, espèce d'éléphant, c'est un sprint, pas une course d'escargots !
15 heures 06 (Bruno, en cours d'histoire-géo) :
- File-moi ta feuille, j'ai pas appris ma leçon ! Oh... sale vache !
17 heures 18 (encore grand-mère) :
- Eh bien, mon lapin, pas trop dur, cet après-midi ?
18 heures 30.
Je suis à la table de la cuisine, un cahier ouvert devant moi. J'ai un dessin à faire pour demain.
Sujet : Dessinez votre autoportrait.
Ça ne va pas être facile, je crains.
Bernard FRIOT, in Nouvelles Histoires pressées, Milan poche junior, 2000.
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3. La Rochefoucauld
Je suis d'une taille médiocre, libre et bien propor onnée. J'ai le teint brun mais assez uni, le front élevé et
d'une raisonnable grandeur, les yeux noirs, pe ts et enfoncés, et les sourcils noirs et épais, mais bien
tournés. Je serais embêté pour dire de quelle sorte j'ai le nez fait, car il n'est ni camus ni aquilin, ni gros, ni
pointu, au moins à ce que je crois. Tout ce que je sais, c'est qu'il est plus grand que pe t. J'ai la bouche
grande, et les lèvres souvent rouges, et ni bien ni mal taillées. J'ai les dents blanches, et plutôt bien
rangées. On m'a dit autrefois que j'avais un peu trop de menton : je viens de le tâter pour savoir ce qui en
est, et je ne sais pas trop quoi en penser. J'ai les cheveux noirs, naturellement frisés, et avec cela assez
épais et assez longs. J'ai quelque chose de chagrin et de er dans le visage ; cela fait croire aux gens que je
suis méprisant, quoique je ne le sois pas du tout. Voilà naïvement comme je pense que je suis fait au-
dehors, et l'on trouvera, je crois, que ce que je pense de moi là-dessus n'est pas fort éloigné de ce qui en
est. La Rochefoucauld, Recueil des portraits et éloges, 1659
Je n’aime pas : les loulous blancs, les femmes en pantalon, les géraniums, les fraises, le
clavecin, Miro, les tautologies, les dessins animés, Arthur Rubinstein, les villas, les après midi,
Satie, Bartok, Vivaldi, téléphoner, les chœurs d’enfants, les concertos de Chopin, les bransles de
Bourgogne, les danceries de la Renaissance, l’orgue, M. A. Charpentier, ses trompettes et ses
timbales, le politico sexuel, les scènes, les initiatives, la d lité, la spontanéité, les soirées avec
des gens que je ne connais pas, etc.
J’aime, je n’aime pas : cela n’a aucune importance pour personne; cela, apparemment, n’a pas
de sens. Et pourtant tout cela veut dire : mon corps n’est pas le même que le vôtre. Ainsi, dans
cette écume ana chique des goûts et des dégoûts, sorte de hachurage distrait, se dessine peu à
peu la gure d’une énigme corporelle, appelant complicité ou irrit tion (…).
Roland Barthes, Roland Barthes par Roland Barthes
5. Je me souviens
Je me souviens des scoubidous.
Je me souviens que j'avais commenc une collec on de bo tes d'allume es et de paquets de cigare es.
Je me souviens des « Dop, Dop, Dop, adoptez le shampoing Dop ». Je me souviens de l' poque o la mode
tait aux chemises noires.
Je me souviens des autobus plate-forme : quand on voulait descendre au prochain arr t, il fallait appuyer
sur une sonne e, mais ni trop pr s de l'arr t pr c dent, ni trop pr s de l'arr t en ques on.
Georges Pérec, Je me souviens,1978.
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6. Curriculum vitae d’Aline Heudeline
1965 : Je suis la terre humide dans le creux des racines enfouies.
1981 : Je suis une eur de pommier qui résiste aux giboulées, pas au soleil.
1982 : Je suis l'étudiant coupé du rapport, le rapport de pi avec la bissectrice dessinant une courbe en
forme de cloche : la parabole.
1983 : Je suis un jeune homme qui marche sur un parking gelé, ses baskets faisant le bruit d'un steak
déposé dans une poêle d'huile bouillante.
1984 : Je suis le guerrier qui va frapper le feu.
1989 : Je suis un pe t insecte emmailloté de laments et qui parvient à peine à respirer.
1990 : Je suis un chan er de poutres écroulées, de barrières de métal entassées, de stères de bois
abandonnées.
1993 : Je suis un homme aux yeux voilés parce qu'ils sont trop doux pourvoir la vérité.
1994 : Je suis la femme qui viendrait le demander en mariage et qui serait la seule à pouvoir contempler
ses yeux et lui rendre la vue juste pour qu'il la voie, elle, et aucune autre.
1997 : Je suis une bouche aux dents qui grincent. Elles font un bruit de pe ts animaux apeurés.
1998 : Je suis l'embrasement du ciel à ma droite, l'eau glacée de ma nuit à ma gauche.
1999 : Je suis celle qui court après un Caddie et que les néons traversent comme de la bidoche présentée
sous plas que, dans un bac é ncelant de blancheur, sous une lumière qui n'est décidément pas celle du
jour.
2000 : Je suis le rou er qui descend de son camion frigori que, saute dans le précipice qui le sépare du sol,
un mètre cinquante plus bas, un asphalte trempé de pluie qui sent l'urine de renard.
2002 : Je suis un arbre bleu dans le rêve de celui qui ayant trop bu de rosé dort en plein soleil.
En espérant vous rencontrer bientôt, je me ens à votre disposi on pour toute informa on
complémentaire.
Il est important de bien cerner le thème sur lequel il est demandé de ré échir pour éviter le hors-sujet : la ré exion
porte sur un thème proche mais ne répond pas vraiment au sujet.
2. Expliquer un argument
Plusieurs phrases développent l,argument énoncé. Il est possible d’u liser des connecteurs qui me ent en évident ce
lien entre argument et explica on → « en e et, de fait, ainsi… »
Exemple : « Je pense que la vie à la campagne est source de calme, de sérénité. En e et, la nature o re un silence
reposant, une pureté qui ressource. Se retrouver isolé dans la nature permet un recueillement qui apaise l’âme et
l’agita on de la journée. »
4. Mise en page
• Le paragraphe commence par un alinéa : un décalage de quelques carreaux de la marge, qui met en évidence le
début d’un paragraphe argumenté.
• Le paragraphe argumenté est très structuré. Plus il est lisible, plus l’argumenta on est convaincante.
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Séance 7 : Ecrire sur soi pour raconter un souvenir d’enfance fondateur
Black Boy est un roman autobiographique dans lequel Richard Wright raconte son enfance dif cile et
son entrée dans l’âge adulte. Dans ce passage, l’auteur se souvient d’un événement qui lui a permis
de s’opposer à son père.
Un beau matin, alors que mon frère et moi jouions derrière la maison, nous trouvâmes un petit chat perdu
qui miaulait à fendre l’âme1. Nous lui donnâmes quelques miettes de nourriture et nous le fîmes boire,
mais il continuait de miauler. Mon père s’amena en caleçon, titubant2 lourdement, encore à moitié
endormi, par la porte de la cuisine et nous ordonna de nous taire. Nous lui répondîmes que c’était le petit
chat qui faisait tout ce bruit, et il nous dit de le chasser. Nous essayâmes de faire partir le petit chat, mais
il ne voulait rien savoir. Mon père intervint.
Il rentra dans la maison en grommelant3. Je lui en voulais d’avoir crié et cela m’agaçait de ne pouvoir lui
montrer mon ressentiment. Comment lui rendre la monnaie de sa pièce ?4 [...]
« Il a dit qu’on tue le petit chat, dis-je à mon frère. Mais, il le pensait pas vraiment.
– Si, il le pensait. Moi, j’vais le tuer ! [...] »
Mon frère se sauva, effrayé. Je trouvai un morceau de corde et j’en fis un grand nœud coulant que je
passai autour du cou du chat. Puis, je glissai la corde sur un clou et j’arrachai l’animal du sol. Il haleta5,
bava, tournoya, se plia en deux, battit désespérément le vide de ses griffes et finalement sa bouche
s’ouvrit toute grande, laissant pendre une langue blanche et rose. J’attachai la corde à un clou et je me
mis à la recherche de mon frère. Il était tapi dans un coin de la maison.
J’attendis, résolu à me défendre à l’aide des paroles inconsidérées6 de mon père ; je jouissais par
anticipation de la satisfaction que j’aurais à les lui répéter, bien que je fusse conscient du fait qu’il les
avait prononcées dans la colère. Ma mère accourut, s’essuyant les mains à son tablier. Elle s’arrêta et
pâlit quand elle vit le chat pendu au bout de la corde.
Elle me saisit par la main et me traîna jusqu’au lit de mon père et lui raconta ce que j’avais fait.
Ce fut ma première victoire sur mon père. Je lui avais fait croire que j’avais pris ses paroles à la lettre. Il
ne pouvait me punir maintenant sans compromettre son autorité. J’étais heureux parce que j’avais enfin
trouvé le moyen de le critiquer ouvertement. Je lui avais fait comprendre que s’il me battait pour avoir tué
le chat, je n’attacherais plus désormais aucune valeur à ses paroles. Je lui avais fait comprendre que je
savais à quel point il était cruel, et cela, sans lui donner la possibilité de me punir.
COMPREHENSION
1) Par quels sentiments êtes-vous passés lors de cette lecture ? Pourquoi ?
2) Quelle étape dans la narration pouvez-vous relever ? Donnez chaque étape avec le numéro des
lignes correspondant.
3) Quelle est la stratégie de l’enfant ? Qu’en pensez-vous ?
IMAGE
4) En quoi cette image peut être dérangeante ?
5) Que connaissez-vous de la condition des noirs aux Etats-Unis dans les années 50 ? Effectuez des
recherches pour justifier votre propos.
6) Dites maintenant en quoi cette photographie est engagée ?
(« engagée » = qui pose un acte revendicatif – qui manifeste une opposition à certaines valeurs)
LANGUE
« Il haleta, bava, tournoya, se plia en deux, battit désespérément le vide de ses griffes et finalement sa
bouche s’ouvrit toute grande, laissant pendre une langue blanche et rose. J’attachai la corde à un clou et je
me mis à la recherche de mon frère. »
7) Quel est le temps utilisé ?
8) Réécrivez ce passage au présent.
SYNTHESE
9) En quoi cet épisode a-t-il était fondateur pour le narrateur ?
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Activité 7 :
Rédigez trois paragraphes dans lesquels vous raconterez l’histoire de votre doudou
(réelle ou ctive, vous pouvez tout inventer) :
• Dans le premier vous décrirez le doudou de votre enfance et proposerez une illustration (dessin,
photographie, etc). Expliquez dans quelles circonstances il vous accompagnait dans votre
existence (le soir, en vacances, etc.) et pourquoi vous aviez du mal à vous en séparer.
• Dans le deuxième paragraphe vous prouverez en quoi un doudou est important pour un enfant.
• Dans le dernier paragraphe, vous évoquerez où se trouve à présent le doudou de votre enfance
et pourquoi vous n'en avez plus besoin.
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Dictée
Réécriture
Mes grands-parents, mes parents et moi, Arbre généalogique, 1936, Frida Kahlo. Peinture à l’huile et à la
tempera sur métal, Museum of Modern Art (MoMA), New-York.
Pour aller plus loin / A lire ou à écouter pour connaitre davantage cette artiste :
http://www.museofridakalho.org.mx/casaazulfrances.html
http://dartdart.france2.fr/?id_article=215
http://www.vivamexico.info/Index1/FridaKahlo.html
En groupe, observez attentivement ce tableau et répondez aux questions suivantes :
1) Ce que je vois :
a) Selon vous, que représente ce tableau ? En vous aidant des différents éléments
représentés, faites des hypothèses sur l’identité des personnages, les liens qui les unissent et
sur le pays dans lequel ils pourraient vivre.
b) A quoi vous fait penser le lien rouge qui relie les personnages entre eux ?
c) Ce tableau est aussi un autoportrait : à votre avis, quel personnage représente la peintre
Frida Kahlo ?
d) Décrivez les éléments du décor en arrière-plan. Que représentent-ils selon vous ? Que
nous apportent-ils de plus pour interpréter ce tableau ?
Rédige un texte :
➢ soit à la première personne en te décrivant et associant tes traits de caractère et ton
physique à un ou plusieurs membres de ta famille
➢ soit en t’adressant directement à celui ou ceux dont tu as hérité.
Activité 8:
Rédigez une lettre pour votre moi futur dans laquelle vous ferez part de vos craintes et
de vos aspirations. Vous respecterez les codes de la correspondance épistolaire
(destinataire : « Cher moi », date et formule nale).
Le 05 octobre 2023
Cher moi,
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Amicalement,
Signature
fi
Séance 9 : la vie d'un auteur comme matière littéraire