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Classe : 4ème scientifique

Série : Méthodologie : Essai

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Nom du Prof : Sonia Haddad


Essai : Texte explicatif / Texte argumentatif

1- Texte explicatif :
Sujet : Pourquoi certains auteurs décident-ils de raconter leur vie ?

A- Recherche des idées :

• Défier la mort et vivre à titre posthume à travers leurs écrits.


• Extérioriser toutes les blessures du passé pour aller de l’avant.
• Partager leurs expériences de vie avec le lecteur. Créer une sorte
de communion avec son lecteur.
• Aider le lecteur et lui apprendre à surmonter les difficultés de la vie
à travers la narration de ses propres expériences.

B- Rappel du plan d’un texte explicatif :

Introduction : thème ou définition.


Question : pourquoi, comment expliquer, pour quelles raisons…
Explication : on recourt à l’expression de la cause, de la conséquence
et du but. On peut citer des exemples. On utilise des expressions telles
que : c’est-à-dire, autrement dit…
Conclusion : On peut rappeler un aspect important du thème abordé.
On peut poser une question portant sur le thème

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C- Production :
Introduction :
L’autobiographie est un genre reconnu dans le monde entier et un
choix assumé et défendu par de nombreux écrivains à toutes les
époques et dans toutes les langues. Cet engouement pour le genre
autobiographique suscite encore et toujours de multiples interrogations
chez les gens qui sont intrigués par ce choix de raconter sa vie et de la
dévoiler au grand public.
Question :
Pourquoi certains écrivains choisissent-ils à un moment ou à un autre
de raconter leur vie ?
Explication :
Nombreux sont les écrivains qui ont retracé leur vie dans des autobio-
graphie pour diverses raisons.
D’abord, en racontant sa vie, l’écrivain répond à une pulsion humaine et
à un instinct de survie. En effet, en notant noir sur blanc des séquences
de sa vie, l’auteur défie la mort. Il survit à titre posthume à travers ses
écrits. Chateaubriand, Marcel Proust, Hervé Bazin, Simone de Beauvoir
et tant d’autres sont encore parmi nous grâce à leurs autobiographies.
Ensuite, raconter sa vie permet à l’écrivain d’extérioriser tous les maux
qui le rongeaient. Il se purifie de toute ses amertumes, en les couchant
sur le papier. Ainsi l’autobiographie devient une catharsis et une purga-
tion pour l’âme en détresse. Elle est par conséquent similaire à une thé-
rapie. Mieux encore, en ressortant toute la rancune, la tristesse et la
souffrance jadis ressenties, l’auteur en crée quelque chose d’utile, parfois
de beau. L’écriture sublime cette douleur en créant un roman. Jules Val-
lès a réussi à aller de l’avant en racontant le calvaire de son enfance et

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de son adolescence à cause d’une mère violente et despote dans sa trilo-
gie : L’Enfant, Le Bachelier et L’Insurgé.
Puis, l’écrivain est généreux de nature. Il écrit pour être lu. De ce fait, il
partage son expérience avec ses lecteurs à travers le monde. L’autobio-
graphie est une sorte d’ouverture à l’autre. Une invitation à découvrir la
vie de l’auteur.
Conclusion :
Raconter sa vie peut être d’un secours autant pour le lecteur que
pour l’écrivain. Mais une question s’impose quant à la fidélité de cette
remémoration. La mémoire a tendance à enjoliver et à idéaliser le passé.
Comment s’assurer que ce retour au passé n’a pas été retouché voire
embelli intentionnellement ou de façon fortuite ?

2- Le texte argumentatif :
Reformuler la problématique.
Rédiger une introduction.

Sujet : « le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur, le souvenir de la


douleur est de la douleur encore », affirme Lord Byron.
Pensez-vous que ressusciter le passé est une source de malheur ?
Exprimez votre avis à ce sujet en l’appuyant par des exemples précis.

Reformuler la problématique :
• Le passé est-il une source de malheur ?
• Ressusciter le passé provoque-t-il obligatoirement un sentiment
de tristesse ?
• Est-il vrai qu’évoquer le passé plonge l’individu dans le chagrin ?

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Produire une introduction :
Les souvenirs sont des fragments d’une vie qui sont gravés à la
mémoire
prompts à émerger sans qu’on les invite. Ils sont considérés comme une
source de malheur comme l’affirme Lord Byron en déclarant
« le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur, le souvenir de la douleur est
de la douleur encore. »
Est-il vrai que les souvenances plongent l’individu dans le malheur ?

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