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Dans le roman « La boite à merveilles », plusieurs problématiques
s’imposent. D’abord, le problème du bilinguisme remet à l’épreuve le décalage
entre le contexte culturel marocain et la langue de l’écriture : le français. Cela
suscite la curiosité du lecteur à remettre en cause les ambigüités de la
traduction. Ensuite, le mélange du genre de récit dans le roman qui se manifeste
par l’intégration du conte (un art essentiellement oratoire). Par ailleurs, vérifier
la validation de la véridicité du pacte autobiographique se présente comme
élément basique de recherche. Finalement, le recours au sous Ŕgenre
merveilleux dans un récit autobiographique (véridique).
En somme, notre problématique générale s’articule autour du projet
autobiographique : un contrat d’authenticité dans un roman ethnographique.
En réponse à cette problématique, notre projet pédagogique s’étale sur six
séquences. Dans un premier lieu, nous entamerons notre projet didactique par
l’ancrage de la situation d’énonciation et le pacte du « je». En second lieu, la
deuxième séquence concernera le discernement des indices de véridicité. Par la
suite, nous nous intéresserons à l’identification des souvenirs et des sentiments
éprouvés dans la troisième séquence. Il s’ensuit que la quatrième séquence sera
consacrée à la détermination du regard du narrateur adulte sur son passé et les
enjeux de l’autobiographie. Par ailleurs, la cinquième concernera l’étude des
figures de la tradition orale dans le récit écrit. Finalement, nous achèverons notre
projet sur les procédés du genre merveilleux dans le support autobiographique.
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Première partie : Etude technique de l’œuvre .
La boite à merveilles _ Ahmed Sefrioui _
Fiche de lecture:
Titre de l’œuvre : « La boite à merveilles »
Auteur : Ahmed Sefrioui (1915-2004)
Date de parution : 1954
Genre : roman à caractère autobiographique
Edition : du Seuil
Epoque : Lors de la colonisation du Maroc par la France.
Les lieux : Dar Chouffa- le « Msid » - les ruelles de la Medina Ŕ le bain maure
(« hammam ») Ŕ les mausolées Ŕ les sanctuaires.
Personnages : le narrateur Ŕ Chouffa (tante Kanza) ŔDris El Aouad ŔRahma Ŕ
Fatma Bziouia Ŕ Mohammed le jardinier Ŕ Abdellah, (l’épicier) Ŕ le fqih Ŕ lalla
fattoum Ŕla mère du narrateur Ŕ Lalla Aicha Ŕ Lalla Zoubida Ŕ Allal ….
Résumé :
Le narrateur « sidi Mohamed » raconte les péripéties de sa tendre enfance
dans l’ancienne Médina de Fès. Ainsi, il raconte, en détails, ses appréhensions
vis-à-vis de l’école coranique traditionnelle, de même, ses rapports avec son
entourage et sa vie quotidienne. En outre, le narrateur possède « une boite à
merveilles » qu’il cachait dans ses « trésors » : chaque fois qu’il la contemplait,
cela lui procurait une sensation de béatitude et de plaisir.
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Deuxième chapitre :
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Force transformatrice : le père du narrateur décide d’acheter les bracelets
« lune-soleil » à se femme.
Dynamique de l’action : les péripéties de la Joutéya, l’achat des bracelets et la
perte du capital de son affaire par le père.
Force résolutive : la décision du père à travailler aux environs de Fès pour se
faire un capital et monter de nouveau son affaire.
Etat final : le retour triomphant du père et la famille de nouveau réunie.
- Temps et espace :
Temps :
Du chapitre I au chapitre VII, le narrateur entasse les évènements qui se
sont déroulés en 32 jours
Le chapitre VII et la moitié du chapitre IX jusqu’au chapitre XII se
déroule dans un mois.
Espace :
Dans la Boite à merveilles de Ahmed Sefiroui, il existe deux types
d’espace ; un espace réel et un espace virtuel.
L’espace réel c’est l’espace dans lequel évolue le personnage, ce sont les
différents lieux évoqués qui peuvent renseigner sur l’état d’esprit du héros et la
personnalité profonde de l’auteur. « Dar Chouaffa, le bain maure, le Msid;
Zaouia)
L’espace virtuel c’est l’espace imaginaire de l’enfant qui se traduit soit à
son recours à la réflexion et à l’imagination soit quand il s’évade vers sa boite à
merveilles.
Cette inégale répartition des évènements sur l’espace romanesque rend
compte de la difficulté de concilier le temps réel et le temps romanesque parce
qu’il y a la voix du narrateur adulte et celle du narrateur enfant.
En ce qui concerne les temps verbaux, nous remarquons la prédominance
du présent, surtout dans l’incipit : » le soir, quand tous dorment, riches dans
leurs chaudes couvertures, les pauvres sur les marches des boutiques … moi, je
ne dors pas. ». La valeur du présent permet une actualisation dans le temps
Dans l’incipit, c’est Ahmed Séfrou qui parle, mais plus tard, c'est-à-dire, à
partir de « nous habitons ….. L’enfant reprend la parole.
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Troisième chapitre : L’autobiographie
1- Le pacte autobiographique
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engagement de l’auteur auprès du lecteur, au début du texte. C’est le cas des
confessions de Jean Jacques Rousseau. La deuxième façon est par laquelle
l’auteur donne son nom au narrateur personnage, sans que cette dénomination
soit fréquente dans l’œuvre.
L’autobiographie est comme la biographie ; est un texte référentiel. Son
but n’est pas « l’effet de réel comme dans le roman, mais le vrai.
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métissages culturels. En outre, cette littérature est riche en quantité et en qualité.
C'est une littérature qui a, désormais, sa place dans le concert littéraire
international. Effectivement, de grands auteurs ont marqué l'histoire littéraire de
cette aire géographique et culturelle, tels que: Mouloud Feraoun, Kateb Yacine,
Mohamed Dib, Ahmed Sefrioui, Tahar Benjelloun, Yasmina Khadra et d'autres
dont les œuvres devenues universelles, objet d'étude et d'analyses académiques.
« Les auteurs maghrébins francophones qui, dans leurs textes littéraires, parlent
d’eux-mêmes et de leurs vie n’ont, jusqu’à présent, pas facilité la tâche des
théoriciens du genre littéraire. L’un des rares points sur lequel généralement, les
chercheurs s’accordent est que le discours autobiographique est une des
principales caractéristiques de la littérature maghrébine qui émergent lors de la
phase finale de la colonisation française du Maghreb »1.
Et encore aujourd’hui, alors que la littérature maghrébine n’est plus considérée
comme une littérature émergente mais bien plus comme une partie de la «
littérature mondiale», comprise au sens postcolonial du terme, le discours
autobiographique n’a rien perdu de sa vitalité dans la littérature francophone du
Maghreb. »
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Les enjeux de l’autobiographie dans les littératures de langue françaises : du genre à l’espace
.L’autobiographie postcoloniale .L’hybridité. Susanne GHERMANN et Claudia GRONEMANN,
Edition : L’Harmattan
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pourquoi l’écriture dans la langue de l’autre, cet autre qui n’est que le
colonisateur ?
Est-ce une manière d’exposer sa culture ou d’en profiter pour donner un
pacte plus universel à sa production littéraire ?
Peut Ŕêtre c’est une manière d’ancrer le patrimoine culturel et traditionnel
pour faire preuve d’une « force » qui dépasse celle du colonisateur ?
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Tandis que, les aspects nouveaux apparaissent sous la forme d’une
interrogation qui remet en question la culture nationale .Elles œuvrent pour le
changement des structures sociales et culturelles du Maghreb, celles du
phénomène de l’acculturation.
Cet état de colonisation, non seulement, a donné naissance à un sentiment
nationaliste exacerbé, mais il a aussi entrainé une déstabilisation des repères
culturels, une déstabilisation qui a poussé ces écrivains à la recherche d’une
identité. La quête d’identité est effectivement un thème commun à tous les
écrivains maghrébins de langue française, quête à laquelle n’échappe pas
Ahmed Sefrioui.
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2- Le conteur (Rahma)
3- Les auditeurs (les femmes et les enfants de Dar Chouaffa
4- Objet de la discussion : dispute de Khadija avec son vieil époux.
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Deuxième partie : projet didactique
Qui comporte six séances :
La première séance est consacrée à l’entrée dans l’œuvre ; on va étudier
la biographie de l’auteur, le contexte historique, le contexte de l’œuvre pour
aboutir à l’élaboration d’une fiche de lecture, ce qui permettra aux élèves de lire
facilement l’œuvre et connaitre ses enjeux. Nous étudierons aussi l’identification
de la situation d’énonciation, le pacte du « je »
La deuxième séquence traitera les indices de véridicité dans le roman
d’Ahmed Sefrioui.
La troisième séquence sera réservée à l’identification des souvenirs
évoqués et les émotions éprouvées.
La quatrième séquence étudiera le regard du narrateur adulte et les enjeux
de l’autobiographie.
La cinquième séquence sera consacrée à l’étude des figures de la tradition
dans la Boite à Merveilles
La sixième séquence et c’est la dernière s’étalera sur l’aspect merveilleux
dans le roman.
Les séquences traiteront les différentes activités (étude de texte, langue,
activité orale, production de l’écrit et les travaux encadrés.) de temps en temps,
nous ferons des prolongements qui viseront à élargir notre champ d’étude et à
ouvrir les élèves sur d’autres domaines.
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Objectif général : Identifier les éléments constitutifs de récits
autobiographiques .
- test diagnostique :
- Vérifier les connaissances des élèves dans le domaine de la littérature
maghrébine d’expression française.
ère
Évaluer les acquis de la 1 T.C ;
- Établir la progression des besoins.
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RECEPTION PRODUCTION
PARLER ECRIRE
LIRE / PARLER
(Lecture analytique + langue
intégrée)
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- Les différents types de discours (D .D, D.I, D.I.L)
- La situation d’énonciation ;
- Le contexte spatio-temporel ;
- comprendre les effets produits et l’intérêt pour la narration.
-S 6 : Production de l’écrit
- respecter la situation d’énonciation.
- Introduire des énoncés ancrés et des énoncés coupés dans des récits
autobiographiques.
Supports : Chap. II
- « Lalla Aïcha, une ancienne voisine…. mes fréquentes coliques.»
- Enfin tout le monde … tu as la main toute moite. »
Prolongement :
Activité de transformations des discours et réemploi du lexique des verbes de parole.
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Séance 1 : Travail à distribuer au début de l’année aux différents groupes
Niveau : Première année du baccalauréat.
Durée : 1h
Objectifs : Initier les élèves à la méthodologie de recherche.
- Les lieux saints de Fès cités dans l’œuvre (situation à Fès, personnage
fondateur, vertus…).
- le caractère du narrateur.
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Exposés sur les lectures cursives
GUIDE DE LECTURE
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17- Quel effet ce livre a-t-il produit sur vous ?
Corrigé :
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Séance 2 : séance de réception.
Niveau : Première année de baccalauréat.
Durée : 2h
Objectifs : Vérifier les réponses au questionnaire ;
-mettre en commun les informations et les impressions des élèves ;
-négocier et établir un contrat pédagogique.
Déroulement de la séance
- Cours dialogué ;
- Le professeur joue le rôle d’animateur, écoute les idées des élèves et
organise la discussion ;
- Les textes ainsi que les thèmes de recherche sont déterminés.
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Roman de Abdelatif Laabi ,Edition Gallimard 2010
3
Roman de Mohamed Choukri , Edition Le Seuil, 1981
4
Roman de Driis Chraibi , Gallimard, 1972
5
Roman de Fouad Laaroui ,Edition Poche, 2000
6
Roman de Abdelhaq Serhane, Edition du Seuil, 1983
7
Récit autobiographique de Jean Paul Sartre Gallimard en 1964
8
Roman de Simone de Beauvoir Éditions Balland, 1993
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FICHE METHODE
1 / Présenter l’auteur
Il ne s’agit pas de recopier bêtement la biographie que vous trouverez.
L’objectif est de la lire, d’en extraire les informations importantes et de les
restituer de façon personnelle. Intéressez-vous surtout à sa bibliographie en
expliquant si le roman que vous avez lu appartient à un genre que l’auteur a
beaucoup pratiqué.
2/ Présenter l’intrigue
Faites un résumé personnel de l’intrigue en mettant uniquement en relief
les grandes étapes. Votre résumé doit tenir en une vingtaine de lignes maximum
et doit être un schéma narratif détaillé.
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SEQUENCE I : IDENTIFIER LA SITUATION D’ENONCIATION, LE
PACTE DU « JE » .
Supports :
- exposé d’élèves sur la biographie de l’auteur ;
- exposé d’élèves sur la situation historique du Maroc à partir de 1915.
Démarche :
- Exposés d’élèves ;
- Prise de notes ;
- Dialogue pour établir les indices de vérité.
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FICHE METHODE
FICHE METHODE
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Etudes :
Etudes secondaires au collège Moulay Idriss à Fès.
Diplôme de fin d’études secondaires et brevet d’arabe classique.
Stages en France et participation à des rencontres internationales et des
stages de musique.
Activités administratives :
1938 : affectation au musée du Batha à Fès.
1954 : assistant de musée à Rabat.
1956 : chef du service de l’Artisanat.
1957 : attaché de cabinet au Ministère de l’Information et du Tourisme puis
directeur de l’Office National du tourisme.
1959 : Directeur des Monuments historiques, des Arts et du Folklore.
1963 : Directeur des Affaires Culturelles puis directeur des Arts plastiques, chef
de la division des monuments historiques, de l’Archéologie et des musées.
Œuvres et récompenses :
Décès en 2004.
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LE LIVRE
Le titre : La boîte à merveilles
L’auteur : Ahmed Sefrioui
Langue d’origine : Le français
Date de publication : 1952
Nombre de tirages : 185
Edition : Seuil
L’AUTEUR
Nom et prénom : Ahmed Sefrioui
Date et lieu de naissance : Fès, 1915
Titres importants de son 1949 : Le Chapelet d’Ambre
œuvre : 1954 : La boîte à merveilles
1973 : La maison de servitude
1989 : Le Jardin des Sortilèges ou
le Parfum des Légendes
LE TEXTE
LES CIRCONTANCES DE L’HISTOIRE
L’époque : L’enfance du narrateur (6ans) 1921
Le lieu : La médina de Fès
La durée : Environ une année (de l’hiver à
l’automne)
LA MANIERE DE RACONTER L’HISTOIRE
La focalisation : Interne
Les temps employés : Alternance des temps du récit : PS et
imparfait et des temps du discours
(paroles rapportées)
LES PERSONNAGES
Le narrateur, son père, sa mère, l’amie de sa mère (Lalla Aïcha) et les voisins
L’HISTOIRE
Le thème : Evocations des souvenirs d’enfance
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Le genre : Texte littéraire
Le sous genre : Récit autobiographique
LE PLAN DE L’ŒUVRE
Chapitre I : présentation du narrateur, du lieu d’habitation, des activités des
voisins et du souvenir du bain maure.
Chapitre II : L’évocation de l’école coranique, la visite de Lalla Aïcha et la
visite à Sidi Ali Boughaleb
Chapitre III : L’école coranique, l’apparition de la lampe à pétrole, la
disparition et les retrouvailles avec Zineb, le récit de la « sadaqua ».
Chapitre IV : L’arrivée du printemps, la visite à Lalla Aïcha et l’histoire de
Abdellah.
Chapitre V : La mort et l’enterrement du coiffeur.
Chapitre VI : La préparation de l’école à l’occasion de la Achoura et les achats
à la kessaria.
Chapitre VII : Les préparatifs de la Achoura dans les maisons, la séance chez
le coiffeur et le jour de la fête.
Chapitre VIII : L’achat des bracelets au souk des bijoutiers et la dispute entre
le père et le courtier.
Chapitre IX : La perte des économies, la maladie du narrateur et le départ du
père pour moissonner.
Chapitre X : La consultation du fqih et l’argent envoyé par le père.
Chapitre XI : La visite des amies et le récit du mariage de Moulay Larbi avec la
fille du coiffeur.
Chapitre XII : Le retour du père et le bonheur retrouvé.
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Encyclopédie Edition Acer , Histoire de Maroc.
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1906- Après les accords d’Algésiras, la France occupait la majeure partie du
1912 pays.
13 août Le traité de Fès établit le protectorat français. L’Espagne obtint une
1912 zone nord : le Rif et une zone sud : Ifni.
1912-1925 Lyautey, résidant général, entreprit la pacification du pays. Il avait la
haute main sur toute l’administration du pays et était le dépositaire de
tous les pouvoirs de la République au Maroc. Il avait l’initiative des
lois et de leur promulgation mais les dahirs devaient être signés par le
Sultan.
1912-1914 La pacification concerna le « Maroc utile » des plaines et des villes. La
prise de la trouée de Taza en mai 1914 relia le Maroc oriental au
Maroc occidental. Au Sud, Cheikh Maa Al Aïnaine résista aux
occupants français jusqu‘en 1919.
1914-1920 L’occupation s’attaqua au Moyen Atlas où Mohamed Ben Hamou
Ezzaïni livra des combats acharnés contre les forces françaises.
1921-1926 Abdelkrim anima la guerre du Rif contre les espagnols puis contre les
français. En 1921, la réunion de Jbel El Qama scella un accord entre
les différentes tribus du Rif qui infligèrent aux espagnols une 1 ère
défaite à Ouberrane puis une 2ème à Anoual en juillet.
Une coalition franco espagnole allait avoir raison des rifains qui
capitulèrent en 1926. Abdelkrim fut déporté.
1927 Moulay Youssef mourut et Mohamed ben Youssef fut intronisé à l’âge
de 18 ans. C’est sous son règne que deux événements allaient
cristalliser l’opinion : la signature du Dahir berbère en 1930 qui
officialisait, par les français, la division en deux blocs et l’avènement
en juin 1936 du Front populaire qui allait susciter des espoirs de liberté
vite déçus.
1933-1953 Fin de la résistance berbère dans le Haut Atlas.
La France contrôlait l’ensemble du pays. Le sultan Mohamed V
(1927-1961) avait un pouvoir purement religieux. La colonisation
transforma l’économie ; 1/5 des terres cultivables étaient attribuées à
des européens.
En 1934 naquit le 1er parti politique marocain « Comité d’Action
Marocaine » par Allal El Fassi, Mohamed Hasan El Ouazzani, Ahmed
Balafrej et Mekki Naciri. Un plan de réforme fut présenté au Sultan et
à la résidence générale. Des manifestations en faveur des réformes
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furent organisées en 1934 puis en 1937 qui entraînèrent l’arrestation
des chefs nationalistes dont les idées se répandirent. Lors de la 2 ème
guerre mondiale, le Sultan affirma son soutien à la France et demanda
aux mouvements nationalistes de suspendre leur action. Mais après la
guerre, les partis puis le sultan Mohamed V, demandèrent
l’indépendance. le 11 janvier 1944, le parti de l’Istiqlal lança son
fameux « manifeste de l’indépendance » La répression fut dure. Le
résident fut remplacé par le Maréchal Juin qui était un fervent
colonialiste et ce fut le début de la crise.
1953/1955 Le sultan Mohamed V fut déposé, remplacé par Ben Arafa, et exilé à
Madagascar par les autorités françaises. Cette déposition du Sultan
accrut les mouvements nationalistes et les attentats se poursuivirent
d’une manière régulière. Face à cette crise, les français nommèrent
Grandval à la résidence qui entama des pourparlers avec des
représentants marocains à Aix les bains. Un accord fut signé
reconduisant Mohamed V sur le trône.
FICHE METHODE
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- Écouter ;
- Comprendre ;
- Sélectionner les informations essentielles ;
- hiérarchiser ses notes ;
- utiliser des abréviations et des signes.
-
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Séance 4 : Lecture analytique et cours de langue intégré.
Niveau : Première année du baccalauréat.
Durée : 2h
Objectifs :
- Identifier la situation d’énonciation ;
- Distinguer les énoncés ancrés et les énoncés coupés ;
- Identifier les temps correspondant à chaque énoncé ;
- Relever le champ lexical du souvenir et comprendre l’effet produit ;
- Identifier le point de vue.
Pré-requis :
- Avoir des notions sur la biographie de l’auteur.
Déroulement de la séance
- cours dialogué ;
- prise de notes par les élèves.
Extrait N°1 : « Le soir, quand tous dorment, les riches dans …. Au bout de son
petit bras, un piège en fil de cuivre. »
1-Comprendre la situation
10
Extrait de la Boite à Merveilles, chapitre I, page :3
11
Extrait de la Boite à Merveilles , chapitre I, page : 6 /7
29
C’est le sentiment de solitude. « je songe à ma solitude », ma solitude ne date
pas d’hier », « j’étais seul », « j’étais un enfant seul ».
- Depuis quand le narrateur ressentait-il ce sentiment ? Justifiez votre
réponse par une expression du texte.
Depuis qu’il était enfant. « Ma solitude ne date pas d’hier ».
- Comment ce sentiment est-il vécu par le narrateur ? Justifiez votre
réponse par des expressions du texte.
Il souffre, il se sent malheureux. « Je ne dors pas », « j’en sens tout le
poids ».
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« Le soir, …je ne dors pas. Je songe à « Le soir, il rentre le cœur gros et les
ma solitude et j’en sens tout le poids. » yeux rougis ».
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L’époque : Six ans (1921) Début du XXème siècle (le Maroc sous
l’occupation française)
Origines Montagnardes Berbères
familiales :
Etudes primaires : Le M’sid Ecole coranique
A faire remarquer :
Contrairement à de nombreux récits autobiographiques, le récit de
Sefrioui ne commence pas par la présentation du cercle familial ou par la
naissance du personnage-narrateur, l’enfance est évoquée ici sur le mode négatif
de la solitude.
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- C’est une focalisation interne car le lecteur perçoit les événements à
travers les émotions du personnage Ŕnarrateur. Son point de vue est
constamment privilégié.
- Quel était l’âge du narrateur adulte au moment de la publication du
livre ?
Il avait 37 ans (1952 Ŕ 1915 = 37)
- Quel est l’âge du narrateur au moment où il évoque ses souvenirs ?
Il avait 6 ans.
- Combien de temps sépare ces deux époques ?
31 ans.
- Relevez les passages où le pronom personnel « je » correspond au
narrateur adulte et ceux qui désignent l’enfant qu’il a été.
« je » narrateur adulte : « je » narrateur enfant :
- Extrait 1 : paragraphe 1 - Extrait 2 :
- Extrait 2 : « Il me reste ….mort » - « j’avais … ineffaçables »
- « A six ans …connaître »
- A partir de l’observation du tableau, dites dans quels passages le
narrateur fait un commentaire, une réflexion et dans quels passages il
évoque des souvenirs.
C’est dans les passages où le « je » désigne le narrateur adulte qu’on
rencontre les commentaires alors que les souvenirs sont évoqués dans les
passages où le « je » corresponds au narrateur enfant.
- Quel est le système des temps utilisés dans chaque partie ?
Le présent pour le commentaire ;
Le passé simple / imparfait pour le récit des souvenirs.
- A partir de l’observation des temps, identifiez les énoncés ancrés et les
énoncés coupés dans la situation d’énonciation.
Les énoncés ancrés dans la situation d’énonciation sont les énoncés qui se
réfèrent au moment de l’énonciation, ici le moment de l’écriture, ils sont
caractérisés par :
- l’emploi de l’indicatif présent ;
- le pronom personnel « je » qui désigne l’énonciateur, ici le narrateur
adulte (écrivain).
- Ces énoncés correspondent aux passages des commentaires.
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Les énoncés coupés de la situation d’énonciation sont les énoncés qui ne
présentent aucune référence au moment de l’énonciation ( moment de l’écriture)
ils sont caractérisés par :
- l’emploi des temps du passé (PS / imparfait) ;
- le pronom personnel « je » qui n’est qu’une simple désignation et non un
déictique parce que le narrateur est en même temps le personnage ;
- Ces énoncés correspondent aux récits des souvenirs.
L’autobiographie est une forme d’écriture tournée vers le passé, elle est
rétrospective. Les souvenirs sont souvent évoqués au système du passé (passé
simple / imparfait) , c’est le temps du souvenir : les énoncés sont coupés de la
situation d’énonciation.
Mais le narrateur adulte peut intervenir en exprimant ses réflexions ou ses
sentiments en utilisant le présent d’énonciation, c’est le temps de l’écriture : les
énoncés sont ancrés dans la situation d’énonciation.
Dans un récit de vie, le pronom « je » renvoie au personnage évoqué dans le
souvenir (l’enfant) ou au narrateur adulte.
PROLONGEMENT
Activité 1
Lisez le passage suivant du chapitre I : 12« Je crois n’avoir jamais mis les pieds
…. en moi un certain trouble » et répondez aux questions. Page :
12
Extrait de la Boite à Merveilles , chapitre I, page : 8,9
34
2- Relevez les émotions et les sentiments qui se rattachent à l’évocation de
ce lieu pour le narrateur enfant et pour le narrateur adulte. Justifiez vos
réponses.
Le narrateur enfant : la peur : « j’avais éclaté en sanglots » ; le bain maure =
l’enfer ; « j’avais reconnu la voix de l’enfer » ; « je ne veux pas aller en enfer ».
Le narrateur adulte : l’appréhension, le malaise : « je n’aime pas les bains
maures » « la promiscuité, l’impudeur, le laisser-aller … m’en écartent.»
Activité 2
Relevez d’autres exemples d’énoncés ancrés dans la situation d’énonciation et
dites à quoi ils correspondent (réflexion, commentaires….)
Accepter toutes les réponses valables.
13
Extrait de la Boite à Merveilles , chapitre I, page : 9.
14
Extrait de la Boite à Merveilles , chapitre I , page :8
35
Séquence : Identifier la situation de l’énonciation et le pacte du « je »
Séance 4 : Lecture analytique et langue intégrée.
Niveau : Première année du baccalauréat.
Durée : 2h
Objectifs :
- comprendre la situation d’énonciation ;
- repérer le contexte spatio-temporel ;
- identifier les différents types de discours et leur intérêt pour la narration.
Déroulement de la séance
- cours dialogué ;
- prise de notes par les élèves.
1- Comprendre la situation :
- A quel moment de l’année se situait la narration de ce passage ? Quel
indice le montre dans le texte ?
- Elle se situait en hiver Ŕ « Il faisait froid ».
- Quel jour a eu lieu cette scène et précisément à quel moment de la
journée ?
- Elle a eu lieu un mardi, après le repas de midi.
- Quel âge avait le narrateur à ce moment-là ?
- Il avait six ans.
- Où se trouvaient le narrateur et sa mère ?
- Ils étaient chez eux.
2- Comprendre les passages ainsi que le rôle des discours dans la narration.
15
Extrait de la Boite à Merveilles , chapitre II , page :21, 22,23.
16
Extrait de la Boite à Merveilles , chapitre II , page :24
36
A/ Extrait 1« Lalla Aïcha, une ancienne voisine …. cette boisson soulageait
mes fréquentes coliques. »
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Elles ont bavardé et pris du thé.
- Qu’a proposé la mère du narrateur à Lalla Aïcha pour agrémenter
son thé ?
Elle lui a proposé de l’absinthe.
- Est-ce que Lalla Aïcha a accepté ?
Non.
- Par quel type de discours le narrateur a-t-il rapporté le refus et la
déclaration de Lalla Aïcha ?
Par le discours indirect.
- Relevez la proposition qui permet d’introduire les paroles?
Il s’agit d’une proposition complétive « déclara que » .
- Relevez les temps employés et dites si l’énoncé est coupé ou ancré
dans la situation d’énonciation.
Les temps sont le passé simple et l’imparfait, l’énoncé est coupé (cela dépend
de la situation d ‘énonciation du rapporteur).
- Quel effet produit ce type de discours ?
Il permet d’intégrer plus facilement des paroles dans le récit sans en
rompre la continuité et de résumer ces paroles.
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- Enumérez les conseils et les recommandations que les deux femmes
donnaient au narrateur.
Ne pas se frotter / se moucher / s’écarter des ânes.
- Relevez l’expression montrant que le narrateur rapporte les paroles
des deux femmes.
« me prodiguer des conseils et des recommandations ».
- Transformez ces paroles au discours direct puis au discours indirect.
Que remarquez-vous ?
« Tu ne dois pas te frotter…………. »
Elles me disaient que je ne devais pas me ………….
il n’y a pas de phrase de subordination, c’est le même type de phrase qu’au
discours direct mais la transposition des temps et des personnes est celle du
discours indirect.
RETENONS :
Au discours direct les paroles sont citées comme étant authentiques. Elles
sont introduites par un verbe de parole placé devant, à l’intérieur ou à la fin de
l’énoncé Les personnes et les déictiques correspondent à la situation originelle.
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Le discours indirect libre ne peut être identifié que dans le contexte. Il
combine les avantages du discours direct (types de phrases, manière de parler,
déictiques) et ceux du discours indirect (résumé, concordance des temps). Ce
discours donne l’impression que l’on entend à la fois le narrateur et le
personnage.
PROLONGEMENT
Activité 1
Mettez les passages de l’extrait N°1 étudié qui sont au discours direct au
discours indirect et inversement. Vous serez parfois obligé d’ajouter des verbes
de parole pour introduire le discours indirect.
Activité 2
Mettez le passage de l’extrait N°2 étudié qui est au discours indirect libre
a- au discours direct.
b- Au discours indirect.
Activité 3
Mettez le passage suivant : « Invariablement, ma mère demandait…. et
crève les yeux à ceux qui nous envient » au discours indirect.
Activité 4
Mettez le passage suivant : « Un apprenti de mon père, …. des fèves
certes bien tendres » au discours direct.
40
CORRIGE
Activité 1
Lalla Aïcha, une ancienne voisine …………La visiteuse remarqua la
pâleur de mon visage. Elle demanda ce que j’avais. Et ma mère répondit que les
yeux du monde étaient si mauvais, que le regard des envieux avait éteint l’éclat
de mon visage qui évoquait un bouquet de roses. Elle demanda si Lalla Aïcha se
souvenait de mes joues qui suaient le carmin et de mes yeux aux longs cils, noirs
comme des ailes de corbeau. Elle ajouta que Dieu était son mandataire et que sa
vengeance serait terrible.
Lalla Aïcha conseilla de monter cet après-midi-là à Sidi Ali Boughaleb.
Elle dit que je ne pourrais pas supporter le msid et que si ma mère me faisait
boire de l’eau du sanctuaire, je retrouverais ma santé. ………………. Lalla
Aïcha précisa que c’était Dieu qui l’envoyait pour la secourir et lui indiquer la
voie de la guérison. Elle ajouta qu’elle nous aimait et qu’elle ne retrouverait
jamais le goût de la nourriture, ni de la boisson si elle nous abandonnait à nos
souffrances.
Ma mère promit : « Nous irons visiter Sidi Ali Boughaleb et j’emmènerai
mon fils cet après-midi. » ………………….
Ma mère proposa à Lalla Aïcha : « Tu veux une petite branche d’absinthe
pour la mettre dans ton verre ? »
- « Je te remercie, ce thé est déjà un véritable printemps. » déclara Lalla Aïcha .
Activité 2
a- Parfois je les devançais, ………….des recommandations. « Ne te frotte pas
aux murs : les murs sont si sales et tu as ta superbe djellaba blanche ; tu dois te
moucher avec le mouchoir brodé pendu à ton cou ; tu dois t’écarter des ânes car
ils ………….. »
b- Parfois je les devançais, ………….des recommandations. Elles me disaient
de ne pas me frotter aux murs : les murs étaient si sales et j’avais ma superbe
djellaba blanche ; je devais me moucher avec le mouchoir brodé pendu à mon
cou ; je devais m’écarter des ânes car ils ………….. »
Activité 3
Invariablement, ma mère demandait comment je me sentais ce matin-là, si
ma tête ne me faisait pas trop souffrir et si mon sommeil avait été paisible. Elle
41
concluait que la santé était une chose capitale et que rien ne pouvait la
remplacer. Ce jour-là elle ajouta que son garçon n’était pas bien et elle souhaita
que Dieu éloigne de moi et de ceux qui me sont chers la mal et crève les yeux à
ceux qui nous envient.
Activité 4
Un apprenti de mon père…. Frappa à la porte d’entrée.
Il dit : « donnez-moi un couffin pour faire votre marché. »
Ma mère lui recommanda à haute voix : « choisis une viande sans trop
d’os, et des fèves vertes bien tendres !
42
Séquence I : Identifier la situation de l’énonciation et le pacte du « je »
Séance 6 : Production de l’écrit
Niveau : Première année du baccalauréat
Durée : 1h
Objectifs : Respecter la situation d’énonciation.
Introduire des énoncés ancrés et des énoncés coupés dans des récits
autobiographiques.
Déroulement de la séance
Activité 1 :
Voici un extrait de récit autobiographique. Vous compléterez cet extrait
en imaginant un énoncé ancré dans la situation d’énonciation.
Il y avait, alors, dans la cour de l’immeuble, un dépôt de bois, et ma
cachette favorite se trouvait au centre de cet entassement de bûches; je me
sentais merveilleusement en sécurité lorsque, après des acrobaties expertes Ŕ les
bûches s’élevaient à une hauteur de deux étages Ŕ je parvenais à m’y glisser,
protégé de tous les côtés par des murs de bois humide et parfumé. J’y passais de
longues heures, avec mes jouets favoris, entièrement heureux et inaccessibles.
43
Séquence II : les indices de véridicité.
S7 Ŕ Identifier :
- les indices de véridicité.
Travail de recherche et exposé sur :
- l’architecture des maisons traditionnelles marocaines en
comparaison avec la maison de l’auteur (chap. I) et celle de Lalla Aïcha
(chap. IV).
S10Ŕ Identifier :
- les indices de vérité ;
- élargir sa culture générale.
Travail de recherche et exposé sur :
- Les lieux saints de Fès cités dans l’œuvre (situation à Fès, personnage
fondateur, vertus…)
S 11 Ŕ
- Lancement d’un atelier d’écriture (lancement d’une enquête sur le
travail des enfants et élaboration d’un questionnaire).
Evaluation
Chapitre XI
Enfin Lalla Aïcha et ma mère entamèrent une vraie conversation, je veux
dire un dialogue. ………………
Bilan de la séquence
44
Séquence II :Les indices de véridicité
Séance 7 : Travail encadré et activité orale : l’organisation d’une maison
traditionnelle marocaine .
Niveau : Première année du baccalauréat.
Durée : 2h
Objectifs : Décrire l’organisation d’une maison traditionnelle marocaine ;
-faire des recherches ;
-Exposer les recherches ;
-Sélectionner les informations essentielles ;
-Prendre des notes ;
-Comparer l’architecture d’une maison traditionnelle avec celle du
narrateur et celle de Lalla Aïcha et dégager les indices de vérité.
Supports :
- Exposés d’élèves sur l’architecture des maisons traditionnelles.
Déroulement de la séance
- Exposés d’élèves ;
- Prise de notes ;
- Dialogue pour établir les indices de vérité.
45
peuvent jouir d’un peu de soleil et d’air et circuler aisément. Selon les
habitations et la richesse du propriétaire de la maison, le nombre de pièces peut
s’élever à trois ou quatre autour du patio. Les portes des différentes pièces
comportent des bordures épigraphiques qui encadrent des étoiles polygonales,
faites de baguettes moulurées et assemblées. Les balustrades des étages sont
faites de fonds de moucharabiehs formants des entrelacs polygonaux. Les
linteaux sont ornés de baguettes et de rosaces en relief.
L’escalier part du patio et permet d’accéder aux étages. Parfois, celui-ci se
développe, à partir de l’étage, dans une petite construction élevée au-dessus de
la rue, laissant ainsi la galerie de l’étage et le patio entièrement libres. En face de
l’entrée, on peut trouver une fontaine et des latrines communes à toute
l’habitation. Dans cette cour étroite comme un puits, la lumière et l’air sont
partout chichement mesurés : les pièces d’habitation ne prennent jour que par
leurs portes. D’où le rôle essentiel de la terrasse qui permet de faire sécher le
linge, les épices…., et de prendre le soleil. Elle constitue souvent un terrain de
jeux pour les enfants.
17
D’après, Palais et demeures de Fès, Tome 1 Editions du CNRS, J. Revault – L.
Golvin – A. Amahan
17
Palais et demeures de Fès, Tome 1 Editions du CNRS, J. Revault – L. Golvin –
A. Amahan.
46
Architecture d’une maison La boîte à merveilles :
traditionnelle :
chapitre I :
- Deux longues pièces étroites qui
se répètent à chaque étage sont - 18
« Les deux pièces du rez-de-
placées de chaque côté de cette chaussée étaient occupées par la
cour dont elles sont séparées par Chouaffa principale locataire
une galerie d’environ un mètre - Au premier étage habitaient
vingt. Driss el Aouad……Toute cette famille
disposait d’une seule pièce, Rahma
- une galerie d’environ un mètre faisait la cuisine sur le palier.
vingt de largeur. - Nous partagions avec Fatma
- Les balustrades des étages sont Bziouya le deuxième étage. Nos deux
faites de fonds de moucharabiehs fenêtres faisaient vis-à-vis et donnaient
formant des entrelacs polygonaux. sur le patio.
- L’escalier part du patio et permet - Elle grimpait jusque sur la
d’accéder aux étages. terrasse… »
chapitre IV :
18
Extrait de la Boite à Merveilles , chapitre I, page :5
47
Séquence II : les indices de véridicité
Séance 8 : Langue
Niveau : Première année du baccalauréat.
Durée : 1h
Contenus :Les verbes de parole.
Objectifs : Amener les élèves à identifier les verbes de paroles
Etudier leurs effets.
Rappel :
Certains verbes de parole introduisant le discours rapporté n’indiquent
rien sur l’attitude du locuteur par rapport à ce qu’il dit. Ils sont neutres : dire,
raconter, déclarer, indiquer…
- Certains décrivent l’élocution :
* en insistant sur la prononciation : bafouiller, balbutier, bégayer, bredouiller,
marmonner…
* en insistant sur l’intensité de la voix ; murmurer, soupirer, souffler, chuchoter,
clamer, s’écrier, crier…
- D’autres verbes marquent la poursuite, la répétition ou l’arrêt du discours :
poursuivre, ajouter, continuer, intervenir, répéter, interrompre, conclure…
- D’autres expriment un sentiment : s’emporter, se désoler, s’étonner,
s’extasier, s’indigner, souhaiter, se lamenter….
- Certains verbes contiennent une information que l’on peut déduire de l’emploi
du verbe :
* une information donnée pour vraie : assurer, affirmer, confirmer, certifier,
soutenir…
* une information donnée pour fausse : prétendre, prétexter..
* une information dite pour la première fois : annoncer, confier, révéler,
informer, dévoiler, divulguer…
* une information dite avec une certaine gêne : admettre, convenir,
reconnaître, avouer, confesser…
Activité 1
Relevez les verbes de parole du début du chapitre II jusqu’à « Ma mère
me coucha dès l’arrivée à la maison » que vous mettrez à l’infinitif, puis que
vous classerez dans un tableau selon ce qu’ils expriment.
48
Verbes V:insistant sur la V-insistant sur V- marquant V-exprimant Information dite
neutres : prononciation. l’intensité de la poursuite un sentiment avec une gêne
la voix :
Activité 2
Remplacez chacune des expressions soulignées par un verbe de parole
plus approprié.
Activité 3
Transposez les phrases suivantes au discours indirect en supprimant les
expressions soulignées et en les remplaçant par le verbe de parole qui exprime le
sentiment.
a- Sa mère lui dit : « A ton âge ! N’as-tu pas honte de mouiller ton lit ? »
b- La chouaffa lui dit : « Que ta matinée soit heureuse ! »
c- Ma mère demandait : « Comment te sens-tu ce matin ? »
d- Ma mère dit à Lalla : « Le miel et le beurre coulent de ta bouche. »
49
CORRIGE
Activité 1
50
Activité 2 ( correction) :
a- Elle chuchotait.
b- Elles hurlaient.
c- Les passants nous réprimandaient.
d- Elles se mirent implorer le saint.
e- Chacune se lamentait.
f- Elles se plaignaient.
Activité ( correction) :
a- Sa mère lui reprocha de mouiller son lit . »
b- La Chouaffa lui souhaita une heureuse matinée.
c- Ma mère s’inquiétait de ma santé.
e- Ma mère complimenta Lalla.
51
Séquence II : Les indices de véridicité
Séance 9 : Production de l’écrit
Niveau :Première année du baccalauréat
Durée : 1h
Objectifs :Introduire les différents types de discours dans un récit ;
Introduire des verbes de parole pour asseoir le discours ;
Activité 1 :
Voici un extrait de « La boîte à merveilles ». Complétez-le en imaginant
les paroles qui ont pu être prononcées que vous rapporterez au discours indirect.
« D’une voix ensommeillée, ma mère déroula son chapelet de salutations
d’usage qu’elle adressait chaque matin à sa voisine d’en face. « ………………
page
52
- ……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
…………………………………………
- Tu ne m’en offres pas le prix de revient, j’en fais le serment ! Je ne le
céderai pas à ce prix, devrais-je mendier ce soir pour nourrir mes enfants.
- ……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
…………………………………………………………..
- Ce garçon me plaît, je ferai un effort en sa faveur, donne-moi trois réaux
et demi.
Le marchand tendit la main. Il s’attendait à recevoir l’argent. Ma mère lui tourna
le dos, me prit par le poignet et m’entraîna quelques pas.
……………………………………………………………………………………
…………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………..
Le marchand se mit à nous rappeler d’un ton pressant.
53
Séquence II : Les indices de la véridicité
Séance 10: Travail encadré et activité orale : Les lieux
Saints de Fès.
Niveau : Première année du baccalauréat
Durée : 2h
Objectifs : S’informer sur les lieux saints de Fès ;
-faire des recherches ;
-exposer les recherches ;
-sélectionner les informations essentielles ;
prendre des notes ;
-comparer les lieux saints de Fès avec ceux cités par le narrateur et
dégager les indices de vérité ;
Supports :
- Exposé d’élèves sur les lieux saints de Fès.
Déroulement de la séance
- Exposés d’élèves ;
- Prise de notes ;
- Dialogue pour établir les indices de vérité.
- Trouvez les noms des 5 personnages saints cités dans l’œuvre de Sefrioui
et dites ce qu’ils sont sensés apporter.
Sidi Ali Boughaleb (la guérison) ;
Sidi Ali Bou Serghrine à Sefrioui ( avoir des enfants) ;
Sidi Ahmed Tijani ;
Sidi Ahmed Ben Yahia ;
Sidi Ali Diab.
54
Sidi Zouiten ;
Sidi Ali Mzali ;
Sidi Abderrahmane M’lili.
- Situez-les sur une carte de la médina de Fès.
- A quelle époque a vécu le personnage fondateur de chaque sanctuaire ?
Quelles vertus attribue-t-on à ces sanctuaires ?
- Pour quelles raisons les gens fréquentaient-ils ces lieux ?
- Ces lieux sont-ils toujours autant fréquentés de nos jours ?
- Les lieux cités dans le livre de Sefrioui sont-ils réels ? Les pratiques
racontées par le narrateur sont-elles vraies ?
FICHE METHODE
Comparons les lieux saints cités dans l’œuvre avec ceux qui existent et relevons
les indices de vérité.
55
Séquence II : Les indices de véridicité
56
N.B
Contrainte : donner une semaine ou deux aux élèves pour réaliser leur enquête.
BILAN DE LA SEQUENCE
57
EVALUATION FORMATIVE
Consignes d’écriture :
Vous imaginerez les paroles prononcées par les personnages de cet extrait et
vous les rapporterez dans le type de discours de votre choix en choisissant des
verbes de parole correspondant à la situation de communication.
Chapitre XI
19
« Enfin, Lalla Aïcha et ma mère entamèrent une vraie conversation, je veux
dire un dialogue. »……………….
Présentation du texte :
Correction de l’expression :
19
Extrait de la Boite à Merveilles , chapitre XI, page : 223
58
SEQUENCE III : Identifier les souvenirs évoqués et les sentiments éprouvés.
S 12 - Identifier :
- élargir sa culture générale.
Travail de recherche et exposé sur :
Le rôle des écoles coraniques dans l’instruction, des medersas et de l’université Qaraouyine.
S 13- Identifier :
- Le champ lexical des sensations ;
- Le champ lexical des sentiments.
Support : Chapitre II.
- « Ces deux jours et demi de repos passèrent très vite…. de le serrer avec tendresse
sur contre ma joue. »
Prolongement :
Activité d’identification et réemploi du lexique des sensations et du souvenir.
S 14 - Identifier :
- Les phrases simples et les phrases complexes et comprendre leurs effets.
Supports : Chap. III
- « Pour l’achat des nattes neuves.. des balayettes de doum.»
- « Des mains s’agrippèrent.. domina le tumulte. »
Prolongement :
Activité d’identification.
S 15 - Identifier :
- Les champs lexicaux des émotions et des sentiments.
Supports : Chap. IX et XII
- « Un grand silence … de ses rossignols »
- « Installé sur les genou x de »….. fin du chap.
Prolongement :
Activité de réemploi.
S 16 -
- Atelier d’écriture (dépouillement des questionnaires).
- Rédiger un récit autobiographique en introduisant des sensations, des émotions, des
sentiments devant un objet que l’on vient d’offrir).
59
SEQUENCE III : IDENTIFIER LES SOUVENIRS EVOQUES ET
LES SENTIMENTS EPROUVES
Supports :
- exposés d’élèves sur le rôle des écoles coraniques, des medersas et de
l’université Qaraouyine à Fès.
Déroulement de la séance
- Exposés d’élèves ;
- Prise de notes.
60
juste à proximité, une pierre argilo-calcaire. A l’intérieur, les enfants assis en
tailleur sur des nattes en jonc, une tablette (louha) coincée au niveau de la
ceinture, psalmodient à tue-tête des versets du Coran. Dominant le groupe, le
maître veille. Le fkih jouit d’une grande réputation car il est à la fois enseignant,
éducateur et formateur.
Le jour de son admission au Msid est pour l’enfant un jour mémorable. Le
nouvel élève précédé de plateaux de victuailles, est présenté au fkih auquel il
doit embrasser la main puis, il va s’asseoir avec ses camarades. le nouveau est
doté d’une planchette toute neuve où le fkih marque les premières lettres de
l’alphabet, l’élève va les réécrire à l’encre en suivant le tracé.
Soumis à une discipline rigoureuse et à des punitions sévères (la falaqa),
le jeune élève doit son salut au respect rigoureux des règles imposées. L’enfant
devra accomplir ses prières quotidiennes et apprendre verset après verset le
Coran. Lorsqu’il en aura mémorisé un cinquième (el-khamsa), on lui organisera
une fête son premier « habibna ».
Vers l’âge de 12-14 ans, l’adolescent entame le second stade de
l’apprentissage dans une mosquée ou une zaouia. De nouveau, il s’agit de
mémoriser les œuvres mères telles que la « Alfya », la « Lamyia » d’Ibn Malik
et la « Ajroumyia » d’Ibn Ajroun pour la grammaire et la syntaxe ; le
« Mukhtasar » d’Ibn alHajib, celui de Khalil et la « Risalat » d’Al-Qayrouani
pour le fiqh (droit islamique). A partir de là se définit l’orientation finale de
l’élève suivant ses dispositions et les ambitions de sa famille : il peut mettre un
terme à ses études pour devenir taleb chez lui ou non loin des siens ; il peut aller
suivre des cours dans une plus grande mosquée ou zaouia et si sa fortune le
permet, il peut entrer à la Qaraouyine et acquérir au bout de plusieurs années
d’études le statut de « alim ».
Les étudiants de la Qaraouyine formaient deux groupes séparés dont les
origines sociales et les conditions de vie étaient nettement distinctes : les
« madinis » (étudiants originaires de Fès) et les « afaqiyin » (étudiants étrangers
à la ville). Les étudiants fassis représentaient plus du tiers des effectifs. Cela à
une époque où la population de la ville de Fès ne dépassait pas 100 000
habitants et où 80% de la population globale du pays vivait encore à la
campagne. Cette supériorité numérique se retrouvait dans les trois secteurs
d’activité de l’élite intellectuelle : l’enseignement, la judicature ( qada) et la
chancellerie (kitaba).
Les étudiants sont en congé le jeudi après-midi et toute la journée du
vendredi. Ils bénéficient également de trois semaines de vacances à l’occasion
61
des trois grandes fêtes religieuses (Aïd el Kébir, Aïd el-Saghir, Aïd al-Mawalid)
et de trois jours de congé à l’occasion de Achoura et des trois derniers jours de
Chaabane.
Le principal élément qui a fait la gloire de la Qaraouyine était son corps
professoral. Il était d’autant plus prestigieux qu’il jouissait d’une autonomie
réelle par rapport au pouvoir politique. Traditionnellement, les professeurs
étaient nommés par le qadi de Fès qui était également chargé de diriger la
Qaraouyine. Vers le milieu du XIXème siècle, le « alim » désireux de faire une
carrière d’enseignant devait avoir la fameuse « ijaza », la licence d’enseigner la
matière d’un ou de plusieurs ouvrages et passer une période de « formation
pédagogique » sous la direction des grands « ulamas » enseignants à la
Qaraouyine. Durant cette période, le « professeur-stagiaire » professait son cours
dans un coin de la mosquée-université, sans percevoir de traitement. Lorsqu’il
avait fait ses preuves, les grands « ulamas » lui délivraient un certificat :
« Chahada » qui lui permettait de solliciter du sultan sa nomination en tant que
professeur titulaire.
Le rayonnement de la mosquée Qaraouyine n’a pas occulté les autres
lieux de diffusion du savoir que sont les medersas. Ces institutions conçues et
réalisées par les sultans mérinides, étaient en fait très différentes des medersas
orientales et représentaient un choix socio-culturel profondément marocain.
Elles se sont inscrites dans un grand projet culturel, éducatif et politique visant à
réformer l’enseignement et à en faire l’affaire exclusive de l’Etat. Mais, par delà
les circonstances politiques qui ont accompagné l’établissement du premier
réseau de medersas mérinides, il est certain que la réussite de ce dernier a été
favorisé par l’essor culturel sans précédent qu’ont connu, à l’époque beaucoup
de villes marocaines comme Fès et Marrakech. Cet essor culturel a été
notamment enrichi par l’apport de nouveaux réfugiés qui arrivaient
d’Andalousie et qui venaient renforcer l’élite intellectuelle et artistique.
Comme la mosquée, la medersa est située dans un quartier de la medina.
Très tôt, une certaine osmose s’est opérée entre la medersa et la mosquée,
servant l’une comme l’autre de lieu de culte et d’enseignement. La medersa se
singularise par sa fonction d’hébergement qu’elle doit assurer aux étudiants non
fassis, soucieux d’étudier dans la cité. Ainsi, chaque medersa dispose de
plusieurs chambres d’étudiants ordonnées sur un ou plusieurs étages. La
medersa al-Cherratine dispose sur trois étages de près d’une centaine de
chambres pouvant accueillir jusqu’à 200 étudiants. Toutes les medersas de Fès
sont organisées selon les mêmes règles restées en vigueur pendant plusieurs
62
siècles. Chacune d’elles était administrée par un muqaddam (un préposé) (qui
devait être obligatoirement célibataire) dont la nomination et le renouvellement
était du ressort des étudiants. Il était chargé de la surveillance, de l’intendance,
de la propreté du lieu, d’aller chercher le pain au four et de le distribuer aux
étudiants. Les étudiants étaient pris en charge par les habous et une tradition
voulait que les riches fassis accordent une pension à un ou deux étudiants.
De tout temps les marocains se sont conformés au Hadith qui prescrit que
tout musulman doit « quérir la science depuis le berceau jusqu’à la tombe. »
Aussi loin que l’on remonte dans l’historien on constate que les marocains se
sont toujours conformés à ce Hadith.
20
Fès, Cité de l’art et du savoir, Mohammed Sijilmassi, ACR édition,
Fondation ONA (La cité des medersas sur l’historique des grandes medersas
de Fès.) et (Le Misde ou le Hdar)
20
Cité de l’art et du savoir, Mohammed Sijilmassi, Encyclopédie ACR édition, Fondation
ONA
63
Séquence III :Identifier les souvenirs évoqués et les sentiments éprouvés.
Séance 13 : Lecture analytique et langue intégrée.
Niveau : Première année du baccalauréat
Durée : 2h
Objectifs : Repérer le champ lexical des sensations ;
Identifier les sentiments du narrateur.
Déroulement de la séance
- cours dialogué ;
- prise de notes par les élèves.
1- Mettre en situation :
- Pourquoi le narrateur a-t-il eu droit à deux jours de repos ?
Il est tombé malade après s’être rendu au sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb et
son père a préféré qu’il reste à la maison.
21
Extrait de la Boite à Merveilles , chapitre III, page :40,41 ,42.
64
- Quels autres sens connaissez-vous dont on ne parle pas dans le texte ?
La vue Ŕ le goût Ŕ l’odorat Ŕ
- Les enfants apprennent-ils en silence ou en criant très fort ?
Ils apprennent en criant très fort.
- Cherchez dans le dictionnaire le sens des mots suivants : « les cris des
enfants s’étaient transformés en torrent, en cataracte, en bruit de rafale » et dites
ce que ces mots nous apprennent sur la cadence de leur lecture.
Le narrateur compare d’abord le bruit à celui d’un cours d’eau à forte pente et
à débit rapide, puis, à celui d’une chute des eaux d’un grand cours d’eau
(cascade) enfin à celui d’un coup de vent violent ou d’un ensemble de coups
tirés rapidement à intervalles réguliers. Ceci montre qu’ils lisent en cadence et
de plus en plus fort.
- Quelle émotion a ressentie le narrateur lors de cet apprentissage ?
Comment cela s’est-il traduit ?
Il avait chaud aux joues et ses tempes bourdonnaient.
- Quel sentiment cette émotion traduisait-elle ?
Il était troublé, enivré.
- Relevez les expressions ou les déictiques temporels qui marquent les
étapes du récit.
Une tache de soleil d’un jaune anémique …../ la tache diminuait / la tache
disparut / le soleil avait disparu.
- Quel sentiment éprouvaient le narrateur et les autres enfants à ce
moment-là ? Pourquoi ?
Ils étaient heureux car ce moment marquait la fin de leurs souffrances.
- Pendant tout ce temps, que faisait le maître ? Justifiez votre réponse
par des expressions du texte.
Il alternait les moments de sommeil et de réveil. « le maître somnolait … le
maître se réveilla .. et se rendormit … le maître ouvrit les yeux,….reprendre son
somme ….il se frotta les yeux, son visage s’éclaira … »
- Qu’a fait le narrateur de retour à la maison ?
Il a sorti sa boîte à merveilles.
- Relevez les sensations que lui provoquent ses « richesses » ? Quels
sont les sens sollicités ?
La vue : « la contemplation » / « me fascinait » / « de le regarder par
transparence »
Le toucher : « le toucher » / « le serrer avec tendresse »
65
- Quel est le trait de caractère révélé par ce comportement du
narrateur ?
Il est sensible.
- Qu’est-ce que la boîte à merveilles apportait au narrateur ?
Elle était pour lui un moyen d’échapper à la réalité, de rêver.
RETENONS :
Un champ lexical est l’ensemble des mots qui se rapportent à une notion. Il
comporte des mots de natures grammaticales différentes.
Les sensations sont les façons de percevoir le monde extérieur au moyen des
cinq sens :
- la vue : les sensations visuelles ; ce que l’on voit avec ses yeux ;
- l’ouïe : les sensations auditives, ce que l’on entend avec ses oreilles ;
- l’odorat : les sensations olfactives, ce que l’on sent avec son nez ;
- le toucher : les sensations tactiles, ce que l’on sent avec sa peau ;
- le goût : les sensations gustatives que l’on sent avec sa bouche.
L’évocation des sensations sert à créer une atmosphère.
PROLONGEMENT
66
resplendir…
L’ouïe : Entendre : écouter, ouïr, Bruit, timbre, Bruyant,
dresser l’oreille, tendre vacarme, fracas, assourdissant,
l’oreille … tapage, crissement, sourd, sonore,
Produire un bruit : sonnerie, strident, aigu,
murmurer, susurrer, tintement, grave, feutré….
hurler, crier, gronder, musique…..
grincer, claquer, siffler
…..
Le toucher : Toucher : frôler, palper, Contact, Doux, soyeux,
caresser, effleurer, frôlement, souple, rugueux,
cogner, tâter, sentir…. tâtonnement, rude, rêche,
Subir un contact : caresse, coup… râpeux, mou, dur,
s’égratigner, s’écorcher, rigide, glacé, froid,
se piquer,……. tiède, chaud,
brûlant….
Le goût : Goûter : déguster, Saveur, régal, Délicieux, doux,
savourer, se pourlécher, délices, envie, suave, délectable,
apprécier, aimer, siroter… appétit, dégoût, amer, acide,
Produire un goût : nausée, répugnant,
écœurer, dégoûter, répulsion….. écœurant, salé,
soulever le cœur… sucré, épicé, fade,
insipide….
L’odorat : Sentir : respirer, humer, Odeur, senteur, Odorant, discret,
sentir, flairer……….. parfum, arôme, parfumé, suave,
Produire une odeur : effluves, enivrant, entêtant,
exhaler, fleurer bon, fragrance, relents, nauséabond….
embaumer, empester… puanteur….
67
Activité 1
Dans les extraits suivants, relevez le lexique des sensations et dites quels sont les
sens sollicités.
Activité 3
Complétez les phrases suivantes par le nom proposé qui convient.
le vacarme / des nausées / appétit / coup / l’odeur / du dégoût
68
Activité 4
Complétez les pointillés par des verbes de sensation qui conviennent.
CORRIGE :
Activité 1
a- « Ce soir, la chambre de Fatma Bziouya brillait d’un éclat inaccoutumé. …
Ma mère se leva, se dirigea vers la pièce d’en face. Je la suivis. Oh ! merveille !
Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et
paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une
glace, placée derrière, intensifiait la lumière. Nous étions, ma mère et moi
complètement éblouis. »
La vue.
b- « Le dîner était délicieux, un mets que je préférais entre tous : des pieds de
moutons aux pois chiches. Nous mangeâmes copieusement. La table
débarrassée, ma mère nous servit du thé à la menthe et parla des menus
événements de la journée. Mon père sirotait son thé et répondait rarement. »
Le goût.
c-« Je déjeunai tout seul et je partis à l’école. l’après-midi se passa pour moi
comme les autre après-midi : je vociférai les versets sacrés, tapai sur ma
planchette. Le soir après avoir récité ma leçon, je repris le chemin de la maison.
Je m’attendais à la trouver sens dessus-dessous. Il n’en était rien. »
L’ouïe.
d- S’épanouissent alors des champs de coquelicots, éclatent les boutons d’or et
les soucis, répandent leur parfum les violettes et les iris. »
L’odorat.
69
Activité 3
a- Lorsque le narrateur était malade, l’odeur du safran lui donnait des nausées .
b- Lorsque le coiffeur est mort, le narrateur a entendu le vacarme des femmes.
c- Le visage lisse et rond de Lalla Aïcha inspirait du dégoût au narrateur.
d- A Sidi Ali Boughaleb, le chat a donné au narrateur un magistral coup de
griffes.
e- La viande et le vert des cosses de fèves mettaient le narrateur en appétit.
Activité 4
a- Le narrateur contemplait / admirait chaque soir les objets sa boîte à
merveilles.
b- Il prend chaque objet de sa boîte dans ses mains et les caressait un à un.
c- Le narrateur adorait les pieds de moutons aux pois chiches. Lorsque sa mère
lui en préparait, il savourait / dégustait ce plat.
d- Au premiers jours du printemps, le narrateur sentait / humait l’odeur du
jasmin dans les rues de Fès.
e- Lorsque le coiffeur est mort, le narrateur a entendu les femmes hurler / crier
70
Séquence III : Identifier les souvenirs évoqués et les sentiments éprouvés.
Séance 14 : Lecture analytique et langue intégrée.
Niveau : Première année du baccalauréat
Durée : 2h
Objectifs : Identifier la phrase simple ;
-Identifier la phrase complexe (phrases coordonnée, phrases
juxtaposées, phrases subordonnées) ;
-Comprendre l’effet produit par chacune d’elles.
Déroulement de la séance
- cours dialogué ;
- prise de notes par les élèves.
Support n°1 :
71
- Combien de phrases comporte ce passage ?
6 phrases.
- Donnez le thème de chacune d’elles, que concluez-vous ?
Chaque phrase traite d’un thème précis, chacune d’elles constitue une unité
de sens.
- Dites comment on reconnaît les limites d’une phrase à l’oral et à
l’écrit.
Par la présence d’une pause à l’oral et d’un point à l’écrit.
Par le fait qu’une phrase constitue une unité de sens.
En vous aidant des réponses fournies, rappelez la définition
Une phrase est un ensemble de mots écrits entre deux points ou
prononcé entre deux pauses. Il constitue un tout du point d vue du sens.
72
Par la conjonction de coordination « et ».
- Comment appelle-t-on ce genre de propositions ?
Ce sont des propositions coordonnées.
- Quels sont les autres conjonctions de coordination que vous
connaissez?
Mais, ou, donc, ni, car, or.
- S’agit-il de phrases simples ou de phrases complexes ?
Il s’agit d’une phrase complexe.
On appelle « phrase simple » une phrase qui compte une seule proposition et
phrase complexe une phrase qui en compte plusieurs.
Support n°2 :
73
Phrases simples : Phrases complexes :
P1 : 1 seule P2 : 2 Prop. : Prop. 1 mais prop.2
proposition P3 : 3 Prop. : Prop. 1 et prop.2 qui prop.3
P4 : 2 Prop. : Prop. 1, prop.2
P5 : 2 Prop. : Prop. 1 mais prop.2
74
Support n°3 :
75
Propositions circonstancielles de Proposition interrogative indirecte :
temps :
quand je rappelai à ma mère la satinette ce qu’ elle avait bien pu faire de
de Lalla Kenza la chouafa. l’argent de cette maudite sorcière de
Kenza.
Propositions circonstancielles de Propositions subordonnées relatives :
condition :
si elle le voulait, où logent les étudiants
qui ne manquaient aucune occasion
qui pouvait
Exercice
RETENONS :
76
PROLONGEMENT
Activité 1
Support : Chapitre VI :27 « Je me dressai de toute ma taille, je bombai le
torse ; … Je lâchai ma baguette, je dégringolai l’escalier pour répondre à l’appel
de ma mère. »
Activité 2
En vous inspirant du passage : « Des mains s’agrippèrent … domina le
tumulte. » de Sefrioui, racontez, dans un paragraphe cohérent, votre premier
jour d’école en employant trois phrases simples et quatre phrases complexes
dont une juxtaposée et trois cordonnées.
Activité 3
En vous inspirant du passage : « Nous quittâmes cette atmosphère de faste
… ses commissions elle-même. » de Sefrioui, racontez dans un paragraphe
cohérent, votre premier jour d’école en employant cinq phrases complexes dont
une subordonnée de temps, deux propositions relatives, une subordonnée
complétive et une interrogative indirecte.
27
Extrait de la Boite à Merveilles, chapitre VI, page :103, 104
77
CORRIGE
Activité 1
78
Principale : Subordonnant : Subordonnée : Nature et fonction :
79
Séquence III : Identifier les souvenirs évoqués et les sentiments éprouvés.
Séance 15 : Lecture analytique et langue intégrée.
Niveau : Première année du baccalauréat
Durée : 2h
Objectifs : Repérer le champ lexical des émotions et des sentiments ;
Identifier les émotions et les sentiments du narrateur.
Déroulement de la séance
- cours dialogué ;
- prise de notes par les élèves.
Extrait n°1 :
Chapitre IX :28 « Un grand silence s’établit, un silence lourd… chantait par la
voix de ses rossignols. » p : 179-180
1- Mettre en situation :
28
Extrait de la Boite à Merveilles ,chapitre IX, page 179,180
80
2- Comprendre le texte, les émotions, les sentiments éprouvés par le
narrateur et le lexique du souvenir.
81
- Quel est le sentiment dominant qui est resté dans sa mémoire ?
Le sentiment de solitude.
- Comment appelle-t-on la figure de style utilisée par le narrateur pour
marquer sa souffrance : une métaphore, une métonymie ou une hyperbole ?
C’est une hyperbole car il exagère ; « cette solitude où le son meurt en échos,
où les ombres se prolongent dans les profondeurs d’angoisse et de mort. Et le
cœur qui saigne ! Source intarissable de peine, torrent surchauffé …..
Malédiction ».
- En quoi cette figure de style traduit-elle l’intensité de son sentiment ?
Les expressions employées sont exagérées et très fortes.
- Quel est le symbolisme de la fin de ce passage : « Je ne savais pas que
le jour naissait de la nuit … chantait par la voix des rossignols. »
Il veut montrer qu’après un malheur il y a toujours un bonheur.
Extrait n°2 :
Chapitre XII : 29« Installé sur les genoux de mon père, je lui racontais …. Fin
du chapitre.
1- Mettre en situation :
29
Extrait de la Boite à Merveilles, chapitre XII, page 247
82
- Relevez les expressions montrant que les voisins participaient à leur
bonheur.
« Les voisines faisaient à haute voix des vœux pour que notre bonheur soit
durable », « Des you-you éclatèrent sur la terrasse », « Des femmes …….la part
qu’elles prenaient à notre joie », « Nous sommes très heureux de te voir de
retour… »
RETENONS :
83
A/ LE LEXIQUE DES SOUVENIRS
Activité 1
a- Relevez, dans le chapitre I de La boîte à merveilles, les expressions qui
permettent au narrateur de montrer qu’il raconte ses souvenirs.
b- Trouvez d’autres expressions synonymes qui permettent d’exprimer un
souvenir.
Activité 2
Complétez les pointillés dans les phrases suivantes par l’expression
proposée qui convient :
D’avoir une bonne mémoire - n’arrive pas à oublier - revit les moments Ŕ laissé
un souvenir impérissable- se remémore Ŕ
Activité 1
Dans les phrases suivantes, extraites du livre La boîte à merveilles,
faites correspondre les sentiments aux émotions.
84
serra et une plainte expira sur mes lèvres. La haine
f- Moi aussi, j’étais perdu dans une ville déserte, je cherchais en
vain un lieu d’asile. La peur
g- Je n’aimais pas qu’elle m’embrassât.
La solitude
Activité 2
Dans les phrases suivantes, extraites du livre La boîte à merveilles,
remplacez les mots soulignés par un synonyme.
a- Un simple bouton de porcelaine me mettait les sens en extase.
b- Je me sentais seul.
c- De notre fenêtre, pâle d’angoisse et de peur, je suivais la scène.
d- Son visage lisse et rond m’inspirait un certain dégoût.
e- Je n’aimais pas qu’elle m’embrassât.
f- Je subissais tout cela avec ma patience coutumière.
La perspective de rester à la maison me rendait tout heureux
CORRIGE
Activité 1
a- « Je vois » - Ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements
s’y gravaient en images ineffaçables » - ma mémoire d’enfant enregistrait les
phrases violentes.
b-se souvenir Ŕ se rappeler Ŕ se remémorer Ŕ évoquer Ŕ revivre Ŕ ne pas oublier-
avoir des souvenirs - ….. rester gravé dans la mémoire Ŕ laisser un souvenir Ŕ
avoir une bonne mémoire Ŕ laisser des images Ŕ garder un vif souvenir de ….
Activité 2
a- Les séances au bain maure ont laissé un souvenir impérissable au narrateur.
b- Le narrateur n’arrive pas à oublier le chat qui l’a griffé au sanctuaire de
Sidi Ali Boughaleb.
c- Le narrateur se remémore avec plaisir les bons moments qu’il a passés
quand on préparait la fête de l’Achoura.
85
d- Le narrateur devenu adulte revit les moments d’angoisse qu’il a connus
quand son père est parti.
e- Pour rédiger son autobiographie, le narrateur a besoin d’avoir une bonne
mémoire.
Activité 1
a- Je sanglotais à fendre l’âme. La
b- Cette remarque provoqua chez moi de grands éclats de rire. souffrance
c- Les objets se transformaient en monstres. La joie
d- Je sentais des frissons me parcourir l’épiderme quand je voyais La terreur
le coiffeur manier le rasoir ou les ciseaux.
La peur
e- Je voulais parler, dire n’importe quelle sottise mais ma gorge se
serra et une plainte expira sur mes lèvres.
f- Moi aussi, j’étais perdu dans une ville déserte, je cherchais en L’angoisse
vain un lieu d’asile.
g- Je n’aimais pas qu’elle m’embrassât. La solitude
La haine
Activité 2
a- Un simple bouton de porcelaine me mettait les sens en extase.
(m’émerveillait Ŕ me ravissait -)
b- Je me sentais seul. ( isolé Ŕ délaissé Ŕ solitaire)
c- De notre fenêtre, pâle d’angoisse et de peur, je suivais la scène.( d’anxiété et
de crainte Ŕ d’inquiétude et de frayeur - d’appréhension et d’affolement)
d- Son visage lisse et rond m’inspirait un certain dégoût. (une certaine aversion
Ŕrépugnance Ŕ aversion)
e- Je n’aimais pas qu’elle m’embrassât.( je détestais Ŕ je haïssais)
f- Je subissais tout cela avec ma patience coutumière. ( ma résignation Ŕ ma
passivité)
g- La perspective de rester à la maison me rendait tout heureux. ( content Ŕ
enchanté Ŕ joyeux -ravi Ŕ satisfait)
86
Séquence III : Identifier les souvenirs évoqués et les sentiments éprouvés.
Séance 16: Production de l’écrit
Niveau : Première année du baccalauréat
Durée : 1h
Objectifs : Introduire le lexique des souvenirs dans un récit de vie ;
Introduire des sensations dans un récit de vie;
Introduire des sensations et des sentiments dans des récits de vie.
Déroulement de la séance
Consignes d’écriture :
Présentation du texte :
- Vous exprimerez une phrase introduisant le souvenir ;
- Vous soignerez la présentation du texte en respectant les alinéas et les
paragraphes.
Correction de l’expression :
- Vous respecterez la situation d’énonciation ;
- Vous décrirez vos sensations et vos émotions ;
- Vous exprimerez vos sentiments ;
- Vous accorderez les verbes avec leurs sujets et respecterez l’accord des
temps ;
- Vous construirez des phrases simples et des phrases complexes correctes ;
- Vous soignerez l’orthographe.
87
Démarche :
- Activité à faire individuellement en classe.
Prolongement :
Objectifs :
- Raconter à partir d’informations ;
- Raconter à la 3ème personne.
Démarche :
A partir des informations récoltées par les élèves, on leur demander de
rédiger le récit de vie de la personne sur laquelle ils ont enquêté. Ils rédigeront
ce récit hors classe et aurons une semaine pour rendre leur travail.
Ce travail sera corrigé puis redonné aux élèves afin qu’ils y apportent les
corrections nécessaires.
BILAN DE LA SEQUENCE
Dans un récit autobiographique le narrateur :
- évoque ses souvenirs en employant le lexique des souvenirs ;
- décrit les sensations et les émotions qu’il a ressenties ;
- exprime les sentiments qu’il a éprouvés.
88
EVALUATION
89
SEQUENCE IV - Identifier le regard du narrateur adulte sur son passé
et les enjeux de l’autobiographie
S 19-Production de l’écrit :
Faire un portrait :
Rédiger un autoportrait (valorisant, neutres ou dévalorisant.)
S 21 -
- - Atelier d’écriture : rédaction des récits de vie en employant « je » et
en exprimant des sentiments.
90
Séquence IV : Identifier le regard du narrateur adulte sur son passé et les enjeux
de l’autobiographie.
Séance 17 : Travail encadré et activité orale .
Niveau : Première année du baccalauréat.
Durée : 2h
Contenus : Exposés des lectures transversales sur « La boîte à merveilles ».
Objectifs : Identifier les passages qui parlent du père ;
Dégager son portrait physique, son caractère et son statut familial.
Contrainte :
- Travail à donner au début de l’année à un groupe d’élèves.
Supports : La boîte à merveille, Ahmed Sefrioui.
CORRIGE
Page 11 : « J’avais reconnu les voix de l’Enfer telles que mon père les évoqua
un soir. »
Page 15 : « Mon père rentrait toujours tard ; il nous trouvait rarement de bonne
humeur. Il subissait presque toujours le récit d’un événement que ma mère se
plaisait à peindre avec les couleurs le plus sombres. »
91
Page 16 : « Le soir, tout abruti de sommeil, j’entendis mon père monter
l’escalier. Il entra selon son habitude, se dirigea vers son matelas posé à même le
sol (…) Mon père se mit à manger sans poser de questions. »
Page 30 : « La situation de mon père était assez prospère . Nous pouvions nous
permettre de manger de la viande trois à quatre fois par semaine. »
« Papa d’origine montagnarde comme ma mère, après avoir quitté son village
situé à une cinquantaine de kilomètres de la grande ville, avait au début éprouvé
des difficultés à gagner sa vie et celle de sa jeune épouse… »
Page 43 : « J’avais mangé avec Zineb dans un petit plat qui m’était personnel et
dont mon père m’avait fait cadeau, la veille de la fête du mouton. »
92
Page 46 : « Mon père qu’elle appelait « l’Homme » n’échappait pas à ses coups
de griffes. Sa haute taille, sa force, son silence devenaient motifs à caricature.
Moi, j’aimais mon père. Je le trouvai très beau. La peau blanche légèrement
dorée, la barbe noire, les lèvres rouge corail, les yeux profonds et sereins, tout en
lui me plaisait. Mon père, il est vrai, parlait peu et priai beaucoup… »
Parties du Caractérisations :
corps :
- Taille - haute
- fort
- peau - blanche, légèrement
- barbe dorée
- lèvres - noire
- yeux - rouge corail
- voix - profonds et sereins
- grave
Aspect vestimentaire :
Portrait moral :
- pieux ; sérieux ;
- sage ;
93
- tendre et affectueux ;
- fier ;
- honnête ;
- digne ;
- suffisant ;
- patient ;
- respectueux ;
- lucide ;
- gai ;
indifférent vis-à-vis de tout ce qui ne le concerne pas.
Statut familial :
Objectifs :
- identifier les passages qui parlent de la mère ;
- dégager son portrait physique, son caractère et son statut familial.
Contrainte :
- Travail à donner au début de l’année à un groupe d’élèves.
Supports : La boîte à merveille, Ahmed Sefrioui.
94
- le nom de la mère et son origine sociale ;
- ses caractéristiques physiques ;
- ses traits de caractère ;
- son statut et ses activités au sein de la famille à l’intérieur et à l’extérieur.
CORRIGE
Parties du Caractérisations :
corps :
- yeux - mobiles
- teint - d’ivoire
- bouche - généreuse
- nez - court et bien fait
95
Portrait moral :
- tendre, affectueuse ;
- bavarde ;
- versatile : tantôt gaie, tantôt triste ;
- fière ;
- prétentieuse ;
- superstitieuse ;
- généreuse ;
- une âme d’enfant ;
- naturelle ;
- curieuse.
Statut familial :
A l’intérieur :
- préparer les repas ;
- faire la lessive ;
- plier le linge ;
- filer la laine.
A l’extérieur :
- rendre visite à Lalla Aïcha ;
- aller au bain
- se rendre dans les sanctuaires, chez le fquih ;
- faire des courses à la Kissaria.
3- Le caractère du narrateur.
Objectifs :
- Identifier les passages qui expriment les sentiments dominants du narrateur ;
- Dégager les causes de ces sentiments ;
96
- Identifier les moyens qui permettent au narrateur d’échapper à ses
sentiments.
Contrainte :
- Travail à donner au début de l’année à un groupe d’élèves.
Démarche :
- Exposé d’élèves ;
- Prise de notes ;
- Bilan.
CORRIGE :
97
Je me trouvais seul (p.13) J’éclatai en sanglots (p.48) incompris.
J’étais perdu dans une Je hurlais comme tout le monde
ville déserte. (p.48)
Je sentis ma solitude Je veux moi aussi, pleurer un peu.
devenir lourde à (p. 65)
m’étouffer.(p.40) Je veux pleurer ! Je veux pleurer /
Hélas ! Déjà j’étais voué Je me mis à sangloter. (p. 66)
à la solitude. (p.51) Une grande tristesse m’envahit /
Pour la première fois, J’avais trouvé cela infiniment
j’eus la sensation du vide triste. (p. 68)
absolu, de la solitude sans J’éclatai en sanglots (p.69) et
miséricorde. (p.87)
Seigneur ! je me souviens Mon vocabulaire était trop pauvre
de cette solitude vaste... …. Cette impossibilité de faire
de cette solitude. (p.136) part aux autres de mes découvertes
qui avait fait naître en moi une
douloureuse mélancolie / Je
pardonnais aux grandes personnes
de me gronder mais je leur en
voulais à mort de ne pas essayer de
me comprendre (p. 120)
Notre tristesse devenait étouffante
… nous sentions notre isolement.
(p. 125)
Une angoisse de fin du monde
s’appesantit sur toutes choses. Je
fondis en sanglots (p.133)
Mon cœur se mit à battre de
tristesse, d’angoisse, de dépit et de
colère. (p.142)
Le caractère du narrateur
98
communication avec d’autres mondes : la nature, les bijoux, la boîte à
merveilles.
Objectifs :
- Identifier les passages qui parlent de la boîte à merveilles ;
- Relever la forme, le contenu de la boîte, ses caractérisations, les sens
sollicités, les sensations éprouvées
- Dégager la fonction de la boîte à merveilles.
Contrainte :
- Travail à donner au début de l’année à un groupe d’élèves.
CORRIGE
99
hétérocli (p.13) Parler mon heures de
tes(p.13) impuissance à chagrin
- des Une âme et une vertu Serrer avec en jouir (p.14)
boules de talisman (p.13) tendresse pleinement
de (p.13) La boîte fut
verre(p. Mes richesses (p.34 / emportée
13) 74) Je pleurais dans des
- presque (p.13) palais
anneaux d’émeraude
Mes trésors(p.55)
de Le pouvoir s (p. 71)
cuivre(p d’enivrer (p.13)
.13) Une richesse
J’avais des
insoupçonnable(p.74
- Un Absorba mon amis. Ils
)
minuscu attention sauraient
le
Des trésors cachés Admire l’effet partager ma
cadenas joie
(74)
sans Mon royaume Je pouvais
clé(p.13 Des merveilles (185) m’évader de
) ce monde de
des contrainte
clous à … et me
tête réfugier
dorée dans mon
(p.13) royaume.
- des
boutons
décorés(
p.13)
- Des
boutons
sans
décor
(p.13)
- Un
gros
cabocho
n (p.32)
100
- Une
chaînette(
p.74)
Objectifs :
- Identifier les passages qui sont au présent dans l’œuvre ;
- Dégager ceux qui appartiennent au souvenirs, ceux qui sont une réflexion ou
un commentaire ;
- Comprendre le regard du narrateur sur son passé ;
- Identifier le but de son autobiographie.
Synthèse
- En conclusion, on peut dire que Sefrioui semble avoir rédigé cet ouvrage
pour se justifier du sentiment de solitude qu’il continue à éprouver même à l’âge
adulte et pour témoigner de son époque.
-
101
Séquence IV : Identifier le regard du narrateur adulte sur son passé et les
enjeux de l’autobiographie
Séance 18 : Travail encadré et activité orale :
Niveau : Première année du baccalauréat.
Durée : 2h
Contenus :exposés des lectures cursives sur des récits autobiographiques et
débat sur les enjeux de l’autobiographie.
Objectifs : Etudier divers récits autobiographiques ;
Identifier les indices de chaque genre ;
Effectuer des fiches ;
Rendre compte du travail effectué hors classe ;
Prendre des notes ;
Effectuer un bilan.
Supports :
- Exposés d’élèves sur les textes étudiés.
Contrainte :
- Donner le travail à l’avance à 4 groupes d’élèves.
Déroulement de la séance
- Exposés d’élèves ;
- Elaboration d’une fiche bilan ;
- Prise de notes.
Support n°1 :
Un livre de bonne foi
’est ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t’avertit dès l’entrée, que je ne
m’y suis proposé aucune autre fin (1) que domestique (2) et privée. Je n’y ai eu
nulle considération de ton service, ni de ma gloire. Mes forces ne sont pas
capables d’un tel dessein (3). Je l’ai voué à la commodité particulière de mes
parents et amis, afin que, lorsqu’ils m’auront perdu (ce qu’ils vont faire bientôt),
ils y puissent retrouver certains traits de mes conditions (4) et humeurs, et que
par ce moyen ils nourrissent plus entière et plus vive la connaissance qu’ils ont
eue de moi. Si c’eût été pour rechercher la faveur du monde, je me serais mieux
paré (5) et me présenterais avec une démarche étudiée. Je veux qu’on m’y voie
102
dans ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans recherche ni artifice : car c’est
moi que je peins ».30
Questions :
Support n°2
Les Confessions
31
« Je forme une entreprise (1) qui n’eut jamais d’exemple et dont
l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un
homme dans toute la vérité de la nature ; cet homme ce sera moi.
Moi seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait
comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de
ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a
30
Extrait du livre intitulé « Un livre de bonne foie » de Montaigne, Essais (1580 Ŕ 1588)
31
Les Confessions, première partie, Livre I (1782), Jean-Jacques Rousseau.
103
bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne
peut juger qu’après m’avoir lu.
Que la trompette du jugement dernier (2) sonne quand elle voudra ; je
viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai
hautement : voilà ce que j’ai fait, ce que j’ai pensé, ce que je fus. J’ai dit le bien
et le mal avec la même franchise. Je n’ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon,
et s’il m’est arrivé d’employer quelque ornement indifférent, ce n’a jamais été
que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire ; j’ai pu
supposer vrai ce que je savais avoir pu l’être, jamais ce que je savais être faux.
Je me suis montré tel que je fus, méprisable et vil (3) quand je l’ai été, bon,
généreux, sublime, quand je l’ai été : j’ai dévoilé mon intérieur tel que tu l’as vu
toi-même. Etre éternel (4), rassemble autour de moi l’innombrable foule de mes
semblables, qu’ils écoutent mes confessions, qu’ils gémissent de mes indignités,
qu’ils rougissent de mes misères. Que chacun d’eux découvre à son tour son
cœur aux pieds de son trône avec la même sincérité ; et puis qu’un seul te dise
s’il l’ose : je fus meilleur que cet homme-là.
Je suis né à Genève en 1712, d’Isaac Rousseau, Citoyen, et de Suzanne
Bernard, Citoyenne. »
Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, première partie, Livre I (1782)
(1) un projet.
(2) Jugement que Dieu prononcera à la fin du monde selon la religion
chrétienne.
(3) Lâche.
(4) Dieu.
Questions :
104
4- A quelle ligne précise le récit autobiographique proprement dit
commence-t-il ? Justifiez votre réponse.
5- Montrez que Rousseau considère son œuvre comme unique. Pour
répondre, appuyez-vous sur un relevé d’expressions précises. En quoi cette
œuvre est-elle unique ?
6- Montrez, en citant le texte, que Rousseau se présente comme différent des
autres. Combien de fois utilise-t-il la première personne du singulier ?
7- Relevez dans l’ensemble de l’extrait un passage dans lequel Rousseau
s’engage à être sincère. Quelles raisons invoque-t-il pour expliquer les
éventuelles inexactitudes ?
8- a- Quelle image Rousseau cherche-t-il à donner de lui-même ? Appuyez-
vous sur le texte et sur le niveau de langage.
b- En quoi cette image peut-elle être contradictoire avec la sincérité qu’il
affiche ?
c- Pour quelle raison, selon vous, prend-il Dieu à témoin ?
d- Relevez les modes employés à la fin de l’avant dernier paragraphe et
dites quelle est leur valeur ? Que révèlent-ils de l’état d’esprit de Rousseau ?
9- Quel est le sens religieux du mot « confession » ? Quel est l’autre sens ?
Aidez-vous d’un dictionnaire pour répondre.
10- En quoi Rousseau joue-t-il sur les deux sens du mot ? Quelles valeurs
morales met-il en jeu ?
11- Pour quelles raisons, selon vous, Rousseau a-t-il écrit son
autobiographie ?
Support n°3 :
Mémoires de guerre
32
« Dans ses mémoires de guerre, le général de Gaulle retrace les événements de
la Seconde Guerre mondiale et le rôle qu’il y a joué.
La première chose à faire était de hisser les couleurs (1). La radio s’offrait
pour cela. Dès l’aprèsŔmidi du 17 juin, j’exposai mes intentions à M.Winston
Churchill (2). Naufragé de la désolation sur les rivages de l’Angleterre,
qu’aurais-je pu faire sans son concours ? Il me le donna tout de suite et mit, pour
32
Charles de Gaulle , Mémoires de guerre(1954)
105
commencer, la B.B.C (3) à ma disposition. Nous convînmes que je l’utiliserais
lorsque le gouvernement Pétain (4) aurait demandé l’armistice. Or, dans la
soirée même, on apprit qu’il l’avait fait. Le lendemain, à 18 heures, je lus au
micro le texte que l’on connaît. A mesure que s’envolaient les mots irrévocables,
je sentais en moi-même se terminer une vie, celle que j’avais menée dans le
cadre d’une France solide et d’une indivisible armée. A quarante-neuf ans,
j’entrais dans l’aventure, comme un homme que le destin jetait hors de toutes les
séries.
Pourtant, tout en faisant mes premiers pas dans cette carrière sans
précédent, j’avais le devoir de vérifier qu’aucune autorité plus qualifiée que la
mienne ne voudrait s’offrir à remettre la France et l’Empire (5) dans la lutte.
Tant que l’armistice ne serait pas en vigueur, on pouvait imaginer quoique
contre toute vraisemblance, que le gouvernement de Bordeaux (6) choisirait
finalement la guerre. N’y eût-il que la plus faible chance, il fallait la ménager.
C’est pour cela que, dès mon arrivée à Londres, le 17 dans l’après-midi, je
télégraphiai à Bordeaux pour m’offrir à poursuivre dans la capitale anglaise, les
négociations que j’avais commencées la veille au sujet du matériel en
provenance des Etats-Unis, des prisonniers allemands et des transports vers
l’Afrique.
La réponse fut une dépêche me sommant de rentrer sans délai. »
106
4- Quel événement historique de Gaulle rapporte-t-il ici ? A quoi fait
référence l’expression : « le texte que l’on connaît » ?
5- En quoi l ‘événement qu’il rapporte est-il marquant ? Quel rôle de Gaulle
a-t-il joué ?
6- De Gaulle rapporte-t-il des souvenirs de sa vie intime ?
7- Quelle image de Gaulle donne-t-il de lui même ? Pour quelle raison a-t-il
écrit ses « Mémoires de guerre » ?
8- Quel est le sens du mot mémoire lorsqu’il est au féminin et lorsqu’il est
au masculin ? Qu’appelle-t-on « des mémoires » ?
TABLEAU RECAPITULATIF
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Séquence IV : - Identifier le regard du narrateur adulte sur son passé et les
enjeux de l’autobiographie.
Séance 18 : Production de l’écrit.
Niveau : Première année du baccalauréat
Durée : 1h
Support : Consigne donnée par le professeur au tableau.
Déroulement de la séance
Appropriation :
Quand je me regarde dans une glace , elle me reflète l’image d’une jeune
fille de seize ans , au visage un peu potelé, aux yeux rieurs inspirant la malice et
la gaieté . Mes cheveux pendouillent désespérément autour du visage, j’ai beau
essayé de les boucler mais ils retombent inlassablement.
Je n’ai pas de boulets qui pendent de tous les cotés ni de taille de rêve et
cela ne m’empêche d’être bien dans ma peau. La plupart des gens disent que je
suis bavarde comme une pie mais je le suis pas . je deviens très angoissé face à
des situations problèmes . D’autres affirment de plusieurs qualités , seuls les
gens qui me côtoient peuvent me juger d’une façon honnête .
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Séquence IV : Identifier le regard du narrateur adulte sur son passé et les
enjeux de l’autobiographie
Séance 19 : Langue
Niveau : Première année de baccalauréat.
Contenu : Les modalisateurs
Durée : 1h
Objectif : Utiliser les modalisateurs dans leurs écrits.
Appropriation :
Les modalisateurs
Ils peuvent être Certitude Incertitude
Adjectifs Sur ,certain, inévitable , Douteux, incertain,
clair, évident vraisemblable, probable,
possible
Adverbes Assurément,forcément, Vraisemblablement, peut être
réellement ,probablement,
Expressions toutes A coup sur, sans Selon toute vraisemblance, à ce
faites aucun doute, de toute qu’on dit, je ne sais quel…..
évidence…
Verbes d’opinion Assurer , affirmer, Penser, croire, douter,
certifier, admettre supposer, souhaiter,
espérer ,prétendre ,sembler …
Verbes Il apparait clairement Il se peut que ,il semble que ,il
impersonnels que, il est sûr que … est possible …
Conceptualisation :
Soulignez les modalisateurs dans le texte suivant :
-« C’était, je crois, cette impossibilité de faire part aux autres de mes
découvertes qui avait fait naitre en moi une douloureuse mélancolie » page :
158.
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Séquence IV : - Identifier le regard du narrateur adulte sur son passé et les
enjeux de l’autobiographie
Séance 20 : Production de l’écrit.
Niveau : Première année de baccalauréat.
Durée :1h
Support : La Boite à merveilles chapitre I .
Objectifs : Introduire le lexique des souvenirs dans un récit de vie ;
Introduire des sensations dans un récit de vie;
Introduire des sentiments dans un récit de vie ;
Choisir un support pour rédiger un récit de vie.
Consignes d’écriture :
Rédigez une page de votre journal intime dans laquelle vous raconterez un
événement qui vous a particulièrement touché, vous n’oublierez pas d’exprimer
vos sensations, vos émotions et vos sentiments.
Présentation du texte :
- Vous donnerez la date correspondant à la page du journal intime ;
- Vous mettrez une entête (cher journal, cher confident…) ;
- Vous soignerez la présentation du texte en respectant les alinéas et les
paragraphes.
Correction de l’expression :
- Vous respecterez la situation d’énonciation ;
- Vous décrirez vos sensations et vos émotions ;
- Vous exprimerez vos sentiments ;
- Vous accorderez les verbes avec leurs sujets et respecterez l’accord des
temps ;
- Vous construirez des phrases simples et des phrases complexes correctes ;
- Vous soignerez l’orthographe.
Démarche :
- Activité à faire individuellement en classe.
Evaluez-vous en mettant une croix pour vérifier si vous avez bien respecté les
critères du récit de vie.
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OUI NON
Critères d’évaluation :
J’ai inscrit la date de ma page de journal intime :
J’ai rédigé une entête :
J’ai fait mon récit à la première personne du singulier :
J’ai adopté une focalisation interne :
J’ai évoqué mes souvenirs en employant les temps du passé dans
des énoncés coupés de la situation d’énonciation :
J’ai exprimé mes réflexions, mes sentiments, mes émotions et mes
sensations en utilisant le présent d’énonciation dans des énoncés
ancrés dans la situation d’énonciation :
Prolongement
Objectifs :
- raconter à partir d’informations ;
- raconter à la 1ère personne.
Démarche :
Une fois les récits à la 3ème personne corrigés, les élèves les
transformeront à la 1ère personne. Ils introduiront des émotions, des sensations et
des sentiments dans ces récits.
Ce travail sera corrigé puis redonné aux élèves afin qu’ils y apportent les
corrections nécessaires.
On peut envisager un concours des meilleures productions et les publier
dans le journal du lycée
111
EVALUATION (2h)
Sujet : Votre père ou votre mère s’est absenté (e) de la maison pendant quelques
jours. Racontez à votre tour comment vous avez vécu ces moments en décrivant
vos sentiments et vos réactions.
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Lors de la correction, on tiendra compte :
- de la présentation : 1 pt
- de la richesse et de la cohérence des idées : 3pts
- de l’organisation du devoir : 2pts
- de la correction de la langue : 4pts
CORRIGE
113
l’énonciation. L’indice est l’emploi du présent. (0,5)
- de la présentation : 1 pt
- de la richesse et de la cohérence des idées : 3pts
- de l’organisation du devoir : 2pts
- de la correction de la langue : 4pts
114
SEQUENCE V : les figures de la tradition.
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Séquence V : Les figures de la tradition
Séance 21 :Travaux encadrés
Niveau : Première année du baccalauréat
Durée : 1h
Objectifs : Faire une comparaison entre la femme dans le roman d’Ahmed
Sefrioui et la femme d’aujourd’hui.
Déroulement de la séance
Le professeur demande aux élèves de faire des recherches hors en classe
sur la condition de la femme jadis et celle d’aujourd’hui.
Que penser Ŕvous du changement de la condition de la femme marocaine
dans le temps ?
116
Rachida Dati , le ministre de la Justice en France qui honore son pays le Maroc à
l’étranger.
- La femme d’aujourd’hui a également pu défendre ses droits grâce à la
Moudawana ou « le code de la famille » .
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Séquence V : Les figures de la tradition
Séance 22 : Langue
Niveau : Première année du baccalauréat.
Durée : 1h
Objectif : Etudier les formules de politesse de la construction grammaticale au
contexte sociolinguistique.
Déroulement de la séance
- Mise en situation :
La région de Fès, étant culturellement connue à l’échelle marocain par ses
tendances non seulement à l’éthique mais encore à l’usage courtois de la langue,
constituera un espace pragmatique pour l’étude du paradigme sociolinguistique
des formules de politesse au Maroc et plus spécifiquement à la région de Fès.
Du fait, le texte ne manque pas à la règle et présente , de sa part , un corpus
fécond pour notre analyse .
Déroulement de la séance :
- 1. Relevez des formules conventionnelles de politesse qui figurent dans le
roman.
- Certaines expressions de politesse relevant du « swab » au Maroc
ou de l’éthique :
- «Ma mère se leva pour recevoir la visiteuse (P34) … Dieu ouvrira pour
nous tous les portes de ses trésors ( P35) »
- « La Chouaffa l’interrompit … sur ceux qui te sont chers (P31)»
- « Dieu éloigne de toi et de ceux qui te sont chers le mal, et crève les
yeux à ceux qui nous envient (P32) …. Amine, répondirent en écho toutes les
femmes( P34)»
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- 2. Etude constructive des formules de politesse
b- Etude constructive :
-D’après le corpus, relevez les énoncés qui relèvent du récit et ceux qui relèvent
du discours ?
Les énoncés qui relèvent du récit sont : P1, P3 et P6.
Les énoncés qui relèvent du discours sont : P2, P4, P5 et P7 P8.
Commentez la disposition grammaticale des énoncés qui correspondent au récit,
le rythme de la narrativité, les temps verbaux, etc. ?
P1 : rythme accéléré (juxtaposition de phrases sans emploi des connecteurs
logiques + Emploi du passé simple qui traduit des actions achevées et non
duratives) + description de l’accueillante.
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P 3 : nœud ou la remonte de la situation de tension (rythme lent, l’emploi de
l’imparfait) évocation de la réaction de la voisine qui essaye de convaincre la
mère du narrateur.
P6 : le dénouement. (L’emploi du connecteur logique « enfin » qui déclenche la
fin de l’argumentation + réemploi du passé simple pour traduire la
prédisposition d’achever la discussion)
Faites le même travail pour les énoncés qui concernent le discours ?
P2 :l’usage d’un langage soutenu (interrogation par l’inversion de sujet + usage
de phrase complexes) phrases exclamatives
P4 : Phrases impératives
P7+P8 : louanges « Dieu te comblera de ses bienfaits … » « Dieu ouvrira pour
nous …. »
120
Corpus 2 :
121
Il s’agit d’une interrogation complexe.
A partir du même exemple, quel effet psychologique produit ce genre
d’interrogation ?
Dans l’exemple, l’inversion de sujet accentue l’effet de l’empathie
(Compréhension intuitive d'autrui par la communication affective, permettant de
partager les sentiments de son interlocuteur.
Essentielle à une bonne communication et à l'approche psychologique, la nature
de l'empathie que le thérapeute ressent pour le sujet doit être rendue consciente
et comprise par le praticien pour ne pas interférer avec la cure analytique (voir
"l'entretien" dans la rubrique psychologie du travail).
122
Niveau : Première année de baccalauréat.
Durée : 1h
Sujet : Discuter le rituel de la fête de l’Achoura.
Support : Extrait de la Boite à Merveilles p : 141, 145
Déroulement de la séance
Consigne :
Observez les rituels de la fête de l’Achoura dans l’ancienne médina de
Fès et comparez Ŕles avec les rituels de votre région en prenant en considération
le changement du cadre temporel » .
A l’aide des question / réponse, le professeur déclenche une discussion
durant laquelle il va demander aux élèves de dégager les aspects de la fête de
l’Achoura .
« Prépare-toi pour fêter l’Achoura au Msid avec tes camarades . Du courage !
Du courage ! »
« Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief ,ma sacoche en
bandoulière ,je complétais cet ensemble très élégant pas la djellaba qui dormait
au fond du coffre de ma mère . Elle sentait la fleur d’oranger et la rose séchée »
« les vêtements ,les chaussures ,tout était neuf ,la lumière brillait à toutes les
fenêtres de la maison . Hommes et femmes commençaient l’année dans
l’activité »
« L’appel d’un mendiant nous arrivait de la rue»
« Les passants que nous rencontrions me souriaient avec bienveillance .Les
boutiques étaient ouvertes , les rues éclairées »
« Le matin se proposait de m’emmener à Moulay Driss ».
« Nous pénétrâmes dans le sanctuaire de Moulay Driss . Là , nous accomplîmes
les rites de la prière de l’Ouli et nous partîmes déjeuner. »
123
Niveau : Première année de baccalauréat.
Durée :1h
Objectif : Savoir comment constituer des idées pour traiter le sujet des
marabouts.
Déroulement de la séance :
Sujet :
Une personne de votre entourage consulte régulièrement une voyante et
visite les marabouts qu’en pensez-vous ?
2-Correction :
-Lecture des productions des élèves
-Le professeur désigne un élève pour écrire sa production au tableau .
-L’affinement de la production portée au tableau : la correction des erreurs par
les élèves eux-mêmes.
Rédaction collective
La superstition est la croyance a des forces occultes et surnaturelles. Elle
est généralement considérée comme réaction irrationnelle . Nombreuses sont les
gens qui ont un penchant vers ce monde de la superstition ; ils consultent des
voyants et visitent des marabouts. Avant de prendre position, cherchons,
d’abord, les causes qui peuvent pousser ces gens à être superstitieux ensuite
nous aborderons les conséquences de ce fléau.
Entre autres, Aicha notre voisine, depuis longtemps, est obsédée par le
monde de la superstition. Ces sujets de discussion ne portent que sur les voyants
et les marabouts ainsi que leur pouvoir majeur.
Le manque de confiance en soi, l’ignorance et la peur de l’avenir sont les
principales causes à adopter une vision superstitieuse .En outre, notre voisine a
des conflits avec son mari et sa famille. De plus , cette femme a trois jeunes
filles qu’elle veut marier. Alors , elle pense trouver chez les voyants et les
marabouts des remèdes à tous ses problèmes et ses angoisses. D’ailleurs ,dans le
124
roman autobiographique d’AHMED SEFRIROUI, le thème dominant est celui
de la superstition représentée par la mère de Sidi Mohammed et son amie Lalla
Aicha. Ces dernières n’hésitent pas , à chaque peine, à consulter des voyants
comme sidi Arafi et visiter des marabouts comme Sidi Ali Boughaleb.
Personnellement, je trouve que la superstition est un moyen lâche et vain
dont procèdent les personnes faibles d’esprit pour apaiser leurs inquiétudes. Il
vaut mieux s’éloigner de l’hérésie et se rattacher à la foi et aux normes de la
religion islamique .
125
S 26- Langue : Langue
Etude de quelques figures d’analogie
Identifier les figures d’analogie
126
Déroulement de la séance
- Mettre en situation :
Les objets de la boite sont : un cabochon de verre , les clous ,les boutons
de porcelaine , les épingles et les perles . Ces objets inanimés prennent la
forme d’objets réels à travers l’emploi des figures de style tels que :
-La personnification : « ce soir , ils ne me parlaient pas » , « mon innocent
cabochon de verre grandit , se dilata et atteignit les proportions d’un palais »
-L’hyperbole : « les clous … volèrent dans les arbres pour en croquer les fruits
,disparurent dans le ciel sur l’aile du vent en quête d’aventures »
Ces objets gardent ils leur aspect inanimé ?
127
Non
Quelles transformations le narrateur fait il subir à ces objets ?
Le narrateur donnent vie à ces objets qui se métamorphosent en personnages
(princesses ,esclaves et jouvenceaux ) .
Synthèse :
Désir inconscient de l’enfant de vivre dans ce monde enchanté, loin des
remontrances de l’entourage et de la peur des autres .
Boite fermée rêves, enchantement.
Boite ouverte réalité décevante .
L’ouverture de la boite rompt l’enchantement qui influe l’état d’âme de
l’enfant .
Ce passage évoque la boite à merveilles , titre du roman, cet objet banal
dans l’imaginaire collectif occupe une place particulière dans l’esprit de l’enfant
de six ans. C’est l’objet qui a le plus marqué cette tranche de vie, c’est pour cette
raison qu’il a intitulé son roman « la boite à merveilles ».
128
Conceptualisation : les figures d’analogie font partie des figures dites du
« signifié » :figures en relation avec le sens du mot. Elles jouent sur des
rapprochements. Elles se construisent sur l’existence de lien , deux points
communs , de similitudes , entre des éléments que l’on rapproche. Ces figures
sont créatrices et révélatrices d’image.
-La personnification , elle attribue des capacités et des caractéristiques
humaines à des animaux ou à des choses. Exemple : « les arbres dans ma route
fouillait ».
-La comparaison c’est une figure qui consiste à rapprocher en utilisant un
mot outil . Elle comporte quatre composantes : le comparé , le comparant , un
outil de comparaison et le point de ressemblance .Exemple : « le femme est belle
comme une rose »
-La métaphore : cette figure est une comparaison incomplète. Le comparé
est donné ainsi que le comparant mais il n y a pas d’outil de comparaison.
Exemple : « ce fut la mer , la mer des céréales. »
Consigne : tracez un tableau où vous dégagez les figures de style d’analogie en
désignant la figure , la définition et l’effet produit .
129
maussades. Ils humaines
étaient méfiants et
secrets
Exercice d’application :
Exercice 2 :
Tracez un tableau où vous relevez les outils de comparaison et ses
composantes :
La calomnie est comme la guêpe qui vous importune et contre laquelle il
ne faut faire aucun mouvement à moins qu’on ne soit sur de la tuer, sans quoi,
elle revient à la charge plus furieuse que jamais .
Déroulement de la séance
130
Adaptation cinématographique du conte merveilleux : « Alice aux pays
des merveilles »
-Visionnement du film
-Présentation du schéma narratif du conte
-Etude cinématographique : relevé des effets cinématographiques qui évoquent
le merveilleux et qui nourrissent la fiction
131
Le conte est une forme de récit. On y retrouve donc :
- les étapes du schéma narratif : situation initiale, élément perturbateur,
péripéties, élément de résolution, situation finale ;
- des personnages aux fonctions particulières : le héros en quête de quelque
chose ou de quelqu'un, entouré d'opposants et d'adjuvants.
132
Certains symboles sont compris par les petits lecteurs.
3) Les contes rendent cette leçon agréable et accessible en racontant une histoire
qui se situe le plus souvent dans l'univers du merveilleux
Fiche de lecture du récit textuel « Alice aux pays des merveilles » :
Titre : « Alice au pays des merveilles »
Auteur : Lewis Carroll (de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson) est né à
Daresbury, en Angleterre, le 27 janvier 1832.
Synopsis : Alice est une mignonne petite fille. Un jour, alors que sa sœur lui lit
un livre, elle aperçoit un lapin blanc qui court comme s'il était en retard. Mais le
plus étrange, c'est qu'il est habillé comme pour aller à une fête. Intriguée, Alice
le suit et pénètre dans son terrier. Elle tombe alors dans un puit interminable.
Elle atterrit tout doucement et alors s'ouvre à elle un pays magique, le pays des
merveilles...
Tout est différent de chez nous. Les chats sourient, on joue au croquet
avec un flammand rose et les bébés se transforment en petits cochons…
Genre : conte merveilleux .
Edition : Seuil
133
La gestuelle : Le charme et la sensualité de la fillette se traduit surtout
dans ses attitudes, elle est très posée et maniérée, chacun de ses mouvements est
réfléchi, empreint d’une dimension artistique. Tout le charme d’Alice réside
dans son insouciance et dans ses gestes gracieux.
Le décor : mis en place dans la première séquence de la chambre faite de
bric et de broc et assez hétéroclite, campe de suite cette disjonction du corps.
Cette discontinuité trouve donc immédiatement sa traduction esthétique dans le
personnage d’Alice lui-même, puisqu’Alice n’est en réalité pas une, mais
plusieurs. Directement la caméra nous représente une Alice opposée à son
double figuré en poupée. Le corps vivant est donc dès le départ divisé,
fragmenté.
Déroulement de la séance
1-Mise en situation :
134
A partir du schéma actantiel suivant, produisez un conte en respectant les
caractéristiques de ce genre.
Remarque : on se contentera dans cette séance à rédiger le début du conte :
situation initiale et le déclenchement de l’intrigue.
le destinateur ; le roi dont la fille est enlevée par une sorcière prome une
récompense.
Le destinataire : la princesse enlevée par le dragon.
Le sujet : un jeune chasseur pauvre mais courageux.
L’Objet : Combattre la sorcière et libérer la princesse.
135
Conclusion :
Vu la richesse du roman en terme de diversité des genres et des discours ,
nous avons été amené à répondre à plus d’une problématique . Pour ce faire ,
chaque séquence assure son unité thématique et contient en elle-même un
domaine de discernement . Mais , Cette approche réflexive et engagée de
discerner des projets didactiques basés sur la problématisation ne nous a pas
empêché d’aboutir à faire comprendre l’intégralité de l’œuvre et les péripéties
136
de la narration dans la continuité de la trame narrative . Quant à notre
problématique générale, il s’avère que le contrat d’authenticité n’est pas
strictement confirmé dans la mesure où nous constatons que le narrateur homo-
diégétique ne correspond pas à la notoriété auteur . De plus , le genre
romanesque qui se caractérise pas sa tendance à introduire des effets fictifs dans
la narration ainsi que le recours au registre merveilleux qui transgresse le pacte
de véridicité contrecarre , en quelque sorte , l’aspect authentique du récit de vie.
La réalisation de ce travail nous a permis de réfléchir sur l’élaboration
d’un module et de développer les préparations d’activités par rapport aux
compétences visées. Notre projet pédagogique, en effet, s’est articulé sur des
séquences construites dans un esprit d’homogénéité. Il s’inscrit dans un
continuum dans le dessin de garder une certaine cohérence par rapport à l’étude
de l’œuvre du programme. A ce niveau, nous avons constaté que la dimension
temporelle n’est pas pertinente dans l’élaboration des séquences. Ceci es du à la
différence des objectifs et les exigences qu’ils imposent ainsi qu’à la capacité
intellectuelle des élèves de bien assimiler le cours. Ainsi, l’exemple des
séquences envisagées ne peut être que relatif.
Encore faut-il signaler que le professeur est appelé à mieux connaitre le niveau
de ses élèves pour mieux agir en leur faveur tout en partant de leurs besoins
particuliers relatifs aux connaissances linguistiques et littéraires .
Notons, aussi, qu’il est souhaitable de mettre en place, à la fin de chaque
séquence, à une séance de récapitulation et d’évaluation.
137
Bibliographie :
Ouvrages :
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l’espace .L’autobiographie postcoloniale .L’hybridité , (2006), Paris
,Edition : L’Harmattan , 304.
SABBAH ( Hélène ) .Le français méthodique ,(2004) , Paris Edition
Hatier .pp 97-102.
Webographie :
http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:l-IaHeO1CLoJ:prn1.univ-
lemans.fr.
Filmographie :
« Alice au pays des merveilles » , Réalisation de Jan Svankmajer, 1988,
Distribution : K Films .
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