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Mon Carnet de pratique du français – Voie professionnelle 2.

Les corrigés

PARTIE I
Moi

1 Mon autoportrait physique


► page 8

Culture + Étymologie
> p. 10
Les définitions :
• Automobile : véhicule ayant son propre dispositif de propulsion.
• Autocensure : limite que l’on s’impose à soi-même.
• Autonomie : faculté d’agir par soi-même.
• Autodérision : capacité à rire de soi-même.

Enquête - Mène l’enquête… littéraire !


> p. 12
Texte de John Green, Nos étoiles contraires (2012).
Où ? L’extrait choisi ne donne pas suffisamment d’indices pour trouver la réponse exacte. Les élèves
situeront sans doute la scène dans un établissement scolaire (« la petite chaise d’écolier », l. 2 ; « au
bord de sa chaise », l. 4 ; « le cercle », l. 15). En réalité, cette scène se déroule dans le cadre d’un
groupe de parole pour adolescents atteints de maladies graves, voire incurables...
Quand ? Les indications vestimentaires permettent de situer l’action au XXe ou au XXIe siècle (« un
vieux jean autrefois moulant », l. 6 ; « le T-shirt d’un groupe que je n’écoutais même plus », l. 7).
Qui ? En l’absence de tout prénom dans l’extrait, les élèves doivent s’appuyer sur les indices
grammaticaux pour déterminer l’identité des personnages.
La présence de pronoms de la 1re personne du singulier (« j’ », l. 1 ; « je », l. 5 ; « me », l. 15, etc.) et
d’adjectifs qualificatifs ( point de langue p. 10 du Carnet) accordés au féminin singulier
(« certaine », l. 1 ; « consciente », l. 5 ; « assise », l. 15) permettent de déterminer que le récit est fait
par une narratrice.
Cette narratrice fait la rencontre d’un garçon, ce que nous apprend l’emploi du pronom personnel
« il » (l. 2, 3, 12, 16 et 17) et des adjectifs accordés au masculin (« grand », « musclé », l. 1 ; « assis »,
l. 2). Le garçon semble avoir son âge (« devait avoir mon âge, un an de plus peut-être », l. 3) – un âge
que l’on ne peut déterminer exactement en l’absence de précisions dans l’extrait.
Quoi ? On comprend dans l’extrait que la narratrice est malade (« un effet secondaire du
traitement », l. 9-10) : on peut amener les élèves à s’interroger sur la nature et la gravité de sa
maladie et sur l’impact que cela a sur la vie de la jeune fille (quels types de médicaments peuvent
faire gonfler le visage ‒ la jeune fille se compare à un « hamster », l. 9 ?). D’après les élèves, la
maladie sera-t-elle une thématique centrale ou non du récit ?
La deuxième interrogation qui se pose après la lecture et l’examen de cet extrait a trait à la nature de
la relation que va entretenir la narratrice avec ce jeune homme qui ne la laisse pas indifférente (« il
était canon », l. 17). La narratrice va-t-elle avoir une relation amoureuse ou amicale avec le jeune
homme ? Cette rencontre sera-t-elle déterminante ? Ce jeune homme va-t-il devenir un personnage
important dans le roman ou restera-t-il un personnage secondaire ?

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Pour aller plus loin


• On pourra préciser aux élèves que ce roman a fait l’objet d’une adaptation cinématographique en
2014, voire procéder en classe à une analyse comparée de la scène de la rencontre dans le roman et
dans le film (points communs, différences, etc.). Cela pourrait donner l’envie aux élèves de lire
l’œuvre intégrale (ou, à défaut, de regarder le film).
• On peut également imaginer l’examen en classe d’un groupement de textes autour de la
thématique du coup de foudre : demander aux élèves s’ils connaissent d’autres récits de rencontres
dans la littérature et leur proposer d’autres extraits d’œuvres relatant des coups de foudre. On fera
varier les genres littéraires et les époques : la rencontre entre Charles et Emma (Madame Bovary,
abordé plus loin dans le Carnet), la rencontre entre Colin et Chloé (qui est, elle aussi, atteinte d’une
maladie dans L’Écume des jours, abordé plus loin dans le Carnet), la mythique scène de la rencontre
entre Roméo et Juliette (pièce de théâtre), etc.

Défi
> p. 13
Les verbes à l’imparfait à entourer dans la double page
• Dans l’extrait de Nos étoiles contraires : « étais » (l. 1) ; « semblait » (l. 2) ; « était » (l. 2) ;
« devait » (l. 3) ; « se tenait » (l. 4) ; « portais » (l. 5) ; « flottait » (l. 6) ; « écoutais » (l. 7) ;
« avaient » (l. 8) ; « avais » (l. 9) ; « avais » (l. 10) ; « regardait » (l. 12) ; « regardait » (l. 16) ; « était »
(l. 17).
• Dans l’activité « Voyage dans le temps… » : « avais » (amorce du texte à écrire : Quand j’avais ton
âge…).

2 Au-delà de mes apparences


► page 14

Enquête - Mène l’enquête… artistique !


> p. 15
Autoportrait-robot d’Arman (1992).
L’idée de cette activité est d’amener les élèves à émettre des hypothèses en s’appuyant sur des
indices visuels. On pourra projeter l’œuvre sur le TBI et faire un brainstorming collectif.
Les élèves pourront aussi, si c’est possible, en groupe ou individuellement, utiliser un support
numérique (ordinateurs ou tablettes) pour pouvoir zoomer l’œuvre et en analyser les petits détails.
On peut aussi proposer aux élèves de créer un tableau ou une carte mentale pour classer les détails
qu’ils ont repérés par catégorie (passions, santé, habitudes...).
Quelques pistes pour amorcer le travail page suivante.

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Indices visuels Hypothèses et pistes de travail


• L’artiste est malade.
> Faire des recherches sur les noms des
Des boîtes de médicaments
médicaments pour déterminer la nature de ses
problèmes de santé.
• Il aime lire, il s’intéresse à la littérature,
Des livres, des magazines…
aux sciences et à l’art.
(« Science… », « Art and society,
> Faire des recherches sur les titres des
« Arthur Rimbaud – Œuvres complètes»,
ouvrages visibles sur l’autoportrait pour aller
« Ubu »…)
plus loin dans l’analyse des gouts de l’artiste.
• Il est en relation avec le monde qui l’entoure,
Un téléphone
il communique.
• C’est un ancien ouvrier.
Un bleu de travail • Il s’agit d’une tenue pour se protéger quand
il peint.
Des pinceaux, des tissus avec des taches • C’est un peintre.
de peinture
• Il aime voyager.
Un masque africain, des photographies
• Il s’intéresse à la culture africaine. Peut-être
d’enfants, une carte routière
est-il allé en Afrique.
• Il aime la musique.
Un violon, un archet > Faire une recherche sur le nom Ravel (visible
en haut, à gauche).
Une raquette de ping-pong, un masque de • Il pratique plusieurs activités sportives.
plongée, des flèches...

3 Mes goûts musicaux


► page 18

Atelier créatif - Le pianocktail de Boris Vian


> p. 19
Le mot pianocktail est un mélange de deux noms : l’un appartient au domaine de la musique :
piano ; l’autre au domaine de la boisson : cocktail.

Défi
> p. 19
• Adulescent : adulte + adolescent = jeune adulte dont le comportement peut rappeler celui des
adolescents.
• Alicament : aliment + médicament = aliment qui contient de nombreux composants bénéfiques
pour la santé.
• Foultitude : foule + multitude = quantité importante et variée.

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5 Mon caractère
► page 22

Atelier d’écriture - Un mélange des deux


> p. 22
Texte de Muriel Barbery, L’Élégance du hérisson (2006).
• Exemples d’éléments du portrait physique : « petite », « laide » (l. 4) ; « grassouillette », « oignons
aux pieds » (l. 5), etc.
• Exemples d’éléments du portrait moral : « pauvre », « discrète », « insignifiante » (l. 7) ; « rarement
aimable » (l. 11) ; « toujours polie » (l. 11-12), etc.

Argumentation - L’image de soi


Renée fait-elle d’elle-même un portrait mélioratif ou péjoratif ? Renée fait d’elle un portrait
nettement péjoratif, à la limite du grotesque/burlesque : elle ne mentionne que des particularités
physiques qui peuvent être vues comme des défauts (« petite, laide, grassouillette, (...) des oignons
aux pieds », l. 4-5) et des traits de caractère qui la dépeignent comme une personne que l’on n’a pas
envie de côtoyer outre mesure («rarement aimable, quoique toujours polie », l. 11-12).

Pour aller plus loin

• On pourra mener une réflexion sur la nature/visée de cet autoportrait et montrer qu’il correspond
au stéréotype de la concierge : seule, laide, qui n’a qu’un chat pour seule compagnie.
• On pourra aussi proposer aux élèves la lecture du portrait de madame Vauquer dans Le Père
Goriot et discuter avec eux des similitudes avec l’autoportrait de Renée.

Point de langue - Utiliser « et » ou « est »


> p. 23
- « est » : une fois (l. 9) ;
- « et » : trois fois (l. 3, 5 et 7).

Enquête - Mène l’enquête… littéraire


> p. 24
Texte de Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage (1958).
Où ? Le texte ne donnant aucun indice spécifique de lieu, les élèves devront s’intéresser ici aux
didascalies pour pouvoir formuler une hypothèse. Le détail relatif aux « œuvres d’art » (l. 33) les
amènera peut-être à envisager la présence des personnages dans un musée, une galerie ou tout
autre lieu dédié à la culture ou encore dans une maison bourgeoise richement décoré.
Qui ? Deux personnages sont annoncés par les didascalies : une femme, appelée « La Duchesse », qui
parle à un homme, prénommé Gaston.
On comprend dans l’extrait que ce Gaston est en réalité un ancien « soldat » (l. 8) de la Première
Guerre mondiale (« grande guerre », l. 5-6). Son « cas » (l. 4 et 28) a attiré l’attention de la presse
(« Le bruit que les journaux ont fait autour de votre cas », l. 28-29) car il est victime d’amnésie
(« perdu la mémoire », l. 38), sans doute d’origine post-traumatique. Il est à la recherche de son
identité et de sa famille (« recherchons notre famille », l. 39).
Quand ? Les indices du texte (« grande guerre », l. 5-6, nom donné à l’époque à la Première Guerre
mondiale) permettent de comprendre que l’histoire se déroule après la Première Guerre mondiale et
avant la Seconde, donc entre 1918 et 1935.

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Quoi ? L’enjeu de la pièce est que Gaston, ce fameux « soldat inconnu vivant » (l. 8) devenu
amnésique, retrouve sa mémoire, son identité et sa famille.

Pour aller plus loin

• On peut projeter la courte vidéo (moins de 5 minutes) des archives de l’INA datant du 13 octobre
1973 :
https://fresques.ina.fr/en-scenes/fiche-media/Scenes00459/le-voyageur-sans-bagage-de-jean-anouilh.html.
Jean y Anouilh raconte la genèse de la pièce. Il est en effet intéressant de préciser aux élèves que
cette pièce de théâtre, qui aborde la quête identitaire d’un soldat rescapé ayant oublié son passé, est
tirée de l’histoire réelle d'Anthelme Mangin, appelé « l'amnésique de Rodez ».
• On peut proposer à certains élèves d’aller plus loin, de mener des recherches (seul en ou groupe)
sur le sujet, voire de présenter le fruit de leur travail à l’oral au reste de la classe.
• On pourra aussi envisager un travail collectif (oral ou écrit) de réflexion ou d’argumentation sur le
rôle de la mémoire et des souvenirs dans la construction du sentiment d’identité.

Enquête - Qui est-ce ?


> p. 25
- L’idée est de laisser les élèves proposer des qualificatifs de leur choix, tout en leur montrant
l’importance de justifier leurs propositions par l’analyse d’extraits du texte.
Quelques pistes de corrections non exhaustives :
La Duchesse Gaston
Autoritaire Soumis
« Ne répliquez rien ! » (l. 31) Se laisse couper la parole (l. 11).
Impolie / malpolie Humble, modeste
Elle coupe la parole à Gaston (l. 13). « Personne » (l. 25).
Hautaine
Effacé, réservé
« Vous vous croyez quelqu’un de très important. »
« Il baisse la tête » (l. 32).
(l. 27-28)
- Finalité de l’activité : amener les élèves à comprendre que l’attitude de Gaston est en opposition
totale avec la personnalité que lui attribue La Duchesse.

Défi
> p. 25
1. IN – CONNU : « inconnu » (l. 8) / IN – CAPABLE : « incapable » (l. 9)
2. Solutions de la grille :
1. I M P O S S I B L E
2. I R R E E L
3. D E R A N G E
4. I N V I S I B L E
5. I L L O G I Q U E

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Atelier d’écriture - Un autoportrait étonnant


> p. 26
Texte d’Erik Orsenna, La grammaire est une chanson douce (2001).
- Qui est la narratrice (qui parle) dans ce roman ? La narratrice est une fillette de « dix ans » (l. 2)
prénommée « Jeanne » (l. 4).
- Qu’apprends-tu sur elle, son apparence physique, sur son caractère ? Jeanne donne peu de détails
sur son apparence physique. Elle se décrit comme étant « petite » pour ses dix ans (l. 2).
On découvre dans l’extrait sa situation familiale : elle mentionne ses « parents » (l. 3) et son « grand
frère Thomas (quatorze ans) » (l. 9).
En ce qui concerne son autoportrait moral, elle encourage le lecteur à ne pas se fier aux apparences
car si, en apparence, elle paraît « douce », « timide » et« rêveuse » (l. 2), elle est en réalité tout à fait
capable de se « défendre » (l. 3), ce dont peut témoigner son frère aîné qui a été « forcé
d’apprendre » à la « respecter » (l. 10) !
- Par quel type de phrase commence son portrait ? Pourquoi ? « Méfiez-vous de moi ! » est une
phrase exclamative (impératif + point d’exclamation). Ce type de phrase donne du relief, de la vie à
l’ouverture du roman : cette phrase interpelle le lecteur/ la lectrice, suscite son intérêt, donne envie
de lire la suite.
- Quel est le type de la deuxième phrase du texte ? Pourquoi ? « Je parais douce, timide, rêveuse et
petite pour mes dix ans » est une phrase déclarative (présent de l’indicatif + point simple). La
narratrice déclare, annonce, expose la nature de son apparence au lecteur/à la lectrice.
- Quelle relation se crée ici entre Jeanne et le lecteur/la lectrice du texte dès cette introduction ?
Un sentiment de proximité, de connivence : la narratrice semble se confier, faire des confidences à la
personne qui lit ses mots.

Pour aller plus loin

On pourra encourager les élèves à mener une réflexion sur le décalage entre ce que les gens pensent
d’une personne à partir de ses apparences et la manière dont la personne se perçoit elle-même. Il
pourrait également être intéressant de leur faire écrire un pastiche du texte qui commencerait par la
même première phrase « Méfiez-vous de moi ! ».

Défi
> p. 27
- Phrase déclarative : au choix. Exemple : « Vous êtes donc incapable de respect, Gaston. » (l. 9)
- Phrase exclamative : au choix. Exemple : « Mauvaise réponse ! » (l. 27)
- Phrase interrogative : au choix. Exemple : « Qui vous croyez-vous donc pour en être dispensé ? » (l.
22-23)
- Phrase injonctive : « Ne répliquez rien, vous me fâcheriez ! » (l. 31)

Quiz
► page 29

1. Un portrait réalisé par soi-même. 2. En genre (masculin/féminin) et en nombre (singulier/pluriel)


avec le nom qu’il détermine. 3. Un artiste français. 4. Incroyable. 5. Les auteures du livre sont fières
de tes progrès. 6. L’imparfait de l’indicatif. 7. Boris Vian. 8. On peut le remplacer par « était ».
9. Au metteur en scène comment adapter la pièce et diriger le jeu des comédiens.
10. Le droit de ne pas lire.

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PARTIE II
Moi et les autres

1 Mon prénom
► page 32

Enquête - Un prénom en chanson


> p. 32
• Essaie de repérer les jeux de mots.
Le rappeur joue sur les sonorités du prénom « Caroline » et de son diminutif « Caro » en utilisant, par
exemple, l’expression « se tenir à carreau ». Il fait également des jeux de mots avec les quatre
couleurs du jeu de cartes (référence populaire) : « Je suis l’as de trèfle qui pique ton cœur, Caroline »
/ « comme le trèfle [...] qui tombe à pic, pour prendre ton cœur, il faut se tenir à carreau, Caro, ce
message vient du cœur ».
• D’après toi, quelle relation le chanteur entretenait-il avec Caroline ?
On n’attend pas ici de réponse précise mais toute hypothèse faisant lien avec le texte de la chanson :
‒ certains élèves penseront qu’il s’agit d’une amitié entre le rappeur et Caroline : présence du mot
« amie » (l. 1) et évocation de bons moments partagés à deux (« à nos cornets vanille », l. 2) ;
‒ d’autres penseront peut-être que l’auteur évoque des sentiments amoureux : il était secrètement
amoureux de Caroline et n’a jamais osé le lui dire. Bien qu’elle soit restée une « amie » (l. 1), il en fait
une description physique méliorative : « superbe fille » (l. 1) ;
‒ l’expression « pour prendre ton cœur » pourra être interprétée comme l’aveu d’une ancienne
relation amoureuse entre le rappeur et Caroline, peut-être un premier amour qui lui reviendrait en
mémoire : « je repense à elle, à nous » (l. 2).

2 Ma famille
► page 34

Analyse de l’image - Ta définition de la famille


> p. 34
• Quels mots te viennent à l’esprit en regardant cette affiche de film ?
On attend des réponses telles que : « famille », « amis », « copains/copines », « cousin(e)s »,
« voisin(e)s »…
• Ce film aborde un sujet de société sur un ton humoristique. Lequel, selon toi ?
Ce film aborde la question des familles recomposées.

Défi
> p. 34
• Noms propres : « Rose » (l. 3) ; « Chandeleur » (l. 4).
• Noms communs : « sœur » (l. 1) ; « tante » (l. 2) ; « jours » (l. 3) ; « crêpes » (l. 4).

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Pour aller plus loin

• Les noms propres : faire un travail de recherche sur l’origine des noms « Rose » et
« Chandeleur » et préciser la raison pour laquelle le nom propre « Chandeleur » est précédé d’un
article, « la ».
• Les noms communs :
‒ demander aux élèves de repérer le déterminant de chaque nom et d’en analyser la nature
grammaticale ► article indéfini : « une » (l. 1) ; déterminant possessif : « ma » (l. 2) ; déterminant
numéral : « deux » (l. 3) ; article défini : « les » (l. 4) ;
‒ repérer les expansions nominales éventuelles et leur nature grammaticale, voire leur fonction :
« une petite sœur » (l. 1) ; « les crêpes de la Chandeleur » (l. 4).

3 Ma généalogie
► page 36

Analyse de l’image - L’arbre de Frida


> p. 36
• Frida s’est représentée à 3 stades de sa vie. Lesquels ?
Le stade de la conception (rencontre entre un ovule et un spermatozoïde) ; juste au-dessus, le stade
fœtal (dans le ventre de sa mère) ; à côté, le stade de petite fille.
• Que tient la petite fille Frida dans sa main droite ?
Elle tient un ruban rouge qui réunit les deux branches de sa famille (côté maternel à gauche et côté
paternel à droite).
• De quelle couleur est cet objet ? D’après toi, pourquoi ?
Le ruban est rouge, comme le cordon qui, au stade fœtal, reliait Frida à sa mère. Cette couleur
rappelle donc certainement les liens du sang. Si certains élèves font un lien entre le rouge et l’amour,
on essaiera de leur faire développer leur réponse pour aboutir aux notions de cœur, sentiments, lien
familial.

Enquête - Mène l’enquête… littéraire !


> p. 38
Extrait de Lumières de Pointe-Noire d’ Alain Mabanckou.
- Où ? Le texte ne donnant pas d’indication de lieu, c’est l’analyse du paratexte (chapeau
introducteur) qui permet ici de dire que l’action se passe au Congo, dans la ville de Pointe-Noire.
- Qui ? Le texte est rédigé à la première personne du singulier : « j’ », l. 1 ; « je », l.2. Le paratexte
(chapeau, nom de l’auteur et titre) permet de comprendre qu’il s’agit d’un récit de type
autobiographique : le narrateur est donc l’écrivain lui-même, Alain Mabanckou. Il évoque également
sa « mère » (l. 1), des « sœurs ainées » (l. 5 et 19) et des « camarades » (l. 6 et 19-20).
- Quoi ? L’analyse des indices du texte permet de comprendre que le narrateur est désormais
orphelin (« longtemps laissé croire que ma mère était encore en vie », l. 1-2) mais qu’il a souvent
menti sur sa situation familiale : dès l’enfance, il a pris l’habitude de mentir sur la composition de sa
famille en s’inventant des « sœurs » et en imaginant leurs vies (l. 20-29). Il cherchait ainsi à s’éviter
les « railleries » (l. 5-6) des autres enfants de l’école dans un contexte sociétal où « n’avoir qu’un seul
enfant » (l. 9-10), et non une « famille nombreuse » (l. 7), était perçu comme une tare, voire une
malédiction (« un fils unique était un pestiféré », l. 17).

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- Quand ? L’auteur évoque des « souvenirs » (paratexte) d’enfance : il parle de « l’école primaire »
(l. 4), donc la période à laquelle il avait entre 6 et 10 ans environ. On peut en déduire que l’action se
passe au XXe siècle au vu de la date de parution de l’ouvrage.

Pour aller plus loin

• Recherche documentaire : proposer aux élèves motivés/volontaires de rechercher des


informations sur la vie de l’auteur et sur sa situation familiale pour mieux comprendre le texte.
Restitution orale possible.
• Challenge : demander aux élèves d’essayer de dater l’action sans se référer au paratexte mais
uniquement en utilisant un indice du texte. Montrer qu’une recherche sur le modèle de voiture cité
(« Citroën DS décapotable rouge », l. 26) permet en effet de comprendre que l’action se situe dans la
seconde partie du XXe siècle (modèle commercialisé entre 1955 et 1975, d’abord en berline avant le
modèle cabriolet). On pourra ensuite, en groupe ou en individuel, proposer de chercher l’année de
naissance de l’auteur (1966) pour corroborer cette date.

Atelier d’écriture - Une image de la famille


> p. 39
Extrait de Lumières de Pointe-Noire d’ Alain Mabanckou.
• Dans ce texte, essaie de trouver au moins cinq mots appartenant au champ lexical de la famille.
Par exemple, « mère » (l. 1), « sœurs ainées » (l. 5), « famille» (l. 7), « enfant » (l. 10), « fils » (l. 17),
« parents » (l. 18), etc.
• Quelle est la situation familiale du narrateur ?
Tout le défi pour les élèves est de percevoir que les « sœurs ainées » (l. 5) citées par le narrateur ne
sont que fictives, qu’en réalité il est « fils unique » (l. 17).

Défi
> p. 39
L’idée est d’amener les élèves à trouver un moyen mnémotechnique simple pour distinguer les
homophones ce/se :
‒ se + verbe (l. 6, « se glorifiaient » ; l. 7, « se proposaient » ; l. 10, « se dire », etc.) ;
‒ ce + nom (l. 3, « ce genre » ; l. 16-17, « ce même esprit »).

4 Mes amis
► page 40

Enquête - Mène l’enquête… littéraire !


> p. 43
Extrait du Dernier Ami de Tahar Ben Jelloun.
- Où ? Les élèves relèveront peut-être en premier lieu l’origine commune des prénoms des deux
personnages : « Mamed » et « Ali ». Le recours à la note du texte de la page 42 permettra d’avancer
l’hypothèse que l’action se passe au Maroc.
- Qui ? Deux hommes sont mentionnés dans l’extrait : l’émetteur de la lettre (« je », l. 2) se nomme
Ali (cf. titre en paratexte) ; il écrit à son ami « Mamed » (l. 1), qui semble être un médecin
« spécialiste des poumons » (l. 4).

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- Quand ? À la fin du texte, un détail permet de situer l’action au XXe (ou XXIe) siècle : l’émetteur de la
lettre demande en effet à son ami Mamed de lui téléphoner (« appelle-moi ou si tu veux dis-moi
quand je pourrai t’appeler », l. 17-18 »).
- Quoi ? Le récit est de forme épistolaire : il s’agit d’un échange de courriers entre les deux
personnages. Mamed, le destinataire de la lettre, semble avoir eu un différend assez grave
(« chercher à me détruire », l. 8-9) avec Ali alors qu’ils étaient tous deux amis de longue date (l. 11-15
« Nous nous connaissons ... de notre histoire »). L’histoire semble donc tourner autour de l’amitié
entre ces deux hommes car, visiblement, un événement est venu bouleverser leur relation. Par
ailleurs, en introduction, il est question de la santé de Mamed, qui sera peut-être un élément clé de
l’histoire.

Pour aller plus loin

Pour donner aux élèves l’envie de lire l’intégralité du roman, on pourra leur donner des
informations supplémentaires :
‒ dans l’histoire, les deux personnages, Mamed et Ali, se rencontrent pendant leur adolescence, au
lycée français de Tanger, au Maroc ;
‒ l’histoire se déroule ensuite sur plus de trente ans et s’articule autour de trois parties : le récit
d'Ali puis le récit de Mamed (deux visions d’une même histoire), enfin le récit de Ramon, un ami
5commun
Mes valeurs
des deuxen amitié
hommes. Les propos de ce dernier permettront de dénouer l’intrigue de
l’histoire. Il faudra donc lire le roman pour découvrir ce qui s’est passé entre les deux hommes.► page 44

Atelier d’écriture - Une rencontre improbable


> p. 44
• Quels détails sur la photographie peuvent laisser penser que ces deux personnes sont amies ?
Les deux jeunes filles ont un style vestimentaire similaire (par exemple, elles semblent porter le
même bonnet). Elles regardent attentivement dans la même direction, comme si elles étaient
concentrées sur un sujet/une situation important/e pour toutes les deux.

Culture + Cinéma

Le roman No et Moi et son adaptation cinématographique abordent le sujet des personnes sans
domicile fixe (SDF) et leurs difficultés de réintégration dans la société.

Défi
> p. 47
Les 17 verbes au futur : « regarderas » (l. 1) ; « sera » (l. 2) ; « aimeras » et « seront » (l. 3) ; « auras »
(l. 7) ; « regarderas », « habiterai » et « rirai » (l. 9) ; « sera » et « auras » (l. 10) ; « seras » et « seras »
(l. 13) ; « seras », « auras » et « ouvriras » (l. 14) ; « seront » (l. 15) ; « diras » (l. 16).

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6 Ma devise et mon blason


►page 48

Atelier d’écriture - Qu’est-ce qu’un blason ?


> p. 48
A. Ensemble des pièces formant l'écu héraldique d'un État, d’une ville, d’une famille. B. Science des
armoiries. (Source : https://www.cnrtl.fr/definition/blason)
Analyse de l’image - Le blason de Paris
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• De quels arbres viennent les branches à droite et à gauche du blason ? Que symbolisent-ils ?
- Les arbres : la présence des glands dans le feuillage de gauche devrait permettre aux élèves
d’identifier facilement la branche de chêne. Certains élèves reconnaîtront peut-être la branche de
laurier au vu de ses feuilles et des baies à droite. Si les élèves ont des difficultés, on pourra leur
proposer de faire une recherche documentaire chez eux ou en classe.
- Leur symbolique : le chêne symbolise la force et la solidité (c’est indiqué dans le test de la page 30,
auquel les élèves peuvent se reporter). Le laurier symbolise la victoire ; on pourra se référer à des
éléments de culture populaire (couronne de laurier de César dans la BD ou films d’Astérix et Obélix,
par exemple) pour faire ressortir cette symbolique.
• Quel objet associé à la monarchie reconnais-tu au-dessus du blason ?
On remarque la présence de fleurs de lys dorées sur fond bleu dans la partie supérieure du blason et
d’une couronne au-dessus. La couronne est crénelée, en référence aux anciens remparts autour de la
ville de Paris et en symbole de l’affirmation de l’indépendance de la ville vis-à-vis du pouvoir central.
• Quelles sont les deux couleurs dominantes sur le blason ?
Couleur 1 : bleu (couleur des rois). Couleur 2 : rouge (couleur de la passion du Christ).
• Dans quel symbole de la République retrouve-t-on ces deux couleurs ?
Suite à la Révolution de 1789, les couleurs de la ville de Paris, le bleu et le rouge, seront associées au
blanc, symbole de la monarchie française, pour créer le drapeau français. Le blanc sera placé au
centre du drapeau pour montrer que dorénavant le roi devra exercer un pouvoir encadré par le
peuple français.

Pour aller plus loin


Travail en groupe autour des symboles : on pourra montrer que certains éléments symboliques du
blason de la ville de Paris sont récurrents et proposer un travail en groupe sur des symboles de la
France :
‒ la grille du Coq, qui marque la sortie arrière du palais de l’Élysée : coq (origine gauloise), faisceaux
(symbole du pouvoir des consuls au début de la République romaine), branches de chêne et de
laurier... ;
‒ le casque tradition des sapeurs-pompiers de la ville de Paris, coiffe portée lors des cérémonies
militaires (défilé du 14 juillet, notamment) : présence de feuilles de chêne, qui symbolisent les actes
de bravoure, et de laurier pour symboliser la victoire. On y retrouve également le blason et la devise
de Paris, Fluctuat nec mergitur.

Quiz
► page 51

1. La Gloire de mon père. 2. Les noms. 3. Une artiste peintre. 4. Une preuve. 5. Le passé composé.
6. Il est suivi d’un nom. 7. La Bible. 8. Ses amis. 9. Fluctuat nec mergitur. 10. La formule de politesse.

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Mon Carnet de pratique du français – Voie professionnelle 2. Les corrigés

PARTIE III
Moi et l’école

1 Jour de rentrée
► page 54

Enquête - Mène l’enquête… littéraire !


> p. 54
Où ?
Le champ lexical de l’école, très présent dès la première phrase et qui se poursuit tout au long de
l’extrait, permet aisément de déterminer que l’action se passe dans un établissement scolaire, sans
doute dans un collège : « Étude » et « Proviseur » (l. 1) ; « professeur » (l. 3, 7 et 13) ; « classe » (l. 4
et 18) ; « écoliers » (l. 9).
Qui ?
Le récit est raconté à la 3e personne du singulier par un narrateur personnage : « Nous étions à
l’Étude » (l. 1) : on comprend dès ces premiers mots de l’incipit que la narration est faite par un élève
du groupe classe. Deux adultes sont mentionnés : le « Proviseur », dès la première ligne, puis le
« professeur » présent dans la classe (l. 3). L’arrivée du Proviseur a pour but de présenter un nouvel
élève qui va intégrer la classe : « un nouveau » (l. 1-2 et 14).
Quand ?
Bien que la scène puisse leur sembler assez « moderne » tant la thématique est proche du quotidien
des élèves, certains indices lexicaux de l’extrait peuvent permettent de situer l’action de ce récit
plutôt au XIXe siècle : la tenue vestimentaire du nouvel élève (« habillé en bourgeois », l. 2) ou encore
la « casquette » de l’élève (l. 4 et 10), nommée « casque » par le professeur (l. 7) ; on pourra attirer
l’attention de élèves sur ce mot, voire envisager un travail de recherche.
Quoi ?
L’action de cet incipit commence in media res (procédé littéraire qui consiste à placer le lecteur en
plein cœur de l’action dès les premières lignes du récit au lieu de l’introduire progressivement),
comme le montrent, notamment, les temps utilisés dès la première phrase : imparfait de 2nd plan
(« étions », l. 1) et passé simple de 1er plan (« entra », l. 1) voir la fiche sur la valeur des temps
page 90 du carnet. Le focus est ainsi mis dès le départ sur l’arrivée d’un nouvel élève dans la salle de
classe où se trouve le narrateur. L’enjeu semble donc être l’intégration de ce nouveau, malgré ses
difficultés et sa timidité (« voix bredouillante », l. 14), dans une classe où tout le monde se moque de
lui dès les premiers instants (« rire éclatant », l. 9 ; « huées de la classe », l. 18)...

Pour aller plus loin

• Pour des raisons de place et dans le but simplifier au maximum la compréhension et l’autonomie
des élèves, nous avons fait le choix de proposer ici une version tronquée, la plus accessible possible,
de l’incipit de Madame Bovary (voir coupe à la ligne 2). Il serait intéressant de leur faire découvrir en
classe l’intégralité de l’incipit, qui nécessite un accompagnement de l’enseignant (lexique inconnu,
registre de langue soutenu, syntaxe, constructions grammaticales...). Cette analyse comparée
permettra de valider les premières hypothèses de l’enquête littéraire et de découvrir de nouveaux
indices : âge du nouveau (15 ans), description physique, attitude du groupe classe, etc.

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