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ECOLE SUPERIEURE
ET D’APPLICATION
Identification du document : GA03 Indice : a
DU MATERIEL
Direction générale de la
formation
------------
DTM
DOMAINE MAINTENANCE
------------
Cours technologie et
maintenance des matériels
communs
ELECTRICITE GENERALE
REMARQUE IMPORTANTE
En aucun cas la documentation de formation ne peut se substituer à la
documentation officielle concernant l'utilisation, l'entretien ou la
réparation des matériels.
1. GENERALITES......................................................................................................................................................... 5
1 La matière 5
2 Nature du courant électrique 6
2. LE COURANT ELECTRIQUE ................................................................................................................................. 7
1 Effets du courant électrique 7
2 Sens du courant 8
3 Intensité du courant électrique 8
4 La différence de potentiel 8
5 Résistance d’un conducteur – résistivité 12
3. LE COURANT CONTINU...................................................................................................................................... 15
1 Définition 15
2 Quantité d’électricité 15
3 Les lois de Kirchhoff 16
4 La loi d’Ohm 19
5 Association de résistances 21
6 Puissance et énergie électriques 25
7 Les générateurs 28
8 Les récepteurs 36
4. LES APPAREILS DE MESURES........................................................................................................................... 42
1 Le voltmètre 42
2 L’ampèremètre 43
3 L’ohmmètre 43
4 Les multimètres 44
5. NOTIONS D’ELECTROMAGNETISME............................................................................................................... 46
1 Les aimants 46
2 Le champ magnétique 48
3 Le ferromagnétisme 49
4 Force électromagnétique 49
5 Induction électromagnétique 51
6. MACHINES TOURNANTES.................................................................................................................................. 54
1 Description 54
2 Fonctionnement en génératrice 56
3 Fonctionnement en moteur 58
4 Exercices 59
7. ELECTRONIQUE ................................................................................................................................................... 61
1 Les condensateurs 61
2 Les diodes 65
3 Le transitor bipolaire 75
8. CORRECTION DES EXERCICES ......................................................................................................................... 80
1 Le courant électrique 80
2 Le courant continu 82
3 Machines tournantes 95
4 Electronique 97
1. GENERALITES
1 La matière
La matière qui nous entoure, se présente le plus souvent comme un mélange de plusieurs substances
(Par exemple l’acier est un mélange de fer et de carbone, l’eau est un mélange d’hydrogène et
d’oxygène). Diverses méthodes permettent de séparer les différentes substances contenues dans un
mélange. On obtient alors un corps pur (par exemple de l’oxygène, de l’hydrogène, du fer ou du
carbone). La plus petite partie d’un corps pur que l’on puisse isoler s’appelle l’atome.
1.1 L’atome
L’atome, d’une taille d’environ de 10-10m, est constitué d’un NOYAU et d’un nuage
d’ELECTRONS.
NEUTRON
ELECTRON
PROTON
ATOME
NOYAU
Figure 1: représentation d'un atome
1.1.1 Le noyau :
Le noyau est constitué de NEUTRONS et de PROTONS. Le proton est une particule portant
une charge électrique positive e (e=1,6.10-19 Coulomb). Le neutron est une particule
électriquement neutre (sans charge électrique). Le noyau, bien que plus petit que l’atome
(environ 100 fois plus petit) est responsable de la quasi totalité du poids d’un atome.
ouvert fermé
+ - + -
2. LE COURANT ELECTRIQUE
I
L A B
+
G
- K
S
E F C
N
Figure 3 : schéma du montage de l'expérience
2 Sens du courant
Reprenons l’expérience précédente en inversant les bornes + et - de la source d’électricité G. On
constate les phénomènes suivants :
- Le filament de la lampe est toujours porté à incandescence ;
- Des gaz se dégagent toujours des électrodes, mais on recueille maintenant de l’oxygène dans A
et de l’hydrogène dans B (phénomène inversé) ;
- L’aiguille de la boussole dévie toujours du même angle, mais cette fois en sens inverse.
On constate que deux effets sur trois ont changé de sens. On peut donc en conclure que le courant
électrique possède un sens.
Autrefois, ne connaissant pas exactement la nature du courant électrique, il avait été choisi comme
sens conventionnel du courant, le sens du pôle + vers le pôle - du générateur, à l’extérieur de
celui-ci. On sait maintenant que ce sens correspond au sens inverse du déplacement des électrons.
Par habitude, on a gardé ce sens conventionnel.
Conclusion :
- sens conventionnel du courant : + vers -
- sens de déplacement des électrons : - vers +
4 La différence de potentiel
4.1 Introduction
Nous avons déjà vu, que pour pouvoir faire circuler un courant électrique (ou des électrons
libres) dans un conducteur, il faut un générateur dont le pôle + attire les électrons et le pôle - les
repousse. Ceci revient à établir une différence de potentiel (d.d.p.) aux bornes du conducteur.
A B
tige métallique
Figure 4
Dans le montage de la figure 4, il n’y a pas de générateur. Il n’y a donc pas de différence de
potentiel entre les points A et B, donc pas de courant électrique traversant la tige métallique.
d.d.p ou tension
A B
I
+ -
Figure 5
Dans le montage de la figure 5, on a interposé un générateur. Il y a donc une différence de
potentiel entre les points A et B et un courant qui reste constant. Un générateur a donc une
double fonction :
- Créer une différence de potentiel (d.d.p.) pour créer un courant,
- Entretenir cette d.d.p., afin que le courant soit lui-même entretenu.
La principale caractéristique d’un générateur est la d.d.p. qu’il crée entre sa borne plus et sa
borne moins.
UAB
A B
Figure 6 : Convention d’orientation d’une d.d.p.
4.3 Analogie
Prenons pour exemple l’analogie entre la d.d.p et l’altitude d’un point géographique :
A
Différence d’altitude
entre A et B
B
4.4.1 Symboles :
Masse : Terre :
Tout circuit électrique possède une masse, c’est à dire un potentiel de référence. La masse est en
général constitué par le boîtier métallique de l’appareil.
Par mesure de sécurité, l’appareil est mis « à la terre », c’est à dire que la masse du boîtier est
réellement reliée à la terre pour être certain que le potentiel de la masse soit nul.
4.5 Exercices
4.5.1
Soit le circuit suivant :
A B C Les potentiels sont pris par rapport à 0 :
A=+5V.
B=-2V.
C=-8V.
0
4.5.2
Soit le circuit suivant :
A B C Les potentiels sont pris par rapport à 0 :
A = + 30 mV.
B = + 20 mV.
C = - 50 mV.
0
4.5.3
Soit le schéma suivant : U +
K S
Quel est le potentiel de K sachant que celui de S est de -20 V, et que la mesure de la d.d.p. U est de
+ 40 V avec le + en S ?
4.5.4
4) Soit le schéma suivant :
U
C D
4.5.5
Soit le schéma suivant :
U
E F
5.4 Exercices :
5.4.1
La résistance d’un fil métallique est de 0,054 Ω. Il est parcouru par un courant d’intensité de
95 A. Calculer la ddp à ses bornes.
5.4.2
Calculer la résistance d’un fil conducteur d’une longueur de 200 m et de 2 mm2 de section,
sachant que ρ = 1,8.10-8 Ω.m.
5.4.3
Au départ d’une ligne électrique, la tension par rapport à la masse est de 230 V. A l’arrivée,
elle n’est plus que de 214 V. Sachant que l’intensité du courant dans le câble est de 10 A,
calculer :
- a ) La chute de tension en ligne.
- b ) La résistance du câble.
Cette ligne a une longueur de 100 m et une section de 1 mm2.
- c ) Calculer la résistivité du conducteur.
- d ) Pour le même courant, si la nature du conducteur et sa longueur sont imposés, et si
l’on désire avoir 222 V à l’arrivée, que doit-on faire ?
5.4.4
Un générateur alimente une lampe située à 400 m par un câble à deux conducteurs d’une
section de 2,5 mm2 chacun. Le courant fourni par le générateur est de 8 A et la tension à ses
bornes est de 220 V. Sachant que la résistivité du métal qui compose les conducteurs est de
1,8.10-8 Ω.m, calculer la ddp sous laquelle fonctionne la lampe.
5.4.5
On possède une longueur de 1000 m de fil d’argent, et l’on veut connaître sa résistance. On
mesure le diamètre du fil à l’aide d’un palmer et l’on trouve 0,452 mm. Connaissant la
résistivité de l’argent qui est de : 1,6.10-8 Ω.m, quelle est la résistance de ce fil d’argent ?
3. LE COURANT CONTINU
1 Définition
Un courant est dit continu lorsque la valeur de son intensité reste constante dans le temps en
l’absence d’intervention extérieure.
2 Quantité d’électricité
Dans un circuit alimenté par un générateur qui maintient entre ses pôles une différence de potentiel
constante, le courant est constant. Cela signifie que le nombre d’électrons qui traversent, en un
temps « t », un élément quelconque du circuit est proportionnel à « t ». Il faut retenir qu’un courant
constant transporte une quantité d’électricité « Q » proportionnelle à la durée « t » de ce courant.
Le symbole de la quantité d’électricité se note par la lettre « Q »
L’unité de la quantité d’électricité est : le coulomb « C » si t est en seconde ;
l’ampère-heure « Ah » si t est en heure.
Par définition, l’intensité d’un courant électrique constant est donnée par la formule I= Q d’où :
t
Q=It
- Q : en coulomb ( C ), si « t » en seconde.
- Q : en ampère-heure ( Ah ), si « t » en heure.
- I : est toujours en ampère ( A ).
Ainsi l’Ampère-heure est la quantité d’électricité que transporte en 1 heure un courant constant dont
l’intensité est de 1 Ampère. Dans une heure il y a 3600 secondes, donc
1 Ampère-heure=3 600 Coulombs
Exemple : Une batterie d’accumulateurs de 50 Ah correctement chargée peut débiter :
- 50 Ampères pendant 1 heure ou
- 10 Ampères pendant 5 heures ou
- 1 Ampère pendant 50 heures etc...
2.1 Exercices
2.1.1
Un moteur électrique qui alimente un laminoir est traversé par un courant continu de 1500
Ampères pendant 8 heures.
Calculer la quantité d’électricité en coulomb et en ampère-heure
2.1.2
Une batterie d’accumulateurs d’une capacité de 90Ah fournit un courant constant de 8A
pendant 5h15min. Pendant combien de temps pourra-t-elle encore fournir un courant de 9,6A?
2.1.3
Une automobile est équipée d’une batterie de 60 Ah. On sait que les clignotants consomment
4 A, le démarreur 300 A, l’autoradio 2,5 A et le dégivrage 25 A. Pendant combien de temps
peut-on faire fonctionner séparément ces appareils si la voiture est à l’arrêt ?
2.1.4
Soit une batterie d’accumulateurs de 3 000 Ah. Pendant 24 h, elle débite un courant constant
d’une intensité de 20 A; puis pendant 48 h un courant constant d’une intensité de 40A. Quelle
charge reste-t-il dans la batterie ?
2.1.5
On veut faire fonctionner sur le terrain un système d’éclairage consommant un courant d’une
intensité de 5 A pendant 10 h. Quelle est la capacité de la batterie que l’on devra prendre ?
A C
R
I
VAC
VAB G R VCB
maille
B B
La somme algébrique des courants instantanés qui arrivent à un nœud est nulle.
Exemple : Soit le circuit suivant formé d’un générateur et de trois récepteurs :
I3
I1 I4
R R
I2
nœud
G
3.4 Exercices :
3.4.1
Soit le schéma suivant :
U1 U2
A C B
3.4.2
Pour la même branche AB de l’exercice 3.4.1, on relève : U1=-10V et U2=5V.
Calculer la valeur de U.
3.4.3
Dans la portion du montage suivant, on mesure : U1=3V, U3=-5V, U4=-2V.
Calculer U5 et U2.
U1 U4
A D B
U2 U5 U3
E C F
3.4.4
Soit la portion de circuit ci-dessous :
I3
I1
I2 Sachant que I1 = 10 A, I3 = - 3 A, I4 = - 2 A,
I4 Calculer la valeur de I5.
I5
3.4.5
Soit la portion de circuit ci-dessous :
I6
I5 R6
I2 B
A R2
I3
R I4
1 R R
7 3
I1
I7
4 La loi d’Ohm
4.1 Introduction : V
U
I
A
+ Rfixe=10Ω
G : réglable
en tension
-
Figure 11
Le montage de la figure 11 comprend un générateur « G » réglable en tension et une résistance
électrique « R » fixe de 10 Ω. On branche en série un ampèremètre pour mesurer l’intensité (I) du
courant qui traverse la résistance, et un voltmètre pour mesurer la d.d.p. (tension U) à ses bornes.
(voir § « Les appareils de mesures »).
1° mesure : On règle « G » pour obtenir U=10V.
L’ampèremètre indique : 1A.
2° mesure : On règle « G » pour que U=20V.
L’ampèremètre indique alors : 2A.
3° mesure : On règle maintenant « G » pour que U=30V.
L’ampèremètre indique : 3A.
On constate que plus la tension augmente, plus l’intensité du courant augmente. On remarque aussi
que pour les trois mesures le rapport de U sur I est constant et qu’il correspond, dans notre
expérience, à 10 : c’est à dire à la valeur de la résistance.
4.3.1 Expression :
U=RI
Avec : U en volt ( V ), R en ohm ( Ω ), et I en ampère ( A )
4.4 Exercices :
4.4.1
Une résistance de 40 Ω est traversée par un courant de 5 A. Calculer la tension à ses bornes.
4.4.2
On applique aux bornes d’un fer à repasser possédant une résistance de 25Ω une tension de
220V. Quel est le courant absorbé ?
4.4.3
Dans un circuit alimenté en courant continu, on mesure une tension de 30V. Le courant qui
traverse ce circuit est de 5A. Quelle est la résistance de ce circuit ?
4.4.4
On veut connaître la valeur exacte d’une résistance dont le marquage est effacé. Que doit-on
faire si l’on ne possède pas d’ohmmètre de précision ? Faire un schéma, et donner un
exemple.
4.4.5
Un circuit consomme un courant constant de 10 mA sous une tension de 9 V. On ne possède
qu’un générateur de 20 V. On se propose de mettre une résistance en série dans ce circuit pour
qu’il fonctionne normalement. Quel sera la valeur de cette résistance série ? Faire le schéma
correspondant.
5 Association de résistances
Pour certains besoins, on peut associer plusieurs résistances entre elles pour n’en faire qu’une seule.
On peut les associer soit en série, soit en parallèle, soit par une combinaison mixte des deux
associations.
I I
R1 R2 R3 Réq
U = U
R1+R2+R3=R é q
5.1.2 Démonstration :
L’intensité I du courant qui traverse R1, R2, R3, est la même. En appliquant la loi des mailles,
on obtient : U−U1−U2−U3=0 donc : U=U1+U2+U3
Or U1=R1I, U2=R2I et U3=R3I
Donc U=R1I+R2I+R3I d’où U=I(R1+R2+R3)
Puisque U=IR é q (2° schéma)
On à bien : R1+R2+R3=R é q
La résistance équivalente (Réq) de plusieurs résistances branchées en série, est égale à la
somme de ces résistances.
D’où l’expression :
ΣRsérie
R é q =Σ
Nota : Σ = somme
Exemple :
Soit cinq résistances : 1,2 kΩ, 15 Ω, 27 kΩ, 820 Ω et 0,5 Ω branchées en série.
La résistance équivalente est de : 1200+15+27000+820+0,5=29 035,5Ω
I I
I1 I2 I3
R R R R
U U
1 2 3 = U
éq
1 1 1 1
R1 + R2 + R3 = Req
5.2.2 Démonstration :
La tension U aux bornes de R1, R2 et R3 est la même. En appliquant la loi des nœuds, on obtient
:
I−I1−I2−I3=0 donc I=I1+I2+I3
U U U
Or : I1 = ; I2 = ; I3 =
R1 R2 R3
U U U 1 1 1
Donc : I = + + d’où I = U + +
R1 R 2 R3 R1 R 2 R3
U 1 1 1 1
Puisque I = (2° schéma), on a bien + + =
Re q R1 R 2 R3 Re q
1 =ΣR
D’où l’expression : parallèle
Req
Exemple :
Soit trois résistances : 5 Ω, 10 Ω, et 20 Ω branchées en parallèle. La résistance équivalente est de
:
1 1 1 1 4 + 2 +1 7 20
= + + = = donc Re q = = 2,85Ω
Re q 5 10 20 20 20 7
Remarque :
Dans l’exemple ci-dessus, on remarque que la valeur de la résistance équivalente est plus faible
que la valeur de la plus petite des trois résistances. Ce n’est pas un cas particulier. La valeur de la
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Pnia : 821 181 74 99 – Tél. : 02 48 68 74 99 – Fax : 02 48 68 74 59
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Titre du document : Electricité générale
Identification du document : GA03 Ind.: a
R
D’où l’expression :
Re q = avec R valeur d’une résistance et n nombre de résistances.
n
Exemple : Soit cinq résistances de 50 Ω branchées en parallèle.
50
On applique la formule : Re q = = 10Ω
5
5.4 Exercices
5.4.1
Soit le schéma ci-contre :
Calculer : I
20 Ω
- a ) La résistance équivalente du montage. I1 I2
- b ) Le courant I.
- c ) La tension U. U 20 20
12 V
- d ) Les courants I1 et I2. Ω Ω
5.4.2
Soit le montage ci-contre :
I1
18 Ω
Calculer : I2
a ) La résistance équivalente du circuit. 20 30
10 Ω Ω
b ) Les courants I1 et I2. 60 V Ω
5.4.3
Une tension de 43 V est appliquée entre les bornes A et B.
I1 D
2Ω 7Ω
A I B
5Ω C
I2
6Ω
Calculer :
a ) La résistance équivalente entre les bornes A et B.
b ) Les courants I, I1 et I2.
c ) La tension aux bornes de chaque résistance.
5.4.4
29 ) Un générateur de d.d.p U=120V débite dans un circuit comprenant trois résistances en
série. L’une des trois résistances est inconnue.
7,5 Ω 13 Ω ?
U1 U2 U3
120 V
4A
Calculer :
a ) La résistance inconnue.
b ) La d.d.p aux bornes de chaque résistance sachant que I=4A.
5.4.5 R1
I1
Soit le montage suivant : 4Ω
I = 15 A
A B
R2
I2
6Ω
Calculer :
a ) La résistance équivalente entre A et B.
b ) Les courants I1 et I2 sans calculer UAB.
P=UI
P en watt (W) U en volt (V) I en ampère (A)
P=UI
P en watt (W) U en volt (V) I en ampère (A)
Exemples :
1) Une lampe électrique alimentée sous 220 V est parcourue par une intensité de 0,1A. Calculer
la puissance consommée par la lampe.
D’après la formule P = UI, P=220x0,1=22 W.
2) Un radiateur électrique de 1000 W fonctionne sous une tension de 220 V. Calculer l’intensité
du courant qui le traverse.
6.4.1 Formules :
P=RI 2
2
U
De même, à partir de P = UI, on peut remplacer I par . On obtient : P= U
R
R
6.4.2 Les pertes en ligne :
On sait qu’un conducteur électrique, possède une résistance (§ résistance d’un conducteur).
Cette résistance est fonction, en particulier de sa longueur, sa section, et de sa nature. Par
exemple, plus un conducteur (parcouru par un courant électrique) est long, plus il sera le siège
d’une d.d.p à ses bornes. C’est donc une puissance perdue dans le conducteur. On appelle cela
« LES PERTES EN LIGNE ».
6.5 Energie :
L’énergie électrique est une grandeur qui fait intervenir à la fois une puissance et un temps. C’est
la force dépensée en puissance pendant un temps t. L’énergie électrique est proportionnelle à la
puissance électrique et au temps. Le calcul se détermine par la formule :
W=Pt
Le symbole de l’énergie électrique se note par la lettre « W »
L’unité de l’énergie électrique est : - le joule « J » si : t est en seconde.
- le watt-heure « Wh » si : t est en heure.
Il faut retenir que 1 Wh est égal à 3600 J.
Attention : il ne faut pas confondre W symbole de l’énergie et W symbole du watt.
Exemple : Quelle est l’énergie dépensée par une lampe de 100 W qui a fonctionnée pendant
1 heure et 30 mn ?
D’après la formule W = Pt, W =100x1,5=150 Wh
6.6 Exercices :
6.6.1
Un radiateur d’une puissance de 2750 W fonctionne sous une d.d.p de 220 V.
Calculer :
a ) L’intensité du courant qui traverse le radiateur.
b ) L’énergie qu’il a absorbé au bout de 24 h.
6.6.2
Calculer la résistance d’un fer à repasser de 550 W prévu pour fonctionner sous une d.d.p de
220 V.
6.6.3
Une résistance de puissance est marquée 20 Ω - 2880 W.
Calculer :
a) L’intensité du courant qui doit traverser cette résistance.
b) La tension sous laquelle elle doit être alimentée.
c) L’énergie thermique qu’elle fournit en 8 h 30 mn.
6.6.4
Un four électrique alimenté sous 220 V consomme 100 Wh en 6 mn.
Calculer :
a) La puissance électrique consommée par le four.
b) L’intensité du courant qui le traverse.
6.6.5
Une lampe d’éclairage consomme une énergie de 600 Wh en 8 h. La tension à ses bornes est
de 120 V.
Calculer :
a) La puissance de la lampe.
b) L’intensité du courant qui la traverse.
c) La quantité d’électricité consommée.
7 Les générateurs
7.1 Introduction :
Un générateur est un appareil qui produit une énergie électrique à partir d’une énergie :
chimique, mécanique ou solaire.
7.1.2 Symboles :
+ -
Pile ou accumulateur :
Générateur tournant : continu alternatif
G G
P u =UI
Pu en watt, U en volt, I en ampère
P j =rI 2
Pj en watt, r en ohm, I : en ampère
P a =P é t +P m
Pa, Pét et Pm en watt
Cas d’une pile ou d’un accumulateur
Il n’y a pas de perte mécanique. La puissance chimique est entièrement transformée en
puissance électrique totale (Pét), donc
P a =P é t
Pa et Pét en watt
Mais attention! Les pertes par effet joule subsistent.
P t =P m +P j ou P t =P a −P u
7.2.6 Récapitulatif des puissances et pertes dan un générateur :
P u =UI
Pét
Pa
P j =rI 2
Pm
générateur
E E = force électromotrice ( f.e.m )
I r = résistance interne
+ -
r U = ddp aux bornes du générateur
I = intensité du courant
E=U+rI
E en volt, U en volt, r en ohm, I en ampère
Démonstration :
On sait que P é t = P u + P j
2
Or Pu = UI et P j = rI
2
donc P é t = UI + rI = I(U + rI)
U + rI 2
Divisons l’ensemble par I : P é t = I I = U + rI
I
Pét
On note
I =E d’où l’expression suivante E=U+rI
Nota : La chute de tension due à la résistance interne du générateur est : u=rI
7.4.1 Introduction :
Le rendement d’un générateur, c’est le rapport de la puissance fournie par le générateur sur
l’énergie qu’il consomme. Le symbole du rendement est la lettre grecque : « η ». (êta)
Pour un générateur tournant, il y a deux sortes de rendements : le rendement global et le
rendement électrique.
ηg= Pu
Pa
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Titre du document : Electricité générale
Identification du document : GA03 Ind.: a
ηé=
U
E
on peut aussi l’exprimer par ηé = P u
Pét
Remarque : Le rendement est une valeur qui n’a pas d’unité et qui est toujours inférieur à
1. Il peut être exprimé en %. Par exemple : un rendement de 0,95 est égal à un rendement de
95 %.
7.5.1 Introduction :
Pour certains besoins, on peut associer plusieurs générateurs entre eux pour n’en faire qu’un
seul. On peut les associer soit en série, soit en parallèle, soit par une combinaison des deux
associations.
E1 E2 E3
I
+ r1 - + r2 - + r3 -
Figure 13
Sur le schéma de la figure 13, on voit que : U=E1-r1xI+E2-r2xI+E3-r3xI donc
U=E1+E2+E3-(r1+r2+r3)xI
Cette nouvelle forme nous montre que le groupement en série de plusieurs générateur est
équivalent à un générateur qui aurait les caractéristiques suivantes :
Eéq
réq
E é q =E1+E2+E3
U
+ - r é q =r1+r2+r3
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Titre du document : Electricité générale
Identification du document : GA03 Ind.: a
Qéq=Q
Remarques importantes :
- Attention aux branchements des générateurs : la borne + du 1° générateur à la borne - du 2°
générateur etc...
+ r - r
E2 E2
+ r - r
E3
= E3
+ r - r
+ U - + U -
Figure 14
Le schéma de droite qui a été simplifié montre qu’il peut être de nouveau simplifié :
Eéq
réq
U
+ -
Nous venons de montrer schématiquement que le groupement de plusieurs générateurs
branchés en parallèle donne les expressions suivantes :
E é q =E
réq= r
n
La capacité équivalente est égale à la capacité d’un générateur par le nombre de générateurs
en parallèle.
Q é q =Q x n
Remarques importantes :
- Attention aux branchements ! Tous les plus (+) à la même borne (+) et tous les moins (-) à la
même borne (-).
- Dans un montage parallèle la f.e.m reste égale à celle d’un seul générateur.
7.6 Exercices :
7.6.1
Un générateur alimente sous une d.d.p de 120 V, 10 lampes de 60 W - 120 V branchées en
parallèle. La résistance interne du générateur est de 2 Ω.
Calculer :
a) la puissance utile Pu,
b) le courant débité I,
c) la f.e.m. E.
7.6.2
On dispose d’une batterie de capacité Q = 200 Ah, de f.e.m E = 12 V, de résistance interne
r=0,1 Ω. On veut alimenter une lampe de résistance RL = 20 Ω de la manière suivante :
r = 0,1 R
E = 12 V
6V
Calculer :
a) la tension U aux bornes de la batterie,
b) la valeur de R,
c) Sachant qu’on ne peut décharger la batterie totalement ( à moins de 2 Ah ), pendant
combien de temps pourra-t-on faire circuler une intensité de 0,3 A dans le circuit ?
7.6.3
Une batterie d’accumulateurs de secours comporte 65 éléments de 2 V de f.e.m montés en
série. La résistance interne d’un élément est r = 0,01 Ω.
Calculer :
a) la f.e.m. E de la batterie,
b) sa résistance interne r,
c) la ddp U à ses bornes lorsqu’elle débite un courant de 50 A dans une résistance de charge
R,
d) la valeur de la résistance de charge R montée entre ses bornes.
7.6.4
Un générateur de f.e.m E = 24 V et de résistance interne r = 1 Ω alimente deux résistances de
20 Ω et de 30 Ω montées en parallèle.
Calculer :
a) la résistance équivalente Réq aux deux résistances,
b) le courant débité Ι,
c) la ddp U aux bornes des résistances,
d) l’intensité du courant I qui les parcourt.
7.6.5
Une pile de lampe de poche de 4,5V de f.e.m fournit à la lampe un courant de 0,2A sous une
d.d.p de 3,5V.
Calculer :
a) la résistance interne r,
b) la puissance utile,
c) la puissance perdue par effet joule de la pile.
7.6.6
Entre les bornes d’un générateur de f.e.m E = 120 V et de résistance interne = 1,5 Ω,
on monte en parallèle trois résistances : 11 Ω, 22 Ω, 33 Ω.
Calculer :
a) la résistance équivalente aux trois résistances,
b) l’intensité du courant débité par le générateur,
c) la d.d.p à ses bornes,
d) l’intensité qui traverse chaque résistance.
7.6.7
Une génératrice à courant continu débite un courant d’intensité I = 260 A sous une ddp
U=560 V. Sa résistance interne r=0,1 Ω et son rendement global est ηg=91 %.
Calculer :
a) la puissance utile de la génératrice,
b) la puissance qu’elle absorbe,
c) sa f.e.m,
d) son rendement électrique.
7.6.8
Un générateur absorbe une puissance Pa=4kW lorsqu’il débite un courant I=25A sous une
d.d.p de 130V. Sachant que sa résistance interne r=0,3Ω.
Calculer :
a) Les pertes par effet joule.
b) La puissance utile du générateur.
c) Le rendement global et le rendement électrique du générateur.
8 Les récepteurs
8.1 Introduction :
8.1.1 Définition :
Un récepteur est un appareil qui absorbe de l’énergie électrique et qui la restitue en majeure
partie sous une forme quelconque (mécanique, chimique, …). Un récepteur se trouve, de ce
fait, doté d’une force contre-électromotrice.
8.1.3 Symboles :
Résistance : Accumulateur : + -
Moteur :
M
8.2 Puissances mises en jeu dans un récepteur :
L’expression de la puissance absorbée par un récepteur qui est branché sous une tension U et
parcouru par un courant I est :
P a =UI
Pa en watt U en volt I en ampère
P j =r′I 2
Pj en watt r’ en ohm I en ampère
Dans un récepteur thermique, toute l’énergie est transformée sous forme calorifique, donc
2
P a = P j = r ′I d’où r’ est la résistance interne du récepteur.
P é u =P a −P j
Péu en watt Pa en watt Pj en watt
P u =P é u −P m
8.2.6 Pertes totales :
Les pertes totales (Pt) sont égales aux pertes électriques (pertes par effet Joule), plus les
pertes mécaniques. Donc :
P t =P j +P m ou P t =P a −P u
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Titre du document : Electricité générale
Identification du document : GA03 Ind.: a
Pu
P a =UI Peu
Pm
P j =rI 2
η = Pu
g
Pa
8.3.2 Le rendement électrique :
ηé= Peu
Pa
Cas d’un moteur :
Pu est la puissance mécanique récupérée en bout d’arbre.
Cas d’un accumulateur :
La puissance électrique est entièrement transformée en puissance chimique. Il n’y a pas de
puissance mécanique donc : Pm=0 d’où Pu=Péu.
Peu
E′=U−r′I et E′= I
Nota : La chute de tension due à la résistance interne d’un récepteur est : u’ = r’ . I
I
Appliquons la loi des mailles au circuit :
ΣU =0 soit E − rI − r ′I − E ′=0
r r’
U
donc E − E ′− I(r + r ′)=0
E−E′
D’où I=
r+r′
E’
E
Remarque : Si E = E ′, il n’yRécepteur
Générateur a aucun courant dans le circuit.
8.6 Exercices :
8.6.1
Un moteur absorbe un courant de 8A sous 220V. Les pertes par effet joule sont de 128W.
Calculer :
a ) la résistance interne du moteur,
b ) la chute de tension due à la résistance interne,
c ) la puissance absorbée,
d ) la puissance utile (on suppose les pertes mécaniques nulles),
e ) le rendement global.
8.6.2
Un moteur de f.c.e.m E’=80V et de résistance interne r’=1,5Ω est branché sous une tension de
110V. Calculer :
a ) le courant qui le traverse,
b ) déterminer la d.d.p à lui appliquer pour avoir Ι=12A.
8.6.3
8.6.4
Un moteur a une puissance Pu = 8096 W et fonctionne sous une d.d.p de 220 V. Son
rendement global est ηg = 0,80. Calculer :
a ) la puissance absorbée,
b ) l’intensité du courant qui le traverse,
c ) l’énergie perdue par heure de fonctionnement,
d ) la résistance interne, si toutes les pertes se font par effet joule.
8.6.5
Un moteur est alimenté par un générateur de la manière suivante :
E, r M E’, r’
8.6.6
Une ligne de 50m de longueur alimente en parallèle un radiateur de résistance R=48,4Ω
consommant une puissance P=1kW et un moteur à courant continu qui absorbe 3,4kW.
I
U1
50 m M R U2
Calculer :
a ) U2,
b ) I,
c ) la résistance de la ligne, sachant qu’elle est constituée par du fil de cuivre de 3,2 mm2 de
section (ρ=1,8.10-8Ω.m),
d ) U1,
e ) les pertes par effet joule dans la ligne,
f ) la puissance fournie par le générateur.
1 Le voltmètre
Le voltmètre permet de mesurer une tension électrique (d.d.p). Il faut que le circuit ou la portion
de circuit à mesurer soit alimenté. Il peut mesurer une tension continue ou alternative, suivant
son régime d’utilisation. Le voltmètre possède une très grande résistance interne.
Son symbole est le suivant :
V
1.1 Branchement :
UN VOLTMETRE SE BRANCHE TOUJOURS EN PARALLELE sur le ou les éléments à
mesurer.
+ -
V
I I Le voltmètre est branché en parallèle sur R2
+
R2 -
pour mesurer la valeur de la tension (d.d.p) à
+
ses bornes.
G R1
-
2 L’ampèremètre
L’ampèremètre permet de mesurer l’intensité d’un courant électrique. Il faut que le circuit ou la
portion de circuit soit alimenté. Il peut mesurer l’intensité d’un courant continu ou alternatif,
suivant son régime d’utilisation. L’ampèremètre possède une très faible résistance interne. Son
symbole est le suivant :
A
2.1 Branchement :
UN AMPEREMETRE SE BRANCHE TOUJOURS EN SERIE dans la branche à mesurer.
I + - I
R2 A
+
L’ampèremètre est branché en série pour
G R1
- mesurer la valeur de l’intensité du courant
I qui parcourt la branche de ce circuit.
Règles importantes à respecter :
- ATTENTION AU REGIME D’UTILISATION : courant continu ou alternatif.
- ATTENTION A LA POLARITE dans le cas de l’intensité d’un courant continu.
- ATTENTION AU CALIBRE : commencer toujours la mesure par le calibre le plus élevé. Si
l’on doit changer de calibre, il faut absolument mettre à chaque fois le circuit hors tension,
car l’ampèremètre peut être traversé par une intensité de courant importante.
- ATTENTION AU CIRCUIT SOUS TENSION : avant de déconnecter le conducteur
électrique pour insérer l’ampèremètre, il faut veiller à ce que le circuit à contrôler soit hors
tension.
3 L’ohmmètre
L’ohmmètre permet de mesurer la résistance électrique de tous les corps métalliques, comme
tous les types de résistances, les bobines, les inductances,... etc. Il permet aussi de contrôler la
continuité d’un circuit, de vérifier sommairement quelques composants, etc. L’ohmmètre
possède une technologie interne qui n’influence pas particulièrement la mesure. Il est alimenté
par une pile interne, et pour certains, il est nécessaire de procéder au tarage à zéro à chaque
changement de calibre. Son symbole est le suivant :
Ω
Règles importantes à respecter :
- NE JAMAIS MESURER un élément d’un circuit SOUS TENSION.
- Pour mesurer la résistance d’un composant sur un circuit, il faut absolument débrancher au
moins une patte de ce composant.
4 Les multimètres
4.1 Les multimètres analogiques à aiguille :
Les appareils à aiguille sont de moins en moins courant. Toutefois, rendant encore de bons
services, on les trouve sous forme de multimètres. Leur précision dépend beaucoup de l’œil
humain et se résume à un ordre de grandeur. Le principe général de la variation de l’aiguille est
fonction du courant électrique qui traverse un cadre mobile placé dans un champ magnétique.
Ces appareils sont dits analogiques, car ils transmettent les mesures sous la forme de variations
continues d’une grandeur physique.
4.1.1 Description :
Un appareil à aiguille se compose, pour les plus récents, de :
- Un cadran avec plusieurs échelles graduées :
- Une en noir pour les mesures en courant continu,
- La deuxième en rouge pour les mesures en courant alternatif,
- La troisième en vert pour la mesure en ohmmètre..
- Un ou deux commutateurs permettant de sélectionner les fonctions voltmètre, ampèremètre,
en continu ou en alternatif, la fonction ohmmètre, le contrôle de diodes...
- Plusieurs bornes de branchement repérées suivant les fonctions, dont une (noire) marquée
« commun » pour la masse.
- Une vis de remise à zéro de l’aiguille.
- Un bouton permettant le tarage à zéro en position ohmmètre.
4.1.2 Lecture :
La valeur de la mesure est fonction du calibre utilisé et de la lecture de l’aiguille sur le cadran.
Par exemple pour la mesure d’une tension, si l’on est sur le calibre 15 V, il suffit de lire sur
l’échelle correspondante la position de l’aiguille. Attention, l’échelle peut être graduée
« 150 »; si l’aiguille est positionnée sur 120 la valeur de la mesure est de 12 V.
(15x120)/150=12V
La valeur cherchée est donc déterminée par la formule suivante :
Calibre × Lecture
Echelle
Règles d’utilisation à respecter :
- Un appareil à aiguille est fragile ! ( aiguille tordue = appareil HS )
- Il y a risque de détérioration si certaines règles ne sont pas respectées.
- Avant toute mesure, il faut s’assurer que :
- le ou les commutateurs soient sur la bonne position : Fonction et Calibre (commencer
toujours par le calibre le plus élevé).
- le branchement est dans le bon sens du courant. Si l’appareil est branché dans le
mauvais sens du courant, l’aiguille part en butée dans le sens inverse.
4.2.1 Description :
Un multimètre numérique se compose en général de :
- un afficheur à cristaux liquides ( LCD ) de 4 chiffres,
- un commutateur rotatif permettant de sélectionner la fonction et le calibre désirés (jusqu’à
plusieurs dizaines de calibres différents),
- une borne (couleur suivant le constructeur) marquée « COM » (commun) pour la masse,
- une ou plusieurs bornes repérées suivant les fonctions.
5. NOTIONS D’ELECTROMAGNETISME
Le passage d’un courant électrique dans un conducteur a un effet magnétique (cf. paragraphe Effets
du courant électrique). Ce phénomène physique, constaté en 1819 par le physicien danois Oersted, a
de nombreuses applications, en particulier pour les moteurs et les générateurs électriques appelés
machines tournantes. Dès 1820, Ampère, commença à édifier la théorie de l’électromagnétisme
mais ce n’est qu’en 1873 que le physicien James Clerk Maxwell énonça les lois générales de
l’électromagnétisme.
1 Les aimants
Ce sont des corps capables d’attirer certains métaux tels que le fer, le nickel, le cobalt. Ainsi, si
nous approchons une barre de fer, d'acier ou de cobalt d'un aimant, ce dernier l’attire. Les métaux
attirés par un aimant sont appelés matériaux magnétiques. Nous remarquons aussi que l’attraction
exercée par l’aimant est plus ou moins forte en fonction de sa taille et de sa constitution.
Aimant Fer
Approchons maintenant une barre de cuivre, d'aluminium ou de plastique d'un aimant. Il n'y a
aucune interaction entre l'aimant et la barre. Ces matériaux qui ne sont pas influencés par un aimant
sont dits amagnétiques. On remarque aussi qu’un matériau amagnétique peut être un conducteur
électrique.
Aimant Cuivre
1.2 Propriétés :
Sud géographique
1 2
Si on approche le pôle Sud de l’aiguille 1 du pôle Nord de l’aiguille 2. Il y a ATTRACTION.
1 2
Conclusion : 2 pôles de mêmes noms se repoussent et 2 pôles de noms contraires s'attirent.
2 Le champ magnétique
Les expériences décrites précédemment montre qu'un aimant influe sur l’espace autour de lui. De
plus cette influence est plus ou moins importante et suivant une certaine orientation. Afin de
formaliser toutes ces caractéristiques, les physiciens les représentent par un ensemble de vecteurs
généralement notés « B Å ». Cet ensemble est appelé champ magnétique. L’orientation du champ
magnétique, en un point, est donnée par le sens du vecteur et son intensité est donnée par la norme
du vecteur.
Å
B
SUD NORD
Å
B
SUD NORD
SUD NORD
3 Le ferromagnétisme
3.1 Expérience :
Alimentons une bobine sous une tension
continue. Plaçons une boussole dans l'axe de
cette bobine. Alimentation continue
3.2 Constatations :
• Une bobine traversée par un courant se comporte comme un aimant, elle est le siège d'un
champ magnétique, ce champ dépend :
- Du sens du courant ;
- Du sens de l'enroulement ;
- De la valeur du courant ;
- Du nombre de spires de la bobine.
• Un noyau magnétique placé dans une bobine traversée par un courant accentue et canalise le
champ magnétique.
• L'intensité du champ magnétique dépend du milieu dans lequel il se propage.
3.3 Applications :
Ces phénomènes physiques trouvent leurs applications dans les électro-aimants, les relais.
4 Force électromagnétique
4.1 Expérience :
Une tige conductrice est placée perpendiculairement sur deux rails alimentés par une tension
continue. La tige est soumise au champ magnétique d'un aimant en U. Le système est branché
comme suit.
SUD
Å
B
I
NORD
SUD
NORD
NORD
SUD
4.2 Constatations :
Nous constatons que, sous l'effet conjugué d'un courant et d'un champ magnétique, la tige se
déplace. Elle est soumise à une force électromagnétique (Effet Moteur).
Le sens de la force électromagnétique est fonction :
- Du sens de courant ;
- Du sens du champ magnétique.
L'amplitude du déplacement et la vitesse de déplacement du barreau sont fonction :
- De la valeur du courant ;
- De la valeur du champ magnétique.
Si on inverse simultanément le sens du champ magnétique et le sens du courant il n'y a pas de
modification du sens de déplacement du barreau.
Nord
—
4.3 Applications :
Ce phénomène permet de transformer une énergie électrique en énergie mécanique. Il est donc
appliquer dans les moteurs électriques et pour les haut-parleurs.
5 Induction électromagnétique
5.1 Expérience :
Une bobine de fil de cuivre recouvert d’un vernis isolant est reliée à un ampèremètre. Si nous
approchons une des faces d'un aimant de cette bobine, l'ampèremètre dévie.
Sud Nord
0
– +
A
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Si maintenant nous éloignons l'aimant de cette bobine, l'ampèremètre dévie en sens inverse.
Sud Nord
0
– +
A
Remarques :
- S’il n'y a aucun mouvement entre la bobine et l'aimant l'ampèremètre ne dévie pas ;
- Une inversion des pôles de l'aimant entraîne l'inversion du sens du courant ;
- Si le champ magnétique est parallèle au sens de déplacement, il n’y a pas de courant induit.
5.2 Constatations :
Lorsqu’un conducteur se déplace dans un champ magnétique, un courant apparaît dans le
conducteur : on parle de courant induit. Le sens du courant est fonction du sens de déplacement
et de l'orientation du champ magnétique.
La valeur du courant induit dans la bobine est fonction :
- De la vitesse de variation du champ magnétique (déplacement de l'aimant) ;
- De la valeur du champ magnétique.
Nord
+
Index pour le déplacement
-
Majeur pour le sens du courant
induit (+ vers -)
5.3 Applications :
Ce phénomène permet de traduire un mouvement en un courant électrique. Il sert donc de
principe de base pour les alternateurs, dynamos, microphones.
6. MACHINES TOURNANTES
1 Description
Dans une machine à courant continu, on distingue deux parties principales :
- l’une fixe, appelée STATOR, est un électro-aimant qui joue le rôle d’INDUCTEUR ;
- l’autre mobile autour d’un axe, appelé ROTOR, qui joue le rôle d’INDUIT.
Stator
Balais
N S
Entrefer
Pôle
Collecteur
Rotor
1.1 L’inducteur :
L’inducteur est constitué d’une carcasse, de deux pôles et de deux bobines inductrices.
1.1.1 La carcasse :
La carcasse de la machine est en fonte ou en acier moulé. Elle supporte toutes les parties fixes de
la machine.
Å
B
N S
1.2 L’induit :
1.2.1 Parties mécaniques :
L’induit tourne dans le champ magnétique fixe créé par l’inducteur. Sur la périphérie de
l’induit, on a découpé des encoches dans lesquelles se logent les spires en fil de cuivre
recouvert d’un vernis isolant. Le diamètre extérieur de l’induit est très légèrement inférieur au
diamètre intérieur de l’inducteur. Cet espace est appelé entrefer.
Fil de connexion
Balai Spire
Lames
Arbre
INDUIT
Collecteur
2 Fonctionnement en génératrice
2.1 Existence d’un courant induit :
Considérons une spire placée sur
Sens de rotation
l’induit en rotation.
Rotor
Le conducteur qui forme la spire est
Å
B
en mouvement dans un champ
magnétique représenté par le vecteur A A
Å. Il y a donc apparition d’un courant N S
B
induit I (cf. paragraphe induction I
électromagnétique) dont le sens est
donné par la règle des trois doigts de
la main gauche.
A-A
Collecteur
2.2 Rôles des balais et du collecteur :
Le courant induit, passe par les Balai
balais qui frottent sur le collecteur,
au moment du passage de la spire
dans le plan de coupe A-A (cf. Å
B
figure ci-contre). Ce courant est à
Spire
l’origine de la force électromotrice e
mesurée aux bornes des balais. I
I
Lorsque la spire en rotation quitte le
plan A-A, elle n’est plus en contact
avec les balais. La fem diminue et
s’annule lorsque la spire est
perpendiculaire au plan A-A.
Figure 19 : Vu de coté et de dessus en
coupe du rotor
On peut tracé l’allure de la courbe représentant la fem e en fonction de la position de la spire par
rapport au plan A-A.
Spire dans le plan A-A
e
e
E
e e1
Nombre de tour du rotor
1 1 3 1
4 2 4
I i
Source
F.e.m. G extérieure
I F.e.m. G
G
Les bobines inductrices sont branchées en Les bobines inductrices sont branchées en
série avec l’induit. parallèle sur l’induit.
Excitation compound
I i
F.e.m. G
3 Fonctionnement en moteur
3.1 Principe :
Les bobines inductrices, parcourues par un
courant, sont le siège d’un champ magnétique(Cf.
paragraphe le ferromagnétisme). Les spires placées
sur le rotor sont alimentées par un courant Rotor
continu lorsqu’elles sont dans le plan des ballais.
Å Å
B
Comme elles sont dans le champ magnétique créé F
par les bobines inductrices, elles sont soumise à
Å dont le sens est N S
une force électromagnétique F
donné par la règle des trois doigts de la main I
droite (Cf. paragraphe force électromagnétique). Å
F
Chaque conducteur de la spire est soumis à une
force de même valeur mais de sens opposé. On
dit alors que la spire est soumise à un couple de
forces.
Figure 22 : Vu de coté du rotor
L’augmentation du nombre de spires par encoche, permet d’augmenter la force appliquée sur le
rotor, donc la puissance.
L’augmentation du nombre d’encoches placées autour du rotor, permet une rotation plus souple
et sans saccade.
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3.3 Excitation :
Les moteurs à courant continu présentent les mêmes modes d’excitation que les génératrices à
courant continu :
- Excitation série ;
- Excitation shunt (parallèle) ;
- Excitation compound (série parallèle).
Nota : Le moteur à excitation série est utilisé comme démarreur sur tous les véhicule. Il présente
l’avantage d’avoir un couple est maximum lorsque sa vitesse de rotation est nulle. Mais
attention, ce moteur à pour inconvénient de s’emballer à vide.
4 Exercices
4.1.1
a ) Quelles sont les parties principales qui composent une machine à courant continu?
b ) Faire le schéma de principe d’une machine à courant continu.
c ) Donner le rôle de chaque élément constituant les parties principales d’une machine C.C.
4.1.2
Expliquer comment apparaît une f.e.m. induite aux bornes de l’induit lorsque la machine à courant
continu est utilisée en génératrice.
4.1.3
Faire le schéma d’une génératrice à excitation shunt.
4.1.4
Une génératrice possède une f.e.m. E = 220 V et débite 40 A. Calculer :
a ) La puissance électrique totale Pét.
4.1.5
a) Expliquer comment apparaît une force électromagnétique sur les conducteurs de l’induit lorsque
la machine à courant continu est utilisé en moteur.
b) Quel est le rôle du collecteur dans le fonctionnement d’une machine à courant continu utilisée en
moteur ?
4.1.6
Faire le schéma d’un moteur à excitation série. Citer le principal avantage et le principal
inconvénient de ce type de moteur.
7. ELECTRONIQUE
1 Les condensateurs
1.1 Définition :
Un condensateur est un dipôle qui à pour caractéristique de base de stocker une charge
électrique. Il est constitué de deux conducteurs dont les surfaces en regard sont parallèles et
séparées par un isolant. Ces deux conducteurs sont appelés les armatures et l’isolant est appelé
diélectrique. Chacune des armatures conserve une charge électrique ± q .
Armatures
Diélectrique
1.2.1 La capacité :
Un condensateur est caractérisé par sa capacité (Notée C). C exprime la faculté pour un
condensateur de conserver une charge électrique q sous une différence de potentielle U
1.2.3 La polarité :
Certains types de condensateurs sont polarisés. Lors de leur branchement, il est impératif de
respecter leur polarité sous peine de destruction.
Les autres condensateurs, dits non polarisés, peuvent être branchés dans m’importe quel
sens.
R
C
E
I
E E
R
0 t t
RC RC
On constate que :
- la charge du condensateur n’est pas instantanée ;
- le temps de charge est fonction des valeurs de C et de R
- le condensateur est chargé au bout d’un temps égale à 5RC.
Remarque : RC (souvent noté τ) est appelée constante de temps ou temps de relaxation du
circuit. Sa valeur est de l’ordre de la milliseconde. Par exemple une résistance de 1kΩ et un
condensateur de 1µF, RC est égale à 1ms.
R
C
I
De la manière que précédemment, on observe l’évolution de la tension aux bornes du
condensateur et de celle du courant dans le circuit.
I
UC
E
E
R
0 t t
RC RC
U1 U2 U3
C1 C2 C3
1 =Σ 1
Céq Csérie
C1 C2 C3
U
C é q =C 1+C 2+C 3
La mesure de chaque capacité, considérée séparément, puis celle de l’association montre qu’une
batterie de condensateurs associés en parallèle équivaut à un condensateur unique dont la
capacité Céq est égale à la somme des capacités des condensateurs associés.
D’où la formule :
ΣC p a r a l l è l e
C é q =Σ
Remarque : la tension de charge U est supportée par chaque condensateur monté en paralléle.
La tension de charge U devra donc être, au plus, égale à la plus faible des tensions de service des
condensateurs associés.
1.5 Exercices :
1.5.1
On branche n condensateurs de même capacité C en parallèle. Quelle est la capacité de ce
nouveau condensateur ? Faire l’application numérique avec n=10 et C=10µF.
1.5.2
On réalise une batterie de n condensateurs de même capacité C montés en série. Quelle est la
capacité de cette batterie de condensateurs ? Faire l’application numérique avec n=7 et
C=100µF.
1.5.3
Soit le montage suivant :
C1 = 1 µF, TS = 50 V
A C2 = 4,7 µF, TS = 25 V
C3 = 0,1 µF, TS = 100 V
C1 C2 C3 C4 U C4 = 2,2 µF, TS = 12 V
B
1.5.4
Soit le montage suivant :
C1 C2 C3 C4
A B
C1 = 10 µF
C2 = 4,7 µF
C3 = 1 µF
U
C4 = 22 µF
1.5.5
Un condensateur de capacité C1=2 µF est connecté en série avec une batterie de 10
condensateurs identiques de 0,1 µF groupés en parallèle. Calculer la capacité de l’association
ainsi réalisée.
1.5.6
Soit le montage suivant : C5
C1 = 10 µF
C2 C2 = 220 nF
C3 = 68 nF
C4 = 330 nF
C5 = 6,8 µF
C1 C3 C6 C7 C6 = 470 nF
A B
C7 = 22 µF
C4
2 Les diodes
2.1 Les diodes simples :
2.1.1 Définition :
La diode simple, aussi appelée diode à jonction, est un composant électronique bipolaire polarisé.
2.1.2 Symbole :
Anode Cathode
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2.1.3 Fonctionnement :
U
La diode autorise le passage du courant I dans le sens anode vers cathode. Ainsi, pour une
diode idéale, la différence de potentiels U est de 0 V, quelle que soit la valeur du courant I tant
que celui-ci est positif. La diode est alors dite passante. En réalité, U est de l'ordre de 0,6 V.
Cette tension, notée Vd, est appelée tension directe.
La diode interdit le passage du courant dans le sens cathode vers anode. Elle est alors non
passante.
Ce fonctionnement peut être résumé de la manière suivante pour une diode simple idéale :
- Soit U ≤ 0 alors I=0
- Soit U=0 alors I ≥ 0
Il se traduit sur un graphique de la façon suivante :
I
I
U U
Vd
Caractéristique d’une diode simple idéale Caractéristique d’une diode simple réelle
Redressement :
Tension alternative monophasée mono alternance
UG
t
G UG R UR
UR
t
+ UG t
G UG R UR
UR t
–
Ph 1
Ph 2 UR
R
Ph 3
UG
Phase 1
Phase 2
t
Phase 3
UR
Montage à 2 allures :
Allure 1 : Lorsque l'interrupteur est en position fermée, la diode est court-circuitée, le récepteur est
alimenté par la tension alternative du générateur
Allure 2 : Lorsque l'interrupteur est en position ouverte, la diode ne laisse passer que l'alternance positive,
le récepteur est alimenté par une tension alternative redressée mono alternance.
Marche Allure 1
Arrêt Allure 2
G R UR
"Roue libre"
Protection à l'ouverture des organes de commande de circuits selfiques.
+ +
– –
Commande de bobine Commande de relais
Aiguillage :
+ –
M1
Cde M1
R
Cde R
M2
Cde M2
Test voyants
+
OU
R UR
Fonctions logiques :
Fonction OU
Ug1 et Ug2 peuvent prendre 2 valeurs :
- 0
(absence de tension) ;
- 1
(présence de tension). Ug 1
Ug 2 UL
Si au moins une des 2 entrées prend la valeur
1, la lampe s'allume.
Fonction ET +
Ug1 et Ug2 peuvent prendre 2 valeurs :
- 0 (absence de tension) ;
- 1 (présence de tension). R
Si les 2 entrées prennent la valeur 1, la sortie
Us est à la valeur 1,
si une des entrées est à la valeur 0, la sortie
Us est à 0.
Ug 1 Ug 2 Us
–
2.2 Les diodes électroluminescentes :
2.2.1 Définition :
La diode électroluminescente est une diode simple qui émet de la lumière lorsqu’elle est passante. La
lumière émise est visible ou invisible. Les diodes électroluminescentes sont aussi appelées en français
DEL (Diode ElectroLuminescente) ou LED en anglais.
2.2.2 Symbole :
Anode Cathode
2.2.3 Présentation :
Il existe 2 diamètres du corps de cette diode
2mm
Repérage cathode
4 mm
2.2.4 Fonctionnement :
Le fonctionnement des DEL est identique à celui des diodes simples. Lorsqu’une DEL est passante, la
tension directe est de l'ordre de 2 V.
La DEL est toujours associée à une résistance en série pour limiter le courant. La résistance sera calculée
en fonction de la tension d'alimentation et du courant direct maximal autorisé.
2.3.1 Définition :
C'est un composant électronique bipolaire polarisé.
Anode
2.3.3 Fonctionnement :
U
I
Lorsque le courant I est positif (courant dans le sens anode vers cathode), il peut traverser la
diode Zéner. Pour une diode idéale, la différence de potentiels U est alors de 0 V, quelle que
soit la valeur du courant I. La diode Zéner est alors dite passante. En réalité, U est de l'ordre
de 0,6 V. Cette tension, souvent notée Vdz, est appelée tension directe.
Lorsque U est négatif, la diode Zéner interdit le passage du courant jusqu’à ce que U atteigne
la valeur de la tension de claquage (cette tension, notée Vz, est une caractéristique la diode).
Lorsque U atteint la tension de claquage, la diode autorise à nouveau le passage du courant.
-Vz U
U
Vdz=0,6 V
Figure 23 : Figure 24 :
Caractéristique d’une diode Zéner idéale Caractéristique d’une diode Zéner réelle
Remarque : Le fonctionnement de la diode Zéner dans le sens passant est identique à celui de
la diode simple. Une diode Zéner s'emploie rarement dans cette configuration.
Stabilisation :
La diode Zéner associée à une résistance montée en série permet de stabiliser la tension Vz à
ses bornes.
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Exemple :
On désire alimenter un récepteur qui fonctionne sous une tension maximale de 6 Volts. On
dispose d'un générateur de tension Ug pouvant varier de 12 à 14 Volts (batterie). On réalise le
montage suivant :
UR1
IR
R1
UR R
Ug Uz
Iz
–
2.4 Vérification des diodes
Multimètre + +
position position
– –
Multimètre +
position
2.5 Exercices :
Ug1 D1
K1
2.5.1 - +
Ug1 = Ug2 Récepteur
D2 Rc
Ug2 K2
- +
2.5.2
2.5.3
Caractéristique de la diode Zèner : Id
A B
Id max=100 mA, Vdz=3,9 V R
2.5.4
Reprendre l’exercice précédent avec Idmax=100 mA, Vdz=15 V, Id=80 mA si Ue=30 V
2.5.5
Données :
R1=100Ω, R2=500Ω, R3=500Ω, RV=10kΩ, Vz=5V, Pdzmax=500mW
Us
+12 V 0V
R1 R2 RV R3
I1 I2
A B
Idz
Udz
3 Le transitor bipolaire
3.1 Définition :
Composant électronique de type semi-conducteur, le transistor bipolaire est une association de
deux jonctions P-N. Deux cas sont possibles :
- Une région N est intercalée entre deux régions P ;
- Une région P est intercalée entre deux régions N.
Les deux jonctions prises séparément fonctionnement comme deux diodes mais l’ensemble a un
comportement totalement différent.
3.1.1 Symboles :
C C
B B
E
NPN PNP E
3.1.2 Boitiers :
Parmi la grande variété de boîtiers de transistor, voici quelques exemples :
Le collecteur est relié au boîtier
Emetteur
Base
3.2 Caractéristiques
L'étude se limitera à la fonction commutation avec un transistor du type NPN.
Ie=0 e
0 alim
3.3.3 Applications :
Le transistor en commutation, permet de commuter des puissances importantes avec un
courant de base faible
- Interfaces Entrée/Sortie
- Allumage transistorisé
- Logique
b b
e e
Transistor NPN Transistor PNP
3.6 Exercices :
3.6.1
Données : Ug1=5V,
Rb Rc
Ug2=24V,
+ IRb Ic +
Re=0,1Ω, Ib
Ug1 Ug2
Rb+Rp=500Ω, - -
URe sat=0,5V, Vbe
Rp
Vbe sat=0,7V, Re URe
Ib négligeable
3.6.2
Transistor en commutation Rc
Données :
Ic +
Ug1=5V
Ib Ug2
Ug2=24V Rb -
Rc=48Ω Vbe
+
Ib=5mA Ug1
-
Vbe sat=0,6V
1 Le courant électrique
1.1 La différence de potentiel
230 V 214 V
8A
220 V G U?
Pour calculer la tension U (ou ddp) aux bornes de la lampe, il faut d’abord connaître la
résistance totale de la ligne. Pour cela, on applique la formule : R=ρ.L/S.
Donc R=1,8.10-8x[(400x2)/2,5.10-6].
Nota : Pourquoi 400x2 ? Car il y a 2 conducteurs ( aller et retour ).
D’où R = 1,8.10-8 x ( 8.102 / 2,5.10-6 ) = 1,8.10-8 x 3,2.108 = 5,76 Ω.
Il faut maintenant calculer la chute de tension en ligne (pertes en ligne). Pour cela on applique
la loi d’ohm : U=R.I=5,76x8=46,08 V.
La lampe fonctionne donc sous une tension U=220-46,08=173,92V.
2 Le courant continu
2.1 Quantité d’électricité
Il faut appliquer la loi des nœuds. Puisque I1 arrive au nœud, que I3, I4 et I5 en repartent, on a
donc : I1-I3-I4-I5=0.
On en déduit : I5=I1-I3-I4 d’où: I5=10-(-3)-(-2)=15 A.
Pour trouver la tension (d.d.p.) aux bornes de la résistance R, il suffit d’appliquer la formule
U=R.I d’où U=40x5=200V.
A R= ?
- +
On alimente la résistance par une source d’électricité de quelques volts (pile de 4,5 à 12 V par
exemple). On branche un ampèremètre en série et un voltmètre en parallèle sur la résistance.
Il suffit de prendre les mesures correspondantes à I et U et de calculer R d’après la formule
R=U/I.
Exemple :
On lit I = 5 mA et U = 8,9 V. Donc R=8,9/5.10-3=1780 Ω soit 1,780 kΩ.
20 V G 9V Circuit
On sait que le circuit consomme 10 mA sous une tension de 9 V. Le générateur qui peut être
un accumulateur quelconque délivre 20 V. Donc la chute de tension UR aux bornes de la
résistance sera de 20-9=11V.
Il suffit d’appliquer la loi d’ohm : U=R.Ι d’où R=U/I.
Donc R série=11/0,01=1100Ω=1,1kΩ.
Soit Réq = 20 + 10 = 30 Ω.
b ) Le courant total I= U/Req=12/30= 0,4 A.
c ) Pour calculer la tension U, on applique de nouveau la loi d’ohm :
U = R1 . I = 10 x 0,4 = 4 V.
d ) Les courants I1 et I2 sont identiques car ils traversent des résistances égales. Donc
I1=I2=I/2=0,2 A.
10 20 30
U Ω Ω Ω
Pour calculer la résistance Réq1 (les résistances étant en parallèle) on applique l’expression
suivante : Réq=(R1xR2)/(R1+R2)
Donc Réq1=(30x20)/(30+20)=600/50=12 Ω.
2° étape : calcul de Réq2 :
Réq2
18 Ω
10 12
U Ω Ω
Pour calculer la résistance Réq2 (les résistances étant en série) il faut les additionner.
Donc Réq2 =18+12= 30 Ω.
3° étape : calcul de la résistance équivalente Réq du montage :
Réq
10 30
U Ω Ω
Pour calculer la résistance Réq (les résistances étant en parallèle) on applique l’expression
suivante : Réq = ( R1 x R2 ) / ( R1 + R2 )
Donc Réq = ( 30 x 10 ) / ( 30 + 10 ) = 300 / 40 = 7,5 Ω.
b ) Pour calculer les courants I1 et I2, il suffit d’appliquer la loi d’ohm :
U = Req2 . I1 donc I1 = U / Req2 = 60 / 30 = 2 A
U = R . I2 donc I2 = U / R = 60 / 10 = 6 A.
5Ω C
A B
6Ω
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Réq1 = 2 + 7 = 9 Ω..
2° étape : calcul de Réq2 :
9Ω
5Ω C
A B
6Ω Réq2
Pour calculer la résistance Réq2 (les résistances étant en parallèle) on applique l’expression
suivante : Réq = ( R1 x R2 ) / ( R1 + R2 )
Donc : Réq2 = ( 9 x 6 ) / ( 9 + 6 ) = 54 / 15 = 3,6 Ω..
3° étape : calcul de la résistance équivalente Réq du montage entre A et B :
C
5Ω 3,6 Ω
A B
r=2Ω
U = 120 V 10 x 60 W
E
r = 0,1 Ω
U UL = 6 V
E = 12 V
a ) Pour calculer la tension U aux bornes de la batterie, il faut d’abord calculer le courant I
absorbé par la lampe : I=UL/RL=6/20= 0,3 A.
Pour calculer U, on applique la formule :
E=U+r.I ⇒ U=E-r.I=12-(0,1x0,3)= 11,97 V.
b ) Pour calculer R, il faut appliquer la loi des mailles au circuit : U-R.I-UL= 0.
⇒ R.I=U-UL ⇒ R=(U-UL)/I=(11,97-6)/0,3= 19,9 Ω.
c ) Sachant que le restant de charge de la batterie ne doit pas être inférieur à 2 Ah, on en
déduit donc que Q=200-2=198 Ah.
Le temps de décharge sera donc Q=I.t ⇒ t=Q/I=198/0,3= 660 h.
r total
U R
E total
a ) r=5Ω.
b ) Pu=0,7W.
c ) Pj=0,2W.
r = 0,1 Ω
U = 560 V Charge
E
r=0,3Ω
U=130V Charge
E
a ) Pj=187,5W.
b ) Pu=3,25kW.
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r’ u’
U = 220 V
E’
r’ = 1,5 Ω
U = 110 V
E’ = 80 V
a ) I=20A.
b ) U=98V.
r’
U = 220 V
E’
Sachant que les pertes se font que par effet joule, on applique la formule : Pj=r’.I2.
De cette formule, on en déduit que r’=Pj/I2.
⇒ r’=2024/462=0,95Ω.
Générateur I Moteur
R
r r’
E E’
3 Machines tournantes
3.1 Exercice 4.1.1 Encoches Spires du rotor
Stator
Balais N S
Entrefer
Pôle
Collecteur
Rotor
On peut tracé l’allure de la courbe représentant la fem e en fonction de la position de la spire par
rapport au plan A-A.
Spire dans le plan A-A
e
I i
F.e.m. G
par la règle des trois doigts de la main droite. Chaque conducteur de la spire est soumis à une
force de même valeur mais de sens opposé. On dit alors que la spire est soumise à un couple de
forces.
L’augmentation du nombre de spires par encoche, permet d’augmenter la force appliquée sur le
rotor, donc la puissance.
L’augmentation du nombre d’encoches placées autour du rotor, permet une rotation plus souple
et sans saccade.
F.e.m.
I
G
4 Electronique
4.1 Les condensateurs
C1=2µF
10 condensateurs de 0,1 µF
La loi des nœuds donne : IRb=Ib+IRp, or Ib=0 car le transistor est saturé donc IRb=IRp. La loi des
mailles donne Ug1-URb-URp=0 donc Ug1=Rb.IRb+Rp.IRp=(Rb+Rp).IRp d’où I R p = U g 1
Rb+Rp
= 0,01A.
D’après la loi d’ohm R p =URp/IRp=120Ω.
d) Rb=380Ω