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MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

ECOLE SUPERIEURE
ET D’APPLICATION
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DU MATERIEL

Direction générale de la
formation

------------

DTM
DOMAINE MAINTENANCE
------------

Cours technologie et
maintenance des matériels
communs
ELECTRICITE GENERALE

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TABLE DES MATIERES

1. GENERALITES......................................................................................................................................................... 5
1 La matière 5
2 Nature du courant électrique 6
2. LE COURANT ELECTRIQUE ................................................................................................................................. 7
1 Effets du courant électrique 7
2 Sens du courant 8
3 Intensité du courant électrique 8
4 La différence de potentiel 8
5 Résistance d’un conducteur – résistivité 12
3. LE COURANT CONTINU...................................................................................................................................... 15
1 Définition 15
2 Quantité d’électricité 15
3 Les lois de Kirchhoff 16
4 La loi d’Ohm 19
5 Association de résistances 21
6 Puissance et énergie électriques 25
7 Les générateurs 28
8 Les récepteurs 36
4. LES APPAREILS DE MESURES........................................................................................................................... 42
1 Le voltmètre 42
2 L’ampèremètre 43
3 L’ohmmètre 43
4 Les multimètres 44
5. NOTIONS D’ELECTROMAGNETISME............................................................................................................... 46
1 Les aimants 46
2 Le champ magnétique 48
3 Le ferromagnétisme 49
4 Force électromagnétique 49
5 Induction électromagnétique 51
6. MACHINES TOURNANTES.................................................................................................................................. 54
1 Description 54
2 Fonctionnement en génératrice 56
3 Fonctionnement en moteur 58
4 Exercices 59
7. ELECTRONIQUE ................................................................................................................................................... 61
1 Les condensateurs 61
2 Les diodes 65
3 Le transitor bipolaire 75
8. CORRECTION DES EXERCICES ......................................................................................................................... 80
1 Le courant électrique 80
2 Le courant continu 82
3 Machines tournantes 95
4 Electronique 97

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SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES

Sigles ou abréviations Désignation du sigle ou de l'abréviation


d.d.p Différence de potentiel

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1. GENERALITES

1 La matière
La matière qui nous entoure, se présente le plus souvent comme un mélange de plusieurs substances
(Par exemple l’acier est un mélange de fer et de carbone, l’eau est un mélange d’hydrogène et
d’oxygène). Diverses méthodes permettent de séparer les différentes substances contenues dans un
mélange. On obtient alors un corps pur (par exemple de l’oxygène, de l’hydrogène, du fer ou du
carbone). La plus petite partie d’un corps pur que l’on puisse isoler s’appelle l’atome.

1.1 L’atome
L’atome, d’une taille d’environ de 10-10m, est constitué d’un NOYAU et d’un nuage
d’ELECTRONS.

NEUTRON
ELECTRON

PROTON

ATOME

NOYAU
Figure 1: représentation d'un atome

1.1.1 Le noyau :
Le noyau est constitué de NEUTRONS et de PROTONS. Le proton est une particule portant
une charge électrique positive e (e=1,6.10-19 Coulomb). Le neutron est une particule
électriquement neutre (sans charge électrique). Le noyau, bien que plus petit que l’atome
(environ 100 fois plus petit) est responsable de la quasi totalité du poids d’un atome.

1.1.2 Les électrons :


L’électron est une particule portant une charge électrique négative –e (e=1,6.10-19 Coulomb).
Les électrons, répartis en différentes couches, gravitent autour du noyau. Le nombre
d’électrons est égal au nombre de protons.
Remarques :
- Comme le nombre de protons est égal à celui des électrons et que ces deux types de
particules portent la même charge électrique mais de signe opposé, l’atome est
électriquement neutre.
- Sous certaines conditions, un atome peut gagner ou perdre un ou plusieurs électrons. Il
devient alors un ion et n’est plus électriquement neutre.

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1.2 Les molécules


Les atomes peuvent se regrouper pour former une substance aux propriétés particulières. La plus
petite partie de cette substance s’appelle une molécule. Par exemple la molécule d’eau est
constitué de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène (H2O). Pour créer une molécule,
les atomes mettent en commun un certain nombre d’électrons.

2 Nature du courant électrique


Le courant électrique est dû au déplacement de charges électriques dans un milieu. Nous nous
intéresserons plus particulièrement au courant dû au déplacement des électrons.
Dans certains cas, des électrons, appelés électrons libres ou électrons de conduction, peuvent se
déplacer d’un atome à un autre. Les matériaux ayant cette propriété sont appelés des conducteurs
électriques.
A l’échelle des molécules, deux charges électriques de même signe se repoussent, alors que deux
charges de signe contraire s’attirent. En créant une source de charges électriques positives, on
peut donc attirer les électrons libres d’un conducteur. Cependant, les atomes constituant le
conducteur doivent rester électriquement neutres, il faut donc en même temps créer une source
d’électrons qui vont remplacer les électrons libres qui ont été attirés. Cette source d’électricité
s’appelle un générateur. Grâce à ce dernier, les électrons libres se déplacent tous dans le même
sens et créent un courant électrique. On peut comparer un générateur à une pompe : il aspire les
électrons d’un côté et les refoule de l’autre. Ces « cotés » s’appellent POLE PLUS (+) et POLE
MOINS (-).
électrons libres

ouvert fermé
+ - + -

Figure 2 : rôle du générateur


Remarques :
- Les métaux sont les conducteurs électriques les plus courants ;
- Lorsqu’il n’y a pas d’électrons libres dans une substance, elle ne peut pas être traversée par
un courant électrique. On dit de cette matière qu’elle est un isolant électrique ;
- Dans les solutions électrolytiques, utilisées par exemple dans les batteries, le courant est dû
au déplacement d’ions ;
- Le caractère conducteur des semi-couducteurs, constituants les diodes et les transistors, est
assuré pas des électrons de conduction et des trous (les trous portent une charge électrique
positive).

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2. LE COURANT ELECTRIQUE

1 Effets du courant électrique


1.1 Expérience fondamentale
Considérons le montage suivant (représenté sous tension) :

I
L A B
+
G
- K
S

E F C
N
Figure 3 : schéma du montage de l'expérience

- G : une source d’électricité.


- L : une lampe à incandescence.
- I : un interrupteur.
- C : une tige de cuivre placée au-dessus et parallèlement à l’aiguille N S d’une boussole.
- K : une cuve étanche et non métallique.
- E et F : deux tiges de fer (électrodes) qui traversent le fond de la cuve K.
- A et B : deux tubes à essais en verre.
- Des fils métalliques conducteurs réunissent ces divers éléments.
On verse dans la cuve K une solution aqueuse de soude. On constate les phénomènes suivants :
- Le filament de la lampe est porté à incandescence : il se produit donc un DEGAGEMENT DE
CHALEUR.
- Des gaz se dégagent des électrodes E et F que l’on récupère en les recouvrant avec des tubes à
essais. Ainsi, on recueille de l’oxygène dans B, et de l’hydrogène dans A. On constate que le
volume d’hydrogène est le double du volume de l’oxygène (molécule d’eau = H2O) donc :
l’ELECTROLYSE de la solution de soude s’est soldée par la décomposition de l’eau.
- L’aiguille de la boussole dévie : c’est un EFFET MAGNETIQUE.
On interprète cette expérience en disant que les conducteurs sont parcourus par un courant
électrique. Le passage du courant électrique se manifeste par trois effets :
- un effet CALORIFIQUE (effet joule)
- un effet CHIMIQUE (électrolyse)
- un effet MAGNETIQUE.
Si dans le circuit qui relie les éléments, on interpose un corps isolant (comme le verre, le
caoutchouc, le bois ou un gaz comme l’air) tous les faits précédents cessent. Le courant ne passe
plus.

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2 Sens du courant
Reprenons l’expérience précédente en inversant les bornes + et - de la source d’électricité G. On
constate les phénomènes suivants :
- Le filament de la lampe est toujours porté à incandescence ;
- Des gaz se dégagent toujours des électrodes, mais on recueille maintenant de l’oxygène dans A
et de l’hydrogène dans B (phénomène inversé) ;
- L’aiguille de la boussole dévie toujours du même angle, mais cette fois en sens inverse.
On constate que deux effets sur trois ont changé de sens. On peut donc en conclure que le courant
électrique possède un sens.
Autrefois, ne connaissant pas exactement la nature du courant électrique, il avait été choisi comme
sens conventionnel du courant, le sens du pôle + vers le pôle - du générateur, à l’extérieur de
celui-ci. On sait maintenant que ce sens correspond au sens inverse du déplacement des électrons.
Par habitude, on a gardé ce sens conventionnel.
Conclusion :
- sens conventionnel du courant : + vers -
- sens de déplacement des électrons : - vers +

3 Intensité du courant électrique


L’intensité du courant électrique correspond à la quantité de
charges électriques traversant une section S d’un circuit par unité
de temps. Le symbole de l’intensité du courant électrique se note
par la lettre « I ». S

L’intensité du courant électrique s’exprime en AMPERE « A ». Ses sous-multiples sont le


milliampère (1mA=0,001A=1.10-3A) ou le microampère (1µA=0,000001A=1.10-6A).

4 La différence de potentiel
4.1 Introduction
Nous avons déjà vu, que pour pouvoir faire circuler un courant électrique (ou des électrons
libres) dans un conducteur, il faut un générateur dont le pôle + attire les électrons et le pôle - les
repousse. Ceci revient à établir une différence de potentiel (d.d.p.) aux bornes du conducteur.

A B

tige métallique

Figure 4
Dans le montage de la figure 4, il n’y a pas de générateur. Il n’y a donc pas de différence de
potentiel entre les points A et B, donc pas de courant électrique traversant la tige métallique.

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d.d.p ou tension

A B

I
+ -

Figure 5
Dans le montage de la figure 5, on a interposé un générateur. Il y a donc une différence de
potentiel entre les points A et B et un courant qui reste constant. Un générateur a donc une
double fonction :
- Créer une différence de potentiel (d.d.p.) pour créer un courant,
- Entretenir cette d.d.p., afin que le courant soit lui-même entretenu.
La principale caractéristique d’un générateur est la d.d.p. qu’il crée entre sa borne plus et sa
borne moins.

4.2 D.D.P – Tension – Potentiel


La tension d’un courant électrique est la différence de potentiel entre deux points. Elle est
donnée par la formule suivante :
UAB=UA-UB
UA est le potentiel au point A et UB est le potentiel au point B.
Remarques:
- UBA=UB-UA=-UAB.
- Une d.d.p peut être négative. Si on a UB>UA, UAB=UA-UB<0

On représente la tension sur un schéma avec la convention suivante :

UAB

A B
Figure 6 : Convention d’orientation d’une d.d.p.

Le symbole de la d.d.p. ou tension se note par la lettre « U » ou « V ».


L’unité de la d.d.p. ou tension est le VOLT « V ». Un multiple du Volt est le kilovolt
(1kV=1000V=1.103V). Les sous-multiples sont le millivolt (1mV=0,001V=1.10-3V) ou le
microvolt (1µV=0,000001V=1.10-6V).

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4.3 Analogie
Prenons pour exemple l’analogie entre la d.d.p et l’altitude d’un point géographique :
A
Différence d’altitude
entre A et B
B

niveau de la mer M référence

Figure 7: analogie entre la d.d.p. et l'altitude


On peut dire qu’il y a une différence d’altitude entre les points A et B. Mais si l’on parle de
l’altitude du point A, on comprend qu’il s’agit de l’altitude de ce point par rapport au point M
(niveau de la mer pris pour référence). Cette altitude est positive.
Pour le point C qui se situe au-dessous de la mer, sa valeur est négative.
Si par exemple :
- A se situe à 100 mètres par rapport à M, (+100m)
- B se situe à 60 mètres par rapport à M, (+60m)
- C se situe à 30 mètres par rapport à M, (-30m).
La différence d’altitude entre les points A et B est : +100-(+60)=+40m
La différence d’altitude entre les points A et C est : +100-(-30)=+130m
Pour les tensions électriques, il en est de même. La référence est le potentiel de la masse qui, par
convention, est égal à 0 Volt.
Exemple : Prenons les deux bornes d’une prise de courant classique. La d.d.p entre ces deux
bornes est de 220 V. Admettons que :
- une borne soit au potentiel +220 V et l’autre au potentiel 0 V : la d.d.p sera +220-0=+220 V.
- Une borne est au potentiel +110 V et l’autre au potentiel -110 V : la d.d.p sera
+110-(-110)=+220 V.
On s’aperçoit qu’une d.d.p peut être identique avec des potentiels différents.

4.4 Masse et mise à la terre

4.4.1 Symboles :
Masse : Terre :
Tout circuit électrique possède une masse, c’est à dire un potentiel de référence. La masse est en
général constitué par le boîtier métallique de l’appareil.
Par mesure de sécurité, l’appareil est mis « à la terre », c’est à dire que la masse du boîtier est
réellement reliée à la terre pour être certain que le potentiel de la masse soit nul.

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4.5 Exercices

4.5.1
Soit le circuit suivant :
A B C Les potentiels sont pris par rapport à 0 :
A=+5V.
B=-2V.
C=-8V.
0

- Calculer les différences de potentiels : UAB, UBC et UCA.


- Quelle relation existe t-il entre ces d.d.p ?

4.5.2
Soit le circuit suivant :
A B C Les potentiels sont pris par rapport à 0 :
A = + 30 mV.
B = + 20 mV.
C = - 50 mV.
0

- Calculer les différences de potentiels : UAB, UBC et UCA.

4.5.3
Soit le schéma suivant : U +

K S

Quel est le potentiel de K sachant que celui de S est de -20 V, et que la mesure de la d.d.p. U est de
+ 40 V avec le + en S ?

4.5.4
4) Soit le schéma suivant :
U

C D

On mesure par rapport à la masse -3 V au point C et +4 V au point D.


- Calculer la tension U.

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4.5.5
Soit le schéma suivant :
U

E F

Le potentiel du point E est -5V et la tension U (d.d.p.) est -7 V.


- Calculer le potentiel du point F.

5 Résistance d’un conducteur – résistivité


5.1 Introduction
Entre un fil métallique qui laisse passer le courant et un isolant qui l’arrête, il existe toute une
gamme de conducteurs fabriqués spécialement pour que le courant électrique passe plus ou
moins. Cette caractéristique des conducteurs est appelée résistance et elle fait appel à la notion
de résistivité.

5.2 Notion de résistivité


Si l’on mesure la résistance de plusieurs fils conducteurs métalliques de même longueur et de
même section mais de natures différentes (cuivre, aluminium, fer...), on trouve des valeurs
différentes.
Cela est dû au fait que tous les conducteurs n’ont pas la même quantité d’électrons libres par
unité de volume. Par exemple, dans le cuivre chaque atome apporte un électron libre, alors que
dans un mélange de silicium et d’arsenic, seul l’arsenic amène un électron libre. Le nombre
d’électrons libres dans un volume donné de mélange silicium arsenic est donc plus faible que
dans un même volume de cuivre. Le courant circule ainsi plus difficilement dans le mélange que
dans le cuivre.
Comme il serait difficile et fastidieux de compter le nombre d’électrons libres de chaque type de
conducteurs, ils sont caractérisés par un facteur appelé résistivité. Symbolisée par la lettre
grecque « ρ » (rô), elle s’exprime en ohm mètre (Ω.m). Plus la résistivité d’un fil conducteur est
grande, moins le courant passe. Inversement, plus la résistivité d’un fil conducteur est faible,
plus le courant passe.

5.2.1 Exemples de résistivité :


Métaux purs : alliages :
- Argent : 1,6.10-8 Ω.m - Maillechort : 30.10-8 Ω.m
- Cuivre : 1,8.10-8 Ω.m - Manganine : 40.10-8 Ω.m
- Aluminium : 2,8.10-8 Ω.m - Constantan : 50.10-8 Ω.m
- Tungstène : 5,6.10-8 Ω.m - Ferronickel : 80.10-8 Ω.m

5.2.2 Influence de la température :


La résistivité d’un matériau n’est pas constante. Elle varie en général avec sa température.
Pour un métal pur, la résistivité augmente avec la température. « ρt°C » est la résistivité à la

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température t°C. Elle s’exprime approximativement en fonction de la résistivité ρ0 à 0°C par


la relation : ρ t ° C =ρ 0(1+at)
ρt°C : résistivité à t°C au-dessus de 0°C
ρ0 : résistivité à 0°C
a : coefficient de température dépendant du matériau ( 4.10-3 pour le cuivre )
T : température à laquelle se trouve le matériau en °C.
Par exemple, le coefficient du cuivre étant de 4.10-3, la résistivité de ce métal double quand la
température augmente de 0° à 250°C. Pour la même raison, le filament de tungstène d’une
lampe à incandescence est 10 fois moins résistant à t°=0°C qu’à sa température de régime
(environ 2500°C). Pour les alliages, l’augmentation de la résistivité due à la température est
bien plus faible. Par exemple, pour le constantan, cette augmentation est pratiquement nulle.
Cet alliage remarquable est donc employé pour la fabrication de résistances étalons.

5.3 Résistance d’un conducteur :


Outre la résistivité, la résistance d’un conducteur homogène dépend essentiellement de deux
facteurs : sa longueur et sa section.

5.3.1 Influence de la longueur :


Par expérience, on sait que plus la longueur d’un conducteur est grande, plus il est résistant
(on peut imaginer que les électrons doivent parcourir un chemin plus long). La résistance d’un
conducteur est proportionnelle à sa longueur.

5.3.2 Influence de la section :


Par expérience, on sait que plus la section d’un conducteur est grande, moins il est résistant
(plus Les électrons ont de place pour passer plus ils seront nombreux). Donc la résistance
d’un conducteur est inversement proportionnelle à sa section.

5.3.3 Expression de la résistance d’un conducteur :


L’expression de la résistance d’un conducteur à température constante s’écrit :
L
R =ρ S
R en Ω, ρ en Ω.m, L en mètre, S en m2
Exemple : La résistance d’un fil de cuivre (ρ=1,8.10-8 Ω.m) de 1 mètre de longueur et 1 mm2
de section est de 18.10-3 Ω soit 0,018Ω.
Remarque : la section d’un conducteur doit être adapter à l’intensité du courant qui le traversera
afin d’éviter son échauffement. Pour un conducteur en cuivre, la recommandation est de 7A
maximum par mm2. La surchauffe d’un câble électrique est due à une intensité de courant
trop forte pour sa section et peut entraîner des dégâts très importants.

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5.4 Exercices :

5.4.1
La résistance d’un fil métallique est de 0,054 Ω. Il est parcouru par un courant d’intensité de
95 A. Calculer la ddp à ses bornes.

5.4.2
Calculer la résistance d’un fil conducteur d’une longueur de 200 m et de 2 mm2 de section,
sachant que ρ = 1,8.10-8 Ω.m.

5.4.3
Au départ d’une ligne électrique, la tension par rapport à la masse est de 230 V. A l’arrivée,
elle n’est plus que de 214 V. Sachant que l’intensité du courant dans le câble est de 10 A,
calculer :
- a ) La chute de tension en ligne.
- b ) La résistance du câble.
Cette ligne a une longueur de 100 m et une section de 1 mm2.
- c ) Calculer la résistivité du conducteur.
- d ) Pour le même courant, si la nature du conducteur et sa longueur sont imposés, et si
l’on désire avoir 222 V à l’arrivée, que doit-on faire ?

5.4.4
Un générateur alimente une lampe située à 400 m par un câble à deux conducteurs d’une
section de 2,5 mm2 chacun. Le courant fourni par le générateur est de 8 A et la tension à ses
bornes est de 220 V. Sachant que la résistivité du métal qui compose les conducteurs est de
1,8.10-8 Ω.m, calculer la ddp sous laquelle fonctionne la lampe.

5.4.5
On possède une longueur de 1000 m de fil d’argent, et l’on veut connaître sa résistance. On
mesure le diamètre du fil à l’aide d’un palmer et l’on trouve 0,452 mm. Connaissant la
résistivité de l’argent qui est de : 1,6.10-8 Ω.m, quelle est la résistance de ce fil d’argent ?

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3. LE COURANT CONTINU

1 Définition
Un courant est dit continu lorsque la valeur de son intensité reste constante dans le temps en
l’absence d’intervention extérieure.

2 Quantité d’électricité
Dans un circuit alimenté par un générateur qui maintient entre ses pôles une différence de potentiel
constante, le courant est constant. Cela signifie que le nombre d’électrons qui traversent, en un
temps « t », un élément quelconque du circuit est proportionnel à « t ». Il faut retenir qu’un courant
constant transporte une quantité d’électricité « Q » proportionnelle à la durée « t » de ce courant.
Le symbole de la quantité d’électricité se note par la lettre « Q »
L’unité de la quantité d’électricité est : le coulomb « C » si t est en seconde ;
l’ampère-heure « Ah » si t est en heure.

Par définition, l’intensité d’un courant électrique constant est donnée par la formule I= Q d’où :
t

Q=It
- Q : en coulomb ( C ), si « t » en seconde.
- Q : en ampère-heure ( Ah ), si « t » en heure.
- I : est toujours en ampère ( A ).
Ainsi l’Ampère-heure est la quantité d’électricité que transporte en 1 heure un courant constant dont
l’intensité est de 1 Ampère. Dans une heure il y a 3600 secondes, donc
1 Ampère-heure=3 600 Coulombs
Exemple : Une batterie d’accumulateurs de 50 Ah correctement chargée peut débiter :
- 50 Ampères pendant 1 heure ou
- 10 Ampères pendant 5 heures ou
- 1 Ampère pendant 50 heures etc...

2.1 Exercices

2.1.1
Un moteur électrique qui alimente un laminoir est traversé par un courant continu de 1500
Ampères pendant 8 heures.
Calculer la quantité d’électricité en coulomb et en ampère-heure

2.1.2
Une batterie d’accumulateurs d’une capacité de 90Ah fournit un courant constant de 8A
pendant 5h15min. Pendant combien de temps pourra-t-elle encore fournir un courant de 9,6A?

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2.1.3
Une automobile est équipée d’une batterie de 60 Ah. On sait que les clignotants consomment
4 A, le démarreur 300 A, l’autoradio 2,5 A et le dégivrage 25 A. Pendant combien de temps
peut-on faire fonctionner séparément ces appareils si la voiture est à l’arrêt ?

2.1.4
Soit une batterie d’accumulateurs de 3 000 Ah. Pendant 24 h, elle débite un courant constant
d’une intensité de 20 A; puis pendant 48 h un courant constant d’une intensité de 40A. Quelle
charge reste-t-il dans la batterie ?

2.1.5
On veut faire fonctionner sur le terrain un système d’éclairage consommant un courant d’une
intensité de 5 A pendant 10 h. Quelle est la capacité de la batterie que l’on devra prendre ?

3 Les lois de Kirchhoff


Lorsque les lois simples de l’électrotechnique ne sont pas directement applicables pour déterminer
une inconnue dans un circuit, il est possible d’arriver au résultat en déterminant l’équation ou les
équations du circuit en question. Les lois de Kirchhoff permettent d’établir ces équations.
LOI DES MAILLES POUR LES TENSIONS.
LOI DES NOEUDS POUR LES COURANTS.

3.1 Convention d’orientation des courants et des tensions


Les lois de Kirchhoff sont applicables dans les circuits où les conventions générateur et récepteur
sont respectées. On identifie un générateur en fléchant la tension à ses bornes et le courant qui
le traverse dans le même sens. On identifie un récepteur en fléchant la tension à ses bornes et le
courant qui le traverse avec des sens opposés.
U U
I I
Générateur Récepteur

Figure 8 : Conventions générateur et récepteur

3.2 Loi des mailles


Une maille est un ensemble d’éléments électriques reliés entre eux par des conducteurs et formant
un circuit fermé.

3.2.1 Enoncé de la loi des mailles :

La somme algébrique des différences de potentiel instantanées, rencontrées en


parcourant une maille, est nulle.

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Exemple : Soit le circuit suivant formé d’un générateur et de deux récepteurs :

A C
R
I
VAC
VAB G R VCB
maille
B B

Figure 9 : application de la loi des mailles


Après avoir orienté les d.d.p. conformément aux conventions, on choisit arbitrairement un sens de
parcours de la maille. On note + les tensions parcourues dans le sens de la maille et - pour les
autres.
D’où l’équation appliquée à la maille : VAB-VAC-VCB=0

3.3 Loi de nœuds :


Un nœud est un point d’un circuit où aboutissent plus de deux fils.

3.3.1 Enoncé de la loi des nœuds :

La somme algébrique des courants instantanés qui arrivent à un nœud est nulle.
Exemple : Soit le circuit suivant formé d’un générateur et de trois récepteurs :

I3
I1 I4
R R

I2
nœud
G

Figure 10 : application de la loi des nœuds


Après avoir orienté les courants conformément aux conventions générateur et récepteur, on définit
leur polarité. Par exemple, on note + les courants qui arrivent au nœud et - pour les autres.
D’où l’équation appliquée au nœud : I2-I1-I3-I4=0

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3.4 Exercices :

3.4.1
Soit le schéma suivant :
U1 U2
A C B

Pour la branche AB, on relève : U=20V et U2=5V.


Calculer la valeur de U1.

3.4.2
Pour la même branche AB de l’exercice 3.4.1, on relève : U1=-10V et U2=5V.
Calculer la valeur de U.

3.4.3
Dans la portion du montage suivant, on mesure : U1=3V, U3=-5V, U4=-2V.
Calculer U5 et U2.

U1 U4
A D B

U2 U5 U3

E C F

3.4.4
Soit la portion de circuit ci-dessous :

I3
I1

I2 Sachant que I1 = 10 A, I3 = - 3 A, I4 = - 2 A,
I4 Calculer la valeur de I5.
I5

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3.4.5
Soit la portion de circuit ci-dessous :
I6
I5 R6
I2 B
A R2
I3

R I4
1 R R
7 3
I1
I7

Sachant que : I4=-7mA, I5=-2mA, I6=3mA, I7=5mA.


Calculer les intensités des courants : I2, I1 et I3.

4 La loi d’Ohm
4.1 Introduction : V
U
I
A
+ Rfixe=10Ω
G : réglable
en tension
-
Figure 11
Le montage de la figure 11 comprend un générateur « G » réglable en tension et une résistance
électrique « R » fixe de 10 Ω. On branche en série un ampèremètre pour mesurer l’intensité (I) du
courant qui traverse la résistance, et un voltmètre pour mesurer la d.d.p. (tension U) à ses bornes.
(voir § « Les appareils de mesures »).
1° mesure : On règle « G » pour obtenir U=10V.
L’ampèremètre indique : 1A.
2° mesure : On règle « G » pour que U=20V.
L’ampèremètre indique alors : 2A.
3° mesure : On règle maintenant « G » pour que U=30V.
L’ampèremètre indique : 3A.
On constate que plus la tension augmente, plus l’intensité du courant augmente. On remarque aussi
que pour les trois mesures le rapport de U sur I est constant et qu’il correspond, dans notre
expérience, à 10 : c’est à dire à la valeur de la résistance.

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4.2 Notion de résistance :


On peut déduire de cette expérience que R= U d’où U=RI et I= U .
I R
Ainsi, la valeur d’une résistance est proportionnelle à la tension à ses bornes et inversement
proportionnelle à l’intensité du courant qui la traverse.
Le symbole de la résistance se note par la lettre « R »
L’unité de résistance est l’OHM « Ω » ( lettre grecque qui veut dire oméga)
Multiples : - le kilohm (1kΩ=1000Ω=1.103Ω)
- le mégohm (1MΩ=1000000Ω=1.106Ω).

4.3 Loi d’Ohm :


La différence de potentiel aux bornes d’une résistance est égale au produit de sa résistance par
l’intensité du courant qui la traverse.

4.3.1 Expression :

U=RI
Avec : U en volt ( V ), R en ohm ( Ω ), et I en ampère ( A )

4.4 Exercices :

4.4.1
Une résistance de 40 Ω est traversée par un courant de 5 A. Calculer la tension à ses bornes.

4.4.2
On applique aux bornes d’un fer à repasser possédant une résistance de 25Ω une tension de
220V. Quel est le courant absorbé ?

4.4.3
Dans un circuit alimenté en courant continu, on mesure une tension de 30V. Le courant qui
traverse ce circuit est de 5A. Quelle est la résistance de ce circuit ?

4.4.4
On veut connaître la valeur exacte d’une résistance dont le marquage est effacé. Que doit-on
faire si l’on ne possède pas d’ohmmètre de précision ? Faire un schéma, et donner un
exemple.

4.4.5
Un circuit consomme un courant constant de 10 mA sous une tension de 9 V. On ne possède
qu’un générateur de 20 V. On se propose de mettre une résistance en série dans ce circuit pour

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qu’il fonctionne normalement. Quel sera la valeur de cette résistance série ? Faire le schéma
correspondant.

5 Association de résistances
Pour certains besoins, on peut associer plusieurs résistances entre elles pour n’en faire qu’une seule.
On peut les associer soit en série, soit en parallèle, soit par une combinaison mixte des deux
associations.

5.1 Association série


Il s’agit tout simplement de mettre les résistances bout à bout.

5.1.1 Exemple avec 3 résistances en série :


U1 U2 U3

I I
R1 R2 R3 Réq

U = U

R1+R2+R3=R é q
5.1.2 Démonstration :
L’intensité I du courant qui traverse R1, R2, R3, est la même. En appliquant la loi des mailles,
on obtient : U−U1−U2−U3=0 donc : U=U1+U2+U3
Or U1=R1I, U2=R2I et U3=R3I
Donc U=R1I+R2I+R3I d’où U=I(R1+R2+R3)
Puisque U=IR é q (2° schéma)
On à bien : R1+R2+R3=R é q
La résistance équivalente (Réq) de plusieurs résistances branchées en série, est égale à la
somme de ces résistances.
D’où l’expression :

ΣRsérie
R é q =Σ
Nota : Σ = somme
Exemple :
Soit cinq résistances : 1,2 kΩ, 15 Ω, 27 kΩ, 820 Ω et 0,5 Ω branchées en série.
La résistance équivalente est de : 1200+15+27000+820+0,5=29 035,5Ω

5.2 Association parallèle


Dans ce cas, les deux pattes de chaque résistance sont branchées les unes sur les autres.
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5.2.1 Exemple avec 3 résistances branchées en parallèle :

I I
I1 I2 I3

R R R R
U U
1 2 3 = U
éq

1 1 1 1
R1 + R2 + R3 = Req

5.2.2 Démonstration :
La tension U aux bornes de R1, R2 et R3 est la même. En appliquant la loi des nœuds, on obtient
:
I−I1−I2−I3=0 donc I=I1+I2+I3
U U U
Or : I1 = ; I2 = ; I3 =
R1 R2 R3
U U U  1 1 1 
Donc : I = + + d’où I = U  + + 
R1 R 2 R3  R1 R 2 R3 
U 1 1 1 1
Puisque I = (2° schéma), on a bien + + =
Re q R1 R 2 R3 Re q

L’inverse de la résistance équivalente 1 de plusieurs résistances branchées en parallèle est


Req
égal à la somme des inverses de ces résistances.

1 =ΣR
D’où l’expression : parallèle
Req
Exemple :
Soit trois résistances : 5 Ω, 10 Ω, et 20 Ω branchées en parallèle. La résistance équivalente est de
:
1 1 1 1 4 + 2 +1 7 20
= + + = = donc Re q = = 2,85Ω
Re q 5 10 20 20 20 7
Remarque :
Dans l’exemple ci-dessus, on remarque que la valeur de la résistance équivalente est plus faible
que la valeur de la plus petite des trois résistances. Ce n’est pas un cas particulier. La valeur de la
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résistance équivalente de plusieurs résistances branchées en parallèle, est toujours inférieure à la


plus petite des résistances.

5.3 Cas particuliers

5.3.1 Deux résistances en parallèle :


Ce cas particulier n’est valable qu’avec deux résistances en parallèle.
R1 × R 2
On peut écrire la formule suivante : Re q =
R1 + R 2
Démonstration :
1 1 1
On a : = + réduisons au même dénominateur :
Re q R1 R 2
1 R2 R1 R1 + R 2
On obtient = + =
Re q R1 × R 2 R 2 × R1 R1 × R 2
R1 × R 2
D’où : Re q =
R1 + R 2
Exemple : Soit deux résistances : 5 Ω et 7 Ω branchées en parallèle.
R1 × R 2 5 × 7 35
On applique la formule : Re q = = = = 2,92Ω
R1 + R 2 5 + 7 12

5.3.2 Plusieurs résistances égales :


Lorsque plusieurs résistances de même valeur sont branchées en parallèle, la résistance
équivalente est égale à la valeur d’une résistance divisée par le nombre de résistances.

R
D’où l’expression :
Re q = avec R valeur d’une résistance et n nombre de résistances.
n
Exemple : Soit cinq résistances de 50 Ω branchées en parallèle.
50
On applique la formule : Re q = = 10Ω
5

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5.4 Exercices

5.4.1
Soit le schéma ci-contre :
Calculer : I
20 Ω
- a ) La résistance équivalente du montage. I1 I2
- b ) Le courant I.
- c ) La tension U. U 20 20
12 V
- d ) Les courants I1 et I2. Ω Ω

5.4.2
Soit le montage ci-contre :
I1
18 Ω
Calculer : I2
a ) La résistance équivalente du circuit. 20 30
10 Ω Ω
b ) Les courants I1 et I2. 60 V Ω

5.4.3
Une tension de 43 V est appliquée entre les bornes A et B.
I1 D
2Ω 7Ω

A I B
5Ω C

I2
6Ω
Calculer :
a ) La résistance équivalente entre les bornes A et B.
b ) Les courants I, I1 et I2.
c ) La tension aux bornes de chaque résistance.

5.4.4
29 ) Un générateur de d.d.p U=120V débite dans un circuit comprenant trois résistances en
série. L’une des trois résistances est inconnue.
7,5 Ω 13 Ω ?
U1 U2 U3
120 V

4A

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Calculer :
a ) La résistance inconnue.
b ) La d.d.p aux bornes de chaque résistance sachant que I=4A.

5.4.5 R1
I1
Soit le montage suivant : 4Ω
I = 15 A
A B
R2
I2
6Ω
Calculer :
a ) La résistance équivalente entre A et B.
b ) Les courants I1 et I2 sans calculer UAB.

6 Puissance et énergie électriques


6.1 Introduction
La puissance électrique est la conjugaison de deux grandeurs électriques : TENSION et
COURANT.
Le symbole de la puissance électrique se note par la lettre « P »
L’unité de la puissance électrique est le WATT « W »
- Le sous-multiple du watt est le milliwatt (1mW=0,001W=1.10-3W).
- Les multiples du watt sont : - le kilowatt ( 1kW=1 000W=1.103W).
- le mégawatt (1MW=1 000 000W=1.106W).
L’énergie électrique fait intervenir trois grandeurs : TENSION, COURANT et TEMPS.
Pour le symbole et l’unité, voir § Energie.

6.2 Puissance fournie par un générateur


Un générateur électrique fournit une puissance électrique. Il délivre un courant I sous une tension
U. La puissance est proportionnelle à la tension U et au courant I; la formule est donc :

P=UI
P en watt (W) U en volt (V) I en ampère (A)

6.3 Puissance consommée par un récepteur


Un récepteur consomme (ou absorbe) une puissance électrique. Comme il fonctionne sous une
tension U, il est donc parcouru par un courant I. L’expression de la puissance électrique absorbée
par un récepteur est :

P=UI
P en watt (W) U en volt (V) I en ampère (A)

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Exemples :
1) Une lampe électrique alimentée sous 220 V est parcourue par une intensité de 0,1A. Calculer
la puissance consommée par la lampe.
D’après la formule P = UI, P=220x0,1=22 W.
2) Un radiateur électrique de 1000 W fonctionne sous une tension de 220 V. Calculer l’intensité
du courant qui le traverse.

D’après la formule P = UI, I = P = 1000 = 4,54 A.


U 220

6.4 Cas d’un récepteur résistif

6.4.1 Formules :

A partir de P = UI et de U=RI , on peut obtenir deux autres formules. Dans P = UI, on


remplace U par RI . Ce qui donne :

P=RI 2
2
U
De même, à partir de P = UI, on peut remplacer I par . On obtient : P= U
R
R
6.4.2 Les pertes en ligne :
On sait qu’un conducteur électrique, possède une résistance (§ résistance d’un conducteur).
Cette résistance est fonction, en particulier de sa longueur, sa section, et de sa nature. Par
exemple, plus un conducteur (parcouru par un courant électrique) est long, plus il sera le siège
d’une d.d.p à ses bornes. C’est donc une puissance perdue dans le conducteur. On appelle cela
« LES PERTES EN LIGNE ».

6.4.3 Les pertes par effet Joules :


L’effet joule c’est le dégagement de chaleur dans un conducteur ou un composant parcouru
par un courant électrique. Le dégagement de chaleur implique une perte d’énergie appellée
« PERTES PAR EFFET JOULE ».
Pour les pertes en lignes et par effet joule, on utilise les formules d’un récepteur résistif.
Exemples :
1) Une résistance de 100 Ω est parcourue par une intensité de 2 A. Calculer la puissance
absorbée par la résistance.
2
D’après la formule P = RI , P =100x22=400 W.
2) Quelle est la valeur d’une résistance consommant une puissance de 100 W lorsqu’elle est
alimentée sous une tension de 200 V.
2 2 2
D’après la formule P = U , R = U = 200 =400 Ω .
R P 100

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3) Un générateur débite 10 A pour alimenter un système d’éclairage situé à plusieurs dizaines


de mètres. On sait que la ligne électrique possède une résistance de 2 Ω. Calculer les pertes en
ligne.
On prend la formule P = RI , P= 2.102=200 W.
2

6.5 Energie :
L’énergie électrique est une grandeur qui fait intervenir à la fois une puissance et un temps. C’est
la force dépensée en puissance pendant un temps t. L’énergie électrique est proportionnelle à la
puissance électrique et au temps. Le calcul se détermine par la formule :

W=Pt
Le symbole de l’énergie électrique se note par la lettre « W »
L’unité de l’énergie électrique est : - le joule « J » si : t est en seconde.
- le watt-heure « Wh » si : t est en heure.
Il faut retenir que 1 Wh est égal à 3600 J.
Attention : il ne faut pas confondre W symbole de l’énergie et W symbole du watt.
Exemple : Quelle est l’énergie dépensée par une lampe de 100 W qui a fonctionnée pendant
1 heure et 30 mn ?
D’après la formule W = Pt, W =100x1,5=150 Wh

6.6 Exercices :

6.6.1
Un radiateur d’une puissance de 2750 W fonctionne sous une d.d.p de 220 V.
Calculer :
a ) L’intensité du courant qui traverse le radiateur.
b ) L’énergie qu’il a absorbé au bout de 24 h.

6.6.2
Calculer la résistance d’un fer à repasser de 550 W prévu pour fonctionner sous une d.d.p de
220 V.

6.6.3
Une résistance de puissance est marquée 20 Ω - 2880 W.
Calculer :
a) L’intensité du courant qui doit traverser cette résistance.
b) La tension sous laquelle elle doit être alimentée.
c) L’énergie thermique qu’elle fournit en 8 h 30 mn.

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6.6.4
Un four électrique alimenté sous 220 V consomme 100 Wh en 6 mn.
Calculer :
a) La puissance électrique consommée par le four.
b) L’intensité du courant qui le traverse.

6.6.5
Une lampe d’éclairage consomme une énergie de 600 Wh en 8 h. La tension à ses bornes est
de 120 V.
Calculer :
a) La puissance de la lampe.
b) L’intensité du courant qui la traverse.
c) La quantité d’électricité consommée.

7 Les générateurs
7.1 Introduction :
Un générateur est un appareil qui produit une énergie électrique à partir d’une énergie :
chimique, mécanique ou solaire.

7.1.1 Générateurs usuels :


On distingue plusieurs types de générateurs dont les plus usuels sont :
- Les piles et les accumulateurs qui transforment directement l’énergie développée dans une
réaction chimique en énergie électrique. Les piles sont hors service après leur décharge,
alors que les accumulateurs sont rechargeables.
- Les générateurs tournants (dynamo, alternateur) qui transforment l’énergie mécanique en
énergie électrique.

7.1.2 Symboles :
+ -
Pile ou accumulateur :
Générateur tournant : continu alternatif

G G

7.1.3 Capacité d’un générateur :


La capacité d’un générateur est la quantité d’électricité qu’il peut débiter. Cette notion
concerne uniquement les piles et les accumulateurs.

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7.2 Puissances mises en jeu dans un générateur :

7.2.1 Puissance utile :


La puissance utile d’un générateur, c’est la puissance électrique fournie par ce générateur à
l’extérieur de ce dernier, c’est à dire au circuit qu’il alimente. Le symbole de la puissance
utile est : Pu. L’expression de la puissance utile d’un générateur délivrant une tension U et un
courant I est :

P u =UI
Pu en watt, U en volt, I en ampère

7.2.2 Puissance perdue par effet Joule :


Comme tout conducteur ou appareil électrique, un générateur dissipe de l’énergie sous forme
d’un dégagement de chaleur. Cette énergie perdue s’appelle « L’EFFET JOULE ». Le
symbole de la puissance perdue par effet joule est : Pj. On sait que les pertes par effet Joule
sont dues au courant électrique parcourant une résistance, mais aussi que la puissance dissipée
2
par cette résistance est : P = RI .
Donc dans un générateur on représente ces pertes par une résistance que l’on appelle
« RESISTANCE INTERNE ». Le symbole d’une résistance interne est : r.
On en déduit l’expression suivante :

P j =rI 2
Pj en watt, r en ohm, I : en ampère

7.2.3 Puissance électrique totale :


La puissance électrique totale est tout simplement la somme de la puissance utile du
générateur et de la puissance perdue par effet joule. Le symbole de la puissance électrique
totale est : Pét.
L’expression de sa formule est : Pét : en watt
P é t =P u +P j Pu : en watt
Pj : en watt

7.2.4 Puissance absorbée :


C’est une puissance mécanique ou chimique selon que l’on a un générateur tournant ou un
accumulateur. Son symbole est Pa.
Cas d’un générateur tournant :
La puissance absorbée par un générateur électrique tournant, est une puissance mécanique.
Elle n’est pas entièrement transformée en puissance électrique totale. En effet comme dans
tous systèmes mécaniques en mouvement, il y a des pertes par frottement et dans les circuits
magnétiques. Le symbole de la puissance perdue est Pm.

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L’expression de la puissance absorbée est égale à la somme de la puissance électrique totale et


des pertes mécaniques :

P a =P é t +P m
Pa, Pét et Pm en watt
Cas d’une pile ou d’un accumulateur
Il n’y a pas de perte mécanique. La puissance chimique est entièrement transformée en
puissance électrique totale (Pét), donc

P a =P é t
Pa et Pét en watt
Mais attention! Les pertes par effet joule subsistent.

7.2.5 Pertes totales :


Les pertes totales (Pt) sont égales aux pertes mécaniques, plus les pertes électriques (pertes
par effet joule). Donc :

P t =P m +P j ou P t =P a −P u
7.2.6 Récapitulatif des puissances et pertes dan un générateur :

P u =UI
Pét
Pa

P j =rI 2

Pm

Figure 12 : puissances et pertes dans un générateur

7.3 Force électromotrice d’un générateur :


Un générateur délivre une force électromotrice. Son abréviation est f.e.m. et son symbole est E.
Par définition, la force électromotrice E est une grandeur électrique égale à la différence de
potentiels existant entre les bornes d’un générateur lorsqu’il n’est traversé par aucun courant. (
sans aucune charge, c’est à dire fonctionnant à vide ). La force électromotrice, c’est la tension
qui existe aux bornes d’une source parfaite.

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Prenons la représentation d’un générateur :

générateur
E E = force électromotrice ( f.e.m )
I r = résistance interne
+ -
r U = ddp aux bornes du générateur
I = intensité du courant

Il faut retenir que :

E=U+rI
E en volt, U en volt, r en ohm, I en ampère
Démonstration :
On sait que P é t = P u + P j
2
Or Pu = UI et P j = rI
2
donc P é t = UI + rI = I(U + rI)

U + rI 2
Divisons l’ensemble par I : P é t = I I = U + rI
I
Pét
On note
I =E d’où l’expression suivante E=U+rI
Nota : La chute de tension due à la résistance interne du générateur est : u=rI

7.4 Rendement d’un générateur :

7.4.1 Introduction :
Le rendement d’un générateur, c’est le rapport de la puissance fournie par le générateur sur
l’énergie qu’il consomme. Le symbole du rendement est la lettre grecque : « η ». (êta)
Pour un générateur tournant, il y a deux sortes de rendements : le rendement global et le
rendement électrique.

7.4.2 Le rendement global :


C’est un rendement qui fait intervenir la puissance au début de la chaîne, et celle à la fin de la
chaîne. Il prend en compte les pertes mécaniques et les pertes électriques.
L’expression du rendement global est :

ηg= Pu
Pa
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7.4.3 Le rendement électrique :


Le rendement électrique ne fait intervenir que les grandeurs électriques.
L’expression du rendement électrique est :

ηé=
U
E
on peut aussi l’exprimer par ηé = P u
Pét
Remarque : Le rendement est une valeur qui n’a pas d’unité et qui est toujours inférieur à
1. Il peut être exprimé en %. Par exemple : un rendement de 0,95 est égal à un rendement de
95 %.

7.5 Groupements de générateurs :

7.5.1 Introduction :
Pour certains besoins, on peut associer plusieurs générateurs entre eux pour n’en faire qu’un
seul. On peut les associer soit en série, soit en parallèle, soit par une combinaison des deux
associations.

7.5.2 Groupement série :


Le groupement en série de plusieurs générateurs se réalise en les branchant bout à bout.
Considérons trois générateurs (ou piles) de f.e.m respectives : E1, E2 et E3, de résistances
internes r1, r2 et r3 et de même capacité Q, branchés en série :

E1 E2 E3
I
+ r1 - + r2 - + r3 -

Figure 13
Sur le schéma de la figure 13, on voit que : U=E1-r1xI+E2-r2xI+E3-r3xI donc
U=E1+E2+E3-(r1+r2+r3)xI
Cette nouvelle forme nous montre que le groupement en série de plusieurs générateur est
équivalent à un générateur qui aurait les caractéristiques suivantes :

Eéq

réq
E é q =E1+E2+E3
U
+ - r é q =r1+r2+r3
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La capacité équivalente est égale à la capacité d’un seul générateur.

Qéq=Q
Remarques importantes :
- Attention aux branchements des générateurs : la borne + du 1° générateur à la borne - du 2°
générateur etc...

7.5.3 Groupement parallèle :


Dans ce cas les bornes plus (+) de tous les générateurs sont branchées ensemble pour ne faire
qu’une seule. Il en va de même pour les bornes moins (-).
Considérons trois générateurs (ou piles) de f.e.m (E) identique, de même résistance interne (r)
et de même capacité Q, branchés en parallèle :
E1 E1

+ r - r

E2 E2

+ r - r

E3
= E3

+ r - r

+ U - + U -

Figure 14
Le schéma de droite qui a été simplifié montre qu’il peut être de nouveau simplifié :
Eéq

réq

U
+ -
Nous venons de montrer schématiquement que le groupement de plusieurs générateurs
branchés en parallèle donne les expressions suivantes :

E é q =E

réq= r
n

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n nombre de générateurs montés en parallèle

La capacité équivalente est égale à la capacité d’un générateur par le nombre de générateurs
en parallèle.

Q é q =Q x n
Remarques importantes :
- Attention aux branchements ! Tous les plus (+) à la même borne (+) et tous les moins (-) à la
même borne (-).
- Dans un montage parallèle la f.e.m reste égale à celle d’un seul générateur.

7.6 Exercices :

7.6.1
Un générateur alimente sous une d.d.p de 120 V, 10 lampes de 60 W - 120 V branchées en
parallèle. La résistance interne du générateur est de 2 Ω.
Calculer :
a) la puissance utile Pu,
b) le courant débité I,
c) la f.e.m. E.

7.6.2
On dispose d’une batterie de capacité Q = 200 Ah, de f.e.m E = 12 V, de résistance interne
r=0,1 Ω. On veut alimenter une lampe de résistance RL = 20 Ω de la manière suivante :

r = 0,1 R

E = 12 V
6V

Calculer :
a) la tension U aux bornes de la batterie,
b) la valeur de R,
c) Sachant qu’on ne peut décharger la batterie totalement ( à moins de 2 Ah ), pendant
combien de temps pourra-t-on faire circuler une intensité de 0,3 A dans le circuit ?

7.6.3
Une batterie d’accumulateurs de secours comporte 65 éléments de 2 V de f.e.m montés en
série. La résistance interne d’un élément est r = 0,01 Ω.
Calculer :
a) la f.e.m. E de la batterie,

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b) sa résistance interne r,
c) la ddp U à ses bornes lorsqu’elle débite un courant de 50 A dans une résistance de charge
R,
d) la valeur de la résistance de charge R montée entre ses bornes.

7.6.4
Un générateur de f.e.m E = 24 V et de résistance interne r = 1 Ω alimente deux résistances de
20 Ω et de 30 Ω montées en parallèle.
Calculer :
a) la résistance équivalente Réq aux deux résistances,
b) le courant débité Ι,
c) la ddp U aux bornes des résistances,
d) l’intensité du courant I qui les parcourt.

7.6.5
Une pile de lampe de poche de 4,5V de f.e.m fournit à la lampe un courant de 0,2A sous une
d.d.p de 3,5V.
Calculer :
a) la résistance interne r,
b) la puissance utile,
c) la puissance perdue par effet joule de la pile.

7.6.6
Entre les bornes d’un générateur de f.e.m E = 120 V et de résistance interne = 1,5 Ω,
on monte en parallèle trois résistances : 11 Ω, 22 Ω, 33 Ω.
Calculer :
a) la résistance équivalente aux trois résistances,
b) l’intensité du courant débité par le générateur,
c) la d.d.p à ses bornes,
d) l’intensité qui traverse chaque résistance.

7.6.7
Une génératrice à courant continu débite un courant d’intensité I = 260 A sous une ddp
U=560 V. Sa résistance interne r=0,1 Ω et son rendement global est ηg=91 %.
Calculer :
a) la puissance utile de la génératrice,
b) la puissance qu’elle absorbe,

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c) sa f.e.m,
d) son rendement électrique.

7.6.8
Un générateur absorbe une puissance Pa=4kW lorsqu’il débite un courant I=25A sous une
d.d.p de 130V. Sachant que sa résistance interne r=0,3Ω.
Calculer :
a) Les pertes par effet joule.
b) La puissance utile du générateur.
c) Le rendement global et le rendement électrique du générateur.

8 Les récepteurs
8.1 Introduction :

8.1.1 Définition :
Un récepteur est un appareil qui absorbe de l’énergie électrique et qui la restitue en majeure
partie sous une forme quelconque (mécanique, chimique, …). Un récepteur se trouve, de ce
fait, doté d’une force contre-électromotrice.

8.1.2 Récepteurs usuels :


On distingue plusieurs types de récepteurs dont les plus courants sont :
- Les récepteurs thermiques, caractérisés par leur résistance, qui transforment de l’énergie
électrique en énergie calorifique.
- Les accumulateurs, en fonction recharge, qui transforment de l’énergie électrique en énergie
chimique.
- Les moteurs qui transforment de l’énergie électrique en énergie mécanique.

8.1.3 Symboles :
Résistance : Accumulateur : + -

Moteur :
M
8.2 Puissances mises en jeu dans un récepteur :

8.2.1 Puissance absorbée :


La puissance absorbée par un récepteur, c’est la puissance électrique fournie au récepteur par
un générateur. Le symbole de la puissance absorbée est : Pa.

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L’expression de la puissance absorbée par un récepteur qui est branché sous une tension U et
parcouru par un courant I est :

P a =UI
Pa en watt U en volt I en ampère

8.2.2 Puissance perdue par effet Joule :


Comme pour un générateur, il y a des pertes d’énergie sous forme calorifique. On symbolise
ces pertes par une résistance interne : r’. L’expression de sa formule est :

P j =r′I 2
Pj en watt r’ en ohm I en ampère
Dans un récepteur thermique, toute l’énergie est transformée sous forme calorifique, donc
2
P a = P j = r ′I d’où r’ est la résistance interne du récepteur.

8.2.3 Puissance électrique utile :


C’est la puissance qui pourra être effectivement transformée en puissance mécanique ou
chimique. C’est donc la puissance absorbée diminuée des pertes par effet joule. Le symbole
de la puissance électrique utile est : Péu.
On a donc l’expression suivante :

P é u =P a −P j
Péu en watt Pa en watt Pj en watt

8.2.4 Puissance mécanique perdue :


Dans le cas d’un moteur, la puissance électrique utile n’est pas entièrement transformée en
puissance mécanique. En effet, comme pour les générateurs tournants, il y a des pertes par
frottement et des pertes dans le circuit magnétique. Le symbole de la puissance mécanique
perdue est : Pm.

8.2.5 Puissance utile :


C’est la puissance mécanique ou chimique utilisable suivant que l’on a un moteur ou un
accumulateur en fonction recharge. Le symbole de la puissance utile est : Pu. L’expression de
la puissance utile est égale à la différence de la puissance électrique utile et des pertes
mécaniques :

P u =P é u −P m
8.2.6 Pertes totales :
Les pertes totales (Pt) sont égales aux pertes électriques (pertes par effet Joule), plus les
pertes mécaniques. Donc :

P t =P j +P m ou P t =P a −P u
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8.2.7 Récapitulatif des puissances et pertes dans un récepteur :

Pu
P a =UI Peu

Pm

P j =rI 2

Figure 15 : puissances et pertes dans un récepteur

8.3 Rendement d’un récepteur :


On trouve les mêmes définitions que pour les générateurs.

8.3.1 Le rendement global :

η = Pu
g
Pa
8.3.2 Le rendement électrique :

ηé= Peu
Pa
Cas d’un moteur :
Pu est la puissance mécanique récupérée en bout d’arbre.
Cas d’un accumulateur :
La puissance électrique est entièrement transformée en puissance chimique. Il n’y a pas de
puissance mécanique donc : Pm=0 d’où Pu=Péu.

8.4 Force contre électromotrice d’un récepteur :


La force contre-électromotrice, c’est une force électromotrice qui s’oppose au passage du
courant dans un récepteur électrique. Son abréviation est f.c.e.m, et son symbole est E’.
Détermination de l’expression de la f.c.e.m :
2
On sait que P é u = P a − P j or P a = UI et Pj= r ′I
2
Donc P é u = UI − r ′I = I(U − r ′I)
U − r ′I
En divisant cette expression par I, on a : Peu = I = U − r ′I
I I

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On note : Peu = E ′ d’où :


I

Peu
E′=U−r′I et E′= I
Nota : La chute de tension due à la résistance interne d’un récepteur est : u’ = r’ . I

8.5 Cas d’un générateur qui alimente un récepteur :


La ddp U délivrée par le générateur est identique à la ddp présente aux bornes du récepteur.

I
Appliquons la loi des mailles au circuit :
ΣU =0 soit E − rI − r ′I − E ′=0
r r’
U
donc E − E ′− I(r + r ′)=0
E−E′
D’où I=
r+r′
E’
E

Remarque : Si E = E ′, il n’yRécepteur
Générateur a aucun courant dans le circuit.

8.6 Exercices :

8.6.1
Un moteur absorbe un courant de 8A sous 220V. Les pertes par effet joule sont de 128W.
Calculer :
a ) la résistance interne du moteur,
b ) la chute de tension due à la résistance interne,
c ) la puissance absorbée,
d ) la puissance utile (on suppose les pertes mécaniques nulles),
e ) le rendement global.

8.6.2
Un moteur de f.c.e.m E’=80V et de résistance interne r’=1,5Ω est branché sous une tension de
110V. Calculer :
a ) le courant qui le traverse,
b ) déterminer la d.d.p à lui appliquer pour avoir Ι=12A.

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8.6.3

Un moteur absorbe 40 A sous 220 V. Le rendement global est ηg = 85 % et les pertes


mécaniques sont Pm = 760 W. Calculer :
a ) Pa,
b ) Pu,
c ) les pertes totales,
d ) Pj,
e ) r’,
f ) la f.c.e.m.

8.6.4
Un moteur a une puissance Pu = 8096 W et fonctionne sous une d.d.p de 220 V. Son
rendement global est ηg = 0,80. Calculer :
a ) la puissance absorbée,
b ) l’intensité du courant qui le traverse,
c ) l’énergie perdue par heure de fonctionnement,
d ) la résistance interne, si toutes les pertes se font par effet joule.

8.6.5
Un moteur est alimenté par un générateur de la manière suivante :

E, r M E’, r’

On donne : E = 230 V, E’ = 100 V, r = 3 Ω, r’ = 3 Ω.


Calculer :
a ) la valeur de la résistance R pour que I = 10 A,
b ) la puissance de la résistance R.

8.6.6
Une ligne de 50m de longueur alimente en parallèle un radiateur de résistance R=48,4Ω
consommant une puissance P=1kW et un moteur à courant continu qui absorbe 3,4kW.

I
U1
50 m M R U2

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Calculer :
a ) U2,
b ) I,
c ) la résistance de la ligne, sachant qu’elle est constituée par du fil de cuivre de 3,2 mm2 de
section (ρ=1,8.10-8Ω.m),
d ) U1,
e ) les pertes par effet joule dans la ligne,
f ) la puissance fournie par le générateur.

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4. LES APPAREILS DE MESURES


Les appareils de mesures électriques permettent de connaître ou de contrôler les valeurs de
grandeurs physiques électriques, d’un circuit ou d’une portion de circuit, qui peut être ou non
sous tension. Les appareils de mesures les plus couramment utilisés en électricité sont le
voltmètre, l’ampèremètre et l’ohmmètre. Autrefois, ces appareils étaient indépendants les uns
des autres. Chacun possédait sa fonction particulière. Aujourd’hui, un seul et même appareil peut
avoir plusieurs fonctions. On les appelle des multimètres. Ils peuvent être analogiques (cadre
mobile à aiguille) ou numérique (affichage digital). La technologie interne de chaque modèle est
très variable et plus ou moins sophistiquée suivant l’utilisation, la précision et les caractéristiques
demandées. Les multimètres peuvent mesurer des tensions, des courants, des résistances..., et
possèdent tous plusieurs calibres pour une même fonction. Nous allons étudier les plus usuels.

1 Le voltmètre
Le voltmètre permet de mesurer une tension électrique (d.d.p). Il faut que le circuit ou la portion
de circuit à mesurer soit alimenté. Il peut mesurer une tension continue ou alternative, suivant
son régime d’utilisation. Le voltmètre possède une très grande résistance interne.
Son symbole est le suivant :

V
1.1 Branchement :
UN VOLTMETRE SE BRANCHE TOUJOURS EN PARALLELE sur le ou les éléments à
mesurer.
+ -
V
I I Le voltmètre est branché en parallèle sur R2
+
R2 -
pour mesurer la valeur de la tension (d.d.p) à
+
ses bornes.
G R1
-

Règles importantes à respecter :


- ATTENTION AU REGIME D’UTILISATION : tensions continue ou alternative.
- ATTENTION AU CALIBRE : commencer toujours la mesure par le calibre le plus élevé,
puis descendre progressivement jusqu’au calibre approprié.
- ATTENTION A LA POLARITE : dans le cas de la mesure d’une tension continue, la borne
(+) doit se brancher au (+) de la portion de circuit à mesurer; et la borne (-) doit se
brancher au (-), ou directement à la masse.

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2 L’ampèremètre
L’ampèremètre permet de mesurer l’intensité d’un courant électrique. Il faut que le circuit ou la
portion de circuit soit alimenté. Il peut mesurer l’intensité d’un courant continu ou alternatif,
suivant son régime d’utilisation. L’ampèremètre possède une très faible résistance interne. Son
symbole est le suivant :

A
2.1 Branchement :
UN AMPEREMETRE SE BRANCHE TOUJOURS EN SERIE dans la branche à mesurer.
I + - I
R2 A
+
L’ampèremètre est branché en série pour
G R1
- mesurer la valeur de l’intensité du courant
I qui parcourt la branche de ce circuit.
Règles importantes à respecter :
- ATTENTION AU REGIME D’UTILISATION : courant continu ou alternatif.
- ATTENTION A LA POLARITE dans le cas de l’intensité d’un courant continu.
- ATTENTION AU CALIBRE : commencer toujours la mesure par le calibre le plus élevé. Si
l’on doit changer de calibre, il faut absolument mettre à chaque fois le circuit hors tension,
car l’ampèremètre peut être traversé par une intensité de courant importante.
- ATTENTION AU CIRCUIT SOUS TENSION : avant de déconnecter le conducteur
électrique pour insérer l’ampèremètre, il faut veiller à ce que le circuit à contrôler soit hors
tension.

3 L’ohmmètre
L’ohmmètre permet de mesurer la résistance électrique de tous les corps métalliques, comme
tous les types de résistances, les bobines, les inductances,... etc. Il permet aussi de contrôler la
continuité d’un circuit, de vérifier sommairement quelques composants, etc. L’ohmmètre
possède une technologie interne qui n’influence pas particulièrement la mesure. Il est alimenté
par une pile interne, et pour certains, il est nécessaire de procéder au tarage à zéro à chaque
changement de calibre. Son symbole est le suivant :


Règles importantes à respecter :
- NE JAMAIS MESURER un élément d’un circuit SOUS TENSION.
- Pour mesurer la résistance d’un composant sur un circuit, il faut absolument débrancher au
moins une patte de ce composant.

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4 Les multimètres
4.1 Les multimètres analogiques à aiguille :
Les appareils à aiguille sont de moins en moins courant. Toutefois, rendant encore de bons
services, on les trouve sous forme de multimètres. Leur précision dépend beaucoup de l’œil
humain et se résume à un ordre de grandeur. Le principe général de la variation de l’aiguille est
fonction du courant électrique qui traverse un cadre mobile placé dans un champ magnétique.
Ces appareils sont dits analogiques, car ils transmettent les mesures sous la forme de variations
continues d’une grandeur physique.

4.1.1 Description :
Un appareil à aiguille se compose, pour les plus récents, de :
- Un cadran avec plusieurs échelles graduées :
- Une en noir pour les mesures en courant continu,
- La deuxième en rouge pour les mesures en courant alternatif,
- La troisième en vert pour la mesure en ohmmètre..
- Un ou deux commutateurs permettant de sélectionner les fonctions voltmètre, ampèremètre,
en continu ou en alternatif, la fonction ohmmètre, le contrôle de diodes...
- Plusieurs bornes de branchement repérées suivant les fonctions, dont une (noire) marquée
« commun » pour la masse.
- Une vis de remise à zéro de l’aiguille.
- Un bouton permettant le tarage à zéro en position ohmmètre.

4.1.2 Lecture :
La valeur de la mesure est fonction du calibre utilisé et de la lecture de l’aiguille sur le cadran.
Par exemple pour la mesure d’une tension, si l’on est sur le calibre 15 V, il suffit de lire sur
l’échelle correspondante la position de l’aiguille. Attention, l’échelle peut être graduée
« 150 »; si l’aiguille est positionnée sur 120 la valeur de la mesure est de 12 V.
(15x120)/150=12V
La valeur cherchée est donc déterminée par la formule suivante :

Calibre × Lecture
Echelle
Règles d’utilisation à respecter :
- Un appareil à aiguille est fragile ! ( aiguille tordue = appareil HS )
- Il y a risque de détérioration si certaines règles ne sont pas respectées.
- Avant toute mesure, il faut s’assurer que :
- le ou les commutateurs soient sur la bonne position : Fonction et Calibre (commencer
toujours par le calibre le plus élevé).
- le branchement est dans le bon sens du courant. Si l’appareil est branché dans le
mauvais sens du courant, l’aiguille part en butée dans le sens inverse.

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4.2 Les multimètres numériques à affichage digital :


Aujourd’hui, les appareils numériques à affichage digital ont remplacé avantageusement les
appareils à aiguille. Leur technologie interne les rend plus souple d’emploi. Possédant des
protections électroniques, ils sont la plupart du temps à l’abri d’une erreur de manipulation. La
précision de ces appareils est plus grande et plus sûre. Leurs performances sont accrues.
L’avantage des appareils numériques est la lecture directe, c’est à dire qu’ils affichent
directement la grandeur mesurée dans les limites du calibre utilisé. On trouve dans les
laboratoires spécialisés des appareils à affichage digital de très grande précision, et en règle
générale, ils ne possèdent qu’une fonction. Les appareils à affichage digital les plus répandus
sont naturellement les multimètres. Aujourd’hui, il en existe une gamme très étendue.

4.2.1 Description :
Un multimètre numérique se compose en général de :
- un afficheur à cristaux liquides ( LCD ) de 4 chiffres,
- un commutateur rotatif permettant de sélectionner la fonction et le calibre désirés (jusqu’à
plusieurs dizaines de calibres différents),
- une borne (couleur suivant le constructeur) marquée « COM » (commun) pour la masse,
- une ou plusieurs bornes repérées suivant les fonctions.

4.2.2 Les principaux marquages :


ON OFF ouvert fermé.
COM commun.
DC ou = courant continu.
AC ou ~ courant alternatif.
DC AC ou ≅ courant continu et alternatif.
V tension.
A intensité.
Ω ohm (résistance).

4.2.3 Précautions d’emploi à respecter :


- Avant toute mesure, il faut s’assurer du positionnement correct du commutateur. Lorsque
l’ordre de grandeur de la mesure n’est pas connu, placer le commutateur sur le calibre le
plus élevé, puis le baisser progressivement jusqu’au calibre approprié.
- En cas de surcharge sur un calibre, il faut débrancher les cordons de la source à mesurer
avant de passer au calibre adéquat.
- Dans le cas d’une mesure d’intensité, il faut interrompre l’alimentation du circuit à mesurer
avant de changer de calibre.

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5. NOTIONS D’ELECTROMAGNETISME
Le passage d’un courant électrique dans un conducteur a un effet magnétique (cf. paragraphe Effets
du courant électrique). Ce phénomène physique, constaté en 1819 par le physicien danois Oersted, a
de nombreuses applications, en particulier pour les moteurs et les générateurs électriques appelés
machines tournantes. Dès 1820, Ampère, commença à édifier la théorie de l’électromagnétisme
mais ce n’est qu’en 1873 que le physicien James Clerk Maxwell énonça les lois générales de
l’électromagnétisme.

1 Les aimants
Ce sont des corps capables d’attirer certains métaux tels que le fer, le nickel, le cobalt. Ainsi, si
nous approchons une barre de fer, d'acier ou de cobalt d'un aimant, ce dernier l’attire. Les métaux
attirés par un aimant sont appelés matériaux magnétiques. Nous remarquons aussi que l’attraction
exercée par l’aimant est plus ou moins forte en fonction de sa taille et de sa constitution.

Aimant Fer

Approchons maintenant une barre de cuivre, d'aluminium ou de plastique d'un aimant. Il n'y a
aucune interaction entre l'aimant et la barre. Ces matériaux qui ne sont pas influencés par un aimant
sont dits amagnétiques. On remarque aussi qu’un matériau amagnétique peut être un conducteur
électrique.

Aimant Cuivre

1.1 Les différents types d’aimants :


- Les aimants naturels sont des matériaux (oxyde de fer, magnétite) qui possèdent
naturellement la propriété d’attirer certains métaux.
- Les aimants artificiels sont des barreaux d’acier que l’on aimante électriquement ou par
influence. Ainsi, l'acier possède la propriété de garder une certaine aimantation après avoir
été influencé par un autre aimant, on parle de rémanence alors que le fer perd quasiment la
totalité de son aimantation.

1.2 Propriétés :

1.2.1 Orientation des aimants :


Plaçons une aiguille aimantée sur un support sur lequel elle peut tourner librement.
Nord géographique

Sud géographique

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Soumise à l’effet magnétique de la Terre, l’aiguille s’oriente toujours sensiblement dans la


direction SUD/NORD géographique. Cette observation, qui a donné naissance à la boussole,
fait que les extrémités d’un aimant sont nommées "Pôle Nord" et "Pôle Sud".

1.2.2 Actions réciproques de deux aimants :


Comme précédemment, plaçons une aiguille aimantée 1 sur un support, l’aiguille prend une
direction déterminée liée à l'attraction terrestre. Approchons une deuxième aiguille aimantée
2.
Si on approche le pôle Sud de l’aiguille 2 du pôle Sud de l’aiguille 1. Il y a REPULSION.

1 2
Si on approche le pôle Sud de l’aiguille 1 du pôle Nord de l’aiguille 2. Il y a ATTRACTION.

1 2
Conclusion : 2 pôles de mêmes noms se repoussent et 2 pôles de noms contraires s'attirent.

1.2.3 Intensité de l’action d’un aimant :


Si on saupoudre de la limaille de fer sur une feuille de papier posée sur un aimant, on constate
que la concentration de limaille est forte aux abords immédiats de l’aimant et qu’elle diminue
en s’en éloignant.
L’intensité de l’action de l’aimant n’est donc pas identique en tout point de l’espace. Elle
diminue en s’éloignant de l’aimant.

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2 Le champ magnétique
Les expériences décrites précédemment montre qu'un aimant influe sur l’espace autour de lui. De
plus cette influence est plus ou moins importante et suivant une certaine orientation. Afin de
formaliser toutes ces caractéristiques, les physiciens les représentent par un ensemble de vecteurs
généralement notés « B Å ». Cet ensemble est appelé champ magnétique. L’orientation du champ
magnétique, en un point, est donnée par le sens du vecteur et son intensité est donnée par la norme
du vecteur.

Å
B

SUD NORD

Représentation des vecteurs du champ magnétique autour d’un aimant


droit

2.1 Lignes de champ :


On voit sur la figure précédente que la représentation d’un champ magnétique par l’ensemble des
vecteurs B Å peut rapidement devenir illisible. Un champ magnétique est plus facilement
Å de même intensité
représenté par les lignes de champ. Ces lignes sont tangentes aux vecteurs B
et elles sont orientées du pôle Nord vers le pôle Sud.

Å
B

SUD NORD

Représentation des vecteurs du champ magnétique et des lignes de champ


associées autour d’un aimant droit

SUD NORD

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Représentation des lignes de champs seules
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3 Le ferromagnétisme
3.1 Expérience :
Alimentons une bobine sous une tension
continue. Plaçons une boussole dans l'axe de
cette bobine. Alimentation continue

A la mise sous tension, un des pôles de la


boussole est attiré par une des faces de la bobine.
Si on inverse le sens du courant, la boussole
s'oriente de façon inverse.
Plaçons maintenant un noyau de fer à l'intérieur
de la bobine. A la mise sous tension, la boussole
s'oriente comme pour l'expérience précédente,
mais les effets du champ magnétique se font
sentir à une distance plus élevée.

3.2 Constatations :
• Une bobine traversée par un courant se comporte comme un aimant, elle est le siège d'un
champ magnétique, ce champ dépend :
- Du sens du courant ;
- Du sens de l'enroulement ;
- De la valeur du courant ;
- Du nombre de spires de la bobine.
• Un noyau magnétique placé dans une bobine traversée par un courant accentue et canalise le
champ magnétique.
• L'intensité du champ magnétique dépend du milieu dans lequel il se propage.

3.3 Applications :
Ces phénomènes physiques trouvent leurs applications dans les électro-aimants, les relais.

4 Force électromagnétique
4.1 Expérience :
Une tige conductrice est placée perpendiculairement sur deux rails alimentés par une tension
continue. La tige est soumise au champ magnétique d'un aimant en U. Le système est branché
comme suit.

SUD
Å
B

I
NORD

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A la mise sous tension le conducteur se déplace selon le sens de la flèche bleue.


Lorsque nous inversons le sens du courant, la tige se déplace en sens inverse

SUD

NORD

Si nous inversons maintenant les pôles de l'aimant, le déplacement de la tige s'inverse de


nouveau.

NORD

SUD

4.2 Constatations :
Nous constatons que, sous l'effet conjugué d'un courant et d'un champ magnétique, la tige se
déplace. Elle est soumise à une force électromagnétique (Effet Moteur).
Le sens de la force électromagnétique est fonction :
- Du sens de courant ;
- Du sens du champ magnétique.
L'amplitude du déplacement et la vitesse de déplacement du barreau sont fonction :
- De la valeur du courant ;
- De la valeur du champ magnétique.
Si on inverse simultanément le sens du champ magnétique et le sens du courant il n'y a pas de
modification du sens de déplacement du barreau.

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4.2.1 Règle des trois doigts de la main droite :


Afin de retrouver plus aisément le sens de déplacement du barreau (sens de la force), nous
retiendrons la règle des trois doigts de la main droite.

Pouce pour le sens du champ


magnétique (du Nord vers le Sud) Sud

Index pour le déplacement


(Force électromagnétique)

Nord

Majeur pour le sens du courant (+ vers -


)


4.3 Applications :
Ce phénomène permet de transformer une énergie électrique en énergie mécanique. Il est donc
appliquer dans les moteurs électriques et pour les haut-parleurs.

5 Induction électromagnétique
5.1 Expérience :
Une bobine de fil de cuivre recouvert d’un vernis isolant est reliée à un ampèremètre. Si nous
approchons une des faces d'un aimant de cette bobine, l'ampèremètre dévie.

Sud Nord

0
– +

A
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Si maintenant nous éloignons l'aimant de cette bobine, l'ampèremètre dévie en sens inverse.

Sud Nord

0
– +

A
Remarques :
- S’il n'y a aucun mouvement entre la bobine et l'aimant l'ampèremètre ne dévie pas ;
- Une inversion des pôles de l'aimant entraîne l'inversion du sens du courant ;
- Si le champ magnétique est parallèle au sens de déplacement, il n’y a pas de courant induit.

5.2 Constatations :
Lorsqu’un conducteur se déplace dans un champ magnétique, un courant apparaît dans le
conducteur : on parle de courant induit. Le sens du courant est fonction du sens de déplacement
et de l'orientation du champ magnétique.
La valeur du courant induit dans la bobine est fonction :
- De la vitesse de variation du champ magnétique (déplacement de l'aimant) ;
- De la valeur du champ magnétique.

5.2.1 Règle des trois doigts de la main gauche :


Afin de retrouver plus aisément le sens du courant, nous retiendrons la règle des trois doigts de
la main gauche.
Sud Pouce pour le sens du champ magnétique
(du Nord vers le Sud)

Nord
+
Index pour le déplacement

-
Majeur pour le sens du courant
induit (+ vers -)

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5.3 Applications :
Ce phénomène permet de traduire un mouvement en un courant électrique. Il sert donc de
principe de base pour les alternateurs, dynamos, microphones.

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6. MACHINES TOURNANTES

1 Description
Dans une machine à courant continu, on distingue deux parties principales :
- l’une fixe, appelée STATOR, est un électro-aimant qui joue le rôle d’INDUCTEUR ;
- l’autre mobile autour d’un axe, appelé ROTOR, qui joue le rôle d’INDUIT.

Encoches Spires du rotor

Bobine inductrice Carcasse

Stator
Balais
N S

Entrefer
Pôle

Collecteur
Rotor

Figure 16 : Schéma de principe d’une machine tournante à courant continu.

1.1 L’inducteur :
L’inducteur est constitué d’une carcasse, de deux pôles et de deux bobines inductrices.

1.1.1 La carcasse :
La carcasse de la machine est en fonte ou en acier moulé. Elle supporte toutes les parties fixes de
la machine.

1.1.2 Les deux pôles :


Ils sont formés le plus souvent en tôles épaisses ( ≈ 1,5 mm) découpées puis assemblées, ceci afin
d’éviter les pertes par courants de Foucault. (Les courants de Foucault sont des courants induits
dans des masses métalliques. Leur existence entraîne la diminution du rendement de la machine).

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1.1.3 Les deux bobines inductrices :


Elles sont placées autour des pôles. Elles sont bobinées de telle manière que l’un des pôles soit
un pôle Nord et l’autre un pôle Sud. Les bobines sont en fil de cuivre recouvert d’un vernis
isolant.

Å
B
N S

Figure 17 : Couplage des bobines inductrices.


Nota : le plus souvent, des pôles auxiliaires de commutation sont placés sur une ligne
perpendiculaire à la ligne des pôles principaux. Ils permettent d’éviter un court circuit entre les
lames du collecteur au moment où un balai passe d’une lame à l’autre.

1.2 L’induit :
1.2.1 Parties mécaniques :
L’induit tourne dans le champ magnétique fixe créé par l’inducteur. Sur la périphérie de
l’induit, on a découpé des encoches dans lesquelles se logent les spires en fil de cuivre
recouvert d’un vernis isolant. Le diamètre extérieur de l’induit est très légèrement inférieur au
diamètre intérieur de l’inducteur. Cet espace est appelé entrefer.

1.2.2 Parties électriques :


Le collecteur est placé à l’extrémité de l’induit et calé sur le même arbre. Il est formé de
lames de cuivre isolées entre elles par une matière isolante. Chaque lame est reliée à un
ensemble de spires appelé section.
Les balais sont en carbone et frottent sur le collecteur. Ils sont logés dans des portes balais
fixés sur la carcasse. Les balais, placés sur l’axe des pôles, permettent de récupérer la force
électromotrice.

Fil de connexion
Balai Spire
Lames

Arbre

INDUIT

Collecteur

Figure 18 : Schéma de principe de l’induit.

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2 Fonctionnement en génératrice
2.1 Existence d’un courant induit :
Considérons une spire placée sur
Sens de rotation
l’induit en rotation.
Rotor
Le conducteur qui forme la spire est
Å
B
en mouvement dans un champ
magnétique représenté par le vecteur A A
Å. Il y a donc apparition d’un courant N S
B
induit I (cf. paragraphe induction I
électromagnétique) dont le sens est
donné par la règle des trois doigts de
la main gauche.

A-A
Collecteur
2.2 Rôles des balais et du collecteur :
Le courant induit, passe par les Balai
balais qui frottent sur le collecteur,
au moment du passage de la spire
dans le plan de coupe A-A (cf. Å
B
figure ci-contre). Ce courant est à
Spire
l’origine de la force électromotrice e
mesurée aux bornes des balais. I
I
Lorsque la spire en rotation quitte le
plan A-A, elle n’est plus en contact
avec les balais. La fem diminue et
s’annule lorsque la spire est
perpendiculaire au plan A-A.
Figure 19 : Vu de coté et de dessus en
coupe du rotor
On peut tracé l’allure de la courbe représentant la fem e en fonction de la position de la spire par
rapport au plan A-A.
Spire dans le plan A-A
e

Nombre de tour du rotor


1 tour du rotor

Spire perpendiculaire au plan A-A

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2.3 Rôle du nombre de spires :


Si on place une spire perpendiculairement à la première spire, on obtient une nouvelle fem e1
identique à e mais décalée d’un quart de tour. La fem globale E de la génératrice est égale à e+e1.

e
E

e e1
Nombre de tour du rotor
1 1 3 1
4 2 4

Allure de la courbe de la f.e.m. globale avec deux spires.


Plus le nombre de spires est important, plus les ondulations sont courtes, la courbe devient alors
de plus en plus plate et donc la f.e.m. tend vers une constante.

2.4 Différents modes d’excitation des machines à courant continu :


Pour obtenir un flux magnétique, il faut que les bobines inductrices placées sur les pôles soient
parcourues par un courant. Ce courant s’appelle courant d’excitation ou courant inducteur. Il
existe deux grands modes d’excitation :
- Génératrice à excitation indépendante ;
- Génératrice auto-excitée.

2.4.1 Génératrice à excitation indépendante :


L’inducteur d’une génératrice à excitation indépendante est alimenté par une source extérieure
( source auxiliaire ).

I i
Source
F.e.m. G extérieure

Figure 20 : Schéma d’une génératrice à excitation indépendante

2.4.2 Génératrice auto-excitée :


L’inducteur d’une génératrice auto-excitée est alimenté directement par son induit. C’est
l’existence d’un champ magnétique rémanent qui permet à la génératrice de démarrer sans
source extérieure.

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Il existe trois types de génératrices auto-excitées.


Excitation série Excitation shunt
F.e.m.
I i

I F.e.m. G
G

Les bobines inductrices sont branchées en Les bobines inductrices sont branchées en
série avec l’induit. parallèle sur l’induit.
Excitation compound

I i

F.e.m. G

Une bobine inductrice est branchée en parallèle, l’autre en série.


Figure 21 : modes d'excitation d'une génératrice

3 Fonctionnement en moteur
3.1 Principe :
Les bobines inductrices, parcourues par un
courant, sont le siège d’un champ magnétique(Cf.
paragraphe le ferromagnétisme). Les spires placées
sur le rotor sont alimentées par un courant Rotor
continu lorsqu’elles sont dans le plan des ballais.
Å Å
B
Comme elles sont dans le champ magnétique créé F
par les bobines inductrices, elles sont soumise à
Å dont le sens est N S
une force électromagnétique F
donné par la règle des trois doigts de la main I
droite (Cf. paragraphe force électromagnétique). Å
F
Chaque conducteur de la spire est soumis à une
force de même valeur mais de sens opposé. On
dit alors que la spire est soumise à un couple de
forces.
Figure 22 : Vu de coté du rotor
L’augmentation du nombre de spires par encoche, permet d’augmenter la force appliquée sur le
rotor, donc la puissance.
L’augmentation du nombre d’encoches placées autour du rotor, permet une rotation plus souple
et sans saccade.
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3.2 Rhéostat de démarrage pour les moteurs :


Un moteur est un récepteur; il possède donc une force contre-électromotrice. On aura donc
toujours : E′=U-rI. D’autre part la f.c.e.m. d’un moteur est proportionnelle à la vitesse de
rotation du moteur.
Au démarrage la vitesse de rotation est nulle, donc E’ est nulle. On a alors 0= U − r’I.

Donc I = U Or la résistance interne r’ est très petite devant la valeur de U.


r′
Au démarrage, l’intensité I est donc très grande. Il est donc nécessaire de limiter l’intensité du
courant au démarrage. Pour cela, on introduit un rhéostat (dit de démarrage) en série avec le
moteur.
Exemple : Si U =24V et r ′=0,1 Ω,

On a I = U = 24 =240 A ce qui est très important.


r ′ 0,1

3.3 Excitation :
Les moteurs à courant continu présentent les mêmes modes d’excitation que les génératrices à
courant continu :
- Excitation série ;
- Excitation shunt (parallèle) ;
- Excitation compound (série parallèle).
Nota : Le moteur à excitation série est utilisé comme démarreur sur tous les véhicule. Il présente
l’avantage d’avoir un couple est maximum lorsque sa vitesse de rotation est nulle. Mais
attention, ce moteur à pour inconvénient de s’emballer à vide.

4 Exercices
4.1.1
a ) Quelles sont les parties principales qui composent une machine à courant continu?
b ) Faire le schéma de principe d’une machine à courant continu.
c ) Donner le rôle de chaque élément constituant les parties principales d’une machine C.C.

4.1.2
Expliquer comment apparaît une f.e.m. induite aux bornes de l’induit lorsque la machine à courant
continu est utilisée en génératrice.

4.1.3
Faire le schéma d’une génératrice à excitation shunt.

4.1.4
Une génératrice possède une f.e.m. E = 220 V et débite 40 A. Calculer :
a ) La puissance électrique totale Pét.

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b ) Les pertes par effet Joule si la résistance de l’induit est r = 0,8 Ω.


c ) La puissance absorbée sachant que le rendement global de la génératrice est : η = 0,95

4.1.5
a) Expliquer comment apparaît une force électromagnétique sur les conducteurs de l’induit lorsque
la machine à courant continu est utilisé en moteur.
b) Quel est le rôle du collecteur dans le fonctionnement d’une machine à courant continu utilisée en
moteur ?

4.1.6
Faire le schéma d’un moteur à excitation série. Citer le principal avantage et le principal
inconvénient de ce type de moteur.

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7. ELECTRONIQUE

1 Les condensateurs
1.1 Définition :
Un condensateur est un dipôle qui à pour caractéristique de base de stocker une charge
électrique. Il est constitué de deux conducteurs dont les surfaces en regard sont parallèles et
séparées par un isolant. Ces deux conducteurs sont appelés les armatures et l’isolant est appelé
diélectrique. Chacune des armatures conserve une charge électrique ± q .
Armatures

Fil de connexion Fil de connexion

Diélectrique

1.1.1 Schéma conventionnel d’un condensateur :


+ - ou + -

Non polarisé Polarisé

1.2 Caractéristiques d’un condensateur :

1.2.1 La capacité :
Un condensateur est caractérisé par sa capacité (Notée C). C exprime la faculté pour un
condensateur de conserver une charge électrique q sous une différence de potentielle U

donnée. On a la relation suivante : C=


q
U
avec C en Farad, q en Coulomb et U en Volt.
Remarques :
- le Farad (F) étant une unité très grande, on utilise en pratique ses sous multiples : le
microfarad (1µF=10-6F), le nanofarad (1nF=10-9F) et le picofarad (1pF=10-12F).
- Il existe des condensateurs dont la capacité est réglable.

1.2.2 La tension de service :


La tension de service (TS) (exprimée en Volts) représente la tension maximum applicable
aux bornes d’un condensateur. Les constructeurs l’indiquent par un marquage pour chaque
type de condensateur.

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1.2.3 La polarité :
Certains types de condensateurs sont polarisés. Lors de leur branchement, il est impératif de
respecter leur polarité sous peine de destruction.
Les autres condensateurs, dits non polarisés, peuvent être branchés dans m’importe quel
sens.

1.3 Charge et décharge d’un condensateur :

1.3.1 La charge du condensateur :


Considérons un circuit constitué d’un générateur délivrant une tension continue E, d’un
condensateur C et d’une résistance R.
Uc

R
C

E
I

On peut à l’aide d’un oscilloscope observer l’évolution de la tension aux bornes du


condensateur et de celle du courant dans le circuit.
UC I

E E
R

0 t t
RC RC

On constate que :
- la charge du condensateur n’est pas instantanée ;
- le temps de charge est fonction des valeurs de C et de R
- le condensateur est chargé au bout d’un temps égale à 5RC.
Remarque : RC (souvent noté τ) est appelée constante de temps ou temps de relaxation du
circuit. Sa valeur est de l’ordre de la milliseconde. Par exemple une résistance de 1kΩ et un
condensateur de 1µF, RC est égale à 1ms.

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1.3.2 La décharge du condensateur :


Une fois que le condensateur est chargé, remplaçons le générateur par un conducteur.
Uc

R
C

I
De la manière que précédemment, on observe l’évolution de la tension aux bornes du
condensateur et de celle du courant dans le circuit.
I
UC

E
E
R

0 t t
RC RC

1.4 Associations de condensateurs :

1.4.1 Association série :


Soit l’association de trois condensateurs branchés en série :
U

U1 U2 U3

C1 C2 C3

L’association de plusieurs condensateurs branchés en série est équivalente à un condensateur


unique de capacité C telle que :
1 = 1 + 1 + 1 d’où :
Céq C1 C2 C3

1 =Σ 1
Céq Csérie

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Remarque : la capacité équivalente de plusieurs condensateurs branchés en série, est toujours


inférieure à la plus petite des capacités.

1.4.2 Association parallèle :


Exemple de trois condensateurs branchés en parallèle :

C1 C2 C3
U

C é q =C 1+C 2+C 3
La mesure de chaque capacité, considérée séparément, puis celle de l’association montre qu’une
batterie de condensateurs associés en parallèle équivaut à un condensateur unique dont la
capacité Céq est égale à la somme des capacités des condensateurs associés.
D’où la formule :

ΣC p a r a l l è l e
C é q =Σ
Remarque : la tension de charge U est supportée par chaque condensateur monté en paralléle.
La tension de charge U devra donc être, au plus, égale à la plus faible des tensions de service des
condensateurs associés.

1.5 Exercices :

1.5.1
On branche n condensateurs de même capacité C en parallèle. Quelle est la capacité de ce
nouveau condensateur ? Faire l’application numérique avec n=10 et C=10µF.

1.5.2
On réalise une batterie de n condensateurs de même capacité C montés en série. Quelle est la
capacité de cette batterie de condensateurs ? Faire l’application numérique avec n=7 et
C=100µF.

1.5.3
Soit le montage suivant :
C1 = 1 µF, TS = 50 V
A C2 = 4,7 µF, TS = 25 V
C3 = 0,1 µF, TS = 100 V
C1 C2 C3 C4 U C4 = 2,2 µF, TS = 12 V
B

a ) Quelle est la capacité du condensateur équivalent entre les bornes A et B ?


b ) Quelle est la tension U maximale admissible entre les bornes A et B ?
c ) Quelle est la charge du système si U = 10 V ?
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1.5.4
Soit le montage suivant :
C1 C2 C3 C4
A B
C1 = 10 µF
C2 = 4,7 µF
C3 = 1 µF
U
C4 = 22 µF

a ) Quelle est la capacité équivalente entre les bornes A et B ?


b ) Quelle est la charge du système si U = 100 V ?

1.5.5
Un condensateur de capacité C1=2 µF est connecté en série avec une batterie de 10
condensateurs identiques de 0,1 µF groupés en parallèle. Calculer la capacité de l’association
ainsi réalisée.

1.5.6
Soit le montage suivant : C5

C1 = 10 µF
C2 C2 = 220 nF
C3 = 68 nF
C4 = 330 nF
C5 = 6,8 µF
C1 C3 C6 C7 C6 = 470 nF
A B
C7 = 22 µF

C4

a ) Quelle est la capacité équivalente entre les bornes A et B ?


b ) Quelle est la charge du système si on applique une tension U de 220 V entre les bornes A et
B?
Correction des exercices

2 Les diodes
2.1 Les diodes simples :

2.1.1 Définition :
La diode simple, aussi appelée diode à jonction, est un composant électronique bipolaire polarisé.

2.1.2 Symbole :

Anode Cathode
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2.1.3 Fonctionnement :
U

La diode autorise le passage du courant I dans le sens anode vers cathode. Ainsi, pour une
diode idéale, la différence de potentiels U est de 0 V, quelle que soit la valeur du courant I tant
que celui-ci est positif. La diode est alors dite passante. En réalité, U est de l'ordre de 0,6 V.
Cette tension, notée Vd, est appelée tension directe.
La diode interdit le passage du courant dans le sens cathode vers anode. Elle est alors non
passante.
Ce fonctionnement peut être résumé de la manière suivante pour une diode simple idéale :
- Soit U ≤ 0 alors I=0
- Soit U=0 alors I ≥ 0
Il se traduit sur un graphique de la façon suivante :
I
I

U U

Vd

Caractéristique d’une diode simple idéale Caractéristique d’une diode simple réelle

2.1.4 Rôles de la diode :

Redressement :
Tension alternative monophasée mono alternance
UG
t

G UG R UR
UR
t

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Tension alternative monophasée redressée double alternance


Ce montage à 4 diodes est appelé pont de diodes ou pont de GRAËTZ

+ UG t

G UG R UR

UR t

Tension alternative triphasée


+

Ph 1
Ph 2 UR
R
Ph 3

UG
Phase 1
Phase 2
t
Phase 3

UR

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Montage à 2 allures :
Allure 1 : Lorsque l'interrupteur est en position fermée, la diode est court-circuitée, le récepteur est
alimenté par la tension alternative du générateur
Allure 2 : Lorsque l'interrupteur est en position ouverte, la diode ne laisse passer que l'alternance positive,
le récepteur est alimenté par une tension alternative redressée mono alternance.

Marche Allure 1

Arrêt Allure 2

G R UR

"Roue libre"
Protection à l'ouverture des organes de commande de circuits selfiques.

+ +

– –
Commande de bobine Commande de relais

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Aiguillage :

+ –
M1
Cde M1

R
Cde R

M2
Cde M2

Test voyants

Protection contre les inversions de polarités du générateur :


Le pont de diodes permet, malgré une inversion des polarités du générateur, d'alimenter le
récepteur correctement. La tension du générateur devra être supérieure à la tension d'alimentation
du récepteur d'une valeur de deux fois la tension directe.

+
OU

R UR

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Fonctions logiques :
Fonction OU
Ug1 et Ug2 peuvent prendre 2 valeurs :
- 0
(absence de tension) ;
- 1
(présence de tension). Ug 1
Ug 2 UL
Si au moins une des 2 entrées prend la valeur
1, la lampe s'allume.

Fonction ET +
Ug1 et Ug2 peuvent prendre 2 valeurs :
- 0 (absence de tension) ;
- 1 (présence de tension). R
Si les 2 entrées prennent la valeur 1, la sortie
Us est à la valeur 1,
si une des entrées est à la valeur 0, la sortie
Us est à 0.

Ug 1 Ug 2 Us


2.2 Les diodes électroluminescentes :

2.2.1 Définition :
La diode électroluminescente est une diode simple qui émet de la lumière lorsqu’elle est passante. La
lumière émise est visible ou invisible. Les diodes électroluminescentes sont aussi appelées en français
DEL (Diode ElectroLuminescente) ou LED en anglais.

2.2.2 Symbole :

Anode Cathode

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2.2.3 Présentation :
Il existe 2 diamètres du corps de cette diode
2mm
Repérage cathode
4 mm

2.2.4 Fonctionnement :
Le fonctionnement des DEL est identique à celui des diodes simples. Lorsqu’une DEL est passante, la
tension directe est de l'ordre de 2 V.
La DEL est toujours associée à une résistance en série pour limiter le courant. La résistance sera calculée
en fonction de la tension d'alimentation et du courant direct maximal autorisé.

2.3 La diode Zèner

2.3.1 Définition :
C'est un composant électronique bipolaire polarisé.

2.3.2 Symboles : Cathode

Anode
2.3.3 Fonctionnement :
U
I

Lorsque le courant I est positif (courant dans le sens anode vers cathode), il peut traverser la
diode Zéner. Pour une diode idéale, la différence de potentiels U est alors de 0 V, quelle que
soit la valeur du courant I. La diode Zéner est alors dite passante. En réalité, U est de l'ordre
de 0,6 V. Cette tension, souvent notée Vdz, est appelée tension directe.
Lorsque U est négatif, la diode Zéner interdit le passage du courant jusqu’à ce que U atteigne
la valeur de la tension de claquage (cette tension, notée Vz, est une caractéristique la diode).
Lorsque U atteint la tension de claquage, la diode autorise à nouveau le passage du courant.

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On peut résumer le fonctionnement d’une diode Zéner idéale de la façon suivante :


- Soit Vz<U<0 alors I=0
- Soit U=0 alors I ≥ 0
- Soit U=-Vz alors I ≤ 0
I I

-Vz U
U
Vdz=0,6 V

Figure 23 : Figure 24 :
Caractéristique d’une diode Zéner idéale Caractéristique d’une diode Zéner réelle
Remarque : Le fonctionnement de la diode Zéner dans le sens passant est identique à celui de
la diode simple. Une diode Zéner s'emploie rarement dans cette configuration.

2.3.4 Caractéristiques techniques :


Tension Zéner ou tension de claquage (Vz).
C'est la tension pour laquelle la diode Zéner se met à conduire en inverse. La gamme des
tensions Zéner est très étendue (2V<Vz<200V), chaque diode ayant sa propre tension Zéner.
Puissance maximale (Pz).
C'est la puissance maximale que peut dissiper la diode Zéner lorsqu'elle conduit en inverse. Pz
=VzxIz
Marquage :
Le marquage BZX 55C 12 est un marquage normalisé :
- BZX indique le type de diode ;
- 55C indique la puissance en milliWatts
- 12 indique la tension Zéner en Volts
Le marquage 1N 5654 est une référence fabricant. Pour connaître les caractéristiques de cette
diode Zéner, il faut de consulter le catalogue fabricant.

2.3.5 Rôle de la diode :

Stabilisation :
La diode Zéner associée à une résistance montée en série permet de stabiliser la tension Vz à
ses bornes.
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Exemple :
On désire alimenter un récepteur qui fonctionne sous une tension maximale de 6 Volts. On
dispose d'un générateur de tension Ug pouvant varier de 12 à 14 Volts (batterie). On réalise le
montage suivant :
UR1
IR
R1

UR R
Ug Uz

Iz

On choisit une diode Zéner de Vz=6V.


La loi des mailles nous donne Ug+Uz-UR1=0, donc Uz=UR1-Ug.
Comme Ug est fortement supérieure à Vz, la diode est passante en inverse donc Uz=-Vz quel
que soit la valeur de Ug (entre 12V et 14V).
La loi des mailles nous donne aussi Uz+UR=0.
Dans notre cas, on a alors UR=-Uz=Vz=6 V.
Protection : +

Les circuits électroniques sont très sensibles aux parasites


électriques. On place une diode Zéner sur l'alimentation de ces Circuit
électronique
circuits


2.4 Vérification des diodes

2.4.1 Les diodes simples et les diodes électroluminescentes :


Pour vérifier leur bon fonctionnement, on peut utiliser un multimètre disposant de la fonction test de
diode marquée .
Les schémas ci-dessous montrent les branchements à réaliser :
Sens direct Sens inverse

Multimètre + +
position position

– –

Figure 25 : vérification d'une diode simple

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Résultat des mesures lorsque la diode est en bon état


Sens direct Sens inverse
Diode simple 500 à 600 mV Infini
Diode électroluminescente 1,6 à 2V Infini

2.4.2 La diode Zéner :


La vérification avec un multimètre, en position test diode ( ),n'est possible que dans le
sens direct. La mesure de la tension, de l'ordre de 0,6 V, confirme que la diode n'est pas
coupée. Sens direct

Multimètre +
position

Figure 26 : vérification d'une diode Zèner

2.5 Exercices :
Ug1 D1
K1
2.5.1 - +
Ug1 = Ug2 Récepteur
D2 Rc
Ug2 K2
- +

a) Que se passe t-il lorsque K1 est fermé ?


b) Que se passe t-il lorsque K2 est fermé ?
c) Que se passe t-il lorsque K1 et K2 sont fermés ?
d) Quel est l'utilité de ce montage et quel nom portent elles?

2.5.2

a) Quel est l'état de la diode lorsque K est fermé ?


b) On ouvre K, quel est l'état de la diode à l'instant " t " ?
c) Quelle est l'utilité de cette diode et quel nom porte t-elle ?

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2.5.3
Caractéristique de la diode Zèner : Id
A B
Id max=100 mA, Vdz=3,9 V R

a ) Ecrire l’équation de la maille ABC


Ue Us
b ) Calculer R pour que le courant dans la diode
soit Id=80 mA si Ue=12V

2.5.4
Reprendre l’exercice précédent avec Idmax=100 mA, Vdz=15 V, Id=80 mA si Ue=30 V

2.5.5
Données :
R1=100Ω, R2=500Ω, R3=500Ω, RV=10kΩ, Vz=5V, Pdzmax=500mW
Us
+12 V 0V

R1 R2 RV R3
I1 I2
A B
Idz

Udz

a ) Calculer le courant maximum que peut supporter la diode Zèner


b ) Calculer : I1, I2 et Idz
c ) Calculer Us lorsque le curseur est en A
d ) Calculer Us lorsque le curseur est en B
e ) Sachant que Idz doit être compris entre 10mA et 90mA pour que la tension aux borne de la
diode Zéner soit stabilisée à Vz, que se passe-t-il si la tension d’alimentation passe de 12V à
8V.

3 Le transitor bipolaire
3.1 Définition :
Composant électronique de type semi-conducteur, le transistor bipolaire est une association de
deux jonctions P-N. Deux cas sont possibles :
- Une région N est intercalée entre deux régions P ;
- Une région P est intercalée entre deux régions N.

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Les deux jonctions prises séparément fonctionnement comme deux diodes mais l’ensemble a un
comportement totalement différent.

3.1.1 Symboles :
C C
B B

E
NPN PNP E

B : Base, C : Collecteur, E : Emetteur

3.1.2 Boitiers :
Parmi la grande variété de boîtiers de transistor, voici quelques exemples :
Le collecteur est relié au boîtier

Emetteur
Base

L'onglet indique l'émetteur Pour ce type de boîtier, se référer


à la documentation fabricant.

3.2 Caractéristiques
L'étude se limitera à la fonction commutation avec un transistor du type NPN.

3.2.1 Relation entre les courants : Ic

Dans un transistor le courant dans l'émetteur est égal à la somme


Ib
des courants base et collecteur : Ie=Ib+Ic
Remarque : la flèche sur l'émetteur indique le sens du courant.
Ie

3.3 Mode de fonctionnement


Un transistor peut fonctionner selon deux modes : en régime linéaire ou en commutation.

3.3.1 Fonctionnement en régime linéaire :


En régime linéaire, le courant de base Ib commande le courant de collecteur Ic. On a :
Ic=β.Ib
β est le coefficient d’amplification propre du transistor. Il est compris entre 80 et 300.
Un transistor fonctionne en régime linéaire si des ddp continues appropriées sont positionnées
sur ses différentes connexions. On dit alors qu’il est polarisé.
Pour polariser un transistor bipolaire, il faut :
- Alimenter sa jonction base émetteur en direct (Vb>Ve) pour un NPN, (Vb<Ve) pour un PNP ;
- Alimenter sa jonction base collecteur en inverse (Vb<Vc) pour un NPN, (Vb>Vc) pour un
PNP.

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3.3.2 Fonctionnement en commutation :


En commutation le transistor se comporte comme un contact déclenché par le courant Ib. Il
commute de l'état bloqué (interrupteur ouvert) à l'état saturé (interrupteur fermé).
Etat bloqué :
+ alim
En l'absence de courant dans la base, Ib=0, le Ic=0
transistor se comporte comme un interrupteur
ouvert. Le transistor ne conduit pas donc le
courant Ic=0. Dans notre exemple la lampe
reste éteinte. On dit alors que le transistor est à c
« l'état bloqué ». Ib=0

Ie=0 e
0 alim

Figure 27 : Transistor bloqué


Etat saturé : + alim
Lorsqu'on injecte un courant dans la base Ib, le Ic#0
transistor se comporte comme un interrupteur
fermé. Le transistor conduit, le courant
+ a lim
Ic= c
RL
Ib#0
Entre base et émetteur apparaît une tension
Vbe~0,6V. Entre collecteur et émetteur la
e
tension Vce~0V. Vbe=0,6V Ie#0
Dans notre exemple la lampe est allumée. On dit
alors que le transistor est à « l'état saturé ». 0 alim
Figure 28 : transistor saturé

3.3.3 Applications :
Le transistor en commutation, permet de commuter des puissances importantes avec un
courant de base faible
- Interfaces Entrée/Sortie
- Allumage transistorisé
- Logique

3.4 Montages particuliers


Le montage ci contre présente un transistor ayant un coefficient β1 et un autre
ayant un coefficient β2. Il permet un β équivalent à β1xβ2

3.5 Vérification d'un transistor :


La vérification avec un multimètre, en position test diode ( ), permet de
contrôler les jonctions base - émetteur et base collecteur.

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Le schéma équivalent d'un transistor pour le test uniquement


c c

b b

e e
Transistor NPN Transistor PNP

3.5.1 Méthode de contrôle du transistor NPN :


Vérification Fil rouge Fil noir Résultat attendu
Jonction base - émetteur Base Emetteur 0,6 V
Jonction base - collecteur Base Collecteur 0,6 V
collecteur - émetteur Emetteur Collecteur ∞
émetteur - collecteur Collecteur Emetteur ∞

3.5.2 Méthode de contrôle du transistor PNP :


Vérification Fil noir Fil rouge Résultat attendu
Jonction base - émetteur Base Emetteur 0,6 V
Jonction base - collecteur Base Collecteur 0,6 V
collecteur - émetteur Emetteur Collecteur ∞
émetteur - collecteur Collecteur Emetteur ∞

3.6 Exercices :

3.6.1
Données : Ug1=5V,
Rb Rc
Ug2=24V,
+ IRb Ic +
Re=0,1Ω, Ib
Ug1 Ug2
Rb+Rp=500Ω, - -
URe sat=0,5V, Vbe
Rp
Vbe sat=0,7V, Re URe

Ib négligeable

a) Calculer la valeur du courant Ie lorsque le transistor est saturé.


b) Calculer URc lorsque le transistor est saturé.
c) Calculer la valeur de la résistance Rp pour que le transistor devienne saturé.
d) Calculer la valeur de la résistance Rb pour que le transistor devienne saturé.

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3.6.2
Transistor en commutation Rc
Données :
Ic +
Ug1=5V
Ib Ug2
Ug2=24V Rb -
Rc=48Ω Vbe
+
Ib=5mA Ug1
-
Vbe sat=0,6V

a) Calculer la valeur de la résistance Rb pour que le transistor devienne saturé.


b) Calculer la valeur du courant Ic quand le transistor est saturé.

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8. CORRECTION DES EXERCICES

1 Le courant électrique
1.1 La différence de potentiel

1.1.1 Exercice 4.5.1


• Pour traiter cet exercice, il faut utiliser la relation théorique : UAB=UA-UB. Donc :
UAB= UA - UB = ( + 5 ) - ( - 2 ) = + 7 V
UBC = UB - UC = ( - 2 ) - ( - 8 ) = + 6 V
UCA = UC - UA = ( - 8 ) - ( + 5 ) = - 13 V
• La relation existant entre ces d.d.p est : UAB =-(UBC+UCA)

1.1.2 Exercice 4.5.2


Pour traiter cet exercice, il faut utiliser la relation théorique : UAB = UA - UB. Donc :
• UAB = UA - UB = ( + 30 ) - ( + 20 ) = + 10 mV
• UBC = UB - UC = ( + 20 ) - ( - 50 ) = + 70 mV
• UCA = UC - UA = ( - 50 ) - ( + 30 ) = - 80 mV

1.1.3 Exercice 4.5.3


Pour traiter cet exercice, il faut utiliser la relation théorique : UAB=UA-UB.
Donc USK=US-UK on en déduit UK=US-USK. Soit UK=-20-40=-60V.

1.1.4 Exercice 4.5.4


Pour traiter cet exercice, il faut utiliser la relation théorique : UAB = UA - UB. Donc :
UCD = UC – UD d’où UCD = ( - 3 ) - ( + 4 ).
Soit : UCD = - 3 - 4 = - 7 V.

1.1.5 Exercice 4.5.5


Pour traiter cet exercice, il faut utiliser la relation théorique : UAB=UA-UB. Donc :
UFE=UF-UE on en déduit : UF=UFE+UE. Soit : UF=-7+(-5)=-7-5=-12V.

1.2 Résistance d’un conducteur – résistivité :

1.2.1 Exercice 5.4.1


Pour calculer la ddp aux bornes du fil métallique il faut appliquer la loi d’ohm.
U=R.I soit U=54.10-3x95=5,13V.

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1.2.2 Exercice 5.4.2

Il faut appliquer l’expression de la résistance d’un conducteur : R=ρ.L/S.


ρ=1,8.10-8, L=200m=2.102m, S=2mm2=2.10-6m, donc R=1,8.10-8x2.102/2.10-6=1,8Ω.

1.2.3 Exercice 5.4.3


Schéma correspondant à l’exercice :
Départ 10 A Arrivée

230 V 214 V

a ) La chute de tension en ligne correspond à la ddp aux bornes du câble électrique.


Donc la chute de tension en ligne ∆U = 230 - 214 = 16 V
Nota : en physique, ∆ (delta) est l’écart de variation entre 2 grandeurs de même nature
b ) Pour calculer la résistance du câble, on applique la loi d’ohm :
∆U=R.I donc R=∆U/I d’où R=16/10=1,6 Ω.
c ) Pour calculer la résistivité du conducteur, on applique la formule suivante :
R=ρ.L/S d’où ρ=R/(L/S)=(R/1)x(S/L)=(R.S)/L.
Il faut convertir la section S en m2 : 1 mm2 = 1.10-6 m2.
Donc ρ=(1,6x1.10-6)/100=(1,6x1.10-6)/1.102=1,6.10-8 Ω.m.
d ) Pour avoir 222 V à l’arrivée, la chute de tension sera donc de : 230-222=8 V.
On s’aperçoit que c’est la moitié de la chute de tension qu’auparavant. Dans ce cas, il suffit
donc d’augmenter la section du conducteur à 2 mm2.

1.2.4 Exercice 5.4.4


Schéma correspondant à l’exercice :
400 m

8A

220 V G U?

Pour calculer la tension U (ou ddp) aux bornes de la lampe, il faut d’abord connaître la
résistance totale de la ligne. Pour cela, on applique la formule : R=ρ.L/S.

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Donc R=1,8.10-8x[(400x2)/2,5.10-6].
Nota : Pourquoi 400x2 ? Car il y a 2 conducteurs ( aller et retour ).
D’où R = 1,8.10-8 x ( 8.102 / 2,5.10-6 ) = 1,8.10-8 x 3,2.108 = 5,76 Ω.
Il faut maintenant calculer la chute de tension en ligne (pertes en ligne). Pour cela on applique
la loi d’ohm : U=R.I=5,76x8=46,08 V.
La lampe fonctionne donc sous une tension U=220-46,08=173,92V.

1.2.5 Exercice 5.4.5


Dans un premier temps, il faut calculer la section du fil.
S=π.r2 avec r=d/2. Donc S=3,14x0,2262=0,160mm2=16.10-8m2
Pour calculer la résistance du fil, il faut appliquer la formule : R = ρ . L/S.
Donc R = 1,6.10-8 x 1.103 / 16.10-8 = 1,6.103 / 16 = 100 Ω.

2 Le courant continu
2.1 Quantité d’électricité

2.1.1 Exercice 2.1.1


On applique tout simplement la formule : Q=I.t. Comme le temps t est en heures, le premier
résultat sera Q en Ampères-heures.
Donc Q=1500x8=12000Ah.
En coulombs, 12000Ah=12000x3600=43 200 000C soit 432.105C.

2.1.2 Exercice 2.1.2


La capacité de la batterie est de 90 Ah. Ce qui veut dire qu’elle peut débiter 90 ampères
pendant 1 heure.
La batterie d’accumulateurs fournit un courant constant de 8A pendant 5h15mn=5,25 en
centième d’heure.
On utilise la formule : Q=I.t. Donc : la batterie a déjà fourni une quantité d’électricité de :
8x5,25=42 Ah.
Il reste donc : 90-42=48 Ah.
On utilise la formule Q=I.t. On en sort : t=Q/I. Donc : la batterie pourra encore fournir un
courant de 9,6 A pendant : 48/9,6=5heures.

2.1.3 Exercice 2.1.3


La capacité de la batterie est de 60 Ah. Ce qui veut dire qu’elle peut débiter 60 ampères
pendant 1 heure. Il faut considérer que la batterie sera rechargée après chaque utilisation.
On utilise la formule Q=I.t. ; On en sort t=Q/I. Donc :
- Clignotants : 60/4=15h ;

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- Démarreur : 60/300=0,20 en 100ème heure soit : 12 min ;


- Autoradio : 60/2,5=24 h ;
- Dégivrage : 60/25=2,40 en 100ème d’heure soit : 2h24min.

2.1.4 Exercice 2.1.4


La capacité de la batterie est de 3000 Ah. Ce qui veut dire qu’elle peut débiter 3000 ampères
pendant 1 heure.
On calcule la quantité d’électricité déjà dépensée. Pour cela, on utilise directement la
formule : Q=I.t.
Dans le premier temps : Q=20x24=480Ah.
Dans le deuxième temps : Q = 40 x 48 = 1920 Ah.
La quantité d’électricité déjà dépensée est donc de : 480 + 1920 = 2400 Ah.
La charge restant dans la batterie est de : 3000-2400=600 Ah.

2.1.5 Exercice 2.1.5


Pour choisir la batterie que l’on va prendre, on utilise la formule : Q=I.t.
Q=5x10=50Ah.
On choisira donc une batterie dont la capacité sera supérieure à 50 Ah.

2.2 Les lois de Kirchhoff

2.2.1 Exercice 3.4.1


Il faut refermer virtuellement le point B au point A, et appliquer la loi des mailles au circuit
obtenu : ACBA.
On a donc U-U1+U2=0. On en déduit U1=U+U2.
Soit U1=20+5=+25V.

2.2.2 Exercice 3.4.2


U=-15V.

2.2.3 Exercice 3.4.3


On partage ce montage en deux circuits : DBFCD et ADCEA.
a) On applique la loi des mailles au circuit DBFCD :
U5+U4+U3=0 donc U5=-U4-U3. Soit U5=-(-2)-(-5)=+7V.
b) On applique la loi des mailles au circuit ADCEA :
U5+U1+U2=0. Donc U2=-U5-U1. Soit U2=-(+7)-(+3)=-10V.

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2.2.4 Exercice 3.4.4


Le schéma équivalent au schéma donné dans la question est le suivant :
I1 I2 dans la question correspond au nœud.
I3
Nœud
I4 I5

Il faut appliquer la loi des nœuds. Puisque I1 arrive au nœud, que I3, I4 et I5 en repartent, on a
donc : I1-I3-I4-I5=0.
On en déduit : I5=I1-I3-I4 d’où: I5=10-(-3)-(-2)=15 A.

2.2.5 Exercice 2.1.1


• Calcul de I2 : d’après le schéma, on voit que R2 est court-circuitée. Donc I2=0A.
• Calcul de I1 : on applique la loi des nœuds en A :
I1+I2+I4+I5=0. (I2 étant égal à 0, on l’élimine).
On en déduit donc I1=-I4-I5 d’où I1=-(-7)-(-2)=9 mA.
• Calcul de I3 : on applique la loi des nœuds en B :
I4-I6-I3+I7=0; on en déduit que I3=I4-I6+I7=-7-3+5= - 5 mA.

2.3 La loi d’Ohm

2.3.1 Exercice 4.4.1


U?
Schéma : I=5 A
R=40 Ω

Pour trouver la tension (d.d.p.) aux bornes de la résistance R, il suffit d’appliquer la formule
U=R.I d’où U=40x5=200V.

2.3.2 Exercice 4.4.2


I=8,8A.

2.3.3 Exercice 4.4.3


R=6Ω.

2.3.4 Exercice 4.4.4


V
• Il suffit de réaliser le montage suivant :

A R= ?

- +

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On alimente la résistance par une source d’électricité de quelques volts (pile de 4,5 à 12 V par
exemple). On branche un ampèremètre en série et un voltmètre en parallèle sur la résistance.
Il suffit de prendre les mesures correspondantes à I et U et de calculer R d’après la formule
R=U/I.
Exemple :
On lit I = 5 mA et U = 8,9 V. Donc R=8,9/5.10-3=1780 Ω soit 1,780 kΩ.

2.3.5 Exercice 4.4.5


Schéma correspondant à la question :
10 mA
R série ?

20 V G 9V Circuit

On sait que le circuit consomme 10 mA sous une tension de 9 V. Le générateur qui peut être
un accumulateur quelconque délivre 20 V. Donc la chute de tension UR aux bornes de la
résistance sera de 20-9=11V.
Il suffit d’appliquer la loi d’ohm : U=R.Ι d’où R=U/I.
Donc R série=11/0,01=1100Ω=1,1kΩ.

2.4 Association de résistances

2.4.1 Exercice 5.4.1


a ) Pour calculer Réq, on procède par étapes. La résistance équivalente aux deux résistances
de 20 Ω en parallèle vaut R1=10 Ω car les résistances sont égales.
On a donc le schéma suivant :
20 Ω
I
10
12 V
Ω U

Soit Réq = 20 + 10 = 30 Ω.
b ) Le courant total I= U/Req=12/30= 0,4 A.
c ) Pour calculer la tension U, on applique de nouveau la loi d’ohm :
U = R1 . I = 10 x 0,4 = 4 V.
d ) Les courants I1 et I2 sont identiques car ils traversent des résistances égales. Donc
I1=I2=I/2=0,2 A.

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2.4.2 Exercice 5.4.2


a ) Pour calculer la résistance équivalente du circuit, on procède par étape.
1° étape : calcul de Réq1 :
18 Ω Réq1

10 20 30
U Ω Ω Ω

Pour calculer la résistance Réq1 (les résistances étant en parallèle) on applique l’expression
suivante : Réq=(R1xR2)/(R1+R2)
Donc Réq1=(30x20)/(30+20)=600/50=12 Ω.
2° étape : calcul de Réq2 :
Réq2
18 Ω

10 12
U Ω Ω

Pour calculer la résistance Réq2 (les résistances étant en série) il faut les additionner.
Donc Réq2 =18+12= 30 Ω.
3° étape : calcul de la résistance équivalente Réq du montage :
Réq

10 30
U Ω Ω

Pour calculer la résistance Réq (les résistances étant en parallèle) on applique l’expression
suivante : Réq = ( R1 x R2 ) / ( R1 + R2 )
Donc Réq = ( 30 x 10 ) / ( 30 + 10 ) = 300 / 40 = 7,5 Ω.
b ) Pour calculer les courants I1 et I2, il suffit d’appliquer la loi d’ohm :
U = Req2 . I1 donc I1 = U / Req2 = 60 / 30 = 2 A
U = R . I2 donc I2 = U / R = 60 / 10 = 6 A.

2.4.3 Exercice 5.4.3


a ) Pour calculer la résistance équivalente du circuit, on procède par étapes.
1° étape : calcul de Réq1 : D
2Ω 7Ω Réq1

5Ω C
A B
6Ω
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Réq1 = 2 + 7 = 9 Ω..
2° étape : calcul de Réq2 :

9Ω

5Ω C
A B
6Ω Réq2

Pour calculer la résistance Réq2 (les résistances étant en parallèle) on applique l’expression
suivante : Réq = ( R1 x R2 ) / ( R1 + R2 )
Donc : Réq2 = ( 9 x 6 ) / ( 9 + 6 ) = 54 / 15 = 3,6 Ω..
3° étape : calcul de la résistance équivalente Réq du montage entre A et B :
C
5Ω 3,6 Ω
A B

Réq = 5 + 3,6 = 8,6 Ω. . Réq

b ) Calcul des courants I, I1 et I2.


La tension entre A et B ( UAB ) étant de 43 V, donc : I = UAB/Req=43/8,6=5 A.
Pour calculer I1 et I2, il faut trouver la tension UCB : UCB=Req2.I=3,6x5=18 V
On applique la loi d’ohm, d’où I1=U/R=18/9=2 A et I2=18/6=3 A.
c ) Calcul de la tension aux bornes de chaque résistance :
UCB = 18 V ( déjà calculée ).
UAC = UAB - UCB = 43 - 18 = 25 V.
UCD = RCD . I1 = 2 x 2 = 4 V.
UDB = UCB - UCD = 18 - 4 = 14 V.

2.4.4 Exercice 5.4.4


a ) Rinconnue=9,5Ω.
b ) U1=30V, U2=52V, U3=38V.

2.4.5 Exercice 5.4.5


a ) Calcul de la résistance équivalente :
Réq = ( 4 x 6 ) / ( 4 + 6 ) = 2,4 Ω.
b ) Pour calculer I1 sans calculer la tension UAB, il faut trouver une relation où seuls les
courants I1 et I apparaissent.
D’après la loi d’ohm, on peut dire que : UAB = Réq . I et aussi, que UAB = R1 . I1.
Donc : Réq . I = R1 . I1.

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On en déduit que I1=(Réq.I)/R1=(2,4x15)/4=9 A.


Pour I2, on suit le même raisonnement :
On peut dire que : UAB = Réq . I et aussi, que UAB = R2 . I2.
Donc : Réq . I = R2 . I2
On en déduit que I2=(Réq.I)/R2=(2,4x15)/6=6 A.

2.5 Puissance et énergie électrique

2.5.1 Exercice 6.6.1


a ) Calcul de l’intensité du courant I qui traverse le radiateur : il faut utiliser la formule P=U.I
d’où I=P/U=2750/220=12,5 A.
b ) Calcul de l’énergie W qu’il a absorbé au bout de 24 h : il faut utiliser la formule W=P.t.
Donc W=2750x24=66 000 Wh=66 kWh.

2.5.2 Exercice 6.6.2


Il y a deux façons pour résoudre cet exercice :
1° façon : on calcul d’abord l’intensité du courant qui traverse la résistance :
P=U.I ⇒ I=P/U=550/220=2,5 A.
Puis on utilise la loi d’ohm : U=R.I R=U/I=220/2,5= 88 Ω.
2° façon : on applique directement la formule : P=U2/R ⇒ R=U2/P=2202/550= 88 Ω.

2.5.3 Exercice 6.6.3


a ) Pour calculer l’intensité du courant qui traverse la résistance de puissance, il faut appliquer
la formule : P=R.I2 ⇒ I2=P/R=2880/20=144 ⇒ I= 144 = 12 A.
b ) Pour calculer la tension, on a R et I donc : U=20x12=240 V.
c ) Pour calculer l’énergie thermique on applique la formule :
W=P.t=2880x8,5=24,480 kWh. (8 h 30 mn = 8,5 centième d’heure).

2.5.4 Exercice 6.6.4


a ) On sait que 1Wh ⇔ 3600J, et que 6 mn ⇔ 360 s.
En utilisant la formule W=P.t, on en déduit que P=W/t=360.103/360=1000W.
b ) Pour calculer l’intensité du courant qui traverse la résistance du four, on applique tout
simplement la formule P=U.I ⇒ I=P.U=1000/220=4,54A.

2.5.5 Exercice 6.6.5


a) P=75W.
b) I=0,625A.
c) Q=5Ah.
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2.6 Les générateurs

2.6.1 Exercice 7.6.1


Schéma :
Générateu I

r=2Ω
U = 120 V 10 x 60 W
E

a ) La puissance utile pour alimenter les 10 lampes de 60 W est Pu=10x60= 600 W.


b ) Pour calculer le courant débité I, on applique la formule Pu=UxI ⇒
I=Pu/U=600/120=5 A.
c ) Pour calculer la f.e.m. E, on sait que U=E-r.I d’où E=U+r.I donc E=120+(2x5)=130 V.

2.6.2 Exercice 7.6.2


Schéma :
Générateur I
R

r = 0,1 Ω
U UL = 6 V
E = 12 V

a ) Pour calculer la tension U aux bornes de la batterie, il faut d’abord calculer le courant I
absorbé par la lampe : I=UL/RL=6/20= 0,3 A.
Pour calculer U, on applique la formule :
E=U+r.I ⇒ U=E-r.I=12-(0,1x0,3)= 11,97 V.
b ) Pour calculer R, il faut appliquer la loi des mailles au circuit : U-R.I-UL= 0.
⇒ R.I=U-UL ⇒ R=(U-UL)/I=(11,97-6)/0,3= 19,9 Ω.
c ) Sachant que le restant de charge de la batterie ne doit pas être inférieur à 2 Ah, on en
déduit donc que Q=200-2=198 Ah.
Le temps de décharge sera donc Q=I.t ⇒ t=Q/I=198/0,3= 660 h.

2.6.3 Exercice 7.6.3


Schéma : Batterie d’accu. I

r total
U R
E total

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a ) La batterie d’accumulateurs possède 65 éléments de 2 V de f.e.m. montés en série, la f.e.m


totale sera donc : Etotal=65x2=130 V.
b ) Les 65 éléments comportent chacun une résistance interne r de 0,01 Ω. La résistance
interne total est donc : rt=65x0,01=0,65 Ω.
c ) Pour calculer la tension U aux bornes de la batterie lorsqu’elle débite un courant de 50 A,
on applique la formule Etotal=U+rt.I ⇒ U=Etotal-rt.I=130-(0,65x50)= 97,5 V.
d ) La résistance de charge R est tout simplement calculée par la formule : U=R.I donc :
R=97,5/50= 1,95 Ω.

2.6.4 Exercice 7.6.4


Schéma : Générateur I
I1 I2
r=1Ω
20 30
U Ω Ω
E = 24 V

a ) Calcul de la résistance équivalente : Réq=(20x30)/(20+30)=600/50= 12 Ω.


b ) Pour calculer le courant débité I, on applique la loi des mailles au circuit ci-dessus :
E-(r.I)-(Réq.I)=0 ⇒ E=(r.I)+(Réq.I) ⇒ E=I(r+Réq)
D’où I=E/(r+Réq)=24/(1+12)=24/13= 1,84 A.
c ) Calcul de U : U=E-r.I=24-(1x1,84)=24-1,84=22,16 V.
d ) Calcul de l’intensité du courant qui parcourt chaque résistance :
I1=U/R1=22,16/20= 1,1 A.
I2=U/R2=22,16/30= 0,74 A.

2.6.5 Exercice 7.6.5


Schéma :
Pile
I = 0,2 A
r
U = 3,5 V
E = 4,5 V

a ) r=5Ω.
b ) Pu=0,7W.
c ) Pj=0,2W.

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2.6.6 Exercice 7.6.6


Schéma :
Générateur I
I1 I2 I3
r = 1,5 Ω
11 22 33
U R1 Ω R2 Ω R3 Ω
E = 120 V

a ) Calcul de la résistance équivalente : Réq= 6 Ω


b ) Pour calculer I, il faut appliquer la loi des mailles au circuit ci-dessus :
E-r.I-Réq.I= 0 ⇒ E-I(r+Réq)= 0 donc I=E/(r+Réq)= 16 A.
c ) Calcul de la tension U : U=Réq.I= 96 V.
d ) Calcul des courants I1, Ι2 et I3 : I1= 8,72 A, I2= 4,36 A et I3= 2,9 A.

2.6.7 Exercice 7.6.7


Schéma :
Générateur I = 260 A

r = 0,1 Ω
U = 560 V Charge
E

a ) Calcul de la puissance utile de la génératrice : Pu=U.I= 145,6 kW.


b ) Calcul de la puissance absorbée : on sait que ηg=Pu/Pa donc Pa=Pu/ηg=1456.102/0,91=
160 kW.
c ) Calcul de la f.e.m. E de la génératrice : U=E-r.I donc E=U+r.I= 586 V.
d ) Calcul du rendement électrique : on sait que le rendement électrique peut s’écrire ηé=U/E
donc : ηé=560/586= 0,95 ou 95,56 %.

2.6.8 Exercice 7.6.8


Schéma : Générateur
I=25A

r=0,3Ω
U=130V Charge
E

a ) Pj=187,5W.
b ) Pu=3,25kW.
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c ) ηg=0,81 ou 81,25 %, ηé=0,94 ou 94,54 %.

2.7 Les récepteurs :

2.7.1 Exercice 8.6.1


I=8A
Schéma : Moteur

r’ u’
U = 220 V
E’

a ) Calcul de la résistance interne :


On sait que : Pj=r’.I2 donc : r’=Pj/I2 ⇒ r’=128/82=2Ω.
b ) Calcul de la chute de tension : on applique la formule : u’=r’.I ⇒ u’=2x8=16V.
c ) Calcul de la puissance absorbée :
Pour un récepteur, la puissance absorbée est : Pa=U.I ⇒ Pa=220x8=1,76kW.
d ) Calcul de la puissance utile :
Comme les pertes mécaniques sont nulles, la puissance utile est : Pu=Péu=E’.I.
Tout d’abord, il faut calculer E’ : E’=U-u’ ⇒ E’=220-16=204V.
Donc Pu = 204 x 8 = 1632 W.
e ) Calcul du rendement global :
Les pertes mécaniques étant nulles (Pm=0), ηg = Pu / Pa, ou : ηg = E’ / U.
Avec : ηg = Pu / Pa ⇒ ηg = 1632 / 1760 = 0,92 ou : 92,7 %.
Vérification avec : ηg = E’ / U ⇒ ηg = 204 / 220 = 0,92 ou : 92,7 %.

2.7.2 Exercice 8.6.2


Schéma :
I Moteur

r’ = 1,5 Ω
U = 110 V
E’ = 80 V

a ) I=20A.
b ) U=98V.

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2.7.3 Exercice 8.6.3


Schéma : I = 40 A Moteur

r’
U = 220 V
E’

a ) Calcul de la puissance absorbée :


Pa = U . I ⇒ Pa = 220 x 40 = 8800 W soit : 8,8 kW.
b ) Calcul de la puissance utile :
On sait que η = Pu / Pa donc Pu=η.Pa=85.10-2x88.102=7480 W soit : 7,48 kW.
c ) Calcul des pertes totales :
Pt = Pa - Pu ⇒ Pt = 8800 - 7480 = 1320 W soit = 1,32 kW.
d ) Calcul des pertes joules :
On sait que les pertes totales sont égales aux pertes électriques + les pertes mécaniques donc
: Pt = Pj + Pm d’où : Pj=Pt-Pm=1320-760=560 W.
e ) Calcul de la résistance interne :
On sait que Pj = r’.I2, on en déduit donc que : r’ = Pj / I2
d’où r’=560/402 ⇒ r’=560/1600=0,35 Ω.
f ) Calcul de la f.c.e.m. E’ :
E’=U-r’.I d’où : E’=220-(0,35x40) ⇒ E’=220-14=206V.

2.7.4 Exercice 8.6.4


a ) Calcul de la puissance absorbée par le moteur :
On sait que : η = Pu / Pa. On en déduit que : Pa = Pu / η
⇒ Pa = 8096 / 0,80 = 10120 W soit : 10,120 kW.
b ) Calcul de l’intensité du courant qui traverse le moteur :
On sait que Pa = U.I. On en déduit que I = Pa / U
⇒ I = 10120 / 220 = 46 A.
c ) Calcul de l’énergie perdue par heure de fonctionnement :
Pour calculer l’énergie perdue, on applique la formule : W=P.t.
Dans notre cas, W est l’énergie perdue (Wp); et P représente les pertes totales (Pt).
On sait que : Pt=Pa-Pu ⇒ Pt=10120-8096=2024W.
Donc Wp=2024x1=2024Wh.
d ) Calcul de la résistance interne du moteur :

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Sachant que les pertes se font que par effet joule, on applique la formule : Pj=r’.I2.
De cette formule, on en déduit que r’=Pj/I2.
⇒ r’=2024/462=0,95Ω.

2.7.5 Exercice 8.6.5


Schéma :

Générateur I Moteur
R

r r’

E E’

a ) Pour calculer la valeur de la résistance R en connaissant E, E’, r, r’ et I, il suffit


d’appliquer la loi des mailles au circuit :
E - r.I - R.I - r’.I - E’ = 0. On en déduit donc que : R.I = E - r.I - r’.I - E’
d’où R = ( E - r.I - r’.I - E’ ) / I donc R = [ E - E’ - I ( r + r’ ) ] / I
⇒ R = [ 230 - 100 -10 ( 3 + 3 ) ] / 10 = 7 Ω.
b ) Pour calculer la puissance de la résistance R, il suffit d’appliquer la formule : P = R.I2.
⇒ P = 7 x 102 = 700 W.

2.7.6 Exercice 8.6.6


a) U2=220V
b ) I=20 A.
c ) RL=0,5625Ω.
d ) U1=231,25V
e ) Pj=225W
f ) P générateur=1000+3400+225=4625W.

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3 Machines tournantes
3.1 Exercice 4.1.1 Encoches Spires du rotor

Bobine inductrice Carcasse

Stator
Balais N S

Entrefer
Pôle

Collecteur
Rotor

3.2 Exercice 4.1.2


Existence d’un courant induit :
Considérons une spire placée sur l’induit en Sens de rotation
rotation.
Rotor
Le conducteur qui forme la spire est en
Å
B
mouvement dans un champ magnétique
représenté par le vecteur B Å. Il y a donc A A
N S
apparition d’un courant induit I (cf.
paragraphe induction électromagnétique) dont I
le sens est donné par la règle des trois
doigts de la main gauche.
Rôles des balais et du collecteur : A-A
Le courant induit, passe par les balais qui frottent sur le Collecteur
collecteur, au moment du passage de la spire dans le plan
de coupe A-A (cf. figure ci-contre). Ce courant est à Balai
l’origine de la force électromotrice e mesurée aux bornes
des balais.
Å
B
Lorsque la spire en rotation quitte le plan A-A, elle n’est
plus en contact avec les balais. La fem diminue et Spire
s’annule lorsque la spire est perpendiculaire au plan A-A.
I
I

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On peut tracé l’allure de la courbe représentant la fem e en fonction de la position de la spire par
rapport au plan A-A.
Spire dans le plan A-A
e

Nombre de tour du rotor


1 tour du rotor

Spire perpendiculaire au plan A-A

3.3 Exercice 4.1.3

I i

F.e.m. G

Les bobines inductrices sont branchées en parallèle sur l’induit

3.4 Exercice 4.1.4


a ) Calcul de la puissance électrique totale Pét:
On sait que E = Pét/I donc Pét = E.I d’où Pét = 220x40= 8800 W = 8,8 kW
b ) Calcul des pertes par effet joule Pj : on applique la formule Pj = r.I2
d’où Pj=0,8x1600=1280W.
c ) Calcul de la puissance absorbée Pa : connaissant le rendement, on peut appliquer la formule η
= Pu/Pa donc Pa = Pu / η
Il faut maintenant déterminer la puissance utile Pu : sachant que Pét = Pu + Pj on a Pu=Pét-Pj =
8800-1280 = 7520 W.
Donc Pa = 7520 / 0,95 ≅ 7915 W.

3.5 Exercice 4.1.5


Les bobines inductrices, parcourues par un Rotor
courant, sont le siège d’un champ Å Å
B
F
magnétique. Les spires placées sur le rotor
sont alimentées par un courant continu N S
lorsqu’elles sont dans le plan des balais.
Comme elles sont dans le champ I
magnétique créé par les bobines inductrices, Å
F
elles sont soumise à une force
électromagnétique FÅ dont le sens est donné

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par la règle des trois doigts de la main droite. Chaque conducteur de la spire est soumis à une
force de même valeur mais de sens opposé. On dit alors que la spire est soumise à un couple de
forces.
L’augmentation du nombre de spires par encoche, permet d’augmenter la force appliquée sur le
rotor, donc la puissance.
L’augmentation du nombre d’encoches placées autour du rotor, permet une rotation plus souple
et sans saccade.

3.6 Exercice 4.1.6


Les moteurs à courant continu présentent les mêmes modes d’excitation que les génératrices à
courant continu :

F.e.m.

I
G

Les bobines inductrices sont branchées en série avec l’induit.

4 Electronique
4.1 Les condensateurs

4.1.1 Exercice 1.5.1


La capacité équivalente de n condensateurs de capacité C branchés en parallèle est Céq=n.C.
Application numérique Céq = 10 x 10 = 100 µF.

4.1.2 Exercice 1.5.2


La capacité équivalente de n condensateurs de capacité C branchés en série est Céq=C/n.
Application numérique Céq=100/7=14,28 µF.

4.1.3 Exercice 1.5.3


a ) La capacité équivalente entre les bornes A et B est :
Céq = C1 + C2 + C3 + C4=1+4,7+0,1+2,2= 8µF.
b ) La tension maximale admissible entre les bornes A et B est la valeur de la plus petite
tension de service TS, soit 12 V.
c ) Quand U=10V, la charge du système est :
Q = Céq.U= 8.10-6x10=8.10-5 C.

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4.1.4 Exercice 1.5.4


a ) La capacité équivalente entre les bornes A et B est :
1/Céq=(1/C1)+(1/C2)+(1/C3)+(1/C4) d’où Céq=0,736µF
b ) Quand U = 100 V, la charge du système est Q=C.U=736.10-9x100=36.10-7C

4.1.5 Exercice 1.5.5


Schéma :

C1=2µF
10 condensateurs de 0,1 µF

Calcul de la capacité équivalente Céq2 des 10 condensateurs de 0,1 µF montés en parallèle :


Céq2=10x0,1=1 µF
Céq2 est monté en série avec C1 donc la capacité équivalente total Céq est tel que :
1/Céq=(1/C1)+(1/Céq2) d’où Céq =2/3= 0,66 µF.

4.1.6 Exercice 1.5.6


a) Pour calculer la capacité équivalente entre les bornes A et B, il faut procéder par phases :
1° phase : calcul de Céq1 capacité de C2, C3 et C4 en parallèle :
Céq1=C2+C3+C4=220+68+330=618 nF.
2° phase : calcul de Céq2 capacité équivalente de Céq1 en série avec C6 :
1/Céq2=(1/Céq1)+(1/C6) d’où Céq2=290460/1088=266,9nF=0,267µF.
3° phase : calcul de Céq3 capacité équivalente de Céq2 en parallèle avec C5 :
Céq3=Céq2+C5=0,267+6,8=7,067µF.(on prendra 7 µF pour le calcul final)
4° et dernière phase : calcul de CéqAB capacité équivalentede C1, Céq3 et C7 en série :
1/CéqAB=(1/C1)+(1/Céq3)+(1/C7) d’où CéqAB=3,47µF.

4.2 Les diodes :

4.2.1 Exercice 2.5.1


a) Si K1 est fermé, RC est alimenté par l'intermédiaire de D1. La diode D2 est bloquée.
b) Si K2 est fermé, RC est alimenté par l'intermédiaire de D2. La diode D1 est bloquée.
c) Si les deux interrupteurs sont fermés, Rc est alimenté par D1 ou par D2. La première des
diodes qui devient passante bloque l'autre.
d) Ce montage permet d'alimenter un récepteur à partir de deux sources et empêche les
retours de l'une sur l'autre. Ces diodes s'appellent des diodes ANTI-RETOUR

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4.2.2 Exercice 2.5.2


a) Lorsque K est fermé, la diode est bloquée.
b) A l'instant t où on ouvre K, il se produit une f.e.m auto-induite aux bornes de la bobine.
Cette f.e.m auto-induite à un sens opposé à la cause qui lui a donné naissance, c'est-à-dire à la
tension d'origine aux bornes de la bobine. Donc à cet instant " t ", la diode conduit.
c) La diode montée en parallèle sur la bobine du relais permet d'éliminer la surtension qui
apparaît à l'ouverture de l'interrupteur (circuit inductif). Cette surtension se reportant aux
bornes du contact de l'interrupteur aurait pour conséquence la création d'un arc électrique qui
provoquerait la destruction du contact à court terme. Cette diode s'appelle diode de ROUE
LIBRE.

4.2.3 Exercice 2.5.3


a ) Equation de la maille : Ue-UR-Us=0
b ) Avec l’orientation donnée sur le schéma, si Id=80mA, la diode est passante en inverse
donc Us=Vdz. Comme UR=Ue-Us et UR=R.Id, nous avons R=(Ue-Us)/Id=101,25Ω

4.2.4 Exercice 2.5.4


a ) Equation de la maille : Ue-UR-Us=0
b ) R=187,5Ω

4.2.5 Exercice 2.5.5


a ) Idzmax=Pdzmax/Vz=100mA
b ) Calcul de I1 : I1=(12-Udz)/R1. Comme la diode est alimentée en inverse, on a Udz=Vz donc
I1=(12-Vz)/R1=70mA
Calcule de I2 : I2=Vz/(R2+RV+R3)=0,45mA
Calcule de Idz : d’après la loi des nœuds Idz=I1-I2=69,45mA
c ) Us=(RV+R3).I2=4,72V
d) Us=R3.I2=225mV
e ) Vérifions que I1>10mA si l’alimentation est de 8V.
Idz=I1-I2=(8-Vz)/R1-I2=29,55mA. On a bien Idz>10mA donc la tension reste stable aux borne
de la diode Zéner même si la tension d’alimentation tombe à 8V.

4.3 Les transistors

4.3.1 Exercice 3.6.1


a) Comme le transistor est saturé, URe=URe sat. D’où Ie=URe sat/Re=5A.
b) La loi des mailles donne : Ug2-URc-Vce-URe=0. Comme le transistor est saturé Vce=0 et
URe=URe sat donc URc=Ug2-URe=23,5V.
c) La loi des mailles donne : URp-Vbe-URe=0. Quand le transistor est saturé, URe=URe sat et
Vbe=Vbe sat donc URp=Vbe+URe=1,2V.

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La loi des nœuds donne : IRb=Ib+IRp, or Ib=0 car le transistor est saturé donc IRb=IRp. La loi des
mailles donne Ug1-URb-URp=0 donc Ug1=Rb.IRb+Rp.IRp=(Rb+Rp).IRp d’où I R p = U g 1
Rb+Rp
= 0,01A.
D’après la loi d’ohm R p =URp/IRp=120Ω.
d) Rb=380Ω

4.3.2 Exercice 3.6.2


a) Rb=880Ω
b) Ic=500mA

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