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II-1 Introduction.
En outre l’insertion du réseau publique dans son environnement ne doit pas être source de
danger pour les personnes et les biens, les ouvrages des réseaux doivent être protégés contre
les différents dangers (les surcharges, les défauts, contacte directe, contacte indirecte,
surtensions).
Les limites applicables sont celles définis par les normes de bases, le respect de ces limites
impose au concepteur du réseau des contraintes qu’il doit maitriser par divers moyens.
Dans n’importe quel pays doté d’un système électrique élaboré, le réseau est structuré en
plusieurs niveaux de tension (fig. 2-1) assurant les fonctions spécifiques suivant :
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
Lors de la préparation d’un cahier de charge pour développé un réseau de distribution certain
phases et priorités doivent respectés, la distribution se situe dans un contexte qu’on peut
distinguer trois phases :
1) Phase électrification :
Dans cette phase le souci essentiel est de créer et étendre le réseau sur l’ensemble du territoire
pour satisfaire les besoin élémentaire de la population (exemple : l’éclairage publique).
2) Phase croissance :
Dans cette phase le réseau doit suivre la demande spontanée énergie électrique lié a
l’expansion économique du pays (construction des zones industrielles, usine, atelier…).
3) Phase qualité :
Dans laquelle le réseau doit répondre à des exigences accrues de la clientèle, lié au
développement des usages de l’électricité (technique de pointe, niveau de la tension et du
courant, fréquence…).
Bien évidemment toutes ces phases doivent se faire au cout le plus faible possible.
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
Historiquement c’était le courant continue qui était utilisé dans les premiers réseaux de
distribution, après l’évolution des moyen de production, la faculté d’adapté le niveau de
tension à la puissance par le moyen de transformateur, l’avantage qui procure le passage du
courant par zéro pour coupé celui-ci dans les disjoncteurs, on conduit a utilisé le courant
alternatif. Plusieurs fréquences ont était utilisé a travers le monde, actuellement il ne reste que
50 Hz, et 60 Hz dans l’Amérique du nord (notant qu’une valeur commune de la fréquence a
l’avantage de permettre une interconnexion entre les réseaux de transport, ce qui est le cas
dans plusieurs pays et même continents).
Un avantage bien connu des systèmes triphasés est de permettre le transport de la même
énergie électrique avec une section conductrice total deux fois moindre qu’en système
monophasé. L’intérêt économique découlant de ce principe fait que la distribution MT est très
généralement triphasé mais avec plusieurs topologie du neutre (tableau II-1)
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
D : disjoncteur, F : fusible, I : interrupteur, N : neutre, TI : transformateur d’isolement.
La tension BT est bien évidemment lie au standard d’utilisation des appareils du client. En
Algérie le choix a était normalisé a 220 v monophasé, 380 v triphasé.
Il existe trois types du régime du neutre BT, régime TT, TN, et IT (voir tableau II-2).
Régime TT : neutre n’est pas mis a la terre, le réseau est sensible à la surtension, mais en cas
de défaut a la terre le courant est faible, ce qui permet la continuation de service sous certain
conditions.
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
Régime TN : neutre directe a la terre, en cas de défaut la détection du courant terre est aisée,
mais ce courant et les chutes de tension peuvent atteindre des valeurs destructives.
Régime IT : neutre mis a la terre par impédance, la mise a la terre du neutre se fait par
insertion d’une impédance (résistance, bobine, ou réactance), ce qui permet en cas de défaut
de limité les courant de terre et les chutes de tension. Ceci facilite l’élimination rapide du
défaut.
Le choix du courant de court circuit (ou puissance de court circuit Pcc) maximal admissible
est une caractéristique essentiel dans la conception des réseaux, ce choix est un compromis
technico-économique. Parmi les valeurs normalisé choisir on note (12,5kA a une puissance de
250 MVA ou 500 MVA selon le niveau de la tension).
Très généralement le réseau est composé de manière hiérarchisé dans le sens du transit de
l’énergie (fig. 1.1), a partir de cette organisation il existe plusieurs schémas qui dépend
d’exigences suivantes :
En fonction de ces critères, les réponses porteront sur des choix tels que :
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
Architecture radial (une vois d’alimentation possible) soit bouclable (secours par
d’autre voie d’alimentation).
Réseaux souterrain ou aérien.
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
Pour limiter les pertes et les chutes de tension, il y’a intérêt à amener le réseau MT le plus
prés possible du pont de consommation, afin de réduire le réseau BT, mais un excès dans ce
sens conduirait a une multiplication des postes MT/BT non rentable sur le plan économique.
Le nombre optimal choisi est un compromis que l’on peut traduire schématiquement de la
manière suivante :
En zone rurale peu dense, sauf s’il y’a contrainte de chute de tension, l’opportunité de créer
un poste MT/BT va dépendre de l’inégalité suivante :
L<al−b (II-1)
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
En zone urbaine, le cout des poste est tel que la solution la plus rentable est de mettre en
œuvre le nombre minimal de poste (augmenté la puissance des transfos au lieu d’augmenté le
nombre de poste).
Il existe différents critères différentes pour effectuer un choix entre plusieurs stratégies, on l’y
distingue :
C’est le temps nécessaire T pour récupérer l’investissement initial I(0). Il est déterminé par la
relation :
n=T
On peut traduire l’équitation ci-dessus par la manière suivante, les bénéfices réalisés
permettent de récupérer les investissements augmentés d’un revenu de taux r. ce critère
consiste à choisir entre deux projets qui ont le tau de rentabilité le plus élevé ; d’habitude on
exige que ce tau de rentabilité soit supérieur a une valeur prédéterminé.
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
Le critère associe a ce calcul consiste à retenir les projets ayants un bénéfice actualisé positif.
Entre deux projet concurrent en préférera celui qui présente le bénéfice actualisé le plus
grand. On peut remarquer d’ailleurs que réaliser des projets dont le bénéfice actualisé au tau a
est positif est équivalent a la recherche d’une rentabilité supérieur a a. quoique les deux
critères ne conduisent pas forcement toujours au même choix, comme le montre la figure II-2.
En résumé le tau d’actualisation exprime la préférence pour le présent, une somme S d’argent
S
est disponible seulement a l’année n, n’aura qu’une valeur égale a ( ¿
n , si elle est
(1+a)
considéré a l’année 0.
Un tau d’actualisation faible privilège les investissements important effectué dans le présent,
si toutefois sont générateur de bénéfice ultérieur même à longue terme.
A l’inverse avec un tau fort, les compensations futures sont rapidement atténues et ne
justifient plus ces investissement.
Il arrive souvent que l’ensemble des investissement que l’on prévoit de réaliser a une année
déterminé représente un montant supérieur aux ressource dont dispose le distributeur
d’électricité.il convient donc de pouvoir classer ces investissements par ordre de priorité.les
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
Ba
moins prioritaire étant alors reporté a l’année suivante. Pour cela on cite le critère : ( ¿ ,le
I
quotient entre le bénéfice actualisé et l’investissement à classer. les affaires étant classé par
B
ordre décroissant de a .
I
Les compagnies d’électricité a travers le monde utilise souvent un critère similaire qui s’appel
le TRI (tau de rentabilité initial) :
∆ D(1)
TRI = (II-5)
I
Ou ∆ D(1) est le gain obtenu sur les couts d’exploitation, l’année qui suit la réalisation
d’investissement.
La détermination des charges actuelle est une phase essentielle dans la planification puisque
elle est à la base du dimensionnement du réseau. Il est a noté que la puissance maximal appelé
qui dimensionne le réseau et n’ont pas les consommations d’énergie, il est souvent utile de
représenté la puissance appelé sous forme de monotone de charge (Voir chapitre 1
paragraphe 1-3), c’est courbe de monotone sont tracé a base des mesures effectués dans le
réseau (poste source ou grand départ pour le réseau MT). En BT , compte tenu de nombre
important des clients et des ouvrages, la mise en œuvre des mesures conduirai a des cout très
élevés, c’est pourquoi d’autre méthodes d’estimations on était développé pour le réseau BT, la
puissance est estimé a partir d’un modèle mathématique, ceci ayant été élaboré préalablement
a partir d’étude statistique, la formule ci-dessous donne la puissance P estimé a partir des
consommation annule E :
P=αE+ β √ E (II-6).
α , β Des constantes.
Les prévisions des charges futures sont différentes selon les cas :
Pour des études locales a courte terme, l’extrapolation du passé récent, associer à une
connaissance du terrain ; permet d’obtenir des informations pour une estimation de
charge future à court terme.
Pour les prévisions a longue terme (a l’échelle d’un pays ou d’une région), des
approches dite analytique ont été fondés ; il s’agit de décomposé la consommation
total en composantes sectorielle (résidentiel, tertiaire, industriel).pour l’industriel le
degré d’analyse comporte les branches d’activité (usine, cimenteries, secteur
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
Les problèmes à l’origine de développement d’un réseau sont divers, s’il est souhaitable que
le problème soit clairement identifier, il est indispensable qu’il le soit a l’avance, cette
anticipation nécessite une veille permanente du planificateur basé sur une bonne connaissance
de l’état électrique du réseau, la qualité délivré, charge existant et futur, l’environnement
externe. Pour répondre a ces contraintes il convient a effectue des différentes hypothèses.
II-4-1Outils informatiques
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Chapitre II [ PLANIFICATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION MT/BT]
Il ne sera pas rentable de répété les mêmes études déjà effectué dans des centres
différents.
Il est nécessaire que toutes les études convergent vers les objectifs communs de
l’entreprise de distribution.
Il est indispensable, pour des raisons de cout, qui ‘il y ait une normalisation des
matériels et des technique.
1) Etudes de détermination des grand choix technique : elles ont des conséquences
financière importantes et engagent largement l’avenir, le but dans ces études est
d’établies des règles d’application général,
2) Etudes de schéma directeur : c’est une vision à longue terme sur une zone
géographique assez large des grandes lignes du développement des réseaux, ces
grandes lignes sont traduites sur l’élaboration d’un schéma directeur qui concerne
essentiellement le nombre et la localisation des futures sources ainsi que les grands
axes des ossatures MT.
3) Etudes décisionnelles : elles ont pour but de définir la date et la consistance exacte des
renforcements a engagé sur le réseau.
II-6 conclusion
Dans ce chapitre nous avons mis en évidence le poids très important des réseaux de
distribution MT/BT ; tout distributeur ayant le souci de faire le meilleur emploi des
ces ressources pour servir au mieux sa clientèle cherchera a se doté d’un réseau
optimal a tout moment sur l’ensemble de son territoire.
L’art de la planification consiste a bien mesure les différents éléments influent le bon
fonctionnement d’un réseau (dimensionnement, qualité de service, investissement
rentable…) pour obtenir une solution optimal lors de la construction et l’exploitation
du réseau MT/BT.
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