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Département d’Electrotechnique
Thème
Promotion 2020-2021
Remerciements
Grace à dieu le tout puissant, ce travail a pu
être terminé.
remerciement a :
A toutes ma famille
Ahlem.H
De près ou de loin.
Fadia Mekhilef
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Introduction Générale …...................................................................................................................... 1
Introduction …......................................................................................................................................... 5
I. Généralités sur les réseaux d’énergie électrique…............................................................... 6
I.1. Rôle des réseaux électriques….................................................................................................. 6
I.2. Les niveaux de tension des réseaux électriques…............................................................. 7
I.2.1. Tensions normalisées…............................................................................................................. 7
I.2.2. Tension et puissance du réseau électrique…................................................................... 7
I.3. Différents types des réseaux électriques…........................................................................... 8
II. Les lignes aériennes de transport d’énergie électrique HT…......................................... 9
II.1. Utilisation des lignes aériennes à très haute tension…................................................. 10
II.2. Composants des lignes aériennes à très hautes tension…........................................... 11
II.2.1. Conducteurs….............................................................................................................................. 11
II.2.2. Câbles de garde…........................................................................................................................ 14
II.2.3. Isolateurs…................................................................................................................................... 14
II.2.4. Les pylônes…................................................................................................................................ 15
II.2.5. Mise à la terre des pylônes…................................................................................................. 18
II.2.6. Fondation…................................................................................................................................... 18
III. Dimensionnement géométrique d’une ligne aérienne…................................................. 19
III.1. Réalisation d’une ligne aérienne…........................................................................................ 19
III.2. Dimensionnement des lignes aériennes…......................................................................... 19
III.3. Dimensionnement géométrique d’une ligne aérienne HT…...................................... 20
III.3.1. Conditions de vérification…................................................................................................. 21
III.3.1.1. Température de répartition…......................................................................................... 21
III.3.1.2. Vent…......................................................................................................................................... 21
III.3.1.3. Givre…........................................................................................................................................ 22
III.3.2. Distances d’isolement…......................................................................................................... 22
III.3.2.1. La garde au sol….................................................................................................................... 22
III.3.2.2. Distances aux obstacles….................................................................................................. 23
III.3.2.3. Distances entre conducteurs eux-mêmes…............................................................... 24
III.3.2.4. Distances entre conducteurs et masse des supports…......................................... 25
Sommaire
Introduction Générale
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Introduction Générale
Introduction Générale
Depuis l’antiquité, l’énergie est sans doute une nécessité incontournable de tous les
besoins de l’homme. Cette énergie est utilisée sous diverses formes parmi lesquelles la forme
électrique. L’énergie électrique, produite dans des centrales thermiques, nucléaires,
hydrauliques,…, doit être transportée et distribuée grâce à un réseau électrique hautement
planifié. Ce transport d’énergie électrique peut se faire par deux voies de transmission à savoir
: la voie aérienne et la voie souterraine.
Les lignes de transport de l’énergie électrique sont devenues une partie importante de la
société moderne. Elles transportent l'énergie électrique dans les foyers et les entreprises. La
vie ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui sans cet important système. La ligne de transport de
l’énergie électrique se compose à la fois de composantes électriques et structurales. Dans la
conception de lignes de transmission électrique, les charges verticales induites par la gravité et
les charges transversales induites par le vent sont les deux plus importantes charges à prendre
en considération.
Le rôle fondamentale d’une ligne est de transporté l’énergie électrique. Les conducteurs
aériens son soumis à l’action des facteurs atmosphérique : température, vent, pluie, givre, etc.
Ces facteurs interviennent de façon importante dans le choix des paramètres d'une ligne haute-
tension (HT) : type de conducteur électrique (matériaux et géométrie), hauteur et distance des
pylônes, tension mécanique maximum sur le conducteur afin de maintenir une garde au sol
suffisante, …etc (que ce appelle dimensionnement géométrique).
Le dimensionnement d’une ligne aérienne dans le cadre d’un régime permanent se fait en
deux parties : choix de la section du conducteur et choix du gabarit des pylônes, le choix de la
section du conducteur dépend de considérations électriques et économiques tandis que le choix
du gabarit des pylônes fait intervenir plutôt les aspects mécaniques.
-2-
Introduction Générale
En réalité, il faudrait optimiser le coût global de la ligne en tenant compte des contraintes
techniques et des pertes.
Dans notre travail de projet de fin d’études nous nous intéressons au dimensionnement
d’une ligne de transport d’énergie haute tension.
Pour aboutir aux objectifs de notre travail, notre mémoire sera structuré en trois
chapitres présentés comme suit :
Le premier chapitre traite les définitions et les généralités concernant les lignes hautes
tension constituant le réseau électrique ainsi que dimensionnement géométrique d’une ligne
aérienne haute tension.
-3-
Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Chapitre I :
-4-
Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Introduction
Le but de notre travail de projet de fin d’études est d’exposer les règles de dimensionne-
ment géométrique, électrique et mécanique des lignes aériennes hautes tension.
Dans le réseau électrique, les lignes jouent un rôle très important dans la transmission de
l’énergie électrique sur l’ensemble d’un territoire, elle représente les artères d’un système
d’énergie électrique.
Dans ce premier chapitre nous exposons les définitions et les généralités concernant les
lignes aériennes constituant le réseau électrique et plus exactement les lignes à haute tension
utilisées pour le transport de l’énergie électrique. Nous nous s’intéressons aussi dans ce cha-
pitre au dimensionnement géométrique d’une ligne électrique HT ou THT.
Lors d’un dimensionnement géométrique d’une ligne électrique, des vérifications consis-
tent à s’assurer que les distances réalisées sont supérieures ou égales aux distances à respecter.
-5-
Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
-6-
Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Le « système réseau électrique » met donc en œuvre des milliers de kilomètres de lignes,
des milliers de postes de transformation, ainsi que de nombreux organes de coupure et d’auto-
mates de réglage, dimensionnés pour assurer le bon fonctionnement de la fourniture d’énergie
électrique. Ainsi, des contrôles hiérarchisés assurent la tenue en tension et en fréquence [I-2].
Les réseaux électriques sont classés selon le niveau de tension (tension composée) donné
par la norme française UTE C 18-510 en cinq domaines qui sont illustré dans le tableau ci-
dessous (tableau I.1).
-7-
Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
d’exploitation est influencé par la tension du réseau. On peut le constater dans le tableau
suivant où figure les puissances que peuvent transiter les lignes [I-4].
63 20 80
150 80 100
1200 1000
10000 3000
Tableau I.2. Les puissances transitées dans les lignes électriques en fonction de la tension du
réseau.
Les réseaux de répartition sont à haute tension et ont pour but d’assurer à l’échelle
régionale la fourniture d’électricité. L’énergie y est injectée essentiellement par le réseau de
transport via des transformateurs, mais également par des centrales électriques de moyennes
puissances (environ 100 MW).
-9-
Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Les lignes à très haute tension sont les lignes principales des réseaux de transport
d'électricité. Elles peuvent être aussi bien aériennes que souterraines ou sous-marines, quoique
les professionnels réservent plutôt le terme aux liaisons aériennes. Elles servent au transport
sur les longues distances de l'électricité produite par les diverses centrales électriques, ainsi
qu'à l'interconnexion des réseaux électriques.
L’utilisation des lignes aériennes à très haute tension s’avère inévitable lorsqu’il s’agit du
transport de l’électricité sur des distances dépassants quelques kilomètres. Et ce, afin de
réduire les chutes de tension en ligne, les pertes en ligne, et d'améliorer la stabilité des réseaux.
Les pertes en ligne sont dues à l'effet Joule, qui dépend de la résistance et le courant 𝑃𝑗 = 𝑅. 𝐼 2 .
L'utilisation de la haute tension permet, à puissance transportée (𝑃 = 𝑈. 𝐼) équivalente, de
diminuer le courant et donc les pertes. Par ailleurs, pour diminuer la résistance, aux fréquences
industrielles, il n'y a que deux facteurs, la résistivité des matériaux utilisés pour fabriquer les
câbles de transport, et la section de ces câbles.
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Les principaux composants des lignes aériennes à très hautes tension sont :
Les conducteurs (Phases + câble(s) de garde) ;
Les isolateurs ;
Le pylône ;
Les fondations ;
Autres accessoires (pinces de suspension, jonctions de connecteurs, amortisseurs
dynamiques,…).
La figure I.4 illustre une ligne avec identification de ses composantes structurales.
II.2.1. Conducteurs
Les conducteurs des lignes aériennes à très haute tension sont toujours nus. On emploie
presque exclusivement des câbles en cuivre et des câbles en aluminium avec âme en acier, ces
derniers sont généralement les plus économiques.
Pour le domaine de la THT, le mode d’utilisation des conducteurs est identifié selon des
causes technico-économiques pour remédier à plusieurs phénomènes, qu’ils sont souvent
rencontrés en vue le transport de l’énergie électrique, comme les pertes par effet couronne, les
pertes réactives de la ligne, les pertes par effet Joules…etc. Afin de réduire l’effet couronne par
exemple, il est préférable d’utiliser la technologie des lignes en faisceau de conducteurs. Le
faisceau est composé de 2, 3 ou 4 conducteurs (figure I.5). Parmi les effets de l’utilisation des
faisceaux, l’augmentation de rayon équivalent de la phase et la réduction de l’intensité du
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Les câbles aériens ont souvent des diamètres entre 5 et 40 mm Ils se présentent sous
forme d’enroulements hélicoïdaux par couche, en alternant le sens de la torsion entre les
couches. Les différents torons ont en général un diamètre de 2-4 mm et sont adaptés au tréfilage
et à l'enroulement de fils. Pour les câbles renforcés, les torons qui supportent essentiellement
la charge sont placés à l’intérieur [I-5].
Les conducteurs choisis pour les lignes aériennes doivent répondre aux qualités sui-
vantes :
- avoir une résistance électrique faible = conductivité bonne avec moins de pertes de la trans-
mission ;
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
- avoir une résistance mécanique élevée pour résister aux efforts mécanique dans leur mode
de pose ;
- être légers pour limiter leur poids et celui de leurs supports ;
- avoir une bonne garantie de sécurité et de durée de vie.
Les lignes peuvent être classées selon le type d’armement : C’est la disposition
géométrique des conducteurs, accessoirement des câbles de garde.
1 2 3 4
5 6 7 8
9 10
00
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Les câbles de garde ne transportent pas le courant. Ils sont situés au-dessus des
conducteurs. Ils jouent un rôle de paratonnerre au-dessus de la ligne, en attirant les coups de
foudre, et en évitant le foudroiement des conducteurs. Ils sont en général réalises en almélec-
acier.
L'almélec est un alliage d’aluminium, spécialement mis au point pour la fabrication des
conducteurs électriques. Il contient de faibles additions (0,5% environ) de Silicium et de
Magnésium et grâce à une combinaison de traitements thermiques et mécaniques, il acquiert
une charge de rupture sensiblement double de celle de l'aluminium pur écroui, tout en
conservant une conductibilité peu inférieure à celle du métal pur (15 %) [I-5].
II.2.3. Isolateurs
Les isolateurs servent à supporter et à amarrer les conducteurs et à les isoler entre eux et
de la terre. Ils sont presque toujours en porcelaine. Au point de vue électrique, les isolateurs
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
doivent offrir une grande résistance d'isolement afin qu'ils ne soient ni contournés en surface,
ni perforés à travers leur masse par les tensions élevées qu'ils ont à supporter normalement.
Figure I.10. Quelques exemples des isolateurs sur les lignes françaises [I-10].
Afin d'augmenter leur distance de contournement, on leur donne une forme de jupe. Au
point de vue mécanique, ils doivent être assez résistants pour supporter les forces énormes
dues au poids et à la tension mécanique des conducteurs. Les isolateurs sont de deux types
principaux : rigides et à chaîne. La partie supérieure des isolateurs rigides sur laquelle est fixé
le conducteur est constituée d'une ou de plusieurs jupes en porcelaine. Une tige vissée à
l'intérieur des isolateurs permet de les fixer à un support. Pour des tensions supérieures à 70
kV, on emploie toujours des chaînes d'isolateurs constituées d'un certain nombre d'éléments
en porcelaine réunis par des pièces métalliques. Le nombre d'éléments varie avec la
tension comme il le montre le tableau I.10.
Pour les lignes aériennes, les opérateurs de transport d’électricité, utilisent des pylônes,
en général réalisés en treillis d’acier. Leur fonction est de supporter et de maintenir les
conducteurs à une distance suffisante du sol et des obstacles : ceci permet de garantir la sécurité
et l’isolement par rapport à la terre, les câbles étant nus (non isolés) pour en limiter le poids et
le coût [I-11].
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Pylône classique :
Occupant une place réduite au sol, ce pylône est utilisé pour des paliers de tension allant
de 110 000 à 400 000 volts. Sa hauteur varie entre 25 et 60 mètres.
Pylône en nappe :
C'est le pylône le plus utilisé pour les lignes de transport. Il sert aux paliers de tension
allant de 110 000 à 735 000 volts. Ce pylône convient aux lignes qui traversent des terrains très
accidentes, car il peut être assemble facilement.
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Pylône tubulaire :
Ce support porte également le nom poétique de pylône ≪ muguet ≫. Il est moins massif
que les autres pylônes et s'intègre plus facilement au milieu. On l'utilise de plus en plus dans les
centres urbains. Il mesure entre 27 et 45 mètres et sert aux paliers de tension allant de 110 000
à 315 000 volts.
Pylône haubané en V :
Ce pylône est utilisé pour les paliers de tension allant de 230 000 à 735 000 volts pour les
lignes. Il a l'avantage d'être plus économique que les pylônes classiques ou à armement en
nappe (pylône Mae West).
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
On relie les pylônes des lignes de transport à des prises de terre exécutées avec grande
précaution afin de leur assurer une faible résistance. En effet, si la foudre frappe un pylône, il
ne faut pas que la chute de tension provoquée par le courant dans la prise de terre dépasse la
tension de contournement des isolateurs [I-12].
La figure I.16 présente la configuration la plus fréquemment utilisée pour les pylônes
tétrapodes du réseau HTB français : la mise à la terre est réalisée à chaque pied à l’aide de
conducteurs disposés en boucles à la périphérie du béton des fondations.
Figure I.16. Prise de terre d’un pylône HTB, type ‘4x3 boucles'.
En pratique la résistivité du sol est mesurée avant la mise en place des pylônes. Si sa valeur
est trop élevée pour permettre d’obtenir avec les boucles une résistance de terre inférieure à
10 Ω, la prise de terre est complétée par des conducteurs enterrés horizontalement ou
verticalement.
II.2.6. Fondation
On appelle fondation, la partie d’un ouvrage qui se trouve en contact direct avec le terrain
d’assise et qui a pour fonction de transmettre à celui-ci le poids et les différentes surcharges
appliquées à la structure.
Une fondation peut être unique (monobloc) ou a raison d’un massif par pied (multi-pole)
leur nature dépend du type de pylône.
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Chaque type de fondation est associé non seulement à la nature du terrain qui le recevra
mais aussi à la fonction du pylône qui sera implanté à cet endroit-là. Le schéma ci-dessous
donne des croquis des différents types de fondations [I-13].
Figure I.17. Fondation à redans, fondation bétonné contre paroi, fondation à coffrage.
Le choix des supports et des armements fait intervenir l’aspect mécanique en considérant
les efforts appliqués sur ces supports. Les efforts sont dus à l’action du vent et/ou à l’attraction
des conducteurs. Les armements choisis doivent respecter les écartements des conducteurs.
Pour avoir une bonne continuité en fourniture énergie, le réseau doit être équipé des ap-
pareils adéquats de protection [I-14].
Pour cela une étude de terrain de réalisation, le choix des éléments constitutifs d’une ligne
électrique ainsi que le dimensionnement des différents paramètres électriques et mécaniques
doit se faire avant d’entamer un projet de réalisation de ligne électrique.
Les lignes aériennes de transport d’énergie sont soumises à l’action des facteurs
atmosphérique : température, vent, pluie, …etc. Ces facteurs interviennent de façon importante
dans le choix des paramètres d'une ligne haute tension : type de conducteur électrique
(matériaux et géométrie), hauteur et distance des pylônes, tension mécanique maximum sur le
conducteur afin de maintenir une garde au sol suffisante,…etc. [I-5]
Les distances minimales au sol, appelées jeu, et aux obstacles qui doivent être respectées
sont celles de l’Arrêté Technique du 15 mars 1963, majorées pour tenir compte des surcharges
temporaires mécaniques ou électriques.
Une ligne aérienne est caractérisée par sa tension entre phases. Cette tension définit
l’isolement de la ligne qui est obtenu en maintenant, en toutes circonstances, entre les
conducteurs et les objets au potentiel de la terre et entre les conducteurs eux-mêmes des
intervalles d’air de longueur suffisante.
Ces intervalles sont soumis en permanence à la tension de la ligne, mais ils subissent éga-
lement des contraintes exceptionnelles, les plus gênantes étant les surtensions provoquées par
la foudre [I-15]. Ils peuvent, de surcroît, varier en fonction des conditions climatiques (tempé-
rature ambiante, vitesse du vent, surcharge de givre ou de neige) ou sous l’effet d’efforts élec-
trodynamiques provoqués par un défaut.
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
La détermination de l’isolement d’une ligne est donc complexe : cela explique les diver-
gences qui peuvent exister entre les réglementations ou directives utilisées dans les différents
pays.
En France, l’Arrêté technique précise les distances minimales à respecter pour assurer la
sécurité des personnes au regard du risque électrique [I-15] :
distances verticales au-dessus du sol des constructions et des voies de circulation ;
distances aux obstacles latéraux ;
distances aux autres lignes aériennes.
Les distances minimales d’isolement sont vérifiées dans des conditions de température,
de vent et de givre. Celles-ci se réfèrent, pour des zones de vent et les surcharges de givre, aux
hypothèses climatiques utilisées pour le calcul mécanique des lignes [I-16].
On appelle température de répartition celle choisie pour déterminer les distances mini-
males entre les conducteurs sous tension et le sol ou les constructions. Cette température (ta-
bleau I.4), en l’absence de surcharge de givre ou de neige, correspond à la flèche maximale. Elle
est toujours supérieure ou égale à la température maximale de fonctionnement retenue pour
calculer l’intensité maximale du courant admissible dans les conducteurs.
III.3.1.2. Vent
Les distances aux obstacles latéraux doivent, bien évidemment, tenir compte des balan-
cements provoqués par le vent. Les pressions retenues pour déterminer les inclinaisons maxi-
males tiennent compte à la fois des variations rapides de la vitesse du vent et de l’inertie des
câbles.
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
On définit ainsi pour les zones à vent normal (ZVN) et les zones à vent fort (ZVF) un vent
dit « réduit » qui correspond à des pressions très inférieures à celles retenues pour les calculs
mécaniques comme on peut le constaté sur le tableau I.5.
III.3.1.3. Givre
Trois surcharges de givre ou de neige sont retenues pour les lignes HTB :
- givre léger ………………………épaisseur du manchon de 2 cm ;
- givre moyen ……………………épaisseur du manchon de 4 cm ;
- givre lourd ……………………...épaisseur du manchon de 6 cm.
Dans les zones de givre moyen ou lourd, la position la plus basse des câbles givrés peut
être inférieure à la position correspondant à la température de répartition [I-16].
La garde au sol est la distance de sécurité entre la ligne électrique et le sol ou des obstacles
rencontrés [I-5]. Les distances indiquées sont celles utilisées en France ; elles sont toujours
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
égales ou supérieures à celles prescrites par l’Arrêté technique. La flèche f, lorsqu’elle intervient
dans les distances, est la flèche médiane exprimée en mètres.
Les valeurs usuelles de𝑡1 , 𝑡2 et 𝑡3 en fonction de U sont données dans le tableau I.7.
U BT 20 kV 63 kV 90 kV 225 kV 400 kV
Tableau I.7. Distances de tension t1, t2 et t3 (en mètres) : valeurs usuelles [I-16].
La distance ℎ à l’obstacle doit être vérifiée à l’aide de la formule suivante avec un mini-
mum égal à la distance indiqué dans le tableau ci-dessus [I-15] :
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
2𝑋
ℎ = 1+ (0,6√𝑓 − 1) + 𝑡3 (I. 1)
𝑎
Avec :
a : longueur de la portée en mètre ;
f : flèche de la portée en mètre ;
x : distance au support le plus proche en mètre.
La vérification de la distance entre phases doit être faite pour les conducteurs d’un même
circuit ou pour deux conducteurs de deux circuits voisins portés par un même support.
Sous l’effet du vent, les câbles s’inclinent et oscillent autour d’une position moyenne
d’équilibre. Ces oscillations ne sont pas complètement synchrones, du fait des irrégularités de
la vitesse du vent. Il en résulte des « fluctuations de la distance » entre câbles, d’autant plus
importantes que la flèche du conducteur et longueur de la chaîne sont plus grandes.
√𝑓 + 𝑙 (I. 2)
Avec :
𝑓(𝑚) : Flèche médiane de la portée à la température d’été,
𝑙 (𝑚) : Longueur de la chaîne d’isolateurs.
Il a été admis que la distance minimale 𝑑𝑚𝑖𝑛 entre conducteurs simples au milieu de la
portée est fonction de la distance de tension 𝑡1 et de la distance de base correspondant à la
fluctuation, soit :
𝑑𝑚𝑖𝑛 = 𝑘1 √𝑓 + 𝑙 + 𝑡1 √3 (I. 3)
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Où 𝑘1 dépend du coefficient de surcharge dû au vent. Cette formule s’applique pour les portées
dont la flèche médiane est inférieure à 80 m, avec :
𝑘1 = 0,6 𝑚′ (I. 4)
Pour les grandes portées, dont la flèche médiane est supérieure à 80 m, on admet que la
distance 𝑑𝑚𝑖𝑛 est déterminée par la tangente à la courbe précédente au point d’abscisse 80 m :
𝑓+𝑙
𝑑𝑚𝑖𝑛 = 𝑚′ ( 30 + 2,7) + 𝑡1 √3 (I. 5)
Pour les conducteurs en faisceau, la distance entre les axes des deux phases doit être ma-
jorée de la largeur « e » du faisceau. En effet :
- Pour les portées dont la flèche médiane est inférieure ou égale à 80 mètres :
𝑑𝑚𝑖𝑛 = 𝑘1 √𝑓 + 𝑙 + 𝑡1 √3 + 𝑒 (I. 6)
- Pour les grandes portées dont la flèche médiane est supérieure ou égale à 80 mètres :
𝑓+𝑙
𝑑𝑚𝑖𝑛 = 𝑚′ ( 30 + 2,7) + 𝑡1 √3 + 𝑒 (I. 7)
Ce sont les distances entre la masse d’un support et l’une quelconque des pièces sous ten-
sion de l’ouvrage (câbles, extrémité de chaînes isolantes, bretelles de continuité, contrepoids,
…).
Les distances à la masse en mètres doivent être supérieures ou égales aux valeurs du ta-
bleau ci-après :
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Le câble de garde est initialement prévu pour prévenir l’impact direct du coup de foudre
sur les lignes de transport, il est constitué d'un ou plusieurs conducteurs d'un diamètre
inférieur ou équivalent au conducteur de phase d'une ligne d’énergie. Son positionnement est
réalisé sur la base d’un modèle dit électrogéométrique.
Le modèle électrogéométrique utilisé pour définir l'effet d'un câble de garde est basé sur
l'hypothèse qu'à chaque échelon de tension nominale d'une ligne correspondant à un courant
critique de foudre entraînant l'amorçage du (des) conducteur (s) de phase contre terre. Il est
évident qu'à chaque courant critique de foudre correspond une distance d'amorçage sûre (d).
Des mesures expérimentales ont permis de définir une distance (d) d'amorçage sûr d’arc
lors d'un coup de foudre, entre la tête d'un traceur par bond et le sol, en fonction de l'intensité
de courant de foudre I.
Cette construction doit être appliquée en premier lieu aux conducteurs les plus exposés,
qui sont :
- les conducteurs les plus hauts pour les lignes à configuration verticale (par exemple le
pylône double drapeau) ;
- les conducteurs extérieurs pour les lignes à configuration horizontale (par exemple :
pylône nappe, chat).
Il faut ensuite vérifier si les autres conducteurs, de hauteurs inférieures dans le premier
cas, ou médians dans le second cas, sont correctement protégés. On construit le modèle
électrogéométrique de la façon présentée sur la figure I.21.
Considérons un système d'axes (xoz), dans lequel l'axe ox représente le sol et plaçons
suivant l’axe oz un conducteur de phase S. Les autres conducteurs sont, suivant le type de ligne,
à gauche de ou au-dessous de S.
On trace la parabole P définie par le lieu des points à égale distance du conducteur S et du
sol. La zone (І) est définie comme étant la surface limitée par la parabole P, l'axe z et l'axe x.
La zone (І) est caractérisée par le fait que toute tête de traceur par bond pénétrant dans
cette zone sera plus près du sol que du conducteur de phase S et que dans ce cas un amorçage
sûr aura lieu contre le sol et non sur le conducteur S.
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
La distance d'amorçage critique d ayant été calculée sur la base du courant critique de
foudre, dépendant de l'échelon de tension de la ligne considérée, on trace un arc de cercle s‘, de
rayant d centré sur la phase S, cet arc de cercle s‘ coupe la parabole P en un point M.
La zone (ІІ) est définie comme étant la surface comprise entre l'arc de cercle s‘, l'axe z et
la parabole P. Elle est caractérisée par le fait que toute tête de traceur par bond pénétrant dans
cette zone tombera sûrement sur le conducteur S (en absence de conducteur de garde G). Etant
donné les hypothèses, les courants de foudre seront inférieurs au courant critique de foudre de
la ligne, et l'impact n'aura pas de conséquences.
Cette zone (ІІІ) est définie comme étant la surface au-dessus de l'arc de cercle s‘ et de
parabole P. Elle est caractérisée par le fait que toute tête de traceur par bond pénétrant dans
cette zone déclenchera un coup de foudre sur le conducteur S en l'absence de conducteur de
garde G. Il est nécessaire d'introduire un conducteur de garde G dont le rôle est de protéger la
phase contre un coup de foudre direct. La condition que doit remplir le point G est qu'il faut que
̅̅̅̅ < PS
: PG ̅̅̅ quel que soit la position d'un point p dans la zone (ІІІ).
Ce point G peut être fixé n’importe où sur l'arc de cercle m, de rayon d et centré sur le
point M. En effet, tout point p situé au-dessus de la médiatrice ⃑⃑⃑⃑⃑⃑
MN du triangle isocèle MGS
remplit la condition ci-dessus.
L'arc de cercle m est le lieu d'efficacité optimal du câble de garde protégeant le conducteur
extérieur S le plus exposé de la ligne.
D. Angle de protection
̅̅̅̅, ̅̅̅̅̅
L'angle de protection θ est défini comme l’angle(GS GO′ ), Il peut être calculé de la façon
suivante :
θ=α−β (I. 9)
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
𝑑−ℎ
𝛼 = arcsin ( ) (I. 10)
𝑑
ℎ = ̅̅̅̅
𝑆𝑂 : est la hauteur de la phase S par rapport au sol.
̅̅̅̅
GS
β = arcsin ( ) (I. 11)
2d
̅̅
GS̅̅ : est la distance entre le conducteur de garde G et la phase S.
Alors :
d−h ̅̅̅̅
GS
θ = arcsin ( ) − arcsin ( ) (I. 12)
d 2d
Cond 4
d34 Cond 4
Cond 3 d24
d23 Cond 2
Cond 4 Câble de garde Cond 2
Cond 1 Cond 2 Cond 3 d12
d12 d23
Cond 1 Cond 1 Cond3
d12 d23 d13
h1 h2 h1 h1 h2 h3
h3
h1 h2 h3 h1 h2 h3
En nappe En triangle
Figure I.22. Protection d’une ligne de transport d’énergie par un ou deux câbles de garde.
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
La figure I.23 donne des exemples des lignes haute tension à deux circuits (9 kV, 225 kV
et 400 kV) avec ses caractéristiques géométriques (distances entre phases, hauteurs des lignes
par rapport au sol, distances entre les deux circuits).
Notons que le calcul des paramètres électriques des lignes aériennes s’effectue à l’aide des
caractéristiques géométriques et mécaniques des ouvrages de transport d’énergie électrique
(niveau de tension, silhouette des pylônes, nature des conducteurs, distance d’isolement, dis-
tance entre conducteurs, hauteur moyenne des conducteurs au-dessus du sol...). Le calcul des
paramètres électriques d’une ligne aérienne haute tension sera l’objet de notre deuxième cha-
pitre.
- 30 -
Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
Références Bibliographiques
[I-1] Jimmy Wales, « Réseau électrique », 2001.
[I-2] Louis DEVATINE, « Postes à haute et très haute tension rôle et structure », Techniques
de l'ingénieur, D 4570, 2009.
[I-5] http://mcours.net/cours/memoires/PROJET_DE_fIN_D_ETUDES_cegelec.pdf
[I-6] Ahmed BOUBAKER, « Influence la capacité d’un mécanisme ductile à la console sur la
réponse de pylônes de lignes aériennes lors d’un bris de conducteur ». Mémoire de
maîtrise, Spécialité génie civil, Décembre, 2014.
[I-7] Dr. Farid BENHAMIDA « Système per unit, Calcul des paramètres des lignes de transport,
Modélisation des lignes électriques » polycopie de cours et exercices corrigés,
Département d'électrotechnique, Université Djilali LIABES de Sidi Bel Abbes.
[I-9] C. Avril, ″Construction des Lignes Aériennes à Haute Tension″, Edition Eyrolles, Paris,
1974.
[I-11] https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyl%C3%B4ne_%C3%A9lectrique
[I-12] Xavier LEGRAND, « Modélisation des systèmes de mise à la terre des lignes électriques
soumis à des transitoires de foudre », Thèse de Doctorat, L’école centrale de Lyon, 2007.
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Chapitre I : Généralités sur les Lignes Electriques HT
[I-15] SABOT (A.) et MICHAUD (J.), « Lignes et postes. Choix et coordination des isolements »
Technique de l’ingénieur, D 4750. 1997.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Chapitre II :
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Introduction
Des normes existent pour faciliter ce choix, et les constructeurs doivent s'y rattacher en
effectuant des essais. Ces essais permettent de fixer les limites de leurs lignes dans les condi-
tions prévues par les normes.
Dans ce chapitre nous détaillons les étapes à suivre lors du dimensionnement électrique
d'une ligne aérienne. Ensuite, nous proposons un exemple d'application de cette méthode.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Une ligne à très haute tension permet de transporter sur de grandes distances de grandes
quantités d’énergie ; elle doit être un ouvrage de technologie simple, fiable, facile et rapide à
étudier et à réaliser. Elle doit s'accommoder aux contraintes du tracé et d'un accès facile pour
l'exploitation [II-1].
Pour que l’énergie électrique soit utilisable, le réseau de transport et de distribution doit
satisfaire aux exigences suivantes :
· Assurer au client la puissance dont il a besoin.
· Fournir une tension stable dont les variations ne dépassent pas les 10% de la tension
nominale.
· Fournir une fréquence stable dont les variations n’excèdent pas les 0.1 Hz.
· Fournir l’énergie à un prix acceptable.
· Maintenir des normes de sécurités rigoureuses.
· Veiller à la protection de l’environnement.
Pour cela une étude de terrain de réalisation, le choix des éléments constitutifs d’une ligne
de transport d’énergie électrique ainsi que le dimensionnement de ses différents paramètres
électriques et mécaniques doit se faire avant d’entamer un projet de réalisation de ligne élec-
trique.
La construction d’une ligne électrique aérienne assurant le transport de l’énergie n’est pas
une chose aisée car dépendants de certains paramètres (puissance à transporter, tension en
ligne, distance sur laquelle s’effectue le transport).
Ceux-ci imposent des choix et des calculs judicieux des matériaux et éléments entrant
dans sa réalisation. Ainsi, le dimensionnement d’une ligne électrique aérienne doit répondre à
certaines spécifications, ceci à travers la nature climatique de la région, la détermination des
caractéristiques des conducteurs en ligne à utiliser, du choix du type de support à utiliser, de la
chaine d’isolateur, calcul de portée, paramètres linéiques de la ligne [II-1].
- 35 -
Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Le cuivre (Cu)
L’Aluminium (Alu)
Moins bon conducteur que le cuivre (2,5 fois moins) présente l’avantage d’être plus léger.
Sa tenue mécanique est plus faible, ce qui fait que sa mise en œuvre délicate constitue une autre
difficulté.
L’Acier
L’acier est utilisé pour ses caractéristiques mécaniques dans la construction des câbles
mixtes et des fils de garde des lignes électriques.
Les tableaux II.1 et II.2 résument les caractéristiques générales des conducteurs des lignes
électriques aériennes.
Le choix de la section du conducteur pour une ligne de transport d’énergie électrique peut
se faire en deux parties [II-3] :
Le choix qui dépend du critère technique qui prend en considération les paramètres élec-
triques.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Le choix qui dépend du critère économique qui prend en considération les paramètres
économiques.
L’objectif ici c’est de trouver un conducteur qui laisse passer le courant nominal, qui sup-
porte la puissance de court-circuit et entraînant une chute de tension inférieure à la limite.
Le critère de courant nominal permet de vérifier que le conducteur supportera sans diffi-
culté le courant nominal sur sa durée de vie [II-1].
Le courant en régime permanent qui circule dans chaque conducteur de phase de la liai-
son aérienne pendant les T années d’utilisation est calculé en utilisant la formule suivante :
𝑃𝑇
𝐼𝑁,𝑇 = [A] (II. 1)
𝑛. √3. 𝑈𝑛 . 𝑐𝑜𝑠(𝜑)
Avec :
𝐼𝑁,𝑇 : courant circulant dans chaque phase en (T) années.
𝑛 : le nombre de sous conducteurs dans le cas d’un conducteur en faisceau, sinon 𝑛 =1,
𝑈𝑛 : tension nominal de service,
𝑐𝑜𝑠(𝜑) : facteur de puissance,
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
𝑊𝐶 + 𝑊𝑅 − 𝑊𝐼
𝑖(𝜃2 ) = √ [A] (II. 4)
𝑅
𝑊𝐼 = 𝛼𝑊𝑆 ∅ (II. 7)
Avec :
𝑊𝑅 : l’énergie dissipée par rayonnement ;
𝑊𝐶 : l’énergie dissipée par convection ;
𝑊𝐼 : l’énergie fournie par le rayonnement solaire.
Où :
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Parmi les paramètres et les coefficients intervenant dans la formule, il n’y a que la tempé-
rature ambiante qui se mesure aisément et qui peut, éventuellement, être choisie en fonction
de la saison et de la situation géographique [II-5].
Les autres paramètres ou coefficients doivent être fixés à l’avance par des statistiques mé-
téorologiques ou des mesures faites en laboratoire.
La vitesse du vent est certainement le paramètre le plus difficile à choisir. Le vent influe
beaucoup sur le résultat du calcul. Il paraît raisonnable de supposer que le vent le plus faible a
une vitesse :
𝑚
𝑣=1 (II. 8)
𝑠
𝛼, le coefficient d’absorption solaire étant pris égal à 0,5, à la suite d’études effectuées en labo-
ratoire.
Le pouvoir émissif par rapport au corps noir est compris entre la valeur de 0,3 correspon-
dant au câble neuf et la valeur de 1 correspondant au corps noir ; on choisit :
𝜀 = 0.6 (II. 10)
En pratique, pour les lignes à 400 kV et à 225 kV, la température maximale de fonctionne-
ment est fixée à 75 °C.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
En règle générale, il n’est pas réaliste de déduire l’intensité de courant admissible en pre-
nant en compte, pour chaque ouvrage du réseau, la valeur exacte de la température ambiante,
d’autant plus que la vitesse du vent qui intervient beaucoup dans la détermination de cette in-
tensité maximale est fixée forfaitairement [II-5].
L’exploitant du réseau doit, par ailleurs, connaître à l’avance les intensités admissibles du
courant. Une température ambiante conventionnelle est donc fixée en fonction des saisons. Les
règles actuelles retiennent les valeurs du tableau II.3 pour le calcul des intensités du courant.
Des valeurs, par régions, pourraient éventuellement être utilisées.
Le tableau II.4 indique les intensités de courant admissibles, dans quelques câbles usuels,
en hiver et en été [II-5].
Tableau II.3. Valeurs de la température ambiante retenues pour le calcul des intensités
de courant.
Tableau II.4. Intensités maximales de courant admissibles (en ampères) pour quelques
câbles usuels.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
La puissance de court-circuit 𝑆𝐶𝐶 est fonction du réseau environnant la ligne étudiée. Mais
du point de vue dimensionnement, nous retenons souvent les valeurs indiquées dans le tableau
II.5 en fonction des principales tensions caractéristiques :
Cette nouvelle valeur de courant conduit alors au choix d'une nouvelle section normalisée
(celle qui lui est juste supérieure) qui permet de supporter ce courant durant le temps de court-
circuit (𝑡𝑐𝑐 ) tel que donnée par la formule suivante :
𝐼𝐶𝐶 . √𝑡𝐶𝐶
𝑆𝑚𝑖𝑛 = (∀ 𝑡 < 5 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑) [mm2 ] (II. 13)
𝑎
Avec :
𝑆𝑚𝑖𝑛 : section minimale de court-circuit [mm²].
𝑡𝑐𝑐 : temps de court-circuit [s].
𝑎: facteur qui dépend du la nature de conducteur utilisé, spécialement son âme conduc-
trice, on les valeurs suivantes [II-6] :
Type de matériau a
Cuivre 105,3
Aluminium 55,07
AMS (alliage Al, Mg, SI) 61,98
Alliage d’aluminium (Almélec) 76.4
Tableau II.6. Tableau donnant le facteur 𝑎.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
On calcule la chute de tension sur le long de la ligne pour vérifier que la section adoptée
ne donne pas des chutes de tension considérables qui augmentent avec l'exploitation de la ligne.
Afin de déterminer la chute de tension dans la ligne, nous nous basons sur le modèle clas-
sique suivant (schéma équivalent monophasé) [II-8] :
Avec :
𝑋 = 𝜔. 𝑙 (II. 14)
𝑌 𝐶
= 𝜔. (II. 15)
2 2
Si la longueur de la liaison n'est pas trop importante (inférieure à environ 50 km), Nous
pouvons négliger l'effet des capacités et la chute de tension se détermine alors directement à
partir du diagramme vectoriel régissant le transport de puissance dans la ligne :
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
∆𝑈 √3. 𝐼𝑁
= . (𝑅′70℃ . 𝑙. 𝑐𝑜𝑠(𝜑) + 𝑋 ′ . 𝑙. 𝑠𝑖𝑛(𝜑)) [%] (II. 16)
𝑈 𝑈𝑁
𝑃𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡
𝐼𝑁 = [A] (II. 17)
√3. 𝑈𝑁 . 𝑐𝑜𝑠(𝜑)
∆𝑈 𝑈𝑁 1
𝑅′70℃ = ( . − 𝑋 ′ . 𝑙. 𝑠𝑖𝑛(𝜑)) . [Ω] (II. 18)
𝑈 √3. 𝐼𝑁 𝑙. 𝑐𝑜𝑠(𝜑)
Avec :
𝐼𝑁 : courant électrique de départ circulant dans la ligne [A],
𝑈𝑁 : tension nominal de service [kV],
𝑅′70℃ : résistance linéique de la ligne à 70°C [Ω],
𝑋′: réactance inductive linéique de la ligne [Ω],
𝑙 : longueur de la ligne [km],
𝜑: angle de déphasage entre la tension et le courant.
Si la chute de tension vient à dépasser la limite imposée, il faut choisir une section norma-
lisée plus grande, car celle-ci présentera une résistance plus faible. Nous referons les calculs
jusqu'à obtenir une section satisfaisant aux trois critères techniques.
A ce niveau, nous avons donc déterminé une section normalisée minimum permettant de
satisfaire aux critères techniques.
Il faut évaluer le coût total de l'investissement pour l'achat, la pose du câble et son utilisa-
tion durant le nombre d'années d'utilisation planifiées. En effet, le câble continue à coûter de
l'argent même après sa pose et sa mise en service : sa résistance crée en permanence des pertes
lors de son fonctionnement. Nous évaluerons également une section théorique qui minimiserait
le coût global actualisé sur la durée de vie du la ligne.
Nous pourrions nous demander, à priori, pourquoi une plus grosse section peut conduire
en définitive à un coût global moindre. Cela est dû au fait que, dans certains cas, même si la ligne
coûte plus cher à l'achat, il est plus économique à l'usage vu sa moindre résistance (donc moins
de pertes), ... [II-8]
On calcule le coût total d’investissement pour les conducteurs pour une ligne aérienne en
fonction de la section à l’aide de la formule suivante :
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
𝐶
𝐶𝑡 = 𝐴 + 𝐵. 𝑆 + (II. 19)
𝑆
Avec :
𝐶𝑡 : coût total des conducteurs sur les T années d’utilisation [€].
𝐴 : frais fixes (pose, coût fixe pour les trois phases, ...) [€].
𝐵. 𝑆 : prix de la ligne pour les trois phases [€].
𝐶 ⁄𝑆 : coûts d'actualisation [€].
𝑆 : section du conducteur du câble [mm²].
Le terme 𝐶 tenant compte des pertes se calcule par la formule suivante [II-8]:
Avec:
𝑄
𝑓𝑎𝑐𝑡𝑢 = (II. 22)
𝑖
1 + 100
Avec :
1 − 𝑟𝑇
𝑄= (II. 23)
1−𝑟
𝑎 ² 𝑏
(1 + 100) . (1 + 100)
𝑟= (II. 24)
𝑖
1+
100
Où :
𝑖 : taux d’intérêt ;
𝑎 : augmentation annuelle de la puissance ;
𝑏 : pourcentage d’accroissement du prix du kWh.
La section optimale du point de vue économique est donc celle pour laquelle la dérivée de
cette fonction par rapport à S est nulle. Sa valeur peut être directement calculée par :
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
𝐶
𝑆𝐸𝐶𝑂 = √ [mm2 ] (II. 25)
𝐵
Le critère économique est un critère plutôt flou. Le but est de justifier notre choix. L’idéal
est de comparer, en fonction de la section, les coûts à court terme et à long terme ainsi que les
investissements et pertes. Nous pouvons alors nous faire une idée de ce que nous gagnons ou
de ce que nous perdons en fonction de la section [II-4].
Après avoir calculé la section technique et économique, on doit choisir la plus grande sec-
tion normalisée, selon le tableau II.8 suivant :
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Les lignes électriques possèdent des propriétés électriques communes malgré leur diver-
sité. En effet, une ligne possède une résistance, une conductibilité, une réactance inductive et
une réactance capacitive. Ces impédances sont reparties uniformément sur toute la longueur
de la ligne (figure II.5).
Avec :
𝑟 : Résistance linéique de la ligne ;
𝑙 : Inductance linéique de la ligne ;
𝑐 : Capacité linéique de la ligne ;
𝑔 : Conductance linéique de la ligne (𝑔 = 0 pour les lignes de transport d’énergie).
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Avec :
𝛼 : étant le coefficient de température de la résistivité à 20°C donné également dans le
tableau II.2.
𝑅
𝑅𝐿 = 𝐿 : résistance linéique en courant continu.
X X dx
dx
r
Où le coefficient de proportionnalité ‘𝐾’ est donné par le tableau suivant, en fonction du facteur
𝑓. 𝜇
𝑥 = 5,013246. 10−2 . √ (II. 29)
𝑅𝐷𝐶
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Avec ‘𝑓’ la fréquence à laquelle nous voulons calculer, ‘𝑅𝐴𝐶 ’, ‘μ’ la perméabilité magnétique
relative du matériau (en pratique égale à l’unité sauf pour les matériaux ferromagnétiques) et
‘𝑅𝐷𝐶 ’ La résistance en courant continu à la température à laquelle nous voulons calculer ‘𝑅𝐴𝐶 ’.
Une inductance (supposée linéaire) est toujours le quotient entre le flux magnétique em-
brassé par la boucle conductrice et le courant qui la parcourt. Chaque tronçon de ligne élec-
trique est aussi soumis à un champ magnétique variable créé par le courant circulant dans les
tronçons voisins. Il est donc le siège de phénomènes d’induction caractérisés par l’inductance
(LL ) [II-1].
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Pour la ligne électrique triphasée à simple terne avec un conducteur par phase, l’expres-
sion de l’inductance linéique est donnée par la formule suivante :
μ0 μr D
LL = . ( + ln ) [H⁄m] (II. 30)
2. π 4n r
Avec :
N : nombre de conducteurs par faisceaux ;
D: Distance entre les deux conducteurs [m] ;
r: Rayon de chaque conducteur [m].
Le terme (μr ⁄4 n) correspond à l'inductance intérieure, c'est à dire créée par le flux inté-
rieur à chaque conducteur, et le terme (ln( D⁄r)) correspond à l'inductance extérieure.
Cette formule ne tient pas compte de l'effet pelliculaire, qui tend à augmenter la densité
de courant près de la surface des conducteurs et à diminuer le terme μr ⁄4n. En fait, dans les
calculs de lignes de transport d'énergie du réseau de transport, ce terme est négligé. Il reste :
μ0 D
LL = . ln [H⁄m] (II. 31)
2. π r
Lorsque la ligne est symétrique (même rayon des conducteurs et même distance entre
eux), on considère que les conducteurs sont disposés au sommet d’un triangle équilatéral (la
figure II.7).
- 50 -
Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
n n. r
GMR cond = R. √ [m] (II. 33)
R
Avec :
R: Rayon de faisceau ;
r: Rayon de conducteur élémentaire ;
n: Nombre de conducteur élémentaire.
μ0 GMD
LL = . ln ( ) [H⁄m] (II. 34)
2. π GMR cond
Avec :
𝑋𝐿 : Réactance inductive de la ligne [Ω⁄Km];
La capacité linéique est un paramètre qui peut dépendre des éléments suivants :
- Le rayon du conducteur ;
- La hauteur du conducteur au-dessus du sol ;
- La distance géométrique entre phases ;
- De la permittivité diélectrique du conducteur isolé.
Pour la position de conducteur illustré sur la figure II.7, la capacité linéique de la ligne se
calcule avec la formule suivante :
2. π. ε0
CL = [F⁄m] (II. 36)
GMD
ln( r )
c
Avec :
rc : rayon équivalent du faisceau de conducteur [m].
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Pour les conducteurs électriques, la permittivité diélectrique relative est égale à l’unité,
alors :
1
ε = εr . ε0 = (II. 37)
36. π. 109
A partir d'un certain niveau de tension, nous devons aussi vérifier que l'effet couronne ne
devient pas trop important. Nous aboutissons ainsi à une section techniquement optimale mais
non normalisée. Il faut décider donc de prendre une section normalisée supérieure. Le calcul
des différents coûts de la ligne nous aide à choisir celle qui convient le mieux.
III.1. Définition
L'effet Couronne, aussi appelé « effet corona » est une décharge électrique entraînée par
l'ionisation du milieu entourant un conducteur. En effet, dès que le champ électrique à la surface
du conducteur devient suffisamment grand c'est-à-dire supérieur au champ d’ionisation de
l’air, ≈ 30 kV/cm, l’air s’ionise et il se produit des crépitements avec formation d’effluves bleutés
et d’aigrettes lumineuse visible la nuit.
L’effet Couronne se produit principalement sur les conducteurs de ligne mais aussi sur les
parties métalliques constituant les ossatures du pylône (bras de fixation des conducteurs ainsi
que sur l’isolateur surtout par temps humide [II-10]).
Figure II.8. Effet de couronne avec présence de petites saillies à la surface des conducteurs.
- 52 -
Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
La lumière de la décharge Couronne n’est visible que sur les lignes THT (U ≥ 400 kV),
lorsqu’il fait sombre. Les inconvénients de cet effet se résument par les pertes Couronne qui
croissent avec la tension électrique, interférence avec les ondes radio, bruit et vibrations des
conducteurs.
Cette expression montre bien que le calcul du champ électrique exige la connaissance de
la répartition des charges électriques.
La relation générale que l’on emploie pour calculer les charges portées par les
conducteurs d’une ligne multifilaire est l’équation matricielle suivante :
[𝑄] = [𝐶][𝑉] (II. 40)
Où :
[𝑄] et [𝑉]: sont respectivement les matrices uni-colonnes des charges et des potentiels
des conducteurs (le sol étant au potentiel nul).
[𝐶]: est la matrice carrée des coefficients de capacité propre et mutuelle.
Pour déterminer [𝐶] , on commence d’abord par calculer les coefficients de potentiel [P]
de la ligne. Ces coefficients sont obtenus par application directe de la théorie des images [II-11].
1 𝐷′
𝑃𝑖𝑗 = 2𝜋𝜀 ln 𝐷 𝑖𝑗 (II. 42)
0 𝑖𝑗
Après avoir effectué de nombreuses expériences sur les fils fins de différents diamètres,
Peek [II-12] a déduit une formule empirique qui donne l’intensité du champ électrique
nécessaire :
(1+0,308)
𝐸𝑐 = 31𝛿 [kV⁄cm] (II. 44)
√𝛿𝑟
Avec :
𝐸𝑐 : champ critique en kV/cm,
𝑟 : rayon du conducteur en cm,
3,92.𝑃
δ : densité relative de l’air, 𝛿 = 273+𝑇 (𝛿 = 1 Pour P=76 cm Hg et T = 25℃),
L’état de surface du conducteur est très important, la relation précédente ne se vérifie que
pour des surfaces pratiquement polies.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
10 m
10 m 10 m
10 m 10 m 10 m
10 m
10.6 m 10.6 m 10.6 m
Les résultats obtenus (tableau II.10) sont réalisés pour différentes valeurs du rayon des
conducteurs et pour différentes configurations des lignes de transport d’énergie (figure II.10)
de 525 kV.
Tableau II.10. Champ superficiel et champ critique pour différentes configurations des lignes.
Nous remarquons que le champ superficiel dépasse le champ critique pour 𝑟 = 0.5 cm et
𝑟 = 1 cm d’où l’apparition du phénomène couronne. L’augmentation du rayon des conducteurs
conduit à une nette diminution du champ superficiel et par conséquence du phénomène
couronne (pour 𝑟 = 1.65 cm, 𝐸𝑆 < 𝐸𝐶 ), mais dans la pratique il n’est pas possible de construire
des conducteurs plus épais, la solution utilisée par les transporteur d’énergie électrique pour
réduire ce phénomène est d’utiliser les lignes en faisceau dont le rayon équivalent du faisceau
est plus important que le rayon d’un conducteur individuel.
L’effet couronne est à l’origine des perturbations électromagnétiques des ondes radio, car
les fréquences du courant de couronne sont du même ordre de grandeur que celles des ondes
- 55 -
Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
radio. Les charges créées par ionisation sont brusquement mises en mouvement par le champ
superficiel. Le courant qui en résulte crée un champ électromagnétique variable qui se propage
dans l’air et provoque la perturbation des ondes radio.
Dans une décharge couronne, une grande partie de l'énergie électrique est perdue dans
les collisions entre les molécules neutres du gaz. Ainsi les pertes dépendent principalement de
la quantité de charge produite. De plus elles sont fortement influencées par l'état de surface du
conducteur et par les conditions climatiques [II-10].
Les perturbations radioélectriques dues aux lignes aériennes HT/THT peuvent être pro-
voquées sur une large bande de fréquence par :
- les décharges dues à l’effet Couronne dans l’air à la surface des conducteurs et des maté-
riels d’équipement ;
- les décharges et amorçages sur des parties des isolateurs suite à de fortes contraintes
électriques ;
- l’amorçage sur de mauvais contacts.
A partir de l’échelon de tension 220 kV, il convient alors d’utiliser des conducteurs de
diamètre suffisant pour éviter l’apparition d’effluves dues à l’effet de couronne, générateur de
pertes, de tensions parasites, et de perturbations radioélectriques.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
La réduction de l’effet Couronne sur les lignes à haute tension n’est en général nécessaire
que pour les lignes THT, c'est-à-dire à partir du pallier 400 kV.
Deux conducteurs sont utilisés pour une tension de 400 kV, trois conducteurs pour 500
kV. Cette technique trouve son application dans les lignes à très haute tension, supérieur à 220
kV, par conséquence cet arrangement permet aussi de maintenir les champs superficiels des
conducteurs à de valeurs admissibles.
Le critère souvent utilisé consiste à vérifier que le champ superficiel reste bien inférieur
à 18 k/Veff cm. Ce champ «𝐸𝑀𝐴𝑋 » se calcule par la formule suivante [II-13] :
𝑉𝑒𝑓𝑓
𝐸𝑀𝐴𝑋 = [kVeff ⁄cm] (II. 46)
2. 𝐻𝑀𝐼𝑁 . 𝐸𝑃𝐻
𝑟. ln ( )
𝑟. √4. 𝐻²𝑀𝐼𝑁 + 𝐸𝑃𝐻²
Avec :
EPH représente l’écartement entre phases et HMIN la distance minimale entre un con-
ducteur et le sol.
Dans cette application nous nous intéressons au dimensionnement électrique d’une ligne
aérienne (choix de la section) et à l’évaluation du coût d’investissement pour réaliser une ligne
(HTA) à 36 kV en conducteur AMS (alliage Al, Mg, SI).
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Données économiques :
La puissance que notre liaison devra transiter vaut 10 MW sous une tension nominale de 36
kV. Le courant nominal circulant dans la ligne se calcule par la formule suivante où le cos(φ)
vaut 0,9 inductif. Nous avons alors :
𝑃𝑇 18,1. 106
𝐼𝑁,20 = = = 322,5 [A]
√3. 𝑈𝑛 . 𝑐𝑜𝑠(𝜑) √3. 36. 103 . 0,9
La plus petite section normalisée (tableau II.8) nous proposent et supportant un courant
de 322.5 A au moins vaut 95 mm². Toutes les sections supérieures respectent ce critère du
courant nominal.
b. Critère du court-circuit
Nous savons que la puissance de court-circuit reste inférieure à 700 MVA pendant un
temps de 1,5 s. Calculons d'abord le courant de court-circuit correspondant :
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Dans notre cas, le calcul nous donne une section minimale de 222 mm².
∆𝑈 𝐼𝑁 . 𝑙
= √3. (𝑅 . 𝑐𝑜𝑠(𝜑) + 𝑋. 𝑠𝑖𝑛(𝜑))
𝑈 𝑈𝑁 70℃
∆U 𝑈𝑁 36000
( . −𝑋.𝑠𝑖𝑛(𝜑)) ((0.09).( )−0,4.0,436)
U √3.𝐼𝑁 .𝑙 √3.178.2.35
𝑅70 = = = 0,140 Ω⁄km
cos(𝜑) 0.9
𝑅70 0,140
𝑅20 = = = 0,116 Ω⁄km
1 + α. (70 − 20) 1 + 0,004. (50)
Toutes les sections de résistance électrique supérieure à 0,116 Ω/km sont à rejeter car
elles conduisent à une chute de tension supérieure à 9 %. La section minimale supportant ce
critère vaut de 288 mm².
Dans notre cas, le paramètre ‘A’ est nul car le tirage du conducteur est compris dans le
prix au kilo, mais ce n'est pas toujours le cas : il est possible d’avoir un coût fixe pour le conduc-
teur en plus du coût au km.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
𝑎 2 𝑏 0,03 2 0,02
(1 + 100) (1 + 100) (1 + 100 ) (1 + 100 )
𝑟= = = 0,997
𝑖 0,085
(1 + 100) (1 + 100 )
1 − 𝑟 𝑇 1 − 0,99720
𝑄= = = 19,5
1−𝑟 1 − 0,997
𝑄 19,5
𝑓𝑎𝑐𝑡𝑢 = = = 18
𝑖 0,085
1 + 100 1 + 100
Ce qui donne :
𝐶 = 3.4,284. 10−5 . 35. 106 . (178)2 . 2000.6,2. 10−5 . 18 = 0,318. 109 €. mm²
𝐶 0,318. 109
𝑆𝐸𝐶𝑂 = √ = √ = 476 mm²
𝐵 1404
Dans ces conditions, le coût global des conducteurs de la ligne vaut 1,34 millions d’euros.
Deux possibilités s'offrent à nous : soit choisir la section normalisée inférieure 318 mm², soit
choisir la supérieure 709 mm².
Coût à court terme (B.S) 0,44 millions d’€ 1,00 millions d’€
Coût à long terme (C/S) 1,00 millions d’€ 0,44 millions d’€
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Nous pouvons choisir soit d'investir beaucoup et limiter les pertes sur la ligne (S = 709
mm²), soit investir peu et avoir des pertes plus importantes (S = 318 mm²), pour un coût global
égal. Nous choisissons S = 318 mm² parce que l'investissement de départ est moindre.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
Références Bibliographiques
[II-7] Bachiri. farhat et ziouche. Kamel, « Etude de la construction d’une ligne aérienne
HT/THT », Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état
en génie électrotechnique, Université DE M’sila, Année universitaire 2008/2009.
[II-9] Standard Handbook for Electrical Engineers’, D. G. Fink & H. W. Beaty, 12th Edition,
McGraw-Hill, 1987
[II-11] Claude Gary « Effet couronne sur les réseaux électriques aériens » Direction des études
et recherches d’électricité de France EDF, Technique de l’ingénieur, D4440, 1998.
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Chapitre II : Dimensionnement Electrique d’une Ligne Aérienne HT
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Chapitre III :
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Introduction
Nous devons d'abord déterminer le poids équivalent et l'angle d'inclinaison des chaînes
de suspension des câbles en s’appuyant sur deux hypothèses ‘𝐻1 ’ et ‘𝐻2 ’ (respectivement été et
hiver).
Nous déterminerons ensuite la portée critique que nous comparerons avec la portée
moyenne. En fonction du résultat de cette comparaison, nous déterminerons, parmi ‘𝐻1 ’ et ‘𝐻2 ’,
quelles sont les conditions météorologiques qui imposent les contraintes mécaniques les plus
importantes sur notre portée. Nous en tirerons alors la constante « 𝐾 » de l'équation d'état (dite
de Blondel). Une fois cette constante obtenue, nous pourrons déterminer la tension mécanique
dans les câbles quel que soient les paramètres météorologiques.
Dans la dernière partie de ce chapitre nous proposons une application permettant de cal-
culer les grandeurs sus-citées.
- 65 -
Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Le design des lignes électrique est fonction de la tension de ligne, du nombre de circuits,
du type de conducteurs et de la configuration des circuits.
La forme géométrique la plus juste des conducteurs suspendus entre deux pylônes peut
être décrite comme elle représente la figure III.1.
Ces efforts occasionnels peuvent être très grands dans des situations extrêmes (tempête,
chute de neige collante, pluie verglaçante, grands froids) ; ils sont souvent prépondérants dans
le dimensionnement des lignes ; ils conditionnent, de façon importante, le coût.
Le maître d’œuvre, avant d’établir un ouvrage, doit donc se renseigner sur les conditions
climatiques des régions traversées [III-2].
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Dans l'établissement d'un projet de ligne, le concepteur doit disposer des conditions cli-
matiques à prendre en compte dans son calcul : les températures, l'action du vent et les sur-
charges éventuelles de glace, de givre ou de neige. Ces conditions vont nous permettre de cal-
culer l'angle d’inclinaison que font les conducteurs par rapport à la verticale suite à l'effet du
vent (ce sont les anglesΨ), ainsi que le poids équivalent que devront supporter les chaînes d’iso-
lateurs.
A la température moyenne de la zone avec un vent horizontal créant sur les lignes aé-
riennes les pressions suivantes [III-3] :
- Conducteurs, câbles de garde : 480 Pa
- Surfaces planes des supports : 1200 Pa
- Éléments cylindriques des supports de diamètre Ø (cm)
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Dans les zones exceptionnellement ventées, les pressions à considérer sont celles énon-
cées précédemment multipliées par 1.33.
Le tableau III.1 indique les pressions sur les câbles retenues par l’Arrêté technique pour
les lignes HTA et HTB et les vitesses de vent correspondant à ces pressions pour les trois ni-
veaux de sévérité [III-1].
L’action d’une température basse est contraignante pour les portées courtes, alors que
celle d’un grand vent est contraignante pour les portées longues.
Tableau III.2. Récapitulatif (Pression sur les câbles pour les niveaux de sévérité du
vent) [III-1].
Il y a lieu d'en tenir compte dans les calculs justificatifs des dépôts de givre qui peuvent
se produire sur les ouvrages. On va considérer deux hypothèses [III-3] :
- 69 -
Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
V: effort vertical.
Figure III.3. Givre uniforme [III-1].
Dans les conditions de température et de vent définies dans l’hypothèse de givre uni-
forme, on suppose que la surcharge des câbles n’est pas la même des deux côtés d’un support.
Adopte les hypothèses indiquées ci-après, pour une température minimale de la zone (va-
leurs données pour les lignes aériennes HTB) [III-3].
Hypothèse à givre « Léger » : poids linéique du givre : 2 kg/m.
Hypothèse à givre « Moyen » : poids linéique du givre : 4 kg/m.
Hypothèse à givre « Lourd » : poids linéique du givre : 6 kg/m.
Le vent exerçant une pression de 180 Pa sur le manchon de givre. Le calcul de la surcharge
de givre est fait en supposant une masse volumique du manchon de𝟎, 𝟔 𝐊𝐠/𝐝𝐦𝟑 .
Quand un conducteur est composé de plusieurs câbles en faisceau, les surcharges dues au
vent et au givre sont appliquées à chacun des câbles :
Altitude entre 0 et 500 m⇨ givre 0 kg/m ;
Altitude entre 500 et 1000 m ⇨ givre 2 kg/m ;
Altitude entre 1000 et 1500 m ⇨givre 4 kg/m ;
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Le tableau III.3 indique les surcharges correspondant aux différents degrés de sévérité et
les surcharges minimales imposées par l’Arrêté technique de 1991.
Exemples :
1- Exemple de givre léger (3 – 1,5) : on suppose que d’un côté d’un support toutes les por-
tées sont surchargées de 3 kg/m et que, de l’autre côté, toutes les portées sont surchargées de
1,5 kg/m.
2- Exemple de givre léger (2 – 0) : on suppose un manchon de givre de 2 cm d’épaisseur
sur toutes les portées d’un côté d’un support et aucune surcharge sur toutes les portées de
l’autre côté du support (densité du givre : 0,6).
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Elle est représentative de la rupture d’un câble. Dans le cas d’un faisceau, on n’envisage la
rupture que d’un seul câble.
Elle est représentative, également, de l’effort de torsion pouvant solliciter les supports,
lorsque les charges de givre, de verglas ou de neige sont inégales sur les différents conducteurs
ou ne sont situées que sur une seule phase [III-1].
a- la portée
La portée (a) est une distance horizontale exprimée en mètre qui est comprise entre deux
supports consécutifs (figure III.6) [III-4].
b- la flèche
La flèche est considérée comme la distance verticale maximale entre la droite joignant les
deux attaches et les conducteurs (figure III.6). A l’origine, elle dépend de la tension de réglage
de la ligne ; et varie ensuite sous l’influence de la température et des surcharges sur la ligne. La
flèche est choisie en fonction de la température maximale de conducteurs qui sont générale-
ment pris à 55 °C, c’est le cas considéré comme le plus défavorable [III-4].
c- Le paramètre P
Le paramètre P d’une ligne HTA est le rapport entre la tension unitaire du conducteur et
son poids linéique (figure III.7). Il représente le rayon de courbure du cercle tangent au sommet
de la parabole [III-4].
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
d- Le canton
Un canton est une succession des portées comprises entre deux ancrages. Une limite de
canton permet d’éviter une rupture en cascade de toute la ligne en cas d’incident. Selon la
norme NFC 11-201, un canton ne doit pas dépasser 15 portées [III-4].
L’angle d’inclinaison du conducteur par l’action du vent est déterminé par la formule :
𝐹
Ψ = arctg ( ) [°] (III. 1)
𝑝
Avec :
Ψ : angle d’inclinaison [°] ;
𝑝 : poids linéique du conducteur avec graissage [N/m] ;
𝐹 : effort du vent [N/m].
a- effort du vent 𝑭 :
𝐹 = 𝐶𝑋 . 𝑞. 𝑑 (III. 2)
𝑞 = 𝑓𝑐 . 𝑞𝑏 (III. 3)
Pour le calcul de l’effort du vent sur les conducteurs actif, de garde et de terre :
pour les portées inferieures à 100 m :
- 0.7 pour le vent horizontal normal ;
- 1.4 pour le vent horizontal exceptionnel ;
pour les portées supérieures à 100 m :
- 0.5 pour le vent horizontal normal ;
- 1 pour le vent horizontal exceptionnel ;
𝜗𝑉²
𝑞𝑏 = (III. 4)
2𝑔
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
de 50 à 75 37,27 850
de 75 à 100 38,36 900
Le poids équivalent du conducteur pour 1 km (figure III.7) est déterminé par la formule
suivante [III-5]:
Il faut calculer les angles d’inclinaison et les poids équivalents pour chaque condition
ETE(𝐻1 ), HIVER(𝐻2 ), CANICULE(𝐻3 ).
Pour chaque type de conducteur, il existe une portée critique en dessous de laquelle l'hy-
pothèse hiver sera plus défavorable, tandis qu'au-dessus ce sera l'hypothèse été qui conduira
aux contraintes les plus élevées. Cette portée critique se calcule à l'aide de l'équation d'état (dite
de Blondel) en exprimant que les tensions dans le conducteur doivent être égales pour les deux
hypothèses en utilisant la tension maximale admissible, c'est-à-dire un tiers de la tension de
rupture [III-6].
L’équation de Blondel ou équation de changement d’état [III-6] est exprimée comme suit :
𝑃²é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡 . a² 𝑇
− − 𝛼. 𝜃 = 𝐾 (III. 7)
24. 𝑇 2 𝐸. 𝑆
Avec :
a: Portée moyenne [m] ;
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
La portée critique est obtenue en égalisant l’équation d’état de l’hypothèse Hiver à celle
de l’été, d’où on a [III-6] :
2 . (𝜃
24. 𝛼. 𝑇𝑚𝑎𝑥 é𝑡é − 𝜃ℎ𝑖𝑣𝑒𝑟 )
a𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 =√ (III. 9)
𝑃²é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡,é𝑡é − 𝑃2 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡,ℎ𝑖𝑣𝑒𝑟
Avec : 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 1/3 𝑇𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒 (imposé par le R.G.I.E : Règlement Général Belge sur les Installa-
tions Electriques).
II.2.2. Constante K
𝑃²é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡 . a² 𝑇𝑚𝑎𝑥
𝐾= 2
− − 𝛼. 𝜃 (III. 10)
24. 𝑇𝑚𝑎𝑥 𝐸. 𝑆
a/2 a/2
s
Figure III.9. Longueur d’arc (s) flèche (f), portée (a).
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
On doit déterminer en premier la tension qui règne dans notre portée à partir de cette
équation :
𝑃²é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡,𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 . a2 𝑇𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒
2 − − 𝛼. 𝜃𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 = 𝐾 (III. 11)
24. 𝑇𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 𝐸. 𝑆
3
𝑇𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 2
𝑃2 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡,𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 . a2
− − (𝐾 + 𝛼. 𝜃𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 ). 𝑇𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 + =0 (III. 12)
𝐸. 𝑆 24
C’est une équation du 3ème degré à 1 inconnue"𝑇𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 ", qui admet deux solutions com-
plexes et une solution réel mais on ne prend que la solution réelle.
𝑃é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡,𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 . a2
𝑓𝑚𝑎𝑥 = [m] (III. 13)
8. 𝑇𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒
On a :
Hmin = 𝑓𝑚𝑎𝑥 + 𝐺𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙 + 𝑚𝑎𝑗𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 [m] (III. 14)
La garde du sol est une hauteur de base donnée (de l’ordre de 6 m et 7 m).
La majoration est une distance verticale qui est fonction de la tension nominale UN :
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
On peut aussi calculer pour le pylône qui bénéficie de fondations la profondeur d’en-
fouissement pour toute tension supérieure à 1 kV :
𝐻𝑚𝑖𝑛
𝑃𝑟𝑜𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟 = +1 [m] (III. 15)
10
Avec un maximum de 3 m.
Le rapport entre la tension nominale dans le câble (sous l’hypothèse 𝐻4 : 15°C, sans-vent),
et la tension de rupture est un critère important de dimensionnement. Ce rapport doit être in-
férieur à approximativement 20% (ne pas subir de rupture par fatigue au niveau des pinces
d'ancrage) [III-6].
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Nous déterminons d'abord le degré de salinité, ensuite la tension de tenue aux chocs de
foudre « BIL » et finalement la longueur de fuite "théorique" «𝐿𝑓 » qui devra être respectée par
la chaîne de façon à protéger la ligne de façon correcte [III-6].
En fonction de la zone de pollution retenue, nous allons pouvoir attribuer une valeur à la
tension de contournement « β » [cm/kV𝑃𝑃 ] (tableau III.7).
Degré de salinité
Zones de pollution
I II III
Salinité 7 20 80 [kg/m3 ]
Cette méthode, fait intervenir d’autres critères de dimensionnement (en plus de la tension
nominale). Nous avons, d’une part, la tension la plus élevée admissible par le matériel 𝑈𝑀 et,
d'autre part, la tension nominale de tenue aux chocs de foudre « BIL » (basic insolation level).
Les normes C.E.I. ont établi le tableau III.8 [III-7] :
Tension nominale Tension la plus éle- Tension nominale de
de la ligne 𝑼𝑵 [kVeff] vée pour le matériel tenue aux chocs de
𝑼𝑴 [kVeff] foudre BIL [kVcrête]
Classe A : 3 3,6 40
1 ≤ 𝐔𝐌 ≤ 52 6 7,2 60
10 12 75
15 17,5 95
20 24 125
30 36 170
Classe B : 50 52 250
52 ≤ 𝐔𝐌 ≤ 300 70 72,5 325
110 123 450
130 145 550
150 170 650
220 245 750
Tableau III.8. Tension nominale de tenue aux chocs de foudre.
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
La longueur de la ligne de fuite des isolateurs se calcule par la formule III.16 [III-6] :
Nous déterminons le ‘BIL’ (à partir de𝑈𝑁 , tableau III.8), le niveau de pollution (définit la
valeur de ‘β’) et l'effort de traction maximal ‘𝑇𝑚𝑎𝑥 ’ (par l’équation III.10) auquel la chaîne sera
soumise.
Nous déterminons le nombre ‘𝑁2 ’ en vérifiant que la longueur de la ligne de fuite est suf-
fisante :
𝐿𝑓
𝑁2 = (III. 17)
longueur de fuite effective d′une assiette
Une fois les caractéristiques de pas et masse de l'assiette ainsi que le nombre d'assiettes
déterminées, nous pouvons calculer la longueur « 𝐿𝑐ℎ𝑎î𝑛𝑒 » et le poids de la chaîne d'isolateurs.
Soit ‘N’ le nombre final de notre chaîne d’isolation.
La longueur totale de la chaîne d’isolation est donnée par la formule :
𝐿𝑐ℎ𝑎î𝑛𝑒 = 𝑁. 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑′ 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑖𝑒𝑡𝑡𝑒 [m] (III. 18)
La masse totale de la chaîne d’isolation est donnée par la formule :
𝑀𝑐ℎ𝑎î𝑛𝑒 = 𝑁. 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑 ′ 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑖𝑒𝑡𝑡𝑒 [m] (III. 19)
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Type standard
Type standard Effort en tête
70 100 120 160 210 240 300
Caractéristiques F70/ F100/ F120/ F160/ F210/ F240/ F300/
d’une assiette 127 127 127 146 170 170 195
Pas [mm] 127 127 127 146 170 170 195
Ligne de fuite [mm] 320 318 315 380 380 380 485
Masse [kg] 3,5 3,7 3 ,8 6,0 7,1 7,4 10,9
Type standard
Pas [mm]
127 146 170 195
Nombre d’assiettes BIL [kV]
2 190 190 205 225
3 260 270 285 315
4 320 340 360 405
5 380 410 440 495
6 435 480 520 580
7 490 550 600 665
8 550 620 675 745
9 615 690 755 830
10 675 760 835 910
11 735 830 915 990
12 795 900 990 1070
Tableau III.10. BIL vs. Nombre d’assiettes (standard).
Type antifog
Effort en tête
100 120 160 210 240 300
Caracté- F100P/146 F120P/146 F160P/170 F210P/170 F240P/170 F300P/195
ristiques
d’une as-
siette
Pas [mm] 146 146 170 170 170 195
Ligne de
fuite 445 445 545 530 530 690
[mm]
Masse 5,6 6,7 8 ,5 9,5 10,4 15,2
[kg]
Tableau III.11. Caractéristiques d’assiettes anti-brouillard.
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Type antifog
Pas [mm]
Type antifog 146 170 195
La distance phase/phase et phase/terre sont des valeurs minimales qui assurent le bon
isolement du conducteur [III-6].
La distance verticale minimale entre phase et neutre est donnée par la formule :
𝑈𝑁
𝐷𝑃𝑁 = [m] (III. 21)
150
𝐷𝑃𝑁 : est une distance verticale.
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Pour le même exemple que nous avons traité dans le chapitre II, nous nous intéressons
maintenant au dimensionnement mécanique de la ligne 36 kV. Nous calculons :
- le poids équivalent et l’angle d'inclinaison du conducteur ;
- la portée critique et choix de la constante « 𝐾 » ;
- la flèche maximale et hauteur des conducteurs ;
- la longueur de la chaîne de suspension ;
- la distance phase/phase et phase/neutre.
Le vent à considérer sera de 35 m/s, ce qui correspond à une pression dynamique de base
𝑞𝑏 de 750 N/m². Les câbles sont torsadés (coefficient de traînée𝐶𝑋 = 1,45). Nous considérerons
une pression de 𝑓𝑐 . 𝑞𝑏 = 0,5. 𝑞𝑏 sur les câbles par vent de force maximale normale et de 𝑓𝑐 . 𝑞𝑏 =
0,25. 𝑞𝑏 pour le vent réduit.
La masse du conducteur et masse de la graisse sont tirées des tables normalisées (tableau
II.8 du chapitre II). Pour une section du conducteur S = 318 mm² (résultat de l’exemple traité
au chapitre II) :
- La masse du conducteur : 878 kg/km ;
- La masse de la graisse : 24 kg/km.
Effort du vent 𝑭
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Aux extrémités du conducteur, par équilibre des forces en présence, nous obtenons :
𝐹 12,6
Ψ = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 (𝑃) = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 (8,85) = 55°
Effort du vent 𝑭
𝑝 = 8,85 𝑁/m
q = 0 N/m²
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Ψ = 0°
Nous savons que la portée moyenne, de 160 m, est largement inférieure à la portée cri-
tique. Dès lors, c'est la constante ‘𝐾’, associée à l'hypothèse hiver, qui sera retenue. Sa valeur se
détermine à partir de l’équation suivante :
𝑃²é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡 . a² 𝑇𝑚𝑎𝑥
𝐾= 2
− − 𝛼. 𝜃
24. 𝑇𝑚𝑎𝑥 𝐸. 𝑆
a = 160 m ;
𝑇 = 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 34 200 N ;
𝐸 = 56 000 N/mm² (Tableau II.8, chapitre II) ;
𝑆 = 318 mm² ;
𝜃 = −15°𝐶.
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
On doit déterminer en premier la tension qui règne dans notre portée par résolution de
l’équation suivante :
3
𝑇𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 2
𝑃2 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡,𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 . a2
− − (𝐾 + 𝛼. 𝜃𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 ). 𝑇𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 + =0
𝐸. 𝑆 24
Nous rejetons, évidemment, les deux racines complexes. La tension dans notre câble vaut
donc : 𝑇𝑐𝑎𝑛𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 = 10 600 𝑁 "𝐻3 ".
Maintenant, grâce à l’équation d’état, nous pouvons calculer les tensions dans notre câble
en fonction de l'hypothèse utilisée : 𝑇é𝑡𝑒 = 26 400 𝑁 "𝐻1 " ; 𝑇ℎ𝑖𝑣𝑒𝑟 = 34 200 𝑁 "𝐻2 " et cette
dernière correspond bien au tiers de la tension de rupture.
Les conducteurs devront être accrochés à𝑓𝑚𝑎𝑥 + 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙, garde du sol= 6 m.
Puisque la tension de la ligne UN (36 kV) < 50 kV :
Hmin = 𝑓𝑚𝑎𝑥 + 𝐺𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙 + 𝑚𝑎𝑗𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 2,67 + 6 + 1 = 9,67 m .
Afin d’estimer les risques de rupture par fatigue, nous estimons la tension dans le câble
dans les conditions définies à partir de l’hypothèse 𝐻4 (15 °C, sans vent).
𝑇𝐻4 = 22800 N . Donc le rapport :
𝑇𝐻4 22800
= = 22,3 %
𝑇𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒 102500
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Nous constatons que ce critère donne un rapport très légèrement supérieur aux 20 %
max. préconisés.
a) Bonne pratique
Tension nominale 𝑈𝑁 = 36 kV ;
Tension la plus élevée 𝑈𝑀 = 42 kV (tableau III.8) ;
Tension nominale de tenue de chocs de foudre ‘BIL’ : 195 kV (tableau III.8).
Pollution saline
Faible 𝛽 = 1,48[cm/kV𝑃𝑃 ] pour une salinité de 7 [kg/m3 ]
Moyenne 𝛽 = 1,83 [cm/kV𝑃𝑃 ] pour une salinité de 20 [kg/m3 ]
Elevée 𝛽 = 2,34 [cm/kV𝑃𝑃 ] pour une salinité de 80 [kg/m3 ]
Type d'assiette : 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 34 kN et 𝑇𝑚𝑎𝑥 < 70 kN donc notre choix se portera sur l'assiette
F70/127 (tableaux III.9 et III.10) dont les caractéristiques sont :
F70 / 127
Pas 127 [mm]
ligne de fuite 320 [mm]
masse 3,5 [kg]
Le pas est de 127 mm Nous en déduisons le ‘BIL’ (tableau III.9 et III.10) = 195 kV, donc,
𝑁1 = 3 assiettes.
Remarque :
CFI = 0,75 pour les conducteurs en cuivre et CFI = 1 pour l'aluminium.
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Chapitre III : Dimensionnement Mécanique d’une Ligne Aérienne HT
Références Bibliographiques
[III-3] CHIBANE Samira, «Dimensionnement d’une Ligne Aérienne à Haute Tension », Mé-
moire de fin d’études. En vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en électro-
technique. Option machine électrique. Université Mouloud MAMMERI de TIZI-OU-
ZOU.Promotion2012.
- 89 -
Conclusion Générale
Conclusion Générale
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Conclusion Générale
Conclusion Générale
Notre travail de projet de fin d’études nous a permis d’approfondir nos connaissances
dans le domaine du transport de l’énergie électrique et plus particulièrement le
dimensionnement des lignes hautes tension de transport de l’énergie électrique.
Nous pouvons dire que cette étude est très enrichissante puisqu’on a pu élargir nos con-
naissances théoriques sur le calcul des lignes électriques. Le choix et le calcul des paramètres
géométrique, électriques, et mécaniques des lignes aériennes ont une grande influence sur l’ac-
quisition des besoins en électricité des clients.
Notre travail nous a permis de connaître les différentes étapes à suivre, pour le
dimensionnement d’une ligne HT. Dans la partie mécanique, l’étude est basée sur l’équation de
changement d’état, car c’est grâce à cette équation qu’on peut calculer plusieurs paramètres de
la ligne (tensions, flèche, porté….etc.).
Dans la partie électrique, l’étude est basée sur le choix de la section des conducteurs.
Pour ces calculs, il faut prendre en considération les hypothèses climatiques. Le
dimensionnement des conducteurs est réalisé moyennement différent critère de courant
nominal court-circuit, chute de tension et économiques. Dimensionnement électrique nécessite
le calcul des paramètres linéiques R, L, C de la ligne électrique. Par ailleurs, nous devons
prendre en compte le coût de revient de la ligne.
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Résume
Ce mémoire de fin d’étude de Master, option Réseau Électrique, elle faire une étude
porte sur le thème : « Elaboration du dossier technique d’une ligne électrique HT ». Dans
un premier temps, une généralité sur les réseaux d’énergie électrique et une définition
des principaux composants d’un réseau électrique de transport Haute Tension de
catégorie B, ainsi que le dimensionnement géométrique d’une ligne aérienne (distance
minimale à respecter). Ensuite, nous avons fait un dimensionnement électrique et
mécanique qui nous a permis détermination des caractéristiques des conducteurs en ligne
à utiliser, du choix du type de support à utiliser, de la chaine d’isolateur, calcul de portée,
paramètres linéiques de la ligne selon la nature climatique de la région.
Abstract
This master's end-of-study thesis, Electrical Network option, she is doing a study on the
theme: "Development of the technical file for an HV power line". Initially, a generality on
the electrical energy networks and a definition of the main components of a high voltage
category B transmission electrical network, as well as the geometric dimensioning of an
overhead line (minimum distance to be respected). Then, we made an electrical and
mechanical sizing which allowed us to determine the characteristics of the in-line
conductors to be used, the choice of the type of support to be used, the insulator chain,
span calculation, linear parameters of the line according to the climatic nature of the
region.
الملخص
"تطوير الملف الفني لخط طاقة: تقوم بدراسة حول موضوع، خيار الشبكة الكهربائية،أطروحة نهاية الدراسة للماجستير
تعميم على شبكات الطاقة الكهربائية وتعريف المكونات الرئيسية لشبكة نقل كهربائية من فئة، في البداية."عالي الجهد
قمنا بعمل تحجيم، بعد ذلك.) باإلضافة إلى األبعاد الهندسية للخط العلوي (يجب احترام الحد األدنى للمسافة،الجهد العالي
واختيار نوع الدعم الذي،كهربائي وميكانيكي مما سمح لنا بتحديد خصائص الموصالت المضمنة التي سيتم استخدامها
، سيتم استخدامه. والمعلمات الخطية للخط وف ًقا للطبيعة المناخية للمنطقة، وحساب االمتداد،وسلسلة العازل