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logiques
et
Les circuits combinatoires
Samir BARA
samirbara00@gmail.com
202022/2023
Planning de cours
2
La construction des portes logiques
Plan
Voici les parties que nous allons aborder :
◼ L’algèbre de Boole.
◼ La construction des portes
logiques.
◼ les circuits combinatoires
La construction des portes logiques
1. Introduction
2. Algèbre de Bool (Algèbre binaire)
3. Opérateurs de base
4. Méthode de simplification algébriques
5. Méthodes graphique (Tableau de Karnaugh)
6
Introduction
Les machines numériques (ordinateur, tablette, téléphone…)
sont constituées d’un ensemble de circuits électroniques.
8
Introduction
Pour concevoir et réaliser ce circuit on doit avoir un modèle
mathématique de la fonction réalisée par ce circuit .
Ce modèle doit prendre en considération le système binaire.
Le modèle mathématique utilisé est celui de Boole.
9
2-Algèbre de Bool (Algèbre binaire)
Exemple : F(A,B) = 𝐴ҧ +B
10
Fonctions logiques
11
La construction des porte logiques
Plan de la partie
Voici les parties que nous allons aborder :
◼ Analogie électrique.
◼ La porte ET.
◼ La porte OU.
◼ La porte NON.
◼ Les autres portes.
La construction des portes logiques
Analogie électrique
Transposition de la logique binaire
◼ Nous supposons que nous avons un circuit électronique
qui ne peut avoir que deux niveaux d’intensité : 0 mA et
10 mA.
◼ Nous associons
◼ 0 (ou faux) à 0 mA (pas de courant, ampoule éteinte).
◼ 1 (ou vrai) à 10 mA (du courant, ampoule allumée).
La construction des portes logiques
Analogie électrique
Le transistor vu comme un interrupteur télécommandé
◼ Nous assimilons le transistor, fonctionnant dans les
modes blocage et saturation, à un interrupteur.
◼ Nous associons :
◼ 0 (ou faux) à l’interrupteur ouvert (le courant ne passe
pas, le transistor est bloqué).
◼ 1 (ou vrai) à l’interrupteur fermé (le courant passe, le
transistor est saturé).
La construction des portes logiques
Analogie électrique
Le transistor vu comme un interrupteur télécommandé
◼ Cette analogie est limitée car elle ne permet pas de
modéliser correctement les transistors MOSFET.
◼ Nous avons vu qu’il existe de deux types, les N-MOS et
les P-MOS, qui ont un fonctionnement inverse l’un par
rapport à l’autre.
◼ Pour modéliser le fonctionnement des P-MOS, nous
allons utiliser des interrupteurs inversés avec :
◼ 0 (ou faux) à l’interrupteur fermé (le courant passe, le
transistor est saturé) ;
◼ 1 (ou vrai) à l’interrupteur ouvert (le courant ne passe
pas, le transistor est bloqué).
La construction des portes logiques
Analogie électrique
Le transistor vu comme un interrupteur télécommandé
◼ Nous résumons cette analogie par le tableau de synthèse
ci-dessous.
0= 0=
Normaux
1= 1=
0= 1=
Inversés
1= 0=
La construction des portes logiques
La porte ET
Rappel de la table de vérité
◼ L’opérateur ET est un opérateur binaire qui renvoie 1
(ou vrai) si et seulement si ses deux entrées sont à 1
ou (vrai).
A B A B
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
La construction des portes logiques
La porte ET
La table de vérité
◼ Si nous disposons de deux interrupteurs A et B, d’une
lampe témoin et d’une pile pour fournir le courant, la table
de vérité précédente peut être transposée de la manière
suivante.
0= 0= 0=
0= 1= 0=
1= 0= 0=
1= 1= 1=
La construction des portes logiques
La porte ET
Construction de la porte
◼ Comment relier ces deux interrupteurs, le générateur et la
lampe témoin afin d’obtenir le résultat décrit
précédemment ?
La construction des portes logiques
La porte ET
Construction de la porte – 0•0=0
◼ Nous mettons l’interrupteur A et l’interrupteur B en série
(l’un derrière l’autre).
Interrupteur A Interrupteur B
0
0 0
La construction des portes logiques
La porte ET
Construction de la porte – 0•1=0
◼ Nous mettons l’interrupteur A et l’interrupteur B en série
(l’un derrière l’autre).
Interrupteur A Interrupteur B
0
0 1
La construction des portes logiques
La porte ET
Construction de la porte – 1•0=0
◼ Nous mettons l’interrupteur A et l’interrupteur B en série
(l’un derrière l’autre).
Interrupteur A Interrupteur B
0
1 0
La construction des portes logiques
La porte ET
Construction de la porte – 1•1=1
◼ Nous mettons l’interrupteur A et l’interrupteur B en série
(l’un derrière l’autre).
Interrupteur A Interrupteur B
1
1 1
La construction des portes logiques
La porte ET
Symboles
◼ Nous constatons (selon le logiciel de construction de
portes) qu’il existe deux symboles pour représenter une
porte ET (la représentation standardisée est le carré).
La construction des portes logiques
La porte OU
Rappel de la table de vérité
◼ L’opérateur OU est un opérateur binaire qui renvoie 1 (ou
vrai) lorsqu’au moins l’un de ses deux entrées sont à 1 ou
(vrai).
A B A +B
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
La construction des portes logiques
La porte OU
La table de vérité
◼ Si nous disposons de deux interrupteurs A et B, d’une
lampe témoin et d’une pile pour fournir le courant, la table
de vérité précédente peut être transposée de la manière
suivante.
0= 0= 0=
0= 1= 1=
1= 0= 1=
1= 1= 1=
La construction des portes logiques
La porte OU
Construction de la porte
◼ Comment relier ces deux interrupteurs, le générateur et la
lampe témoin afin d’obtenir le résultat décrit
précédemment ?
La construction des portes logiques
La porte OU
Construction de la porte – 0+0=0
◼ Nous mettons l’interrupteur A et l’interrupteur B en
parallèle (l’un à côté de l’autre).
Interrupteur A
0
Interrupteur B
0
La construction des portes logiques
La porte OU
Construction de la porte – 0+1=1
◼ Nous mettons l’interrupteur A et l’interrupteur B en
parallèle (l’un à côté de l’autre).
Interrupteur A
0
Interrupteur B
1
La construction des portes logiques
La porte OU
Construction de la porte – 1+0=1
◼ Nous mettons l’interrupteur A et l’interrupteur B en
parallèle (l’un à côté de l’autre).
Interrupteur A
1
Interrupteur B
0
La construction des portes logiques
La porte OU
Construction de la porte – 1+1=1
◼ Nous mettons l’interrupteur A et l’interrupteur B en
parallèle (l’un à côté de l’autre).
Interrupteur A
1
Interrupteur B
1
La construction des portes logiques
La porte OU
Symboles
◼ Nous constate (selon le logiciel de construction de portes)
qu’il existe deux symboles pour représenter une porte OU
(la représentation standardisée est le carré).
La construction des portes logiques
La porte NON
Rappel de la table de vérité
◼ L’opérateur NON est un opérateur unaire qui renvoie une
valeur inverse de la valeur d’entrée.
A /A
0 1
1 0
La construction des portes logiques
La porte NON
La table de vérité
◼ Nous ne disposons que d’un seul interrupteur inversé A,
d’une lampe témoin et d’une pile pour fournir le courant, la
table de vérité précédente peut être transposée de la
manière suivante.
Interrupteur A Lampe
0= 1=
1= 0=
La construction des portes logiques
La porte NON
Construction de la porte – /0 = 1
◼ Nous utilisons simplement un interrupteur inversé.
Interrupteur A
1
0
La construction des portes logiques
La porte NON
Construction de la porte – /1 = 0
◼ Nous utilisons simplement un interrupteur inversé.
Interrupteur A
0
1
La construction des portes logiques
La porte NON
Symbole
◼ Nous constatons (selon le logiciel de construction de
portes) qu’il n’existe pas de symbole pour représenter la
porte NON.
◼ Certains logiciels la représente à l’aide d’un triangle suivi
d’un rond pour d’autres, il faudra utiliser les portes NON-
ET et NON-OU en reliant les deux entrées au même
signal.
A B sortie
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
La construction des portes logiques
A B sortie
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
La construction des portes logiques
A B sortie
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
La construction des portes logiques
A B sortie
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 1
La construction des portes logiques
entrée sortie
Méthodes de simplification :
Méthodes algébriques
43
Méthodes de simplification :
Méthodes algébriques
44
Exemple d’application
45
Méthodes de simplification : Méthodes
graphique (tableau de Karnaugh)
variables
46
Exemples
Exemples 1 : Exemples 2 :
47
Règles de regroupement:
1. groupe de 2n cases 1 2 4 ou 8
3. tous les 1 mais pas les 0 au moins une fois dans les
groupements
48
Règles de minimisation de la fonction:
autres groupements
changent d’état. 49
Exemple 2: tableau à 4 variables
50
Exemple d’application :
Trouver la forme simplifiée des fonctions à partir des deux
tableaux ?
51
Les circuits combinatoires
Les circuits combinatoires
Plan de la partie
Voici les parties que nous allons aborder :
◼ Le décodeur.
◼ L’encodeur.
◼ Le multiplexeur.
◼ Le démultiplexeur.
◼ Le décaleur.
◼ L’additionneur.
Les circuits combinatoires
Le décodeur
Le principe
Le décodeur
Le principe
◼ Si les lignes de sélection reçoivent 011 (A=0, B=1 et C=1),
cela signifie que S3 est à 1 et que les autre Si sont à 0.
S0
S1
S2
A
S3
B
S4
C
S5
S6
S7
Les circuits combinatoires
Le décodeur
La construction – Exercice
Le décodeur
La construction – Solution – La table de vérité
A B C S0 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0
0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0
1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0
1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0
1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0
1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1
Les circuits combinatoires
Le décodeur
La construction – Solution – Les 8 équations des Di
S0 = ( /A• /B • /C ) S4 = ( A • /B • /C )
S1 = ( /A• /B • C) S5 = ( A • /B • C)
S2 = ( /A• B • /C ) S6 = ( A • B • /C )
S3 = ( /A• B • C) S7 = ( A • B • C)
Le décodeur
La construction – Solution – Le schéma électrique
S0
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
A B C
Les circuits combinatoires
L’encodeur
Le principe
L’encodeur
Le principe
◼ Si l’entrée D4 est à 1 et que les autres Di sont à 0 alors les
lignes de sortie reçoivent 100 (S2=1, S1=0 et S0=0).
D0
D1
D2
S0
D3
S1
D4
S2
D5
D6
D7
Les circuits combinatoires
L’encodeur
La construction – Exercice
◼ Effectuer les travaux suivants :
◼ écrire la table de vérité de l’encodeur ;
◼ en déduire les 3 équations de S0, S1 et S2 (en
regardant les lignes où Si est égal à 1).
◼ déterminer le nombre de portes logiques à utiliser
et leur type.
◼ dessiner le schéma électrique de l’encodeur à
l'aide des portes logiques déterminées à l’étape
précédente.
Les circuits combinatoires
Le multiplexeur
Le principe
◼ Le multiplexeur est un boîtier qui permet de "router"
plusieurs entrées sur une même sortie grâce à des
lignes de sélection.
◼ 2n entrées, 1 sortie
◼ Selon une adresse (n bits), la sortie prend la valeur
de l‘une des entrées
Le multiplexeur
Le principe
◼ Si les lignes de sélection reçoivent 010 (A=0, B=1 et C=0),
cela signifie que la sortie S est égale à l'entrée D2.
D0
D1
D2
D3
S
D4
D5
D6
D7
AB C
Les circuits combinatoires
Le multiplexeur
La construction – Exercice
◼ Effectuer les travaux suivants :
◼ écrire la table de vérité du multiplexeur.
◼ en déduire l'équation de S (en regardant les
lignes où S est égal à 1).
◼ déterminer le nombre de portes logiques à
utiliser et leur type.
◼ dessiner le schéma électrique du multiplexeur
à l'aide des portes logiques déterminées à
l’étape précédente.
Les circuits combinatoires
Le démultiplexeur
Le principe
◼ Le démultiplexeur est un boîtier qui permet de
"router" une entrée sur une des sorties grâce à des lignes de
sélection.
◼ 1 entrée, 2n sorties
Le démultiplexeur
Le principe
◼ Si les lignes de sélection reçoivent 010 (A=0, B=1 et C=0),
cela signifie que la sortie S2 est égale à l'entrée D et que
les autres sorties sont à 0.
S0
S1
S2
S3
D
S4
S5
S6
S7
AB C
Les circuits combinatoires
Le démultiplexeur
La construction – Exercice
◼ Effectuer les travaux suivants :
◼ écrire la table de vérité du démultiplexeur ;
◼ en déduire les équation des Si (en regardant
les lignes où Si est égal à 1).
◼ déterminer le nombre de portes logiques à
utiliser et leur type.
◼ dessiner le schéma électrique du
démultiplexeur à l'aide des portes logiques
déterminées à l’étape précédente.
Les circuits combinatoires
Le décaleur
Le principe
◼ Le décaleur n-bits est un circuit qui prend en entrée n bits
et renvoie en sortie n bits correspondant au mot décalé
d'un bit.
◼ Le sens de décalage est conditionné par un bit de contrôle
(1 pour un décalage à droite et 0 pour l’autre sens).
◼ Les bits extrêmes sont perdus.
Le décaleur
Le principe
◼ Si les lignes D0 jusqu’à D7 ont pour valeurs 1,1,1,0,0,1,1 et
0, et que C est égal à 0 alors les lignes S0 jusqu’à S7 ont
pour valeurs 1,1,0,0,1,1,0 et 0 (nous avons perdu le
premier 1).
D0 S0
D1 S1
D2 S2
D3 >> S3
D4 << S4
D5 S5
D6 S6
D7 S7
C
Les circuits combinatoires
Le décaleur
Le principe
◼ Si les lignes D0 jusqu’à D7 ont pour valeurs 1,1,1,0,0,1,1 et
0, et que C est égal à 1 alors les lignes S0 jusqu’à S7 ont
pour valeurs 0,1,1,1,0,0,1 et 1 (nous avons perdu le dernier
0).
D0 S0
D1 S1
D2 S2
D3 >> S3
D4 << S4
D5 S5
D6 S6
D7 S7
C
Les circuits combinatoires
Le décaleur
La construction – Exercice
◼ Effectuer les travaux suivants :
◼ écrire la table de vérité du décaleur traitant des mots
de 2 bits et de 3 bits afin de deviner celle
correspondant à un décaleur 8 bits)
◼ en déduire les 2 équations de S0, S1 puis les 3
équations de S0, S1 et S2 (en regardant les lignes où
Si est égal à 1)
◼ déterminer le nombre de portes logiques à utiliser et
leur type
◼ dessiner le schéma électrique du décaleur à l'aide
des portes logiques déterminées à l’étape précédente
Les circuits combinatoires
L’additionneur
Le demi-additionneur
◼ Le demi-additionneur est un circuit combinatoire qui permet de
réaliser la somme arithmétique de deux nombres A et B
chacun sur un bit. • A la sotie on va avoir la somme S et la
retenu R ( Carry).
L’additionneur
Le demi-additionneur
L’additionneur
Le demi-additionneur
Les circuits combinatoires
L’additionneur
L’additionneur complet
◼ Un additionneur complet réalise l’addition de deux bits Xi et Yi, plus le
report Ci, en produisant le bit de résultat Si et le bit de report Ci+1
Les circuits combinatoires
L’additionneur
L’additionneur complet
Les circuits combinatoires
L’additionneur
L’additionneur complet
Les circuits combinatoires
L’additionneur
L’additionneur complet
◼ A l’aide d’un additionneur complet, il est possible de réaliser
itérativement un additionneur à n bits:
Les circuits combinatoires
L’additionneur
L’additionneur complet
◼ Une unité arithmétique (AU) est un dispositif qui réalise les opérations
arithmétiques de base d’un processeur
◼ Comme toutes les opérations arithmétiques sont basées sur l’addition,
une AU peut être réalisée en ajoutant des éléments sur un additionneur
complet: une extension arithmétique (AE)
Les circuits combinatoires
L’additionneur
L’additionneur complet
◼ Exemple: Une unité arithmétique qui réalise 4 opérations arithmétiques,
choisies à l’aide des variables S1,S0