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L’automatisme logique.

Sommaire

Chapitre I. La logique combinatoire.

I. Définitions.
1. Variables binaires.
2. Etats d’une variable binaire.
3. Types de logique.
4. Opérateurs binaires.
5. Contact electrique.

II Les fonctions logiques.


1. Les fonctions élémentaires.
a) Fonction OUI.
b) Fonction NON.
c) Fonction ET.
d) Fonction OU Inclusif.
2. Les fonctions complexes.
a) Fonction OU Exclusif (dilemme).
b) Fonction NON ET.
c) Fonction NON OU.
d) Fonction Coincidence.

Chapitre II. La logique sequentielle.

I. Présentation.

II. Catégories.
1. Systèmes asynchrones.
2. Systèmes synchrones.

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Chapitre I. La logique combinatoire.

I. Definition.
En combinatoire, la sortie de l’opérateur logique ne dépend que d’une seule combinaison des
entrées.

Une
combinaison ? Une sortie
d’entrées

1. Variable binaire.
Grandeur physique susceptible de prendre deux valeurs discrètes.

2. Etat d’une variable binaire.


Les deux valeurs que peut prendre une variable binaire définissent en particulier ses deux étas
logiques. Il y a le niveau haut et le niveau bas.
Ils sont exprimés au moyen de symboles H et L ou 0 et 1.

3. Types de logique.
Les relations entre les variables étant établies par niveaux (H et L), l’utilisation de symboles
numériques tels que 0 et 1 implique une convention.
On rencontre deux conventions.
- La logique positive : le niveau haut H est symbolisé par l’état 1 et le niveau bas L par 0.
- La logique négative : le niveau haut H est symbolisé par l’état 0 et le niveau bas L par 1 (Intel).

4. Opérateurs binaires.
Opérateurs dont les variables d’entrée et de sortie sont des variables binaires liées entre elles par des
fonctions définies.
Exemple : les fonctions logiques OUI, NON, ET, OU, NAND, NOR...

5. Tables de vérité.
Pour définir l’état des sorties en fonction des entrées on utilise des tableaux qui traitent toutes les
combinaisons possibles. Ces tableaux sont appelés tables de vérité.

6. Contact électrique.

Contact à fermeture Contact à ouverture


Niveau L : Ouvert : 0 Niveau L : Fermé : 1
Niveau H : Fermé : 1 Niveau H : Ouvert :0

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II. Les fonctions logiques.
1. Les fonctions élémentaires.
a) Fonction OUI.
Logigramme. Table de vérité.

entrée 1 sortie e s
0 0
1 1

Chronogramme.

e
Schéma électrique.
t

On la note S = e
Elle est utilisée pour amplifier ou régénérer le signal d’entrée. En binaire, elle est transparente.

b) Fonction NON ou complémentaire.


Logigramme. Table de vérité.

entrée 1 sortie e s
0 1
1 0

Chronogramme.

e
Schéma électrique.
t

On la note S = e
Elle inverse ou complémente le signal d’entrée.

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c) Fonction ET ou produit logique.
Logigramme. Table de vérité.
a
entrées & sortie a b S
b 0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1

Chronogramme.

t
Schéma électrique.
b
a b
t

On la note S = a . b
La sortie est à l’état 1 si toutes les entrées sont à l’état 1.

d) Fonction OU Inclusif ou somme logique.


Logigramme. Table de vérité.
a
entrées ≥1 sortie a b S
b 0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1

Chronogramme. Schéma électrique.

a a

t b

b
On la note S =a + b
t La sortie est à l’état 1 si une ou plusieurs
entrées sont à l’état 1.
S

4
2. Les fonctions complexes.
a) Fonction OU Exclusif ou fonction dilemne.
Logigramme. Table de vérité.
a
entrées =1 sortie a b S
b 0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0

Chronogramme. Schéma électrique.


a b
a

b
On la note :
t S=a⊕b
b +
S = a . a . b
S
La sortie est à l’état 1 si seulement une
t
entrée est à l’état 1.

b) Fonction NON ET ou NAND.


Logigramme. Table de vérité.
a
entrées & sortie a b S
b 0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0

Chronogramme.
Schéma électrique.
a
a
t
b
b
On la note S = a / b
t 
S = a . b = a +b
S D’après le théorème de Demorgan.
t

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c) Fonction NON OU ou NOR.
Logigramme. Table de vérité.
a
entrées ≥1 sortie a b S
b 0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0

Chronogramme. Schéma électrique.

a
a b
t
On la note : S = a ↓ b
b 
S = a + b = a .b
t D’après le théorème de Demorgan.

d) Fonction OU Exclusif complémenté ou fonction coïncidence.

Logigramme. Table de vérité.


a
entrées =1 sortie a b S
b 0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 1

Chronogramme. Schéma électrique.


a b
a

b

t On la note : S = a ⊕ b
S = a . b +a .b
S

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Chapitre II. La logique séquentielle.

I. Présentation.
Comme on l’a vu précedemment, en logique combinatoire seul l’état des entrées définit l’état de la
sortie. Cette logique a le mérite d’être simple et ponctuelle mais devient insuffisante pour la
résolution de problèmes plus complexes faisant appel à la notion de temps.

On utilise alors la logique séquentielle. L’état de la ou des sorties dépend des variables d’entrée
mais aussi de l’état antérieur de la ou des sorties (ce qui s’est passé avant).

Réalisation : l’état précédent de la sortie est alors considéré comme une entrée à part entière.
C’est la notion de mémoire qui entre en jeu.

Exemple : Le démarreur d’un moteur électrique.


- Quand le moteur est arrêté les boutons poussoirs Marche et Arrêt sont à zéro.
- Une impulsion sur le BP Marche suffit pour que le moteur démarre.
- Quand le moteur est en marche, les deux BP sont encore à zéro.

On a la même combinaison d’entrée pour deux sorties différentes, l’état actuel de la sortie dépend
donc bien de la combinaison d’entrée et de son état antérieur.

Schéma fonctionnel.

Marche
Arrêt Moteur
Logique

Schéma électrique : ceci est réalisé par le contact d’auto alimentation.

Marche X
Arrêt

X
M

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Logigramme.

Marche ≥1

& Moteur
Arrêt

II Catégories.
Puisque la notion de temps est maintenant prise en compte, il faut déterminer à quels instants vont
se produire les signaux. On distingue ainsi deux catégories de systèmes séquentiels.

1. Les systèmes asynchrones.


Les signaux se produisent à des instants quelconques, au basculement des contacts par exemple.
Cas d’une fonction S = a.b

2. Les systèmes synchrones.


Les signaux se produisent à des instants fixés par une horloge (cas des ordinateurs ou API).
Cas d’une fonction S = a.b

S Front descendant

S Front montant

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