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Algèbre de Boole

1. Définitions;
2. Opérateurs logiques;
3. Relations de base;
4. Fonctions logiques;
5. Simplification de fonctions logiques ;
6. Réalisation de circuits logiques.

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1. Définitions
1. Présentation
Les circuits électroniques sont classées en 2 catégories:

– Les circuits digitaux (numériques);


– Les circuits analogiques (électriques).

Ces derniers ont une amplitude qui varie, prenant ainsi


plusieurs valeurs.

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Par contre, dans un circuit digital, le signal ne peut
prendre que 2 valeurs (0 et 1).
La conception et la réalisation d’un circuit digital se fait
sur la base du modèle mathématique introduit par Boole.

• En 1847, George Boole invente


une algèbre pour traiter les
variables binaires.

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2. Introduction
✓ En logique binaire , on a 2 symboles (0 et 1);
✓ En électricité, on a 2 possibilités:
Présence ou absence de courant ou de tension.

En combinant les 2, on obtient 2 choix possibles:

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❑Logique positive
Une logique est dite positive, si on associe le potentiel
électrique le plus élevé à l’état 1:
1 → présence de courant ou de tension;
0 → absence de courant ou de tension.

❑Logique négative
Une logique est dite négative, si on associe le potentiel
électrique le plus élevé à l’état 0:
0 → présence de courant ou de tension;
1→ absence de courant ou de tension.

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❑ Signaux logiques (logique positive)
➢ le niveau logique 0 représente une tension inférieure à un
seuil bas

➢ le niveau logique 1 représente une tension supérieure à un


seuil haut

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3. Variable Logique
Une VL ou V binaire, notée X, est une grandeur à 2 états :
X = 0 si X ≠ 1
X = 1 si X ≠ 0

E.g. Un interrupteur K prend 2 états (ouvert ou fermé). Donc


peut-être décrit par une VL X (ouvert pour x=0, fermé pour
x=1).

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4. Opérateurs logiques
On définit pratiquement 5 opérateurs :
OUI; NON; ET (et son complément); OU inclusif (et son
complément); OU exclusif (et son complément).
que l’on peut ramener aux 3 opérateurs de base:
NON; OU; ET.

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5. Fonction logique
Une fonction logique est une association de variables
logiques, reliées par des opérations, qui ne peut prendre
que 2 valeurs (0 et 1).
Une FL peut, à son tour, servir comme variable vis-à-vis
d’une autre FL.

Exemple: S1 = e1 + e2; S2 = e3 + e4;


S = S1 . S2

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6. Table de vérité
La FL peut-être définie à partir d’un tableau appelé Table de vérité,
qui donne la valeur de la fonction selon les valeurs des variables
d’entrée.

S1 = e1 + e2 S2 = e3 + e4 S = S1 . S2
e1 e2 S1 e3 e4 S2 S1 S2 S
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 1 1 0 1 1 0 1 0
1 0 1 1 0 1 1 0 0
1 1 1 1 1 1 1 1 1

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2. Opérateurs logiques
1. Fonction OUI
Elle effectue l’égalité entre 2 variables. Elle sert pour la transmission et
l’amplification du signal.
A = 0 => S = 0;
A = 1 => S = 1 => S = A

2. Fonction NON
La fonction NON (ou négation) effectue le complément logique (ou
l'inverse) d'une variable. On le note en ajoutant une barre sur la variable
(x est le complément de x et se lit x barre). Cette définition conduit aux
relations suivantes : 1 = 0ത ; 0 = 1ഥ
Propriétés: Si 𝐴 = 0 alors 𝐴ҧ = 1;
Si 𝐴 = 1 alors 𝐴ҧ = 0;
𝐴Ӗ = 𝐴.

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3. Fonction ET (And) symbole ( . )
Cette opération, aussi appelée intersection, appliquée à deux
variables, conduit au produit, ou fonction ET de ces deux variables.
On la note par le signe ‘.’ entre les deux variables x et y. Le résultat
est égal à 1 si les deux variables valent 1.

Table de vérité Propriétés


A B S 𝐴. 𝐴 = 𝐴
0 0 0 𝐴.ҧ 𝐴 = 0
0 1 0 1. 𝐴 = 𝐴
1 0 0 0. 𝐴 = 0 La porte logique ET
1 1 1

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4. Fonction (OU inclusif) or symbole +
Cette opération, aussi appelée réunion, appliquée à deux variables,
conduit à la somme, ou fonction OU de ces deux variables. On la note
par le signe ‘+’ entre les deux variables x et y. Le résultat est égal à 1 si
l’une des deux variables vaut 1.

Table de vérité Propriétés


A B S 𝐴+𝐴 = 𝐴
0 0 0 𝐴ҧ + 𝐴 = 1
0 1 1 1+𝐴 = 1
1 0 1 0+𝐴 = 𝐴
1 1 1 La porte logique OU

Remarque: La somme logique diffère de la somme arithmétique.

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5. Fonction OU exclusif (oux) XOR, symbole ⊕
Elle s’appelle fonction l’un ou l’autre (différence).
𝑆 = 𝐴.ҧ 𝐵 + 𝐴. 𝐵ത = (𝐴 + 𝐵). (𝐴ҧ + 𝐵) ത

Table de vérité Propriétés


A B S 1 ⊕ 𝐴 = 𝐴ҧ
0 0 0 0 ⊕ 𝐴 = 𝐴 La porte logique XOR
0 1 1
1 0 1 Remarque: La généralisation à 3 VL, se fait d’abord
1 1 0 sur 2 VL, puis le résultat et la 3eme VL

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6. Fonction (NON ET) NAND


La fonction de sortie est à l’état 0 que si toutes les entrées sont
à l’état 1 .
𝑺 = (𝑨. 𝑩) = 𝑨 ഥ + 𝑩
Table de vérité
AB S
0 0 1
0 1 1
1 0 1 La porte logique NAND
1 1 0

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7. Fonction NOR (NON OU)


La fonction de sortie est à l’état 1 que si toutes les entrées
sont à l’état 0 .
S = (𝐴 + 𝐵) = 𝐴ҧ . Bത
Table de vérité
AB S
0 0 1
0 1 0
1 0 0 La porte logique NOR
1 1 0

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3. Relations de base
Les opérations fondamentales sont: Somme, Produit, et Non.
ҧ tel que:
✓ Toute variable A a un complément noté A barre (𝐴),
𝐴 + 𝐴ҧ = 1; 𝐴. 𝐴ҧ = 0;
✓ Les opérations sont commutatives:
𝐴 + 𝐵 = 𝐵 + 𝐴; 𝐴. 𝐵 = 𝐵. 𝐴;
✓ Les opérations sont distributives:
a) distributivité du ET par rapport au OU
Cette propriété est utilisée pour développer ou mettre en
facteur:
𝐴. (𝐵 + 𝐶) = 𝐴. 𝐵 + 𝐴. 𝐶

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b) distributivité du OU par rapport au ET


𝐴 + (𝐵. 𝐶) = (𝐴 + 𝐵). (𝐴 + 𝐶)

c) Autres relations
➢ 𝐴 + 𝐴. 𝐵 = 𝐴 1 + 𝐵 = 𝐴
➢ 𝐴 𝐴 + 𝐵 = 𝐴. 𝐴 + 𝐴. 𝐵 = 𝐴 + 𝐴. 𝐵 = 𝐴
➢ 𝐴 + 𝐴.ҧ 𝐵 = 𝐴 + 𝐴𝐵 + 𝐴.ҧ 𝐵 = 𝐴 + 𝐵 𝐴ҧ + 𝐴 = 𝐴 + 𝐵
➢ 𝐴. 𝐴ҧ + 𝐵 = 𝐴. 𝐴ҧ + 𝐴. 𝐵 = 𝐴. 𝐵

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• Précédence des opérations (priorité des opérateurs)


Pour évaluer une expression logique (Fonction logique):
– On évalue, d’abord, les sous expressions entre les parenthèses;
– Effectuer la complémentation;
– Faire le produit; + ← -
– Enfin, faire la somme. () , NON, ET, OU

Exemple:
𝐹 𝐴, 𝐵, 𝐶 = (𝐴. 𝐵). (𝐶 + 𝐵) + 𝐴. 𝐵. 𝐶

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• Exemples (simplifications d‘expressions logiques)
𝑋1 = 𝐴. 𝐵 + 𝐴. 𝐵ത = 𝐴. (𝐵 + 𝐵)
ത = 𝐴. 1 = 𝐴

ത 𝐶 = 𝐴. (𝐵 + 𝐵.
𝑋2 = 𝐴. 𝐵 + 𝐴. 𝐵. ത 𝐶) = 𝐴. (𝐵 + 𝐶)

𝑋3 = 𝐴. 𝐵 + 𝐴.ҧ 𝐵. 𝐶. 𝐷 = 𝐵 𝐴 + 𝐴.ҧ 𝐶. 𝐷 = 𝐵. 𝐴ҧ + 𝐵. 𝐶. 𝐷

𝑋4 = 𝐴 + 𝐵 . 𝐴 + 𝐶 = 𝐴. 𝐴 + 𝐴. 𝐶 + 𝐴. 𝐵 + 𝐵. 𝐶
= 𝐴(1 + 𝐵 + 𝐶) + 𝐵. 𝐶
= 𝐴 + 𝐵. 𝐶

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d) Théorème de DE MORGAN
• 1𝑒𝑟 Théorème
Le complément d'un produit de variables, est égal à la somme des
compléments de variables.
(𝐴. 𝐵. 𝐶 ) = 𝐴ҧ + 𝐵ത + 𝐶ഥ
2ème Théorème
Le complément d'une somme de variables, est égal au produit des
compléments de variables.
(𝐴 + 𝐵 + 𝐶 ) = 𝐴ҧ . 𝐵.
ത 𝐶ഥ

Les 2 théorèmes permettent des simplifications des équations logiques,


donc des réductions de schémas.

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Exemples
Trouver les compléments des expressions suivantes:

𝑋1 = 𝐴ҧ + 𝐵. 𝐶
𝑋2 = (𝐴. 𝐵) + 𝐶. 𝐷
𝑋3 = (𝐴. 𝐵) + (𝐶. 𝐷)
𝑋4 = 𝐴 + (𝐴. 𝐵. 𝐶) + ത
𝐴. 𝐵 . 𝐶 . (𝐷. 𝐸)

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4. Réalisation des fonctions logiques
Toute fonction logique peut-être réalisée, à l'aide des différents
opérateurs, de manières suivantes :
- Soit avec des opérateurs ET, OU, NON.
- Soit avec seulement des opérateurs NON ET (NAND).
- Soit avec seulement des opérateurs NON OU (NOR).
Le schéma obtenu s'appelle le logigramme.

Exemple 1 : Soit à réaliser la fonction telle que


𝐹 = 𝐴. 𝐵ത + 𝐴. 𝐵
Réalisation avec des opérateurs ET, OU, NON

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Exemple2
Donner le logigramme de la fonction : F = 𝐴. 𝐶ҧ + 𝐵. 𝐷

C
A
F
B
D

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Exemple3
Rechercher l’équation et représenter le logigramme du
système correspondant au fonctionnement suivant:
𝑆 = 𝐴 + 𝐵 𝑠𝑖 𝑥 = 1
x A B S(x,A,B)
𝑆 = 𝐴 . 𝐵 𝑠𝑖 𝑥 = 0
0 0 0 0
➢ 𝑆 𝑥, 𝐴, 𝐵 = 𝑥.ҧ 𝐴. 𝐵 + 𝑥. 𝐴.ҧ 𝐵 0 0 1 0
+𝑥. 𝐴. 𝐵ത + 𝑥. 𝐴. 𝐵 0 1 0 0
➢ Simplification 0 1 1 1
1 0 0 0
➢ Logigramme
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 1

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5. Les fonctions logiques
On distingue 2 types :
✓ FL complètement définie;
✓ FL incomplètement définie.

a) F Complètement définie
Lorsque l’on connait sa valeur (0 ou 1) pour toutes les
combinaisons d’entrée.
Ces combinaisons sont au nombre de 2n pour n variables
d’entrées. On établit alors sa table de vérité.

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Exemple : Soit la fonction définie par la TV suivante:


A B C F(A,B,C)
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 0
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 1

𝐹 = 𝐴.ҧ 𝐵. 𝐶 + 𝐴. 𝐵.
ത 𝐶 + 𝐴. 𝐵. 𝐶ҧ + 𝐴. 𝐵. 𝐶

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b) F incomplètement définie
A B C F
Une fonction dite incomplètement 0 0 0 0
définie quand sa valeur est 0 0 1 1
indifférente ou non spécifiée pour 0 1 0 X

certaines combinaisons des 0 1 1 1


1 0 0 0
variables d’entrée. On notera X la
1 0 1 X
valeur de la fonction dans ce cas. 1 1 0 0
1 1 1 X

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c) Equation de la fonction
On distingue 2 méthodes d’écriture de la fonction:
✓ 1ère forme normale disjonctive:
L’équation s’écrit sous la forme de somme de produits , en repérant
dans la TV toutes les combinaisons d’entrées pour lesquelles la fonction
de sortie vaut 1.
Exemple: Soit la TV suivante:
A B F Pour que F soit égale à 1, il faut que :
0 0 1 A = 0 et B = 0, ou A =1 et B =1 ce qui se traduit par:
0 1 0 𝐹 = 𝐴ҧ . 𝐵ത + 𝐴 . 𝐵 Somme de produits
1 0 0
1 1 1 Les produits issus de la TV sont appelés : Mintermes

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✓ 2ème forme normale conjonctive
L’équation s’écrit sous la forme de produit de sommes , en
repérant dans la TV toutes les combinaisons d’entrées pour
lesquelles la fonction de sortie vaut 0.
Exemple: Soit la TV suivante:
Pour que F soit égale à 1, il ne faut pas que :
A B F A = 0 et B = 1, ou A= 1 et B = 0 ce qui se traduit par:
0 0 1 𝐹 = (𝐴ҧ . 𝐵 + 𝐴 . 𝐵) ത
0 1 0 En appliquant 2 fois De Morgan, on obtient:
1 0 0 𝐹 = (𝐴 + 𝐵) ത . (𝐴ҧ + 𝐵) Produit de sommes
1 1 1 Les sommes issus de la TV sont appelés : Maxtermes

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Résumé de règles

a) ET b) OU

1. Elément neutre 𝑎. 1 = 𝑎 𝑎+0 = 𝑎


2. Elément absorbant 𝑎. 0 = 0 𝑎+1=1
3. Idempotence 𝑎. 𝑎 = 𝑎 𝑎+𝑎 =𝑎
4. Complément 𝑎. 𝑎ത = 0 𝑎 + 𝑎ത = 1
5. Commutativité 𝑎. 𝑏 = 𝑏. 𝑎 𝑎+𝑏 = 𝑏+𝑎
6. Associativité 𝑎. (𝑏. 𝑐) = (𝑎. 𝑏). 𝑐 = 𝑎. 𝑏. 𝑐
𝑎 + (𝑏 + 𝑐) = (𝑎 + 𝑏) + 𝑐 = 𝑎 + 𝑏 +
𝑐

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a) ET b) OU

7. Distributivité 𝑎. (𝑏 + 𝑐) = 𝑎. 𝑏 + 𝑎. 𝑐
𝑎 + (𝑏. 𝑐) = (𝑎 + 𝑏). (𝑎 + 𝑐)

8. Relations diverses 𝑎. (𝑎 + 𝑏) = 𝑎 𝑎. (𝑎ത + 𝑏) = 𝑎. 𝑏


𝑎. (𝑎 + 𝑏) = 0 𝑎. (𝑎. 𝑏) = 𝑎. 𝑏ത
𝑎 + (𝑎. 𝑏) = 𝑎 𝑎 + (𝑎.ത 𝑏) = 𝑎 + 𝑏
𝑎 + (𝑎. 𝑏) = 1 𝑎 + (𝑎 + 𝑏) = 𝑎 + 𝑏ത
9. De Morgan (𝑎. 𝑏) = 𝑎ത + 𝑏ത ത
𝑎. 𝑏 = (𝑎ത + 𝑏)
(𝑎 + 𝑏) = 𝑎.ത 𝑏ത 𝑎 + 𝑏 = (𝑎. ത
ത 𝑏)

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a) ET b) OU

10. Fonction biforme 𝑎. 𝑏 + 𝑎.


ത 𝑐 = (𝑎 + 𝑐). (𝑎ത + 𝑏)
(𝑎 + 𝑏). (𝑎ത + 𝑐) = 𝑎. 𝑐 + 𝑎.
ത 𝑏
11. Consensus 𝑎. 𝑏 + 𝑎.
ത 𝑐 + 𝑏. 𝑐 = 𝑎. 𝑏 + 𝑎. ത 𝑐
(𝑎 + 𝑏). (𝑎ത + 𝑐). (𝑏 + 𝑐) = (𝑎 + 𝑏). (𝑎ത + 𝑐)
12. Consensus généralisé 𝑎. 𝑏 + 𝑎.ത 𝑐 + 𝑏. 𝑐. 𝑑 = 𝑎. 𝑏 + 𝑎. ത 𝑐
(𝑎 + 𝑏). (𝑎ത + 𝑐). (𝑏 + 𝑐 + 𝑑) = 𝑎 + 𝑏). (𝑎ത + 𝑐)

Dualité
Remarque :
Il est important de remarquer la dualité entre le OU et le ET, en transposant
les ET avec les OU et les 1 avec les 0.

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Algèbre de Boole
Remarque
On peut toujours ramener n’importe quelle fonction logique à l’une des 2
formes normales en rajoutant les variables manquantes aux différents
produits (respectivement sommes) de la 1ere (respectivement 2eme) forme,
grâce aux règles : 1, 2, 3, 4, et 7 du résumé de règles.

Exemple 1: 𝐹 𝐴, 𝐵 = 𝐴 + 𝐵 = 𝐴. (𝐵 + 𝐵)ത + 𝐵. (𝐴 + 𝐴)ҧ règle n° 4


= 𝐴. 𝐵 + 𝐴. 𝐵ത + 𝐴. 𝐵 + 𝐴.ҧ 𝐵 règle n° 7
= 𝐴. 𝐵 + 𝐴. 𝐵ത + 𝐴.ҧ 𝐵 règle n° 3
Exemple 2: 𝐹 𝐴, 𝐵 = 𝐴.ҧ 𝐵 + 𝐴. 𝐵ത = 𝐴.ҧ 𝐵 . (𝐴. 𝐵)
ത règle n° 9
= (𝐴 + 𝐵)ത . (𝐴ҧ + 𝐵) règle n° 9

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6. Simplification de fonctions logiques
L’objectif de la simplification des FL est la réduction :
✓ Du nombre de termes (produits ou sommes) dans la fonction;
✓ Du nombre de variables dans le terme.
Ce qui permet de réduire le nombre de portes logiques, par conséquent
le coût du circuit.
On distingue principalement 3 méthodes de simplification:
✓ Algébrique (utilisation de règles);
✓ Graphique (utilisation du tableau de Karnaugh);
✓ Programmable (Quine-McCluskey).

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a) Méthode algébrique
Cette méthode repose sur une astucieuse utilisation des
propriétés rencontrées jusque là, sans démarche spécifique.
Elle est donc très intuitive, et nécessite pas mal
d'entraînement pour conduire à des résultats intéressants.
Exemple: Soit la fonction suivante à simplifier:
𝑆 = 𝒂. 𝒃 + 𝒂 ഥ. 𝒄 + 𝒃. 𝒄
𝑆 = 𝑎. 𝑏 + 𝑎. ത 𝑐 + 𝑏. 𝑐. 1
𝑆 = 𝑎. 𝑏 + 𝑎.
ത 𝑐 + 𝑏. 𝑐. 𝑎 + 𝑎ത = 𝑎. 𝑏 + 𝑎. ത 𝑐 + 𝑏. 𝑐. 𝑎 + 𝑏. 𝑐. 𝑎ഥ
𝑆 = 𝑎. 𝑏. (1 + 𝑐) + 𝑎. ത 𝑐 . (1 + 𝑏) = 𝒂. 𝒃 + 𝒂 ഥ. 𝒄

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Etapes de conception d’un circuit

✓ Comprendre le fonctionnement du (système) circuit;


lequel est souvent décrit textuellement .
✓ Définir les variables d’entrée;
✓ Définir la (ou les) variable(s) de sortie;
✓ Etablir les tables de vérité;
✓ Ecrire les expressions algébriques (à partir de TV);
✓ Simplifier algébriquement (en utilisant les règles);
✓ Faire le schéma (avec un minimum de portes).

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Algèbre de Boole
Exemple
Soit à réaliser un système de contrôle d’ouverture /fermeture de serrure.
On dispose de 3 clés, où seules 2 ouvrent la serrure.
Donc nous avons 3 variables d’entrée A, B et C représentant les clés et une
sortie S pour la commande d’ouverture/fermeture.
A = 1 ➔ Clé 1 utilisée , A = 0 sinon.
S = 1 ➔ Serrure ouverte, S = 0 sinon.
A 0 0 0 0 1 1 1 1
B 0 0 1 1 0 0 1 1
C 0 1 0 1 0 1 0 1
S 0 0 0 1 0 1 1 0

ഥ . 𝑪 + 𝑨. 𝑩. 𝑪ഥ
ഥ . 𝑩. 𝑪 + 𝑨. 𝑩
𝑺 = 𝑨

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b) Méthode graphique : (Tableau de Karnaugh)
▪ Termes adjacents
Soit une fonction à 2 entrées: 𝐹(𝑎, 𝑏) = 𝑎. 𝑏 + 𝑎. 𝑏ത
On constate que la variable 𝒃 appartient aux 2 termes avec 𝒂
constante, donc la mise en facteur 𝑎(𝑏 + 𝑏),ത et l’application de la
règle 4, permet l’élimination de la variable 𝒃.
Deux mots binaires sont dits adjacents s'ils ne diffèrent que
par la complémentarité d'une, et seulement une, variable.

Le tableau de Karnaugh est une forme de table de vérité mettant en


évidence (graphiquement) les termes adjacents.

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Algèbre de Boole
• Exemple 1: Fonction à 2 variables d’entrée
Soit une TV à 2 variables:
TV TK
a b F
b\a 0 1
0 0
0
0 1
1 0 Où la case correspond à l’état 1
1 1 de la fonction de sortie.

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Algèbre de Boole
La TV utilise le code binaire naturel pour énumérer toutes
les combinaisons possibles d'entrées afin de générer
l’équation d'une fonction.

Par contre, La TK utilise le code de Gray, lequel est élaboré à


partir des deux caractéristiques suivantes:
· La transition d'une combinaison à la suivante implique
qu'un, et seulement un, bit change d'état;
· Le code est cyclique.

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Algèbre de Boole

Table de codes Gray


Code Gray à 1 bit Code Gray à 2 bits Code Gray à 3 bits

0 00 000
1 01 001
11 011
10 010
110
111
101
100

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Algèbre de Boole

• Tables de Karnaugh:
à 3 variables à 4 variables
ab 00 01 11 10 ab 00 01 11 10
c 0 cd 00
1 01
11
10

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TK à 5 variables a, b, c, d, e

ab 00 01 11 10 ab 00 01 11 10
cd 00 cd 00
01 01
11 11
10 10
e=0 e=1

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Algèbre de Boole

Lorsque toute la fonction est représentée dans la table, on


procède à des regroupements de "1" qui se situent les uns à
côté des autres. Puisque la table de Karnaugh utilise un code
de Gray, ces groupements identifient des termes adjacents.

Cases adjacentes
Rechercher dans le TK les cases adjacentes qui contiennent
des ‘1’. C’est-à-dire les cases dont une seule variable d’entrée
change d’état. Ce sont les cases qui sont cote à cote .

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Algèbre de Boole
Exemples
ab 00 01 11 10 ab 00 01 11 10 ab 00 01 11 10
cd * cd cd
* * 1 *
00 00 00
* 1 * *
01 01 01
* *
11 11 11
1 * * *
10 10 10

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Simplification
Il s’agit de réaliser des groupements de ‘1’ pour la Forme
Disjonctive ( des ‘0’ pour la Forme Conjonctive), en respectant
les règles suivantes:
✓ Des groupements différents peuvent utiliser plusieurs fois le même 1;
✓ Les groupements ne doivent pas contenir de ‘0’;
✓ Tous les ‘1’ doivent être contenus dans un groupement;
✓ Les groupements doivent être les plus grands possibles;
✓ La dimension du groupement est une puissance de 2 (2, 4, 8, 16).

Remarque: Un groupement de ‘1’ à 2n cases permet de supprimer


(simplifier) n variables .

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Exemple1: Soit la fonction F , sur 4 bits:


Cas de groupement de 2 cases:
ab 00 01 11 10
cd 00 1 1 0 1

01 1 0 1 1

1 1 0 1
11
1 1 0 1
10
ത 𝑐.ҧ 𝑑 = 𝑎. 𝑐.ҧ 𝑑 : élimination
Le groupement de 2 cases : 𝑎. 𝑏. 𝑐.ҧ 𝑑 + 𝑎. 𝑏.
de b.
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Exemple 2: Cas de groupement de 4 cases:

ab 00 01 11 10
cd 00 1 1 0 1 Le groupement de 4= 2n permet

01 1 0 1 1 d’éliminer 2 VL et ne garder que les

11 1 1 0 1 variables fixes d’abscisse et ordonnée.

10
1 1 0 1 ത 𝑏ത et éliminer les VL c et d
Soit : 𝑎.

Octobre 2017 Architecture des ordinateurs 1CP 49


Algèbre de Boole
Exemple 3: Cas de groupement de 8 cases:

ab 00 01 11 10
cd
1 1 0 1
00

1 1 1 1 Dans ce groupement seule la VL 𝒂 ne


01
change pas, donc on élimine les 3 autres
1 1 0 1
11

1 1 0 1 VL b, c, et d. Le groupement vaut : 𝑎ത
10

Octobre 2017 Architecture des ordinateurs 1CP 50


Algèbre de Boole

Lecture des regroupements


On en déduit la fonction simplifiée en prenant tous les
regroupements de ‘1’ effectués. Pour chaque regroupement, on ne
garde que les variables d’entrées en abscisse et en ordonnées qui
restent fixes (et donc on élimine les variables qui changent !) et on
fait un ET logique entre chaque variables. Une variable à ‘0’ est
prise comme variable barre. Et on fait un OU logique entre chaque
regroupement.

Remarque: On ne doit plus pouvoir simplifier la fonction lue, sauf y


rechercher des OU exclusifs si on a des ‘1’ en diagonale.

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Algèbre de Boole
Cas d’une fonction incomplètement définie :
✓ Pour les simplifications, on peut utiliser certaines cases X
comme des ‘1’ si cela facilite les regroupements, et ‘0’ dans le
cas contraire. Mais on ne peut attribuer qu’une seule valeur, à
une case X donnée et ce de manière définitive.
Exemple: Soit la fonction définie par le TK suivant:
ab 00 01 11 10
cd 00 0 0 X =1 0 La fonction vaut 𝑎. 𝑏 + 𝑐. 𝑑
01 0 X=0 1 X=0

11 X= 1 1 1 1

0 X=0 1 X=0
10

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Algèbre de Boole
Exercice d’application: Commande de feux tricolores :
On dispose de 3 boutons de commande des feux rouge (r), orange
(o) et vert (v) qui permettent d’allumer les lampes Rouge (R),
Orange (O) et verte (V). Le Rouge est prioritaire sur l’Orange qui est
prioritaire sur le Vert.
Question: Construire la table de vérité, simplifier la fonction par la
méthode de karnaugh, en faire le logigramme.

✓ Etablir la TV des 3 Fonctions de sortie ;


✓ Etablir les TK ;
✓ Ecrire les équations de sortie;
✓ Tracer le logigramme.

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Algèbre de Boole

• Table de vérité:

r o v R O V
0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 1
0 1 0 0 1 0
0 1 1 0 1 0
1 0 0 1 0 0
1 0 1 1 0 0
1 1 0 1 0 0
1 1 1 1 0 0

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Algèbre de Boole
Tables de Karnaugh:
R O V
ro 00 01 11 10 ro 00 01 11 10 ro 00 01 11 10
v v v
0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 1 0 1 0 0
1 1 1 1 0 0 0

𝑅 = 𝑟 𝑂 = 𝑟.ҧ 𝑜 𝑉 = 𝑟.ҧ 𝑜.ҧ 𝑣

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Algèbre de Boole

Karnaugh à variables inscrites


Les tableaux de karnaugh représentent des fonctions à
plusieurs variables dont le nombre peut aller de 2 à 6.
Comme il est difficile d’utiliser l’approche classique pour la
simplification de fonctions à 5 ou 6 variables, il préférable
d’utiliser l’approche dite à variables inscrites.

Une table de Karnaugh à variables inscrites est une table


habituelle dans laquelle on inscrit 1 ou 2 variables
indépendantes à l’intérieur de la table.

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Algèbre de Boole
Lorsqu’une variable se trouve dans une case, il faut associer à la
fonction le minterm résultant du produit logique de cette variable
par le minterm correspondant à la case.
Exemple1: Table de Karnaugh à 3 variables.
TV
A B C F
TK AB 00 01 11 10
0 0 0 1 1 0 1 1
C 0
0 0 1 0 1 0 0 1 0
0 1 0 1
0 1 1 1
1 0 0 0 TK A 0 1
1 0 1 0 B 0 𝐶ഥ 0
1 1 0 0 1 1 = (𝐶 + 𝐶)ҧ C
1 1 1 1
𝐹(𝐴, 𝐵, 𝐶) = 𝐴.ҧ 𝐶ҧ + 𝐵. 𝐶
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Algèbre de Boole
Exemple 2: Fonction à 5 variables.
Soit la fonction suivante:
CD 00 01 11 10
AB 00 1 1 𝐸ഥ 0

01 0 𝐸ഥ 𝐸ഥ 0

11 𝐸 1 𝐸ഥ 𝐸

10 𝐸 𝐸 𝐸ഥ 𝐸

ഥ. 𝑩
𝑭(𝑨, 𝑩, 𝑪, 𝑫, 𝑬) = 𝑨 ഥ + 𝑨. 𝑪
ഥ. 𝑪 ഥ . 𝑬 + 𝑨. 𝑫
ഥ . 𝑬 + 𝑩. 𝑫. 𝑬
ഥ + 𝑪. 𝑫. 𝑬ഥ

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