J.

THYS
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Maintenance Réaliser des opérations de maintenance
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CAPACITE PROFESSIONNELLE : CP1 : Réaliser des opérations de

maintenance

Module 3 : Réaliser des opérations de maintenance

en lien avec l’automatisme
Séquence 1/4 : Les bases de la logique binaire
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L’objectif de cette activité est d’acquérir

les notions de logique binaire des
systèmes « état logique et variable
logique ». Pour que vous puissiez vous
projeter dans cette activité, nous vous
proposons des éléments de contexte:

L’algèbre de Boole des fonctions

logiques permet de modéliser des
raisonnements logiques. Aujourd’hui,
l’algèbre de Boole trouve de
nombreuses applications en
informatique et dans la conception de
circuits électroniques.
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Logique Binaire

Fonction Logique
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Logique binaire: élément de définition

• L’utilisation de la
logique binaire est
assez répandue dans les
domaines tel que les
mathématiques, la
programmation
informatique de
premier niveau et
l’électronique
numérique.
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Algèbre de Boole
• L’algèbre binaire ou de Boole des
fonctions logiques permet de modéliser
des raisonnements logiques, en
exprimant un « état » en fonction de
condition. Georges Boole était un
mathématicien anglais. Il est le créateur
de la logique moderne, fondée sur une
structure algébrique et sémantique, que
l’on appel algèbre de Boole en son
honneur. On appel valeur logique, valeur
booléenne ou encore valeur binaire toute
valeur notée par deux symboles.
• On choisit souvent les couples de valeurs
suivants: {0;1}, {vrai; faux}, {true; false}.
On utilisera essentiellement {0; 1} pour la
suite de ce livret.
• Par exemple, un interrupteur est ouvert
ou non ouvert, une lampe est allumée ou
non allumée.
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Logique positive et négative

• En logique binaire, on a 2 symboles
possibles: 0 et 1. Ce qui se traduit en
électricité par la présence ou l’absence
de courant ou de tension. En associant
les deux, on obtient 2 choix possibles: la
logique positive; ou la logique négative.
• Une logique est dite positive si le
potentiel électrique le plus élevé est
associé à l’état 1. Donc lorsque vous
appuyez sur ON sur l’interrupteur, la
lampe s’allume et lorsque vous appuyez
sur OFF, elle s’éteint.
• Une logique est dite négative si le
potentiel électrique le plus élevé est
associé à l’état 0. Donc, si vous n’appuyez
pas sur le bouton poussoir, la lampe
s’allume et si vous appuyez, elle s’éteint.
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La variable logique
• Une variable logique est une variable
qui ne peut avoir que deux états. En
logique de propositions, ces états sont
les états VRAI et FAUX. Ils sont
communément appelés valeurs de la
variables. Ils existent d’autres
associations de deux états possibles car
une variable logique est un modèle
adapté à l’étude de phénomène tout ou
rien. Il est fort usuel de coder les deux
valeurs possibles d’une valeur logique
avec les chiffres 1 et 0. Néanmoins, il
est nécessaire de garder à l’esprit que
ces deux valeurs ne sont pas des
nombres. Pour un interrupteur à deux
positions, on associe à chacune des
positions un état de la variable: 0 pour
l’interrupteur au repos et 1 pour
l’interrupteur manœuvré.
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La fonction logique
• Une fonction logique est une fonction
combinatoire définie sur l’ensemble des
variables logiques. Une fonction logique
possède donc, une ou deux variables d’entrée et
une variable logique de sortie où A et B sont
variables logiques d’entrée et F(A,B) la variable
logique de sortie. Les machines numériques
sont constituées d’un ensemble de circuits
électroniques ou chaque circuit fournit une
fonction logique bien déterminée, par exemple
addition ou comparaison.
• Prenons l’exemple de la fonction A et B. celle-ci
peut être: la somme de A et B; le résultat de la
comparaison A et B; ou toute autre fonction.
Pour concevoir et réaliser un tel circuit, on doit
avoir un modèle mathématique de la fonction
réalisée par le circuit. Ce modèle doit prendre
en compte le système binaire. Le modèle
mathématique utilisé est celui de Boole. La
fonction est définie par une table de vérité, une
équation logique, un tableau de Karnaugh ou
par un schéma logique.
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La table de vérité
• Une table de vérité est la
représentation de l’évolution du
comportement d’un système
automatisé en fonction des variables
de ses entrées. Chacune des
variables est représentée sous la
forme d’une écriture binaire. Une
table cde vérité s’utilise
principalement en logique
combinatoire. Elle est représentée
sous la forme suivante à droite. Les
variables d’entrée, dans notre
exemple, A et B; et la variable de
sortie dans notre exemple S.
L’évolution des variables d’entrée, en
d’autres termes, les combinaisons
possibles; et l’évolution de la variable
de sortie.
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La logique à une variable

• Intéressons-nous aux fonctions logiques à une
variable. Définir une fonction logique à une
seule variable f(x) revient à définir les deux
images f(0) et f(1), images elles-mêmes à
choisir parmi les valeurs 0 ou 1. on a donc 2^2
combinaisons soit 4 états de la fonction
possibles.
• Prenons l’exemple d’un commutateur et de sa
position représentée par la variable A. En
position L, nous lui attribuons la valeur 0, et en
position H, la variable 1. Comme on vient de le
voir, il existe 4 combinaisons possibles en
fonctions des valeurs de L et de H : (0,1);(1,0);
(0,0);(1,1). En fonction de ces différentes
combinaisons le voyant V sera allumé ou
éteint. On peut utilisé ces combinaisons pour
les 4 schémas possibles du circuit
correspondant. L’utilisation de ces fonctions
logiques à une variable à cependant, une
limite. En effet, comme la variable logique ne
peut prendre que deux valeurs (0 et 1), le
nombre de combinaisons est limité.
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La fonction logique à deux variables

• Il existe des fonctions logiques à deux variables pour
exprimer des cas plus complexes. Définir une fonction
logique de deux variables g(x,y) revient à définir les
images des quatre combinaisons d’entrée (0,0), (0,1),
(1,1), (1,0) parmi les deux valeurs possibles 0 et 1. on a
donc 2^4 combinaisons soit 16 états de la fonction
possibles. Prenons l’exemple d’un interrupteur que
nous trouvons dans nos logements, du type
commutateur-inverseur. Soit A et B les variables
logiques pouvant être représentées par 2
commutateurs-inverseurs indépendants. On considère
tout d’abord ces 2 commutateurs ensemble, les 4
combinaisons possibles de commutation découlent des
différentes positions de A et B en L ou H. Remplaçons
la position L par la valeur 0 et la position H par la
valeur 1. Nous obtenons le tableau suivant. Lorsque
l’interrupteur est ouvert, ampoule éteint, on dit que
son état est à 0. Lorsque l’ampoule est allumé,
l’interrupteur est fermé, on dit que son état est à 1.
Examinons maintenant les différentes fonctions
possibles que nous pouvons obtenir à partir de ses
deux variables. Les différentes façons de brancher ces
deux commutateurs pour allumer le voyant V
conduisent au tableau suivant. Chacune des 16
positions, V0 à V15, prend une valeur qui dépend de la
combinaison des variables A et B choisie parmi les 4.