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Relativité restreinte / Prof Vafi Doumbia 7/9/2019

Licence 2

Relativité Restreinte
2018-2019

Prof. Vafi DOUMBIA


LAPA-MF, UFR-SSMT
Université Félix Houphouët Boigny de Cocody
etudiantsL2@yahoo.fr

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Relativité restreinte / Prof Vafi Doumbia 7/9/2019

Introduction à la relativité restreinte

1- Rappel de la mécanique classique

La mécanique classique est fondée sur 3 idées :

- l’existence d’une classe privilégiée de référentiels


appelés « référentiels galiléens ou d’inertie ».

- l’espace absolu (par rapport auquel on peut détecter


un mouvement accéléré)

- le temps absolu: temps identique pour tous les


observateurs

Référentiels galiléens

Un référentiel galiléen est un référentiel R où toute


particule libre, sur laquelle aucune force n’agit, reste:
Soit immobile, soit animée d’un mouvement rectiligne
uniforme.
Remarques:
 Les référentiels galiléens sont aussi appelés
référentiels d’inertie.

 Tout référentiel R’ en translation rectiligne uniforme par


rapport au référentiel galiléen R est aussi un référentiel
galiléen.
 Dans un référentiel galiléen le temps est uniforme,
l’espace est homogène et isotrope.

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Principe de relativité :
Tous les référentiels galiléens sont équivalents et les lois
fondamentales de la physique sont invariantes par
changement de référentiel galiléen.

Cela signifie que toute équation décrivant une loi de la


nature en fonction des coordonnées de l’espace et du
temps, conserve sa forme mathématique dans différents
référentiels d’inertie.

2- Les transformations de Galilée:


Changement de référentiel galiléen.

Les transformations de Galilée permet de passer d’un


référentiel à un autre. Soit R et R’ deux référentiels
galiléens.

Nous supposons qu’à l’instant t=t’=0, les origines O et O’


et les axes des deux référentiels coïncident.

R’ est animé d’un translation rectiligne uniforme de


vitesse 𝑣⃗ suivant les axes x et x’ par apport à R .

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(R ) (R’ )
𝑂𝑀 = 𝑂𝑂 + 𝑂 𝑀

𝑂𝑂 = 𝑢𝑡

Dans le changement de référentiel d’un point M entre R


et R’ , les coordonnées de M s’écrivent :

t  t ' t '  t
 x  x'ut '  x'  x  ut
 ou 
 
 y  y'  y'  y
 z  z '  z '  z

3- Loi de composition de vitesse en Mécanique


classique

dt  dt '
 dx d ( x'ut ' )
vx    vx 'u
 dt dt '
 dy dy ' 𝑣⃗ = 𝑣 + 𝑢
 v y
   vy '
dt dt '

v  dz  dz '  v '
 z dt dt ' z

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4- Transformation galiléenne de la longueur

Considérons deux points M 1  x '1 , y '1 , z '1  et M 2  x'2 , y '2 , z '2  à


l’instant t’=t, dans (R’ ). La distance 𝑙’ :

l '  [( x '2  x '1 ) 2  ( y '2  y '1 ) 2  ( z '2  z '1 ) 2 ]1/ 2


l '   [( x2  ut )  ( x1  ut )]2  ( y2  y1 ) 2  ( z2  z1 ) 2 }1/ 2
l '  [( x2  x1 ) 2  ( y2  y1 ) 2  ( z2  z1 ) 2 ]1/ 2  l
l' l

La longueur est invariante

5- Transformation galiléenne de la Force

Si on considère un point matériel P de masse m se


trouvant au point M à l’instant t, le PFD s’écrit dans (R’ )
  
F '  ma ' où a ' est l’accélération propre de P
m d x'  m d ( x  ut )  m d x'  m d x
2 2 2 2

 dt 2 dt 2  dt 2 dt 2
  d y ' 2
d y 2  d y '2
d y 2

F '  m 2  m 2  m 2  m 2 F
 dt dt  dt dt
 m d z'  m d z m d z '  m d z
2 2 2 2

 dt 2 dt 2  dt 2 dt 2
d 2 (ut )
car 0  
dt 2
F ' F
La force est invariante.

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Le principe de relativité de Galilée implique que:

1- Le temps invariant d’un référentiel à l’autre

2- La distance invariante d’un référentiel à l’autre

3- La masse invariante d’un référentiel à l’autre

4- La force invariante d’un référentiel à l’autre

6- La problématique de l’électromagnétisme

6.1- Transformation de la force de Lorentz.

Considérons une charge q de vitesse 𝑣⃗ dans le référentiel


R , où règnent les champs électrique 𝐸 et magnétique 𝐵.
La force de Lorentz qui s’exerce sur q est:
𝐹⃗ = 𝑞(𝐸 + 𝑣⃗Λ𝐵)
Dans le référentiel R’, cette force est :

𝐹′ = 𝑞(𝐸 + 𝑣⃗ Λ𝐵 )
où 𝐸′ et 𝐵′ sont les transformations de 𝐸 et 𝐵
Soit 𝐹′ = 𝑞[𝐸 + 𝑣⃗ − 𝑢 Λ𝐵 ]
𝐹′ = 𝑞[(𝐸 − 𝑢Λ𝐵 ) + 𝑞𝑣⃗Λ𝐵 ]

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L’invariance de la force implique que 𝐹′ = 𝐹⃗

Soit 𝐸 − 𝑢Λ𝐵 + 𝑣⃗Λ𝐵 = 𝐸 + 𝑣⃗Λ𝐵


Quelque soit la vitesse 𝑣⃗ de la charge q, cette égalité
n’est valable que si
𝐸 = 𝐸 − 𝑢Λ𝐵

et 𝐵′ = 𝐵

𝐸 = 𝐸′ 𝐵 = 𝐵′
𝐸 = 𝐸′ + 𝑢𝐵 𝐵 = 𝐵′
𝐸 = 𝐸′ − 𝑢𝐵 𝐵 = 𝐵′

6.2- Les équations de Maxwell


Les équations de Maxwell, établies vers la fin du XIXè
Siècle, décrivent tous les aspects de l’électromagnétisme.
𝑑𝑖𝑣𝐸 =
𝑑𝑖𝑣𝐵 = 0
𝑟𝑜𝑡𝐸 = −
𝑟𝑜𝑡𝐵 = 𝜇 𝚥⃗ + avec 𝑐 =

𝑑𝑖𝑣𝐸 = 𝑑𝑖𝑣 𝐸 − 𝑢⋀𝐵 =

𝑑𝑖𝑣𝐸 = 𝑑𝑖𝑣𝐸′ + 𝑢 − =
Il en ressort que
𝑑𝑖𝑣𝐸′ = −𝑢 − qui diffère de 𝑑𝑖𝑣𝐸 =

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7- Principes de la relativité restreinte


Au XIXè siècle les physiciens considèrent que la lumière
était un phénomène ondulatoire.
Une onde est portée par un milieu matériel. On pensait
donc qu’à l’image des ondes sonores qui sont des ondes
de pression dans l’air, la lumière était la propagation
d’une perturbation mécanique dans un milieu invisible
remplissant tout l’espace : l’éther.

Comme la théorie de Maxwell avait permis d’identifier la


lumière à un phénomène électromagnétique, l’éther
devait être constitué de petits dipôles électriques.

7.1- L’expérience de Michelson-Morley


𝑦 Le dispositif et l’observateur sont
liés au référentiel R’ qui se déplace
à la vitesse 𝑢 par rapport à l’Ether
𝑥 (référentiel fixe R, d’origine 𝑂). Un
spot lumineux très bref émis par la
source. Une partie du spot est
réfléchie vers M2 tandis que l’autre
𝑢
partie se propage vers M1.
𝑧′ ⊙

Selon la relativité de Galilée,


- Le spot lumineux se propage à la vitesse 𝑐 dans R’ de 𝑂 vers 𝑀
𝑐 = 𝑐 − 𝑢, le temps correspondant est 𝑡′ =
- de 𝑀 revient vers 𝑂 à la vitesse
𝑐 = 𝑐 + 𝑢, le temps correspondant est 𝑡′ =

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Le temps total pour le parcourt 𝑂𝑀 𝑂 est

soit
/
𝑡′ + 𝑡′ = + = 𝑡′ + 𝑡′ =

Le spot lumineux qui se propage de 𝑂 vers 𝑀 , puis vers 𝑂, après


réflexion sur 𝑀 a pour vitesse 𝑐′ = 𝑐, car R’ se déplace suivant 𝑂𝑥.
Dans R’ le spot lumineux parcourt le trajet 𝑂𝑀 , pendant la durée 𝑡′
telle 𝑡′ = =
Pour le trajet 𝑂𝑀 𝑂 le temps est donc 2𝑡′ =

Dans cette expérience, le dispositif est conçu de sorte que


𝑙 = 𝑙 = 𝑙 . Le résultat attendu dans ce cas était que 2𝑡′ soit différent
de 𝑡′ + 𝑡′ . L’observateur qui se déplace avec R’ devrait voir le rayon
provenant de 𝑀 avant celui venant de 𝑀 . Cette différence de temps
permettrait à l’observateur de déterminer (dans R’) la vitesse 𝑢 de R’
par rapport à l’éther (R).

Mais pendant l’expérience de Michelson-Morley, les deux rayons


arrivaient chaque fois au même instant, c’est-à-dire que 2𝑡′ était
égal à 𝑡′ + 𝑡′ . Cette égalité rend impossible la détermination de 𝑢 à
partir de R’ lui même.

L’expérience de Michelson-Morley confirme ainsi:

• Qu’il est impossible de mettre en évidence le mouvement de


translation rectiligne d’un repère galiléen de l’intérieur de ce même
repère.

• Que la vitesse de propagation de la lumière dans R’ reste 𝒄 dans


toutes les direction.

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7.2 Principes de relativité restreinte

Les deux remarques ci-dessus, complétant le principe relativité de la


mécanique classique, ont permis d’énoncer les principes de relativité
restreinte comme suit:

a) Dans un repère galiléen R’, la lumière se propage dans le vide à


la vitesse constante 𝒄 dans toutes les directions, quelque soit la
vitesse de translation rectiligne uniforme de ce repère.

b) Aucune expérience de physique, effectuée à l’intérieur d’un


repère galiléen, ne peut mettre en évidence le mouvement de
translation rectiligne uniforme de ce même repère.

8- Les conséquences de la relativité restreinte


8.1 Contraction des longueurs

Reprenons le raisonnement
précédent à la lumière des
principes de relativité
𝑙
restreinte. Au repos 𝑙 = 𝑙 =
𝑙 . A 𝑡 = 0 , le centre 𝑂’
(vitesse 𝑢 ) de la lame
coïncide avec 𝑂 (fixe).

𝑙
Pour un observateur fixe en 𝑂 dans R, la lumière se propage à la
vitesse 𝑐 vers A qui se déplace à la vitesse 𝑢. Pour lui, le faisceau
lumineux atteind A à la position A’ au bout de 𝑡 , avec 𝐴𝐴 = 𝑢𝑡 .
La distance parcourue par le faisceau de 𝑂 à A’ est donc: 𝑐𝑡 = 𝑙 +
𝐴𝐴 = 𝑙 + 𝑢𝑡 d’où 𝑡 = . De même 𝑐𝑡 = 𝑙 − 𝑢𝑡 et 𝑡 = .
/
On obtient 𝑡 + 𝑡 =

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De l’autre coté, l’observateur fixe en 𝑂 dans R voit la lumière se


propage à la vitesse 𝑐 vers B qui se déplace à la vitesse 𝑢. Pour lui,
le faisceau lumineux atteind B à la position B’ au bout de 𝑡 , avec
𝐵𝐵 = 𝑢𝑡 .

La distance parcourue par le


faisceau de 𝑂 à B’ est donc:
(𝑐𝑡 ) = 𝑙 + (𝑢𝑡 ) = 𝑙 + (𝑢𝑡 ) ,
𝑙
d’où on tire 𝑡 =
/

Pour le trajet 𝑂𝐵 𝑂′ le temps est

𝑙
donc 2𝑡 =
/

Comme l’expérience de Michelson-Morley donne 2𝑡 = 𝑡 + 𝑡


Soit d’où on tire
/ /
=

𝑢
𝑙 =𝑙 1−
𝑐

Pour l’observateur mobile (𝑂’) la distance 𝑂𝐴 = 𝑙 reste fixe pendent toute


l’expérience, pendant que l’observateur fixe (𝑂) voit cette distance se

raccourcir du facteur 1− .

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8.2 Temps propre: Dilatation de la durée

• Pour l’observateur fixe dans R’, on a montré que le spot lumineux


parcourt le trajet 𝑂𝑀 𝑂 pendant la durée totale 2𝑡′ = ,

• tandis que pour un observateur fixe dans R, le spot lumineux


parcourt le trajet 𝑂𝑀 𝑂 pendant la durée totale 2𝑡 =
/

• A partir de ces deux équations on tire: 𝑡 =

Quelque que soit 𝑢 ≠ 0, vitesse de R’ par rapport R, 𝑡 > 𝑡′ . C’est à


dire que l’observateur fixe dans R voit le temps s’écouler plus
lentement que celui dans R’. On a une dilatation de la durée pour
l’observateur fixe. On peut généraliser par : 𝑡 =

8.3 Transformation relativiste des coordonnées d’un point

(R ) (R’ ) 𝑂𝑂 = 𝑢𝑡
𝑦′
𝑦 A 𝑡 = 0, les deux repères sont
𝑢 𝑀(𝑥 , 𝑦 , 𝑧 )/R’
confondus. A l’instant 𝑡 le point
mobile 𝑀 est repéré par ses
𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧)/R
𝑥’ coordonnées (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 ) dans R’.
𝑂
𝑂’ 𝑥 Pour un observateur fixe dans
R, l’abscisse 𝑥 est contractée
𝑧 𝑧’ par le facteur 1− ,

.
et l’abscisse 𝑥 = 𝑢𝑡 + 𝑥
Les transformations de Lorentz des coordonnées de 𝑀 de R à R’
ou de R’ à R en remplaçant 𝑢 par −𝑢

𝑥′ = 𝑥=

𝑦′ = 𝑦 𝑦 = 𝑦′
𝑧′ = 𝑧 𝑧 = 𝑧′

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En posant γ= on simplifie ces équations

𝑥′ = 𝛾(𝑥 − 𝑢𝑡) 𝑥 = 𝛾(𝑥 + 𝑢𝑡′)


𝑦′ = 𝑦 𝑦 = 𝑦′
𝑧′ = 𝑧 𝑧 = 𝑧′

Des deux équations en 𝑥, on exprime 𝑡’ et 𝑡 en remplaçant 𝑥′ par


son expression dans celle de 𝑥, et vice-versa.

𝑥 = 𝛾[𝛾 𝑥 − 𝑢𝑡 + 𝑢𝑡 ] d’où on tire 𝑡 après calcul:


𝑢
𝑡 = 𝛾(𝑡 − 𝑥)
𝑐
De la même manière on exprime 𝑡 par
𝑢
𝑡 = 𝛾(𝑡 + 𝑥′)
𝑐

8.4 Transformations de Lorentz

𝑡 = 𝛾(𝑡 − 𝑥) 𝑡 = 𝛾(𝑡 + 𝑥′)


𝑥′ = 𝛾(𝑥 − 𝑢𝑡) 𝑥 = 𝛾(𝑥 + 𝑢𝑡′)
𝑦′ = 𝑦 𝑦 = 𝑦′
𝑧′ = 𝑧 𝑧 = 𝑧′

Remarque: Lorsque la vitesse 𝑢 ≪ 𝑐, 𝛾 → 1 et → 0, on retrouve les

formules de transformations de la mécanique classique

𝑡 =𝑡 𝑡=𝑡
𝑥′ = 𝛾(𝑥 − 𝑢𝑡) 𝑥 = 𝛾(𝑥 + 𝑢𝑡′)
𝑦′ = 𝑦 𝑦 = 𝑦′
𝑧′ = 𝑧 𝑧 = 𝑧′

𝑡′ est le temps propre du reférentiel R’

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8.5- Simultanéité des évènements


Soient deux événements E1 et E2 se produisant respectivement à
(𝑡 , 𝑥 , 𝑦 , 𝑧 ) et (𝑡 , 𝑥 , 𝑦 , 𝑧 ) dans R’, on dit que E1 et E2 sont
simultanés dans R’ si et seulement si 𝑡 −𝑡 = 0.

Pour l’observateur fixe dans le référentiel R, on a

𝑡 −𝑡 =𝛾 𝑡 + 𝑥 −𝛾 𝑡 + 𝑥 =𝛾 (𝑥 −𝑥 ) ≠ 0

𝑡 −𝑡 ≠0
Cela montre que E1 et E2 ne sont pas simultanés dans R.

8.6-Espace-temps de Minkowski
Les formules de transformations de Lorentz imbriquent les
cordonnées de l’espace et le temps, 𝑥 en fonction de 𝑥′ et 𝑡′ ou vice
versa. Dans ce contexte un événement peut être représenté par le
quadrivecteur c𝑡, 𝑥, 𝑦, 𝑧 qui peut s’écrire aussi 𝑐𝑡, 𝑟⃗ . En général, on
place c𝑡 comme 4ème dimension, soit:
𝑥′ = 𝛾(𝑥 − 𝑢𝑡) 𝑥 = 𝛾(𝑥 + 𝑢𝑡′)
𝑦′ = 𝑦 𝑦 = 𝑦′
𝑧′ = 𝑧 𝑧 = 𝑧′
𝑐𝑡 = 𝛾(𝑐𝑡 − 𝑥) 𝑐𝑡 = 𝛾(𝑐𝑡 + 𝑥′)

On définit ainsi l’espace-temps de Minkowski.

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Si (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 , 𝑐𝑡 ) et (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 , 𝑐𝑡 ) sont les cordonnées de deux


événements E1 et E2 dans l’espace-temps. On appelle intervalle
entre ces deux événements la quantité ∆𝑠 telle que
𝟐 𝟐
∆𝒔𝟐 = 𝒄𝟐 (𝒕𝟐 − 𝒕𝟏 ) 𝟐 − 𝒙𝟐 − 𝒙𝟏 − 𝒚𝟐 − 𝒚𝟏 − (𝒛𝟐 − 𝒛𝟏 ) 𝟐

L’intervalle ∆𝑠 est invariant lors d’une transformation de Lorentz,


c’est-à-dire que
𝟐 𝟐 𝟐
𝒄𝟐 (𝒕𝟐 − 𝒕𝟏 ) 𝟐 − 𝒙𝟐 − 𝒙𝟏 − 𝒚𝟐 − 𝒚𝟏 − 𝒛𝟐 − 𝒛𝟏
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
= 𝒄𝟐 (𝒕′𝟐 − 𝒕′𝟏 ) − 𝒙′𝟐 − 𝒙′𝟏 − 𝒚′𝟐 − 𝒚′𝟏 − 𝒛′𝟐 − 𝒛′𝟏
Soit ∆𝑠 = ∆𝑠′

9- Cinématique Relativiste
9.1- La transformation des vitesses
Différencions les formules de transformation de Lorentz
𝑑𝑡 = 𝛾 𝑑𝑡 − 𝑑𝑥 = 𝛾𝑑𝑡 1 −
d𝑥 = 𝛾 𝑑𝑥 − 𝑢𝑑𝑡 = 𝛾𝑑𝑡 −𝑢
d𝑦′ = 𝑑𝑦
d𝑧′ = 𝑑𝑧

𝑣′ = = =
𝑣′ =
𝑣′ = = = 𝑣′ =

𝑣′ = = = 𝑣′ =

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9.2- La transformation des accélérations

𝑎′ = = [ ]
= 𝛾(1 + 𝑣′ )
𝑎′ = = [ ]

𝑎′ = = [ ]

On obtient après calcul

𝑎′ =

𝑎′ = [𝑎 + ]

𝑎′ = [𝑎 + ]

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