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Analyse des signaux du volume expulsé

I Problème physique II Problème adimensionné


Deux compartiments [∗] sont connectés par On suppose qu’un excès de volume (v0 , V0 )
un canal de conductance k. L’un est isolé de l’ex- est initalement imposé au système. La transfor-
térieur (repéré par les minuscules) et l’autre (re- mée de Laplace du système d’équations fait ap-
péré par des majuscules) est connecté à l’exté- paraître deux pôles s∗ = (s1 , s2 ), communs aux
rieur par un canal de conductance K. Les écou- deux transformées ` = T L{v} et L = T L{V },
lements suivent la loi de Darcy et la pression (p qui correspondent aux deux valeurs propres du
& P ) est liée à l’excès de volume (v & V ) par la système linéaire :
rigidité (r & R) du compartiment. " s #
(1 + λ) λ − ρ
s∗ = −θ × 1± 1−4 (II.1)

v̇ = −q 2 (1 + λ)2
(I.1)
V̇ = +q − Q
On note, comme λ > ρ, que les deux valeurs
propres sont négatives : s∗ < 0. Par la suite,
le taux s1 correspondra au temps le plus court :
s1 < s2 . On obtient une valeur propre nulle pour
λ = ρ ie κ = 0 : le système n’est pas connecté
à l’extérieur. La valeur propre non-nulle corres-
pond alors au temps de couplage entre les deux
Fig. 1: La vidange se fait dans un barostat réservoirs. Il n’est pas possible d’avoir une va-
leur propre double [†] .
Le système d’équation un fois adimensionné La résolution du système dans l’espace conju-
par le temps de vidange du compartiment isolé gué et calcul de la transformée inverse donne :
1/τ ≡ θ = kr devient :


v̇ + v = ρV V = V0 F + (v0 + V0 ) f
(I.2) (II.2)
V̇ + λv = V v = v0 F + (λv0 + ρV0 )f
s2 es2 t − s1 es1 t es2 t − es1 t
avec F = et f =
avec ρ ≡ R/r, κ = K/k & λ = ρ(1 + κ) > ρ. Nb. s2 − s1 s2 − s1
Il y a trois temps dans le systèmes donnés par Il vient l’expression du volume expulsé V ≡ v +
θ = kr, Θ = KR & T = k(r + R). Nous avons V sous la forme d’une double exponentielle :
choisi le temps donnant les expressions les plus
compactes. Par ailleurs, on note la relation : V = a1 es1 t + a2 es2 t (II.3)
T = θ + Θ/κ (I.3) a1 s1 + ζθ a2 s2 + ζθ
avec =− et =+ ,
V0 s2 − s1 V0 s2 − s1
ici, ζ = (1 + λ)φ + (1 + ρ)(1 − φ) et φ = v0 /(v0 +
V0 ). On peut vérifier que les amplitudes sont
toutes deux positives [‡] .
[∗]. La vidange d’un ballon dans un tube [†]. Dans II.1, cela impliquerait ρ = 0 & λ = 1 en
initialement vide (perte de charge variable au cours du contradiction avec leur définition : λ ∝ ρ.
temps) donne un modèle hybride : V V̇ = Vexp (Vexp − [‡]. Pas fait car c’est lourdingasse toutefois, les ajuste-
V) avec Washburn aux temps courts et une relaxation ments indiquent que c’est le cas.
exponentielle vers Vexp aux temps longs

1
volumes adimensionnés (1) 101
10 V+v
V
v
5 100

0 10 1
0.00 0.25 0.50 0.75 1.00 0.00 0.25 0.50 0.75 1.00
temps adimensionné (1) temps adimensionné (1)
Fig. 2: v0 = 1, V0 = 10, ρ = 1 & λ = 10

III Problème inverse Une étape de calcul permettant l’analyse de sen-


sibilité
On ajuste aux signaux le modèle à 5 para- 
mètres si on met l’évaporation de côté :  T + Θ = −(s1 + s2 )
θΘ = s1 s2 (III.5)
Vexp = ∆V +Qev t+A1 e−t/τ1 +A2 e−t/τ2 (III.1) 
T + φΘ = −s0
avec la contrainte, ∆V + A1 + A2 = 0 ie A1 +
A2 < 0. avec s0 = s + 1−a δs
1+a 2
. Au final :
On introduit les notations s = (s1 + s2 )/2 
 θ = (1 − φ)s1 s2 /(s0 − (s1 + s2 ))
et δs = s2 − s1 > 0. Les expressions à inverser
Θ = (s0 − (s1 + s2 ))/(1 − φ) (III.6)
sont :
T = (φ(s1 + s2 ) − s0 )/(1 − φ)


(1 + λ)



 s = −θ 2 <0 L’hypothèse d’une déformation transverse
 p
δs = θ (1 + λ)2 − 4(λ − ρ) > 0 ε⊥ homogène donne φ = 1/(1 + Vref /vref ). L’hy-
 pothèse d’une pression homogène donne φ =
 a2 ≡ a = − s2 + ζθ


 ∈ [0, 1]? ρ/(1 + ρ).
a1 s1 + ζθ
(III.2)
En considérant les notations suivantes, on voit IV Analyse dim
que le nouveau paramètre ζ jouant sur l’ampli-
tude des pics représentant la répartition initiale Paramètres physiques :
des volumes φ :
 k, K, r, R, v0 , V0

 1 + λ = (T + Θ)/θ
1+ρ = T /θ Modèle adimensionné (III.2) :

(III.3)
 λ−ρ = Θ/θ


ζ = (T + φΘ)/θ θ, λ, ρ, φ, V0 nb : ζ ≡ f (λ, ρ, φ)
Outre que les taux sont définis positifs, on note Modèle avec temps physiques (III.6) :
les relations (la première impliquant la seconde) :
θ, Θ, T , φ, V0 nb : ζθ ≡ f (Θ, T , φ)

T > θ d’après (I.3) Prédiction (équation II.3) :
2
(T + Θ) − 4θΘ > 0 d’après (III.2)
(III.4) s1 , s2 , a1 , a2 nb : a2 /a1 ≡ f (s1 , s2 , ζθ)

2
V Approche 1D 101
00.01 - 0.0
10.00 - 0.0
10 3

P = dP/dx|0
10 1

Pdt
V.1 modèle à deux paramètres : 10 5
10 3

C// /C⊥ & τp /τc 10 5 10 7

Ici, le xylème a une certaine mollesse, c’est 0 5 10 10 1 100 101


t/ c t/ c
une transposition du modèle à deux compar- 100 100
timents à 1D. Contrairement à 2018 (cf notes 6 × 10 1

4 × 10 1 10 1
manuscrites & notes_loukin.tex), on adimen-

P
P
3 × 10 1

2
sionne par le temps de vidange des compagnon- 2 × 10 1 10 2

nes :
10 1 10 3
1 0 5 10 0 5 10
τc = (V.1) t/ c t/ c
rP0 · K⊥ /e 10 5

10 5
10 6

Pdt
Pdt
avec r la rigidité des compagnones par unité de
longueur. Au paramètre 10 6
10 7

2
S0 · K// /L C// 10 7 10 8
2
L = ≡ (V.2) 10 1 100 101 10 1 100 101
P0 L · K⊥ /e C⊥ t/ c t/ c

s’ajoute le paramètre τ̃p = τp /τc avec τp = ηL2 /KB. Fig. 3: Modèle rigide, flexion pure : L =
0.01 → 10, τp /τc = 0. N=1./dx=200, dt=1e-6,
On simule : modulo_accelere=1. Temps de simu = 18h

τ̃p ∂t P = ∂xx P − (P − p)/L2
(V.3)
∂t p = D ∂xx p + (P − p) V.3 Résolution numérique du mo-
avec D = 0 qui par combinaison peut se ramener dèle à un paramètre
à une [§] équation sur P . L’équation V.6 étant difficile à résoudre nu-
D’après les notes de la chemise marron, le mériquement, on résoud V.3 avec D = 0 et τ̃p =
débit par unité de temps de vidange des cellules 0 ie P (x) est à chaque pas de temps la solution
compagnones Q̃ s’écrit : stationnaire correspondant au champ de pres-
sion p(x) dont la dynamique est calculée. Sur
dV L2
Q̃ ≡ = ∂x P (V.4) la figure 3, on représente les signaux temporels
dt r prédits par le modèle à un paramètre pour un
cas de flexion pure. Les conditions initiales sont :
V.2 modèle à un paramètre : C// /C⊥ 
modèle de Yoël P (x, t = 0) = ???
(V.6)
p(x, t = 0) = 1
Pour un xylème infiniment rigide τ̃p = 0 et
absence de transport entre cellules compagnones Tentative d’interprétation des scalings :
D = 0, après combinaison les equations V.3 de- Pour L  1, le xylème est limitant, aux temps
viennent courts, ∂x P ∝ 1/L ainsi, Q̃ ∝ L. Pour L  1,
 les cellules sont limitantes, ∂x P ∝ 1/L2 , le débit
∂t P = L2 ∂xx (P − ∂t P )
(V.5) ne dépend plus de L ?
∂t p = (P − p)
Pour L → 0, le système ne se vide plus. On a
essayé sans grand succès un pas de temps adap-
[§]. du deuxième ordre
tatif permettant de simuler des temps plus longs
τ̃p ∂tt P + τ̃p + 1/L2 ∂t P = ∂xx (P + ∂t P ) dans un même script [¶]


[¶]. Dans la version mass-flow-v3-1-joue-sur-le-temps,

3
V.4 To do list
• Qu’est ce qui définit l’amplitude du vo-
lume expulsé.
• Donner le modèle 1D à manger au pro-
blème inverse (& direct) du modèle 0D

l’algo dt→dt/Lstar**2 ne capte pas bien les temps


courts et surestime le flux pendant trop longtemps et le
volume final est donc largement surestimé.

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