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1 00 2z 0
2
y (t) + y (t) + y(t) = Ku(t) (7.1)
ωn ωn
Prendre égal à l'unité le coecient portant sur y(t) donne une signication physique
aux autres paramètres de l'équation. Tout comme avec le système du premier ordre décrit
au chapitre 5, K est le gain statique dont les dimensions sont celles de y divisées par celles
de u. Sa signication demeure la même. Il s'agit du rapport de la sortie à l'entrée en ré-
gime permanent statique, c'est-à-dire quand u(t) et y(t) sont constants (ce qui se constate
directement en mettant les dérivées nulles dans l'équation précédente). Le facteur d'amor-
tissement z (sans dimension) et la fréquence propre non amortie ωn rad/s seront discutés
dans la prochaine section. Habituellement, z et ωn sont positifs.
Le réseau RLC de la gure 7.1 est un système du second ordre. Les équations correspon-
dantes sont u(t) = Ri(t) + Li0 (t) + y(t) et i(t) = Cy 0 (t), d'où :
61
62 Chap. 7. Les systèmes du second ordre
R L
+
i(t) C -
y(t)
+ -
u(t)
Exercice 7.1. Démontrez que la fonction de transfert du système décrit par l'équation 7.1
est G(s) = 1 2
K
2z .
2 s + ωn s+1
ωn
Cas z > 1 : Démontrez que les deux pôles sont réels distincts négatifs.
Cas 0 ≤ z < 1 : Démontrez que les deux pôles sont√complexes conjugués à partie réelle
négative (ou nulle). La partie imaginaire vaut ±ω 1 − z et la partie réelle est −zω .
n
2
n
Cas z = 1 : Démontrez que la fonction de transfert possède des pôles doubles réels
négatifs valant −ω . n
Le plan de Laplace d'un système est un plan complexe dans lequel on indique les pôles
de la fonction de transfert par des "×" et les zéros de la fonction de transfert par des "o".
La gure 7.2 montre le plan de Laplace pour le système du second ordre pour diérentes
valeurs du coecient d'amortissement. Pour z = 0, les deux pôles sont sur l'axe imaginaire à
±jωn . En augmentant z tout en demeurant dans l'intervalle 0 < z < 1, les pôles se déplacent
sur un demi-cercle en s'approchant de l'axe réel. Lorsque z = 1, les deux pôles deviennent
confondus et réels négatifs, valant −ωn . Pour z > 1, les deux pôles demeurent sur l'axe réel
négatif, un s'éloignant vers la gauche du point ωn et l'autre se déplaçant à droite du point
ωn en s'approchant de l'origine.
y0 s y00 2zy0
K ωn2 + ω 2 + ωn
Y (s) = 1 2 2z U (s) + 1 2
n
2z (7.3)
ω 2 s + ω n
s + 1 ωn2 s + ωn s + 1
n
7.2. La réponse aux entrées typiques 63
Im s
× n
×
z=1 z=0
n
× × × Re s
z>1 ×
× n
0<z<1
Constatez l'accord avec l'équation 4.24 et le commentaire qui la suit à propos des pôles de
G(s) et C(s).
Ku0
Y (s) = (7.4)
1 2 2z
s ωn2s + ωn s +1
Déduisez-en que :
La composante permanente est une constante.
Le type mathématique de la composante transitoire dépend du type des pôles des la
fonction de transfert et donc de la valeur du coecient d'amortissement :
Cas z > 1 : La composante transitoire est la somme de deux exponentielles amor-
ties : y (t) = k e
denG 1
√
ωn (−z+ z 2 −1)t
+k e .2
√
ωn (−z− z 2 −1)t
Cas z > 1 : Le système possède deux pôles réels distincts négatifs. Sa composante
transitoire est par conséquent la somme de deux exponentielles amorties. On dit que
le système est hyperamorti et qu'il comporte deux modes apériodiques. Sa fonction de
transfert pourrait d'ailleurs être écrite comme la multiplication de deux systèmes du
premier ordre :
K K
G(s) = 1 2 2z = (7.5)
ωn2s + ωn s + 1 (1 + τ1 s)(1 + τ2 s)
où τ1 = 1√
zωn +ωn z 2 −1
et τ2 = 1√
zωn −ωn z 2 −1
. On pourrait calculer la réponse du système
à un échelon d'amplitude u0 :
Ku0 −t/τ 1
y(t) = Ku0 + τ1 e − τ2 e−t/τ2 , t > 0 (7.6)
τ2 − τ1
Cas 0 ≤ z < 1 : On dit que le système est sous-amorti et qu'il comporte un mode
oscillatoire. Le système possède deux pôles complexes conjugués. Sa composante tran-
sitoire est par conséquent une sinusoïde dont l'amplitude décroît exponentiellement. La
partie imaginaire des pôles dicte la fréquence de l'oscillation transitoire. Sa pulsation
est appelée la fréquence propre du système et vaut :
p
ωp = ωn 1 − z2 (7.7)
z = 0.2
1.4Ku0 z = 0.4
z = 0.7
1.2Ku0
y(t) Ku0
0.8Ku0
0.6Ku0
0.4Ku0 z=1
z=2
0.2Ku0 z=4
0
0 4/ωn 8/ωn 12/ωn 16/ωn 20/ωn 24/ωn
Temps t
Le calcul des réponses à une impulsion, à une rampe ou à des conditions initiales condui-
rait à des remarques similaires concernant la valeur de z et l'allure correspondante du régime
transitoire ainsi que l'eet de ωn sur la rapidité de la réponse.
66 Chap. 7. Les systèmes du second ordre
D1
D3
100%
D2
y(t)
0
0 4/ωn 8/ωn 12/ωn 16/ωn 20/ωn 24/ωn
Temps t
2
10
D1
D2
D3
Dépassement [%]
1
10
D4
D5
D6
0
10 -2 -1 0
10 10 10
Coefficient d'amortissement
3
10
2
ωn T5% 10
1
10
0
10 -2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10
Coe/cient d’amortissement z
Exercice 7.6.On suppose que K , z et ω sont tous positifs. Vériez que la phase aux très
basses fréquences, à ω = ω rad/s et aux très hautes fréquences vaut respectivement 0 radian,
n
−π/2 radian et −π radians. Vériez que le rapport d'amplitude aux très basses fréquences
n
et comparez avec la gure 7.7, qui montre la réponse en fréquences pour diérentes valeurs
du coecient d'amortisement.
Aux basses fréquences, peu importe z , le rapport d'amplitude tend vers la valeur du gain
68 Chap. 7. Les systèmes du second ordre
Réel
!K 0 K
0 ω = 0 rad/s
ωn
z=4
ωn
z = 0.7
!K
Imaginaire
z = 0.4
ωn ωR
!2K z = 0.2
ωn ωR
statique K et une phase nulle. Aux hautes fréquences, le rapport d'amplitude tend vers zéro
selon une phase de −180 degrés. Dans la zone des moyennes fréquences, l'allure de la courbe
de réponse en fréquences dépend du coecient d'amortissement. La phase vaut toutefois
toujours −90 degrés à la fréquence ω = ωn rad/s.
Aux moyennes fréquences, on pourrait démontrer que le rapport d'amplitude prend des
√
valeurs supérieures à la valeur statique |G(j0)| = K lorsque z < 2/2. On dit alors que le
système possède une résonance : le rapport d'amplitude augmente avec la fréquence pour en-
suite diminuer. La fréquence à laquelle survient le rapport d'amplitude maximal est appelée
la fréquence de résonance et elle vaut :
p
ωR = ωn 1 − 2z 2 (7.12)
Le rapport d'amplitude à la fréquence de résonance est d'autant plus grand que le système
est mal amorti (z petit). Le facteur de surtension quantie l'importance de la résonance et
est déni comme suit :
|G(jωR )| 1
Q= = √ (7.13)
|G(j0)| 2z 1 − z 2
La gure 7.8 illustre la relation entre Q et z .
7.2. La réponse aux entrées typiques 69
Facteur de r4esonance Q
3
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Coe/cient d’amortissement z
Exercice Placez les trois points de réponse en fréquences calculés à l'exercice précédent
7.7.
sur un diagramme de Bode. Comparez avec la gure 7.9.
La courbe du rapport d'amplitude de la gure 7.9 rejoint deux asymptotes qui se croisent
à ω = ωn rad/s. L'asymptote horizontale vaut partout 20 log K . La pente de l'asymptote
oblique est -40 dB/décade. Les deux asymptotes sont une bonne approximation du rapport
d'amplitude aux très basses et très hautes fréquences. Cependant, aux moyennes fréquences,
l'allure de la courde de rapport d'amplitude dépend du coecient d'amortissement. On ob-
√
serve aisément le phénomène de résonance lorsque z < 2/2, qui est d'autant plus important
que z est faible.
La courbe de phase possède un centre de symétrie au point d'inexion situé à ω = ωn .
À cette fréquence, la phase vaut toujours −90 degrés. Plus z est petit et plus la chute de
phase aux moyennes fréquences est brusque. Aux basses fréquences la phase tend vers zéro
et aux hautes fréquences elle tend vers −180 degrés.
Ce système du second ordre est un ltre passe-bas. La fréquence de coupure à 3 dB, ωc
(la fréquence à partir de laquelle le rapport d'amplitude est toujours inférieur au rapport
d'amplitude à la fréquence 0 rad/s par au moins 3 dB), peut s'obtenir à partir de la gure 7.10
lorsque z et ωn sont connus. La courbe pour la fréquence de coupure à 6 dB est également
70 Chap. 7. Les systèmes du second ordre
z = 0.2
20 log K z = 0.4
z = 0.7
20 log 0.1K
z=4
20 log 0.01K
0.1ωn ωn 10ωn
Fréquence [rad/s]
0
z = 0.2
-45 z = 0.7 z = 0.4
Phase [o]
z=4
-90
-135
-180
0.1ωn ωn 10ωn
Fréquence [rad/s]
Exercice 7.8.Placez les trois points de réponse en fréquences calculés précédemment sur
un lieu de Black. Comparez avec la gure 7.11.
√
La résonance quand z < 2/2 est évidente sur le lieu de Black. Toutes les hautes
remarques sur le rapport d'amplitude et la phase s'observent bien sur également sur le lieu
de Black.
7.3 Conclusion
Ce chapitre a fourni les éléments requis pour comprendre le fonctionnement des systèmes
du second ordre. Le coecient d'amortissement détermine le caractère oscillant ou non de
la réponse transitoire du système. La fréquence propre dicte la fréquence de ces oscillations
transitoires. La fréquence propre non amortie constitue le point de cassure de la réponse
en fréquences à lequel le déphasage est -90o. Aux hautes fréquences, le déphasage converge
7.3. Conclusion 71
1.8
-3 dB
-6dB
1.6
1.4
1.2
1
ωc /ωn
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Coe/cient d’amortissement z
ωR
ωn
Rapport d'amplitude [dB]
ωn ωR
z = 0.2
20 log K
ωn
ω = 0 rad/s
z = 0.4
z = 0.7
ωn
20 log 0.1K
à une valeur minimale de 180o. Pour des valeurs du coecient d'amortissement (positives)
inférieures à 1, le système du second ordre présentera des dépassements en régime transitoire
pour une entrée en échelon. Pour des valeurs supérieures ou égales à 1, le système se comporte
comme deux systèmes du premier ordre en série. Pour des valeurs du coecient d'amortis-
√
sement inférieures à 2/2, le système présentera une fréquence de résonnance, inférieure à
la fréquence propre non amortie, pour laquelle le rapport d'amplitude sera maximum.
Ce chapitre complète la présentation des diérents systèmes linéaires qui seront utilisés
pour la suite du cours. Ceux-ci seront combinés pour obtenir des systèmes plus complexes
permettant de représenter le comportement dynamique d'une grande variété de procédés.
Les diagrammes fonctionnels présentés au prochain chapitre constituent un outil simple et
puissant pour eectuer de telles combinaisons.
Annexes
73
Annexe A
La décomposition d'une fraction rationnelle
en éléments simples
Les méthodes présentées dans cette annexe visent à décomposer une fraction rationnelle
d'ordre élevé en une somme d'éléments simples dont les expressions se retrouvent dans les
tables des transformées de Laplace ou en z . Les transformées inverses peuvent alors aisément
être calculées.
N (x)
Y (x) = (A.1)
D(x)
où N (x) et D(x) sont des polynômes premiers entre eux, dont les degrés sont respectivement
δN et δD . On se limite au cas pratique où δN ≤ δD . Les pôles de la fraction rationnelle sont les
racines de D(x) = 0. Supposons que les pôles sont les suivants : p1 d'ordre α1 de multiplicité,
p2 d'ordre α2 , ..., pq d'ordre αq . L'expression du dénominateur est donc :
75
76 Ann. A. La décomposition d'une fraction rationnelle en éléments simples
N (x) N (x)
=q+
D(x) D(x)
rp1 ,α1 rp1 ,α1 −1 rp1 ,2 rp1 ,1
=q+ α
+ α −1
+ ... + 2
+
(x − p1 ) 1 (x − p1 ) 1 (x − p1 ) x − p1
rp2 ,α2 rp2 ,α2 −1 rp2 ,2 rp2 ,1 (A.3)
+ + + ... + +
(x − p2 )α2 (x − p2 )α2 −1 (x − p2 )2 x − p2
+ ...
rpq ,αq rpq ,αq −1 rpq ,2 rpq ,1
+ α
+ α −1
+ ... + 2
+
(x − pq ) q (x − pq ) q (x − pq ) x − pq
où q est la partie entière. Elle est nulle si δN < δD et alors N (x) = N (x). Si δN = δD , elle
est une constante † qui s'obtient en faisant la division polynômiale de N (x) par D(x), se
limitant à un quotient d'ordre zéro. Les constantes rpi ,αj sont les αj résidus respectifs au
pôle pi .
5x2 + 21x + 18 4 3 2
Y (x) = 2
= 2
+ + (A.5)
(x + 2) (x + 1) (x + 2) x+2 x+1
La seconde illustration est une fonction possédant les mêmes pôles que le premier exemple
mais dont le numérateur est de degré δ = 3 : N
On note que la partie entière est simplement le rapport des coecients du degré le plus
élevé des polynômes N (x) et D(x). La suite du calcul consiste à décomposer en éléments
simples le reste de la division, , en calculant les résidus :
N (x)
D(x)
D(x)
= D1 (x) = (x − p2 )(x − p3 )...(x − pq ) (A.11)
x − p1
En insérant ce résultat dans l'équation A.10, on obtient :
N (x)
rp1 ,1 = (A.13)
D1 (x) x=p1
(x − p1 )2 N (x)
=rp1 ,2 + (x − p1 )rp1 ,1
D(x)
(A.22)
(x − p1 )2 rp2 ,1 (x − p1 )2 rp3 ,1 (x − p1 )2 rpq ,1
+ + + ... +
x − p2 x − p3 x − pq
D(x)
D1 (x) = = (x − p2 )(x − p3 )...(x − pq ) (A.23)
(x − p1 )2
conduit à :
N (x)
rp1 ,2 = − (x − p1 )rp1 ,1
D1 (x)
(A.24)
(x − p1 )2 rp2 ,1 (x − p1 )2 rp3 ,1 (x − p1 )2 rpq ,1
− − − ... −
x − p2 x − p3 x − pq
Puisqu'à ce stade-ci, seul le résidu rp1 ,1 est inconnu dans l'équation A.21, il sut d'y
remplacer x par une valeur commode (diérente des pôles) pour trouver la valeur recherchée.
80 Ann. A. La décomposition d'une fraction rationnelle en éléments simples
Exemple A.3 (Décomposition en présence de pôles simples et d'un pôle double).On de-
mande de décomposer la fraction rationnelle suivante, qui possède un pôle double p = 2 et
un pôle simple p = −3 :
1
Exemple A.4 (Décomposition en présence d'un pôle triple). La fraction rationnelle est :
7x3 − 4x2 − 1.75x + 6
Y (x) = (A.32)
(x − 0.5)3 (x + 2)
Le résidu du pôle simple et le troisième résidu du pôle triple se calculent comme suit :
d'où r0.5,2 = −1 et r
0.5,2 =3 .
Une autre méthode pour déterminer les résidus du pôle pi d'ordre αj de multiplicité est
la suivante (voir la section 2.5 de [3]) :
82 Ann. A. La décomposition d'une fraction rationnelle en éléments simples
αj N (x)
rpi ,αj = (x − pi ) (A.39)
D(x) x=pi
d αj N (x)
rpi ,αj −1 = (x − pi ) (A.40)
dx D(x) x=pi
1 d2
αj N (x)
rpi ,αj −2 = (x − pi ) (A.41)
2! dx2 D(x) x=pi
...
dr−1
1 αj N (x)
rpi ,1 = (x − pi ) (A.42)
(r − 1)! dxr−1 D(x) x=pi
Cette méthode est générale mais habituellement moins utile en pratique pour les calculs
que l'approche précédente qui consiste à créer un ensemble d'équations linéaires.
Les résidus associées à ces deux pôles simples distincts peuvent être obtenus comme
expliqué à la section A.2. Les résidus seront toutefois complexes.
Exemple A.5 (Décomposition en pôles simples en présence d'une paire de pôles complexes
conjugués). La fraction rationnelle qu'on désire décomposer est :
10x2 − 94x + 246
Y (x) = (A.44)
[(x − 4)2 + 25]x
Les deux résidus associés à la paire de pôles complexes conjugués sont eux-mêmes
conjugués. On peut donc se limiter à en calculer un seul et déduire immédiatement le
second.
Les deux fractions provenant de la paire de pôles complexes conjugués sont également
conjuguées. En les additionnant, les parties imaginaires disparaissent. C'était à prévoir
car la fraction rationnelle du départ était à coecients réels.
Puisqu'on additionne de toute façon les deux fractions provenant de la paire de pôles
complexes conjugués et qu'on sait que le numérateur correspondant est de la forme vx+w, on
peut utiliser directement la fraction vx+w
(x−a)2 +b2
dans la décomposition. Pour trouver les valeurs
de v et w, il sut de substituer à x deux valeurs commodes et résoudre les deux équations
résultantes, ayant bien sur au préalable calculer les autres résidus. La valeur x = 0, si ce
n'est pas un pôle, permet d'obtenir directement w. Une autre valeur couramment utilisée
84 Ann. A. La décomposition d'une fraction rationnelle en éléments simples
est x = a.
Exemple A.6 (Décomposition directe en présence d'une paire de pôles complexes conju-
gués). Reprenons la même fraction rationnelle que l'exemple précédent :
10x2 − 94x + 246
Y (x) = (A.51)
[(x − 4)2 + 25]x
Le résidu du pôle x = 0 est évidemment le même. La décomposition est par conséquent :
10x2 − 94x + 246 vx + w 6
2
= 2
+ (A.52)
[(x − 4) + 25]x (x − 4) + 25 x
Pour x = 4 et x = 1, on a les deux équations suivantes :
30 4v + w 6
= + (A.53)
100 25 4
162 v+w
= +6 (A.54)
34 34
d'où v = 4 et w = −46.
Bibliographie
[1] J.C. Gille, P. Decaulne, and M. Pélegrin. Dynamique de la commande linéaire. Dunod,
9ème edition, 1991.
[2] K. J. Åström and T. Hägglund. Advanced PID Control. Instrument Society of America,
2006.
[3] F. Golnaraghi and B.C. Kuo. Automatic Control System. Wiley, 9ème edition, 2010.
85