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Exercices de révision de compléments d'électricité

1.

L'inductance mutuelle est de 3Ω.

a) Déterminez les schémas équivalents de Thévenin et de Norton de ce dipôle.


b) On branche une charge résisto-inductive de 7Ω présentant un facteur de puissance de 0,8
aux bornes de ce dipôle :
• Déterminez les puissances active et réactive consommées par la charge.
• Déterminez la puissance active fournie par la source.
c) On branche une charge résisto-inductive dont la réactance vaut 4,2Ω. Quelle valeur
faut-il donner à la partie résistive de la charge pour que l'impédance soit adaptée ?
• Déterminez les puissances active et réactive consommées par la charge.
• Déterminez la puissance active fournie par la source.

Réponses : a) Ethév=27,6V (phase -43°) ; Zi=11,9Ω (phase 9,6°) ; IN=2,32A (phase -53°)
b) Pcharge=12,6W ; Qcharge=9,47Var ; Psource=39W
c) Rcharge=13,2Ω ; Pcharge=15,4W ; Qcharge=4,88Var ; Psource=29,0W

Pour rappel :
• De même qu'une source de tension peut débiter un courant, une source de courant peut
présenter une différence de potentiel à ses bornes. (le plus simple est d'éviter les équations
de maille passant par la source de courant)
• Quand on annulle les sources pour rechercher une impédance de Thévenin-Norton, on court-
circuite les sources de tension (elle est remplacée par une tension nulle, donc un court-
circuit), mais on ouvre les sources de courant (remplacée par un courant nul, donc un
interrupteur ouvert.) En conséquence, on peut retirer complètement la branche contenant la
source de courant.

1
2.

V̄2
Déterminez la fonction de transfert et sa représentation de Bode.
V̄1
Justifiez physiquement les valeurs finales et initiales.

jω jω
( +1)
V̄2 30 j ω+10
4
333,3 150
Réponses : = =
V̄1 130 ( j ω)2 + 19500 j ω + 150.10 4 2
( j ω) jω
+ + 1
(107,4 )
2
107,4 . 0,716

Courbe de gain en bleu et courbe de phase en rouge :

2
V̄2 jω
Valeurs initiales : V2 tend vers 0 avec une phase de 90° avance par rapport à V1. ( → )

1
150
Valeurs finales : V2 se rapproche de V1*30/130 (en phase avec V1) et 20log(30/130)=-12,7dB

Pour rappel :
• Dans le cas de racines complexes, le diagramme asymptotique n'est pas toujours une
approximation valable. Il faut, dans ce cas, soit passer à une représentation approximative de
la résonance (Bande passante et valeur extrême identifiées), soit garder le diagramme
asymptotique si les racines le permettent (le justifer!) avec une cassure double au module
des racines complexes. (Ici, Q=0,716, compris entre 0,5 et 1, permet l'utilisation du
diagramme asymptotique).
• Pour de faibles fréquences, on tend vers un comportement en DC : La self se rapproche d'un
court-circuit (impédance de module tendant vers 0 et de phase 90°) et le condensateur se
rapproche d'un circuit ouvert (impédance de module tendant vers l'infini et de phase -90°)
• Pour les très hautes fréquences : La self se rapproche d'un interrupteur ouvert (impédance de
module tendant vers l'infini et de phase 90°) et le condensateur se rapproche d'un court-
circuit (impédance de module tendant vers 0 et de phase -90°)

3
3.

Avec : R1=3 Ω , R2=5Ω , L=2H et C=10mF .

a) Déterminez la réponse v 2 (t ) après fermeture de l'interrupteur (conditions initiales


nulles) en justifiant physiquement les valeurs initiale et finale.
b) Faites la représentation de v 2 (t)
c) Après 100ms, on ouvre de nouveau l'interrupteur. Dessinez le circuit équivalent dans le
domaine de Laplace après ouverture et l'évolution de v 2 (t) .
−10,5 t −2,99 t
Réponses : v 2 (t )=43,8 e − 12,5 e
Valeur initiale : A la fermeture de l'interrupteur, aucune charge n'est encore présente
sur le condensateur, la tension à ses bornes est donc nulles et il ne présente aucune
opposition au passage du courant comme un court-circuit. Dans la self, le courant n'a
pas encore eu le temps de s'établir, la branche contenant la self est donc comme un
interrupteur ouvert. Ainsi V2=50*R2/(R1+R2)=31,25V.
Valeur finale : V2 est la tension aux bornes de L, or en régime établi, il n'y a plus de
variation du courant dans le circuit. Ainsi, il ne peut y avoir de variation de courant
dans la self et la tension à ses bornes (proportionnelle à la variation du courant) est
également nulle. V2=0

v 2 ( t)
50

40

30

20
A m p lit u d e

10

-1 0

-2 0
0 0 .2 0 .4 0 .6 0 .8 1 1 .2 1 .4 1 .6 1 .8 2
T im e ( s e c )

En bleu : v2(t) ( en vert, le premier terme seul, en rouge le second terme seul)

4
Après ouverture, il reste uniquement la résistance R2 de 5Ω en parallèle avec un modèle de
l'inductance au choix :
• soit une impédance en Laplace sL=2s en parallèle avec une source de courant de valeur
i(0)/s (dirigée vers le bas)
• soit une impédance en Laplace sL en série avec une source de tension de valeur Li(0)
(dirigée vers le bas)
Dans les deux cas i(0) est le courant au début de l'évolution étudiée, càd à l'ouverture de
l'interrupteur.
On trouve ce courant i(0) en recherchant la valeur du courant dans l'inductance après 100ms dans le
circuit évoluant après fermeture de l'interrupteur. ( i( 0) = i ouverture (t =0 ) = i fermeture( t=0,1) )
V2 −2,99 t −10,45 t
I fermeture ( s)= → i fermeture =2,096 (e −e )
sL
Ainsi i(0) vaut 0,817A.
Et après ouverture, on a v2(t)=-4,0845 exp(-2,5t).

v 2 ( t) a p r è s o u v e r tu r e
1

-1
A m p lit u d e

-2

-3

-4

-5
0 0 .5 1 1 .5 2 2 .5
T im e ( s e c )

Pour rappel, ce sont les variations brutales de courant qui sont impossibles dans une bobine mais la
tension à ses bornes peut varier brutalement. C'est le cas, dans cet exercice.

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