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Pour comprendre d’où viennent les déformations (en soudure), je vais passer par l’intermédiaire de
l’illustration et l’explication des 2 types de cordon rencontré en soudure:
Cordon d’angle :
2) Légèreté. Au contraire d’un assemblage par boulon (boulon, rondelle et écrous ont une
masse non négligeable). La colle est une matière plastique (polymère de manière générale)
et donc sa masse volumique avoisine celle des polymères et en l’occurrence inférieur à
1500𝐾𝑔. 𝑚−3 .
3) Diminution de l’encombrement. En effet, on n’a pas besoin d’autres pièces pour faire
l’assemblage.
1 PRESTI Giuseppe
4) La colle a une bonne résistance au cisaillement. Il faut savoir que la résistance est un
inconvénient pour la colle en générale. La colle structurale va pouvoir supporter des
sollicitations relativement importantes. Cependant, la résistance la plus faible du collage
c’est le pelage.
Le pelage :
Le pelage est une sollicitation similaire au clivage ! Le clivage c’est le fait d’avoir par exemple une
pièce et une autre pièce au dessus colée et on va mettre un tournevis (ou autre chose) et on va
l’enfoncée et tirer en haut et bas !
Le pelage c’est donc la même chose que le clivage sauf qu’il y a une des 2 pièces qui est flexible
(exemple : une feuille déformable ou un papier collant). On peut donc tirer la pièce flexible et
lorsque l’on tire en l’air ça va se tirer.
Le cisaillement :
Supputons qu’on a une table et qu’on colle un papier collant dessus (il déborde de la table) ! On tire
le bout qui déborde de la table (parallèlement à la surface de la table) et ben on remarque que ça
résiste beaucoup plus fort que les autres sollicitations.
2 PRESTI Giuseppe
En résumé :
Le pelage est beaucoup moins important que le cisaillement car on va concentrer la contrainte sur
une ligne (une ligne point de vue surface c’est quasi nulle).
En effet:
𝐹
𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 = ! Puisque la surface est presque nulle et ben la contrainte est très grande.
𝑆
Tant dis que dans pour la sollicitation au cisaillement et ben la concentration de contrainte est
répartie au maximum ! En effet, si on tire parallèlement on est entrain de solliciter toute la surface.
Le collage est fait sur une distance 𝐿 et la largeur de la pièce c’est 𝑙. La surface coller est égale à :
𝑆 =𝑙∗𝐿
Plus que la surface augmente et plus que la contrainte sera élevée (résistance élevée).
Intuitivement on pourrait se dire qu’on devrait donc augmenter la surface pour augmenter la
résistance ! Imaginons qu’on double la longueur et qu’on maintient la largeur de sorte que la surface
S2 est égal au double de S1.
𝑆2 = 𝐿2 ∗ 𝑙 = 2𝐿 ∗ 𝑙 = 2𝑆1
Intuitivement on dirait que la résistance R2 à doublé «𝑅2 = 2𝑅1»! Mais l’intuition est fausse car la
surface à un moment donné atteint son maximum de résistance et donc plus qu’on augmente la
surface et plus que la résistance reste la même (on plafonne).
3 PRESTI Giuseppe
Par contre si on si on diminue la longueur et qu’on augmente la largeur de sorte qu’on aie la même
surface que S2. Dans ce cas, on constate que la résistance sera meilleur car on va augmenter la
surface les ou les concentrations contrainte sont les plus élevée (meilleur au bord je pense) et donc
ça va résister un peu mieux ! On a toujours des limites bien sûres !
5) L’étanchéité. En effet, La colle donne accès à des joints étanches (mauvais dans le cas du
boulonnage).
6) Collage de différent type de matériaux. Le soudage est beaucoup plus restreint. En effet, on
préférera le soudage homogène car on soude des matériaux de même nature et donc
l’élévation de la température aura les même conséquences sur le matériau (on soude quand
même des matériaux différent mais ils doivent quand même se ressembler) ! ce serait
inconcevable de souder du bois avec du métal alors que pour le collage on peut).
7) Flexibilité. Il faut savoir qu’avec un avion on peut passer d’une température de 50°C (désert)
à -50°C (dans le ciel) !
Hors :
Lorsque la pièce se dilate il n’y a aucuns soucis pour la colle. En effet, la colle va également se
dilater et donc elle ne va pas se rompre (la colle est régie par la même loi ➔ Par contre,
coefficient de dilatation n’est pas le même).
4 PRESTI Giuseppe
11) On peut coller des choses très fines. Au contraire du soudage car si on veut par exemple
souder une tôle de 1 mm et ben le soudage va trouer la tôle. Alors que pour le collage ça
peut être très fin (électronique etc).
12) La contrainte est plus homogénéisé, uniforme. En effet, la contrainte dans le cas du soudage
est concentrée au point de soudure alors qu’en collage c’est sur toute la surface. On aura
donc moins de concentration de contrainte en collage qu’en soudage par point (idem pour le
rivetage, boulonnage).
1) Résistance mécanique. En effet, par rapport aux autres discipline la résistance mécanique
est moindre (soudage, boulonnage). La colle époxy est la colle la plus utilisé pour avoir une
résistance mécanique la plus élevée (on peut arrivée jusque 45 MPA). L’acier S235 a une
résistance de 205 000 MPA et donc on comprend que la résistance mécanique des colles est
beaucoup plus faible.
1) on aura d’abord l’adhésif qui va casser ! La rupture sera donc cohésive. C’est donc la
cohésion du matériau adhésif qui a lâché.
2) rupture à l’interface colle substrat (interface entre la colle et la pièce). C’est une rupture
adhésive (l’adhésion à lâché).
3) rupture cohésive dans le substrat (cohésion du substrat qui lâche).
4) rupture mixte.
Résumé :
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3) la température. En effet les adhésif (même chose que la colle et donc ce sont des polymères)
ne résistent pas à des températures élevées et donc on ne peut pas se trouver dans un
domaine ou la température est supérieur à 400 degrés (au contraire du cordon de soudure).
4) Le temps d’attente. En effet, plusieurs colles prennent des heures (voir des jours) pour que
la résistance augmente et arrive à son maximum.
5) Indémontable : Au contraire, du boulonnage etc…
6) On ne maitrise pas trop « comment ça colle»
7) Un bon collage nécessite une bonne préparation des surfaces, des surfaces planes,
propres…
8) La durabilité des collages est limitée : elle varie de 5 à 40 ans, selon les types d’adhésifs, les
contraintes et l’environnement.
9) Collage sensible à humidité et risque de corrosion si la préparation des surfaces n’est pas
parfaites.
10) La mise en œuvre demande une formation, adaptation et connaissance de la technique de
l’ingénieur : une conception adaptée de la part des bureaux d’étude , du soin de la part
des ouvriers, un contrôle de la part de la maitrise.
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C’est le fait d’assemblé deux matériaux à l’aide d’un 3ème matériau ! Ce 3ème matériau est en générale
d’origine polymère. Ce matériau est capable d’unir ensemble des substances au moyen d’une
adhésion de surface et d’une force intérieur (définition norme DIN).
7 PRESTI Giuseppe
Phénomènes qui entrainent le collage :
La colle permet d’établir des forces entres les 2 pièces et ç’est ça qui permet que ça tienne.
Il y a plusieurs théories qui permettent d’expliquer cette résistance entre les 2 pièces :
1) La mécanique : En effet, il faut savoir que la pièce à un état de surface, des aspérités, la
rugosité ! Lorsque l’on met une autre pièce (qui elle aussi possède des aspérités) et on va
mettre la colle et cela va faire des points d’encrages ! Cela va donc encrer les deux pièces
ensemble et c’est ça qui donne la résistance mécanique.
2) La chimie : la résistance est le résultat des liaisons chimiques qui vont s’établir (réaction
chimique). La nature de ces liaisons chimique est ionique, covalente, métallique et Vander
Wels ! la liaison qui prédomine est la liaison ionique. Ensuite c’est les liaisons covalentes, puis
les liaisons métalliques et en dernier les liaisons Vander Wels (Vander Wels c’est ce qu’on
appelle les liaisons de dispersion ou induction au niveau des liaisons entre les di pôle). Tout
ça dépend de la nature du polymère et de la nature de la pièce (nature des molécules) mais
c’est très complexe. Il faut savoir que plus que l’on a des molécules polaire (Exemple : 𝐻2 𝑂
car on a deux hydrogènes «positif donc 2 fois positif» et un oxygène « 2 fois négatif»).
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Comment arrive t’on à établir les liaisons (mécanique, ionique etc…) ? :
On a donc une pièce avec des aspérités et tout ça et il faut que la colle s’introduise dans les aspérités.
Pour que la colle puisse venir en contact avec un autre matériau (colle rentre dans les aspérités et les
petits trous) , la colle doit avoir une bonne mouillabilité (liquide qui va aller sur la surface grâce à la
capillarité). En effet, le liquide doit être mouillant !
1) Imaginons qu’on a une goute d’eau posé sur un métal (cuillère en inox) .on remarque
que la goute d’eau va rester et prendre la forme comme ci-dessous ! On remarque
qu’il n’y a pas de cohésion entre le métal et la goute ! En effet, les molécules d’eau
veulent rester ensemble et donc en cohésion (cohésion de la matière) et d’autre
force tire pour la goute s’étale.
𝑬= 𝑺∗𝜸
Nous ce qu’on veut c’est une bonne adhésion et donc il faut absolument une bonne
mouillabilité.
Relation de Young :
Sur le schéma ci-dessous on a une goute liquide posé sur un solide. On a 𝛾𝑠 qui est la tension
superficielle du solide (grandeur vectorielle) et on a également 𝛾𝑠𝐿 qui est la tension
superficielle de l’interface entre solide et liquide. A la tangente on a 𝛾𝐿 qui est la tension
superficielle du liquide.
A l’équilibre on a :
∑𝜸 = 𝟎
𝜸𝒔 + 𝜸𝑳 + 𝜸𝒔𝑳 = 𝟎
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La surface doit être bien préparée, traitée. Le traitement peut se faire
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