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Prof . D’Assaro
Cours de MECANIQUE
Enseignant / D’Assaro
Niveau 6ème Technicien en usinage
Année 2004/2005
PRINCIPE DE LA STATISTIQUE
2 RHÉOLOGIE
Exemple : la force qui agit sur un câble auquel est attachée une masse.
Le matériau étiré retrouve sa longueur initiale si la force ne dépasse pas sa limite
élastique.
À des tensions plus importantes, le matériau ne retrouve pas son état initial. Des
forces encore plus intenses provoquent la rupture du matériau.
Exemple :Lorsque l’on tord une barre une partie de celle-ci est étirée et sujette à une
force de tension, alors que l’autre partie est comprimée.
Exemple :Le desserrement des écrous, l’affaissement des câbles de grande longueur
et la déformation des composants des machines et des moteurs sont des exemples
notables du fluage. Dans bien des cas, la déformation lente cesse parce que la force
provoquant le fluage disparaît avec la déformation. Le fluage qui se poursuit
longuement dans le temps conduit à la rupture du matériau.
Remarques :
Même lorsque la contrainte maximale ne dépasse jamais la limite élastique, une
rupture du matériau peut intervenir, et ce, après un temps relativement court.
Avec certains métaux, les alliages de titane par exemple, on peut annuler l’effet de
fatigue en maintenant la force cyclique au-dessous d’un certain niveau.
Aucune déformation due à la fatigue n’est apparente, mais de petites fissures
localisées se développent et se propagent à l’intérieur du matériau jusqu’à ce que la
section saine du matériau ne puisse plus supporter la contrainte maximale de la force
cyclique.
1 LA FLEXION SIMPLE
Il y a une flexion simple quand la pièce est de forme prismatique c’est-à-dire ne
présente aucune variation brusque de section, la matière constituante est homogène
et travaille aussi bien à la traction qu’à la compression.
Si la pièce est horizontal, les forces sollicitantes sont verticales et agissent dans le
plan passant par le centre de gravité des sections transversales.
Dans le cas courant d’une poutre horizontale et reposant librement sur deux appuis, il
se produit des efforts de traction dans la partie inférieure de la poutre et des efforts
de compression dans la partie supérieure.
Il y a une tranche de fibre qui ne reçoit aucun effort, c’est elle qui passe par le
centre de gravité de la section et qui est appelée FIBRE NEUTRE.
La force qui tend à faire glisse deux tronçons voisins d’une poutre s’appelle l’effort
tranchant au droit de la section considérée.
L’effort tranchant en une section quelconque est égale à la résultante de toutes les
forces agissent d’un même côté de cette section.
= Mf
Ixx
V
= tension de contrainte ( en N / cm²)
Les fatigues produites en différents points d’une même section sont proportionnelles à
leur distance à la fibre neutre.
Remarques
1) Le moment fléchissant ( Mf) passe toujours par un max au droit d’une charge
localisées.
Il en est de même là où l’effort tranchant est égal à O.
positif
négatif
EXERCICES 1
1. Une barre de section circulaire est encastrée à une extrémité B. La portée est
de 1,2 m ; elle est en acier RP = 100 N/mm². On applique à l’autre extrémité A,
une charge verticale de 700 N. Calculer :
a) son diamètre D ;
b) la contrainte normale maximale dans une section située à 0,5 m de
l’extrémité A.
700 N
A T B
P1 P2
A B
EXERCICES 3
Calculez :
A) Les réactions des appuis A et B ?
B) Les dimensions de la poutrelle sachant qu’elle est réalisée en acier à 410
N /mm² ?
4800N
section AA
A B