Vous êtes sur la page 1sur 11

Initiation à la résistance des matériaux

Prof . D’Assaro

Initiation à la résistance des matériaux

Cours de MECANIQUE
Enseignant / D’Assaro
Niveau 6ème Technicien en usinage
Année 2004/2005

1 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro

PRINCIPE DE LA STATISTIQUE

1. Deux forces, F1 et F2 valent respectueusement 5O N et 4O N (Ech. 10


mn = 10 N) sont appliquées en un même point. Leur droite d’action font
entre elles un .
Déterminer par le calcul prix graphiquement, l’intensité de leur résultante, pour les valeurs suivantes de
l’angle : 0° ; 30° ; 45° ; 60° ; 90° ; 120° ; 180° .

2 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro

INITIATION A LA RESISTANCE DES MATERIAUX

1 PROPRIÉTÉS MACROSCOPIQUES DES MATÉRIAUX

La connaissance des propriétés — optiques, électriques, chimiques, mécaniques —


des divers matériaux permet aux ingénieurs de choisir le matériau le plus adapté pour
une utilisation précise.
Aujourd’hui, on interprète les propriétés macroscopiques en termes de structure et de
liaisons chimiques.

2 RHÉOLOGIE

La rhéologie, science qui étudie le comportement mécanique des matériaux


(déformation) sous l’effet d’une contrainte, est née pour répondre aux besoins de la
technologie moderne.

Lorsque l’on applique une contrainte indépendante du temps, on étudie le


comportement du matériau à un instant donné.

Les contraintes sont alors de différentes natures : tension, compression,


torsion, flexion et cisaillement.
Les matériaux peuvent alors avoir un comportement élastique (le matériau reprend
instantanément sa forme initiale lorsque la force n’est plus appliquée : comportement
réversible), plastique (déformation résiduelle permanente lorsque la contrainte n’est
plus exercée), viscoélastique (le corps reprend partiellement sa forme initiale avec un
retard après déchargement).

3 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro

3 ESSAIS DES MATÉRIAUX

A)La tension est une force qui a tendance à étirer le matériau.

Exemple : la force qui agit sur un câble auquel est attachée une masse.
Le matériau étiré retrouve sa longueur initiale si la force ne dépasse pas sa limite
élastique.
À des tensions plus importantes, le matériau ne retrouve pas son état initial. Des
forces encore plus intenses provoquent la rupture du matériau.

B)La compression est une force de pression qui tend à diminuer le


volume du matériau. Lorsqu’un matériau est soumis à des forces de flexion, de torsion
ou de cisaillement, des forces de tension et de compression interviennent également.

Exemple :Lorsque l’on tord une barre une partie de celle-ci est étirée et sujette à une
force de tension, alors que l’autre partie est comprimée.

C) Le fluage est une déformation lente, progressive et permanente qui


résulte d’une force constante appliquée à un matériau qui résulte de l’étude du
comportement des matériaux en fonction du temps par des essais dit « de fluage ».
Les matériaux soumis à de hautes températures sont particulièrement sensibles à
cette déformation.

Exemple :Le desserrement des écrous, l’affaissement des câbles de grande longueur
et la déformation des composants des machines et des moteurs sont des exemples
notables du fluage. Dans bien des cas, la déformation lente cesse parce que la force
provoquant le fluage disparaît avec la déformation. Le fluage qui se poursuit
longuement dans le temps conduit à la rupture du matériau.

D)La fatigue est un affaiblissement progressif qui se manifeste lorsqu’un


élément mécanique est soumis à une contrainte répétée ou cyclique

Exemple : des vibrations

Remarques :
Même lorsque la contrainte maximale ne dépasse jamais la limite élastique, une
rupture du matériau peut intervenir, et ce, après un temps relativement court.
Avec certains métaux, les alliages de titane par exemple, on peut annuler l’effet de
fatigue en maintenant la force cyclique au-dessous d’un certain niveau.
Aucune déformation due à la fatigue n’est apparente, mais de petites fissures
localisées se développent et se propagent à l’intérieur du matériau jusqu’à ce que la
section saine du matériau ne puisse plus supporter la contrainte maximale de la force
cyclique.

4 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro

La connaissance des contraintes de tension, des limites


élastiques et de la résistance des matériaux au fluage et à la
fatigue sont d’une importance capitale dans l’industrie.
Dans le cadre de ce cours nous étudierons les contraintes de :

La flexion ,la torsion,le flambage et le cisaillement.

5 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro

1 LA FLEXION SIMPLE
Il y a une flexion simple quand la pièce est de forme prismatique c’est-à-dire ne
présente aucune variation brusque de section, la matière constituante est homogène
et travaille aussi bien à la traction qu’à la compression.

Si la pièce est horizontal, les forces sollicitantes sont verticales et agissent dans le
plan passant par le centre de gravité des sections transversales.

Ces forces ont tendances à faire varier la couleur initiale de la pièce.


Deux sections voisines d’une pièce fléchée ont tendance à tourner autour d’un axe
passant par le centre de gravité.

Dans le cas courant d’une poutre horizontale et reposant librement sur deux appuis, il
se produit des efforts de traction dans la partie inférieure de la poutre et des efforts
de compression dans la partie supérieure.

Il y a une tranche de fibre qui ne reçoit aucun effort, c’est elle qui passe par le
centre de gravité de la section et qui est appelée FIBRE NEUTRE.

La formule fondamentale de flexion est

Mf max : moment fléchissant en N /cm Rp > ou = Mf max


Ixx
V

Rp : charge pratique à la traction du matériau exprimé en ( N / cm² )

I : moment d’inertie de la section par rapport à l’axe « xx » passant par le centre de


gravité de la section et perpendiculaire au plan des forces sollicitantes (en cm4)

V : distance de la fibre neutre à la fibre la plus éloignée . (en cm)

I / V : module de flexion exprimé en cm3

Définition du moment fléchissant


Le moment fléchissant en une section quelconque est égale à la somme des
moments de toutes les forces qui se trouvent d’un même côté de cette section.

6 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro

A. Effort tranchant en un point d’une poutre

La force qui tend à faire glisse deux tronçons voisins d’une poutre s’appelle l’effort
tranchant au droit de la section considérée.

L’effort tranchant en une section quelconque est égale à la résultante de toutes les
forces agissent d’un même côté de cette section.

Il se représente par la lettre T (effort de cisaillement).

B. Contraintes d’extension et de compression

La contrainte d’extension et de compression en un point d’une section droite est


donné par la relation.

 = Mf
Ixx
V
 = tension de contrainte ( en N / cm²)
Les fatigues produites en différents points d’une même section sont proportionnelles à
leur distance à la fibre neutre.

Dans ce cas la distance maximum sont représentées par la lettre V.

7 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro

Remarques
1) Le moment fléchissant ( Mf) passe toujours par un max au droit d’une charge
localisées.
Il en est de même là où l’effort tranchant est égal à O.

2) Il est généralement convenu de donner un signe au moment fléchissant.

a) Dans un moment fléchissant positif ; la pièce présente sa concavité vers le haut sa


fibre supérieur se comprime et les fibres inférieures sont tendues.
b) Au contraire si la concavité se présente vers le bas, il y à un moment fléchissant
négatif ; les fibres supérieures sont tendues tandis que les fibres inférieures sont
comprimées.

positif

négatif

8 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro

EXERCICES : FLEXION ( CONTRAINTE D’EXTENSION ET DE COMPRESSION)

EXERCICES 1
1. Une barre de section circulaire est encastrée à une extrémité B. La portée est
de 1,2 m ; elle est en acier RP = 100 N/mm². On applique à l’autre extrémité A,
une charge verticale de 700 N. Calculer :

a) son diamètre D ;
b) la contrainte normale maximale dans une section située à 0,5 m de
l’extrémité A.
700 N

A T B

9 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro
EXERCICES 2

2. Une poutre à section rectangulaire (b : 12 cm H = 4 cm) est posée à plats sur


deux appuis de niveau, elle supporte deux charges B1 = B2 = 2000 N appliqué
à 1 cm de chacun des appuis. Quelle est la contrainte maximale ?

P1 P2

A B

10 6ème Technicien d’usinage


Initiation à la résistance des matériaux
Prof . D’Assaro

EXERCICES 3

3. Une poutre à section en i repose sur deux appuis de niveau A et B distant de 6m


Elle supporte une charge de 4800 N appliquée en 1 point E à 2m de l’appui A .

Calculez :
A) Les réactions des appuis A et B ?
B) Les dimensions de la poutrelle sachant qu’elle est réalisée en acier à 410
N /mm² ?
4800N

section AA

A B

11 6ème Technicien d’usinage

Vous aimerez peut-être aussi