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Sciences des matériaux – Ch3 : La limite d’élasticité, la résistance à la traction, la dureté et la ductilité

SCIENCES DES MATERIAUX


Chapitre 3 : La limite d’élasticité, la résistance à la
traction, la dureté et la ductilité

Elaboré et présenté par : Mr Mohammed BOUAICHA

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I. INTRODUCTION :
Tous les solides ont une limite d'élasticité, au delà de laquelle il se passe
quelque chose. Un solide totalement fragile se rompt, soit de façon brusque
(comme le verre), soit de façon progressive (comme le ciment ou le béton).
La plupart des matériaux réagissent autrement : ils subissent une
déformation plastique.
Pour étudier ce phénomène, nous allons étirer des éprouvettes
soigneusement usinées au cours d'essais de traction, ou les écraser lors
d'essais de compression, et enregistrer la contrainte nécessaire pour
obtenir une déformation donnée.
II. COMPORTEMENTS LORS DE LA DEFORMATION :
1- Comportement élastique linéaire parfait :
La figure suivante représente la courbe contrainte/déformation d'un
matériau au comportement élastique linéaire parfait. C'est le
comportement défini par la loi de Hooke. Tous les solides le suivent aux
petites déformations, inférieures à 0,001, soit 0,1%.

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La pente de la courbe contrainte/déformation, identique en traction et en


compression, est bien sûr E, le module de Young.
La surface hachurée est la densité d'énergie élastique (ou l'énergie élastique
emmagasinée dans une unité de volume).
On peut récupérer cette énergie en relâchant les contraintes.

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2- Comportement élastique non linéaire :


La figure suivante montre un cas de solide au comportement élastique
non linéaire. Les caoutchoucs ont ce type de courbe
contrainte/déformation, qui atteint des déformations gigantesques (de
l'ordre de 5).
Le matériau est toujours élastique : en relâchant la contrainte, on décrit
la même courbe que lorsque la contrainte croissait, et toute l'énergie
stockée pendant la mise en charge est récupérée à la décharge.

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3- Comportement anélastique :
Enfin, la figure suivante présente une troisième forme de comportement
anélastique à laquelle obéissent certains matériaux.
La courbe de charge ne suit pas exactement la courbe de décharge, et de
l'énergie est dissipée au cours d'un cycle de contrainte.

Parfois c'est un effet


bénéfique : pour amortir
des vibrations ou du bruit
par exemple; les
polymères ou les métaux
mous (comme le plomb)
sont des matériaux à haut
pouvoir amortissant
(perte anélastique
importante), adaptés à
ces usages.

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III. COMPORTEMENT NON-ELASTIQUE (PLASTIQUE) :


Presque tous les matériaux déformés au-delà de 0,001 (0,1 %) subissent
un phénomène irréversible : la plupart d'entre eux gardent une déformation
plastique qui change leur forme de façon permanente.

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Si on cesse d'exercer un effort, l’éprouvette va rester en permanence plus


longue qu'au début de l’essai : elle a subi une déformation plastique.

Quand on continue à tirer, l’éprouvette s'allonge de plus en plus, tout en


rétrécissant parce que la déformation plastique se fait à volume constant.
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Lorsque nous appliquons une contrainte de compression, la courbe


Force/déplacement est symétrique de celle obtenue en traction tant que la
déformation reste faible, puis elle devient différente aux grandes
déformations.

En effet, la longueur de
l'éprouvette qu'on écrase
diminue, et sa section
augmente pour garder un
volume constant, donc la
charge nécessaire à la
poursuite de la compression
augmente.

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IV. COURBES CONTRAINTE/DEFORMATION RATIONNELLES :


1- Courbe Contrainte rationnelle/Déformation :
On représente le rapport de la force F sur la section instantanée (S) (C’est
la contrainte vraie ou rationnelle σ) de l'éprouvette à un allongement ou
un écrasement donné.

Les deux
courbes
(traction et
compression)
ne sont toujours
pas
superposables.

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2- Courbe Contrainte/Déformation rationnelles :


On représente la contrainte vraie σ (ou rationnelle) de l'éprouvette en
fonction de la déformation vraie ε (ou rationnelle).

Avec :

Les deux
courbes se
superposent
exactement.

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Nous pouvons facilement calculer la déformation rationnelle ε :

Mais comment calculer σ ?


Au cours de la déformation plastique, la conservation de volume
permet d’écrire :

Cette écriture est correcte à condition que la déformation plastique soit


beaucoup plus importante que la déformation élastique (c'est le cas le
plus souvent, mais il convient de le rappeler car la déformation élastique se
fait sans variation de volume uniquement si le coefficient de Poisson
vaut 0.5.
On obtient finalement :

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V. L’ENERGIE DE DEFORMATION PLASTIQUE :


Le laminage, le forgeage, l'étirage et le tréfilage des métaux, ainsi la
compression des polymères consomment de l'énergie.
Le travail fourni à un matériau pour modifier sa forme de façon définitive
est appelé : Energie de déformation plastique.

Sa valeur par unité de volume est la


surface de la région hachurée.

L'énergie de déformation plastique a de


l’importance lors de la mise en forme dés
métaux et des polymères parce qu'elle
fixe la force que les rouleaux, les
presses ou le dispositif de moulage
doivent exercer sur le matériau.

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VI. L’ESSAI DE TRACTION :


On détermine habituellement le comportement plastique d'un matériau par
un essai de traction.
Dans les centres d'essais, les dispositifs de traction sont normalisés.
Ils mesurent la courbe force/déplacement (F/u) du matériau, qu'on
convertit en une courbe contrainte nominale/déformation nominale (ou
courbe conventionnelle σn/εn) où :

Puisque S0 et l0 sont des constantes, cette courbe σn/εn est homothétique


de la courbe force/déplacement. Elle permet d’étudier les propriétés du
matériau sans effet de taille de l'éprouvette.
L'avantage d'utiliser la contrainte nominale au lieu de la contrainte vraie
est qu'on voit immédiatement l'apparition de la striction sur une courbe
σn/εn.
Les grandeurs caractéristiques d'un essai de traction sont :
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VII. VALEURS NUMERIQUES DE CES GRANDEURS :


Le tableau et le diagramme suivants rassemblent des valeurs numériques
de ces grandeurs caractéristiques de l’essai de traction.

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La plupart des céramiques ont une limite d'élasticité très élevée.


Pendant les essais de traction à température ambiante, quasiment toutes
les céramiques se brisent avant d'atteindre la limite d'élasticité. Cela est
dû à leur très faible résistance à la fissuration.
Pour cette raison, on ne peut pas mesurer la limite d'élasticité d'une
céramique par un essai de traction. À la place, il faut un essai qui empêche
la fissuration d'une manière ou d'une autre : par exemple un essai de
compression. Le meilleur et le plus simple est l'essai de dureté : les
valeurs numériques précédentes proviennent de tels essais.
Les métaux purs sont particulièrement mous et leur ductilité est élevée ;
(on peut les travailler à la forme qu'on veut leur donner).
De plus, ils durcissent par écrouissage. Cela signifie que, la pièce terminée, le
métal est plus dur qu'au départ. De plus, on peut augmenter encore la
dureté des métaux en les alliant.
Les polymères ont en général une limite d'élasticité plus faible que les
métaux.
Cependant, on peut les durcir en élaborant des composites à matrice
polymère : le PRFV a une dureté qui n'est que légèrement plus faible que
celle de l'aluminium, et le PRFC est largement plus résistant.

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VIII. L’ESSAI DE DURETE :


Il consiste à exercer un effort par l'intermédiaire d'un poinçon en diamant
ou d'une bille en acier renforcé sur la surface du matériau à étudier. Plus
le pénétrateur (nom donné au poinçon) s'enfonce dans le matériau, plus ce
dernier est mou, et plus sa limite d'élasticité est basse.
La dureté vraie H est définie par le rapport de la force F à la surface
projetée de l'empreinte S.

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La dureté Vickers, La Hv, a malheureusement été définie comme le rapport


de F à la surface totale de l'empreinte. Il existe des abaques pour relier H
à Hv.
La limite d'élasticité se déduit de la relation :

L'essai de dureté est également un moyen simple et peu coûteux


d'effectuer un contrôle non destructif de σe. Il n'est pas nécessaire
d'engager les dépenses d'usinage d'éprouvettes de traction.
En plus le pénétrateur est si petit qu'il n'endommage presque pas le
matériau. On peut ainsi l'utiliser pour des contrôles de routine sur des
matériaux ou des pièces finies dont on veut vérifier les spécifications de
σe sans les endommager.

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IX. RECAPITULATIONS DES RELATIONS UTILES :


 Contraintes et déformations :
 Contrainte nominale (ou conventionnelle) σn :

 Contrainte vraie (ou rationnelle) σ :

 Déformation nominale (ou conventionnelle) εn :

 Déformation vraie (ou rationnelle) ε :

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 Relations entre σn , σ, εn et ε :
Avec l'hypothèse du volume constant (vérifiée si ⱱ = 0,5 ou bien si la
déformation élastique est négligeable devant la déformation plastique) :

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 Limite des petites déformations :


Si εn est petit :

 L’énergie :
Pour une unité de volume, l’énergie nécessaire à la déformation d’un
matériau est donnée par l’aire sous la courbe
contrainte/Déformation :

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En élasticité linéaire, et seulement en élasticité linéaire, on aura :

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 Limite d’élasticité Re (ou σe) :


Au cours d'un essai de traction, lorsque la contrainte augmente,
l'éprouvette subit d'abord une déformation élastique, c'est-à-dire
réversible. Au-dessus d'une contrainte limite, qui est la limite
d'élasticité, une partie de la déformation est permanente.

 Limite d’élasticité conventionnelle :


Pour de nombreux matériaux, la limite d’élasticité Re est difficile à
situer sur la courbe contrainte/déformation, et il vaut mieux utiliser
alors la limite conventionnelle.
C’est la contrainte qui crée une déformation permanente égale à un
pourcentage prédéfini de la longueur initiale de l'éprouvette. On
utilise fréquemment R0,2 qui correspond à une déformation permanente de
0,2 %.

 Plastification ou écoulement :
Le passage de la déformation uniquement élastique à une déformation
plastique mesurable.

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 Ecrouissage (Consolidation) :
L’augmentation de contrainte nécessaire pour continuer à déformer
dans le domaine plastique. Chaque incrément de déformation durcit le
matériau; de là, une contrainte plus élevée est nécessaire pour
continuer à déformer.

 Résistance à la traction Rm :

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 Allongement à rupture, ou ductilité en traction AR :


L'allongement plastique (mesuré en réunissant les morceaux de
l'éprouvette bout à bout), exprimé comme un pourcentage de la
longueur initiale :

 Coefficient de striction Z :
La section minimale de l'éprouvette (dans la striction) exprimé comme
un pourcentage de la section initiale :

La déformation après rupture et la réduction de section à la rupture


servent à mesurer la ductilité, c'est-à-dire la capacité d'un matériau à
subir une grande déformation plastique avant de rompre.
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X. EXERCICES D’APPLICATION :
Exe 1 : Propriétés fonctionnelles et caractéristiques mécaniques
À quelle caractéristique mécanique quantifiable (symboles normalisés dans la
deuxième colonne) correspondent les propriétés fonctionnelles qualitatives de
la première colonne :

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Exe 2 : Propriétés mécaniques et courbe de traction

La figure ci-contre schématise les


courbes de traction de trois matériaux
A, B et C.

Indiquez lequel des trois possède :

1. le module de Young le plus élevé □ A □ B □ C

2. la limite d'élasticité la plus élevée □ A □ B □ C

3. la résistance à la traction la plus élevée □ A □ B □ C

4. la plus grande ductilité □ A □ B □ C

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Exe 3 : Evolution relative des propriétés mécaniques


En règle générale, lorsque la limite d’élasticité d’un métal ou d’un alliage
augmente à la suite d’un traitement,
1. Sa résistance à la traction □ A. augmente □ B. diminue

2. Son allongement à la rupture


ou sa ductilité □ A. augmente □ B. diminue

3. Sa résilience ou sa tenacité □ A. augmente □ B. diminue

4. Sa dureté □ A. augmente □ B. diminue

Exe 4 : Dépouillement d’une courbe de traction


Soit la courbe de traction ci-dessous, obtenue sur une éprouvette d’alliage
d’aluminium de longueur initiale Li = 22 mm et de section initiale
S0 = 3.7 mm2.

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1. Dépouiller cette courbe, puis effectuer la correction de son pied ?


2. Déterminer aussi précisément que possible les valeurs de Re, Rm et
A% de l’alliage d’aluminium testé ?

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3. A partir du graphe amplifié ci-dessous, déterminer la résistance à la limite


conventionnelle d’élasticité à 0.2 % d’allongement plastique Rp0.2 ?

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Exe 5 : Correction de rigidité


1. Sur la courbe de traction amplifiée de l'exercice précédent, à partir du
coefficient directeur de la montée élastique linéaire, estimer la valeur
apparente du module d'élasticité à la traction E. Commentez le résultat
obtenu.
2. Conformément au schéma de la figure ci-
contre, représenter le dispositif de traction
comme la mise en série de deux ressorts :
- l'un représentant la réponse élastique
de la machine de traction, de raideur
Km (N/mm) ;
- l'autre représentant la réponse
élastique de l'éprouvette, de raideur
K e.
Écrire l'expression analytique de
l'allongement total enregistré ∆u sous
une force de traction F en fonction des
raideurs précédentes.

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3. Calculer la valeur de Ke à partir des dimensions de la partie calibrée et du


module de Young réel de l'alliage (Li = 22 mm, S0 = 3.7 mm2, E =
70 000 MPa). Déduire l'estimation de la rigidité Km de la machine et du
montage utilisés, à appliquer comme correction pour des essais ultérieurs.

Exe 6 : Déformation élastique


Une tige de section S = 1 cm2, de longueur L = 10 m,
de masse négligeable, est soumise à une force de
traction F = 100 N (schéma ci-contre).
On suppose qu'elle est constituée d'un matériau à
comportement élastique linéaire isotrope caractérisé
par un module de Young E = 210 000 MPa et un
coefficient de Poisson ⱱ = 0,3.
1. Calculez la Valeur de la contrainte de traction σ
régnant dans la tige.
2. Calculer la valeur de l'allongement relatif εx, du matériau de la tige et celle
de l'allongement ∆L de la tige.
3. Calculer la valeur de l'allongement relatif transversal εy = εz du matériau
de la tige.
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