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TD d’optique géométrique - 2018

Série 3 : SMP2– SMC2-SMA2-SMI2

Exercice

Un système centré est constitué d’un cylindre en verre d’indice n = 1,5 limité
par deux surfaces sphériques de rayons de courbure ̅̅̅̅̅̅𝐒𝟏 𝐂𝟏 = R = - ̅̅̅̅̅̅
𝐒𝟐 𝐂𝟐 où R
est positif, l’axe du cylindre est l’axe principal du système. S1 et S2 sont distants
de 𝐞 = ̅̅̅̅̅̅
𝐒𝟏 𝐒𝟐 = 𝟒𝐑.

1- Déterminer les positions des foyers F 1, F' l, F2, F'2.


2- Calculer la position des foyers objet F et image F' du système centré
dioptrique. Préciser la nature des foyers F et F’ par rapport à ce système.
3- Calculer la distance focale image f ', en déduire la distance focale objet f.
Où se trouvent les points principaux H et H’ du système.

Problème

Partie A

Un système centré dioptrique est formé d’une demi-boule de centre C, de


rayon 𝐶𝑆
̅̅̅̅ = 𝑒 = 3 𝑐𝑚 et d’indice n = 1.5 (Figure 1).

1- Quels sont les systèmes optiques simples constituant le système centré ?


Ecrire les relations de conjugaison correspondant.
2- Chercher la position de leurs foyers, en déduire la nature de ces deux
systèmes en justifiant votre réponse.
3- Calculer la position des foyers principaux F et F’ du système centré.
4- Montrer que les relations de conjugaison de position et de grandissement
du système centré s’écrivent respectivement :

𝑛2 1 𝑛(𝑛−1) ̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′
̅̅̅̅̅
− ̅̅̅̅ = et 𝛾 = ̅̅̅̅
𝐶𝐴′ 𝐶𝐴 𝑒 𝑛𝐶𝐴

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5- Chercher la position des points principaux H et H’ du système centré, en
déduire ses distances focales objet f et image f’.
6- Calculer, par deux méthodes différentes, la vergence V du système centré
en déduire sa nature.
7- Calculer, par deux méthodes différentes, la position des points nodaux N et
N’ du système centré.
8- Retrouver la position du point principal image H’ par construction
géométrique.
9- Retrouver la position du point principal objet H par construction
géométrique et en utilisant la position du foyer objet F calculée en 3/
10- Chercher la position du centre optique O du système centré, sachant que
O est l’image de N à travers le 1er système optique simple et O représente
un objet dont l’image à travers le 2ème système optique est N’.
11- Faire un schéma équivalent du système centré en utilisant seulement les
points cardinaux (F, F’, H, H’). Construire l’image d’un objet AB situé en C,
retrouver la position de l’image par calcul et donner son grandissement
linéaire .

Partie B

On argente la face de sortie du système précédent pour obtenir un système


catadioptrique (Figure 2).

1°) Déterminer la position du centre  du miroir équivalent.


2°) Déterminer la position du sommet  du miroir équivalent.
3°) Calculer le rayon de courbure  du miroir équivalent en déduire sa nature
et sa distance focale f.
4°) Quel est l’intérêt d’utiliser le miroir équivalent à un système
catadioptrique ?

(1) (1)
n n

C S C S
O O

Figure 1 Figure 2

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Correction TD d’optique géométrique
Série 3 : SMP2– SMC2-SMA2-SMI2
Exercice :

1) Etude du dioptre (S1, C1) :


A 
DS1 
 A1
(1) (n)
Formule de conjugaison pour un dioptre sphérique, avec origine au sommet :
1 𝑛 1−𝑛
− =
̅̅̅̅̅
𝑆1 𝐴 ̅̅̅̅̅̅
𝑆1 𝐴1 ̅̅̅̅̅̅
𝑆1 𝐶1
 Position des foyers :
̅̅̅̅̅̅̅ 𝐧
Lorsque A est à l’infini A1  F’1  𝐒 ̅̅̅̅̅̅
𝟏 𝐅′𝟏 = 𝐧−𝟏 𝐒𝟏 𝐂𝟏
𝟏
̅̅̅̅̅̅
Lorsque A  F1, alors A1 est à l’infini  𝐒 𝟏 𝐅𝟏 =
̅̅̅̅̅̅
𝐒 𝟏 𝐂𝟏 𝟏−𝐧

 Etude du dioptre (S2, C2) :


A1 
DS 2 
 A'
(n) (1)

̅̅̅̅̅̅̅ 𝟏 𝐧
D’une façon similaire : 𝐒 𝟐 𝐅′𝟐 =
̅̅̅̅̅̅
𝐒 𝟐 𝐂𝟐 et ̅̅̅̅̅̅
𝐒 𝟐 𝐅𝟐 =
̅̅̅̅̅̅
𝐒 𝐂
𝟏−𝐧 𝐧−𝟏 𝟐 𝟐
A.N : n = 1,5 ; ̅̅̅̅̅̅
𝑆1 𝐶1 = 𝑅 ; ̅̅̅̅̅̅
𝑆2 𝐶2 = −𝑅

𝑆1 𝐹1 = −2𝑅 ; 𝑆
̅̅̅̅̅̅ 1 𝐹′1 = 3𝑅 ; 𝑆2 𝐹2 = −3𝑅 ; 𝑆2 𝐹′2 = 2𝑅
̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅

2) Positions des foyers principaux F, F’ du système centré :

Foyer objet F :
 A 
DS1 
 A1 
DS2 
 A'

A  F 
DS1 
 F2 
DS2 
 A'  

F et F2 sont conjugués à travers le 1er dioptre.

D’après la formule de Newton : ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅


𝐹1 𝐹 . 𝐹′ ̅̅̅̅̅ 𝑓1 𝑓′1
1 𝐹2 = 𝑓1 𝑓′1  𝐹1 𝐹 = ∆

Avec ∆= ̅̅̅̅̅̅̅
𝐹′1 𝐹2 est l’intervalle optique.

∆= ̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅
𝐹′1 𝐹2 = 𝐹′ ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅
1 𝑆1 + 𝑆1 𝑆2 + 𝑆2 𝐹2 = −𝑓′1 + 𝑒 + 𝑓2

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𝑓𝑓 ′
 ̅̅̅̅̅
𝐹1 𝐹 = ′ 1 1
−𝑓 +𝑒+𝑓
où 𝑓1 = ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅
𝑆1 𝐹1 ; 𝑓′1 = 𝑆 ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅
1 𝐹′1 ; 𝑓2 = 𝑆2 𝐹2 ; 𝑒 = 𝑆1 𝑆2
1 2

Foyer image F’ :

A   
DS1 
 F '1 
DS2 
 F '
F’1 et F’ sont conjugués à travers le 2ème dioptre, la formule de Newton donne :

̅̅̅̅̅̅̅ 𝑓2 𝑓′2 𝑓2 𝑓′2


𝐹2 𝐹′1 . ̅̅̅̅̅̅̅
𝐹′2 𝐹′ = 𝑓2 𝑓′2  ̅̅̅̅̅̅̅
𝐹′2 𝐹′ = − =
∆ 𝑓′1 − 𝑒 − 𝑓2

f1 = - 2R ; f’1 = 3R ; f2 = - 3R ; f’2 = 2R ; e = 4R

𝐹1 𝐹 = 3𝑅  F  C1  F2
̅̅̅̅̅

̅̅̅̅̅̅̅
𝐹′2 𝐹′ = −3𝑅  F′  C2  F′1 ̅̅̅̅̅̅̅
(𝑆2 𝐹′ = ̅̅̅̅̅̅̅
𝑆2 𝐹′2 + ̅̅̅̅̅̅̅
𝐹′2 𝐹 ′ = 2𝑅 − 3𝑅 = −𝑅)

 Nature des foyers :

S1 F = R ; Le foyer objet F se trouve dans l’espace objet virtuel ; F


F1 F = 3R ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
est donc virtuel.

𝑆2 𝐹′ = −𝑅 ; F′ est dans l’espace image virtuel ; F′ est donc virtuel.


̅̅̅̅̅̅

3) Détermination de la distance focale image f ′ :

𝑒 𝐶1 𝐶2
D’après la formule de Gullstrand : 𝐶 = 𝐶1 + 𝐶2 −
𝑛

1 𝑛
Avec : C = est la vergence du système centré ; 𝐶1 = est la vergence du
𝑓′ 𝑓′1
1
1er dioptre; 𝐶2 = est la vergence du 2ème dioptre, et 𝑒 = ̅̅̅̅̅̅̅̅ 1 𝑆2 est
̅̅̅̅̅̅
𝐻′1 𝐻2 = 𝑆
𝑓′2
l’épaisseur du système centré.

1 𝑛 1 𝑒 𝑛 1
 = + −
𝑓′ 𝑓′1 𝑓′2 𝑛 𝑓′1 𝑓′2

𝑓 ′ = 𝑛𝑓′
𝑓′1 𝑓′2 𝑓′1 𝑓′2 𝑓′1 𝑓′2 𝑓′1 𝑓′2
= =− =−
2 +𝑓′1 −𝑒 𝑛𝑓′2 +𝑓′1 −𝑒 +𝑓2 −𝑓′1 +𝑒 ∆

𝑓2 𝑛
(En effet : = −  𝑛𝑓′2 = −𝑓2 )
𝑓′2 1

̅̅̅̅̅̅ = 3𝑅 ; 𝑓 ′ > 0  𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟é 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡.


𝑓 ′ = 𝐻′𝐹′
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1 𝐹′1 + 𝐹′1 𝐻 = 𝑆1 𝐹′1 + 𝐹′𝐻 = 3𝑅 − 3𝑅 = 0 (𝑐𝑎𝑟𝐹 1 𝐹 ), donc H′  S1
̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅
𝑆1 𝐻′ = 𝑆 ̅̅̅̅̅̅̅′ ̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅′ ′ ′

𝑓 𝑛𝑒
Les milieux extrêmes sont identiques, donc =− = −1 𝑐𝑎𝑟 𝑛𝑒 = 𝑛𝑠 = 1
𝑓′ 𝑛𝑠

D’où : 𝑓 = ̅̅̅̅
𝐻𝐹 = −3𝑅

̅̅̅̅̅
𝑆2 𝐻 = ̅̅̅̅̅̅ 𝐹2 𝐻 = ̅̅̅̅̅̅
𝑆2 𝐹2 + ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅ = −3𝑅 + 3𝑅 = 0 (𝑐𝑎𝑟𝐹2 𝐹), donc H  S2
𝑆2 𝐹2 + 𝐹𝐻

Problème :

1- Les systèmes optiques simples constituant le système centré sont :


- Dioptre plan (air/verre) noté DP;
- Dioptre sphérique (verre/air) noté DS de sommet S, de centre C et de rayon
̅̅̅̅
𝐶𝑆 = 3 𝑐𝑚.

* Relations de conjugaison : A 


DP
A1 
DS
A'
(1) ( n) (1)

𝑛 1
Pour le DP : ̅̅̅̅̅̅
= ̅̅̅̅ (1)
𝐶𝐴1 𝐶𝐴
𝑛 1 𝑛−1
Pour le DS (origine au centre) : ̅̅̅̅̅
− ̅̅̅̅̅̅ = ̅̅̅̅
(2)
𝐶𝐴′ 𝐶𝐴1 𝐶𝑆

2- Foyers principaux :

- Les foyers du dioptre plan sont rejetés à l’infini, ce système est donc afocal.
- Les foyers F1 et F’1 du dioptre sphérique sont tels que :
1 𝑛−1 ̅̅̅̅
𝐶𝑆
* Si A1  F1  A’   ; et (2)  − = et ̅̅̅̅̅
𝐶𝐹1 =
̅̅̅̅̅
𝐶𝐹1 ̅̅̅̅
𝐶𝑆 1−𝑛
A.N. ̅̅̅̅̅
𝐶𝐹1 = −6 𝑐𝑚.
𝑛 𝑛−1 ̅̅̅̅
𝑛𝐶𝑆
* Si A1    A’  F’1 ; et (2)  = et ̅̅̅̅̅̅1 =
𝐶𝐹′
̅̅̅̅̅̅̅
𝐶𝐹′1 ̅̅̅̅
𝐶𝑆 𝑛−1
A.N. ̅̅̅̅̅̅
𝐶𝐹′1 = 9 𝑐𝑚.

𝑛𝑠
La vergence du dioptre sphérique est : 𝑉 = avec ns est l’indice du milieu de
𝑓′1
sortie du système (ns = nair = 1) et f’1 la distance focal image du DS :
1 1
̅̅̅̅̅̅1 = ̅̅̅̅
𝑓′1 = 𝑆𝐹′ ̅̅̅̅̅̅1 = −3 + 9 = 6 𝑐𝑚  𝑉 =
𝑆𝐶 + 𝐶𝐹′ = ≃ 16,6   0
𝑓′1 6.10−2
Donc le dioptre sphérique est convergent.
Remarque : Le centre C du DS se trouve dans le milieu le plus réfringent d’indice
n, d’où ce DS est bien convergent.

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3- Foyers principaux F et F’ du système centré :

* A 
DP
A1 
DS
A'

F 
DP
F1 
DS

(1) ( n) (1)

F et F1 sont donc conjugués par le DP. Dans les conditions de Gauss, la relation de
conjugaison du DP s’écrit :
1 𝑛 ̅̅̅̅̅
𝐶𝐹1
̅̅̅̅
𝐶𝐹
= ̅̅̅̅̅
𝐶𝐹1
 ̅̅̅̅
𝐶𝐹 =
𝑛
; A.N. ̅̅̅̅
𝐶𝐹 = −4 𝑐𝑚

* A 
DP
A1 
DS
A'

 
DP
 
DS
F '  F '1
(1) ( n) (1)
̅̅̅̅
;
𝑛𝐶𝑆
 ̅̅̅̅̅
𝐶𝐹′ = ̅̅̅̅̅̅
𝐶𝐹′1 = 𝑛−1 A.N. ̅̅̅̅̅
𝐶𝐹′ = 9 𝑐𝑚.

4- Relations de conjugaison du système centré :

𝑛 1
̅̅̅̅̅̅
= ̅̅̅̅
(1)
𝐶𝐴1 𝐶𝐴
𝑛 1 𝑛−1 𝑛 1
̅̅̅̅̅
− ̅̅̅̅̅̅
= ̅̅̅̅
(2) En multipliant (2) par n et en remplaçant
̅̅̅̅̅̅
par
̅̅̅̅
𝐶𝐴′ 𝐶𝐴1 𝐶𝑆 𝐶𝐴1 𝐶𝐴
𝑛2 1 𝑛(𝑛−1)
on trouve : − ̅̅̅̅ = (3) : c’est la relation de conjugaison de position
̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′
𝐶𝐴 ̅̅̅̅
𝐶𝑆
du système centré.

- Grandissement linéaire du système centré :

̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′ ̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′ ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴1 𝐵1
𝛾= = × = 2 × 1
̅̅̅̅
𝐴𝐵 ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴1 𝐵1 ̅̅̅̅
𝐴𝐵

où 1 = 1 est le grandissement linéaire du DP, et 2 est le grandissement du


̅̅̅̅̅
𝑛𝑒 𝑆𝐴′
DS donné par 𝛾2 = (origine au sommet); avec ne et ns sont les indices de
𝑛𝑠 ̅̅̅̅
𝑆𝐴
réfraction des milieux d’entrée et de sortie du système centré respectivement.

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̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′ ̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′
Ou bien avec origine au centre C : 𝛾2 = ̅̅̅̅̅̅ =
𝐶𝐴1 ̅̅̅̅
𝑛𝐶𝐴
̅̅̅̅̅̅
Finalement : 𝛾 = 2 = 𝑛𝐶𝐴
𝐶𝐴′
̅̅̅̅̅ (4) : c’est la relation de conjugaison de
grandissement du système centré.

5- Points principaux :
H Systèmecen
 tré
H'  1

̅̅̅̅̅
𝐶𝐻′
(4)  𝛾 = 𝑛𝐶𝐻
̅̅̅̅
=1  𝐶𝐻
̅̅̅̅̅′ = 𝑛𝐶𝐻
̅̅̅̅
𝑛2 1 𝑛(𝑛−1) 𝑛2 1 𝑛(𝑛−1)
(3)  ̅̅̅̅̅
− ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅
 ̅̅̅̅
− ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅
𝐶𝐻′ 𝐶𝐻 𝐶𝑆 𝑛𝐶𝐻 𝐶𝐻 𝐶𝑆

̅̅̅̅
;
𝐶𝑆
̅̅̅̅ =
Soit 𝐶𝐻 A.N. 𝐶𝐻
̅̅̅̅ = 2 𝑐𝑚 𝑒𝑡 ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅ = 3 𝑐𝑚 = 𝐶𝑆
𝐶𝐻 ′ = 𝑛𝐶𝐻 ̅̅̅̅
𝑛
 𝐻′  𝑆

* Distances focales objet f et image f’ du système centré :

𝐻𝐹 = ̅̅̅̅
𝑓 = ̅̅̅̅ 𝐻𝐶 + ̅̅̅̅
𝐶𝐹 ; A.N. f = - 6 cm
𝑓′ = ̅̅̅̅̅̅
𝐻′𝐹′ = ̅̅̅̅̅ 𝐶𝐹′ ;
𝐻′𝐶 + ̅̅̅̅̅ A.N. f’ = 6 cm
𝑓 𝑛𝑒
Remarque: =− = −1  𝑓 ′ = −𝑓, ce qui est évident puisque les
𝑓′ 𝑛𝑠
milieux extrêmes sont identiques (𝑛𝑒 = 𝑛𝑠 = 1).

6- Vergence du système centré :

1ère méthode :

𝑛𝑠 1
* Par définition, la vergence d’un système centré est donnée par : 𝑉 = = ̅̅̅̅̅̅
𝑓′ 𝐻′𝐹′

A.N. V = 16,6 .

2ème méthode :

* On utilise la relation de Gullstrand. En effet ce système est l’association de deux


systèmes centrés :
𝑛
- le dioptre plan de vergence 𝑉1 = où 𝑓′(𝐷.𝑃.) = ∞ puisque le foyer image
𝑓′(𝐷.𝑃.)

du D.P. est à l’infini. D’où V1 = 0 ;

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1 1
- le dioptre sphérique de vergence 𝑉2 = = ̅̅̅̅̅̅ ≃ 16,6𝛿.
𝑓′1 𝑆𝐹′1

(H1  H’1  C pour le DP ; H2  H’2  S pour le DS)


𝑒
Relation de Gullstrand : 𝑉 = 𝑉1 + 𝑉2 − 𝑉1 𝑉2
𝑛

Où e est l’épaisseur optique : 𝑒 = ̅𝐶𝑆


̅̅̅ et n est l’indice du milieu intermédiaire.

A.N. V1 = 0 pour le DP ; V2 = 16,6  pour le DS  V = V2 = 16,6 .

V  0, donc le système centré est convergent.

7- Points nodaux N et N’: N Systèmecen


 tré
 N' G 1

1ère méthode :
𝑛𝑒
Formule de Lagrange-Helmoltz : 𝛾𝐺 = =1 (𝑛𝑒 = 𝑛𝑠 = 1)
𝑛𝑠

N et N’ sont tels que : G = 1  G =  =1

 N et N’ sont confondus avec H et H’ respectivement (N  H et N’  H’).

2ème méthode :

𝐻𝑁 = ̅̅̅̅̅̅
On sait que ̅̅̅̅̅ 𝐻′𝑁′ = 𝑓 + 𝑓 ′ ;
𝑓 𝑛𝑒
Or f’ = - f puisque les milieux extrêmes sont identiques ( =− = −1)
𝑓′ 𝑛𝑠

𝐻𝑁 = ̅̅̅̅̅̅
 ̅̅̅̅̅ 𝐻′𝑁′ = 0  N  H et N’  H’.

8- Position de H’ et F’ par construction (à l’échelle unité):


( P’)

F’1
S  H’ F’
F1 C

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9- Position de H par construction (CF
̅̅̅̅ = −4 cm d′ après question 3)

( P)

F1 F’1
F C S
H

10- Position du centre optique O du système centré :

N 
DP
O 
DS
N'
(1) (n) (1)

1 𝑛 𝐶𝑆 ̅̅̅̅
̅̅̅̅
= ̅̅̅̅  ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ = 𝑛. ̅̅̅̅
𝐶𝑂 = 𝑛. 𝐶𝑁 ̅̅̅̅
𝐶𝐻 = 𝑛. = 𝐶𝑆
𝐶𝑁 𝐶𝑂 𝑛

 𝑂≡𝑆

11- 𝑯𝑭 = −𝟔 𝒄𝒎 ; 𝒇′ = ̅̅̅̅̅̅
𝒇 = ̅̅̅̅ 𝑯′𝑭′ = 𝟔 𝒄𝒎

B’

B
F F’

A’  A H H’

L’image A’B’ est donc confondue avec l’objet AB (A’ A  C)

Vérification de la position de l’image :

La relation de conjugaison du système centré s’écrit :

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𝑛𝑠 𝑛𝑒 𝑛𝑠
̅̅̅̅̅̅̅
′ 𝐴′ − ̅̅̅̅
= = 𝑉 ; or 𝑛𝑠 = 𝑛𝑒 = 1 ;
𝐻 𝐻𝐴 𝑓′

1 1 1 𝑓 ′ .𝐻𝐴
̅̅̅̅
donc ̅̅̅̅̅̅̅
𝐻 ′ 𝐴′
− ̅̅̅̅
𝐻𝐴
=
𝑓′
 ̅̅̅̅̅̅
𝐻′𝐴′ = ̅̅̅̅
𝑓 ′ +𝐻𝐴

A.N. ̅̅̅̅
𝐻𝐴 = ̅̅̅̅
𝐻𝐶 + ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ = 0) ; ̅̅̅̅̅̅
𝐶𝐴 = −2 𝑐𝑚 (𝐶𝐴 𝐻 ′ 𝐴′ = −3 𝑐𝑚

 ̅̅̅̅̅
𝐻𝐴′ = ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅ = −2 𝑐𝑚 = ̅̅̅̅
𝐻′𝐴′ − 𝐻′𝐻 𝐻𝐴

Ce qui est conforme avec la construction.

* Grandissement linéaire :

Pour un système centré, le grandissement linéaire est définie par :

𝑛𝑒 ̅̅̅̅̅̅
𝐻′𝐴′ ̅̅̅̅̅̅
𝐻′𝐴′
𝛾= . =
̅̅̅̅
𝑛𝑠 𝐻𝐴 ̅̅̅̅
𝐻𝐴
−3 3
A.N. 𝛾 = = = 1,5
−2 2

L’image est donc virtuelle (se trouve avant la face de sortie du système centré),
droite et plus grande que l’objet.

Remarque : on peut aussi utiliser la relation du grandissement, en considérant


l’association du DP et du DS :
A 
DP
A1 
DS
A'

C 
DP
C 
DS
A'
(1) ( n) (1)

𝛾 = 𝛾1 × 𝛾2 = 𝛾2 (𝛾1 = 1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝐷𝑃)

Pour le DS, le grandissement linéaire avec Origine au sommet s’écrit:

𝑛 ̅̅̅̅̅
𝑆𝐴′
𝛾2 = × ̅̅̅̅
=𝑛 (𝑐𝑎𝑟 𝐴′ ≡ 𝐶), d’où  = n = 1,5
1 𝑆𝐶

Partie B

1°) Centre  du miroir équivalent :

Le centre  du miroir équivalent est l’image du centre C du miroir réel,

à travers le dioptre plan, dans le sens de la lumière réfléchie : C 


DP

( n) (1)

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La relation de conjugaison du dioptre plan pour le couple de points conjugués (C,
) s’écrit :

𝑛 1
= ̅̅̅̅ =  (̅̅̅̅
𝐶𝐶 = 0)  𝐶  = 0 et   C
̅̅̅̅
̅̅̅̅
𝐶𝐶 𝐶

En effet, un rayon incident passant par C se réfracte sur le dioptre plan et tombe
sur le miroir sphérique (MS). Le rayon réfracté est un rayon incident sur le MS
qui passe par le centre C du miroir, il se réfléchie donc sur lui-même et emprunte
le même trajet en sens inverse (retour inverse de la lumière). A travers le système
catadioptrique C a pour image C et donc c’est le centre du miroir équivalent.

(1)
n

C S
O

2°) Sommet  du miroir équivalent :

Le Sommet  du miroir équivalent est l’image du sommet S du miroir réel, à travers


le dioptre plan, dans le sens de la lumière réfléchie : S 
DP

( n) (1)

La relation de conjugaison du dioptre plan pour le couple de points conjugués (S,


) s’écrit :

𝑛 1 ̅̅̅̅
𝐶𝑆
𝐶 =
= ̅̅̅̅  ̅̅̅̅ ; 𝐶 = 2 𝑐𝑚.
A.N. ̅̅̅̅
̅̅̅̅
𝐶𝑆 𝐶 𝑛

3°) Le rayon de courbure du miroir équivalent est :  = ̅̅̅̅ 𝐶 = −2 𝑐𝑚  0


 = ̅̅̅̅

̅̅̅̅  0, Le miroir équivalent est donc concave et convergent de distance focale :




̅̅̅̅
𝑓= = −1 𝑐𝑚.
2

4°) Le système équivalent au système catadioptrique simplifie les constructions


géométriques de l’image d’un objet. En effet, la position de l’image ainsi que son
grandissement sont les mêmes pour le système catadioptrique que pour le miroir
équivalent (mais la nature des objets et des images n’est pas nécessairement la
même)

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