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Pré-BAC

Le meilleur coach pour


s’entraîner, réussir et
aller plus loin !

Cours et Exercices de
PHYSIQUE – CHIMIE
A

Séquence 2 :
 Lentilles sphériques minces ; Par :
 Electrostatique ;  Yann Norfé BEMBA D.
 Courant continu ; « L’expert »
 Electrolyse en solutions aqueuses ;  Le – Sage KIF.
 Générateurs électrochimiques ;
Professeurs certifiés des Lycées
 Analyse élémentaire.
Avant – propos.

AVANT – PROPOS

Ce document, destiné aux élèves de Premières scientifiques est spécialement conçu pour les préparer
aux évaluations en Sciences – Physiques, mais aussi pour leur donner un assez bon niveau en vue de
leur préparation à leur prochain Baccalauréat. Il présente un condensé plus ou moins détaillé de tout le
programme de Première en vigueur. Rédigé d’une manière simple, il évite tout formalisme ou
abstraction inutile et suit au plus près les commentaires officiels. Conformément à la nouvelle
évaluation en classe de Première, il permet à l’élève de bien assimiler les notions présentées dans
chaque chapitre, car on y trouve des définitions simples et claires appuyées par des exemples, des
énoncés des lois et théorèmes ainsi que des démonstrations détaillées dont les démarches sont
expliquées.
L’introduction des couleurs dans les figures et le texte les rend plus claires et plus suggestives, afin de
souligner l’importance des termes et expressions pour faciliter la compréhension et l’assimilation.
Certains chapitres sont appuyés par des « applications résolues » incorporées à la leçon ou à la fin de
celle – ci pour permettre une compréhension progressive du cours et une mise en œuvre des notions
introduites.

Compte tenu du jumelage des deux matières dans ce même document, rendant ainsi le programme très
long, nous avons jugé nécessaire de le subdiviser en plusieurs séquences comprenant chacune à la fois
quelques chapitres de physique et de chimie, afin de couvrir l’ensemble du programme. Chaque
chapitre est clos par une fiche d’évaluation « travaux dirigés » comprenant une série de questionnaires
de nature variable (Définitions des termes, questions à réponses constructives, questions à alternative
vrai ou faux, appariement, texte à trous…) dans la rubrique « l’essentiel du cours » ainsi qu’une
diversité d’exercices dans la rubrique « résolution d’un problème », dont l’ordre de difficulté va de la
couleur verte à la couleur rouge en passant par l’orange, le tout conçu pour préparer l’élève à aborder
l’épreuve de Sciences – physiques jusqu’au baccalauréat.

Nous espérons présenter ainsi un ouvrage clair et utile, propre à motiver les élèves de classes à
vocation essentiellement scientifique ou technique.
Nous serions reconnaissants à nos collègues utilisateurs de nous faire part de leurs remarques et nous
les en remercions d’avance.

Proposé par Yann Norfé BEMBA (L’expert) & Ing. Le – Sage KIF
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Table des matières

Table des matières


DOMAINE D’ETUDE : OPTIQUE GEOMETRIQUE

OG1 : COMPRENDRE LES PHENOMENES OPTIQUES ....................Erreur ! Signet non défini.

Chapitre I : REFLEXION DE LA LUMIERE .........................................Erreur ! Signet non défini.


I. Quelques définitions importantes. ..............................................................Erreur ! Signet non défini.
II. Mise en évidence de la réflexion de la lumière. ........................................Erreur ! Signet non défini.
II.1. Expérience. .............................................................................................Erreur ! Signet non défini.
II.2. Observation. ...........................................................................................Erreur ! Signet non défini.
II.3. Conclusion..............................................................................................Erreur ! Signet non défini.
III. Miroir plan. ..............................................................................................Erreur ! Signet non défini.
III.1. Réflexion sur un miroir. ........................................................................Erreur ! Signet non défini.
III.2. Lois de la réflexion. ..............................................................................Erreur ! Signet non défini.
III.3. Marche des rayons lumineux. ...............................................................Erreur ! Signet non défini.
III.4. Images des objets dans un miroir. .........................................................Erreur ! Signet non défini.
III.4.1. Image d’un objet réel. ....................................................................Erreur ! Signet non défini.
III.4.2. Objet virtuel. ..................................................................................Erreur ! Signet non défini.
III.5. Champ d’un miroir plan. .......................................................................Erreur ! Signet non défini.
III.5.1. Définition .......................................................................................Erreur ! Signet non défini.
III.5.2. Les facteurs influents du champ d’un miroir plan. ........................Erreur ! Signet non défini.
III.6. Déplacement d’un miroir plan. .............................................................Erreur ! Signet non défini.
III.6.1. Déplacement en translation. ...........................................................Erreur ! Signet non défini.
III.6.2. Déplacement en rotation. ...............................................................Erreur ! Signet non défini.
Exercices d’application. .................................................................................Erreur ! Signet non défini.
Travaux dirigés n° I .......................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Proposé par Yann Norfé BEMBA (L’expert) & Le – Sage KIF


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Chapitre IV : Lentilles sphériques minces. Physique

DOMAINE D’ETUDE : OPTIQUE GEOMETRIQUE

OG1 : COMPRENDRE LES PHENOMENES OPTIQUES

Chapitre IV : LENTILLES SPHERIQUES MINCES

I. Lentilles sphériques. Sphère


Sphère
I.1. Définition. R2
 Une lentille sphérique, ou plus simplement, R1
une lentille est constituée par un milieu C1 D C2
transparent limité par deux dioptres Axe principal
sphériques.

 Les rayons R1 et R2 des sphères qui


constituent les faces de la lentille sont les E
rayons de courbure.

 La droite C1C2 qui passe par les centres de Sphère Sphère


ces sphères est l’axe principal. R2
L’axe principal est un axe de symétrie R1
de la figure. Si une des faces est plane C2 D
(un plan peut être considéré comme une Axe principal C1
sphère de rayon infiniment grand), l’axe
principal est normal à ce plan.

 On appelle plan principal, tout plan e


contenant l’axe principal.

 Le diamètre D du cercle, normal à l’axe I.2. Classification.


principal, qui limite la lentille, est le On distingue :
diamètre d’ouverture. a) Les lentilles à bords minces ou lentilles
convergentes : comprenant trois types.
 La portion e de l’axe principal situé dans le
milieu transparent qui constitue la lentille
est son épaisseur.

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Chapitre IV : Lentilles sphériques minces. Physique

I.3. Centre optique d’une lentille.


Le centre optique d’une lentille est le point O,
unique de la lentille possédant la propriété
O fondamentale suivante :
Tout rayon passant par le centre optique
traverse une lentille sans déviation.

biconvexe plan ménisque symbole


convexe convergent II. Lentilles convergentes.
II.1. Foyers, plans focaux, distance focale.
II.1.1. Foyer principal image F’.
 Lentille biconvexe : les deux faces ont C’est le point de concours des rayons lumineux
leurs convexités tournées de côtés incidents parallèles à l’axe optique (situé sur
opposés. cet axe).
 Lentille plan – convexe : une face est
plane, l’autre convexe.
 Ménisque convergent : les deux faces II.1.2. Foyer principal objet F.
ont leurs convexités tournées du même C’est le point de l’axe optique par où passent
côté. les rayons incidents qui donnent des rayons
émergents parallèles à l’axe optique.
b) Les lentilles à bords épais ou lentilles
divergentes : comprenant trois types.
II.1.3. Distance focale.
C’est la distance ̅̅̅̅̅ du centre optique O au
foyer image F’ orientée par le sens de parcours
O de la lumière :
̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅

biconcave plan ménisque symbole


concave divergent
O
F F’
 Lentille biconcave : les deux faces ont
leurs convexités tournées de côtés
opposés.
 Lentille plan – concave : une face est
plane, l’autre concave.
 Ménisque divergent : les deux faces ont N.B : Les deux foyers principaux (image et
leurs convexités tournées du même objet) sont donc symétriques par rapport au
côté. centre optique.

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Chapitre IV : Lentilles sphériques minces. Physique

Remarque : Si F’ est situé derrière la lentille, II.2.2. Marche du rayon.


les rayons incidents parallèles à l’axe
convergent réellement en F’. F’ est réel ; la  Tout rayon passant par le centre optique
lentille est convergente (F est également réel). traverse la lentille sans déviation (1).

 Tout rayon parallèle à l’axe optique émerge


de la lentille en passant par le foyer
II.1.4. Plans focaux, foyers secondaires. principal image F’ (2).
 Les plans et passant par F (ou F’)
et parallèle au plan de la lentille sont des  Tout rayon passant par le foyer principal
plans focaux objet et image. objet F, émerge de la lentille parallèlement
à l’axe optique (3).
 L’intersection d’un axe secondaire
(rayon passant par le centre optique sans
déviation) avec ou définit les points 2
et , foyers secondaires objet et image. 1
3
 Tout rayon incident parallèle à passe par F’
(1, 1’). F O

 Tout rayon incident passant par sort


parallèle à (2, 2’).

( )
1’ II.2.3. Construction de l’image A’B’ d’un
1 objet AB perpendiculaire à l’axe optique.
On utilise les rayons passants par F, F’ et O.
O
F F’ 1er Cas : Objet réel situé à l’infini.
2’

A’
II.2. Construction d’images. F O F’
II.2.1. Approximation de GAUSS.
B’
Dans cette approximation, on ne considère que
des rayons proches de l’axe optique et dont
l’angle avec cet axe optique reste faible. Tout L’image A’B’ est située dans le plan focal
ce qui suit utilise cette approximation. image. Elle est réelle et renversée.

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2ème Cas : Objet réel entre l’infini et le plan L’image A’B’ est réelle, renversée et plus petite
focal objet. que l’objet.
 Si ̅̅̅̅ ̅̅̅̅

3ème Cas : Objet dans le plan focal objet


A (̅̅̅̅ ̅̅̅̅)

F’ A’
F O B

B’ F’
A=F O

L’image A’B’ est réelle, renversée et plus petite


que l’objet.

 Si ̅̅̅̅ ̅̅̅̅
L’image A’B’ infiniment grande est rejetée à
B l’infini.

F’ A’ 4ème Cas : Objet réel entre le plan focal objet


A F O et le centre optique (̅̅̅̅ ̅̅̅̅)

B’ B’

L’image A’B’ est réelle, renversée et égale à


l’objet. B

 Si ̅̅̅̅ ̅̅̅̅
A’ F A O F’
B

F’ A’
A F O L’image A’B’ est droite, plus grande que
l’objet, située entre l’infini et le centre optique.
Elle est virtuelle.

B’

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5ème Cas : Objet virtuelle. Considérons les triangles JOF et JIB


semblables, on a d’après le théorème de
B THALES :

B’
O F’
F A’ A Considérons les triangles IOF’ et IJB’
semblables, on a :

L’image A’B’ est réelle, droite, plus petite que


l’objet et situé entre le centre optique O et le a) Par addition des relations (1) et (2)
foyer principal image F’. membre à membre, on a :

II.2.4. Objet (ou image) réel ou virtuel.

 Si tous les rayons issus d’un point A (objet) Avec ; ;


passent après réfraction sur la lentille, par Alors :
un même point A’, on dit que A’ est
l’image de A.

 Si A (ou A’) est réellement sur le trajet des ( )


rayons, on dira que A est un objet réel (ou
A’ est une image réelle).
Soit :
 Si A (ou A’) est sur le prolongement du
trajet des rayons, on dira que A est un objet
virtuel (ou A’ est une image virtuelle).

b) En divisant la relation (1) par la relation


II.3. Formules des lentilles convergentes. (2) membre à membre et en tenant
Considérons A’B’ l’image de AB donnée par compte des longueurs égales :
une lentille convergente.

B I

Or ; ; ;
F’ A’ .
A F O D’où :

J
B’

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Remarque : Remarques :
 On oriente l’axe optique dans le sens de R1 : La nature d’un objet (ou d’une image) est
parcours de la lumière. donnée en fonction de sa position :
 On prend ̅̅̅̅ et ̅̅̅̅̅̅ positifs vers le ̅̅̅̅
 {
haut. ̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
 {
̅̅̅̅̅

Lumière incidente R2 : Pour un objet droit ( ):


 Si ; l’image est
F O F’
renversée par rapport à l’objet.
 Si ; l’image est
droite par rapport à l’objet.
Nous désignons par :
: le segment ̅̅̅̅ , position de l’objet ; R3 : renseigne sur la grandeur de l’image par
: le segment ̅̅̅̅̅ , position de rapport à l’objet :
l’image ;  Si | | ; l’image est plus petite
: le segment ̅̅̅̅̅ , distance focale de que l’objet ;
la lentille ;  Si | | ; l’image est plus grande
: le segment ̅̅̅̅, taille de l’objet ; que l’objet ;
: le segment ̅̅̅̅̅̅, taille de l’image.

Les formules deviennent :


III. Lentilles divergentes.
III.1. Foyers, plans focaux, distance focale.
̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅ III.1.1. Foyer principal image F’.
Ou C’est le point de l’axe optique par où semblent
provenir les rayons lumineux émergents d’un
faisceau parallèle à l’axe optique. Il est virtuel.

C’est la formule de position encore appelée


relation de conjugaison ou formule de III.1.2. Foyer principal objet F.
DESCARTES. C’est le point de l’axe optique où iraient
converger les rayons incidents qui émergent
parallèlement à l’axe optique de la lentille.

C’est la formule de grandissement qui donne III.1.3. Distance focale.


la grandeur de l’image par rapport à l’objet. C’est la distance ̅̅̅̅̅ du centre optique O au
foyer principal image F’.

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III.2. Construction d’images.


Comme dans le cas des lentilles convergentes,
les constructions se feront en utilisant
l’approximation de GAUSS.

F O F’
III.2.1. Marche du rayon.

 Tout rayon passant par le centre optique


traverse la lentille sans déviation (1).

N.B : Comme pour les lentilles convergentes,  Tout rayon parallèle à l’axe optique émerge
on constate que : . de la lentille en semblant provenir du foyer
Les deux foyers principaux (image et objet) principal image F’ (2).
sont symétriques par rapport au centre optique.
 Tout rayon qui passerait par le foyer
principal objet F, émerge de la lentille
Remarque : Si F’ est situé en avant de la parallèlement à l’axe optique (3).
lentille, les rayons incidents parallèles à l’axe
optique semblent provenir de F’. F’ est virtuel.
Les rayons émergents s’écartent de l’axe. La
lentille est divergente (F est également virtuel).

2
1
III.1.4. Plans focaux, foyers secondaires.
A chacun des axes secondaires correspond : F’ O F
 Un foyer secondaire image, virtuel ;
 Un foyer secondaire objet, virtuel.
L’ensemble des foyers secondaires images 3
forme le plan focal image, virtuel.
L’ensemble des foyers secondaires objets
forme le plan focal objet, virtuel.
III.2.2. Construction de l’image A’B’ d’un
objet AB perpendiculaire à l’axe optique.
On utilise les rayons passants par F, F’ et O.
F1
1er Cas : Objet réel situé à l’infini.
F’ O F

Axe secondaire
Plan focal objet

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Chapitre IV : Lentilles sphériques minces. Physique

L’image A’B’ est réelle, droite, plus grande que


l’objet et situé derrière celui Ŕ ci.

B’
F IV. Vergence d’une lentille.
A’= F’ O
IV.1. Définition :
La vergence d’une lentille mince notée C, est
l’inverse de sa distance focale.
L’image A’B’ est virtuelle, droite et située dans
le plan focal image.
̅̅̅̅̅
ème
2 Cas : Objet réel situé après le foyer
image (̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅).

Remarques :
B R1 : La vergence est une grandeur algébrique
qui s’exprime en dioptries .
 Les lentilles convergentes (̅̅̅̅̅ , ont
B’
une vergence est positive ( ).
 Les lentilles divergentes ( ̅̅̅̅̅ , ont une
A F A’ O F vergence est négative ( ).

R2 : Une grande vergence en valeur absolue


correspond à des lentilles de faibles distances
L’image A’B’ est virtuelle, droite et situé entre focales, donc fortement convergentes ou
le centre optique et le foyer principal image. divergentes.

3ème Cas : Objet virtuel situé entre le centre  La vergence d’une lentille sphérique
optique et le plan focal objet (̅̅̅̅ ̅̅̅̅). mince est donnée en fonction de ses
caractéristiques ( , , et ) par la
relation générale :
B’
( )

B
Avec la convention suivante :
 Les rayons des faces convexes sont
comptés positivement ;
F’ O A F A’
 Les rayons des faces concaves sont
comptés négativement.

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IV.2. Vergence d’un système de deux Nous retrouvons la formule de conjugaison


lentilles minces accolées. relative à une lentille unique de vergence
Considérons le cas de deux lentilles
convergentes suffisamment minces pour que, si
on les place l’une contre l’autre, leurs centres
optiques soient quasiment confondus (point O).
La lentille L1, utilisée seule, donne une image
A1 de A telle que (voir figure ci – dessous) : Théorème des vergences.

Un système de deux lentilles minces accolées,


L1 de vergence et , équivaut à une lentille
unique de même centre optique O et de
distance focale ̅̅̅̅̅ telle que :
O
A A1
̅̅̅̅̅

̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅ V. L’œil.


La figue ci – dessous représente une coupe de
l’œil. Les éléments principaux sont : le
Accolons L2 à L1, l’image A1 donnée par L1
cristallin qui joue le rôle de lentille
devient un objet virtuel pour la lentille L2, qui
convergente et la rétine où se forment les
donne l’image définitive A’ telle que (voir
images (transmises au cerveau par le nerf
figure ci – dessous) :
optique).
L1 L2

O
A A’ A1

̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅

En additionnant les relations (1) et (2), il vient :

̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅

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V.1. Accommodation.
Pour un œil normal (ou emmétrope) au repos,
l’image d’un objet situé à l’infini (en réalité
quelques centaines de mètres ou quelques
kilomètres) se forme sur la rétine. Lorsque Axe
l’objet se rapproche les muscles augmentent les principal
courbures du cristallin de telle sorte que d
l’image se forme toujours sur la rétine : l’œil
accommode (voir figure ci – dessous). Le
cristallin est donc une lentille à distance focale
variable, tout comme un « zoom ».

Mais si l’objet est très près (moins d’une dizaine de centimètres), l’œil ne peut plus accommoder ;
l’image se forme en arrière de la rétine : l’objet est vu flou. Un œil normal voit donc des objets situés
entre l’infini et une distance minimale de vision distincte, égale à 20cm environ. Examinons quelques
défauts de la vision qui peuvent être corrigés par des lunettes de vue.

P.R à l’infini P.P O


Œil normal
25cm

P.R P.P
O Œil myope
5cm

P.P O Œil hypermétrope


P.R (virtuel)
60cm 1m

P.R à l’infini P.P O


Œil presbyte

 P.P : punctum proximum, limite de la distance minimale de vision distincte.


 P.R : punctum remotum, limite de la distance maximale de vision distincte.
Au Ŕ delà de ces deux limites, l’œil n’accommode plus ; les objets seront flous.

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Chapitre IV : Lentilles sphériques minces. Physique

a) La myopie. c) La presbytie.
La myopie est l’anomalie qui correspond à un La presbytie est due à une fatigue des muscles
œil qui ne permet pas de voir les objets d’accommodation ou à un manque de souplesse
éloignés. Un myope ne distingue correctement du cristallin. Cette anomalie apparaît avec
les objets qu’en deçà d’une distance maximale
l’âge. L’œil accommode mal, il ne peut voir les
Dm (de quelques mètres à quelques à quelques
centimètres). L’œil est trop convergent. En objets rapprochés, et sa distance minimale de
revanche, l’œil myope voit nettement plus près vision distincte augmente. On corrige ce
qu’un œil normal, à 5cm par exemple. manque de convergence du cristallin, en
Pour corriger ce défaut, le myope doit porter utilisant des verres convergents.
des lunettes dont les verres sont des lentilles
divergentes qui ramènent à la distance Dm
l’image des objets situés à l’infini.

En appliquant la relation de conjugaison :


Exercices d’application.
̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
Exercice 1 : Un objet AB est placé en avant
Avec ̅̅̅̅̅ et ̅̅̅̅ ; d’une lentille L, à 100cm de son centre optique.
Il vient : ̅̅̅̅̅ L est un ménisque convergent de rayons
12,5cm et 25cm et d’indice n = 1,5.
Les lentilles à utiliser sont effectivement 1°) Calcule la distance focale de la lentille L.
divergentes de distances focale égale à la 2°) a) Détermine la position et la nature de
distance , distance maximale de vision l’image A1B1 donné par L.
distincte. b) Fais la construction géométrique.
Par exemple, si , la vergence des
Exercice 2 : On se propose de déterminer la
verres utilisés pour corriger ce défaut de
nature et la taille de l’image A’B’ d’un objet AB
myopie sera égale à : d’une lentille convergente. Pour cela on
considère un objet AB = 4cm perpendiculaire à
̅̅̅̅̅ l’axe principal d’une lentille convergente de
distance focale 0,5m et situé à 75cm du centre
optique. Détermine :
1°) La position OA’ ou p’ de l’image au centre
b) L’hypermétropie.
optique.
C’est l’anomalie inverse de la myopie. Elle est
2°) La nature de l’image.
plus rare et généralement moins prononcé que
la myopie. Un œil hypermétrope accommode 3°) La taille de l’image.
pour voir un objet situé à l’infini : il n’est pas
assez convergent. Le principal inconvénient de
cette anomalie tient au fait que la distance
minimale de vision distincte est nettement plus Corrigé 1.
grande que pour un œil normal (quelques Objet réel (p 0) p= . ; n = 1,5 ;
mètres). (Face convexe)
On corrige ce défaut à l’aide des lentilles (Face concave) .
convergentes.
1°) Calcul de la distance focale de la lentille.
( )

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Corrigé 2.
( )
AB = = 4cm ; f = 0,5m ;
D’où : objet réel : (p 0) p = Ŕ 75cm

1°) La position OA’ ou p’ de l’image.


( ) D’après la relation de conjugaison :
A.N :

( )
D’où :

A.N :
2°) a) Position et nature de l’image A1B1.
D’après la relation de conjugaison :

D’où : 2°) Nature de l’image.


: l’image A’B’ donnée par la lentille est
réelle.
A.N :
3°) La taille de l’image.

D’où :

 Nature de l’image. A.N :


: l’image A1B1 donnée par la lentille est
réelle.

b) Construction géométrique ( ̅̅̅̅ ̅̅̅̅)

B : L’image est renversée et plus grande que


l’objet (le double de l’objet).

F’ A1
A F O

B1

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Sis enceinte du
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E-mail : ceslogique@yahoo.com
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Préparation approfondie aux Examens et Concours


nationaux et internationaux de niveau supérieur.
Physique
Conseils :
Travaux dirigés n° IV 1. Techniques de réalisation des schémas.
2. Différents types de lentilles.
3. Image d’un objet donnée par une lentille.
4. Formules des lentilles (relation de conjugaison,
grandissement).
LENTILLES SPHERIQUES MINCES 5. Vergence des lentilles.

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions des notions.


Définis les termes et expressions suivants : Lentille ; Centre optique ; Foyer objet ; Foyer image ;
Distance focale ; Vergence.

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quelle différence fais – tu entre une lentille convergente et une lentille divergente ?
2°) Cite les différents types de lentilles convergentes ainsi que les différents types de lentilles
divergentes.
3°) Quelle différence fais – tu entre :
a) Un ménisque convergent et un ménisque divergent ?
b) Une lentille plan – convexe et une lentille plan – concave ?
4°) Pour quelle condition une lentille convergente peut – elle donner d’un objet réel, une image
virtuelle ?
5°) Pour quelle condition une lentille divergente peut – elle donner d’un objet réel, une image réelle ?
6°) Quand dit – on qu’un objet (ou une image) est réel (réelle) et qu’un objet (ou une image) est virtuel
(virtuelle) ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :

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On répondra en considérant le cas d’une lentille convergente, puis celui d’une lentille divergente.
1°) La vergence d’une lentille est un nombre positif.
2°) La distance focale d’une lentille est inférieure à zéro.
3°) Le foyer objet F et le foyer image F’ sont virtuels.
4°) Les foyers objet et image sont deux points conjugués symétrique par rapport au centre optique.
5°) Les positions A et A’ de deux points conjugués sont reliées par la relation :

̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅
6°) Un rayon lumineux parallèle à l’axe optique donne un rayon dont le support passe par F.
7°) Un rayon lumineux incident dont le support passe par F émerge parallèlement à l’axe optique.
8°) Un faisceau parallèle incident donne une image ponctuelle situé dans le plan focal image.
9°) La lentille peut donner d’un objet réel une image virtuelle.
10°) La lentille peut donner d’un objet réel une image réelle.
11°) La lentille peut donner d’un objet virtuel une image virtuelle.
12°) La lentille peut donner d’un objet virtuel une image réelle.
13°) Le grandissement est négatif lorsque l’objet et l’image sont l’un et l’autre virtuels.

IV – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a10 = b8.

Colonne A Colonne B
a1 Formule de conjugaison b1
a2 Vergence b2
a3 Grandissement b3 Image dans le plan focal image
a4 Lentille divergente b4
a5 Image réelle b5
a6 Objet virtuel b6 Foyers objet et image virtuels
a7 Objet à l’infini b7

RESOLUTION DES PROBLEMES

EXERCICE 1 : Fais la représentation graphique de l’image A’B’ d’un objet AB de hauteur 3cm
placé :
1°) à 6cm d’une lentille convergente de distance focale f1 = 3cm.
2°) à 3cm d’une lentille convergente de distance focale f2 = 3cm.
3°) à 2cm d’une lentille convergente de distance focale f3 = 3cm.
4°) à 2cm d’une lentille divergente de distance focale f4 = 3cm.
5°) à 2cm d’une lentille divergente de distance focale f5 = 3cm, l’objet étant placé après la lentille.
Donne à chaque fois la nature de l’image obtenue, après avoir donné celle de l’objet.

Proposé par Yann Norfé BEMBA (L’expert) & Le – Sage KIF


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Chapitre IV : Lentilles sphériques minces. Physique

EXERCICE 2 : Un objet réel AB de 10cm de hauteur placé perpendiculairement à l’axe principal


d’une lentille mince convergente de distance focale 20cm se trouve à 50cm de la lentille. Détermine la
position, la nature, le sens et la grandeur de l’image.

EXERCICE 3 : Une lentille divergente a une vergence de 3δ.


1°) Quelle est sa distance focale ?
2°) Quels sont la nature, la taille, le sens et la position de l’image d’un objet AB de 2cm de haut placé à
50cm de la lentille ?

EXERCICE 4 : Un objet réel de 2cm de hauteur est placé à 50cm d’une lentille divergente de distance
focale 10cm. Détermine la nature, la position, la grandeur et le sens de son image. Fais la figure.

EXERCICE 5 : Une lentille convergente placée à 20cm d’un objet réel AB donne une image virtuelle
trois fois plus grande que l’objet. Quelle est la distance focale de la lentille ? Déduis – en sa vergence.
N.B : l’image est droite.

EXERCICE 6 : La vergence d’une lentille mince dont les deux faces sont sphériques, est donnée par
la formule :

( )
̅̅̅̅ ̅̅̅̅
Dans laquelle n est l’indice de la lentille, O est le centre optique, C1 est le centre de courbure de la
face d’entrée et C2 celui de la face de sortie.
1°) On donne : ̅̅̅̅ = - ̅̅̅̅ = 50cm et n = 1,5.
Quelle est la nature de la lentille ? Calculer sa distance focale.
2°) Même question pour ̅̅̅̅ = - ̅̅̅̅ = - 25cm et n = 1,5.
3°) Que devient la formule pour une lentille plan convexe ?

EXERCICE 7 : Un ménisque divergent a pour rayons de courbures R1 = 10cm et R2 = 30cm. Son


indice est n = 1,5. Calcule sa distance focale. Quelle est sa vergence ?

EXERCICE 8 : Un ménisque convergent de vergence 3δ et de rayons de courbures R1 = 10cm et R2


inconnu.
1°) Détermine le rayon de courbure R2 de la face concave sachant que l’indice de la substance dont est
faite la lentille est 1,5.
2°) Calcule la distance focale.
3°) Fais le schéma (on prendra l’axe principal vertical).

EXERCICE 9 : Une lentille plan convexe L, constituée d’un verre d’indice n = 1,5 possède un rayon
de courbure R = 0,25m.
1°) Calcule sa vergence et sa distance focale.
2°) Un objet AB de longueur 2mm est placé perpendiculairement à l’axe principale de la lentille à
0,75m de celle – ci.
a) Détermine la position, la nature, le sens et la grandeur de l’image.
b) Construis cette image.

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Chapitre IV : Lentilles sphériques minces. Physique

EXERCICE 10 : Un objet placé devant une lentille convergente de distance focale f = 20cm, laisse
apparaître sur l’écran une image réelle quatre fois plus grande que l’objet. Sachant que l’image est
renversée, à quelle distance de l’objet faut – il placer la lentille et l’écran ?

EXERCICE 11 : D’un objet réel AB, on veut obtenir une image renversée 4 fois plus grande que
l’objet sur un écran placé à 5m de l’objet. Précise :
1°) La position de la lentille.
2°) La distance focale et la nature de la lentille.
3°) Illustre la solution algébrique par une construction géométrique.

EXERCICE 12 : Un objet AB de taille 8cm est placé devant une lentille L de distance focale x. On
obtient une image virtuelle deux fois plus petite que l’objet mais droite.
1°) Donne la nature de la lentille L si l’objet est à 14cm de la lentille L.
2°) Quelle serait la position et la nature de l’image A’B’ si la lentille L était divergente et de distance
focale 10cm. L’objet AB de taille toujours 8cm est placé à 14cm après la lentille.

EXERCICE 13 : On dispose d’une lentille convergente L de vergence 4δ.


1°) Quelle est sa distance focale ?
2°) Cette lentille L est utilisée pour l’obtention de l’image d’un objet AB de hauteur 10cm. Détermine
la position, la nature, la grandeur, le sens et la taille de l’image :
a) Si l’objet réel est à 75cm du centre optique de L ;
b) Si l’objet réel est à 50cm du centre optique de L ;
c) Si l’objet réel est à 15cm du centre optique de L ;
d) Si l’objet virtuel est à 75cm du centre optique de L.
Dans quel cas a – t – on un fonctionnement en loupe de la lentille ?
3°) Que se passera – t – il si l’objet réel est à 25cm du centre optique ?
4°) Déduis – en le diamètre apparent de la lentille.

EXERCICE 14 : 1°) Une lentille de distance focale 0,32m dont l’axe principal est vertical est placée
entre un objet AB et un écran E fixe, distants de 2m.
Quelle est la vergence et la nature de cette lentille ?
2°) Cette lentille est un ménisque dont les faces ont pour rayons de courbure 10cm et 30cm. Quel est
l’indice de la substance dont est faite la lentille ?
3°) On remplit la face concave d’un liquide d’indice inconnu et l’on constate que le système permet
d’obtenir sur l’écran E une image nette de l’objet AB si le ménisque est placé à 172cm de E. Quel est
l’indice du liquide utilisé ?
(AB et E occupent toujours les positions précisées au 1°)

EXERCICE 15 : Un microscope est constitué d’un objectif L1 et d’un oculaire L2 assimilables à des
lentilles minces convergentes dont les caractéristiques sont citées ci – dessous :
 Objectif L1 : f1 = 4cm ;
 Oculaire L2 : f2 = 2cm ;
 Distance O1O2 = 16cm.
Un objet AB de taille 1cm est placé devant la lentille L1 à 6cm de O1.
1°) Fais la construction de l’image A1B1 donnée par L1 et de l’image A’B’ obtenu du microscope.
2°) Vérifie les résultats par les calculs (position, nature, grandeur et sens des images A1B1 et A’B’).
3°) Quelle est la grandeur de l’image A’B’ par rapport à l’objet AB.
4°) Calcule la distance focale et la vergence du système.

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Chapitre IV : Lentilles sphériques minces. Physique

EXERCICE 16 : Deux lentilles convergentes identiques L1 et L2 de vergence 10δ sont placées à 10cm
l’une de l’autre. Leurs axes optiques coïncident.
1°) Un objet AB est placé à 30cm en avant de la première lentille. Détermine la position et la taille de
l’image A’B’ donnée par L1.
Donne le sens et la nature de l’image A’B’ en utilisant le schéma.
2°) Détermine la position de A’B’ par rapport à la deuxième lentille.
3°) A’B’ joue le rôle d’objet pour la seconde lentille.
a) Quelle est la nature de cet objet ;
b) Détermine la position, la taille de l’image A’’B’’ par L2 puis le sens et la nature de l’image
A’’B’’ en utilisant le schéma.
4°) Le système optique constitué par les deux lentilles donne de l’objet AB l’image A’’B’’.
a) Détermine graphiquement la position de A’’B’’ par rapport à AB ;
b) Calcule le grandissement de l’image A’’B’’ par rapport à AB ;
c) Détermine la distance focale de ce système de deux lentilles.
On donne : AB = 1,5m.

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

DOMAINE D’ETUDE : ELECTROSTATIQUE

OG1 : COMPRENDRE LES PHENOMENES D’ELECTRISATION


ET LES PROPRIETES DU CHAMP ELECTROSTATIQUE

Chapitre V : CHAMP ET POTENTIEL ELECTROSTATIQUES

I. Phénomènes d’électrisation. Ces charges déterminent des forces électriques


L’électrisation d’un corps peut être obtenue par entre les matériaux qui les portent. Un corps
frottement, par contact ou par influence. non électrisé est dit à l’état neutre.

I.1. Electrisation par frottement. I.2. Electrisation par contact.


a) Expérience. a) Expérience.
Frottons avec un morceau de drap de laine, une  Considérons un pendule – témoin constitué
règle en matière plastique ou une tige de verre. d’une boule dont la surface est métallisée,
Nous observons que la partie frottée est suspendue par un fil de soie ou de nylon
devenue capable d’attirer des corps légers, très fin et assez long, à un support de verre
comme de petits fragments de papier. Nous sec noyé dans un pied de paraffine.
dirons que la matière frottée s’est électrisée.
 Electrisons une baguette de verre, par
Verre ou plastique frotté frottement avec de la laine. Approchons –
la du pendule ; celui – ci, attiré s’approche
(a), touche la baguette (b) puis s’éloigne
(c). La baguette de verre étant alors écartée,
la petite boule prend une position
d’immobilité pour laquelle le fil de
suspension est vertical : le pendule est
chargé (d).
Papiers légers

b) Interprétation.
Sur le bâton (plastique, verre) et sur les petits
papiers attirés se développent des charges
électriques.

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

L’électrisation de la résine et celle de la laine se


manifestent par des effets contraires sur le
même pendule – témoin chargé ; nous pouvons
penser qu’il existe plusieurs espèces
d’électricité. Toutes les expériences
d’électrisation s’interprètent correctement en
admettent l’existence de deux sortes
d’électricité et de deux seulement. On est alors
convenu de distinguer des charges électriques
positives et des charges électriques négatives.
Le signe de l’électrisation des charges se
détermine à l’aide d’un pendule – témoin, si on
(a) attraction (b) contact fait les conventions suivantes :
1. Par frottement entre le verre et la laine, le
verre s’électrise positivement, la laine
négativement.
2. Des charges de même signe se repoussent ;
des charges de signes contraires s’attirent.
On constate alors que deux corps frottés, puis
séparés possèdent toujours des électrisations de
signes contraires.

I.3. Electrisation par influence.


(d) pendule chargé a) Expérience.
par contact Approchons, sans contact, un corps A, électrisé
(c) répulsion négativement par exemple, d’un conducteur
isolé B. Sur B se développent des charges,
comme l’indique l’attraction d’un pendule à
b) Interprétation. l’extrémité opposé à A et assez loin de A pour
Nous admettons que le pendule a reçu, par que ce dernier n’ait pas d’action. Au voisinage
contact, une partie de la charge portée par le de A les charges de B sont positives, négatives
verre. à l’autre extrémité.

c) Charges positives, charges négatives.


Soit un pendule ainsi chargé. Electrisons un
morceau de résine en le frottant avec du drap de
laine ; puis : B (influencé)
1. Approchons lentement du pendule chargé la B
résine : le pendule est attiré. A
2. Approchons lentement du pendule chargé la (influençant)
laine: le pendule est repoussé. Sol

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

b) Interprétation.
On dit que la charge de A agit par influence sur
B qui appartient au milieu voisin. Sur B les
électrons libres sont refoulés le plus loin (a)
possible de A (si A est chargé négativement
comme sur la figure) ou attirés le plus près
possible (si A est chargé positivement). A
L’expérience montre d’ailleurs que B, B
primitivement neutre, redevient neutre quand partie frottée
on éloigne le corps influençant A ; le pendule
retombe.

(b)
II. Influence des matériaux sur l’effet
d’électrisation. partie frottée
II.1. Expérience.
 Electrisons une tige de résine (ou ébonite
ou plexiglas…) en la frottant à l’une de ses métal
extrémités et en la tenant par l’autre ; nous isolant
notons que seule l’extrémité frottée agit sur
un pendule – témoin (a). Les charges
électriques sont donc localisées en certains
points et ne se répartissent pas sur toute la II.2. Conducteurs et isolants.
tige. Une substance qui permet le déplacement des
charges est un conducteur (les métaux, le corps
 Recommençons de la même manière avec humain, l’eau liquide, le sol…).
une tige métallique tenue à la main : Une substance dans laquelle les charges ne
l’électrisation est impossible. peuvent pas se déplacer est un isolant (le verre
sec, les résines synthétiques, la paraffine,
 Répétons le dernier essai en tenant la tige l’huile, le soufre, le caoutchouc …). Entre les
métallique par un support en paraffine, ou parfaits conducteurs et les parfaits isolants
en verre, ou en matière plastique. Un existent de nombreux intermédiaires.
pendule – témoin est attiré par tout point du
métal ; les charges électriques développées
sur un métal se distribuent sur toute sa III. Influence réciproque des charges.
surface (b). III.1. Interaction entre charges immobiles
dans le vide.
Deux corps chargés s’attirent ou se repoussent
d’autant plus faiblement qu’ils sont plus
éloignés l’un de l’autre et les forces électriques
diminuent beaucoup dès que les distances
augmentent.

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

III.2. Définition des charges. La valeur de K dépend du milieu dans lequel


L’existence de grandeurs que nous désignons sont placées les charges. Elle s’exprime en
par « charges électriques » nous est révélée par fonction de , permittivité diélectrique du
leurs effets : les forces. On convient de définir milieu par :
l’importance des charges par les intensités des
forces créées ou subies :
Dans le vide
a) Deux charges q et q’ sont égales si, placées
dans un même milieu, à la même distance
d’une même charge, elles exercent sur celle – ci
deux forces égales. Comme la permittivité de l’air dans les CNTP
est peu différente de celle du vide, on a alors
b) Une charge q est égale à la somme de deux dans l’air :
autres charges q’ et q’’ si, placées dans un
même milieu, et à la même distance, elle exerce | |
une force égale à celle qui est exercée par les
deux charges q’ et q’’ réunies.

 Expression vectorielle de la force


En résumé, les charges électriques sont, par
électrostatique de coulomb s’exerçant
convention, proportionnelles aux forces
entre deux charges.
qu’elles exercent et qu’elles subissent.
Soient deux charges ponctuelles et .
⃗ : force exercée par la charge placée en
III.3. Loi de COULOMB. A sur la charge .
En considérant comme des charges ponctuelles ⃗ : force exercée par la charge placée en
deux corps chargés de faibles dimensions par B sur la charge .
rapport à la distance r qui les sépare,
COULOMB énonce :  ⃗ et ⃗ ont pour direction la
droite AB.
La valeur de la force électrostatique existant
entre deux charges ponctuelles est inversement  Leurs sens dépendent du signe des
proportionnelle au carré de la distance qui les
charges et .
sépare et proportionnelle à la valeur absolue du
Elles sont soit :
produit de leurs charges et .
 Attractives, si et sont de
signes contraires.
| |

A ⃗ ⃗ B
avec:
F en Newton (N)
et en Coulomb (C) ⃗⃗ (+) (–) ⃗⃗
en mètre (m).

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

 Répulsives, si et sont de
même signe.

⃗ A B ⃗ ⃗ ⃗

⃗⃗ (+) (+) ⃗⃗
(–) (–)


 Elles ont pour norme :

| |
IV. Champ électrostatique.
On dit qu’il existe un champ électrique spatial
dans une région quand une charge électrique y
⃗⃗ : vecteur unitaire de l’axe (AB) orienté de est soumise à une force. C’est le cas au
A vers B, on a vectoriellement : voisinage de tout corps électrisé, en particulier
entre un pendule et le corps qui l’attire ou le
⃗ repousse.
⃗⃗

⃗ ⃗⃗ IV.1. Vecteur champ électrique.

Définition : Soit une charge , placée en A et


Soit :
⃗ la force électrique qui lui est appliquée.
⃗ ⃗
Par définition, on nomme champ électrique au
point A le vecteur ⃗⃗ tel que :

⃗ ⃗⃗
Remarque : Si une charge q est soumise à
l’action de plusieurs autres charges, elle subit
une force électrostatique totale ⃗ égale à la
somme vectorielle des forces ⃗ , ⃗ , ⃗ ,…
produites par chacune des charges sources , ⃗⃗
, , ….
⃗ ⃗⃗

Soit : A
⃗ ⃗ ⃗ ⃗ Région où règne
un champ
électrique

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

Le vecteur champ ⃗⃗ a donc : IV.3. Champ créé par une et plusieurs


 Pour module : celui de la force divisée par charges électriques.
la valeur absolue de la charge, c’est Ŕ à Ŕ IV.3.1. Champ créé par une charge
dire celui de la force qui serait appliquée, ponctuelle.
en A, à la charge unité. Soient une charge ponctuelle placée dans
le vide (ou dans l’air) et un point M situé à une
distance de .
| |
| | La charge ponctuelle placé en A créé au
point M un champ électrique ⃗⃗ tel que :
E s’exprime en N/C (Newton/Coulomb)

 Pour direction : celle de ⃗ ;


 Pour sens :
 Celui de ⃗ si ;
 Si , ce champ est extérieur à la
droite AM, on dit qu’il est centrifuge.

⃗ ⃗⃗
A M ⃗⃗
(+)
 Le sens opposé si .

⃗⃗ ⃗
 Si ce champ est orienté de M
vers A, on dit qu’il est centripète.

IV.2. Ligne de champ. ⃗⃗


A
(–)
Définition : Une ligne de champ électrique est
une courbe telle qu’en chacun de ses points le
vecteur champ ⃗⃗ soit porté par la tangente à la
courbe en ce point. Le sens de champ de est IV.3.2. Champ créé par plusieurs charges
celui de ⃗⃗ . ponctuelles.
On obtient, en un point, le champ électrique
résultant de l’action simultanée de plusieurs
⃗⃗ charges ponctuelles en composant les divers
champs dus à toutes les charges actives, suivant
ligne de champ les règles de la composition des vecteurs.
A orientée
Exemple : Considérons les charges et ,
qui créent en un point A un champ ⃗⃗ .
Tangente

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

(+) ⃗⃗  Les lignes de champ sont donc parallèles.


A
⃗⃗  Le vecteur champ électrique est orienté de
(+) la plaque positive (+) vers la plaques
négative (–), et est perpendiculaire aux
plaques.
⃗⃗ ⃗⃗

⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ V. Potentiel électrostatique.
V.1. Travail d’une force électrostatique dans
(–) un champ quelconque.

B
IV.4. Champ uniforme. ⃗
A
Définition : Un champ électrique est uniforme
si, en tout point, le vecteur ⃗⃗ a même
direction, même sens, même module. ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Soit :
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Exemple : Champ électrique réalisé entre deux
plateaux plans, conducteurs parallèles, reliés
aux pôles d’une machine électrique, séparés
d’une faible distance d. V.2. Travail d’une force électrostatique dans
un champ uniforme.
faible
intervalle (d)

⃗⃗ une ligne
⃗ de champ
⃗⃗

C ⃗
⃗⃗

⃗⃗

⃗⃗


⃗⃗
D

O C’ D’ x

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

 Sur une ligne de champ (AB) on a : V.3.1. Expression de la d.d.p entre deux
points A et B placés entre les armatures.
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ D’après ce qui précède, on a :

D’autre part :
 Sur le trajet quelconque (CD) ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
L’égalité des deux expressions donne :
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
D’où :
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ce travail est indépendant du chemin suivi par
la charge pour aller de C en D.

V.3.2. Surface équipotentielle.


Remarque : D’une manière générale, le travail On appelle surface équipotentielle, l’ensemble
d’une force dans un champ électrostatique ne des points ayant même valeur du potentiel.
dépend pas du chemin suivi, mais seulement Soient M et M’ deux points appartenant à une
des positions des points de départ et d’arrivée. surface équipotentielle, alors :
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Les vecteurs ⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux,


V.3. Notion de différence de potentiel.
par conséquent M et M’ appartiennent à un
Puisque le travail des forces électriques ne
même plan parallèle au plan des armatures.
dépend que des positions du point de départ (A)
et du point d’arrivée (B) d’un trajet suivi par
une charge et non de la courbe (ou de la droite)
Les surfaces équipotentielles d’un champ
figurant ce trajet, il est naturel d’attribuer aux
uniforme sont les plans parallèles,
situations de A et de B dans la région où règne
perpendiculaires à la direction du champ ⃗⃗ .
le champ électrique une grandeur
caractéristique définie par ces seules positions.
Par définition, on pose :
Les armatures du condensateur plan sont elles –
même deux surfaces équipotentielles de
potentiels et .

Et la grandeur est nommée différence


V.3.3. Relation entre la tension et le champ
de potentiel (en abrégée d.d.p) entre A et B.
électrostatique.
On peut alors dire que ce qui caractérise le
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
point A, par exemple, est son potentiel .
⃗⃗ étant perpendiculaire aux armatures A et B,
N.B : La d.d.p s’exprime en volts (V). alors :
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et de même sens ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

Ainsi : Corrigé 1 :

Avec et en posant

D’où :

VI. Energie potentielle électrostatique.


Une charge électrique placée dans un champ
électrostatique possède une énergie potentielle
électrostatique.

En un point M on a :

Exercices d’application.

Exercice 1 : Aux sommets d’un triangle isocèle


et rectangle en A dont les côtés mesurent
AB = AC = 20cm, on pose respectivement les
charges qA = +2.10Ŕ7C ; qB = Ŕ10Ŕ7C et
qC = +10Ŕ7C. Détermine les caractéristiques de
la force s’exerçant sur la charge qA.

Exercice 2 : Aux sommets A, B, C et D d’un


carré de 50cm de côté, on place respectivement
les charges 10nC, 20nC, 10nC et Ŕ 20nC.
1°) Détermine le vecteur champ électrique créé
par l’ensemble de ces charges au centre M du
carré.
2°) Quelle force subit en ce point M une charge
de Ŕ 1nC ?

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

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Physique
Conseils :
Travaux dirigés n° V 1. Techniques de réalisation des schémas.
2. Phénomène d’électrisation ;
3. Loi de COULOMB : Enoncé ;
4. Champ et potentiel électrostatiques ;
5. Travail d’une force électrostatique ;
ELECTROSTATIQUE 6. Energie potentielle électrostatique.

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions des notions.


Définis les termes et expressions suivants : Champ électrostatique ; Ligne de champ ; Conducteur ;
Isolant ; Différence de potentiel ; Surface équipotentielle.

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quelle différence fais – tu entre un conducteur et isolant ? Donne deux exemples dans chaque cas.
2°) Pourquoi dit – on que le champ électrostatique est uniforme ?
3°) Enonce la loi de Coulomb.
4°) Deux charges ponctuelles égales placées à 10cm l’une de l’autre, se repoussent avec une force de
6N. De combien faudrait – il les rapprocher pour que la force de répulsion prenne une intensité de 1N ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1°) Par frottement entre le verre et la laine, le verre s’électrise positivement, la laine négativement.
2°) Des charges de même signe se repoussent ; des charges de signes contraires s’attirent.
3°) Deux corps frottés, puis séparés possèdent toujours des électrisations de même signe.

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

4°) La force électrique ⃗⃗⃗⃗ et le champ électrique ⃗⃗⃗⃗ ont le même sens lorsque la charge électrique q
de la particule est négative.
5°) Le vecteur champ électrique ⃗⃗⃗⃗ entre deux plaques chargées d’un condensateur est orienté de la
plaque négative vers la plaque positive.
6°) Le champ électrostatique créé par une charge positive en un point de l’espace champ est centripète.
7°) L’intensité de la force de Coulomb s’exerçant entre deux charges dépend de la distance entre ces
deux charges.
8°) Les lignes de champ sont perpendiculaires aux armatures, et parallèles à l’intérieur d’un
condensateur.
9°) Le travail d’une force dans un champ électrostatique ne dépend pas du chemin suivi, mais
seulement des positions des points de départ et d’arrivée.
10°) Les surfaces équipotentielles d’un champ uniforme sont les plans parallèles, perpendiculaires à la
direction du champ ⃗⃗ .

IV – Questions à choix multiples (Q.C.M).


Choisis la bonne réponse.
1) Quand la charge d’une particule est positive dans un champ électrique
a) ⃗⃗ et ⃗ sont de même sens ;
b) ⃗⃗ et ⃗ sont de sens contraire ;
c) ⃗⃗ et ⃗ sont perpendiculaires.
2) Si UAB est supérieure à zéro alors
a) Le potentiel de A est supérieur à celui de B ;
b) Le potentiel de B est supérieur à celui de A ;
c) Le potentiel est constant en tout point.

V – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a10 = b8.

Colonne A Colonne B
Force électrique exercée par | |
a1 b1
deux charges
a2 Champ électrique b2
Travail d’une force
a3 b3 Vecteur champ centrifuge
électrostatique entre A et B
Différence de potentiel entre
a4 b4
deux points A et B
| || |
a5 Champ électrostatique uniforme b5
Energie potentielle d’une charge
a6 b6 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
électrique en un point M
Champ créé par une charge
a7 b7 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
positive en un point

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

VI – Texte à trous.
Ecris les phrases suivantes en complétant les mots manquants :
On appelle champ ….(1)…. toute ….(2)…. de l’espace où une ….(3)…. est soumise à une ….(4)….
A l’intérieur d’un condensateur dont les plaques sont appelées ….(5)…. règne un champ ….(6)….
uniforme dirigé dans le sens des potentiels ….(7)…. Lorsqu’une particule de charge q est placée dans
cet espace où règne un champ électrostatique uniforme ⃗⃗ , il est soumis à la force de….(8)…. ou force
….(9)…. ⃗ ⃗⃗ parallèle aux ….(10)…. de champ, et perpendiculaires aux ….(11)…. du condensateur.

VII – Schéma à compléter.


Reproduis et complète le schéma en indiquant les signes de plaques et en représentant toute les forces
appliquées sur une goutte d’eau de charge et de masse en équilibre entre deux plaques A et
B chargées d’un condensateur.
A

⃗⃗⃗⃗

RESOLUTION DES PROBLEMES

EXERCICE 1 : Calcule la force exercée par un proton (q = + e) sur un électron (q = Ŕ e) dans


l’atome d’hydrogène sachant que la distance entre eux est d = 1Å. On donne : e = 1,6.10-19C ;
K = 9.109SI.

EXERCICE 2 : Dans un plan rapporté au repère (O, ⃗, ⃗), on place une charge q1 = Ŕ 2µC en A(0 ;2)
et une charge q2 = +3µC en B(1 ; 4).
1°) Fais la représentation des actions électrostatiques.
2°) Calcule le module de la force électrostatique.

EXERCICE 3 : Deux charges ponctuelles égales, distantes de 10cm, se repoussent avec une force de
0,5N.
1°) Quelle est la valeur en coulomb de ces charges.
2°) De combien faudrait – il les rapprocher pour que la force de répulsion prenne une intensité de 1N ?

EXERCICE 4 : Deux sphères identiques, métallisées ayant chacune une masse m = 50mg sont
suspendues au même point d’un support par des fils de soie, de même longueur ℓ = 50cm.
Après électrisation par contact sur le même pôle d’une machine électrostatique, les deux sphères
portent les charges égales ; elles s’écartent alors de 5cm. Calcule la valeur de ces charges.

EXERCICE 5 : Aux sommets d’un triangle isocèle et rectangle en A dont les côtés mesurent
AB = AC = 20cm, on pose respectivement les charges qA = +2.10-7C ; qB = Ŕ10-7C et qC = +10-7C.
Détermine les caractéristiques de la force s’exerçant sur la charge qA.

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

EXERCICE 6 : Aux sommets A, B, C d’un triangle équilatéral dont le côté a pour longueur 10cm, on
place les charges qA = 10-7C ; qB = 10-7C et qC = Ŕ 10-7C.
Détermine les forces résultantes s’exerçant sur chacune de ces trois charges.

EXERCICE 7 : Trois charges électriques q1, q2 et q3 sont placées au sommet d’un triangle équilatéral
de côté R = 10cm. Calcule le module de la force exercée par l’ensemble de deux charges sur l’une
d’elle. On donne : q1 = q2 = q3 = 10-8C.

EXERCICE 8 : Soit un triangle isocèle rectangle dont l’hypoténuse MP vaut a = 10cm.


On place au point M la charge électrique q1 = +5µC, au point P la charge électrique q2 = +2µC et en
N la charge électrique q = +2µC. Détermine :
1°) L’intensité de la force électrique F s’exerçant sur la charge q.
2°) Les caractéristiques du vecteur champ électrique.

EXERCICE 9 : 1°) Une charge électrique q1 = 5µC est placée à 10cm d’une charge électrique
q = 2µC. Détermine la force électrique F1 (intensité) s’exerçant sur la charge q. Compare cette force
au poids d’une masse de 1Kg à Paris où g = 9,8N/Kg.
2°) Deux charges électriques q1 = +5µC et q2 = +10µC sont placées en A et B tels que AB = 20cm.
On place la charge électrique q = +2µC au milieu I de AB. Détermine la force électrique F2 (intensité)
s’exerçant sur la charge q.
3°) Deux charges électriques q1 = +5µC et q3 = Ŕ 10µC sont placées en A et B tel que AB = 20cm. On
place la charge électrique q = +2µC au milieu I de AB. Détermine la force F3 (intensité) s’exerçant sur
la charge q.
4°) Soit un triangle isocèle rectangle MNP dont l’hypoténuse MN vaut a = 10cm. On place, en M la
charge électrique q1 = +5µC, en N la charge q2 = +2µC et en P la charge q = +2µC.
Détermine la force électrique F4 (intensité) s’exerçant sur la charge q.
5°) Détermine les caractéristiques du vecteur champ électrique au point P.

EXERCICE 10 : Aux sommets A, B, C, D d’un carré de 20cm de côté, on place respectivement des
charges ponctuelles ayant pour valeur +10-6C ; +2.10-6C ; +10-6C ; Ŕ 2.10-6C. Détermine le vecteur
champ électrique créé par l’ensemble de ces charges au centre du carré et la force que subit en ce point
une charge de Ŕ 10-6C.

EXERCICE 11 :
S1(+q) S2(Ŕ q)
On considère un système de charges ponctuelles + q et Ŕ q,
disposé aux quatre sommets d’un carré selon la figure ci –
O dessous. Détermine les caractéristiques du champ électrique au
centre O du carré, sachant qu’une charge unique q crée en O, un
champ valant 1000V/m. (Fais un schéma)
S4(+q) S3(Ŕ q)

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

EXERCICE 12 : Deux plaques métalliques planes sont verticales. Elles sont distantes de 4cm. La
plaque de gauche est chargée négativement, celle de droite positivement. La tension entre les deux
plaques est de 3000V.
1°) Détermine les caractéristiques, du vecteur champ électrostatique.
2°) Calcule le travail de la force électrostatique qui déplace un électron de la plaque négative à la
plaque positive. On néglige le poids de la particule.

EXERCICE 13 : Soit une charge qA = Ŕ 20pC placée en un point A.


1°) Détermine le champ électrostatique créé par qA en un point B situé à 24cm de A.
2°) On place une deuxième charge qB = Ŕ 90pC en B. Quelles sont les caractéristiques des forces qui
s’exercent sur les deux charges (fais un schéma)
3°) En quel point C appartenant à AB doit – on placer une charge q positive pour qu’elle soit en
équilibre ?

EXERCICE 14 : Deux charges électriques ponctuelles Ŕ 2µC et Ŕ 3µC sont placées en deux points A
et B distants de 16cm.
1°) Détermine les caractéristiques du champ électrique qu’elles créent au point I :
a) Situé à 16cm de A et de B ;
b) Situé sur le prolongement de AB à 5cm de A.
2°) Où doit – on placer le point K sur le segment AB pour que le champ créé par les charges soit nul ?

EXERCICE 15 : Une goutte d’huile électrisée est en équilibre dans le champ électrique existant entre
deux plaques métalliques A et B, parallèles et horizontales entre lesquelles existe une d.d.p (VA Ŕ VB).
Calcule le diamètre de cette goutte sphérique à partir des données suivantes :
VA Ŕ VB = 3000V ; distance entre les plaques d = 1,5cm ; masse volumique de l’huile ρ = 0,9g/cm3 ;
charge de la goutte : 10 électrons excédentaires ; charge élémentaire e = 1,6.10-19C.

EXERCICE 16 : Deux charges ponctuelles identiques qA = qB = 10-6C sont placées l’une à côté de
l’autre à une distance AB = 20cm.
1°) Calcule l’intensité des forces électriques que ces charges exercent l’une sur l’autre.
2°) On considère une troisième charge qC = Ŕ10-6C située en un point C tel que A, B et C forment les
sommets d’un triangle équilatéral.
a) Calcule l’intensité du vecteur champ résultant E1 produit par les charges qA et qC au milieu M
de AC ;
b) Calcule l’intensité du vecteur champ résultant E produit par les trois charges au milieu M de
AC. Déduis – en la force que subit une charge q = 2.10-6C placée en ce point M.
N.B : AC est horizontal.

EXERCICE 17 : Aux sommets d’un triangle isocèle rectangle en A dont les côtés AB = AC = 20m, on
pose respectivement les charges ponctuelles qA = +2.10-7C ; qB = Ŕ 10-7C et qC = +10-7C.
1°) Détermine le vecteur champ électrostatique ⃗⃗ au point H (H est le pied de la hauteur AH).
2°) Quelle est la valeur de l’angle entre le vecteur champ ⃗⃗ et la direction de la hauteur AH.

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

3°) Détermine l’intensité du vecteur force ⃗ s’exerçant sur la charge qA.

EXERCICE 18 : Deux plaques métalliques A et B planes, distantes de 50cm sont placées dans le
vide. Un électron de la plaque A est attirée par la plaque B.
1°) Fais un schéma sur lequel apparaitront les signes des charges des plaques.
2°) Quels sont le sens et le module du vecteur champ électrostatique sachant que la d.d.p entre A et B
est U = Ŕ 4000V et que le champ est uniforme.
3°) Quel est le travail de la force électrostatique qui agit sur l’électron lorsque celui – ci passe de la
plaque A à la plaque B ? Ce travail dépend – il du chemin suivi ? Pourquoi ?

EXERCICE 19 : Deux pendules identiques sont formés d’une petite sphère légère et métallisée, de
masse 0,2g, suspendu à un fil de soie de longueur 1m. On les attaches à une barre horizontale en des
points distants de 2cm. Après avoir électrisé les deux sphères par contact sur un même conducteur
électrisé, on constate que le fil de l’un des pendules accuse, par rapport à la verticale, une déviation de
10°. On demande :
1°) La déviation du fil de l’autre pendule.
2°) L’intensité des forces électriques s’exerçant sur les sphères.
3°) La valeur absolue des charges q et q’ des deux sphères dans les deux cas suivants :
a) q = q’ ;
b) q = 3q’.

EXERCICE 20 :
A D B
Calcule le travail des forces électriques lors du déplacement
r d’une charge q = 1nC de A vers B puis, de C vers D (voir
schéma). On donne : r = 6cm ; a = 8cm ; q1 = 3,33nC et
q2 = Ŕ 3,33nC.
q1 a/2 C a/2 q2

EXERCICE 21 : Entre deux plaques A et B verticales distantes de d = 10cm, on applique une tension
U = 2.103V. A est chargé négativement.
1°) Fais un schéma du dispositif représentant les lignes de champs orientées. Comment appelle – t –
on un tel champ ?
2°) Calcule l’intensité E du champ régnant entre A et B.
3°) On introduit entre les deux plaques A et B un pendule électrostatique dont la boule porte une charge
q = 40µC. Le pendule s’incline et reste en équilibre sans être en contact avec une plaque.
a) Trace correctement les forces qui agissent sur le boule ;
b) Calcule l’angle d’inclinaison α du fil sachant que le poids de la boule est P = 10-2N.
4°) En absence du champ électrostatique, le fil du pendule de longueur L = 30cm est d’abord vertical
au milieu des plaques. Au moment où l’on crée le champ électrostatique, la boule se déplace
horizontalement d’une distance d’ donnant ainsi au fil l’inclinaison d’angle α. Calcule :
a) La valeur de d’ ;
b) Le travail fourni par la force électrostatique pendant ce déplacement.

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

EXERCICE 22 : 1°) Aux sommets A, B, C d’un triangle rectangle isocèle, on place respectivement les
charges ponctuelles qA = 10-6C ; qB = 9.10-6C et qC = 10-6C.
a) Calcule la force électrostatique FAC exercée par qA sur qC.
b) Calcule la force électrostatique FBC exercée par qB sur qC.
c) Détermine les résultantes des forces électrostatiques qui s’exercent sur qC.
On donne : AB = AC = 10cm et  = 90°.
2°) Dans une région de l’espace règne un champ électrostatique uniforme d’intensité E = 1000V/m.
Dans le repère orthonormé (O, ⃗, ⃗, ⃗⃗ ), ce champ a pour expression ⃗⃗ ⃗.
a) Calcule la différence de potentiel entre les points A(2 ; 0 ; 0) et B(4 ; 2 ; 0).
b) Calcule le travail de la force électrostatique qui s’exerce sur un noyau d’hélium (He2+) lorsque
cette particule passe du point A au point B, l’unité de longueur étant le centimètre.

EXERCICE 23 : Une goutte d’huile se trouve chargée négativement parce qu’elle a gagné, par
frottement un certain nombre d’électrons. Au cours d’une expérience on a constaté qu’une goutte
d’huile de masse m = 10-9g, placée dans un champ électrique dirigé verticalement vers le bas et valant
1,25.106V/m restait en équilibre (expérience de Millikan).
1°) Fais un schéma avec ⃗⃗ , la force de gravitation et la force de Coulomb qui s’exercent sur la goutte.
2°) Calcule la charge électrique portée par la goutte d’huile quand elle est en équilibre.
3°) Calcule le nombre d’électrons que la goutte d’huile a dû capter pour obtenir cette charge négative.

EXERCICE 24 : Soit le schéma suivant :


0V 100V
A B Les plaques P et N sont distantes de 20cm.
Le point A est à 1cm de la plaque N.
Les points B et C sont à 2cm de la plaque P. BC = 2cm.
1°) Quelle est la d.d.p entre A et B ; B et C ; A et C ?
C
2°) Quelle est l’énergie potentielle d’une charge q = 10-12C quand
elle est située en A ; en B ; en C ? (Prendre comme origine des
N P potentiels celui de la plaque négative).

3°) Calcule le travail de la force électrostatique quand la charge se déplace de A en C.

EXERCICE 25 : Dans un champ électrostatique uniforme d’intensité E = 2.10-4V/m, une petite


charge q = 200nC se déplace en suivant une ligne de champ sous l’effet de la force électrostatique. On
considère, sur cette ligne de champ les points A, O, B et O’ tel que, en A point de départ, la vitesse de
la charge est nulle, O milieu du segment ; AO = OB = 40cm. O’ est à l’extérieur du segment [AB] du
côté de B. BO’ = AB.
1°) Quel est le travail de la force électrostatique au cours du déplacement.
2°) Quelle est la d.d.p UAB ?
3°) Quels sont les potentiels de A et B si on prend O pour origine ?
4°) Quels sont les potentiels de A et B si on prend O’ pour origine ?

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Chapitre V : Champ et potentiel électrostatiques. Physique

EXERCICE 26 : On considère comme ponctuelle, quatre petites sphères A, B, C et D ayant chacune


une masse de 0,2g, les charges des sphères sont respectivement qA = +0,2µC ; qB = +0,2µC ;
qC = Ŕ 0,2µC ; qD = +0,2µC.
1°) On constitue deux pendules électriques avec les sphères A et B dont les fils ont chacune une
longueur de 1m et sont suspendus en deux points A’ et B’ distants de 1m ; le fil de l’un des pendules
dévie de 10°. Calcule la distance d.
2°) Les quatre petites sphères forment les sommets ABCD d’un losange. La grande diagonale AC
mesure 120cm, et la petite diagonale BD mesure 60cm.
a) Détermine les caractéristiques du vecteur champ électrique créé par ces charges au centre du
losange ;
b) En ce centre on place une particule chargée qui subit une force d’intensité 9.10-4N et de sens
opposé à celui du vecteur champ électrique. Calcule la valeur de la charge de la particule ;
c) Cette charge correspond – elle à un excès ou à un défaut d’électrons ? Combien ?

EXERCICE 27 : Quatre plaques métalliques A, B, C et D parallèles deux à deux forment sans se


toucher un parallélépipède carré. O est le centre de symétrie. AC = BD = 2cm.
1°) B et D non chargées ne jouent aucun rôle. On charge A et C tel
D que VA Ŕ VC = 100V.
y a) Détermine le vecteur champ électrique 𝐸⃗⃗𝑥 créé en O.
b) Représente ce vecteur sur le schéma.
Echelle : 1cm représente 1250V/m
A O C 10cm représente 2cm pour les distances
x’ x c) Que peut – on dire du champ électrique entre les plaques A
et C ?
d) Calcule le travail de la force électrique qui agit sur une
y’ charge q = Ŕ 1,6.10-19C lorsqu’on la déplace de O en M.
B (xM = 0,5cm ; yM = 0,75cm)

2°) On applique maintenant les tensions VA Ŕ VC = 100V et VB Ŕ VD = 150V.


a) Détermine le vecteur champ électrique ⃗⃗ au point O par les plaques B et D et représente – les
sur le même schéma et à la même échelle qu’à la première question.
b) Déduis – en le champ électrique ⃗⃗ créé par les quatre plaques en O et représente – les sur le
schéma.
c) Dessine quelques lignes de champ créées par les quatre plaques. Que peut – on dire de ce
champ électrique résultant qui existe entre les quatre plaques ?
d) Calcule le travail de la force électrique qui agit sur une charge q = Ŕ 1,6.10-19C que l’on
déplace de O en M.

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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

DOMAINE D’ETUDE : ELECTROCINETIQUE

OG1 : REALISER L’ETUDE D’UN CIRCUIT ELECTRIQUE EN


COURANT CONTINU ET D’UN CONDENSATEUR

Chapitre VI : LE COURANT CONTINU

I. Nature du courant électrique.  Le pôle où il y a défaut d’électrons ;


I.1. Notion de courant permanent.  Le pôle où il y a excès d’électrons.
Quand deux conducteurs chargés, en équilibre,
à des potentiels différents, sont réunis par un fil Les deux pôles d’un générateur ne sont pas
métallique, on constate que leurs charges identiques.
respectives sont très rapidement modifiées. Il se Pour les distinguer, on convient d’appeler :
produit un mouvement de charge de l’un vers  Pôle positif (lettre P ou signe );
l’autre et au voisinage du fil de jonction comme  Pôle négatif (lettre N ou signe ).
à l’intérieur même de ce fil, se produisent des
phénomènes particuliers dus précisement à ce A defaut de lettres ou de signes, sur les
transfert de charges ou courant électrique. générateurs usuels (accumulateurs, dynamos) le
Mais ce courant trop bref, est difficile à étudier. pôle est souvent peint en rouge ; le pôle
Pour obtenir une durée assez longue, il faut est souvent peint en noir.
utiliser un générateur, appareil qui assure la
circulation permanente du courant. Schématiquement, un générateur se présente
comme suit :

I.2. Le générateur : ses pôles.


Parmi les générateurs usuels, citons :
 Les machines électrostatiques ; N P
 Les accumulateurs (automobile) ;
 Les piles (lampe de poche) ;
 Les dynamos (machine magnéto – I.3. Conducteurs du courant et isolants : le
électriques) ; circuit électrique.
 Les alternateurs (centrales électriques) ; Par le courant, l’électricité est transportée d’un
 Certaines cellules photo – électriques pôle à l’autre d’un générateur, mais seulement
(pesomètres des photographes). à certaines conditions.
Tout générateur possède deux pôles ou bornes,  Un conducteur est une substance qui permet
dont les états électriques sont opposés : le déplacement de charges.

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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

Les principaux conducteurs sont : fermé le courant


 Les métaux en général (l’argent, le fermé passe
cuivre, l’aluminium sont de très bons
conducteurs) ;
 Les alliages métalliques (laiton,
Remarque : Parfois nous recevons le courant
bronze…) ; des rares non – métaux
par une « prise de courant », et le générateur
(carbone sous forme de graphite) ;
n’est pas visible. Ses bornes sont cependant
 Les solutions d’acides, de bases, de sels
reliées aux trous de la prise de courant par des
dans l’eau.
fils conducteurs. Il est donc toujours inclus
dans le circuit électrique.
 Un isolant est une substance dans laquelle
les charges ne peuvent pas se déplacer.
Les principaux isolants sont :
Exemples d’un circuit :
 Les non – métaux en général (le soufre,
1er cas :
l’oxygène, l’azote, l’air sont de très
L
bons isolants) ;
R A
 De nombreux corps composés formés
surtout de métaux (eau pure, paraffine,
V
caoutchouc, porcelaine, verre, résine
synthétique, soie, bois sec…).

 Un circuit électrique comprend toujours au


K
moins un générateur dont les pôles sont
reliés extérieument par une chaîne
Dans ce circuit, la lampe L et le résistor R sont
ininterrompue de conducteurs.
traversé par le même courant, ils sont montés
en série. Dans ce cas on parle d’un circuit série.
Une coupure dans le circuit peut généralement
être établie à volonté en manœuvrant un
A : Désigne l’ampèremètre et ;
interrupteur. Une faible épaisseur d’isolant
(l’air en général) suffit à supprimer le passage
V : Désigne le voltmètre.
du courant ; le circuit est alors ouvert. En
rétablissant la continuité de la chaîne
2ème cas :
conductrice par le pont que constitue
R
l’interrupteur, on ferme le circuit et le courant
A B
est rétabli.
Schématiquement, un interrupteur se présente
L A
comme suit :
K
ouvert le courant ne
ouvert passe pas
Dans ce circuit, la lampe L et le résistor R ne
sont traversé par le même courant, ils sont
montés en dérivation ou en parallèle. Les points

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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

A et B du circuit constituent des nœuds. Dans  L’aiguille de boussole placé au voisinage


ce cas, on parle d’un circuit dérivé. du circuit pivote dans un certain sens. Si on
permute les pôles ; l’aiguille tourne en sens
inverse : c’est l’effet magnétique.
II. Les effets du courant. Son sens.
Réalisons le montage suivant comprenant : un
générateur de courant, un électrolyseur Remarque : Lorsqu’on permutte les pôles du
contenant de l’eau dans laquelle on a ajouté générateurs, les résultats des effets observés
quelques gouttes de soude, une lampe et un sont inversés mais reste de même nature.
interrupteur.
Plaçons au voisinage de ce circuit réalisé, une
aiguille de boussole.  Sens du courant.
Parmi les effets qui s’inversent quand on
O2 change les connexions aux bornes d’un
H2 générateur, on a choisi l’effet chimique pour
définir le sens du courant :
On dit que le courant sort de l’électrolyseur par
l’électrode sur laquelle se dégage l’hydrogène.
Il est facile en changeant la position de
l’électrolyseur le long du circuit de vérifier que
A le courant a partout le même sens.

K
 A l’extérieur du générateur le courant va du
pôle au pôle . Il est naturel de
s n supposer qu’il traverse le générateur pour
rotation parcourir la boucle complète d’un circuit
fermé. Donc :
 A l’intérieur du générateur, le courant va du
On ferme l’interrupteur, le courant circule, pôle au pôle .
l’ampèremètre indique le passage du courant.
 La lampe traversée par le courant s’allume
et s’échauffe. Le passage du courant dégage I I
de la chaleur : c’est l’effet calorifiques ou
thermique.

 Dans l’électrolyseur, l’eau de la solution est Exemple : Dans un circuit on a le parcourt


décomposée. Sur une électrode (celle qui suivant :
est reliée directement au pôle ) se dégage
de l’hydrogène, sur l’autre de l’oxygène :
c’est l’effet chimique.

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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

I1 I s’exprime en ampère (A). L’ampère est


R l’intensité d’un courant qui débite un coulomb
A B par seconde.
I L I
I2
A
III.1.1. Relation entre Q, I, .
I De la définition précédente il résulte que l’on a,
K I en prenant .

III. Intensité du courant continu.


III.1. Notion d’intensité.
Quand des électrons libres suivent un fil
métallique, quand les ions de même signe, III.1.2. Débit d’électrons.
atteignant une électrode, lui apportent leur C’est le nombre d’électrons par unité de temps.
charge, la quantité d’électricité transportée peut
s’évaluer en coulombs. Or les effets observés
(calorifique, chimique, magnétique) sont
d’autant plus importants que ce transport a fait
passer, par unité de temps, plus de coulombs à : nombre d’électrons.
travers une section du circuit.
Sachant que :

Définition : L’intensité d’un courant est une


Ainsi
grandeur proportionnelle à la quantité
d’électricité qui traverse une section du circuit
par unité de temps.
Avec e = 1,6.10-19C : charge élémentaire.

Si Q désigne une quantité d’électricité, t la


durée du passage à travers une section
III.2. Mesure de l’intensité du courant.
conductrice, on écrit :
L’intensité d’un courant se mesure à l’aide
d’appareils nommés ampèremètres.
On représente schématiquement un
ampèremètre comme suit :

Avec : coefficient de proportionnalité.


A
Pour beaucoup de phénomènes, I est constant.
On dit que le courant est continu (ou constant). ampères

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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

Pour meusrer l’intensité du courant en un point III.3. Conservation de l’électricité.


du circuit, on branche l’ampèremètre en série Expériences :
dans le circuit. a) Disposons plusieurs ampèremètres en divers
L’aiguille du cadran se stabilise sur une points d’un circuit ne comportant pas de
division de l’échelle, lorsque l’ampèremètre est bifurcation. Quand le courant passe, tous les
utilisé au calibre C : c’est la déviation d. ampèremètres donnent la même indication :
l’intensité est donc la même en tous les points
I I d’un circuit sans dérivation.
A R
I I
L’intensité du courant correspondant est : A1 A2

I
Ou : A3

b) Entre deux points R et S d’un circuit,


installons une dérivation à deux conducteurs, et
plaçons sur les deux branches deux
Calibre : C’est la borne de l’ampèremètre qui
ampèremètres A1 et A2. Un troisième
représente l’intensité limite à ne pas dépasser.
ampèremètre A est disposé sur le circuit
Il est supérieur à la valeur de l’intensité du
principal. Notons quand le courant passe, les
courant.
intensités respectives I1, I2 et I.

Echelle : C’est le nombre total de division pour


I1 A1
le calibre considéré.
R S

I I2 A2 I
 Précision de I.
Si l’ampèremètre est de classe 1 ou 2 : A

La valeur de l’intensité est comprise entre : L’égalité suivante est toujours vérifiée :

C’est donc que le point S libère vers A1 et A2


tous les élecrons qu’il reçoit par la branche NS.

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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

Les électrons ne s’accumulent en aucun des


points du circuit. ∑ ∑

Ce résultat, qui peut être généralisé à un


nombre quelconque de dérivations, conduit au
principe suivant : Dans un circuit quelconque, IV. Tension entre deux points d’un circuit.
il ya conservation du débit total d’électricité. IV.1. Notion de tension.
Considérons une portion de circuit constituée
d’un résistor R.

 Loi des nœuds. I M N


On appelle nœud, un point de connexion d’au R
moins trois branches d’un circuit.
Si l’on choisi un sens conventionnel du UMN
courant : positif pour les courants qui arrivent à
un nœud et négatif pour les courants qui partent Lorsque le résistor est traversé par un courant I,
de ce nœud, alors : il existe aux bornes M et N de celui – ci une
tension U.


Définition : On appelle tension entre M et N, la
défférence de potentiel (d.d.p) aux bornes d’un
dipôle.
Exemple : Sur la figure ci – dessous :

I1 I2
La tension est une grandeur algébrique car elle
peut être positive ou négative.
I3

I5 I4
Le potentiel en M est plus grand qu’en N.
I1 et I3 sont positifs.
I2, I4, I5 sont négatifs.
On a alors :

Soit :
Conséquence :

D’où :
La somme des courants qui arrivent à un nœud
vaut la somme des courants qui partent de ce
nœud.

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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

N.B : Aux bornes d’un générateur . La valeur de l’intensité est comprise entre :

N P

IV.3. Loi d’additivité des tensions dans un


IV.2. Mesure de la tension. circuit série.
La tension aux bornes d’un dipôle se mesure à
l’aide d’un appareil nommé voltmètre.
On le représente schématiquement par le A B
symbole : R1
P C
V
R2
Pour mesurer la tension aux bornes d’un dipôle,
on monte le voltmètre en dérivation aux bornes N D
du dipôle.
F L E
L’aiguille du cadran se stabilise sur une
division d de l’échelle, lorsque le voltmètre est
utilisé au calibre C : c’est la déviation. Dans le circuit série ci – dessous:

M N
R Sur un fil, la tension est nulle, alors :
; ; ; .
V D’où :

La valeur de la tension correspondant est :

Dans un circuit série, la tension aux bornes du


Ou générateur vaut la somme des tensions aux
bornes de tous les dipôles du circuit.

 Précision de U.

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IV.4. Egalité de tensions dans un circuit Maille BEFB :


dérivé.

A C
P E
Maille BCDEB :

R R R Avec ;
D’où :

N F
B D

VI. Puissance consommée dans un circuit.


La puissance consommée par un dipôle AB
dans un circuit, lorsqu’il est traversé par un
courant I vaut :
V. Loi de maille.
Une maille est une portion de circuit fermée.
Dans une maille, la somme des tensions aux
bornes des dipôles est nulle. s’exprime en Watts (W).


Exercice d’application

Considérons le circuit ci – dessous :

A B C

F E D

Maille ABFA :

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Physique
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Travaux dirigés n° VI 1. Techniques de réalisation des schémas.
2. Phénomène d’électrisation ;
3. Loi de COULOMB : Enoncé ;
4. Champ et potentiel électrostatiques ;
5. Travail d’une force électrostatique ;
COURANT CONTINU 6. Energie potentielle électrostatique.

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions des notions.


Définis les termes et expressions suivants : Un nœud ; l’intensité du courant ; le débit de porteur de
charge.

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quelle différence fais – tu entre un conducteur et isolant ? Donne deux exemples dans chaque cas.
2°) Pourquoi dit – on que le champ électrostatique est uniforme ?
3°) Enonce la loi de Coulomb.
4°) Deux charges ponctuelles égales placées à 10cm l’une de l’autre, se repoussent avec une force de
6N. De combien faudrait – il les rapprocher pour que la force de répulsion prenne une intensité de 1N ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1°) La précision est encore appelée taux d’incertitude ;
2°) Le voltmètre est toujours branché de dérivation dans un circuit électrique.
3°) La puissance d’un générateur peut s’exprimer en joule par seconde.
4°) Dans un circuit, la tension aux bornes de chaque dipôle est la même.

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IV – Questions à choix multiples (Q.C.M).


Choisis la bonne réponse.
a) L’intensité du courant est une grandeur :
a1. Misérable ; a2. Mesurable ; a3. Algébrique ; a4. Immesurable.
b) Le courant électrique part toujours :
b1. De la borne positive vers la borne négative ; b2. De la gauche vers la droite ;
b3. De la droite vers la gauche ; b4. De la borne négative vers la borne positive.

V – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a10 = b8.

Colonne A Colonne B
Force électrique exercée par | |
a1 b1
deux charges
a2 Champ électrique b2
Travail d’une force
a3 b3 Vecteur champ centrifuge
électrostatique entre A et B
Différence de potentiel entre
a4 b4
deux points A et B
| || |
a5 Champ électrostatique uniforme b5
Energie potentielle d’une charge
a6 b6 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
électrique en un point M
Champ créé par une charge
a7 b7 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
positive en un point

VI – Texte à trous.
Ecris les phrases suivantes en complétant les mots manquants :
On appelle champ ….(1)…. toute ……. de l’espace où une ….(2)…. est soumise à une ….(3)….
A l’intérieur d’un condensateur dont les plaques sont appelées ….(4)…. règne un champ ….(5)….
uniforme dirigé dans le sens des potentiels ….(6)…. Lorsqu’une particule de charge q est placée dans
cet espace où règne un champ électrostatique uniforme ⃗⃗ , il est soumis à la force de….(7)…. ou force
….(8)…. ⃗ ⃗⃗ parallèle aux ….(9)…. de champ, et perpendiculaires aux ….(10)…. du condensateur.

EXERCICE 1 : Un circuit électrique est parcouru par un courant d’intensité 0,8A.

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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

1°) Quel est le débit d’électrons correspondant à ce courant ? (Débit = nombre d’électrons qui
traversent une section du circuit par seconde).
2°) Au bout de combien de temps (en seconde) est débitée une quantité d’électricité de 0,2Ah ?
On donne : e = 1,6.10-19C.

EXERCICE 2 :
C P A
On considère le montage suivant :
1°) Indiquer le sens des différents courants
électrique dans les branches du circuit.
2°) Compléter le tableau des intensités ci –
dessous :
D N B

Branche NP PA AB BN PC CD DN AN
Intensité 3A 0,5A 1A

EXERCICE 3 : L’ampèremètre A1 de 100 divisions sur le calibre 3A a une aiguille qui s’immobilise
sur la division 60. L’ampèremètre A2 de 150 divisions sur le calibre 500mA, voit l’aiguille
s’immobiliser sur la division 110.
1°) Préciser les nœuds et énoncer la loi des nœuds.
2°) a) Calculer I1, I2, I3 et I4 dans les différentes branches lorsque .
b) Déduire le courant principal I libéré par le générateur.
A B

I I1 I4
A1 I3 A2

E D

EXERCICE 4 :
A B C

Dans le montage ci – contre, indiquer


le sens du courant dans chaque
branche. Quels sont les signes des
D tensions suivantes : UFE ; UAF ; UAB ;
UCB ; UDE ; UCD ; UAE ?

E
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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

EXERCICE 5 : On considère le montage ci – dessous :


A B C I4 D
I2

I1 I3 I6 I5
I
I7
H G F E

I1 = 1A ; I4 = 2A ; I5 = 1,5A ; I7 = 3A.
1°) Donner le sens de circulation du courant dans le circuit.
2°) Combien y a t – il de nœud dans le circuit ?
3°) Déterminer les intensités I2, I3 ; I6 et I.
4°) Quel est le débit d’électrons produit par le générateur ?

EXERCICE 6 :
I1 I3
Calculer les intensités des courants
A
qui sont inconnues dans la portion
de circuit suivante :
I2 B
On donne : I1 = 1A ; I2 = 2A ;
I4 I7
I3 = 0,5A ; I6 = 0,2A.
I8
C I6
I5

EXERCICE 7 : On considère le montage ci – dessous :


L3 1°) Indiquer les sens des courants dans le circuit et
A B C D déterminer les intensités IGB, IBC, IDF, et ICF du
courant.
On donne : IAH = 1A ; ICD = 2A ; IDE = 1,5A ; IFG =
L1 L2 L4 3A.
L5 2°) On suppose que l’intensité du courant qui traverse
la lampe L4 a été mesurée à l’aide d’un ampèremètre
à aiguille de classe 2 comportant une graduation de
H G F E 160 divisions. Le calibre utilisé est 1A.

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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

a) Sur quelle graduation doit – on lire la déviation de l’aiguille ?


b) Quelle est l’incertitude sur la mesure de l’intensité ?
c) Déterminer la précision de cette intensité. Entre quelles valeurs est – elle comprise ?

EXERCICE 8 : Soit le montage de la figure suivante ; Calculer U3 et U4.


U1 = 5V
A D1 B

U5 = 14V D3 D2 U2 = – 3V
U3

E D4 C
U4
EXERCICE 9 :
A B C D
On considère le montage ci – contre :
On mesure UBG = 10V ; UCD = 4V.
Calculer UCF, UFD, UDE. Représenter par
les flèches ces trois tensions.

H G F E

EXERCICE 10 : On considère le montage suivant :


I1 M I2 Il ne comporte qu’un seul générateur, 4 dipôles
notés D1, D2, D3 et D4 et 3 ampoules L1, L2 et L3.
On désigne par I1, I2, I3 et I4 les intensités
D1 L1 L2 L3 D2 respectives des courants dans les quatre dipôles
D1, D2, D3 et D4 ; par I1’, I2’, I3’ les intensités des
A B courants respectifs dans les trois ampoules L1,
I3 D3 N I4 D4 L2, L3 et par I l’intensité du courant débité par le
générateur.

I
On mesure I1 = 1,2A, I2 = 0,35A, I3 = 2,33A, I4 = 0,2A et I = 2,68A.
Calculer les intensités des courants I1’, I2’, I3’ et préciser leur sens sur le schéma.

EXERCICE 11 : Dans le circuit schématisé ci – dessous, on a les relations suivantes entre les
tensions aux bornes des dipôles :
A C E
UAE = UCD ; UCA = – 3UEF et UDB = 2UCE.
De plus, un voltmètre branché entre A et B
indique une tension de 12V ; branché entre
F et D, il indique 2V.
Calculer UFE ; UAC ; UCB ; UDB et UCD.
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Chapitre VI : Le courant continu. Physique

B D F

EXERCICE 12 :
I
I1 I2 On considère le montage suivant :
A On donne : I = 5A ; I1 = 2A ; I5 = 4A.
Calculer les intensités des courants I2, I3
B et I4.
I4 I3 I5
C

D
I

EXERCICE 13 : Déterminer les valeurs des intensités I1, I2, I3 et I4 dans le montage ci – dessous et
préciser le sens des courants correspondants.
C

I1 2A
B A D
1A I4

I2 E I3

EXERCICE 14 :
A B Sur le schéma ci – contre, on connait les
tensions U1 = 1,5V ; U2 = – 2,5V ; U3 = 0,75V.
U1 1°) Que vaut U4 ?
U4 U2 2°) Quelles sont les valeurs de U5 = VB – VD et
U6 = VA – VC ?
3°) En prenant le potentiel du point C comme
D C référence, classer par ordre croissant les
U3 potentiels VA, VB, VC et VD.

EXERCICE 15 : Soit la figure ci – dessous : On donne I2 = 63mA ; I4 = 25mA ;


I5 = 49mA ; I8 = 36mA.
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1°)& Le – Sage KIF
Calculer l’intensité du courant
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dans toutes les autres branches ;
préciser le sens du courant dans
chaque nœud.
Chapitre VI : Le courant continu. Physique

I1 I9
A 1 9 D
2 8
I2 E I8
I3 3 I6 7 I7
4 6
I4 5
B I5 C

EXERCICE 16 :
B

Un montage comprend sept dipôles


D2 D5
récepteurs. L’intensité I du courant qui
traverse la pile est de 500mA ; les intensités
A D4 C
qui traversent les dipôles D2 et D4 sont
respectivement égales à 300mA et 100mA.
Calculer les intensités des courants
D1 D3 D6 D7
inconnues dans le montage.
E

EXERCICE 17 : On donne pour le réseau du dipôle ci – dessous les tensions suivantes :


UAB = 10V ; UBC = 12V ; UBF = 15V ; UFG = 5V ; UCB = 5V.
1°) Calculer les tensions UFC ; UDG ; UCE ; UGB.
2°) Représenter ces tensions par les flèches et donner les sens des courants à travers les dipôles.

A B C D E

F G

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Chapitre VII : Les dipôles passifs. Physique

DOMAINE D’ETUDE : ELECTROCINETIQUE

OG1 : REALISER L’ETUDE D’UN CIRCUIT ELECTRIQUE EN


COURANT CONTINU ET D’UN CONDENSATEUR

Chapitre VII : LES DIPÔLES PASSIFS

I. Définitions des notions.

 Un dipôle est une portion de circuit


électrique comportant deux bornes. Désignons par R cette constante. R, grandeur
qui caractérise le dipôle se nomme résistance
 Un dipôle passif est un dipôle reversible de ce dipôle.
que l’on insère dans un circuit dans les
deux sens : il est dit symétrique.
II.1. Caractéristique d’un résistor.
A B Un résistor est un dipôle carcatérisé par une
résistance R.
Sa caractéristique est le graphe de la tension U
à ses bornes en fonction de l’intensité I qui la
traverse. C’est une droite linéaire de la forme
II. Caractéristique d’un dipôle. réprésentée ci – dessous :
Considérons un dipôle parcouru par un courant
I. On branche aux bornes de celui – ci un
voltmètre qui mesure la tension aux bornes du U(V)
dipôle. En faisant varier le courant I, on
constate qu’à chacune des valeurs données de I, U3
correspond une valeur de la différence de
potentiel (d.d.p) U = VA – VB. U2

I A B U1

O
V I1 I2 I3 I(A)

Pour des valeurs de I1, I2, I3, … ; les d.d.p U1,


U2, U3, …. ; sont telles que :

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Chapitre VII : Les dipôles passifs. Physique

II.2. Loi d’Ohm. II.3.3. Variation de la résistivité avec la


température.
Enoncé : La différence de pototiel entre les La résistivité d’un fil conducteur varie en
extrémités d’un résistor est égale au produit de fonction de la température suivant la relation :
sa caractéristaique par l’intensité qui la
traverse.

Avec :
N.B : R s’exprime en Ohm ( ) : résistivité à 0°C ;
: coefficient de température ;
: température ;
 Conductance.
: résistivité à la température .
La conductance d’un résistor est l’inverse de sa
résistance :

II.4. Energie du dipôle.


L’énergie électrique dissipée dans un résistor
de résistance R par un courant d’intensité I
pendant une durée est :

II.3. Facteurs de la résistance d’un


conducteur métallique : D’après la loi d’Ohm, on a :
II.3.1. Résistivité .
Un fil conducteur de longueur L, de section S, a D’où :
une résistance :

II.5. Puissance électrique consommée dans le


Par conséquent : dipôle.
D’après ce qui précède :

Or est la puissance électrique qui


s’exprime en Ohm – mètre ( .m) entretient le dégagement de chaleur dans le
conducteur.
D’où :
II.3.2. Conductivité .
La conductivité d’un conducteur métallique est
l’inverse de sa résistivité.
s’exprime en Watt (W).

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Chapitre VII : Les dipôles passifs. Physique

II.6. Loi de Joule. : valeur en eau du calorimètre ou capacité


Considérons le montage ci – dessous où : calorifique (J/Kg) ;
G : désigne le générateur ; C : chaleur massique de l’eau (J/Kg.K) ;
: désigne le fil conducteur de résistance R ; : température finale (K) ;
C : désigne le calorimètre et ses accessoires.
: température initiale (K).

G
I
III. Association des dipôles.
III.1. Association des dipôles en série.
Les dipôles (résistors) sont montés en série,
A thermomètre
s’ils sont traversés par le même courant I.

I A B C D
R1 R2 R3

U1 U2 U3

 Résistance équivalente.
C
La loi d’Ohm s’écrit pour chaque résistor :
liquide
{

L’ensemble est disposé de manière à minimiser D’après la loi d’additivité des tensions, on a :
les échanges de chaleur avec le milieu
extérieur.
Il y a dans le calorimètre une masse d’eau à
la température (température initiale).
La chaleur apporté par effet joule par le L’ensemble des résistors R1, R2, R3 est
passage d’un courant d’intensité I dans le fil équivalent à un résistor unique de résistance
conducteur de résistance R pendant un temps Req.
est : Ainsi :
D’où :

Cette chaleur servira à éléver la température de


l’eau contenue dans le calorimètre de à Si les dipôles sont identiques :
(température finale).
Cette chaleur vaut alors : Alors :

( )
D’une manière générale, la résistance
: masse d’eau (Kg) ; équivalente des résistances montées en série
est :

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Chapitre VII : Les dipôles passifs. Physique

Ainsi :


Alors
( )

III.2. Association des dipôles en dérivation.


D’où :
Les résistors sont montés en dérivation
lorsqu’ils sont traversés par des intensités de
courant différentes.

R1
I1 D’une manière générale, la résistance
I A I2 B équivalente des résistances montées en série
R2 est :


I3
R3
Sachant que : ;
UAB
Alors :
 Résistance équivalente.
La loi d’Ohm aux bornes de chaque dipôle
s’écrit : Soit :

{
Exercice d’application.

La loi des nœuds au nœud A s’écrit :

( )

L’ensemble des résistors R1, R2, R3 est


équivalent à un résistor unique de résistance
Req.

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Travaux dirigés n° VII 1. Techniques de réalisation des schémas.
2. Phénomène d’électrisation ;
3. Loi de COULOMB : Enoncé ;
4. Champ et potentiel électrostatiques ;
5. Travail d’une force électrostatique ;
DIPÔLES PASSIFS 6. Energie potentielle électrostatique.

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions des notions.


Définis les termes et expressions suivants : Un nœud ; l’intensité du courant ; le débit de porteur de
charge.

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quelle différence fais – tu entre un conducteur et isolant ? Donne deux exemples dans chaque cas.
2°) Pourquoi dit – on que le champ électrostatique est uniforme ?
3°) Enonce la loi de Coulomb.
4°) Deux charges ponctuelles égales placées à 10cm l’une de l’autre, se repoussent avec une force de
6N. De combien faudrait – il les rapprocher pour que la force de répulsion prenne une intensité de 1N ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1°) La précision est encore appelée taux d’incertitude ;
2°) Le voltmètre est toujours branché de dérivation dans un circuit électrique.
3°) La puissance d’un générateur peut s’exprimer en joule par seconde.
4°) Dans un circuit, la tension aux bornes de chaque dipôle est la même.

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Chapitre VII : Les dipôles passifs. Physique

IV – Questions à choix multiples (Q.C.M).


Choisis la bonne réponse.
a) L’intensité du courant est une grandeur :
a1. Misérable ; a2. Mesurable ; a3. Algébrique ; a4. Immesurable.
b) Le courant électrique part toujours :
b1. De la borne positive vers la borne négative ; b2. De la gauche vers la droite ;
b3. De la droite vers la gauche ; b4. De la borne négative vers la borne positive.

V – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a10 = b8.

Colonne A Colonne B
Force électrique exercée par | |
a1 b1
deux charges
a2 Champ électrique b2
Travail d’une force
a3 b3 Vecteur champ centrifuge
électrostatique entre A et B
Différence de potentiel entre
a4 b4
deux points A et B
| || |
a5 Champ électrostatique uniforme b5
Energie potentielle d’une charge
a6 b6 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
électrique en un point M
Champ créé par une charge
a7 b7 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
positive en un point

VI – Texte à trous.
Ecris les phrases suivantes en complétant les mots manquants :
On appelle champ ….(1)…. toute ……. de l’espace où une ….(2)…. est soumise à une ….(3)….
A l’intérieur d’un condensateur dont les plaques sont appelées ….(4)…. règne un champ ….(5)….
uniforme dirigé dans le sens des potentiels ….(6)…. Lorsqu’une particule de charge q est placée dans
cet espace où règne un champ électrostatique uniforme ⃗⃗ , il est soumis à la force de….(7)…. ou force
….(8)…. ⃗ ⃗⃗ parallèle aux ….(9)…. de champ, et perpendiculaires aux ….(10)…. du condensateur.

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

DOMAINE D’ETUDE : ELECTROCINETIQUE

OG1 : REALISER L’ETUDE D’UN CIRCUIT ELECTRIQUE EN


COURANT CONTINU ET D’UN CONDENSATEUR

Chapitre VII : LES DIPÔLES ACTIFS

I. Dipôle actif. Exemple : Dynamo de vélo ; pile de


I.1. Définitions. commerce ; batterie d’accumulateur…

On appelle dipôle, tout système électrique Sens 2 : Le dipôle actif convertit de l’énergie
ayant deux bornes (résistances, condensateurs, électrique en une autre forme autre que
alimentations stabilisées ; générateur de
l’énergie thermique (sinon c’est un dipôle
signaux, etc…)
passif). Sa puissance est négative
On appelle dipôle actif, tout dipôle (P2 = U.I < 0). Il reçoit de l’énergie électrique :
pouvant fournir de la puissance électrique ; c’est un récepteur.
c’est Ŕ à Ŕ dire capable de débiter un courant
dans une charge branchée à ses bornes. Exemple : Moteur ; batterie de voiture…

Remarque :
Un dipôle actif est un convertisseur d’énergie. Pour un dipôle actif, toute l’énergie électrique
mis en jeu n’est pas transformée en chaleur : il
y a transformation d’énergie.
Energie Il est polarisé : il est nécessaire de distinguer
mécanique, sens 1 Dipôle Energie les deux bornes du dipôle actif (sa
chimique, actif électrique caractéristique n'est pas symétrique).
thermique, sens 2
lumineuse… Rappels : Pour un dipôle actif donné, il est
judicieux de choisir la convention de
représentation qui correspond au mode de
Energie perdue fonctionnement le plus courant de ce dipôle.

Sens 1 : Le dipôle actif convertit de l’énergie Exemple :


mécanique (ou chimique ou lumineuse…) en  Une pile : convention générateur ;
énergie électrique. Sa puissance est positive  Un moteur : convention récepteur.
(P1 = U.I > 0). Il fournit de l’énergie électrique
à une charge : c’est un générateur.

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

I.2. Caractéristique d’un dipôle actif. b) Observations.


Ce graphe est une droite, on dit que le dipôle
Définition : On appelle graphe caractéristique est linéaire.
d’un dipôle actif le graphe de la fonction qui lie La tension aux bornes d’un dipôle actif diminue
la tension U entre ses bornes au courant I qu’il quand l’intensité qu’il débite augmente.
débite dans une charge.

I.3. Tension en sortie ouverte (I = 0).


En ouvrant l’interrupteur J de la figure 1, la
charge est ainsi débranchée. On constate alors
a) Tracé caractéristique que la tension à ses bornes est maximale. Ceci
Le montage de la figure 1 ci – dessous est dû au fait que le dipôle actif ne débite aucun
comporte une résistance variable R permettant courant (on suppose que le voltmètre est idéal).
de régler l’intensité débitée par le dipôle actif. On dit qu’il fonctionne à vide ou en sortie
Cette intensité I est mesurée par l’ampèremètre ouverte.
A. La tension U correspondante est lue sur le Ce maximum s’appelle force électromotrice
voltmètre V. (f.é.m). On la désigne généralement par la lettre
E. Le point de la caractéristique correspondant
J I à ce type de fonctionnement est le point
A (U = E ; I = 0).
Dipôle
U V R
I.4. Intensité de court – circuit (U = 0).
Actif K Si par contre, on ferme l’interrupteur K, le
dipôle actif se trouve branché sur une
résistance nulle (on suppose que l’ampèremètre
Figure 1 est idéal), on dit qu’il est en court Ŕ circuit.
L’intensité qu’il débite est alors maximale, on
En donnant à I plusieurs valeurs successives et l’appelle son intensité de court Ŕ circuit et on
en portant chaque fois sur un système d’axe les la désigne par la lettre ICC. Le point de la
valeurs du couple (U ; I) obtenues on aboutit à caractéristique correspondant à ce type de
un graphique du type décrit dans la figure 2 ci – fonctionnement est le point (U = 0 ; I = ICC).
dessous :
II. Fonctionnement en générateur.

U Définition : Un dipôle actif générateur est un


dipôle qui transforme une forme quelconque
E
d’énergie en énergie électrique.

Exemples : Pile de commerce ; batterie


d’accumulateur.

Un générateur électrique est un appareil


capable de produire un courant, c’est Ŕ à Ŕ
0 ICC I dire capable de provoquer la circulation des
Figure 2 électrons.

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

Rappelons qu’un générateur a un pôle (+) et un  Les dynamos : quelques volts à


pôle (–), que dans le circuit extérieur le courant quelques centaines de volts ;
va du pôle (+) au pôle (–), les électrons du pôle
 Une cellule photoélectrique : .
(–) au pôle (+).
C’est le générateur qui fournit l’énergie
électrique dépensée dans le circuit ; bien
entendu, il ne crée pas cette énergie ; il II.2. Résistance interne d’un générateur.
transforme en énergie électrique une autre Tout générateur est formé d’une suite de
forme d’énergie : une dynamo utilise de conducteurs que le courant traverse du pôle (+)
l’énergie mécanique ; une pile ou un au pôle (–). Le générateur a donc une certaine
accumulateur, de l’énergie chimique. résistance, appelée résistance interne ou
intérieure, dans laquelle le passage de ce
courant consomme une partie (généralement
II.1. Force électromotrice d’un générateur.
Considérons une pile ou un accumulateur. La très faible) de l’énergie fournie par le
puissance électrique fournie par un tel générateur.
générateur dans le circuit entier (y compris le
générateur lui – même) est proportionnelle à
l’intensité I du courant qu’il débite. Le  Ordre de grandeur de la résistance
quotient : interne.
Les ordres de grandeur des résistances internes
de certains générateurs sont :
 Accumulateur au plomb ;
est donc une caractéristique du générateur : on
 Accumulateur alcalins : quelques
l’appelle sa force électromotrice (f.é.m).
dixièmes d’ohm ;
 Pile usuelle ou plus.
 Dynamos : quelques ohms ;
Définition : On appelle force électromotrice
(f.é.m) E d’un générateur, le quotient de la  Une cellule photoélectrique
puissance électrique qu’il fournit par à .
l’intensité du courant I qu’il débite.

En résumé :
Un générateur possède deux caractéristiques
principales, généralement constantes en service
La force électromotrice (f.é.m) s’exprime en normal :
volts (V). 1°) Sa force électromotrice (en volts), qui
exprime, numériquement, son aptitude à
fournir une certaine puissance quand il débite
Ordre de grandeur de la f.é.m. une intensité déterminée, c’est – à – dire de
Les ordres de grandeur des f.é.m de certains l’énergie aux électrons qui le traversent.
générateurs sont : Numériquement la f.é.m exprime en volts le
 Un élément de la pile pour lampe de nombre de joules cédés à chaque coulomb. La
poche : ; f.é.m d’un générateur ne dépend pas de ses
dimensions.
 Un élément d’accumulateur au plomb : 2°) Sa résistance interne ou intérieure (en
ou ;
ohms) qui exprime numériquement son
 Une batterie d’accumulateur
aptitude à absorber par effet Joule, une partie
(automobile): ou ;

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

de la puissance électrique qu’il fournit. La La courbe de la fonction , est


résistance interne dépend des dimensions du représentée dans le graphe de la figure 4 ci –
générateur. dessous.

Echelle : abscisse : 1 unité = 50.10-3A.


ordonnée : 1 unité = 0,5V.
II.3. Caractéristique d’un générateur.
II.3.1. Montage. U(V)
Considérons le circuit de la figure 3 ci –
dessous comprenant : un générateur de 2
résistance interne , un voltmètre branché aux
bornes du générateur, un réhostat (conducteur
ohmique à résistance variable), et un 1,5
ampèremtre qui permet de mesurer l’intensité
du courant débité dans le circuit.
1

V 0,5

I(10-3A)
I P N 0 50 100 150 200 250
I
A Figure 4

On obtient une droite de pente négative


d’équation .
Rh
Avec :
Figure 3 : tension aux bornes du générateur
(V) ;
: intensité qui traverse le générateur (A)
II.3.2. Tableau des mesures. : résistance interne du générateur ( ) ;
En faisant varier la résistance du rhéostat, on : force électromotrice (f.é.m) ou tension
modifie l’intensité du courant débité dans le à vide (V).
circuit, et par conséquent la tension aux bornes
du générateur. On obtient ainsi pour chaque D’où la loi d’Ohm aux bornes d’un générateur :
valeur de l’intensité une tension correspondante
telle que consignée dans le tableau ci –
dessous :
C’est l’équation de la caractéristique du
générateur.
I(10-3A) 0 50 100 150 200 250

U(V) 2 1,8 1,5 1,3 1 0,8

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II.4. Puissance mise en jeu par un


générateur.
II.4.1. Puissance électrique fournie par un
générateur (puissance totale).
La puissance électrique fournie par un
générateur est donnée par la relation : II.4.3. Puissance perdue (ou dissipée) par
effet joule à l’intérieur du générateur
(puissance thermique).
La puissance perdue par effet joule à l’intérieur
s’exprime en watt (W). du générateur est donnée par la relation :

L’énergie fournie pendant le temps t est :

II.5. Différence de potentiel (d.d.p) aux


s’exprime en joule (J). bornes d’un générateur.
Soit un générateur de f.é.m. E, de résistance
Si on fait intervenir la quantité d’électricité interne , débitant un courant d’intensité I. Il
débitée, , cette dernière relation s’écrit : fournit une puissance :

Mais une partie est dissipée par effet Joule à


l’intérieur du générateur ; elle a pour valeur :

Ces relations permettent de donner une La puissance électrique disponible entre les
interprétation énergétique concrète de la force bornes du générateur (puissance consommée
électromotrice. Si, dans la première, on fait dans le circuit extérieur) est donc :
I = 1 ampère, on obtient P = E ; si, dans la
troisième, on prend coulomb, on a : Ainsi :
. Autrement dit :

D’où :
Un générateur a une force électromotrice E
volts s’il fournit une puissance de E watts
quand il débite un courant de 1 ampère, ou une
énergie de E joules quand il est traversé par
On retrouve la loi d’ohm aux bornes du
une quantité d’électricité de 1 coulomb.
générateur.

II.6. Courant du court – circuit.


II.4.2. Puissance électrique consommée dans Aux bornes du générateur on a :
le circuit extérieur au générateur (Puissance
utile). Il y a court – circuit lorsque la tension aux bornes
La puissance électrique consommée dans le du générateur est nulle :
circuit extérieur encore appelée puissance utile
est donnée par :

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

D’où : L’analogie des expressions pour la


définition de la f.é.m. d’un générateur et
pour la f.c.é.m d’un récepteur
montre que la force contre – électromotrice
d’un récepteur est une grandeur physique de
même nature qu’une force électromotrice.
Elle s’exprime donc en volts quand est
II.7. Rendement électrique.
exprimé en watts et I en ampères. D’où la
 La puissance totale fournie par le
relation :
générateur est : .
 La puissance utile dans le circuit est :
.

Le rendement électrique est l’inverse de la


puissance fournie par le générateur multipliée
III.2. Résistance interne.
par la puissance utile dans le circuit. Les conducteurs (métaux, électrolytes, …)
traversé par le courant dans les récepteurs sont
soumis à l’effet Joule. Un récepteur possède
Soit : donc une résistance intérieure. Cette résistance
dépend de la constitution de l’appareil :
dimensions des fils, volume de l’électrolyte, etc
… Elle est, en général, faible, mais non nulle.

En résumé :
III. Fonctionnement en récepteur. Un récepteur possède deux caractéristiques
principales, pratiquement constantes en service
Définition : On appelle récepteur, tout dipôle normal :
actif qui transforme l’énergie électrique reçue 1°) Sa force contre Ŕ électromotrice (en volts),
en énergie autre que thermique. qui exprime, numériquement, son aptitude à
transformer de l’énergie électrique en une
forme autre que la chaleur ;
Exemple : moteur électrique ; électrolyseur ; 2°) Sa résistance interne ou intérieure (en
voltmètre ; …. ohms) ; qui exprime, numériquement, son
aptitude à absorber de l’énergie, par effet
joule, quand le courant traverse l’appareil.
III.1. Force contre – électromotrice d’un
récepteur (f.c.é.m).

Définition : On appelle force contre Ŕ


électromotrice (f.c.é.m) E’ d’un récepteur, le III.3. Etude de la caractéristique :
quotient de la puissance électrique qu’il III.3.1. Montage.
transforme en autre forme que la chaleur par Considérons le circuit de la figure 6 ci –
l’intensité du courant I qui le traverse. dessous comprenant : un générateur de
résistance interne , un voltmètre branché aux
bornes du générateur, un rhéostat (conducteur
ohmique à résistance variable), et un

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ampèremètre qui permet de mesurer l’intensité


du courant débité dans le circuit. U(V)
5

I P N 4
I
3
A
2
A B
Rh 1
I(10-3A)
V
0 60 75 90 105 120
Figure 6
Figure 4

On obtient une droite de pente positive


III.3.2. Tableau des mesures.
d’équation .
En faisant varier la résistance du rhéostat, on
Avec :
modifie l’intensité du courant débité dans le
circuit, et par conséquent la tension aux bornes : tension aux bornes du récepteur
du générateur. On obtient ainsi pour chaque (V) ;
valeur de l’intensité une tension correspondante : intensité qui traverse le récepteur (A) ;
telle que consignée dans le tableau ci – : résistance interne du récepteur ( ) ;
dessous : : force contre Ŕ électromotrice (f.c.é.m)
du récepteur (V).
I(10-3A) 65 70 85 92 100 116
D’où la loi d’Ohm aux bornes d’un récepteur
U(V) 2,5 2,85 3,25 3,52 3,80 4,25 ou équation de la caractéristique :

La courbe de la fonction , est


représentée dans le graphe de la figure 4 ci –
dessous.

Echelle : abscisse : 1 unité = 15.10-3A. III.4. Différence de potentiel (d.d.p) aux


ordonnée : 1 unité = 1V. bornes d’un récepteur.
Considérons un récepteur de f.c.é.m. E’ et de
résistance interne traversé par un courant
d’intensité I. soit U la d.d.p entre ses bornes :

La puissance électrique apportée par le courant


est .
Elle est utilisée :

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 A fournir au récepteur l’énergie qu’il Le générateur envoie dans le circuit une


transforme en énergie mécanique ou puissance électrique :
chimique, soit , Elle est utilisée :
 A produire l’effet Joule, soit  A fournir au récepteur l’énergie qu’il
. transforme en énergie mécanique ou
On doit donc avoir : chimique, soit ,
 A produire l’effet Joule, soit
Ainsi : .
Si on écrit que : , on obtient :
Ainsi :
D’où :

D’où :
On retrouve la loi d’ohm aux bornes du
récepteur.

On remarque que se retranche de la force


A la traversé d’un récepteur, la chute de
électromotrice , d’où son nom de force
potentiel est la somme de la force contre –
contre – électromotrice.
électromotrice et de la chute due à la
résistance.

III.6. Condition de fonctionnement d’un


récepteur.
III.5. Loi d’Ohm pour un circuit fermé avec Les deux relations qui précèdent impliquent
récepteur.
Considérons un circuit fermé contenant un évidemment :
générateur de f.é.m E et un récepteur de
f.c.é.m. E’. Soit R la résistance totale du circuit, et
c’est – à – dire la somme de la résistance
interne du générateur, de la résistance propre
du récepteur et des résistances des autres
conducteurs du circuit. Soit enfin I l’intensité Autrement dit, un récepteur ne peut fonctionner
que si le générateur auquel il est relié a une
du courant (voir figure 7 ci – dessous) :
force électromotrice supérieure à sa propre
force contre Ŕ électromotrice ; si le récepteur
est placé entre deux bornes d’une distribution à
tension constante, il ne fonctionne que si la
f.é.m E différence de potentiel imposée est supérieure à
I sa propre force contre Ŕ électromotrice.

f.é.c.m E’
Ainsi une cuve pour l’électrolyse de l’eau
(solution de soude) a une f.c.é.m. :
on ne peut donc faire cette électrolyse en
Figure 7 prenant comme générateur une pile Leclanché

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

dont la f.é.m. n’est que de ; un


accumulateur de f.é.m. , peut convenir.

IV. Association des dipôles actifs (cas des


générateurs).
IV.1. Association en série.
Remarque :
Définition : Les dipôles actifs sont en série Pour des générateurs identiques de f.e.m et
lorsque la borne négative de l'un est reliée à la
borne positive du suivant. de résistance interne , on a :

et
On considère le montage ci – dessous de n
générateurs montés en série :

( ) ( ) ( )
I I IV.2. Association des dipôles en parallèle
(avec des générateurs identiques).

Définition : Les dipôles actifs sont en parallèle


lorsque les bornes de mêmes signes sont reliées
entre elles.
Le générateur équivalent de cet ensemble de n
générateurs en série est :
On considère le montage ci – dessous de n
( ) générateurs montés en parallèle :

I P N ( )

D’après la loi d’additivité des tensions, on a : I1 ( )


I1
P N
Or { I1 ( )

Pour le générateur équivalent :

Ainsi :

Le générateur équivalent de cet ensemble de n


Par identification : générateurs en parallèle est :

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

( ) chacune, et on monte ces trois groupes en


parallèle (voir figure 8 ci – dessous).
I P N

(1) I1
La loi des nœuds pour m dérivations : I1
(2) P N
Pour le générateur équivalent :
I1
(3)

En remplaçant la relation (2) dans (3) :


(4)
Par identification des relations (1) et (4), on a :

Figure 8
{
La f.é.m et la résistance interne , d’une
D’où : série sont :
;

Ainsi on est ramené au cas de trois générateurs


montés en parallèle, on a donc pour la batterie :

IV.3. Association mixte (avec des


générateurs identiques).
On fait m séries ayant chacune n générateurs
identiques et on groupe les m séries en
parallèle. On obtient ainsi une batterie dont on
Remarque :
calcule les caractéristiques (f.e.m et de
R1 : L’association de dipôles actifs en série
résistance interne ) en appliquant
permet d’augmenter la tension mais pas
successivement les deux règles que l’on vient l'intensité.
d’énoncer.
R2 : L’association de dipôles actifs en
dérivation permet d’augmenter l'intensité mais
pas la tension.

R3 : On ne peut pas brancher en dérivation des


Exemple : On considère 12 générateurs sources de tension « parfaites » (ou de faible
résistance interne) n’ayant pas la même tension
identiques de caractéristiques (
à vide.
). On fait 3 séries de 4 éléments Exemple : batterie de 6 V avec une de 12V.

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

R4 : On ne peut pas associer en série des l’énergie et se comporte comme un récepteur


sources de courant « parfaites » n’ayant pas la dont la f.c.é.m est égale à sa f.é.m .
même intensité de court – circuit.
Exprimons les différences de potentiel :
Pour la traversée de G2 :

IV.4. Association des dipôles en opposition. Pour la traversée de G1 :

Définition : Les dipôles actifs sont en Entre A et C par addition membre à membre :
opposition quand le pôle (+) de l’un est relié
directement au pôle (+) de l’autre. Soit :

Pris individuellement deux générateurs G1 et


G2 montés en opposition enverraient dans le
circuit des courants de sens opposés. Le générateur équivalent au groupement admet
donc A comme pôle négatif et C comme pôle
On considère le montage de la figure 9 ci – positif. Sa f.é.m et sa résistance interne sont :
dessous de deux générateurs montés en
opposition.

G1 G2
C B A
Ainsi, deux générateurs montés en opposition
( ( forment un groupement dont la f.é.m est égale
I I à la différence des f.é.m individuelles et la
résistance interne est égale à la somme des
résistances internes individuelles ; c’est le
générateur de plus grande f.é.m qui impose le
A
sens du courant.

Figure 8

Si leurs forces électromotrices , sont


différentes, un courant passe, mais son Exercices d’application.
intensité est inférieure à celle qui serait
enregistrée si un seul des générateurs alimentait
le circuit. Dans le groupement en opposition
l’un des générateurs absorbe donc de l’énergie.
Supposons que dans le montage de la figure 8
le courant ait le sens des flèches. Le générateur
G2 fonctionne normalement, puisqu’il est
parcouru par le courant de A (pôle Ŕ ) à B
(pôle +).
Le générateur G1 fonctionne anormalement
puisque le courant le traverse de son pôle
positif à son pôle négatif ; il consomme de

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

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nationaux et internationaux de niveau supérieur.
Physique
Conseils :
Travaux dirigés n° VIII 1. Techniques de réalisation des schémas.
2. Phénomène d’électrisation ;
3. Loi de COULOMB : Enoncé ;
4. Champ et potentiel électrostatiques ;
5. Travail d’une force électrostatique ;
DIPÔLES ACTIFS 6. Energie potentielle électrostatique.

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions des notions.


Définis les termes et expressions suivants : Un nœud ; l’intensité du courant ; le débit de porteur de
charge.

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quelle différence fais – tu entre un conducteur et isolant ? Donne deux exemples dans chaque cas.
2°) Pourquoi dit – on que le champ électrostatique est uniforme ?
3°) Enonce la loi de Coulomb.
4°) Deux charges ponctuelles égales placées à 10cm l’une de l’autre, se repoussent avec une force de
6N. De combien faudrait – il les rapprocher pour que la force de répulsion prenne une intensité de 1N ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1°) La précision est encore appelée taux d’incertitude ;
2°) Le voltmètre est toujours branché de dérivation dans un circuit électrique.
3°) La puissance d’un générateur peut s’exprimer en joule par seconde.
4°) Dans un circuit, la tension aux bornes de chaque dipôle est la même.

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Chapitre VIII : Les dipôles actifs. Physique

IV – Questions à choix multiples (Q.C.M).


Choisis la bonne réponse.
a) L’intensité du courant est une grandeur :
a1. Misérable ; a2. Mesurable ; a3. Algébrique ; a4. Immesurable.
b) Le courant électrique part toujours :
b1. De la borne positive vers la borne négative ; b2. De la gauche vers la droite ;
b3. De la droite vers la gauche ; b4. De la borne négative vers la borne positive.

V – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a10 = b8.

Colonne A Colonne B
Force électrique exercée par | |
a1 b1
deux charges
a2 Champ électrique b2
Travail d’une force
a3 b3 Vecteur champ centrifuge
électrostatique entre A et B
Différence de potentiel entre
a4 b4
deux points A et B
| || |
a5 Champ électrostatique uniforme b5
Energie potentielle d’une charge
a6 b6 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
électrique en un point M
Champ créé par une charge
a7 b7 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
positive en un point

VI – Texte à trous.
Ecris les phrases suivantes en complétant les mots manquants :
On appelle champ ….(1)…. toute ……. de l’espace où une ….(2)…. est soumise à une ….(3)….
A l’intérieur d’un condensateur dont les plaques sont appelées ….(4)…. règne un champ ….(5)….
uniforme dirigé dans le sens des potentiels ….(6)…. Lorsqu’une particule de charge q est placée dans
cet espace où règne un champ électrostatique uniforme ⃗⃗ , il est soumis à la force de….(7)…. ou force
….(8)…. ⃗ ⃗⃗ parallèle aux ….(9)…. de champ, et perpendiculaires aux ….(10)…. du condensateur.

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Chapitre IX : Les condensateurs. Physique

DOMAINE D’ETUDE : ELECTROCINETIQUE

OG1 : REALISER L’ETUDE D’UN CIRCUIT ELECTRIQUE EN


COURANT CONTINU ET D’UN CONDENSATEUR

Chapitre VII : LES CONDENSATEURS

I. Généralités. pile (voir figure X.1.b), il s'électrise rapidement


Moins nombreux que les résistances, les : l'armature reliée à la borne positive de la pile
condensateurs sont cependant très répandus porte une charge +Q tandis que celle reliée à la
dans les montages électroniques. A l'inverse borne négative de la pile porte une charge égale
des résistances qui sont presque toutes et opposée –Q. Ceci résulte de ce que des
identiques, les condensateurs ont des formes et électrons provenant de l'électrode négative de
des encombrements très divers. Cela s'explique la pile s'écoulent vers l'armature du
par les technologies variées qui conviennent condensateur à laquelle elle est reliée par un fil
aux différentes applications de ces éléments. conducteur. Cette armature portant une charge
–Q repousse les électrons de l'armature opposée
par induction et ceux – ci rejoignent l'électrode
Constitution. positive de la pile qui les attire ; cette armature
Les condensateurs permettent d'emmagasiner porte une charge +Q.
des charges électriques et donc de l'énergie
électrique. Un condensateur est constitué de
deux conducteurs placés à proximité l'un de Définitions et symbole.
l'autre, mais sans qu'il y ait contact entre eux. Un condensateur est un dipôle constitué de
La figure X.1.a offre un exemple typique de deux conducteurs (les armatures métalliques)
condensateur consistant en une paire de plaques séparés par un isolant (le diélectrique).
parallèles, d'aire A, situées à une faible distance
d l'une de l'autre ; on les appelle les armatures L’isolant qui sépare les deux armatures est
du condensateur. appelé le diélectrique. L’épaisseur du
diélectrique est toujours très petite.

Le diélectrique peut être un gaz (air), un liquide


(huile, électrolyte…), un solide (papier, mica,
verre, polyester...etc.).

Lorsqu'on applique une tension aux armatures


d'un condensateur, par exemple à l'aide d'une

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Chapitre IX : Les condensateurs. Physique

Diélectrique 1.2. Caractéristique d'un condensateur


1.2.1 Expérience.
Armature A Armature B Réalisons le circuit ci – dessous :

Borne A Borne B
I I
(E;r)
Condensateur U V

Dans les schémas de circuits électriques, on


représente les condensateurs par le symbole
ci – dessous :
C  Avant la fermeture de l'interrupteur le
voltmètre indique U = 0 V.
 Fermons l'interrupteur : le voltmètre
indique très rapidement U = E ; on dit
que le condensateur est chargé.
e) Application pratique  Ouvrons l'interrupteur : le voltmètre
Le condensateur est utilisé dans tout genre de indique encore U = E ; le condensateur
circuit électronique. Sa première raison reste chargé.
d’utilisation est d'emmagasiner temporairement
des charges électriques et donc de l’énergie A la mise sous tension une quantité d'électricité
électrique. De plus, les condensateurs jouent un Q a été stockée dans le condensateur. Elle
rôle important dans les circuits de correspond à un excès d'électrons sur l'armature
synchronisation électronique (radio, TV), dans reliée au pôle moins et à un manque d'électrons
les filtres électroniques de fréquences et dans sur l'armature reliée au pôle plus.
les circuits de transmission de signaux. Si on double ou triple la tension E, la quantité
Les condensateurs plans modernes se d'électricité Q double ou triple. Il y a
présentent sous différentes formes. Le plus proportionnalité entre la quantité d'électricité
commun est formé par deux feuilles emmagasinée Q et la tension U aux bornes du
d’aluminium séparées par une feuille de condensateur.
diélectrique (papier, mica, …), le tout enroulé
en un petit cylindre et scellé.
1.2.2 Capacité d'un condensateur
Par définition, le coefficient de proportionnalité
entre Q et U décrit précédemment est appelé
capacité. Cette grandeur, propre au
condensateur, est notée C.

Q - s'exprime en coulombs (C);


U - s'exprime en volts (V);
C - s'exprime en coulombs par volt ou farads
(F).

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Chapitre IX : Les condensateurs. Physique

Le farad (F) est une unité trop grande pour les Très souvent, on exprime la permittivité d’un
condensateurs usuels ; on utilise ses sous – diélectrique à l’aide de celle du vide. On définit
multiples : la permittivité relative d’un diélectrique à l’aide
 le microfarad (μF) = 10-6F de :
 le nanofarad (nF) = 10-9F
 le picofarad (pF) = 10-12F

Finalement :
1.3.3 Capacité d'un condensateur plan
Un condensateur plan, est un condensateur dont
les armatures sont planes, parallèles, de même
surface S et séparées par un diélectrique Le tableau ci – dessous donne pour certains
d'épaisseur e et de permittivité . diélectriques les valeurs des permittivités
Sa capacité se calcule suivant la formule relatives.
suivante :
Permittivité Champ de
Substance
relative claquage
air (sec) 1,0006 3 MeV/m
2 papier 3,7 16 MeV/m
S : surface des armatures s'exprime en (m ) ;
e : épaisseur du diélectrique s'exprime (m) ; eau 8,0
: permittivité du diélecrique s'exprime en verre 4–6 9 MeV/m
farads par mètre (F/m) ; paraffine 2,2
C : capacité du condensateur s'exprime en huile d’olive
farads (F).

Groupement de condensateurs en parallèle


Remarques : Afin de réaliser des et en série
condensateurs de grande capacité on est L’utilisation des condensateurs impose le plus
conduit à utiliser des armatures de grande souvent des groupements ou association
surface et un isolant de faible épaisseur. Pour permettant d’augmenter soit la capacité, soit la
réduire l'encombrement, les armatures sont tension de charge.
faites de longues feuilles métalliques fines
enroulées. Mais l'épaisseur du diélectrique ne
peut pas être aussi mince que souhaitée car il y Groupement de condensateurs en surface ou
a risque de claquage (étincelle interne). en parallèle :
L'épaisseur et la nature du diélectrique Plusieurs condensateurs sont chargés sous la
conditionnent la tension maximale (Umax) que
même différence de potentiel U.
peut supporter un condensateur.

Pour un condensateur plan où est


une constante dépendant du diélectrique.
Si le diélectrique est le vide :
où = 8,54.10-12USI est la permittivité du
vide.
Pour un autre diélectrique où est
la permittivité du diélectrique ˃ .

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Chapitre IX : Les condensateurs. Physique

C1 R1. L'association en parallèle permet d'obtenir


une capacité plus importante que celles des
condensateurs utilisés dans le groupement.
R2. Si tous les condensateurs sont identiques et
I1 C2
de capacité unitaire C1 l’ensemble de n
I2 I éléments associés en surface a comme capacité
:
I3 C3
I

Groupement de condensateurs en cascade ou


U en série :
Figure Le montage est représenté par la figure 10 ci –
dessous. Seules les armatures A1 et B3 sont
L’expérience montre que chacun prend une reliées aux pôles du générateur de charge.
charge proportionnelle à sa capacité. Ils
accumulent respectivement une quantité B3 A3 B2 A2 B1 A1
d'électricité égale à : I I

; ; C3 C2 C1

La charge totale emmagasinée est donc


égale à :

B U A

Figure
Le groupement se comporte comme un
condensateur unique. Le condensateur
L’expérience montre que tous les
équivalent (c'est – à – dire qui stocke la même
condensateurs prennent la même charge.
quantité d'électricité sous la tension U) a pour
Les tensions supportées par les différents
valeur de la capacité la somme des capacités de
condensateurs de la chaîne sont telles que :
chaque condensateur.

Si on branche n condensateurs en parallèle, la


capacité équivalente du groupement vaut :
{

Et la tension totale U, somme des tensions


intermédiaires est d’après la loi d’additivité des
tensions :
Remarque :

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Chapitre IX : Les condensateurs. Physique

Considérons le montage de la figure ci –


( )
dessous :

La capacité d’un condensateur équivalent à ce I K


groupement est telle que :

Electrons A
E UAB
Electrons B
L'inverse de la capacité équivalente à un
groupement de condensateurs en série est égal
à la somme des inverses des capacités des
différents condensateurs. Figure

Au départ, le condensateur est totalement


Si on branche n condensateurs en série, la déchargé, la tension UAB à ses bornes est nulle.
capacité équivalente du groupement se Fermons l’interrupteur K. Les électrons
calcule à partir de la relation : circulent de la borne (–) du générateur vers
l’armature B. Ces électrons repoussent ceux de
l’armature A qui retournent à la borne (+) du
générateur, laissant ainsi des trous (absence
d’électrons) ayant une charge positive. On dit
Si on groupe n condensateurs identiques, de que le condensateur se charge.
capacité unitaire : Lorsque la tension à ses bornes vaut ,
la circulation d’électrons cesse, on dit que le
condensateur est complètement chargé.

Avec un tel montage, en ajoutant des Décharge d’un condensateur.


condensateurs, on diminue la capacité de Relions par un conducteur les bornes des
l’ensemble, ce qui ne paraît pas avantageux. Il armatures A et B du condensateur chargé en
faut toutefois remarquer qu’on dispose parfois fermant l’interrupteur K, comme indiqué sur la
d’une tension U telle qu’aucun des figure ci – dessous.
condensateurs associés, pris séparément, ne
pourrait la supporter. En fractionnant cette
I K
tension, la cascade applique à chacun d’eux une
différence de potentiel acceptable.
A
Remarque : Dans une association en série, la UAB
capacité équivalente est plus petite que celles
B Electrons
des condensateurs utilisés dans le groupement.

Figure
II. Charge et décharge d’un condensateur.
II. Charge d’un condensateur.

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Chapitre IX : Les condensateurs. Physique

Les électrons accumulés sur l’armature B calculer. Prenons par exemple le condensateur
circulent vers l’armature A où ils neutralisent à armatures parallèles, séparées par du vide,
les charges positives. On dit que le représenté sur la figure X.2.
condensateur se décharge.
Lorsqu’il est complètement déchargé, la
tension à ses bornes vaut : .

La capacité d'un condensateur.


On constate que pour un condensateur donné,
la charge Q portée par ses armatures est
proportionnelle à la différence de potentiel V
qu'on y applique. La constante de
proportionnalité de cette relation, C, est appelée
capacité du condensateur :

C Q constante
V
(X.1)

L'unité du système SI pour la capacité est le


farad (F) ; c'est la capacité d'un condensateur
qui porte 1 coulomb sur ses armatures lorsqu'on Ses plaques d'aire A portent une charge +/- Q et
lui applique une différence de potentiel d'un sont séparées par une distance d qu'on suppose
volt : faible par rapport aux dimensions des armatures.
Dès lors on peut faire l'approximation que les
1 F 1 C / V (X.2) plaques sont infinies et le champ électrique qui
règne entre celles-ci vaut
La capacité est une constante propre à chaque 0
condensateur. Sa valeur dépend de la taille, de 
la forme, de la position relative des deux et est dirigé de la
conducteurs qui le constituent, ainsi que de la plaque positive vers la plaque négative (voir
substance isolante, appelée diélectrique, qui chapitre V).
sépare éventuellement les deux armatures. Dès lors :
0
E Q/ A 
Remarque :
D'autre part, d'après les relations (VI.8) et
Contrairement à ce que peut suggérer à
(VI.10), nous avons
première vue la relation (X.1), la capacité ne Vba = Vb – Va = Ed , (X.3)
dépend ni de V, ni de Q : si l'une de ces ce qui conduit à :
quantités est doublée, l'autre l'est aussi de ba
manière à garder le rapport et donc C constant. 0
On peut déterminer la capacité d'un V Qd
condensateur de façon expérimentale à partir de A 
la relation (X.1), en mesurant la charge Q de et donne :
l'une de ses armatures, après l'avoir soumis à 0
une différence de potentiel connue V. ba
Dans le cas de condensateurs ayant une forme QAC
géométrique simple, la capacité peut se Vd
, pour un condensateur à armatures (X.4)

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Chapitre IX : Les condensateurs. Physique

parallèles séparées par du vide


On voit qu'effectivement, la capacité ne dépend
ni de Q, ni de V, seulement de l'aire des plaques
et de la distance entre elles, ainsi que du milieu
qui sépare les deux plaques. En effet, nous
X. 4
verrons à la section suivante que lorsqu'on place
un isolant entre les deux plaques, il faut
remplacer 0, la permitivité du vide, par , la
permitivié de l'isolant.

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Chapitre IX : Les condensateurs. Physique

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Physique
Conseils :
Travaux dirigés n° VIII 1. Techniques de réalisation des schémas.
2. Phénomène d’électrisation ;
3. Loi de COULOMB : Enoncé ;
4. Champ et potentiel électrostatiques ;
5. Travail d’une force électrostatique ;
DIPÔLES ACTIFS 6. Energie potentielle électrostatique.

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions des notions.


Définis les termes et expressions suivants : Un nœud ; l’intensité du courant ; le débit de porteur de
charge.

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quelle différence fais – tu entre un conducteur et isolant ? Donne deux exemples dans chaque cas.
2°) Pourquoi dit – on que le champ électrostatique est uniforme ?
3°) Enonce la loi de Coulomb.
4°) Deux charges ponctuelles égales placées à 10cm l’une de l’autre, se repoussent avec une force de
6N. De combien faudrait – il les rapprocher pour que la force de répulsion prenne une intensité de 1N ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1°) La précision est encore appelée taux d’incertitude ;
2°) Le voltmètre est toujours branché de dérivation dans un circuit électrique.
3°) La puissance d’un générateur peut s’exprimer en joule par seconde.
4°) Dans un circuit, la tension aux bornes de chaque dipôle est la même.

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Chapitre IX : Les condensateurs. Physique

IV – Questions à choix multiples (Q.C.M).


Choisis la bonne réponse.
a) L’intensité du courant est une grandeur :
a1. Misérable ; a2. Mesurable ; a3. Algébrique ; a4. Immesurable.
b) Le courant électrique part toujours :
b1. De la borne positive vers la borne négative ; b2. De la gauche vers la droite ;
b3. De la droite vers la gauche ; b4. De la borne négative vers la borne positive.

V – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a10 = b8.

Colonne A Colonne B
Force électrique exercée par | |
a1 b1
deux charges
a2 Champ électrique b2
Travail d’une force
a3 b3 Vecteur champ centrifuge
électrostatique entre A et B
Différence de potentiel entre
a4 b4
deux points A et B
| || |
a5 Champ électrostatique uniforme b5
Energie potentielle d’une charge
a6 b6 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
électrique en un point M
Champ créé par une charge
a7 b7 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
positive en un point

VI – Texte à trous.
Ecris les phrases suivantes en complétant les mots manquants :
On appelle champ ….(1)…. toute ……. de l’espace où une ….(2)…. est soumise à une ….(3)….
A l’intérieur d’un condensateur dont les plaques sont appelées ….(4)…. règne un champ ….(5)….
uniforme dirigé dans le sens des potentiels ….(6)…. Lorsqu’une particule de charge q est placée dans
cet espace où règne un champ électrostatique uniforme ⃗⃗ , il est soumis à la force de….(7)…. ou force
….(8)…. ⃗ ⃗⃗ parallèle aux ….(9)…. de champ, et perpendiculaires aux ….(10)…. du condensateur.

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

DOMAINE D’ETUDE : STRUCTURE DE LA MATIERE

OG4 : CARACTERISER LES PHENOMENES D’ELECTROLYSE


EN SOLUTION AQUEUSE

Chapitre IV : PHENOMENES D’ELECTROLYSE


EN SOLUTION AQUEUSE

I. Phénomène d’électrolyse. I.3. Electrolyte.

I.1. Définition. Définition : Un électrolyte est une substance à


L’électrolyse d’une solution est le bilan des l’état liquide qui conduit le courant électrique
réactions chimiques se déroulant à la surface et donne lieu, simultanément, à des réactions
de contact des électrodes lors du passage du chimiques.
courant électrique dans un électrolyte.

On les obtient par fusion (soude fondue) ou par


dissolution (solution de , de , de
I.2. Electrolyseur. , …).
Pour réaliser une électrolyse on utilise un Plus généralement ce sont des acides, des
appareil appelé électrolyseur. bases, des sels dissous, des bases ou des sels
fondus.

Définition : C’est un récipient contenant la N.B :


solution à étudier, c’est une solution  Solution de ( );
d’électrolyte dans laquelle plongent deux  Solution de ( );
électrodes ; une électrode positive et une  Solution de ( ).
électrode négative.

I.4. Electrodes.
On distingue deux types d’électrodes :
Remarque : Au cours d’une électrolyse, il se  Anode : C’est l’électrode positive de
produit toujours une réaction d’oxydo – l’électrolyseur, par laquelle entre le
réaction non spontanée. courant dans la solution.
 Cathode : C’est l’électrode négative de
l’électrolyseur, par laquelle sort le
courant dans la solution.

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

I.5. Mise en évidence du phénomène Il y a compétition entre l’oxydation des anions


d’électrolyse. et celle de l’eau (et éventuellement celle du
Considérons un électrolyseur contenant une matériau constituant l’anode) ; il y a oxydation
solution électrolytique, dans laquelle plongent du réducteur le plus fort (réducteur du couple
deux électrodes reliées à un générateur de redox ayant le potentiel le plus faible).
courant.
Exemple : Oxydation de l’eau
Sens du courant Sens des électrons  En milieu acide :
̅
Générateur
Anode Cathode  En milieu basique :
Anions ̅

I.5.1.2. Réduction à la cathode.


La cathode est le siège d’une réduction du
type :

Electrons aspirés Cations électrons refoulés


par le pôle par le pôle
Il y a compétition entre la réduction des cations
et celle de l’eau ; il y a réduction de l’oxydant
le plus fort (oxydant du couple redox ayant le
I.5.1. Interprétation.
potentiel le plus élevé).
Lors des phénomènes d’électrolyse, dès la
fermeture du circuit électrique, on assiste à une
Exemple : Réduction de l’eau
migration des porteurs de charges.
 En milieu acide :
 Dans les conducteurs métalliques, les
̅
porteurs de charges sont les électrons ;
 Dans l’électrolyte, les porteurs de charges
 En milieu basique :
sont les ions, migrant dans les deux sens,
̅
suivant le signe de leurs charges :
 Les cations (ions ) migrent vers
la cathode ;
I.5.2. Utilisation des potentiels d’oxydo –
 Les anions ( ions ) migrent vers
réduction ou potentiels redox.
l’anode.
I.5.2.1. Potentiel d’oxydo – réduction.

a) Définition : Le potentiel d’oxydo Ŕ


I.5.1.1. Oxydation à l’anode.
réduction ou potentiel redox d’un couple est la
L’anode est le siège d’une oxydation du type :
force que possède ce couple pour effectuer un
mouvement d’électrons.
̅

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

On le note ou et s’exprime en volts  Un réducteur est d’autant plus fort que la


(V). valeur numérique du potentiel redox du
couple auquel il appartient est faible.

b) Classification électrochimique des couples  De même un oxydant est d’autant plus fort
redox. que la valeur numérique du potentiel redox
Le couple de référence est le couple auquel il appartient est élevé.
dont le potentiel redox est nul.

I.5.2.2. Sens d’évolution des réactions


d’oxydo – réduction.
La différence de potentiel (d.d.p) entre tout  Le couple redox ayant le potentiel redox
couple redox et le couple le plus faible (plus réducteur) subit une
est appelé potentiel redox ou oxydation.
potentiel normal du couple . ̅
Le diagramme ci – dessous nous donne
quelques valeurs des potentiels des couples  Le couple redox ayant le potentiel redox
redox. le plus élevé (plus oxydant) subit une
réduction.
Pouvoir réducteur croissant

Le sens d’une réaction redox est tel que


l’oxydant le plus fort réagit avec le réducteur le
plus fort.

Exemple : Ecrivons les réactions qui ont lieu


entre les couples suivants :
a) et
.
Pouvoir oxydant croissant

b) et
.

Réponse :
a)
 : oxydant le plus fort ;
 : réducteur le plus fort.

La réaction qui a lieu est donc :

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

̅ N.B : Dans certaines électrolyses il se produit


̅ des surtensions plus importantes. La tension
minimale est alors nettement supérieure à la
d.d.p d’électrodes.

La tension est pratiquement une fonction


b) de l’intensité du courant :
 : oxydant le plus fort ;
 : réducteur le plus fort.
La réaction qui a lieu est donc :

̅ et sont des constantes positives


̅ caractérisant le fonctionnement de
l’électrolyseur.
: résistance interne ( : ohm).
: force contre Ŕ électromotrice de
l’électrolyseur (V).

Ainsi la condition de réalisation de


I.6. Réaction d’électrolyse : tension intensité. l’électrolyse est :
Soit la tension entre les électrodes et
la tension minimale correspondant à la
différence de potentiel d’électrodes ; elle Avec
représente la force contre – électromotrice
(f.c.é.m) de l’électrolyseur.

I.7. Aspect énergétique : Puissance


 Tant que est inférieur à ; aucun consommée.
courant ne traverse la solution, donc aucune Soit la puissance consommée par
réaction n’a lieu aux électrodes. l’électrolyseur.
 Quand atteint : Par définition :
 Un courant traverse la solution ;
 Une oxydation a lieu à la l’anode Avec
(oxydation anodique) ;
 Une réduction a lieu à la cathode D’où :
(réduction cathodique).

: Puissance perdue sous forme de


On remarque que cette valeur est à peine chaleur ;
supérieure à la différence de potentiels (d.d.p)
: Puissance nécessaire pour provoquer
d’oxydo Ŕ réduction des deux couples.
les réactions chimiques aux électrodes.

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

I.8. Quantité d’électricité et nombre de Exemple :


moles d’électrons : Loi de Faraday.  ̅
 La quantité d’électricité traversant une Par proportion :
solution contenue dans l’électrolyseur ̅
est : ̅

: intensité du courant (A) ; D’où :


: durée de fonctionnement de l’électrolyseur
(s).

 La quantité d’électricité transportée par


 ̅
un électron est : .
Par proportion :
̅
 Pour une mole d’électrons, cette
̅
quantité d’électricité est :

 Pour moles d’électrons on a : D’où :

̅
D’où :

II. Expériences d’électrolyse.


Avec : le Faraday.
II.1. Electrolyse de l’eau.
Considérons le montage ci – dessous :
 Enoncé de la loi de Faraday.
O2
H2
La masse d’un produit libéré sur une électrode
est proportionnelle à la masse molaire de l’ion
actif qui subit la réaction électronique et
inversement proportionnelle à la valence de cet
ion.

A C
K
: masse molaire du produit libéré.
: valence de l’ion ou nombre d’électrons
échangés. I

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

L’eau est un solvant des solutions aqueuses et o En milieu basique.


joue un rôle limitant dans une électrolyse.
Plaçons de l’eau dans un électrolyseur et ̅
fermons l’interrupteur K, aucun courant ne ̅
traverse le circuit.
Cependant, si nous ajoutons quelques gouttes
d’acide ou de base, le courant circule, et
traverse la solution, en même temps un L’eau pure conduit faiblement le courant
dégagement gazeux apparait aux électrodes. électrique.

 A l’anode : il y a oxydation ; un gaz se


dégage : c’est le dioxygène ( ) II.2. Electrolyse des solutions d’acide
o En milieu acide : chlorhydrique ( ) et de
chlorure d’étain ( ).
̅
L’étude se fera en milieu acide.
Ou

̅ Pour la solution de ( )
 A l’anode : il se dégage le dichlore. Il y
o En milieu basique : a oxydation de l’ion en .

̅
̅
 A la cathode : il se dégage du
 A la cathode : il y a réduction ; il se
dihydrogène. Il y a réduction de l’ion
dégage du dihydrogène ( ).
en .
o En milieu acide.
̅
̅
Equation – bilan.
o En milieu basique.
̅
̅
̅

 Equation bilan.
o En milieu acide.

̅
Pour la solution de ( )
̅
 A l’anode : il se dégage le dichlore. Il y
a oxydation de l’ion en .

 A la cathode : il y a un dépôt d’étain.

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

Il y a réduction de l’ion en . Note : Lors de l’électrolyse d’une solution, on


̅ utilise des électrodes constituées des métaux
des espèces chimiques en solution, pour des
solutions contenant des ions métalliques (Cu,
Equation – bilan.
Zn, Sn, …) ou des électrodes inattaquables de
platine ou de graphites pour des solutions
̅ contenant des ions non métalliques en solution
̅ (NaOH, H2SO4, ,…)

Exercices d’application.
II.3. Electrolyse d’une solution de soude
( ). Exercice 1 : On réalise l’électrolyse d’une
solution de sulfate de sodium (2Na+ + )
 A l’anode : il y a oxydation des ions avec des électrodes de platine. En 5 minutes, on
en ; ce qui produit un observe le dégagement de 100cm3 de gaz à la
dégagement de dioxygène. cathode.
1°) Ecris les équations des réactions
̅ susceptibles de se produire aux électrodes
(N.B : équilibrage des réactions en milieu
 A la cathode : il se dégage du acide).
dihydrogène. Il y a réduction de l’ion 2°) On observe un dégagement gazeux au
en . niveau de chaque électrode. Pourquoi ? Ecris
les équations des réactions aux électrodes et
̅ l’équation bilan.
3°) Quelle est la tension minimale à appliquer ?
Equation – bilan. 4°) Quel est le volume de gaz dégagé à
l’anode ?
̅ On donne : E°(Na+/Na) = Ŕ 2,71V ;
̅ E°( / ) = 2,01V ;
E°(O2/H2O) = 1,23V ; E°(H3O+/H2) = 0,00V.

Exercice 2 : On fait passer un courant


d’intensité I = 200mA pendant une durée de
10mn dans un électrolyseur contenant une
solution de chlorure d’hydrogène (HCℓ).
Calcule les volumes gazeux recueillis aux
électrodes dans les C.N.T.P.

Proposé par Yann Norfé BEMBA (L’expert) & Le – Sage KIF


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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

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nationaux et internationaux de niveau supérieur.
Chimie
Conseils :
Travaux dirigés n° IV 1. Réaction d’oxydo – réduction.
2. Utilisation des potentiels redox.
3. Aspect énergétique de la réaction d’électrolyse.
4. Loi de Faraday.
PHENOMENE D’ELECTROLYSE
5. Electrolyse des solutions d’électrolytes.
EN SOLUTIONS AQUEUSES

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions notions.
Définis les termes et expressions suivants : Electrolyse ; Electrolytes ; Electrolyseur ; Potentiel
redox ; Différence de potentiel ; Force contre électromotrice.

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quels est la nature des porteurs de charge dans les conducteurs métallique et dans les électrolytes ?
2°) Quel est la condition de réalisation de l’électrolyse ?
3°) Enonce la loi de Faraday.
4°) Qu’appelle – t – on force contre – électromotrice (f.c.é.m) de l’électrolyseur ?
5°) Qu’observe – t – on dans un électrolyseur lorsque la d.d.p UAC atteint la valeur U0 ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1°) Lors de l’électrolyse on obtient toujours à la cathode un dépôt métallique.
2°) La quantité d’électricité traversée dans un électrolyseur est proportionnelle au courant.
3°) Un électrolyseur transforme une partie de l’énergie électrique reçue en énergie thermique.
4°) Lors de l’électrolyse, les cations migrent vers l’anode.

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

5°) Quand plusieurs espèces sont réductibles à la cathode, c’est l’oxydant du couple redox ayant le
potentiel redox le plus élevé qui est d’abord oxydé.
6°) Lors de l’électrolyse d’une solution, à l’anode il y a oxydation de l’oxydant le plus fort.
7°) Lors de l’électrolyse d’une solution, à la cathode il y a réduction de l’oxydant le plus fort.
8°) L’eau est un solvant des solutions aqueuses et joue un rôle limitant dans une électrolyse.
9°) L’électrolyse de l’eau conduit au dégagement du dihydrogène et du dioxygène.
10°) L’eau pure conduit le courant électrique.

IV – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a1 = b7.

Colonne A Colonne B
a1 Electrolyte b1
a2 Electrolyse de l’eau b2
a3 Couple de référence b3 Solution de ( )
Différence de potentiel entre les
a4 b4
électrodes de l’électrolyseur
a5 Force contre électromotrice b5
Puissance reçue par un Dégagement du dihydrogène et du
a6 b6
électrolyseur dioxygène
a7 Loi de Faraday b7

RESOLUTION DES PROBLEMES

EXERCICE 1 : On réalise l’électrolyse d’une solution aqueuse d’acide iodhydrique (H3O+ + ) dont
les électrodes sont en platine.
Données : E°(I2 / ) = 0,53V ; E°(H3O+ / H2) = 0,00V ;
L’eau intervient dans les couples : O2/H2O : E°(O2/H2O) = 1,23V ; H2O/H2 : E°(H2O/H2) = Ŕ 0,83V.
1°) Ecris les différentes réactions possibles au niveau des électrodes.
2°) Quelles sont les réactions ayant effectivement lieu ?
3°) Quelle est le bilan de cette électrolyse ?
4°) Calcule les volumes des gaz dégagés à la cathode et à l’anode lorsque l’électrolyseur a été traversé
par une quantité d’électricité Q = 10Ah. Déduis – en l’intensité du courant si celle – ci a durée
3h57min2s.
On donne : N = 6,02.1023mol-1 ; e = 1,6.10-19C ; Vm = 22,4L.mol-1.

EXERCICE 2 : On fait passer un courant d’intensité I = 200mA pendant une durée de 10mn dans un
électrolyseur contenant une solution d’acide sulfurique (H2SO4).
Calcule les volumes des gaz recueillis aux électrodes dans les C.N.T.P.
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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

EXERCICE 3 : On électrolyse une solution de sulfate de cuivre utilisant des électrodes inattaquables
en graphite. En 10mn, on observe un dégagement de 500cm3 de gaz à l’anode.
1°) Quelle est la masse de cuivre déposée ?
2°) Quelle est l’intensité du courant ?
3°) Calcule la diminution de masse de l’électrode.

EXERCICE 4 : On électrolyse 200g de chlorure d’étain en 45 minutes.


1°) Ecris l’équation bilan – de l’électrolyse.
2°) Calcule la masse de métal déposé à la cathode ainsi que le volume gazeux qui se dégage à l’anode
après avoir identifié ces composés.
3°) Calcule la quantité d’électricité Q débitée au cours de l’électrolyse. Déduis – en l’intensité du
courant.
On donne : Cℓ = 35,5g/mol ; Sn = 116g/mol.

EXERCICE 5 : On électrolyse 146g de HCℓ en fournissant une quantité d’électricité Q.


1°) Ecris les demi – équations qui se produisent aux électrodes en précisant la nature de ces électrodes.
2°) Calcule la quantité d’électricité débitée.
3°) Quelle volume de gaz obtient – on aux électrodes ?
4°) Si l’intensité du courant était de 2,5A, de combien de temps a duré l’électrolyse ?

EXERCICE 6 : Un courant de 6A traverse pendant 5 min un électrolyseur contenant une solution de


ZnCℓ2 et une solution de NaCℓ en solution aqueuse.
1°) Calcule la masse de du zinc déposée à la cathode.
2°) Calcule le volume de dichlore (Cℓ2) dégagé à l’anode.
On donne Vm = 24L.mol-1 ; MZn = 65g/mol.

EXERCICE 7 : On fait passer un courant d’intensité 5A pendant 3 heures dans un électrolyseur à


électrodes de charbon, contenant une solution d’acide chlorhydrique.
1°) Quelle est, en ampèreheures et en coulomb, la quantité d’électricité qui traverse l’appareil ?
2°) Quels sont la nature, la masse et le volume, mesuré dans les conditions normales, du gaz dégagé à
l’anode ?

EXERCICE 8 : 1°) On prépare une solution de chlorure de cuivre II (Cu2+ + 2CℓŔ) en faisant
dissoudre dans 2L d’eau 27g de soluté CuCℓ2.
a) Calcule la concentration molaire de la solution.
b) Déduis – en les concentrations molaires volumiques des ions en solution.
2°) On électrolyse cette solution par un courant continu d’intensité I = 2A pendant 4 heures.
a) Quelles sont les réactions chimiques qui se produisent aux électrodes ? Ecris leurs équations.
b) Calcule la quantité de matière d’électrons ayant réagi aux électrodes.
c) Calcule les quantités :
 Des ions cuivre II initiaux ;
 Des ions cuivre II ayant réagi ;
 Des ions cuivre II restants.

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

d) Calcule la nouvelle concentration molaire volumique des ions cuivre II à la fin de


l’expérience ;
e) Quel volume de gaz mesuré dans les conditions normales recueille – t – on à l’une des
électrodes de l’électrolyseur ?
On donne les masses molaires atomiques en g/mol : Cu = 64 ; Cℓ = 35,5 ;
N = 6,02.1023mol-1 ; e = 1,6.10-19C ; Vm = 22,4L.mol-1.

EXERCICE 9 : L’électrolyse débutée à 9h de 3,825g d’un composé X2O3 a fourni un métal X et un


dégagement gazeux.
1°) Ecris l’équation de la fusion de X2O3, les réactions aux électrodes et le bilan de l’électrolyse.
2°) L’intensité du courant ayant traversé l’électrolyseur jusqu’à la fin de l’électrolyse à 11h étant de
3A, identifie le métal X.
Prendre F = 96500C.mol-1.

EXERCICE 10 : Un électrolyseur contient une solution de sel bivalent et il est traversé par un courant
de 1A. Après 16 minutes, on obtient à la cathode 0,3175g de ce métal. Identifie le métal bivalent.
On donne : F = 96500C.mol-1.

EXERCICE 11 : l’électrolyse d’une solution de chlorure de manganèse II (Mn2+ + 2CℓŔ) acidifiée par
l’acide chlorhydrique (H3O+ + CℓŔ) a duré 15 minutes avec des électrodes en platine.
1°) Ecris les équations des réactions susceptibles de se réaliser à la cathode et à l’anode.
2°) Du manganèse se dépose à la cathode et du dichlore se dégage à l’anode ; pourquoi ?
3°) Calcule la masse de Mn déposé si on a obtenu dans les C.N.T.P un volume gazeux à l’anode de
112cm3.
4°) Calcule l’intensité du courant qui a circulé dans l’électrolyseur. Déduis – en la quantité d’électricité
ainsi que le prix à payer si 2 coulombs reviennent à un prix de 1300FCFA.
5°) Calcule la concentration de la solution de chlorure de Mn II si le volume de la solution est de 0,5L.

EXERCICE 12 : Un circuit électrique comprend en série, un générateur, un électrolyseur à électrodes


d’argent contenant une solution de nitrate d’argent, un voltmètre à électrodes de cuivre contenant une
solution de sulfate de cuivre et un interrupteur.
1°) Fais le schéma du montage.
2°) On ferme l’interrupteur pendant un certain temps. La cathode d’argent est pesée avant et après
cette expérience. Sa masse augmente de 4g. Quelle est la masse de cuivre déposée dans le voltmètre au
cours de cette même expérience ?
3°) L’expérience a duré 1 heure ; l’intensité du courant est constante. Calcule cette intensité.
On donne : MAg = 107,9g/mol ; MCu = 63,5g/mol.

EXERCICE 13 : On veut déposer par électrolyse une couche d’argent de 0,1mm d’épaisseur sur une
cuillère de 50cm2 de surface.
1°) Dis comment on procède et fais l’étude quantitative de cette électrolyse.
2°) Quelle est la quantité d’électricité nécessaire ?

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

3°) L’intensité du courant est de 1,5A. Quelle est la durée de l’opération d’argenture ?
On donne : F = 96500C.mol-1.

EXERCICE 14 : On veut chromer un par – choc d’automobile de surface 15dm2 sur une épaisseur de
50mm, par électrolyse d’une solution contenant des ions Cr3+.
1°) Comment faut – il procéder ?
2°) Quelle est la durée de l’opération si l’intensité du courant est 80A ?
On donne Cr = 52g/mol ; masse volumique du chrome = 8900Kg/m3.

EXERCICE 15 : On électrolyse une solution de bromure de cuivre II, dans une cuve à électrode de
graphites.
1°) Décris et interprète l’électrolyse.
2°) On électrolyse 500cm3 de cette solution à 1mol/L. Quelle est la nouvelle concentration après que
l’électrolyseur ait été traversé par une quantité d’électricité Q = 10Ah ?
3°) Détermine la masse m du produit obtenu à l’anode.
On donne : Br = 80g/mol.

EXERCICE 16 : L’aluminium est préparé par électrolyse de l’alumine Aℓ2O3 dissoute dans un bain
fondu à une température voisine de 1000°C. Celle – ci peut être considérée comme formé d’ions Aℓ3+
et O2Ŕ. La cathode est en acier et l’anode en graphite.
1°) Ecris les demi – équations électroniques des réactions aux électrodes.
2°) Le dioxygène obtenu réagit avec le carbone de l’anode pour donner du monoxyde de carbone
(CO).
a) Quelle masse d’aluminium obtient – on par électrolyse d’une tonne d’alumine anhydre ?
b) Quelle est la durée de l’électrolyse si le courant a une intensité de 105 ampères ?
c) Quelle est la masse de l’anode oxydée pendant ce temps ?
Prendre : F = 96500C.mol-1.

EXERCICE 17 : On met en série deux électrolyseurs, l’un contient une solution de chlorure d’or
(Au3+ + 3CℓŔ) avec des électrodes d’or, l’autre une solution de chlorure d’hydrogène (H3O+ + CℓŔ)
avec des électrodes en platine. Un courant d’intensité constante traverse cette association pendant 15
minutes. On recueille à la cathode du deuxième électrolyseur 360cm3 de gaz. Détermine :
1°) L’intensité du courant ayant traversé le montage.
2°) La masse d’or métallique apparue simultanément à la cathode du premier électrolyseur.
3°) La masse d’anode oxydée.
On donne : Au = 197g/mol.

EXERCICE 18 : 1°) On électrolyse 200cm3 d’une solution de sulfate de cuivre II avec des électrodes
inertes en platine jusqu’à ce que la solution devienne incolore. L’augmentation de la cathode vaut
0,38g. Déduis – en la concentration molaire de la solution de sulfate de cuivre II.
2°) Pour vérifier ce résultat, on traite 200cm3 de la solution de sulfate de cuivre II par un excès de
chlorure de baryum (BaCℓ2). Le précipité obtenu est filtré, lavé et séché. La masse vaut 1,40g.

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Chapitre IV : Phénomènes d’électrolyse en solution aqueuse. Chimie

Détermine la concentration de sulfate de cuivre. Compare le résultat avec celui de la méthode


précédente. On donne : Ba = 137,3g/mol ; Cu = 63,5g/mol.

EXERCICE 19 : 1°) Un électrolyseur contient 100mL d’une solution de sulfate de cuivre II (Cu2+ +
), de concentration molaire volumique C = 1mol/L. Sa cathode est une tige de graphite, son anode
est un fil de cuivre de section S = 1,26.10-3cm2 et de longueur ℓ = 5cm (longueur immergé).
Un courant constant le traverse pendant 15min et l’anode disparait complètement. Calcule l’intensité
du courant.
2°) On considère le même électrolyseur, mais cette fois – ci la tige de graphite constitue l’anode et le
fil de cuivre la cathode.
a) Ecris les équations des réactions aux électrodes.
b) On laisse circuler un courant de 1A jusqu’à ce que la masse de la cathode cesse d’augmenter.
Calcule la durée de la réaction.
On donne : masse volumique du cuivre : = 8900Kg/m3 ;
Constante de Faraday : F = 96500C.mol-1 ; masse molaire atomique du cuivre : 64g/mol.

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

DOMAINE D’ETUDE : REACTION CHIMIQUE

OG1 : CONNAÎTRE LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT ET LES


GRANDEURS CARACTERISTIQUES DES GENERATEURS
ELECTROCHIMIQUES

Chapitre V : LES GENERATEURS ELECTROCHIMIQUES

I. Schéma d’un générateur. 1 : Lame de zinc ;


2 : Lame de cuivre ;
I.1. Définition. 3 : Solution de sulfate de zinc ( );
Un générateur électrochimique est un dispositif 4 : Solution de sulfate de zinc ( );
permettant de produire de l’énergie électrique 5 : Pont ionique ou pont salin : papier filtre
à partir d’une réaction d’oxydo Ŕ réduction, en imbibé de chlorure de potassium.
évitant le contact direct entre les réactifs.
Les lames de zinc et de cuivre sont des
électrodes de la pile ; la lame de zinc est
l’anode, celle de cuivre est la cathode.
I.2. Description.
Réalisons le dispositif de la figure 1 ci –  Anode : C’est l’électrode négative de la
dessous appelé Pile Daniell. pile, par laquelle entre le courant dans
la solution.
 Cathode : C’est l’électrode positive de
V la pile, par laquelle sort le courant dans
la solution.
5

1 2 Les solutions de sulfate de cuivre et de sulfate


de zinc sont des électrolytes ; le pont salin ou
pont ionique est le séparateur qui assure la
jonction conductrice entre les deux électrolytes
sous forme d’un mouvement d’ions.

3 4 Remarque : Le pont de jonction peut être une


paroi poreuse.
Figure 1

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

I.3. Fonctionnement. ce qui diminue la masse de l’électrode en


I.3.1. Montage. zinc.
Plaçons en série dans le montage de la figure 2 ̅
ci – dessous, une lampe, un interrupteur et un
ampèremètre (remplaçant le voltmètre dans le  A la borne positive (cathode) : Les
schéma de la figure 1). ions sont réduits en atomes de
K cuivre qui se déposent sur l’électrode en
A , ce qui augmente la masse de
̅ I l’électrode en cuivre.
Anode Cathode ̅

b) Bilan de fonctionnement de la pile.


L’équation – bilan du fonctionnement de la pile
est :
̅
̅

Solution de Solution de
( )

Figure 2
Ce bilan correspond à la réaction d’oxydo Ŕ
réduction spontanée susceptible de se produire
En fermant l’interrupteur K, on observe :
entre le zinc et les ions .

 Le passage du courant allant à l’extérieur


du générateur de l’électrode de cuivre
Lors du fonctionnement de la pile il y a :
(borne positive) à celle du zinc (borne
 Oxydation à l’anode (borne négative). C’est
négative) ;
une oxydation anodique.
 L’électrode en cuivre grossi (augmentation
 Réduction à la cathode (borne positive).
de masse) ;
C’est une réduction cathodique.
 L’électrode en zinc diminue (diminution de
 Le bilan de la réaction de fonctionnement
masse).
est une réaction d’oxydo Ŕ réduction
 L’intensité du courant est constante.
spontanée entre les couples redox mis en
jeu.

I.3.2. Interprétation des résultats


expérimentaux.
c) Rôle du pont ionique.
a) Réactions électrochimiques aux
Pour maintenir l’électroneutralité des solutions,
électrodes.
les ions doivent migrer de la solution de sulfate
 A la borne négative (anode) : Les
de cuivre vers la solution de sulfate de zinc à
atomes de zinc sont oxydés en ions

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

travers le pont ionique : ce pont permet donc la Elle vaut la différence de potentiel (d.d.p) entre
migration de certains ions. la cathode et l’anode de la pile et se calcule en
faisant la différence des potentiels redox des
d) Conclusion. couples redox constituant la pile.
D’une manière générale, un générateur
électro – chimique est constitué :

 D’une anode qui est la borne négative ; Ou


 D’une cathode qui est la borne
positive ;
 D’un ou de plusieurs électrolytes ; Avec :
 D’un pont ionique ou séparateur. : potentiel d’oxydo Ŕ réduction du couple
le plus oxydant ; celui occupant la cathode ;
: potentiel d’oxydo Ŕ réduction du
I.3.3. Ecriture de la chaîne électrochimique couple le plus réducteur ; celui occupant
ou diagramme de la pile. l’anode.
Cette écriture donne la description des pôles de
la pile et le sens d’évolution des réactions aux Exemple : Pour la pile Daniell :
niveaux des électrodes. Par convention, on
place toujours le pôle négatif à gauche ; il est
constitué par le métal le plus réducteur
(exemple le zinc) et le pôle positif à droite ; il
est constitué par le métal le moins réducteur
(exemple le cuivre).

Exemple : Pour la pile Daniell, on a :


D’une manière générale la f.é.m d’une pile :

Dans le cas d’un pont ionique.  Dépend des couples redox utilisés ;
 Est d’autant plus grande que l’écart entre
les potentiels des deux couples est grand ;
Dans le cas d’une paroi poreuse.  Dépend de la concentration des
électrolytes ;
 Est constante pendant le fonctionnement
I.4. Grandeurs caractéristiques. normal de la pile.
I.4.1. Force électromotrice.

Définition : La force électromotrice (f.é.m) de


la pile est la tension à vide (lorsque le I.4.2. Résistance interne.
courant qui traverse la pile est pratiquement Lorsque la pile fonctionne, la puissance
nul). dissipée dans le générateur sous forme
thermique par effet joule vaut :

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

Remarque :
 L’unité légale de la capacité est le
coulomb (C).
: résistance interne du générateur en ohm  L’unité pratique de la capacité est
( ); l’ampère Ŕ heure (Ah).
: intensité du courant en ampère (A). 1Ah = 3600C

Remarque :
La résistance interne est d’autant plus faible I.4.4. Energie totale emmagasinée par un
que : générateur.
 La surface des électrodes est grande ; C’est l’énergie emmagasinée dans le générateur
 La distance qui sépare les électrodes est sous forme d’énergie chimique. Elle vaut :
petite ;
 Les migrations des ions dans les
électrolytes et le pont ionique sont
rapides.

Remarque :
 L’unité légale de l’énergie est le joule
: conductivité électrique ( ); (J).
 L’unité pratique de l’énergie est le Watt
: distance entre les électrodes (m) ;
Ŕ heure (Wh).
: surface des électrodes (m2) ;
1Wh = 3600J
: résistance interne ( ).

I.4.5. Energie massique et énergie


I.4.3. Capacité Q d’un générateur. volumique .
a) Energie massique .
Définition : On appelle capacité d’un
L’énergie massique est l’énergie emmagasinée
générateur, la quantité totale d’électricité qu’il
par unité de masse du générateur.
peut débiter pendant l’ensemble de son
fonctionnement.

 Unité légale : J/Kg.


 Unité pratique : Wh/Kg
: intensité du courant (A) ;
: durée du fonctionnement (s). b) Energie massique .
L’énergie volumique est l’énergie
emmagasinée par unité de volume du
générateur.

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

 Du dioxyde de manganèse à la
cathode ;
 Le métal zinc à l’anode.

 Unité légale : J/m3. Leur f.é.m est voisine de 1,5V.


 Unité pratique : Wh/m3. En révanche elles diffèrent par la nature de la
solution dans laquelle sont imergés les réactifs :
 Pour les piles salines, ces solutions
II. Types de générateurs. contiennent du chlorure de zinc
Il existe trois types de générateurs : ( ) ou du chlorure d’ammonium
 Les piles de commerce ; ( ).
 Les accumulateurs ou batteries ;  Pour les piles alcalines, elles
 Les piles à combustible. contiennent une base : la potasse
( ).

II.1. Les piles de commerce. Dans les deux cas, la solution d’électrolytes est
Ce sont des générateurs non rechargeables. On gélifiée pour éviter son écoulement afin de
distingue trois types de piles de commerce : permettre l’utilisation du générateur dans
 Les piles salines ; n’importe quelle position : les piles sont dites
 Les piles alcalines ; sèches.
 Les piles boutons. Les piles cylindriques sont utilisées pour
alimenter en énergie, les postes radios, les
lampes de poche, les jouets…
II.2. Les accumulateurs ou batteries.
Ce sont des générateurs rechargeables. On
distingue deux types d’accumulateurs : III.1.2. Fonctionnement.
 Les accumulateurs à électrolytes acides  Equations des réactions aux électrodes.
comme l’accumulateur au plomb (Pb) ;
 Les accumulateurs à électrolytes a) Piles salines.
basiques comme les accumulateurs au  Borne ou anode : oxydation
nickel Ŕ cadnium, nickel Ŕ zinc, argent Ŕ anodique.
zinc, … ̅

 Borne ou cathode : réduction


II.3. Les piles à combustible. cathodique.
Ce sont des générateurs alimentés de l’extérieur ̅
en réactifs. Manganite

b) Piles alcalines.
III. Etude d’une pile.  Borne ou anode : oxydation
III.1. Piles cylindriques. anodique.
III.1.1. Description. ̅
Les piles cylindriques utilisent :

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

 Borne ou cathode : réduction IV.1. Description d’un accumulateur au


cathodique. plomb.
̅ Les accumulateurs au plomb ou batteries sont
des accumulateurs utilisés pour le démarrage
des véhiules automobiles.
III.2. Piles boutons. Ils sont constitués de quatre parties :
III.2.1. Description.  Une borne : constituée des grilles
Elles diffèrent de la pile alcaline uniquement remplies d’un métal de plomb
par le remplacement de l’oxydant présent à la spongieux ;
borne positive.  Une borne : constituée des grilles
Le dioxyde de manganèse ( ) peut être remplies d’un oxyde métallique (le
remplacé par : dioxyde de plomb );
 Le dioxyde d’argent ( ) : pile à  Un électrolyte : qui est une solution
argent ; aqueuse d’acide sulfurique pur à 20%,
 L’oxyde de mercure ( ) : pile à contenue dans un bac en matière
mercure ; plastique isolante ;
 Le dioxygène de l’air ( ) : pile à air.  Les séparateurs intercalés entre les
grilles.

III.2.2. Fonctionnement.
 Equations des réactions aux électrodes. IV.2. Fonctionnement.
a) Fonctionnement en charge.
 Borne ou anode : oxydation Au cours de cette charge, l’accumulateur reçoit
anodique du zinc en milieu basique. l’énergie d’un circuit extérieur pour regénérer
̅ les réactifs consommés au cours de la
décharge, c’est – à – dire il s’effetue une
 Borne ou cathode : réduction électrolyse.
cathodique.
 ̅
 Equations aux électrodes.
 ̅
 ̅  Borne : réduction du plomb.
̅
Les piles boutons sont utilisées pour alimenter  Borne : oxydation du plomb.
les montres, les calculatrices, les caméras…
̅

IV. Etude des accumulateurs.  Bilan.

Définition : Un accumulateur est un dispositif


électrochimique dont la réaction de
fonctionnement est reversible (charge et
décharge).

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

b) Fonctionnement en décharge. Corrigé.


Au cours de la décharge, l’accumulateur E°( ) = 0,80V ;E°( ) = Ŕ 0,23V
fournit de l’énergie au circuit extérieur. MNi = 58,7g/mol ; 1F = 96500C.mol-1.
Les réactions aux électrodes s’inversent.
1°) Schéma de la pile.
 Equations aux électrodes.
A
 Borne : oxydation du plomb. ̅ I
̅

 Borne : réduction du plomb.


̅

 Bilan.

Remarque : Les accumulateurs sont aussi


utilisés comme alimentation de secours pour
Chaîne électrochimique de la pile
l’éclairage, les systèmes informatiques….

2°) Réaction aux électrodes.


Anode : ̅
Exercice d’application.
Cathode : ̅
On réalise une pile standard mettant en jeu les
L’équation – bilan correspondante.
couples et .
1°) Fais le schéma de la pile et donne sa chaîne
électrochimique.
2°) Quelles sont les réactions aux électrodes ?
Déduis – en l’équation – bilan correspondante.
3°) Calcule sa force électromotrice (f.é.m).
3°) Calcul de la force électromotrice (f.é.m).
4°) Quelle est la variation de masse de
l’électrode constituant le pôle négatif de la pile
lorsque celle – ci débite un courant d’intensité
I = 10mA pendant 3 heures ?
A.N :
Données : E°( ) = 0,80V ;
E°( ) = Ŕ 0,23V ; MNi = 58,7g/mol ;
1F = 96500C.mol-1.

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

4°) I = 10mA ; t = 3h.


Variation de masse de l’électrode constituant
le pôle négatif.
D’après la demi – équation de l’anode :
̅

On a par proportion :
̅

D’où :

A.N :

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Préparation approfondie aux Examens et Concours


nationaux et internationaux de niveau supérieur.
Chimie
Conseils :
Travaux dirigés n° V 1. Réaction d’oxydo – réduction.
2. Utilisation des potentiels redox.
3. Aspect énergétique de la réaction d’électrolyse.
4. Loi de Faraday.
GENERATEURS
5. Electrolyse des solutions d’électrolytes.
ELECTROCHIMIQUES

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions notions.
Définis les termes et expressions suivants : Générateur électrochimique ; Cathode ; Anode ; Force
électromotrice ; Capacité d’un générateur ; Accumulateur ;

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quel est le rôle du pont salin ou pont ionique dans un générateur électrochimique ?
2°) Donne le sens de circulation des du courant et des électrons dans un générateur électrochimique.
3°) De quoi est un générateur électro – chimique est – il constitué ?
4°) Cite les différents types de générateurs.
5°) Quelle différence fais – tu entre une pile saline te une pile alcaline ?
6°) Pourquoi dit – on que les piles sont sèches ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1°) Le courant et les électrons circulent dans un même sens dans un générateur électrochimique.
2°) Le pont ionique permet la migration de certains ions.
3°) La f.é.m d’une pile ne dépend pas de la concentration des électrolytes.

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

4°) La f.é.m d’une pile d’autant plus grande que l’écart entre les potentiels des deux couples qui la
constituent est grand.
5°) Au cours de la charge d’un accumulateur il s’effetue une électrolyse.
6°) La f.é.m d’une pile est constante pendant le fonctionnement normal de la pile.
7°) Lors du fonctionnement d’une pile il y a oxydation à la cathode et réduction à l’anode.
8°)
9°)
10°)

IV – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a1 = b7.

Colonne A Colonne B
a1 Electrolyte b1
a2 Electrolyse de l’eau b2
a3 Couple de référence b3 Solution de ( )
a4 b4
a5 Force électromotrice de la pile b5
Dégagement du dihydrogène et du
a6 b6
dioxygène
a7 Loi de Faraday b7

RESOLUTION DES PROBLEMES

EXERCICE 1 : On réalise une pile avec les couples Ag+/Ag et Pb2+/Pb.


1°) Faire le schéma de la pile et donner sa chaine électrochimique.
2°) Ecrire l’équation bilan de la réaction qui a lieu lorsque la pile fonctionne.
3°) Calculer la force électromotrice de cette pile.
On donne E°(Ag+/Ag) = + 0,80V ; E°(Pb2+/Pb) = - 0,13V.

EXERCICE 2 : On considère la demi – pile décimolaire de Ag+/Ag de potentiel standard E°(Ag+/Ag)


= + 0,80V. A l’aide d’un pont salin ou pont électrolytique on relie cette demi – pile à la demi – pile
Fe2+/Fe ; elle aussi décimolaire.
1°) Que signifie demi – pile décimolaire ?
2°) Le pôle négatif de la pile est la lame de fer (Fe). La différence de potentiel entre la lame d’argent et
la lame de fer lorsque la pile ne débite pas est de 1,24V. Quelle est le potentiel normal d’oxydo –
réduction du couple Fe2+/Fe ?
3°) La pile débite un courant de 200mA.

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a) Préciser les réactions chimiques qui se déroulent dans chaque demi – pile et dans la pile
globale.
b) Quelle est la perte de masse de l’électrode qui s’use en 6min35s ? Laquelle ?
On donne : e = 1,6.10-19C ; NA = 6,02.1023mol-1 ; MFe = 56g/mol.

EXERCICE 3 : On donne la chaine électrochimique d’une pile de type DANIELL telle que :
(–) Aℓ (2Aℓ3+ + ) (Zn2+ + ) Zn (+)
1°) Faire le schéma de la pile, puis préciser le sens du courant I, celui des électrons et la polarité.
2°) Calculer la f.e.m de la pile.
3°) a) Quelle est la nature de l’électrode consommée ?
b) Ecrire les équations des réactions aux électrodes.
c) Quelle est la masse du métal rongée, si la pile débite un courant de 1,08A en 1h20min ?
d) Quel type d’ions passe par le pont salin quand la pile fonctionne ? Justifier.
On donne : E°(Zn2+/Zn) = - 0,76V. E°(Aℓ3+/Aℓ) = - 1,77V ; Zn : 65 ; Aℓ : 27 (en g/mol) ; F
= 96500C.mol-1.

EXERCICE 4 : On réalise une pile de type Daniell mettant en jeu les couples Cu2+/Cu et Pb2+/Pb,
puis on relie les pôles de la pile par une résistance.
1°) Faire un schéma annoté de la pile en précisant le sens de circulation du courant et des électrons. On
donne : E°(Cu2+/Cu) = 0,34V ; E°(Pb2+/Pb) = – 0,13V.
2°) Ecrire l’équation bilan de fonctionnement.
3°) La masse totale de la lame métallique formant le pôle négatif diminue de 103,5mg en 16 minutes.
En déduire l’intensité du courant débité par la pile.
On donne : e = 1,6.10-19C ; NA = 6,02.1023mol-1.

EXERCICE 5 : On réalise une pile mettant en jeu les couples Ag+/Ag (E°(Ag+/Ag) = 0,80V) et
/NO (E°( /NO) = 0,96V.
1°) Ecrire les demi – équations et l’équation bilan de la réaction entre ces couples.
2°) Calculer la variation de masse de la lame d’argent sachant que la solution d’acide nitrique (H3O+
+ ) de concentration 0,5mol/L a un volume de 100cm3.
3°) Calculer le volume du monoxyde d’azote dégagé dans les C.N.T.P.
4°) Calculer la quantité d’électricité échangée.

EXERCICE 6 : Une pile utilisant du dioxyde de Manganèse (MnO2) comme oxydant est réactif
limitant à une capacité de charge électrique Qmax = 850mAh. Une pile alcaline de même format a une
capacité de charge électrique = 2,25Ah.
Quelle masse minimale m de dioxyde de manganèse était initialement utilisée dans chacune des piles ?
On donne : Mn = 55 ; O = 16 (g/mol) ; F = 96500C.mol-1.

EXERCICE 7 : Une pile alcaline zinc – dioxyde de manganèse a les caractéristiques suivantes :
 f.e.m : 6V ;
 capacité : 0,1Ah ;

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 Puissance maximale : 0,2W.


1°) Quelle sont les masses minimales de zinc et de dioxyde de manganèse qu’elle doit contenir ?
2°) Combien de temps peut – elle fonctionner à pleine puissance ?
3°) Elle débite un courant de 20mA pendant 15min. Calculer les masses de zinc et de dioxyde de
manganèse qui ont réagi.

EXERCICE 8 : On réalise la pile : – Zn Zn2+ Ag+ Ag +


Les solutions sont séparées par une cloison poreuse, la lame de zinc a une masse de 82,5g. Cette pile
débite pendant un certain temps au bout duquel on pèse l’électrode de zinc ; sa masse est alors 81,3g.
Quelle est la masse d’argent qui s’est déposée sur l’autre électrode.
On donne Zn = 65,4 ; Ag = 108 (g/mol).

EXERCICE 9 : Soit la pile réversible suivante :


Avec les couples redox suivants : Cu2+/Cu
R avec E°(Cu2+/Cu) = 0,34V et Ag+/Ag avec
E°(Ag+/Ag) = 0,80V.
– + 1°) Compléter le schéma ci – dessous.
2°) Quelle est la valeur de sa f.e.m ?
3°) Cette pile débite dans une résistance R.
Prévoir le sens du passage du courant en
donnant le nom et le sens de déplacement de
porteur de charge :
a) Dans les fils conducteurs ;
b) Dans les électrolytes et le pont ionique.
4°) Préciser la réaction qui a lieu, au niveau de chaque électrode. En déduire l’équation – bilan.
5°) Cette pile a une capacité de 0,2Ah. Quelle est l’énergie emmagasinée.

EXERCICE 10 : Une pile a une f.e.m E = 1,5V et une résistance interne r = 1Ω. Elle débite un
courant constant d’intensité I = 500mA dans une résistance R et s’arrête de fonctionner au bout de 20h.
1°) Calculer la valeur de la résistance R.
2°) Calculer la capacité de la pile en ampère – heure.
3°) Quelle est la masse du zinc qui a disparue au cours du fonctionnement de la pile ?

EXERCICE 11 : Une pile a une force électromotrice E = 1,5V et une capacité totale Q = 800mAh.
1°) Calculer l’énergie totale emmagasinée en joule puis en watt – heure.
2°) Calculer l’énergie massique en joule par kilogramme et en watt – heure par kilogramme.
3°) Calculer l’énergie volumique en joule par mètre cube et en watt – heure par mètre cube.

EXERCICE 12 : Un accumulateur au plomb chargé peut fournir, au cours de sa décharge, un courant


de 1,5A pendant 30 heures.
1°) Calculer, en ampère – heure et en coulomb, la capacité de cet accumulateur.
2°) Quelle est la quantité de matière (en mol) d’électrons circulé dans le circuit extérieur pendant 30
heures ?

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Chapitre V : Générateurs électrochimiques. Chimie

3°) L’accumulateur est schématisé par la chaîne suivante : – Pb H2SO4 PbO2 Pb +


a) Sachant qu’à la décharge, il se forme du sulfate de plomb PbSO4 sur les deux plaques, écrire
les demi – équations électroniques ;
b) En déduire l’équation bilan globale de la décharge.
F = 96500C.mol-1.

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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

DOMAINE D’ETUDE : REACTION CHIMIQUE

OG4 : REALISER L’ETUDE DES COMPOSES ORGANIQUES

Chapitre VI : ANALYSE ELEMENTAIRE

I. Définitions. constituants d’un composé et d’en déduire les


quantités.
 La chimie organique est la chimie des Elle comprend deux variantes :
composés du carbone (C).  L’analyse qualitative ;
 L’analyse quantitative.
 Un composé organique est un composé ne
renfermant qu’un nombre restreint
d’éléments : toujours le carbone, II.2. Analyse qualitative.
l’hydrogène, l’oxygène, l’azote, mais aussi Elle a pour but de rechercher la nature de tous
plus rarement d’autres éléments : le chlore, les éléments chimiques constituant le composé
le fluor, l’iode, le soufre, le brome, le organique.
phosphore. Elle permet de déterminer les différents
constituants d’une molécule.

Exemple :
Remarque : Tout composé organique naturel Le composé est formé de carbone (C),
ou artificiel contient l’élément carbone. d’hydrogène (H) et d’oxygène (O).
Cependant les oxydes de carbone et certains
composés constitués essentiellement du
carbone sont reconnus comme composés ayant II.2.1. Recherche de l’élément carbone (C).
un caractère minéral. II.2.1.1. Combustion dans le dioxygène de
l’air ( ).
Exemple : , , graphite, diamant.  La combustion d’une substance organique
produit le dioxyde de carbone ( )
lorsque la combustion est complète. Le
trouble l’eau de chaux ; ce qui explique la
II. Analyse élémentaire. présence du carbone dans le réactif de
II.1. Définition. départ.
L’analyse élémentaire est un procédé chimique  Si la combustion est incomplète, on obtient,
qui consiste à déterminer les différents soit le monoxyde de carbone ( ), soit un
dépôt noir de carbone ( ). La formation du

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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

ou du prouve aussi l’existence de II.3.1.1. Masse molaire d’un composé pur :


l’élément dans le composé brûlé. Loi d’Avogadro – Ampère.
Dans les conditions normale de température et
de pression (CNTP), pour un même corps pur,
II.2.1.2. Oxydation par l’oxyde de cuivre la quantité de matière est constante ( ).
( ).
Lorsqu’on chauffe un mélange d’amidon et de
, il se forme un gaz qui trouble l’eau de
chaux : c’est le dioxyde de carbone ( )
résultant de l’oxydation du carbone contenu
dans l’amidon par le .

: volume
II.2.2. Recherche de l’élément hydrogène molaire.
(H).
Le dégagement de la vapeur d’eau après  Loi des gaz parfaits.
l’oxydation d’un composé organique met en Pour un gaz parfait, on a :
évidence l’existence de l’élément hydrogène.

II.2.3. Recherche de l’élément azote (N).


En général, l’oxydation d’une substance
organique contenant l’élément azote aboutit au Ainsi :
dégagement du diazote ( ).

II.2.4. Recherche de l’élément oxygène (O). : pression du gaz ;


On trouve généralement l’élément oxygène : volume du gaz ;
dans un composé organique après l’analyse : quantité de matière du gaz (mol) ;
quantitative et le dosage des autres éléments. : constante des gaz parfaits ;
: température du gaz (Kelvin : K).

II.3. Analyse quantitative.


C’est le procédé chimique qui permet de Remarque :
déterminer le nombre d’atomes de chaque  Si P est en Pascal (Pa) ; V en mètre
constituant de la molécule et par conséquent cube (m3) ; T en Kelvin (K) :
d’en déduire les proportions en masse J.mol-1.K-1
(composition centésimale) ainsi que la formule
moléculaire.  Si P est en atmosphère (atm) ; V en
mètre cube (m3) ; T en Kelvin (K) :
L.atm.mol-1.K-1
II.3.1. Détermination de la formule
moléculaire d’un composé organique.  T = 273 + t(°C).
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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

 Equation du changement d’état. II.3.1.2. Equation de la combustion.


 Dans les conditions expérimentales, on  Combustion dans l’oxygène de l’air
a: (O2).
(1) Soit un composé quaternaire du type
 Dans les conditions normales de , lors de sa comustion on a une
température et de pression (CNTP), on équation du type :
a:
(2)
Avec
Le rapport membre à membre donne :

D’où l’équation (1) :


D’où :
( )

C’est l’équation du cangement d’état, avec :


 = 760mm de Hg = 101.325Pa :
Pression normale du gaz ;
 : Volume normal du gaz ;  Combustion dans l’oxyde de cuivre II
 = 273K : Température du gaz dans (CuO)
les CNTP. Soit un composé ternaire du type , lors
de sa comustion on a une équation du type :
Remarque :
Pour la pression d’un gaz, il existe une
correspondance entre les différentes unités : Avec
1atm = 760mm de Hg = 101.325Pa.

D’où l’équation (2) :


Conséquence :
( )

( )

D’après l’équation (1) on a par proportion :


D’où :

Avec Vm = 22,4L : Volume molaire d’un gaz. Avec :

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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

Par la combustion du carbone dans le


dioxygène de l’air, on a :

12g 44g

Et On a :

D’où :

II.3.2. Composition centésimale.


C’est le pourcentage en masse de chaque
constituant. Par analyse de l’eau, on a :
En effet, pour le composé .

4g 36g
100% = %C + %H + %O + %N
On a :

D’où :

100% = %C + %H + %O + %N

Remarque :
 Le dioxyde de carbone (CO2) augmente
les tubes à potasse (KOH) ou à soude
(NaOH).
 Composition massique.  L’eau (H2O) augmente les tubes à
Soit le composé . ponce sulfurique (H2SO4).
 L’oxygène augmente les tubes à
phosphore.

I.4. Densité d’un gaz par rapport à l’air.

C’est le rapport entre la masse d’un gaz et la


 Déterminnation de et . masse d’un égal volume d’air.

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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

On note :

Avec m : masse du gaz ;


m’ : masse d’air.

Remarque :

{
Ainsi :

Pour V = Vm = 22,4L ; = 1,3g/L et


n = 1mol.
Alors :

D’où :

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Conseils :
Travaux dirigés n° IV 1. Réaction d’oxydo – réduction.
2. Utilisation des potentiels redox.
3. Aspect énergétique de la réaction d’électrolyse.
4. Loi de Faraday.
PHENOMENE D’ELECTROLYSE
5. Electrolyse des solutions d’électrolytes.
EN SOLUTIONS AQUEUSES

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions notions.
Définis les termes et expressions suivants : Electrolyse ; Electrolytes ; Electrolyseur ; Potentiel
redox ; Différence de potentiel ; Force contre électromotrice.

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quels est la nature des porteurs de charge dans les conducteurs métallique et dans les électrolytes ?
2°) Quel est la condition de réalisation de l’électrolyse ?
3°) Enonce la loi de Faraday.
4°) Qu’appelle – t – on force contre – électromotrice (f.c.é.m) de l’électrolyseur ?
5°) Qu’observe – t – on dans un électrolyseur lorsque la d.d.p UAC atteint la valeur U0 ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1°) Lors de l’électrolyse on obtient toujours à la cathode un dépôt métallique.
2°) La quantité d’électricité traversée dans un électrolyseur est proportionnelle au courant.
3°) Un électrolyseur transforme une partie de l’énergie électrique reçue en énergie thermique.

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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

4°) Lors de l’électrolyse, les cations migrent vers l’anode.


5°) Quand plusieurs espèces sont réductibles à la cathode, c’est l’oxydant du couple redox ayant le
potentiel redox le plus élevé qui est d’abord oxydé.
6°) Lors de l’électrolyse d’une solution, à l’anode il y a oxydation de l’oxydant le plus fort.
7°) Lors de l’électrolyse d’une solution, à la cathode il y a réduction de l’oxydant le plus fort.
8°) L’eau est un solvant des solutions aqueuses et joue un rôle limitant dans une électrolyse.
9°) L’électrolyse de l’eau conduit au dégagement du dihydrogène et du dioxygène.
10°) L’eau pure conduit le courant électrique.

IV – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a1 = b7.

Colonne A Colonne B
a1 Electrolyte b1
a2 Electrolyse de l’eau b2
a3 Couple de référence b3 Solution de ( )
Différence de potentiel entre les
a4 b4
électrodes de l’électrolyseur
a5 Force contre électromotrice b5
Puissance reçue par un Dégagement du dihydrogène et du
a6 b6
électrolyseur dioxygène
a7 Loi de Faraday b7

RESOLUTION DES PROBLEMES

EXERCICE 1 : Un corps organique A formé de C, H, O a pour densité de vapeur par rapport à l’air d
= 1,59.
1°) En déduire la masse molaire de A.
2°) On réalise la combustion complète de 0,2 mole de A et on obtient une masse d’eau liquide mL =
10,8g et un volume de V = 9,6L de CO2 gazeux, ce volume étant mesuré sous la pression
atmosphérique normale, à la température de 20°C.
En déduire la formule brute de ce corps. On donne : volume molaire à 20°C : 24L/mol.

EXERCICE 2 : 1°) Comment peut – on mettre en évidence les éléments carbone et hydrogène dans
un composé organique ?
2°) La vaporisation de 2,56g d’un composé organique produit à 100°C et sous la pression de 750mm
de mercure, une vapeur occupant un volume de 1057cm3. Quelle est la masse molaire moléculaire de
ce composé ?

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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

3°) Ce composé a pour formule indéterminée CxHyOz. La combustion complète de 1,491g, fournit
3,54g de dioxyde de carbone et 1,81g d’eau.
a) Ecrire l’équation de la combustion avec les coefficients x, y et z.
b) En déduire la formule moléculaire et la composition massique centésimale du composé
analysé.
On donne : pression normale P0 = 760mm de mercure ;
Température normale : T0 = 273K ; T = T0 + t(°C).
Volume molaire dans les C.N.T.P : Vm = 22400cm3.mol-1.

EXERCICE 3 : Un composé organique ne renfermant que du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène


a fourni, après analyse, les résultats suivants : d’une part, l’oxydation de 0,7453g du corps a donné
1,7534g de dioxyde de carbone et 0,9126g d’eau.
D’autre part, la substance étant vaporisée à 100°C sous la pression de 750mm de mercure, on a trouvé
528,5cm3 de cette vapeur pèsent 1,28g.
Déterminer la composition centésimale et la formule moléculaire du composé.

EXERCICE 4 : L’analyse d’un composé organique ne renfermant que du carbone, de l’hydrogène et


de l’oxygène a fourni les résultats suivants : on a opéré sur 0,3726g de matière et on a obtenu 0,8859g
de CO2 et 0,4527g d’eau. D’autre part la substance a pour densité de vapeur 2,55.
Quelle est sa composition centésimale et sa formule moléculaire ?

EXERCICE 5 : L’analyse d’un composé organique ne renfermant que du carbone, de l’hydrogène, de


l’oxygène et de l’azote a fourni les résultats suivants :
On a oxydé totalement 0,295g du corps et on obtenu 0,44g du CO2, 0,225g d’eau et 55,8g d’azote,
volume mesuré dans les C.N.T.P. D’autre part la détermination de la densité de vapeur de ce composé
a donné d = 2,05.
Déterminer la composition centésimale et la formule moléculaire de composé.

EXERCICE 6 : La combustion complète d’un hydrocarbure gazeux est réalisée dans un eudiomètre.
On trouve que 25cm3 de O2 sont nécessaires à la combustion de 10cm3 de la substance. Il se forme
20cm3 de CO2 et de l’eau. Tous les volumes sont mesurés dans les conditions expérimentales.
1°) Ecrire l’équation de la réaction.
2°) En déduire la formule brute du composé.
Calculer la composition centésimale ou pourcentage en masse des différents éléments.

EXERCICE 7 : La densité de vapeur par rapport à l’air d’un composé organique azoté CxHyOzNt est
2,04.
1°) Calculer sa masse molaire approchée.
2°) La combustion totale de 0,295g de cette substance a fourni 0,40g de CO 2, 0,225g de H2O et 56cm3
de N2 dans les C.N.T.P.
a) Ecrire l’équation de la réaction de combustion ;
b) Déduire la formule brute du composé.

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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

EXERCICE 8 : La combustion de 7,3g d’un composé organique CxHyOz a fourni 26,4g de CO2 et
5,4g de H2O.
D’autre part 760cm3 du composé à l’état gazeux à la température de 127°C et sous la pression de
800mm de mercure ont une masse de 1,92g.
1°) Montrer que la densité de vapeur de cette substance est voisine de 2,7.
On donne : ρair = 1,3.10-3g/cm3 (C.N.T.P) ; la relation de la densité est .
m = masse d’un certain volume de gaz ;
m’ = masse d’un égal volume d’air.
2°) Déduire de cette valeur la masse molaire approchée de la substance.
3°) Trouver sa formule brute.

EXERCICE 9 : L’analyse d’un composé ne renfermant que du carbone, de l’hydrogène et de


l’oxygène donne les résultats suivants :
1°) 1,491g de substance fournissent par combustion complète 3,540g de dioxyde de carbone et 1,810g
d’eau. Déterminer la composition centésimale de la substance.
2°) La vaporisation de 2,52g de cette substance produit, à 100°C et sous la pression de 750mm de
mercure, une vapeur de 1057cm3. Déterminer :
a) La densité, puis la masse molaire approchée de la substance ;
b) La formule moléculaire brute.
Données : C = 12 ; H = 1 ; O = 16 (g.mol-1)
Masse volumique de l’air : ρair = 1,29g/L.

EXERCICE 10 : L’analyse d’un composé organique comprenant du carbone, de l’hydrogène, de


l’oxygène et de l’azote a donné les résultats suivants :
 Dosage du carbone et de l’hydrogène : on a oxydé 0,25g du corps à analyser et l’on a obtenu
0,185g de gaz carbonique et 0,151g de vapeur d’eau.
 Dosage de l’azote : on a employé 0,368g de matière et l’azote qui y était contenu a été
transformé en gaz ammoniac que l’on fait passer à travers 20cm3 de solution d’acide sulfurique
normale (1/2 mole par litre). Après l’opération, l’acide libre restant dans ces 20cm 3 était le
même que celui primitivement contenu dans 7,7cm3 de la liqueur normale employée.
 D’autre part, la détermination de la valeur approchée de la masse molaire a donné M ≈ 60.
On demande la composition centésimale du composé analysé et sa formule moléculaire.

EXERCICE 11 : On analyse 0,290g d’une substance organique ternaire non azotée, la combustion de
cette masse dans un tube à combustion contenant de l’oxyde de cuivre (CuO) et à la suite duquel sont
disposés des flacons absorbeurs de ponce sulfurique et de potasse a donné 0,270g de vapeur d’eau et
0,66g de dioxyde de carbone.
On désire déterminer la masse molaire approchée par la méthode de V. Meyer en opérant sur 0,15g de
substance. On recueille 62,4cm3 d’air mesurés sur la cuve à eau à 17°C et sous la pression de 737mm
de mercure.
Déterminer la densité, la masse molaire approchée et la formule brute de la substance.
On donne : ρair = 1,29.10-3g/cm3.

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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

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Chapitre VI : Analyse élémentaire. Chimie

DOMAINE D’ETUDE : REACTION CHIMIQUE

OG4 : REALISER L’ETUDE DES COMPOSES ORGANIQUES

Chapitre VII : LES HYDROCARBURES

Définition.
Les hydrocarbures sont des composés I.2. Liaison covalente.
organiques formés uniquement des éléments ou C’est la mise en commun d’un doublet
atomes de carbone et d’hydrogène. d’électrons par deux atomes. Chaque atome
Leur formule générale est de la forme . apporte un électron pour la formation du
doublet.
Exemple : CH4 ; C2H4 ; C2H2 ; C3H8 ; C6H12
Exemple :
On distingue deux familles d’hydrocarbures: H
 Les hydrocarbures saturés ou alcanes ; H
 Les hydrocarbures insaturés : les H C H H–C–H
alcènes et les alcynes. H
H

A. Les hydrocarbures saturés ou alcanes.


Un alcane est un hydrocarbure saturé c’est – à – I.3. Structure de la molécule de méthane.
dire n’ayant aucune liaison multiple dans sa Le méthane a pour formule moléculaire CH4.
chaîne moléculaire. Sa molécule est de forme tétraédrique. Les 4
On distingue les alcanes linéaires et les alcanes liaisons C – H sont de type covalent. Les
cycliques ou cyclanes. angles ̂ sont de 109,28°.

H
I. Chaîne carbonée et liaison covalente.
I.1. Chaîne carbonée.
La chaîne carbonée est une succession des
atomes de carbone liés entre eux par des 109,28° C
liaisons covalentes ou multiples. Elle peut être
aliphatique (linéaire ou ramifiée) ou cyclique. H 109,28° H

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

Exemple :
I.4. Squelettes carbonés des alcanes.  CH3 – CH2 – OH ou
On appelle squelette carboné des alcanes, un  CH3 – CH2 – O – H
enchaînement des carbones qui les constituent.  CH3 – C – CH3
Il peut être linéaire, ramifié ou cyclique. O
Chaque atome de carbone du squelette est
tétravalent.
I.5.3. Formule développée.
Exemple : La formule développée plane permet de mettre
 Linéaire : CH3 – CH2 – CH2 – CH3 en évidence toutes les liaisons entre les
différents constituants de la molécule.
 Ramifié : CH3 – CH – CH3
CH3 Exemple : H H
CH2 H–C–C–O–H
 Cyclique : H2C CH2 H H

H2C CH2
II. Notion d’isomérie.
Deux composés sont dits isomères l’un de
I.5. Différents types de formules d’un l’autre lorsqu’ils ont la même formule
composé organique. moléculaire mais des formules semi –
On distingue trois (3) types de formules : développées ou développées différentes et par
 La formule moléculaire ou brute ; conséquent des noms différents.
 La formule semi – développée ;
 La formule développée. Exemple : CH3 – CH2 – OH
C2H6O
CH3 – O – CH3
I.5.1. Formule moléculaire.
La formule moléculaire indique uniquement le
nombre et la nature de chaque constituant de la On distingue deux (2) types d’isomérie :
molécule. Aucune liaison n’est représentée. l’isomérie de constitution et l’isomérie
stéréoisomérie.
Exemple : C2H6O ; C2H2 ; C4H10O
L’isomérie de constitution comprend :
 Les isomères de chaîne ;
I.5.2. Formule semi – développée.  Les isomères de fonction ;
La formule semi – développée permet de mettre  Les isomères de position de fonction.
en évidence les liaisons entre les atomes de
carbone et si possible les liaisons entre les
atomes de carbone et les fonctions II.1. Isomères de chaîne.
caractéristiques.

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

Ils ont la même formule moléculaire et ne C3H6O2 O – CH3


diffèrent que par leur chaîne carbonée. O
H–C
O – CH2 – CH3
Exemple : Pour le C4H10, on a :
 CH3 – CH2 – CH2 – CH3 II.4. Stéréoisomérie.
Deux ou plusieurs isomères sont dits
 CH3 – CH – CH3 stéréoisomères lorsqu’ils ne se distinguent que
CH3 par la disposition des atomes dans l’espace.

Exemple : Isomérie Cis – Trans.


II.2. Isomères de fonction. Elle concerne la double liaison C=C
Ils ont la même formule moléculaire mais des
fonctions caractéristiques différentes. Exemple :
Br Br Br H
Exemple : C=C et C=C
CH3 – CH2 – OH H H H Br
C2H6O Cis Trans
CH3 – O – CH3
O
CH3 – CH2 – C N.B : L’isomérie cis ou trans est déterminée
C3H6O H par rapport au substituant des atomes de
CH3 – C – CH3 carbone de la double liaison.
O  On parle de l’isomérie cis lorsque les
substituants les plus grands (en terme de
masse molaire) des deux atomes de
II.3. Isomères de position de fonction. carbone de la double liaison sont en
Ils ont la même formule moléculaire, la même face ;
fonction mais diffèrent par la position de la  On parle de l’isomérie trans lorsque les
fonction caractéristique. substituants les plus grands (en terme de
masse molaire) des deux atomes de
Exemple : carbone de la double liaison sont à
CH3 – CH2 – CH2 – CH2 – OH l’opposé.
C4H10O
CH3 – CH – CH2 – CH3
OH
III. Nomenclature des alcanes.
CH3 – HC = CH – CH3 III.1. Alcanes non cycliques à chaîne
C4H8 linéaire.
H2C = CH – CH2 – CH3 La formule générale des alcanes non cyclique
est :
O CnH2n + 2
CH3 – C

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

Leurs noms sont données en fonction du CH3


nombre d’atome de carbone.
CH3
Les noms des dix (10) premiers alcanes CH3 – C – : Isobutyl.
linéaires sont : CH3
n=1 CH4 : Méthane III.2.2. Nomenclature des alcanes à chaînes
n=2 CH3 – CH3 : Ethane ramifiées.
n=3 CH3 – CH2 – CH3 : Propane Pour nommer un alcane à chaîne ramifiée il
n=4 CH3 – CH2 – CH2 – CH3 : Butane faut :
n=5 CH3 – (CH2)3 – CH3 : Pentane  Chercher la chaîne hydrocarbonée la
n=6 CH3 – (CH2)4 – CH3 : Hexane plus longue ;
n=7 CH3 – (CH2)5 – CH3 : Heptane  Nommer l’alcane correspondant au
n=8 CH3 – (CH2)6 – CH3 : Octane nombre d’atome de cette chaîne ;
n=9 CH3 – (CH2)7 – CH3 : Nonane  Faire préceder ce nom par celui du
n = 10 CH3 – (CH2)8 – CH3 : Décane. radical alkyle qui constitue la
ramification tout en indiquant le ou les
numeros des atomes de carbone qui les
III.2. Alcane non cyclique à chaînes portent.
ramifiées.
III.2.1. Groupes alkyles ou radicaux alkyles.
Le groupe alkyle ou radical alkyle est un Exemple :
groupe d’atomes obtenu en retirant un atome 1 2 3
d’hydrogène à un alcane (CnH2n + 1– ). Le nom CH3 – CH – CH3 Méthyl – 2 propane
de ce groupe est obtenu en remplaçant la 3 2 CH3 1 ou méthylpropane
terminaison « ane » de l’alcane par « yl ».
3 4 5
Exemple : CH3 – CH – CH2 – CH3
CH3 – : Méthyl 2 CH2 4 2 1
CH3 – CH2 – : Ethyl 1 CH3 5 Méthyl – 3 pentane
CH3 – CH2 – CH2 – : Propyl – 1 ou 3 – méthylpentane.
ou Propyl normal
3 4 5 CH3 6
CH3 – CH – CH3 : Propyl – 2 CH3 – CH – CH2 – CH – CH3
2 CH2 5 3 2 1
CH3 – CH2 – CH2 – CH2 – : Butyl – 1 1 CH3 6 Méthyl – 2 méthyl – 4 hexane
ou Butyl normal ou 2,4 – diméthylhexane.

CH3 – CH2 – CH – CH3 : Butyl – 2 1 2 3 CH3 4 5 6


CH3 – CH2 – CH – CH – CH2 – CH3
CH3 – CH – CH2 – : Méthyl – 2 propyl – 1 6 5 4 3 CH2 2 1
CH3 CH3
Ethyl – 3 méthyl – 4 hexane
CH3 – CH – : Isopropyl ou 3 – éthyl 4 – méthylhexane.

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

CH2

Remarque : Le cyclohexane se présente sous deux formes


R1 : En comptant les atomes de carbone de la différentes: la forme chaîse et la forme bateau.
chaîne hydrocarbonée la plus longue, on retient
le sens qui donne le plus petit numero possible,
lorsque les ramifications sont identiques.

R2 : Si les ramifications sont différentes, on


retient le sens qui donne au premier
substituant par ordre alphabétique le plus petit Forme chaîse
numero.

III.3. Les cyclanes ou alcanes cycliques.


Les cyclanes sont des hydrocarbures saturés Forme bateau
cycliques de formule générale :
N.B : Dans cette représentation chaque sommet
CnH2n représente un atome de carbone.

 Nomenclature. IV. Propriétés chimiques des alcanes.


Pour nommer les cyclanes, on fait précéder la Ayant une structure saturée stable, les alcanes
désignation cyclo du nom de l’alcane n’admettent pas les réactions d’addition. Seuls
correspondant au nombre d’atome de carbone sont possibles les réactions de combustion et
du cycle. de substitution.

Exemple :
IV.1. Combustion des alcanes dans l’oxygène
CH2 de l’air.
ou Cyclopropane a) Combustion complète.
H2C CH2

H2C CH2
ou Cyclobutane
H2C CH2

CH2
b) combustion incomplète.
H2C CH2
ou Cyclohexane
H2C CH2

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

: monochlorométhane ;
: dichlorométhane ;
: trichlorométhane ou chloroforme ;
Exemple :
 Combustion complète. : tétrachlorométhane ou tétrachlorure de
carbone

Note : Le chloroforme est utilisé en médécine


comme anesthésie.

V. Propriétés physiques des alcanes.


 Combustion incomplète. Les quatres premiers alcanes sont gazeux
(CH4 ; C2H6 ; C3H8 ; C4H10). Ils sont liquides
de C5 à C15 et solides au – delà de C15. Les
isomères à chaînes ramifiés ont des
températures d’ébullition inférieures à celles
des isomères à chaînes linéaires.

IV. Réaction de substitution.


La substitution est le remplacement d’un ou de B. Les hydrocarbures insaturés : alcènes et
plusieurs atomes ou groupes d’atomes par alcynes.
d’autres. I. Structure des molécules.
Les atomes d’hydrogène sont substitués Comme les alcanes, les alcènes et les alcynes
respectivement par des atomes ou groupe sont constitués de carbone et d’hydrogène. A
d’atomes monovalents ( l’état naturel, ils sont en petite quantité et sont
) en particulier les halogènes (à la préparés industriellement. Ils sont utilisés dans
lumière). les réactions telles que la polymérisation.
Contrairement aux alcanes, les alcènes et les
alcynes sont très réactifs parcequ’ils admettent
 La chloration du méthane (CH4). des réactions d’addition.
La chloration du méthane CH4 se fait en
présence de la lumière qui a pour rôle
d’apporter l’énergie nécessaire au I.1. Chaîne carbonée insaturée.
déclenchement de la réaction. La chaîne carbonée insaturée est une
succession de carbone comportant au moins
une insaturation (double ou triple liaison).
Notre étude sera basée sur les hydrocarbures
monoinsaturés :

 Une double liaison C=C pour les


alcènes ;

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

 Une triple liaison – C = C – pour les


alcynes.

I.2. Structure de l’éthène (ou éthylène) et de l’éthyne (ou acéthylène).

Hydrocarbures
Ethène (éthylène) C2H4 Ethyne (acéthylène) C2H2
insaturés

C C
Diagramme de
LEWIS
H H

H H
C C H C C H
Structure H H
géométrique
H H H–C C–H
C C
H H

 L’éthylène présente deux types de


liaison : liaison (sigma) et liaison H H d(C – C) = 134pm
(pi). C=C d(C – H) = 110pm
 L’acéthylène, cependant en présente H H ̂
trois : une liaison et deux liaisons .
Les atomes de carbones sont trigonaux.
La liaison est rigide, elle concerne le
squelette de la molécule.  Linéaire pour l’acéthylène.
La liaison , cependant est fragile, elle
constitue le siège des réactions de la molécule. d(C – C) = 120pm
Elle bloque la libre rotation des atomes de H–C C–H d(C – H) = 110pm
carbones autour de la liaison , et impose à la ̂
molécule une structure géométrique fixe :
 Plane pour l’éthylène.

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

Les atomes de carbones sont diagonaux. CH2 = CH – CH2 – CH3 : Butène – 1


L’acéthylène est plus léger que l’éthylène car il ou but – 1ène
possède plus de liaison . n = 5 CH3 – CH – CH = CH2
CH3
Méthyl – 3butène –1 ou 3 – méthylbut – 1ène.
I.3. Composés à chaîne carbonée insaturée.
I.3.1. Les alcènes. n=6 CH3 – CH = CH – CH2 – CH2 – CH3
Les alcènes ont une double liaison dans leurs Hexène – 2 ou hex – 2ène.
molécules et leurs molécules sont planes.
Leur formule moléculaire est :
I.3.2. Les alcynes.
n 2 Les alcynes ont une triple liaison dans leurs
molécules et leur formule moléculaire est :
Leur formule génarale est :
n 2

La formule génarale des alcynes est :


R1 R3 Avec: Avec:
C=C R1 = R2 = R3 = R4 = H ou R1 – C C – R2 R1 = R2 = H ou
R2 R4 R1 R2 R3 R4 H R1 R2 = H ; R 1 = H R2

 Nomenclature.  Nomenclature.
Pour nommer un alcène on : Pour nommer un alcyne on :
 Détermine d’abord le nom de l’alcane  Détermine d’abord le nom de l’alcane
correspondant au nombre d’atome de correspondant au nombre d’atome de
carbone de la chaîne carbonée la plus carbone de la chaîne carbonée la plus
longue ; longue ;
 Substitue la terminaison « ane » par  Substitue la terminaison « ane » par
« ène » ; « yne » ;
 Indique le numero de l’atome de  Indique le numero de l’atome de
carbone qui porte la double liaison ; ce carbone qui porte la triple liaison ; ce
numero doit être le plus petit possible ; numero étant le plus petit possible ;
 Indique si possible les noms des  Indique si possible les noms des
radicaux alkyles et les numeros des radicaux alkyles et les numeros des
carbone qui les portent. carbone qui les portent.

Exemple : Exemple :
n = 2 H2C = CH2 éthane éthène n = 2 HC CH éthane éthyne
n = 3 CH3 – CH = CH2 : Propane propène n = 3 CH3 – C CH Propane propyne
n = 4 CH3 – CH = CH – CH3 : Butène – 2 n = 4 CH3 – CH2 – C CH Butyne – 1
ou but – 2ène ou but – 1yne

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

CH3 – C C – CH3 Butyne – 2 H3C CH3 H3 C H


ou but – 2yne C=C et C=C
n=5 CH3 – CH2 – CH2 – C CH H H H CH3
Pentyne – 1 ou pent – 1yne Cis but – 2ène Trans but – 2ène
ou (Z) but – 2ène ou (E) but – 2ène
n=6 CH3 – CH2 – C C – CH2 – CH3
Hexyne – 3 ou hex – 3yne.
Le composé halogéné HBrC = CBrH
CH3 – CH – C C – CH3
CH3 Br Br H Br
Méthyl – 4pentyne –2 ou 4 – méthylpent – C=C et C=C
2yne. H H Br H
Cis dibromoéthylène Trans
dibromoéthylène
I.4. Isomérie.
Les isomères sont des composés ayant la même
formule brute, mais des formules développées
ou spatiales différentes. On distingue :

II. Propriétés chimiques.


I.4.1. Les isomères de position. II.1. Combustion des hydrocarbures
Ce sont des composés qui ne diffèrent que par insaturés dans le dioxygène de l’air (O2)
la position de l’insaturation. La chaîne a) Combustion complète.
carbonée est numerotée à partir de l’extrêmité
la plus proche de l’insaturation. ( )

Exemple :
 Alcène C4H8 Exemple :
CH3 – HC = CH – CH3 but – 2ène
H2C = CH – CH2 – CH3 but – 1ène

 Alcyne C4H6
CH3 – CH2 – C CH but – 1yne
CH3 – C C – CH3 but – 2yne
II.2. Hydrogénation.
L’hydrogénation des alcènes ou des alcynes
s’effectue en présence de deux catalyseurs : le
I.4.2. Isomérie géométrique.
Nickel de Raney (Ni) et le Paladium (Pd).
Les isomères géométriques ne diffèrent que par
leur représentation dans l’espace.
 Tout alcène hydrogéné en présence de
Ni ou du Pd donne un alcane.
Exemple :
L’alcène H3C – CH = CH – CH3

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

→ Exemple :

Exemple :

II.3. Hydratation.
L’hydratation est l’addition d’une molécule
 L’hydrogénation de tout alcyne en d’eau sur un alcène ou un alcyne.
présence du Pd conduit à un alcène.
 L’hydration des alcènes se fait en
présence de l’acide sulfurique pris
→ comme catalyseur et conduit
nécessairement à un alcool.


Exemple :
→ Exemple :

(A)
 L’hydrogénation de tout alcyne en
présence du Ni conduit à un alcane. (B)

→ En appliquant la loi de MARKOVNIKOV qui


dit que : « l’atome de carbone qui est plus
pauvre en atome d’hydrogène s’appauvrit et le

plus riche en hydrogène s’enrichit » ; on obtient
essentiellement le composé (B).
Exemple :

 L’hydration des alcynes dont la triple
liaison se trouve en bout de chaîne
donne un aldéhyde.
 L’hydrogénation de tout alcyne en Elle se fait en présence d’acide
présence du Ni et du Pd conduit sulfurique ( ) devant le catalyseur
directement à un alcane. de sulfate de mercure à une température
de 80°C.

Exemple :

→ →

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O III. Préparation de l’éthène (C2H2) et de


CH3 – CH2 – C Propanal (Aldéhyde) l’éthyne (C2H4).
H III.1. Préparation de l’éthyne (C2H2).
Au la boratoire l’éthyne se prépare en faisant
Exemple : réagir le carbure de calcium sur l’eau suivant la
réaction :

O
CH3 – C Ethanal (Aldéhyde)
H
III.2. Préparation de l’éthène (C2H4).
Au la boratoire l’éthène se prépare en utilisant
II.4. Addition du dichlore ( ). deux procédés :
II.4.1. Sur les alcènes.  Par hydrogénation de l’éthyne en
présence du Pd :
Exemple : addition du sur l’éthène et le
propène.

Dichloroéthane  Par déshydratation de l’éthanol.


Dichloro – 1,2
propane

II.4.2. Sur les alcynes.

Exemple : addition du sur l’éthyne.

La réaction n’est pas facilement réalisable au


laboratoire car le dichlore brûle dans l’éthyne.
Elle se produit en présence d’un solvant et d’un
catalyseur.

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nationaux et internationaux de niveau supérieur.
Chimie
Conseils :
Travaux dirigés n° IV 1. Réaction d’oxydo – réduction.
2. Utilisation des potentiels redox.
3. Aspect énergétique de la réaction d’électrolyse.
4. Loi de Faraday.
PHENOMENE D’ELECTROLYSE
5. Electrolyse des solutions d’électrolytes.
EN SOLUTIONS AQUEUSES

L’ESSENTIEL DU COURS

I – Définitions notions.
Définis les termes et expressions suivants : Electrolyse ; Electrolytes ; Electrolyseur ; Potentiel
redox ; Différence de potentiel ; Force contre électromotrice.

II – Questions à réponses courtes.


Réponds aux questions suivantes :
1°) Quels est la nature des porteurs de charge dans les conducteurs métallique et dans les électrolytes ?
2°) Quel est la condition de réalisation de l’électrolyse ?
3°) Enonce la loi de Faraday.
4°) Qu’appelle – t – on force contre – électromotrice (f.c.é.m) de l’électrolyseur ?
5°) Qu’observe – t – on dans un électrolyseur lorsque la d.d.p UAC atteint la valeur U0 ?

III – Questions à alternative vrai ou faux.


Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1°) Lors de l’électrolyse on obtient toujours à la cathode un dépôt métallique.
2°) La quantité d’électricité traversée dans un électrolyseur est proportionnelle au courant.
3°) Un électrolyseur transforme une partie de l’énergie électrique reçue en énergie thermique.
4°) Lors de l’électrolyse, les cations migrent vers l’anode.

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Chapitre VII : Les hydrocarbures. Chimie

5°) Quand plusieurs espèces sont réductibles à la cathode, c’est l’oxydant du couple redox ayant le
potentiel redox le plus élevé qui est d’abord oxydé.
6°) Lors de l’électrolyse d’une solution, à l’anode il y a oxydation de l’oxydant le plus fort.
7°) Lors de l’électrolyse d’une solution, à la cathode il y a réduction de l’oxydant le plus fort.
8°) L’eau est un solvant des solutions aqueuses et joue un rôle limitant dans une électrolyse.
9°) L’électrolyse de l’eau conduit au dégagement du dihydrogène et du dioxygène.
10°) L’eau pure conduit le courant électrique.

IV – Appariement.
Relie un élément – question de la colonne A à un élément – réponse de la colonne B dans le
tableau ci – dessous :
Exemple a1 = b7.

Colonne A Colonne B
a1 Electrolyte b1
a2 Electrolyse de l’eau b2
a3 Couple de référence b3 Solution de ( )
Différence de potentiel entre les
a4 b4
électrodes de l’électrolyseur
a5 Force contre électromotrice b5
Puissance reçue par un Dégagement du dihydrogène et du
a6 b6
électrolyseur dioxygène
a7 Loi de Faraday b7

RESOLUTION DES PROBLEMES

EXERCICE 1 :
1°) Nommer les composés ci – dessous : CH3
a) CH3 – CH – CH – CH2 – CH3 b) CH3 – C – CH3
CH3 CH3 CH3

C4H9 CH2 – CH3


c) CH3 – C – CH – CH3 d) CH3 – CH2 – C – CH2 – CH3
CH3 CH2 – CH3 C2H5

CH3 CH3
CH2 CH3 CH2
e) CH3 – CH – CH – CH – CH2 – CH2 – CH3 f) CH3 – C – C – CH2 – CH3
CH3 CH – CH3 CH3 CH2
CH3 CH3

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2°) Ecrire toutes les formules semi – développées possibles des composés non cycliques suivants puis
les nommer : C5H12 ; C6H12 ; C7H12.

EXERCICE 2 :
Nommer les composés ci – dessous :
CH3 CH3
CH2 CH3 CH2 CH3
1°) CH3 – CH – CH2 – CH – CH – CH2 – CH3 2°) CH3 – C – CH2 – CH – CH – CH2 – C – CH3
CH3 CH3 CH3 CH2 CH3
CH3

CH3 Br CH3
3°) CH2Cℓ – C – CH – CH – CH – C – CH2 – CHCℓ – CH2Cℓ
CH3 I CH2 CH3
CH3
Cℓ
4°) CH3 – CH2 – CH – CH2 – CH – CH2Cℓ 5°) CH3 – CH2 – CH – CH – CH3
CH2 I CH2 – CH – CH3
CH3
Donner les formules semi – développés des composés suivants :
a) 2,3 – diméthyl pentane ; b) 2,2,4 – triméthyl heptane ; c) 3 – éthyl 2,5 – diméthyl octane.

EXERCICE 3 : Ecrire les formules semi – développées des corps suivants :


a) 2 – éthyl 1,2 – diméthyl cyclopentane.
b) 3 – cylopropyl 2 – chloro 4 – isopropyl heptane.
c) 3 – éthyl 2,3 – diméthyl pentane.
d) 4,5 – diéthyl 2,3,4 triméthyl octane.
e) (Z) 5 – méthyl hex – 2 – ène.

EXERCICE 4 :
1°) Ecrire les formules semi – développées des composés dont les noms suivent :
a) Chloro – 2 iodo – 3 butène – 1. b) Cis diméthyl cyclo butène – 1.
c) Diméthyl – 2,3 butane. d) Trans 2 – chloro pent – 2 ène.
2°) Nommer les composés chimiques ci – après :
a) CH3 – C ≡ C – CH – CH3 b) CH2Cℓ – CH = CH – CH3
CH3

c) CH3 d) H2C = CH – CH – CH2 – CH2 – CH3


CH3
CH3 CH3
CH2 CH2 CH3
e) CH3 – C – C = CH2 – CH3 f) CH3 – C – C = CH – C – CH3

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CH3 CH3 CH3 Br CH3

EXERCICE 5 :
1°) Nommer les composés ci – dessous :
a) CH3 – CH2 – CH – C ≡ CH b) CH3 – CH – C = C – CH3
CH3 – CH – CH2 – CH3 Cℓ Cℓ CH2 – CH3

CH3 CH3 Cℓ
b) C = C d) CH3 – C – CH2 – CH – CH3
H CH2 – CH – CH3 CH3 CH2 – CH2 – CH3
CH3

CH3 CH3
e) CH3 – CH – C ≡ C – CH – CH – CH3 f) CH3 – CH – C ≡ C – CH – C – CH3
CH3 CH2 CH2 CH3 CH3
CH3 CH3
2°) Ecrire les formules semi – développés des composés ci – dessous:
a) 3 – isopropy 4,5 – diméthyl nonane.
b) 2 Chloro 5 – méthyl hept – 3 yne.
c) 3 – éthyl 4 – méthyl hex – 4 ène.
d) 2,5 – diméthyl hex – 3 yne.
e) 3 – éthyl 7,7 – diméthyl oct – 4 yne.

EXERCICE 6 : Nommer les composés ci – dessous :


CH3 CH3 CH3 CH3 – CH2 Cℓ
a) b) c)

CH3 – CH2 CH3


Br
CH3
CH3 – CH2 CH3
d) e) f) CH3 – CH2 – C – CH = CH – CH3

CH3 CH3

I CH3 CH3 – CH2 CH3 CH3 Cℓ


g) h) C = C i) C = C
H CH2 – CH3 CH3 – CH2 CH2 – CH3

EXERCICE 7 : Ecrire les formules semi – développées des composés suivants :


a) 2,6,6 – triméthyl hept – 3 ène ;

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b) 2,5 – diméthyl hex – 3 yne ;


c) 2 – ethyl 1,1 – diméthyl cyclopentane ;
d) Un élève observe la formule d’un composé organique, il dit :
1,4 – diméthyl 4 – éthyl 3 – propyl pentane.
Ecrire cette formule et donner le nom exact du composé.

EXERCICE 8 : Un hydrocarbure a pour formule générale CnH2n + 2. La composition centésimale du


carbone est de 83,3 et celle de l’hydrogène est de 16,7.
1°) Déterminer la masse molaire et la formule brute de cet hydrocarbure.
2°) Donner tous les isomères possibles de cet hydrocarbure.
3°) La substitution de cet hydrocarbure en présence du dichlore se fait en présence de la lumière et on
obtient un mélange des dérivées chlorés.
Quelle est la formule semi – développée du dérivé monochloré obtenu ?

EXERCICE 9 : Un hydrocarbure gazeux A dont la densité par rapport à l’air est 1,45. On fait brûler
2,25g de A dans le dioxygène et on obtient alors 2,7g d’eau et 3,6L de gaz carbonique dans les CNTP
(Vm = 22,4L.mol-1).
1°) Ecrire l’équation de combustion puis déterminer la formule brute de A.
2°) A quelle famille ce corps appartient – il ? Nommer ce corps A.
3°) On fait réagir A avec l’acide chlorhydrique. On obtient un mélange de deux composés chimiques
B1 et B2 ; détermine les formules semi – développées et les noms de B1 et B2.

EXERCICE 10 : Un alcène a une densité de vapeur égale à 2,4.


1°) Déterminer la formule brute de cet alcène.
2°) Donner tous les isomères possibles de cet alcène.
3°) Déterminer les formules semi – développées de deux isomères A et B qui par hydrogénation
donnent le même alcane.
4°) Ecrire les formules semi – développées des composés alcools obtenus lorsque A et B subissent une
hydratation.

EXERCICE 11 : On fait brûler un mélange gazeux de méthane et de propane. On obtient 2,2g de


dioxyde de carbone.
1°) Ecrire les deux équations de combustion.
2°) Calculer le nombre total de moles contenu dans le mélange et le nombre de moles du dioxyde de
carbone obtenu.
3°) Ecrire deux relations qui lient x et y avec x le nombre de moles de méthane et y celui du propane
dans le mélange.
4°) Déterminer la composition en moles du mélange.

EXERCICE 12 : Deux hydrocarbures ont pour formules C4H8 et C4H6.


1°) Donner les formules semi – développées des différents isomères de chacun ; les nommer.
2°) Ecrire les équations d’hydrogénation de chaque isomères en présence du Nickel de Raney (Ni) et
du Paladium (Pd). Nommer les produits formés.

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EXERCICE 13 : On introduit dans un eudiomètre 10cm3 d’un hydrocarbure gazeux et 70cm3 de


dioxygène en excès. Après jaïssement de l’étincelle, la combustion de l’hydrocarbure est complète et il
reste encore 55cm3 de volume gazeux. Ce volume gazeux est ramené à 15cm3 après agitation en
présence de KOH concentré.
1°) Ecrire l’équation de la combustion.
2°) Déterminer la formule moléculaire de l’hydrocarbure, sachant que tous les volumes ont été mesuré
dans les mêmes conditions.
3°) Quelles sont les formules semi – développées des différents isomères de cet hydrocarbure. Les
nommer.
4°) Donner les produits de l’hydrogénation et de l’hydratation de ce composé.

EXERCICE 14 : Un alcène a une densité de vapeur égale à 2,4. Il possède trois isomères de position
qui par hydrogénation donnent le même alcane.
1°) Déterminer les formules semi – développés de ces trois isomères A, B et C. Quel est l’alcane
obtenu par hydrogénation ?
2°) Par hydratation, A et B donne le même alcool sachant qu’au cours de cette addition, l’atome
d’hydrogène se fixe sur le carbone le plus hydrogéné. En déduire l’isomère C.

EXERCICE 15 : L’hydratation d’un alcène A conduit à un composé oxygéné B ayant 21,6% en


masse d’oxygène.
1°) A quelle famille de composé organique appartient B. Donner ses formules moléculaire et générale.
2°) Déterminer sa formule brute puis donner celles des isomères de A et B. Nommer les isomères de
A.

EXERCICE 16 : La microanalyse d’un alcane A montre que le rapport entre la masse de carbone et la
masse d’hydrogène qu’il renferme est égale à 5. En déduire :
1°) La formule brute de l’alcane non cyclique.
2°) Sa formule semi – développée sachant que tous les atomes d’hydrogène qu’il contient
appartiennent à des groupes méthylés.
3°) Son nom.

EXERCICE 17 : La combustion complète d’un hydrocarbure gazeux est réalisée dans un eudiomètre.
On trouve que 25cm3 de O2 sont nécessaires à la combustion de 10cm3 de la substance. Il se forme
20cm3 de CO2 et de l’eau. Tous les volumes sont mesurés dans les conditions expérimentales.
1°) Ecrire l’équation de la réaction.
2°) En déduire la formule brute du composé.
Calculer la composition centésimale ou pourcentage en masse des différents éléments.

La Chimie est
trop difficile ; je
n’arrive pas….

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Petit paresseux ! Tu ne peux pas


réfléchir ? Réfléchis juste un peu et tu
trouveras. On ne peut pas faire la
physique sans réfléchir…

PLUS DE SUEUR A LA PREPAPARATION,


MOINS DE LARMES A LA COMPOSITION.

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