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Responsable
Aurelie Marchal
Polytech Montpellier 1
VI. Dimensionnements
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1. Retour sur l’essai de traction, compression
Rupture d'une
éprouvette en Al
[http://fr.academi
c.ru/dic.nsf]
Rupture d’une feuille de nickel 3
On observe le facies de rupture
d’un essai en trac4on ou en
compression sur une éprouve7e
métallique :
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1. Essai de flexion
•Principe de l'essai
Appliquer un effort sur une poutre pour mesurer la résistance à la
rupture d'un matériau.
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1. Essai de cisaillement
•Principe de l'essai : Cisaillement
L'essai de cisaillement consiste à appliquer à une éprouvette deux
efforts opposés dans un plan de section droite.
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1. Essai de torsion
•Principe de l'essai
Appliquer un moment de torsion et mesurer l'angle de
rotation d'une extrémité à l'autre de la barre
=> Sollicitation non uniforme sur la section
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1. Conclusion
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Attention, la
sollicitation
peut être
combinée !!
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VI. Dimensionnements
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2. Critére de dimensionnement : Sollicitations simples
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3. Critére de dimensionnement :
Sollicitations complexes
Il est souvent utile de synthétiser le tenseur des contraintes par un scalaire, appelé « contrainte
équivalente », σe
Les deux contraintes équivalentes les plus utilisées sont celles de TR E S C A et de V O N
MIS E S .
Cette approche est toutefois insuffisante dans les cas d'endommagement complexe, comme la
fatigue pour des contraintes triaxiales.
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Christian Otto Mohr
Christian Otto Mohr (8 octobre 1835 - 2 octobre 1918) est un
ingénieur et un professeur allemand connu pour ses contributions à
la résistance des matériaux et notamment sa méthode pour
représenter l'état de contrainte dans un solide.
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VI. Dimensionnements
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4. Phénomène de concentration de contraintes
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Phénomène de concentration de contraintes
Jusqu’ici, nous avons vu des pièces de forme simple (arbre cylindrique, plaque
plane à section constante, etc.) chargées en traction pur.
Souvent les pièces réelles sont à base de formes simples mais avec des
variations géométriques locales (changement de diamètre, perçage, entaille,
épaulement, etc.).
Même si ces discontinuités locales de forme, ou entailles, sont de petites
dimensions devant celles de la pièce, elles peuvent avoir un effet important sur les
contraintes : c’est le phénomène de concentration des contraintes.
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Concentration de contraintes
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Concentration de contraintes
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[P.A. Boucard, IUT Cachan]
La figure illustre ce problème pour une arbre entaillé par une gorge.
• σ représente les contraintes nominales, dues à différentes sollicitations dans une section
sans discontinuités.
• σr , représente les contraintes réelles dues à l’effet d’entaille.
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Kt coefficient concentration de contraintes
D’où vient le coefficient de concentration de contrainte ? Arbre avec une gorge
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Le coefficient Kt ne dépend que du mode de sollicitation et de la géométrie
de la discontinuité.
Par exemple :
- Arbre avec gorge en traction
- Arbre avec gorge en flexion
- Arbre avec gorge en torsion
- Plaque entaillée en traction
- ...
On oeut le déterminer entre autres par calcul analytique, par des
expériences de photoélasticité, par simulation numérique avec la méthode
des éléments finis. On peut aussi utiliser des abaques (voir TD!!)
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Le coefficient Kt ne dépend que du mode de sollicitation et de la géométrie de la
discontinuité. On note Ktt, Ktf, Ktoles coefficients d’entailles relatifs aux sollicitations
de traction, flexion et torsion.
Pour le calcul de la contrainte équivalente, les contraintes nominales sont affectées
individuellement du Kt qui leur correspond.
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(d’après W. D. Pilkey, Peterson’s Stress Concentration Factors, 2nd ed., 1997)
Optimisation
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(d’après W. D. Pilkey, Peterson’s Stress Concentration Factors, 2nd ed., 1997)
Optimisation
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D’après document CETIM : Guide du dessinateur - les concentrations de contraintes
Optimisation
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(d’après document CETIM, Guide du dessinateur - les concentrations de contraintes, 1987)