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• Bien souvent, les fonctionnements des pièces de machine sont soumises à des sollicitations variables avec
le temps. Considérons par exemple une fibre particulière sur la surface d’un arbre en rotation soumis à
l’action des moments de flexion. Cette fibre est à la fois soumise à la traction et en compression du fait de
la flexion.
Supposons en plus que l’arbre soit accouplé à un moteur électrique délivrant une vitesse de rotation de
1725 tr/min, c’est-à-dire que la fibre va développer à la fois des contraintes de traction et de compression 1725
fois par minutes! On constate que l’arbre comme faisant parti de l’ensemble machine développera des
contraintes à la fois variables, répétitives et alternatives.
• Mécanisme de fatigue : La rupture par fatigue se fait par un développement progressif, à travers la
section, d’une fissure microscopique en un point où la contrainte localisée est plus élevée. Pour les
matériaux ductiles, celle-ci commence par une déformation visible aux endroits où la limite d’écoulement
est dépassée, donnant ainsi la possibilité de prévention de rupture.
• Types de chargement
VI. Théories de limitation en fatigue
6.2. Notions de résistance à la fatigue et de limite d’endurance
• Le « nombre de cycle (N) » est la caractéristique principale de la fatigue des matériaux. Il représente le
nombre des fois qu’une charge, d’intensité insuffisante à rompre en une application une pièce donnée si
son application est répétée.
• Plus le nombre de cycle à la rupture est élevée, moins l’intensité de la charge est faible et vice-versa.
• Les caractéristiques de fatigue d’un matériau se déduisent des essais de fatigue de ce matériau (= Essai
Moore): Il consiste à charger, en flexion complètement renversée, une éprouvette normalisée polie. Les
résultats expérimentaux sont ensuite traduits en diagramme logarithmique des contraintes (S) Vs
Nombre des cycles à la rupture (N) ------ Diagramme S - N.
où:
Par ailleurs,
VI. Théories de limitation en fatigue
6.4. Valeurs approximatives de la limite d’endurance
• En pratique, les valeurs des limites d’endurance et de résistance à la fatigue ne sont pas toujours
accessibles pour tous les matériaux. On les approxime, en utilisant les relations existant entre la limite de
rupture et d’endurance obtenues à travers les essais expérimentaux de Moore.
Autre possibilité:
VI. Théories de limitation en fatigue
6.5. Facteurs d’influence de la limite d’endurance
• Les valeurs des limites d’endurance (𝑆𝑒′ , 𝑆𝑠𝑒
′ ) des matériaux sont en générale, déterminées suivant des
essais avec éprouvettes normalisées polies dans des conditions idéales: température ambiante, milieu non
agressif.
• Bien que dans la pratique:
- Les pièces des machines ne sont pas polies;
- Les dimensions des pièces ne sont pas normalisées;
- Les effets des concentrations sont loin négligeables;
- Elles fonctionnent rarement selon les conditions idéales.
• Il est donc nécessaire de tenir compte de tous ces facteurs intervenants dans la vie des pièces. L’on peut
donc écrire:
Les surfaces forgées offrent des caractéristiques moins bonne (surface très rugueuse).
VI. Théories de limitation en fatigue
6.5. Facteurs d’influence de la limite d’endurance
6.5.2. Influence de 𝒌𝒃
Volume de la pièce chargée à 95%
Deux critères:
• Critère du volume relatif:
Où: d est le diamètre des barreaux soumis en torsion ou en flexion. Pour des pièces non
circulaires, « d » est la hauteur de la poutre.
VI. Théories de limitation en fatigue
6.5. Facteurs d’influence de la limite d’endurance
6.5.3. Influence de 𝒌𝒄
On a vu au chap. 1, que:
6.5.5. Influence de 𝒌𝒆
• Pour les matériaux ductiles, le facteur théorique ne s’applique pas pour des charges statiques (Cfr. Chap. 2).
• Dans le cas des charges variables, il faut toujours prendre en compte de l’effet de changement brusque de
section.
• Le facteur de concentration des contraintes en fatigue est ainsi définit: