3 Fiabilité Des Matériaux - Rupture Par Fatigue

Fiabilité des Matériaux: Rupture par fatigue
RUPTURE PAR FATIGUE
• Introduction et définitions
• Courbes de fatigues
• Amorçage et propagation des fissures
• Vitesse de fissuration
• Facteurs d’incidence sur la durée de vie en fatigue
• Effet de l’environnement
2
Introduction
• La rupture en fatigue est une forme de défaillance
qui se produit dans les structures ( pont, aéronefs,
pièce de machine,etc..) subissant des contraintes
dynamiques et variables.
• La fatigue se manifeste même si la contrainte est

nettement inférieure à Re, Rm, en statique.
• La fatigue est responsable de près de 70% à 90%

des ruptures structurelles.
• La défaillance découle de l’amorçage et de la

propagation de fissures, et engendre le plus
souvent une surface de rupture perpendiculaire à
la direction de la contrainte de traction appliquée
• En général, les fissures peuvent se former et

croître lentement sous des contraintes ou des
déformations variables, ou soit que Large horizontal-axis wind turbine (Hawaii).
l’environnement de la structure soit corrosif. Largeur 98 m.
Rotation + Turbulence
La fatigue est un aspect critique pour la conception
4
FATIGUE DES MATÉRIAUX

Comportement des Matériaux
1) Statique (contrainte est appliquée avec croissance monotone)
2) Fatigue
contrainte est fonction du temps
Rupture possible même si σmax < Re0.2
BUT: . Comment caractériser la résistance d’un matériau en Fatigue

. Quels sont les phénomènes qui interviennent en Fatigue
. Comment la rupture est provoquée
5
Exemple: De Havilland Comet: G-ALYP/6003 (10 janvier 1954)
Essai de pressurisation
• 1290 vols
• Temps de vol total: 3681 heures
•25,000 pieds
•(Singapore –Londres)
•D’autres crashs se sont produit
•Problème de conception
6
Coin de la trappe Fissures de fatigue
Trappe de fenêtre
Propagation de fissures de fatigue à partir des rivets Trou de rivet

7
• Recommandations pour éviter ce type de désastre:

– Améliorer la conception
– Améliorer l’inspection
– Optimiser le choix de matériau
Généralement: la rupture par fatigue est relativement commune

dans les structures aéronautiques
Par contre, la rupture brutale des pièces structurelles n’est pas

commune
Objectif:
• Il faut comprendre comment la rupture en fatigue émerge
• Comment prévoir la rupture en fatigue
• Comment concevoir les pièces pour éviter la rupture en fatigue
8
Fatigue - Définitions
HCF LCF
9
10
11
Janssen
Elseiver fatigue
12
13
William Hosford
14
15
16
Contraintes cycliques de fatigue
Définition
Des charges variables peuvent provoquer la rupture d’un matériau.
Un point à la surface est soumis périodiquement à la tension-compression (figure)
Tension
Compression
La contrainte appliquée au point d’entaille de la figure est

σ= 10.18 xL xF/d3 AvecL= longueur, F= Force appliquée
d= diamètre à l’entaille
Caractéristiques des variables
contrainte moyenne statique
σm= ½(σmax + σmin)
amplitude des contraintes
σa= ½(σmax -σmin)
variation des contraintes
Δσ= (σmax - σmin)= 2σa=σr
rapport des contraintes
R= σmin /σmax
A= rapport d’amplitude= σa/ σm = (1-R)/(1+R) 17
Caractéristiques des essais
Contraintes alternées symétriques

σm= 0, R= -1, σmin= -σmax
Contraintes répétées Asymétriques

0 < σm< σa, -1<R<0
σm= σa, R=0

Contraintes ondulées
σm> σa, 0<R<1
Contraintes aléatoires
18
Selon l’amplitude de la contrainte, ou selon la déformation due à cette contrainte, on peut
définir deux grands domaines;
Fatigue-endurance :
L’amplitude de la déformation est faible (déformation élastique)
La durée de vie de la pièce, nombre de cycle nécessaire pour entraîner la
rupture du matériau, est N > 103 cycles
Fatigue-plastique : (Oligocyclique)
À chaque cycle la contrainte provoque une déformation plastique;
la durée de vie de la pièce est plus courte; N < 103
19
Courbe d’endurance: σa= f(N)

Courbe de Wohler ou (S-N)
ou on distingue 3 zones :
zone de fatigue oligocyclique (plastique)
N < 103 cycles.
zone de fatigue
103 < N < 106 cycles pour métaux ferreux (vie finie)
103 < N <5 108 cycles pour métaux non ferreux
zone d’endurance illimitée (zone de sécurité)
N >106(sous de faible amplitudes de contrainte,
la rupture ne se produit pas, meme pour N>107).
20
Exemple de courbe S-N
• Fatigue oligocyclique
N<104 cycles
• Zone d’endurance limitée
104<N<106 cycles
• Zone d’endurance illimitée
N>107 cycles
Limite d’endurance σD
Ou Se
ou S’e
21
La limite d’endurance définie l’asymptote

horizontale de la courbe
Pour certains matériaux :

. Si σa<σD pas de rupture
(durée de vie infinie)
. Si l’asymptote n’existe pas

(AL, Cu; plastique),
On détermine une limite de fatigue
arbitraire qui correspond à un nombre
donné de cycles(106, 107, 108).
22
Essais Fatigue tension-compression

tension-compression flexion rotative
Fatigue thermo-mécanique 23
Estimation de la limite d’endurance pour les aciers

Dans le cas des aciers qui ont une limite d’endurance bien définie σD, on a établi
une corrélation empirique entre Rm et σD (R=-1).
Dans le cas des aciers dont la résistance en traction Rm < 2000MPA
σD = 0.37 Rm + 77 (Mpa)
Relation approximative
Valide à +- 15%
Cette relation permet d’estimer la limite d’endurance, dans le cas ou Rm est
connue
Si Rm > 2000 MPa

il faut appliquer la relation avec prudence.
24
Stainless steel
High carbon steel
Zinc alloys
Nickel alloys Limite d’endurance de divers Matériaux
Stainless steel
100
Aluminum alloys
Fatigue strength at 10^7 cycles (MPa)
Silicon carbide
Zinc alloys
Magnesium alloys
10
Polyurethane
Polyester
Phenolics
Rigid Polymer Foam (HD)
Flexible Polymer Foam (LD)
25
Expressions analytiques de la durée de vie

I) Cas de fatigue à grand nombre de cycle de matériaux sans
fissure préexistante
A) Approche en contrainte: la rupture est contrôlée par l’initiation
Avec σmax, (σmin) < Re
On établit une loi expérimentale: Loi de Basquin
1/15 < a < 1/8, C1= constant

Nf = nombre de cycles à la
rupture
26
Expressions analytiques de la durée de vie
• Quand on ne dispose pas de données expérimentales de la courbe d’endurance on
peut l’approximer par le diagramme suivant
27
B) Approche en déformation (fatigue olygocyclique):

Chaque cycle conduit à une déformation plastique, durant les essais on contrôle
l’amplitude de la déformation plastique
Avec σmax ou (σmin) > Re, la loi de Basquin ne s’applique pas
On établit une loi expérimentale: Loi de Manson-Coffin
0.5< b < 0,6, C2= constante
Nf = nombre de cycles à la rupture
N.B Ces deux lois décrivent le nombre de cycle à

la rupture des pièces non fissurées avec amplitude
des contraintes constante autour d’une valeur moyenne nulle 28
Influence de la contrainte moyenne: (σm #0 )
Contraintes combinées complètement renversées
Contraintes combinées non complètement renversées

On calcule σ’m à l aide de Von Mises et on utilise le diagramme
de Haigh et Smith pour calculer la durée de vie
29
Diagramme de Haigh
30
Diagramme de Haigh
31
Diagramme de Smith
32
D) Cumul du dommage (dominé par l’initiation)

Les cas étudiés dans les sections précédentes traitaient des contraintes, complètement
renversées ou non , dont l’amplitude restait constante pendant toute la durée
d’utilisation.
Il arrive souvent que les pièces soient soumises à des contraintes variables d’amplitudes
variables en fonction du temps
A chaque cycle, on applique σi
• Ni avec une amplitude σi causera un dommage 1/Ni accumulé à chaque cycle
Avec Ni= durée de vie quand σi= Sf (résistance en fatigue)
• Pour un spectre, σ1,σ2……..σj

appliquées n1,n2……..nj fois
j
ni
• le cumul du dommage est donc: 
i 1 Ni
La rupture se produit lorsqu’on a:
j
ni
i 1 Ni
1
33
j
La somme n n
i 1
i
Représente la vie totale de la pièce exprimée en nombre
de cycle
ni
En général, on connaît surtout le rapport ni/n pour i=1,2…..j, soit i  , i  1,2.. j
n
On exprime, la vie totale en fonction de αi:
(A)
ni i 1
 Ni   Ni n  1 n  j
 i 
 

i 1  N i



Dans le cas, ou la courbe S-N est non disponible,

on utilise l’approximation graphique suivante,
pour trouver le nombre de cycle, connaissant  D , R m
3
 i  log  D  Source; Élément de machine,
Ni  1000   0.9 Rm  (Drouin)
 0,9 Rm 
La vie totale n se déduit en introduisant ces valeurs dans l’équation (A)
34
Exemple: Une pièce d’acier ayant une limite ultime, Rm en traction de 555MPa et
une limite d’endurance σD de 75 MPa sera soumise au programme suivant de
contraintes en flexion complètement renversées:
1. 20000 cycles à 200 Mpa , (avec N1= 28000 cycles)
2. 8000 cycles à 140 Mpa , ( avec N2= 103000 cycles)
D’après la courbe S-N de cet acier on a N1= 28000 cycles et N2= 103000 cycles
Combien de cycles pourra-elle supporter à un niveau de 80 MPa en utilisant la loi de
Minner?
Combien de cycles pourra-elle supporter à un niveau de 50 MPa en utilisant la loi de
Minner?
35
39
ka
Une piece d’acier (Sut=520 MPa)
est usine, estimer Ka
40
En torsion et en flexion
En traction kb=1 pas d effet de la grosseur
41
42
Courbes de probabilité de défaillances S-N-P
P= probabilité de rupture
F= fiabilité = 1-P
43
Pour les aciers
44
45
46
47
II) Comportement en fatigue des pièces fissurées

•Cas de structures de grande dimension, les structures soudées, ponts, bateaux,
enceinte sous pression. Ces structures contiennent toujours des fissures.
•Détecter la longueur de la fissure
• Estimer la durée de vie pour que la structure soit utilisée avant que la fissure
n’atteigne la taille à la quelle elle se propagera de façon catastrophique
Amorçage et propagation de fissures

La rupture en fatigue se déroule en trois étapes:
Amorçage d’une fissure: formation d’une fissure en un point de forte
concentration de contrainte
Propagation d’une fissure: la fissure progresse avec chaque cycle de
contrainte
Rupture finale: se produit rapidement quand la fissure atteint la taille
critique 48
Mécanismes de fissuration
3 stades évolutifs
•Amorçage
•Propagation
•Rupture brutale
49
Amorçage
•L’amorçage des fissures se fait toujours
en un point de concentration des
contraintes situé à la surface du
matériau.
•Plusieurs facteurs peuvent accélérer
l’amorçage:
–contrainte résiduelles de traction, T élevée,
T cyclique, environnement corrosif ….
•Sites de formation:
rayure de surface, congé à flancs

vifs, rainure de clavette,, filet, etc….
50
Amorçage
✓En plus une charge cyclique peut générer
des défauts microscopiques de surface:
Glissement de plans atomiques
-inclusions et extrusions
-propagation locale et coalescence
•La fissure se propage très lentement
le long des plans cristallographiques
de cission prononcée
•La surface de fatigue durant ce stade parait

lisse et uniforme
51
Propagation de fissures
• Accélération de la vitesse de fissuration (qui est
contrôlée essentiellement par la contrainte locale et
la structure du matériau à la fissure)
• Modification de la direction de propagation,
•La direction de propagation devient
perpendiculaire à la contrainte appliquée
Apparition de stries sur le faciès de rupture.

Chaque strie correspond à un cycle.
52
Les stries de fatigue

Chaque strie représente :
•la distance de progression de la fissure au
cours d’un seul cycle de contrainte
• sa largeur augmente avec la variation de
contrainte
Les stries sont observables en microscopie électronique

53
Les lignes d’arrêt (Beachmarks)

• Sont macroscopiques et sont visibles à l’oeil nue
• Indiquent l’interruption de la propagation de fissure
• Chaque bande entre les lignes d’arrêt correspond à
une période selon laquelle s’est propagée la fissure
•Apparence de crêtes concentriques loin du point
d’amorçage
•N.B. L’absence des lignes ne signifie pas que la
rupture n’as pas été causée par la fatigue
54
xiong
Campbell
55
La rupture finale
• La surface de rupture ne contient pas de stries ni de lignes d’arrêt
• Elle peut être ductile, assortie de déformation plastique ou
Fragile, pas de déformation plastique
56
Faciès de rupture: Ratchet marks
•Marques grossières et régulières sur la

surface de rupture.
•Perpendiculaires à la surface d’origine.
•Structure arborescente.
57
Facies de rupture
58
Faciès de rupture
Arbre sollicité en flexion rotative.
•Multiple amorces
•Stries variables: charge variable
•Zone de fracture brutale excentrique: Charge

déséquilibrée
59
Question
• Où est/sont:
– les stries ?
– les lignes d’arrêt ?
– l’origine ?
– la rupture finale ?
• Quel est le type de chargement ?
– Flexion, traction, rotation, etc.
?
– Contrainte élevée ou faible ?
– Concentration de contraintes ?
60
III) Vitesse de fissuration

Objectif: Établir un critère permettant de prévoir la durée de vie en
fatigue à partir des paramètres relatifs au matériau et à l’état des contraintes
•Faire appel à la mécanique de la rupture pour déterminer la longueur de
fissure tolérable
•Cas de fatigue méga cyclique au delà de 104 et 105 cycles
Représentation de la vitesse de
fissuration
Vitesse élevée
• da/dN augmente en fonction de la
contrainte pour le meme a
Vitesse faible
La vitesse croit avec l’amplitude de contrainte pour une longueur donnée a1

61
Vitesse de fissuration ( loi de Paris)
Graphe log-log
da
 C (K )m
dN
C, m= constantes qui dépendent du matériau, de la
fréquence, de l’environnement et du rapport R
K  K max  K min
Facteur d’intensité de contrainte à
l’extrémité de la fissure
K  Y a  Y  max   min  a

La fissure ne se propage pas en compression
S i min  0  K  K max
régime de
    max Paris
N.B. Kmax et Kmin sont differents de Kc et KIC

62
Graphe log-log
Vitesse à 50HZ
Relation linéaire
entre Log(dK) et
Log(da/dN)
1mm/minute
Croissance de
Absence de fissure instable
propagation
des fissures
1mm/heure
de fatigue
1mm/jour
1mm/semaine
régime de
Paris
63
Exemple: acier Ni-Mo-V
64
Prévision de la durée de vie Nf

da da
 C (K )m dN 
dN C (K ) m
Nf ac
 
da
L’intégrale donne: Nf  dN 
C (K )m
0 ao
ao= fissure mesurée à l’aide de moyen de contrôle non destructif
ac= longueur critique de fissure
En remplaçant K par sa valeur:
ac ac

1 da
 C(Y 
da
Nf 
a )m C m / 2  m Y ma m / 2
a0 a0
On suppose que la variation de contrainte est constante
65
Exemple d’application de calcul de la durée de vie

Soit une plaque : épaisseur = 1.27 cm
Largeur = 25.4 cm
Longueur = 76.2 cm
• La plaque est soumise à une fluctuation de charge de 0 à 72000 Kg
• L’inspection non destructive a permis de découvrir une fissure de
bord de longueur= 0.19cm
• Le matériau est un acier du type Ni-Mo-V, avec une résistance à la
limite élastique de 582MPa
• Avec un facteur d’intensité de contrainte en déformation plane de
Kc=37 MPa √m.
• La courbe de la vitesse de propagation stable de fissure pour ce type
d’acier est donnée par la figure ci-jointe.
On désire estimer la durée de vie en fatigue avant la rupture

catastrophique de la pièce.
66

Approche :
1) Fissure initiale
3) Longueur de fissure critique pour une propagation instable et rupture
2) Vitesse de propagation de la fissure da/dN (propagation stable)
Détermination de la longueur critique : ac

• Condition de déformation plane :
K IC
B  2,5( 2
 1cm
Re0.2
La condition de déformation plane est vérifiée car l’épaisseur de la plaque est 1.27 cm
Par conséquent, on écrit que : K IC  C max acr
2
1  K IC 
acr  
On utilise la figure pour calculer C   C max 
67
Calcul de la contrainte maximale :
P
 max   220.5MPa
A
Calcul de la longueur critique :
2
1  K IC 
a cr     7.11mm
  C max 
68
Estimation de la durée de vie
On utilisera la loi de Paris (figure), qui exprime la vitesse de propagation de la

fissure entre a= 0.18mm et la taille critique ac= 7.11 mm
Remarque : correction zone plastique.

Il serait plus réaliste d’ajouter la correction
de la zone plastique en tête de fissure,
en utilisant la relation
(d’après le modèle d’Irwin) :
 2a K2
rp  
2Re 0.2
2 2
2 Re 0.2
Sous la condition de déformation plane, on considère que la limite d’élasticité augmente
d’un facteur de 3 2
1  38 
rp     0.2mm
6  582 
69
la longueur effective est : De Kpsi vers MPa x 6.89
a e  a c  rp  0.38mm
La figure qui exprime l’équation

de propagation de rupture stable donne :
da 19
 1.8 x10 K 3
dN
K  C a
da
dN
 1.8 x10 C a
19
 
3
70
a
da
3/ 2
3
 1.8 x10 C  dN
19

On écrit que :
Si on intègre avec les conditions :
• La longueur initiale, ae=0.38mm pour un nombre de cycle initial N=0
• La longueur critique, ac=7.11mm à la rupture lorsque N=Nf
Alors :
L’intégration donne
N f  66,700cycles
71
Facteurs influençant la fatigue
• Composition du matériau
• Grosseur des grains et texture
• Traitement thermique
• Soudage
• Contrainte moyenne
• Contrainte résiduelles
• Fréquence de cyclage
• Fini de surface
• Entaille mécanique
• Effet volumétrique
• Température et environnement
72
Contrainte moyenne: Un accroissement de la contrainte moyenne

suscite une diminution de la durée de vie en fatigue
73
Composition chimique du matériau
74
Taille des grains et texture
75
Orientation des grains et anisotropie
76
Traitement thermique
Impact du revenu sur la durée de vie en fatigue
Acier SAE 4130
Essai : flexion rotative
Trempe à l’huile
(1625F)
Revenu 1:
Su= 129,000 Psi,
Sy= 118,000Psi
Revenu 2:
Su= 150,000 Psi,
Sy= 143,000
Revenu 3:
Su=206,000
Sy: 194,000 psi
77
Influence du soudage
En général les assemblages, par
soudure ou mécaniques, ont des
durées de vie en fatigue inférieure
aux celles des plaques saines (sans
assemblages mécano-soudés)
Facteurs:
• Hétérogénéité du matériau autour
de la soudure
• Fissuration dans le matériau de
soudure
• Contraintes résiduelles
• Manque de pénétration de la
soudure
• Porosités et inclusions
•Défauts de surface introduisant des
concentrations de contraintes
78
Influence du soudage
Alliage de Titane 6A1-4V,

fatigue tension tension, avec R=0,05
a) Métal initial
b) Métal avec soudure
79
Influence de la surface:
• Nombreux sont les cas de chargement courant lors, desquels la contrainte
maximale se trouve à la surface d’une structure.
La plupart des fissures menant à la rupture par fatigue, s’amorcent à la surface et dans
les zones de concentration des contraintes
Facteurs reliés à la conception

Entailles, discontinuité géométriques
Les sillons, les trous, les rainures de clavette, les filets etc..
Traitement de surface:
• Polissage des pièces usinées
• Imposition des contraintes de compression résiduelles sur une mince couche de surface
(annulant une partie des contraintes de traction de surface)
• Introduction, par des moyens mécaniques, de contraintes de compression sous formes de
déformation plastique: Grenaillage
• Cémentation: augmentation de la dureté à la surface par diffusion du carbone ou de l’azote
80
Impact de la cémentation sur la dureté du

matériau
L’augmentation de la durée de vie résulte de la dureté
accrue de la couche superficielle et des contraintes de
compression résiduelles
Exemple: acier d’engrenage

81
Discontinuités et facteur de concentration des contraintes
82
Effet de polissage des surfaces
83
Effet des contraintes de compression résiduelles
Comparaison des pièces soudées et non soudées

84
Principe du grenaillage (Shot peening)

• Des petites particules dures (grenailles) dont le diamètre
varie de 0,1 à 1mm sont projetés à grande vitesse sur la
surface à traiter.
• La déformation induite est de l’ordre du quart à la moitié
du diamètre des particules
85
Amélioration de la distribution statistiques des ruptures
• L’écart type des pièces

rompues diminue en
fonction de
l’introduction des
contraintes résiduelles
• Amélioration du
minimum de la
résistance en fatigue
• Faible amélioration de
la contrainte moyenne
86
Impact de la rugosité de surface
Influence de la fréquence de cyclage
87
Influence de l’environnement
88
Influence du Frottement et usure des pièces
89
Influence du plaquage:
Apparition des sources de fatigue dans la couche de plaquage.
Diminution de la durée de vie
Non plaqué
cr
Influence de la température
Fatigue et fluage
90
Influence du volume des pièces
• Les pièces larges ont

une durée de vie plus
faible que les pièces de
faible volume
• Les pièces ayant de
grand volume possèdent
des surfaces plus élevées
et donc une probabilité
plus élevée d’avoir des
concentrations de
contraintes
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100
101
102
Exercice
103
104
105
106
107
108

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Fiabilité des Matériaux: Rupture par fatigue

RUPTURE PAR FATIGUE

• La fatigue se manifeste même si la contrainte est

• La fatigue est responsable de près de 70% à 90%

• La défaillance découle de l’amorçage et de la

• En général, les fissures peuvent se former et

FATIGUE DES MATÉRIAUX

BUT: . Comment caractériser la résistance d’un matériau en Fatigue

Exemple: De Havilland Comet: G-ALYP/6003 (10 janvier 1954)

•D’autres crashs se sont produit

Coin de la trappe Fissures de fatigue

Propagation de fissures de fatigue à partir des rivets Trou de rivet

• Recommandations pour éviter ce type de désastre:

Généralement: la rupture par fatigue est relativement commune

Par contre, la rupture brutale des pièces structurelles n’est pas

La contrainte appliquée au point d’entaille de la figure est

Caractéristiques des essais

Contraintes alternées symétriques

Contraintes répétées Asymétriques

σm= σa, R=0

σm> σa, 0<R<1

Courbe d’endurance: σa= f(N)

Exemple de courbe S-N

La limite d’endurance définie l’asymptote

Pour certains matériaux :

. Si l’asymptote n’existe pas

Essais Fatigue tension-compression

Estimation de la limite d’endurance pour les aciers

Si Rm > 2000 MPa

Rigid Polymer Foam (HD)

Flexible Polymer Foam (LD)

Expressions analytiques de la durée de vie

1/15 < a < 1/8, C1= constant

B) Approche en déformation (fatigue olygocyclique):

N.B Ces deux lois décrivent le nombre de cycle à

Contraintes combinées non complètement renversées

D) Cumul du dommage (dominé par l’initiation)

A chaque cycle, on applique σi

• Ni avec une amplitude σi causera un dommage 1/Ni accumulé à chaque cycle

Avec Ni= durée de vie quand σi= Sf (résistance en fatigue)

• Pour un spectre, σ1,σ2……..σj

Dans le cas, ou la courbe S-N est non disponible,

En traction kb=1 pas d effet de la grosseur

Courbes de probabilité de défaillances S-N-P

Pour les aciers

II) Comportement en fatigue des pièces fissurées

Amorçage et propagation de fissures

rayure de surface, congé à flancs

des défauts microscopiques de surface:

Glissement de plans atomiques

-propagation locale et coalescence

•La fissure se propage très lentement

le long des plans cristallographiques

•La surface de fatigue durant ce stade parait

Apparition de stries sur le faciès de rupture.

Les stries de fatigue

Les stries sont observables en microscopie électronique

Les lignes d’arrêt (Beachmarks)

Faciès de rupture: Ratchet marks

•Marques grossières et régulières sur la

Arbre sollicité en flexion rotative.

•Stries variables: charge variable

•Zone de fracture brutale excentrique: Charge