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ISET- Gafsa DGM Mr: MESSAOUI.

FATIGUE DES MATERIAUX

1. Introduction :
Une structure est conçue dans le but d’accomplir une ou plusieurs fonctions, on distingue deux
types : les unes qui sont soumises à des chargements mécaniques statiques et les autres qui sont
soumises à des chargements dynamiques. Pratiquement les structures de la première catégorie
durent plus longtemps ce qui justifie le dimensionnement en fonction de la résistance ou la rigidité
lors de la phase de conception.
Un chargement dynamique de causes variables peut se traduire par des variations cycliques de
contraintes. Malheureusement la ruine d’un nombre important de structures a été souvent
observée, elle peut, même parfois, être catastrophique en termes de pertes humaines. Il est à
constater que les sollicitations dynamiques qui sont à l’origine de ces ruines sont beaucoup
inférieures à la limite d’élasticité du matériau constituant la structure, c’est le phénomène de
fatigue.
Ce phénomène est caractérisé par l’apparition d’un défaut au niveau de la surface ou à l’intérieur de
la pièce (la conception est l’une des causes favorisant l’endommagement). Il est imprédictible en
effet il se développe lentement (voire des années) dans le temps sans donner un signe, autrement
dit on ne constate aucune modification macroscopique au niveau de la structure.
2. Types de chargement en fatigue d’une structure :
Les sollicitations en fatigue peuvent être simples (traction, compression, torsion..) ou complexes
(combinées). Les efforts répétés, varient en fonction du temps d’une façon périodique, dans ce cas
on admet que leurs variations sont sinusoïdales, ou quelconque celle-ci posera des difficultés en
calcul. On peut distinguer :
2.1 Contrainte sinusoïdale à amplitude constante :
C’est la variation la plus simple elle est continue et à
amplitude de contrainte constante. (Fig. 1)

Fig.1 : Contrainte sinusoidale à amplitude


constante
2.2 Contrainte sinusoidale à amplitude variable :

Fig.2 : Contrainte sinusoidale à amplitude variable.


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2.3 Contrainte aléatoire :

Fig.3 : Contrainte al&atoire.


2.4 Cycle de contrainte :
Pour simplifier les calculs en fatigue
nous considérons ici que les contraintes
sinusoïdales à amplitude constante ou à
amplitude variable Fig.4 :

Fig.4 :Cycle de contrainte sinusoidale à amplitude constante


2.5 cycle de contrainte :
σa : Amplitude de la contrainte.
σm : Contrainte moyenne.
σmax : Contrainte maximale.
σmin : contrainte minimale.
∆σ : Etendue de la contrainte.
𝜎𝑚𝑎𝑥 −𝜎𝑚𝑖𝑛
𝜎𝑎 = 2
𝜎𝑚𝑎𝑥 +𝜎𝑚𝑖𝑛
𝜎𝑚 = 2

∆𝜎 = 𝜎𝑚𝑎𝑥 − 𝜎𝑚𝑖𝑛 = 2. 𝜎𝑎
𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝜎𝑚 + 𝜎𝑎
𝜎𝑚𝑖𝑛 = 𝜎𝑚 − 𝜎𝑎
Par considération des signes des termes de σa, σm, σmax et σmin les sollicitations peuvent être
classées comme suit :
2.5.1 Sollicitation répétée

Sollicittion repétée (σm > 0) Sollictation repétée (σm < 0)

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2.5.2 Sollicitation alternée :


𝜎
Dans ce cas 𝜎𝑚𝑎𝑥 < 0
𝑚𝑖𝑛

Sollicitation alternée (σm < 0) Spllicitation alternée (σm > 0)


2.2.3 Sollicitation renversée :
𝜎
Dans ce cas 𝜎𝑚𝑎𝑥 = −1 ou σm = 0
𝑚𝑖𝑛

𝜎𝑚𝑎𝑥
Sollicitation renversée = −1 ou σm = 0
𝜎𝑚𝑖𝑛

Remarque :
𝜎𝑚𝑎𝑥
Le type de sollicitation est dédterminé par le coefficient de steefhelner ∅ = 𝜎𝑚𝑖𝑛

 -1 < Ø < 0 ou 0 < Ø <1 : sollicitation repétée.


 Ø < 0 Sollicitation alternée.
 Ø = 1 Sollicitation statique.
3. L’essai de fatigue :
Les essais de caractérisation ont pour but de déterminer les caractéristiques des matériaux utilisés
en engineering, la résistance en fatigue ou la limite d’endurance est l’une des caractéristiques
requises pour le dimensionnement des structures.
La diversité des essais de fatigue impose une classification en deux catégories : essais simples
(basés sur des sollicitations simples et des éprouvettes normalisées) et essais spéciaux (Les
échantillons peuvent être de différentes formes soumises à des sollicitations complexes).
3.1 Conduite de l’essai de fatigue :
Pour des raisons de simplification, dans les essais de fatigue on ne considère que le cas où la
contrainte est complètement renversée c.à.d. ( σm = 0).Pour chaque configuration de chargement
(Amplitude σa ou étendue ∆σ ) on enregistre le nombre de cycles à la rupture.
3.1.1 Essai de fatigue en traction – compression :
La contrainte appliquée est complètement renversée ( σm = 0), l’éprouvette est maintenue fixe à
un côté et tirée ou comprimée à l’autre côté (Fig. 5).
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Fig.5 : Essai de fatigue en traction/compresion.


3.1.2 Essai de wohler
L’éprouvette est encastrée à un bout et soumise à un effort à l’autre bout donc à une flexion
rotative (Fug.6).

Fig.6 : Essai de Wohler.


3.1.2 Essai de fatigue en torsion :
L’éprouvette est fixée à un côté et l’autre côté est soumis à une rotation alternative imposée (Fig.7)

Fig.7 : Essai de fatgue en torsion


3.1.3 Essai de Moore :
Dans cet essai l’éprouvette est soumise à une flexion rotative (4 points) mais l’avantage essentiel
c’est la simplicité de la machine. L’éprouvette est en rotation continue mais soumise à des poids
qu’on peut faire varier (Fig.8).

Fig.8 : essai de moore.


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3.2 Etude de l’essai de Moore :


Dans l’essai de Moore l’éprouvette est sollicitée à une flexion rotatrive. 0 un instant donné le
moment fléchissant est représenté comme suit (Fig.9).

Fig.9 : moment fléchissant à un instant donné.


L’amplitude de la contrainte normale de flexion en un point M appartenant à la circonférence d’une section
32.𝑀𝑓 (𝑀)
droite de l’éprouvette et à un instant t donné est 𝜎𝑀 = 𝜋.𝑑 3
Pour un tour complet de l’éprouvette (t = T) et en considérant les points A, B, C et D (Fig.10) on
remarquera qu’ à chaque ¼ de tour la contrainte 𝜎𝑀 varit comme suit :
L’instant t = 0 t = T/4 t = T/2 t = 3T/4 t=T
𝜎𝑀 < 0 𝜎𝑀 = 0 𝜎𝑀 > 0 𝜎𝑀 = 0 𝜎𝑀 < 0

Fig 10. Variation de la contrainte en un point M appartenant à la circonférence d’une section droite de l’éprouvette.
On remarque qu’il s’agit dune sollicitation purement renversée.

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3.2.1 Courbe de Wohler :


L’ensemble des résultats est représentée par une courbe σ = f(N) (Contrainte-Nombre de cycles)
appelée courbe deWöhler (Fig. 11).
Les valeurs de la contrainte σ et du nombre de cycles N sont représentées en une échelle
semilogarithmique.

Fig.11 : Courbe d Wohler.


3.2.2 Interprétation de la courbe de Wohler :
La dispersion des résultats peut provenir de plusieurs sources, on en peut citér :
 La géométrie de l’éprouvette.
 L’état de surface.
 Les dimensions.
 L’homogénéité du matériau des éprouvettes.
La courbe de Wöhler peut être divisée en 3 zones : (Fig. 12)

Fig.12 : Les trois zons de la courbe de Wohler.


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1. Fatigue oligocyclique (Zone 1)


L’amplitude de la contrainte σa est à la valeur de Rm, on observe la rupture des éprouvettes après
quelques cycles (de 1 jusqu’à 10 cycles).
2. Fatigue à vie finie (Zone II)
Cette zone s’étale sur une étendue de 10 à 5.106 cycles correspondant à une fourchette de
contraintes Rm < σa < σD toutes les éprouvettes rompent après un nombre de cycles pour chacune
c’est la vie finie de l’éprouvette.
3. Vie infinie (Zone III)
Au dessous d’un seuil σa ≤ σD les éprouvettes ne rompent plus c’est la vie infinie, le seuil de
contrainte σD est appelée limite d’endurance.
Exemple :
La figure (Fig. 13) représente une courbe de Wöhler de la fonte EN-GJS 70-2.

Fig.13 : Courbe de Wohler de la fonte EN-GJS 70-2


4. Facteurs influancant la limite d’endurence :
La valeur expérimentale de la limite d’endurance σD dépend de l’éprouvette utilisée car celle-ci a
été bien préparée de point de vue géométrie, dimensions, état de surface, absence de défauts et des
conditions de l’essai. Or le cas d’une structure en service diffère complètement de celui de
l’éprouvette en effet on distingue la finition, la grosseur, la température, et d’autres facteurs qui
seront pris en considération (Fig. 14)

Fig.14 : Comparaison entre les conditions d’essai de l’éprouvette et les conditions de service de la structure
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4.1 Influence de la température :


La température a une influence significative sur la limite d'endurance des matériaux, en particulier
pour les matériaux métalliques.
4.1.1 Effet de la température sur la structure cristalline : À des températures élevées, les
mouvements des atomes dans la structure cristalline du matériau peuvent augmenter. Cela peut
conduire à une augmentation de la ductilité, mais aussi à une diminution de la résistance du
matériau.
4.1.2 Effet de la température sur la ductilité : À des températures élevées, certains matériaux
deviennent plus ductiles, ce qui signifie qu'ils peuvent subir une déformation importante avant la
rupture. Cela peut influencer la manière dont le matériau absorbe l'énergie lors des cycles de
charge, ce qui peut affecter la limite d'endurance.
4.1.3 : Phénomènes de fluage : À des températures élevées, le fluage devient plus important. Le
fluage est la déformation lente et permanente d'un matériau soumis à une contrainte constante à
des températures élevées. Il peut affaiblir le matériau au fil du temps, ce qui peut affecter sa limite
d'endurance.
4.1.4 Effet sur la transition ductile-fragile : Certains matériaux métalliques peuvent subir une
transition de la fracture ductile à la fracture fragile avec le changement de température. Cela peut
avoir un impact sur la manière dont les fissures se propagent dans le matériau et influencer la
limite d'endurance.
En général, la relation entre la température et la limite d'endurance dépend du matériau spécifique.
Certains matériaux peuvent montrer une amélioration de la résistance à la fatigue à des
températures élevées, tandis que d'autres peuvent montrer une diminution.
En général lors de la conception d’une structure soumise à une charge dynamique sous des
températures exagérées on doit prendre en compte l’effet de ce paramètre. Dans certains modeles
de conception , on adopte un facteur noté Kd tel que :
344
 𝐾𝑑 = 𝑠𝑖 𝑇 > 71° 𝐶
273+𝑇

 Kd = 1 si T ≤ 71° C
4.2 Influence de la corrosion :
La corrosion est un facteur important, même en absence des chargements dynamiques,
accompagnée par l’effet des sollicitations statiques peut causer une fissuration dans la structure.
C’est ce qu’on appelle corrosion sous contrainte. Dans le cas de chargements dynamiques la
corrosion entraine une apparition de piqûres qui constituent un milieu favorable à l’effet d’entaille,
progressivement s’amorçant et provoquant ainsi une rupture brutale. Donc la résistance à la
fatigue σDcorrodée d’une pièce corrodée est inférieure à celle d’une piècenon corrodée σD non corrodée
L’effet de la corrosion sur la structure peut être pris en compte par un facteur de corrosion Kf
4.3 Influence de la fréquence du chargement dynamique
Selon des études réalisées au dessous de 200 Hertz la fréquence du chargement dynamique n’a
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aucun effet sur la limite d’endurance σD . L’effet est inverse dans le cas où la fréquence atteigne
des valeurs importantes, on observe une amélioration de σD. Donc l’effet de fréquence ne sera pas
pris en considération tant qu’il n’a pas d’effet négatif sur la limite d’endurence.
4.4 Influence de la rugosité
Généralement le défaut s’initie depuis la
surface extérieure de la pièce, plus la surface
est rugueuse plus les crêtes sont importantes et
plus l’effet d’entaille est intense (Fig.15). Pour
cela il faut considérer l’état de surface de la
pièce en adoptant le facteur surface Ka:
Fig.15 : Etat de surface.
𝜎𝐷𝑆
𝐾𝑎 = 𝜎𝐷

Avec :
 σDS est la limite d’endurence de la sructure.
 σD est la limite d’endurence de léprouvette d’une rugosité de reference.
Il est pratique d’utiliser des abaques pour déterminer Ka , pour l’exploiter il faut se disposer des
valeurs de la rugosité et de la résistance Rm.
Exemple: Une pièce en acier (Rm=900MPa) avec une rugosité Ra=10 μm on obtient Ka ≈ 0.88
(Fig.16).

Fig.16 : Abaque pour déterminer le facteur Ka pour les aciers.


4.5 L’effet d’entaille :
Lorsque la section d’une pièce soumise à une sollicitation ne présente pas d’entaille la distribution
de contraintes est régulière alors que dans la présence d’entaille provoque un déséquilibre dans la
distribution des contraintes engendrant une concentration de celles-ci dans le fond de l’entaille. La
figure (Fig. 17) présente une pièce soumise à une traction simple, la distribution des contraintes est
uniforme.
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𝐹
𝜎𝑛𝑜𝑚 = à chaque section mais au fond de l’entaille on
𝑆

observe une hausse de contrainte atteignant la valeur σmax.


𝜎𝑚𝑎𝑥
le rapport 𝑲𝒕 = est appelé coefficient théorique de
𝜎𝑛𝑜𝑚

concentration de contraintes.
Pour déterminer Kt on utilise des abaques
(Fig. 18(a), 18(b), et 18(c)). Fig.17 : l’effet d’entaille.

Fig.18(a) : Kt de llexion Fig.18(b) : Kt de traction – compression.

On définit le facteur de concentration de


contraintes en fatigue par :
𝜎𝐷 é𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒
𝐾𝑓 = qui peut etre écrit
𝜎𝐷 é𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒

aussi autrement 𝐾𝑓 = 𝑞. (𝑘𝑡 − 1)


Ou q est indice de sensibilitéaux aux effets
1
d’entailles. 𝑞 = 𝑎 .
𝑎+
𝑟

Avec a est une constante telle que :


270 1.8
𝑎 = ( 𝑅𝑚 ) et r est le rayon au fond de
l’entaille.

Fig.18(c) : Kt de torsion.

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On peut également utiliser l’abaque de la figure 19:


Comme exemple soit à déterminer Kt d’un arbre ayant un épaulement pour lequel on a déterminé
Kt = 3, l’arbre est fabriqué d’un acier de résistance Rm = 700 MPa en joignant les droites avec
𝐾𝑓
l’abaque Kt = 3 on obtiendra : = 0𝑣67, d’où Kf = 0,67x3 = 2,01.
𝐾𝑡

Fig.19 : Abaques pour déterminer le facteur de concentration de contraintes en fatigue Kf’


s
4.6 Effet de la taille de la structure :
Statistiquement plus les dimensions de la structure sont importantes plus sont probables les
défauts et moins est sa résistance à la fatigue. Pour ce fait on adopte pour une structure de
dimension d le facteur de grosseur Kb qui peut être déterminé par :
 Kb = 1 si d ≤ 7,6 mm.
 Kb = 0,85 si 7,6 < 𝑑 ≤ 50 𝑚𝑚.
 Kb = 0,75 si 𝑑 > 56 𝑚𝑚.
5. Correction de la valeur de σD.

σD= Kd.Kf.Ka.Kt.Kb.σ’D
σD: Valeur de la limite d’endurance utilisée dans les calculs de structures
σ’D: Valeur de la limite d’endurance déterminée expérimentalement en utilisant une éprouvette
normalisée.
 Kd: Facteur de température.
 Kf : Facteur de la corrosion.
 Ka: Facteur de la rugosité.
 Kt : Facteur de la concentation de contrainte
 Kb : Facteur de la taille de la structure.

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6. Critère de résistance en cas de contrainte complètement renversée


Dans le cas d’une contrainte complètement renversée le critère de résistance à la fatigue (Fig. 20)
est simple et donné par:
 σa ≤ σD dans le cas de vie infinie
 σa ≤ σf dans le cas de vie finie
 σD : Limite d’endurance
 σf : Contrainte limite correspondant à une durée de vie donnée Nf .

Fig.20 : Les limites de résistances à la fatigue dans les deux cas de vies finie et infinie.

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